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17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 12:50
Crédits : ESA

Crédits : ESA

 

lemarin.fr

 

Le premier satellite Sentinel-3A vient de rejoindre l’espace. Le lancement a été réalisé, ce mardi 16 février à 19 h, par un lanceur Rockot depuis le cosmodrome russe de Plessetsk, à 800 km au nord de Moscou.

Grâce à ce satellite, le groupe d’océanographie toulousain CLS (Collecte localisation satellites), filiale du Cnes, de l’Ifremer et d’Ardian CLS recevra bientôt ses données pour surveiller l’eau sous toutes ses formes : océans, lacs et rivières, glaces de mer, icebergs. Ces informations lui permettront de détecter et de préserver les ressources marines. Sentinel-3 fait partie du programme d’observation et de surveillance de la Terre, Copernicus, conduit par la Commission européenne. Chaque famille de satellites de Copernicus comptera quatre unités (à l’exception de Sentinelle 6/Jason CS qui en comptera deux).

Récemment, l’Agence spatiale européenne (Esa) a signé les contrats de construction des satellites C et D des familles Sentinel 1, 2 et 3. Après les lancements de Sentinel-1A en avril 2014 et Sentinel-2A en juin 2015, Sentinel-3A sera placé sur une orbite héliosynchrone à 814 km d’altitude et incliné à 98,6°. Il entrera en service opérationnel dans six mois. Son jumeau, Sentinel-3B, le rejoindra en 2017 sur la même orbite à 814 km d'altitude.

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30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 17:25
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

28/01/2016 Sources : Etat-major des armées

 

Dans la nuit du 27 au 28 janvier 2016, la 228e fusée Ariane a quitté la Terre depuis le port spatial européen de Kourou et a placé avec succès en orbite le satellite de télécommunication Intelsat afin qu’il soit opérationnel à temps pour les jeux olympiques de Rio du 5 au 21 août 2016.

 

Pour ce premier lancement de l’année, les Forces armées en Guyane (FAG) ont assuré une protection hermétique dans les trois dimensions. Le dispositif, mis en œuvre pendant les quelques dizaines d’heures qui ont précédé, avait pour vocation de préserver de toute intrusion la zone et les abords du pas de tir. C’est la finalité de la mission Titan.

 

Les capacités mises en œuvre, de jour comme de nuit, pour accomplir la mission Titan sont constituées de moyens terrestres du 3e régiment étranger d’infanterie qui préservent un périmètre de sécurité autour du pas de tir Ariane 5, de moyens maritimes de la base navale du Degrad des Cannes pour interdire toute présence navale dans les approches maritimes, de moyens aériens de l’escadron de transport 68 et du centre de contrôle militaire pour surveiller les approches et intercepter tout aéronef lent indésirable.

 

Le rythme de déploiement de ce dispositif sera tout aussi soutenu en 2016 qu’il l’a été en 2015. Pour mémoire, les FAG avaient assuré dans les deux derniers mois de l’année, la protection de trois lancements successifs. Le 10 novembre 2015, une fusée Ariane avait fait l'objet de toutes les attentions, le 3 décembre c’était une fusée Vega et le 17 décembre une fusée Soyouz.

 

Près de 400 militaires ont été engagés en complément des gendarmes pour la protection de ce fleuron technologique européen. Lorsque la flamme olympique brûlera aux prochains jeux olympiques à Rio et que plusieurs milliards de personnes regarderont en direct la retransmission télévisée, les hommes et les femmes des FAG garderont en mémoire qu’ils ont un peu contribué à cet évènement planétaire.

 

À 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 12:50
Crédits : Inmarsat

Crédits : Inmarsat

 

25/01/2016 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Airbus Space Systems a remporté 4 compétitions sur les 17 accessibles, tandis que Thales Alenia Space en a gagné deux ainsi qu'une charge utile.

 

Les deux constructeurs de satellites de télécoms français - Airbus Space Systems et Thales Alenia Space (TAS) - ont réalisé une année commerciale satisfaisante en gagnant l'an dernier 6 des 17 compétitions du marché accessible. Les deux groupes ont également obtenu en 2015 en partenariat une commande de gré à gré de la part de la DGA (direction générale de l'armement) portant sur la livraison de deux satellites de télécoms militaires à l'armée de l'air française, COMSAT NG (Communication par satellites de nouvelle génération). Le montant du programme s'élève à 3,8 milliards d'euros environ sur une période de 17 ans, dont 1 milliard d'euros pour la première tranche portant sur la construction des deux satellites.

En 2015, Airbus Space Systems a remporté quatre compétitions l'an dernier : SES-14, Quantum d'Eutelsat et deux Inmarsat-6 (600 millions de dollars). De son côté, TAS a gagné deux compétitions, l'une pour un satellite acheté par le Bangladesh (Banghabandu-1) et un autre par Eutelsat. La filiale spatiale de Thales a également remporté la fabrication d'une charge utile pour l'opérateur argentin Arsat. Les deux constructeurs ont également fait la preuve de leur compétitivité en étant présent sur le segment des satellites électriques. Notamment la filiale spatiale d'Airbus Group, qui a déjà vendu six satellites de télécoms haute puissance tout électrique.

 

Loral a remporté 5 compétitions en 2015

C'est le canadien Space System Loral (SSL) qui a terminé la course en tête avec cinq compétitions gagnées (Telstar 18V/Apstar 5, BSAT-4a, Azerspace 2/Intesat 38, Telstar 19V et Telkom 4). Mais le modèle économique de Loral est basé sur l'obtention de sept contrats par an. Enfin, les trois constructeurs américains Boeing, Lockheed Martin et Orbital ATK ont respectivement gagné chacun deux compétitions : SES-15 et Intelsat 37 (Boeing),  Arabsat 6A et Hellas SAT4/Saudi Geosat1 (Lockheed Martin), et, enfin, SES-16 et DTH-2 (Orbital ATK).

Sur le marché non accessible, figurent trois satellites de télécoms chinois (Chinasat 6C, Apstar 6C et Chinasat 18) ainsi que le satellite argentin Arsat 3 construit par le constructeur local INVAP, partenaire de TAS, et le satellite turc Turksat 6A, fabriqué par Turkish Aerospace Industries (TAI). Enfin, le constructeur indien ISRO construira deux satellites GSat 17 et GSat 18.

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 12:50
StratoBus - halfway between a drone and a satellite - photo Thales Alenia Space

StratoBus - halfway between a drone and a satellite - photo Thales Alenia Space


22 janv. 2016 by Thales Group

 

The StratoBus project may immediately call to mind Google's Project Loon. But the advantage of StratoBus is that it offers long endurance and complete autonomy from a fixed position, while the high-altitude balloons in Loon move around the Earth and will offer only limited autonomy. StratoBus, a surprising vehicle halfway between a drone and a satellite, will be able to carry out a wide range of missions, including observation, security, telecommunications, broadcasting and navigation... and it offers a lifespan of five year.

Further information on Stratobus

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 16:55
La France s'offre ce qu'il y a de mieux dans les télécoms militaires

Les deux satellites du programme COMSAT NG (communications par satellites de nouvelle génération) remplaceront, à compter de 2021, les satellites Syracuse 3A et 3B (Crédits : Thales Alenia Space)

 

23/12/2015 Par Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense a commandé à Thales Alenia Space et Airbus Defence and Space deux satellites de télécoms militaires COMSAT NG. Le montant de ce programme s'élève à 3,8 milliards d'euros environ sur une période de 17 ans.


Et un dossier de plus bouclé... La direction générale de l'armement (DGA) a notifié mardi à Thales Alenia Space (TAS) et Airbus Defence and Space la réalisation de deux satellites du programme COMSAT NG (communications par satellites de nouvelle génération). Ils remplaceront, à compter de 2021, les satellites Syracuse 3A et Syracuse 3B actuellement en orbite et lancés respectivement en 2005 et 2006. Le marché comprend également la réalisation du segment sol de contrôle de ces nouveaux satellites, la réalisation des antennes principales au sol nécessaires à leur utilisation et le soutien de ces moyens pour une durée de 17 ans à compter de la mise en service du premier satellite. Le lancement des deux satellites sera assuré par Arianespace.

Le programme COMSAT NG doit permettre "le maintien de la permanence des communications sur le territoire national et avec les zones prioritaires d'intérêt, ainsi qu'avec nos bâtiments à la mer, en tout temps (paix, crise ou catastrophe majeure)", a expliqué le ministère de la Défense dans un communiqué publié ce mercredi.

Selon nos informations, le montant du programme s'élève à 3,8 milliards d'euros environ sur une période de 17 ans, dont 1 milliard d'euros pour la première tranche portant sur la construction des deux premiers satellites. La construction du budget 2015 prévoyait une autorisation d'engagement de 817 millions d'euros dès cette année. Pour  2016, 170,30 millions d'euros d'autorisations d'engagement et 69,8 millions d'euros de crédits de paiement sont inscrits au projet de loi de finances au profit de COMSAT NG. Les travaux de levée de risques technologiques ont été lancés en 2013 et la phase d'élaboration en juin 2014.

 

Thales (65%) et Airbus (35%) se partagent le programme

Le ministère de la Défense a confié à Thales Alenia Space (TAS), qui sera mandataire, la maîtrise d'oeuvre du système complet (satellites et segment sol). TAS, qui jusqu'ici était le maître d'oeuvre du système Syracuse, sera également responsable des charges utiles, en incluant la bande X, qui sert à la dissuasion nucléaire, la bande Ka, utilisée pour l'internet par satellite, et l'anti-brouillage, précise-t-on à La Tribune. Ce schéma industriel doit aussi être prolongé à l'exportation. Notamment en Égypte, en Arabie Saoudite et au Qatar, qui souhaitent se doter de satellites de télécoms militaires.

Les deux industriels se partagent la construction des deux satellites. Airbus utilisera sa plateforme électrique Eurostar 3000 tandis que TAS Spacebus Neo, qui a vu le jour grâce au programme européen de l'ESA (Agence spatiale européenne), Neosat. Ce programme permettra une réduction de 30% du coût des satellites par rapport aux concepts actuels. Au total, le ministère de la Défense a confié à TAS environ 65% du programme et 35% à Airbus. Aux côtés du groupement composé de TAS et d'Airbus DS, l'organisation industrielle comprend également les sociétés Thales Communications & Security et Telespazio France, qui sont les sous-traitants principaux.

"Le contrat couvre également un important volet sol avec la réalisation du segment sol de contrôle et de mission, basé principalement sur les solutions Space Ops de Thales Alenia Space, la rénovation des stations métropolitaines et une phase d'exploitation et de maintenance sur 17 années", a expliqué TAS dans un communiqué publié ce mercredi.

Commercialisation des capacités non utilisées

Après avoir longtemps hésité à acheter de la capacité en partenariat public privé (projet Nectar), le ministère de la Défense va finalement acheter de façon très classique COMSAT NG. Mais il y a introduit une nouveauté, une partie du contrat fait l'objet d'un partenariat public privé (PPP) entre l'Etat et les deux industriels. TAS et Airbus pourront revendre des capacités non utilisées par les forces armées françaises. D'ailleurs, l'Etat a profité de cette nouveauté pour mettre la pression sur les deux industriels sur le montant du contrat afin de faire baisser le prix du système COMSAT NG. Cela a joué sur moins de 10% du montant global du contrat, selon nos informations.

Pour l'heure, les deux industriels, via leur filiale services (Telespazio pour Thales et Airbus Defence and Space Services), vont pouvoir commercialiser à leurs comptes les capacités non utilisées par les forces armées françaises, notamment au début de la mise en service de COMSAT NG (2020-2030). Car le programme n'est dimensionné pour l'armée française qu'en fin de vie (2030-2035). L'État, qui a déjà profité du PPP pour faire baisser le montant du contrat, pourrait en outre récupérer une partie du produit de la commercialisation des surcapacités de COMSAT NG si les deux industriels parviennent à vendre au-delà des objectifs fixés par le contrat.

 

Une pierre fondamentale pour la maîtrise de l'information

Les moyens primordiaux pour les télécommunications à longue distance, les systèmes de communication par satellite constituent "une pierre fondamentale pour la maîtrise de l'information, clé de la supériorité de nos forces, a expliqué le ministère. La maîtrise de l'information permet à tous les niveaux d'engagement, du niveau stratégique jusqu'à la plate-forme de combat, d'apprécier la situation et de conduire l'action opérationnelle". Les satellites réalisés, fonctionnant en bandes X et Ka, offriront des performances accrues en termes de capacités de communication, de flexibilité et de résistance au brouillage afin de répondre aux futurs besoins des armées.

Ce programme répond aux besoins des armées en termes de capacités de télécoms par satellites nécessaires à l'engagement des forces françaises et au commandement des militaires déployés, sur le territoire national et lors d'opérations extérieures (OPEX), dont notamment celles sur les zones prioritaires définies par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, étendues de l'Atlantique jusqu'aux Antilles. "Les deux satellites permettront également de répondre aux besoins en débit croissants liés en particulier aux échanges vidéo", a expliqué TAS.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 16:30
L'Egypte attendra 2016 pour commander deux satellites "Made in France" (Crédits : Aibus Space)

L'Egypte attendra 2016 pour commander deux satellites "Made in France" (Crédits : Aibus Space)

 

23/12/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La France et l'Egypte n'ont pas pu terminer les négociations sur la vente de deux satellites français, l'un d'observation et l'autre de télécoms militaires. Par ailleurs, le président égyptien a entre ses mains une proposition de Paris pour quatre navires de guerre supplémentaires.

 

En dépit de toute la volonté des équipes de négociations égyptiennes et françaises, le contrat portant sur une commande de deux satellites, l'un d'observation et l'autre de télécoms militaire, n'a pas pu être signé mardi avant le départ de la délégation égyptienne. Rien de grave pour autant. Ce n'est que "partie remise", explique-t-on à Paris. "On partait de trop loin pour finaliser", précise-t-on à La Tribune. Pourtant le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi souhaitait une signature rapide. Pour accélérer les négociations, Il avait envoyé son fidèle ministre de la Production de défense, le général Al-Assar.

Dans le cadre de ces discussions, Le Caire négocie avec Airbus Space Systems et Thales Alenia Space (TAS), qui a été désigné comme mandataire. Le montant du contrat s'élève à environ 1 milliard d'euros pour les deux satellites. Le calendrier était ambitieux mais rien ne semble perdu pour la France.

 

Paris propose quatre nouveaux navires de guerre au Caire

Outre les deux satellites "Made in France", le président égyptien a entre ses mains une proposition très séduisante de DCNS portant sur la vente d'un lot de quatre navires : deux corvettes, l'OPV Adroit qui avait été autofinancé par le groupe naval puis prêté à la marine nationale, et, enfin, un navire plus petit fourni par Piriou. Une offre qui s'élèverait à 580 millions d'euros environ. Si un accord était trouvé avec la France, l'Égypte possèderait à terme 11 navires de guerre français.

Elle a déjà en commande six navires (quatre corvettes Gowind et deux Bâtiments de projection et de commandement de type Mistral). Le Caire dispose en service opérationnel d'une frégate multimissions FREMM "Vive l'Egypte" livrée en juillet 2015. La marine égyptienne aura d'ici à 2020, une flotte de sept navires français de premier rang.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 15:55
Syracuse III (crédits Alcatel Space)

Syracuse III (crédits Alcatel Space)

 

23/12/2015 DGA

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a notifié le 22 décembre 2015 aux sociétés Thales Alenia Space et Airbus Defence and Space la réalisation des 2 satellites du programme COMSAT NG (communications par satellites de nouvelle génération). Ils remplaceront, à compter de 2021, les satellites Syracuse 3A et Syracuse 3B actuellement en orbite. Le marché comprend également la réalisation du segment sol de contrôle de ces nouveaux satellites, la réalisation des antennes principales au sol nécessaires à leur utilisation et le soutien de ces moyens pour une durée de 17 ans à compter de la mise en service du premier satellite.

 

Le programme COMSAT NG doit permettre le maintien de la permanence des communications sur le territoire national et avec les zones prioritaires d’intérêt, ainsi qu’avec nos bâtiments à la mer, en tout temps (paix, crise ou catastrophe majeure). Moyens primordiaux pour les  télécommunications à longue distance, les systèmes de communication par satellite constituent  une pierre fondamentale pour la maîtrise de l’information, clé de la supériorité de nos forces. La maîtrise de l’information permet à tous les niveaux d’engagement, du niveau stratégique jusqu’à la plate-forme de combat, d’apprécier la situation et de conduire l’action opérationnelle.

 

Les satellites réalisés, fonctionnant en bandes X et Ka, offriront des performances accrues en termes de capacités de communication, de flexibilité et de résistance au brouillage afin de répondre aux futurs besoins des armées.

 

Aux côtés du groupement Thales Alenia Space et Airbus Defence and Space, l’organisation industrielle comprend également les sociétés Thales Communications & Security  et Telespazio France  (sous-traitants principaux). Le lancement des deux satellites sera assuré par Arianespace.

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 12:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

17/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 17 décembre 2015, pour ce 12e et dernier lancement de l’année, le lanceur russe Soyouz a mis en orbite deux satellites Galileo depuis le Centre spatial guyanais (CSG) de Kourou. Les Forces armées en Guyane (FAG) assuraient la protection des 700 km2 du site de lancement et de ses abords.

 

L’espace aérien, maritime et terrestre a été mis sous haute surveillance pendant 24 heures. Les moyens de protection engagés lors d’un tir Soyouz sont renforcés : 3 compagnies du 3e régiment étranger d’infanterie et du 9e régiment d’infanterie de Marine, des moyens aériens et maritimes conséquents pour permettre au lanceur Soyouz la mise sur orbite des satellites 11 et 12 de la future constellation Galileo.

 

Le programme Galileo vise à déployer un système autonome de navigation par satellites. Son exploitation permettra à l’Europe de disposer d’un système GPS autonome.

 

Ce 71e tir consécutif réussi, le 12e de l’année 2015, mets en avant du rôle qu’ont joué les FAG dans la mise sur orbite de ce fleuron technologique européen.

 

À 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 17:55
Télécoms militaires : les satellites COMSAT-NG mis sur orbite par Le Drian

Le montant du programme COMSAT NG s'élève à 3,8 milliards d'euros environ sur une période de 17 ans, dont 1 milliard d'euros pour la première tranche portant sur la construction des deux premiers satellites (Crédits : Thales Alenia Space)

 

08/12/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense a donné son feu vert au lancement du programme de deux satellites de télécoms militaires baptisé COMSAT NG. Le coût du programme s'élève à près de 4 milliards d'euros sur 17 ans.


La France s'offre ce qu'il y a de mieux dans les télécoms militaires. Lors du dernier comité ministériel d'investissement (CMI), le ministère de la Défense a donné, selon des sources concordantes, son feu vert au lancement de COMSAT NG (COMmunications par SATellite Nouvelle Génération). Compte tenu de son caractère hautement sensible, le marché est passé de gré à gré, en application de l'article 346 du Traité de l'Union européenne.

Ce programme va succéder à partir de 2020 au système Syracuse III. Confiés à Thales Alenia Space (TAS) et Airbus Defence and Space, les deux satellites de télécoms vont fournir un système de communications militaires "robuste" face aux menaces adverses (agressions informatiques, brouillage...). La mise en service du premier satellite est prévue pour 2020, le second en 2021.

 

Un programme de près de 4 milliards d'euros

Le montant du programme COMSAT NG s'élève à 3,8 milliards d'euros environ sur une période de 17 ans, dont 1 milliard d'euros pour la première tranche portant sur la construction des deux premiers satellites. Ce montant inclut également le développement, la construction éventuelle d'un troisième satellite en option, le segment sol du système, le lancement des satellites et la maintenance du système complet.

Les industriels ont signé la semaine dernière le contrat, qui doit être approuvé par Bercy. Sa notification par la direction générale de l'armement (DGA) est attendue dans les tous derniers jours de 2015. La construction du budget 2015 prévoyait une autorisation d'engagement de 817 millions d'euros cette année. Pour  2016, 170,30 millions d'euros d'autorisations d'engagement et 69,8 millions d'euros de crédits de paiement sont inscrits au projet de loi de finances au profit de COMSAT NG. Les travaux de levée de risques technologiques ont été lancés en 2013 et la phase d'élaboration en juin 2014.

 

Thales (65%) et Airbus (35%) se partagent le programme

Le ministère de la Défense a confié à Thales Alenia Space (TAS), qui sera mandataire, la maîtrise d'oeuvre du système complet (satellites et segment sol). TAS, qui jusqu'ici était le maître d'oeuvre du système Syracuse, sera également responsable des charges utiles, en incluant la bande X, qui sert à la dissuasion nucléaire, la bande Ka, utilisée pour l'internet par satellite, et l'anti-brouillage, précise-t-on à La Tribune. Ce schéma industriel doit aussi être prolongé à l'exportation. Notamment en Arabie Saoudite et au Qatar, qui souhaitent se doter de satellites de télécoms militaires.

Les deux industriels se partagent la construction des deux satellites. Airbus utilisera sa plateforme électrique Eurostar 3000 tandis que TAS Spacebus Neo, qui a vu le jour grâce au programme européen de l'ESA (Agence spatiale européenne), Neosat. Ce programme permettra une réduction de 30% du coût des satellites par rapport aux concepts actuels. Au total, le ministère de la Défense a confié à TAS environ 65% du programme et 35% à Airbus.

 

Commercialisation des capacités non utilisées

Après avoir longtemps hésité à acheter de la capacité en partenariat public privé (projet Nectar), le ministère de la Défense va finalement acheter de façon très classique COMSAT NG. Mais il y a introduit une nouveauté, une partie du contrat fait l'objet d'un partenariat public privé (PPP) entre l'Etat et les deux industriels. TAS et Airbus pourront revendre des capacités non utilisées par les forces armées françaises. D'ailleurs, l'Etat a profité de cette nouveauté pour mettre la pression sur les deux industriels sur le montant du contrat afin de faire baisser le prix du système COMSAT NG. Cela a joué sur moins de 10% du montant global du contrat, selon nos informations.

Pour l'heure, les deux industriels, via leur filiale services (Telespazio pour Thales et Airbus Defence and Space Services), vont pouvoir commercialiser à leurs comptes les capacités non utilisées par les forces armées françaises, notamment au début de la mise en service de COMSAT NG (2020-2030). Car le programme n'est dimensionné pour l'armée française qu'en fin de vie (2030-2035). L'Etat, qui a déjà profité du PPP pour faire baisser le montant du contrat, pourrait en outre récupérer une partie du produit de la commercialisation des surcapacités de COMSAT NG si les deux industriels parviennent à vendre au-delà des objectifs fixés par le contrat.

 

COMSAT NG, une priorité du Livre blanc

Ce programme répond aux besoins des armées en termes de capacités de télécoms par satellites nécessaires à l'engagement des forces françaises et au commandement des militaires déployés, sur le territoire national et lors d'opérations extérieures (OPEX), dont notamment celles sur les zones prioritaires définies par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, étendues de l'Atlantique jusqu'aux Antilles.

COMSAT NG assurera dans un premier temps la cohérence avec Syracuse III et répondra à l'évolution du besoin et de la menace, en particulier en termes de débit, d'utilisations tactiques des stations (encombrement réduit, robustesse, facilité d'emploi...), de capacité à communiquer en mouvement (drones, porteurs terrestres et aéronautiques...) et d'interopérabilité avec l'OTAN.

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 13:55
L’ONERA prépare l’avenir européen du lancement des petits satellites

 

Paris, le 2 décembre 2015 Communiqué de presse ONERA

 

Le projet ALTAIR (Air Launch space Transportation using an Automated aircraft and an Innovative Rocket) est un projet européen H2020* coordonné par l’ONERA et faisant intervenir six pays partenaires. Objectif : démontrer la faisabilité industrielle d’un système de lancement à faible coût de petits satellites. Ce programme de recherche durera 36 mois.

 

Le projet ALTAIR est centré sur une solution innovante visant le lancement spatial de satellites dans la gamme 50 à 150 kg sur des orbites basses entre 400 et 1000 km d’altitude. ALTAIR s’appuiera sur un système semi ‐ réutilisable de type « lancement aéroporté », dont le porteur est un avion automatisé réutilisable, larguant en altitude un lanceur consommable.

 

Ce lanceur utilisera une propulsion hybride écologique, une structure composite haute performance, une avionique innovante et un étage supérieur apportant de la flexibilité aux missions. L’architecture des systèmes sol sera simplifiée et rendra les opérations plus économiques. La conception du système bénéficiera des méthodes de conception/optimisation multidisciplinaire (MDO) développées par l’ONERA depuis plus de dix ans.

 

Le projet aboutira à une définition détaillée du système complet (porteur, lanceur et segment sol), associée à un business plan ainsi qu’à une feuille de route et une proposition d’organisation industrielle.

 

En complément des travaux de conception du système, des essais en vol seront effectués avec le démonstrateur existant Eole (développé sous maîtrise d’œuvre ONERA pour le projet PERSEUS du CNES) afin de valider des technologies clés concernant notamment l’avionique du lanceur et sa séquence de largage.

 

Les partenaires de l’ONERA pour le projet ALTAIR sont : Bertin Technologies (FR), Piaggio Aerospace (IT), GTD Sistemas de Información S.A. (SP), Swiss Federal Institute of Technology Zurich (CH), NAMMO Raufoss AS (NO), SpaceTec Partners (BE) et CNES (FR).

 

* H2020 = Horizon 2020 est le programme de financement de la recherche et de l'innovation de l'Union européenne pour la période 2014 ‐ 2020.

 

A propos de l’ONERA

L’ONERA, acteur central de la recherche aéronautique et spatiale, emploie environ 2 000 personnes. Placé sous la tutelle du ministère de la défense, il dispose d’un budget de 207 millions d’euros dont plus de la moitié provient de contrats commerciaux. Expert étatique, l’ONERA prépare la défense de demain, répond aux enjeux aéronautiques et spatiaux du futur, et contribue à la compétitivité de l’industrie aérospatiale. Il maîtrise toutes les disciplines et technologies du domaine. Tous les grands programmes aérospatiaux civils et militaires en France et en Europe portent une part de l’ADN de l’ONERA: Ariane, Airbus, Falcon, Rafale, missiles, hélicoptères, moteurs, radars...

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 08:30
Amos-E - credits IAI

Amos-E - credits IAI

 

November 14, 2015: Strategy Page

 

Israel has developed a much cheaper and lighter communications satellite that will do the same job for just as long (about 15 years) as current models. The Amos-E weighs less than two tons and costs a third less than comparable, and nearly twice as heavy, satellite designs. A key technology to make this work is a cheaper and lighter propulsion system to position the satellite (and keep it in position.)

 

Currently over a quarter of the operational satellites are for communications. Most are in a geostationary transfer orbit (GTO). This is one of the more difficult orbits to achieve, because it is 36,000 kilometers out, and exact positioning is required in order to get the satellite to the proper position to be most effective. GTO birds are usually communications satellite, with each one having 18 to 24 transponders. Each transponder is capable of relaying data at speeds of from 45 to 90 Megabits per second. While most communications traffic these days goes by much cheaper fiber optic cables, the satellites are still in demand for mobile communications. This is especially true as portable satellite dishes become smaller and cheaper. Military use of satellite communications got its first big workout during the 2003 Iraq invasion, where American troops used, on average 3,200 Megabits of bandwidth. That tied up a lot of transponders, which rented for over a million dollars a month each. Western militaries expect to rent transponders for troops sent overseas and there is a growing commercial demand for such rentals. Because of constant technical innovation like Amos-E the cost of using communications satellites has kept declining. This has kept this method of communications competitive with cheaper alternatives like fiber cable.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:45
Airbus provided satellite imagery for Exercise Oxide

 

11 November 2015 by Guy Martin - defenceWeb

 

Airbus Defence and Space supplied geo-intelligence maritime security support to the South African Maritime Safety Agency (Samsa) for Exercise Oxide between the French and South African navies earlier this year.

 

The reports were generated from the multiple satellites operated by Airbus Defence and Space. These satellites are the optical satellites SPOT 6 and SPOT 7 complimented by the very high resolution satellites Pléiades 1A and 1B. The radar satellites are known as TerraSAR-X and TanDEM-X and will soon to be complimented by a third named PAZ.

 

The satellite imagery was acquired on 22 and 23 September to generate a vessel detection report the same day. This allowed for the detection and identification of military vessels and civilian vessels within the open water zone during the search and rescue portion of the exercise.

 

Thomas Lutz, Director Sales East & Southern Africa at Airbus Defence & and Space, said the geointelligence data was provided by the Maritime Application department within GEO-Intelligence based in Toulouse, France. For the maritime environment, Airbus Defence and Space offers an Information Fusion Centre that integrates various satellite, AIS (Automatic Identification System), VMS (Vessel Monitoring System) and satellite imagery solutions for its customers.

 

Satellite imagery is one of the assets that Airbus Defence and Space is offering to the South African National Defence Force (SANDF). In March 2012 Cassidian (as a predecessor of Airbus Defence and Space) demonstrated its Spexer 2000 radar to the SANDF on the border with Mozambique. Lutz said the radar was hugely successful as the operators were able to monitor the border on a 24/7 basis. It was also showcased in Cape Town and at Coega in Port Elizabeth, for harbour monitoring and for monitoring ships at anchor. Cassidian demonstrated the radar to the Institute for Maritime Technology (IMT), which performs defence research for the South African Ministry of Defence. The IMT did trials in False Bay.

 

Lutz said that feedback from the system, which was also equipped with electro-optical sensors and a laser rangefinder, was fantastic. He said a radar like the Spexer would be highly useful for border surveillance, counter-poaching and peacekeeping operations. He suggested that the SANDF could start off with some sensor towers at hotspot locations (or mobile sensor reconnaissance vehicles), and connect these with a command and control centre. As funds became available, this system could be expanded over time

 

Airbus is marketing the radar elsewhere in Africa and the system is operational in the Middle East on a big border security project.

 

The Spexer forms part of Airbus’s larger border security portfolio. The company has sold its border security services to three African countries in West and North Africa and is in discussions with a number of oil producing countries in this regard, with several acquisition projects underway. Airbus officials told defenceWeb that there is demand for border protection due to migration, terrorism, and smuggling. The migrant crisis in Europe has in particular raised the issue of border security in nations like Libya, Egypt and Algeria.

 

Airbus Defence and Space has executed major border security contracts in places like Romania, Qatar, Saudi Arabia and France. For instance in Saudi Arabia it has executed the largest fully integrated border security solution, covering 6 500 km of land border and 2 500 km of maritime border.

 

Qatar’s sea and land borders are protected by cameras and radar towers while France integrates radars, AIS, mobile platforms and other sensors to monitor its borders in Europe and overseas territories, according to Dr Thomas Jacob: Integrated Systems and VP Border Security at Airbus Defence and Space.

 

Jacob said that sensor-based systems require less people in the field, who are reduced to checking, intercepting threats and maintaining equipment. Sensors are able to operate in all weathers, 24 hours a day and maintain a continuous presence.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:25
photo Airbus DS

photo Airbus DS

 

 

- Il s’agit du 69e lancement consécutif réussi pour Ariane 5
- Le lanceur a placé deux satellites en orbite, dont ARABSAT-6B (BADR-7), le troisième des cinq satellites de télécommunications construits par Airbus Defence and Space prévus au lancement en 2015

 

Ariane 5 a été lancée avec succès depuis Kourou, en Guyane, pour la 69e fois consécutive, plaçant en orbite ARABSAT-6B (BADR-7), un satellite réalisé par Airbus Defence and Space avec Thales Alenia Space pour le compte d’Arabsat, l’organisation arabe des satellites de communication.

« ARABSAT-6B est le troisième des cinq satellites de télécommunications construits par Airbus Defence and Space prévus au lancement en 2015 », a déclaré François Auque, Directeur général de Space Systems. « Ce 69e lancement consécutif réussi est également la preuve que nos équipes européennes disposent de compétences exceptionnelles et que nous pouvons nous appuyer sur notre expérience pour mettre en place l’organisation industrielle des futurs lanceurs européens ».

Une fois les opérations de lancement et de mise à poste (Launch and Early Orbit Phase – LEOP) effectuées sous la responsabilité d’Airbus Defence and Space, ARABSAT-6B prendra le nom de BADR-7 et rejoindra la flotte des satellites opérés par Arabsat. Il sera alors placé en orbite géostationnaire sur la position 26° Est et fournira des services de télécommunications et de télédiffusion haut débit pendant au moins 15 ans.

Airbus Defence and Space, qui détient 50 % des parts d’Airbus Safran Launchers, est le principal partenaire industriel du programme Ariane 5, l’un des programmes spatiaux les plus vastes et les plus ambitieux au monde. Le réseau industriel regroupe plus de 550 entreprises basées dans douze pays européens. Grâce à l’expertise développée et aux investissements réalisés par l’entreprise depuis plus de 10 ans, Ariane 5 est devenu le lanceur commercial le plus fiable du marché mondial et a pu augmenter sa capacité d’emport de près de deux tonnes en orbite géostationnaire. Véritable fer de lance du savoir-faire européen, le lanceur Ariane 5 est spécifiquement conçu pour injecter des charges utiles lourdes en orbite.


Airbus Defence and Space

Airbus Defence and Space est une division du groupe Airbus, née du regroupement des activités de Cassidian, Astrium et Airbus Military. Cette nouvelle division est le numéro un européen de l’industrie spatiale et de la défense, le numéro deux mondial de l’industrie spatiale et fait partie des dix premières entreprises mondiales du secteur de la défense. Elle réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 13 milliards d’euros avec un effectif de plus de 38 000 employés.

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 16:50
Aviation: accord à l'ONU pour le suivi satellite des vols civils à l'échelle mondiale

 

11 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Genève - Un accord mondial a été trouvé lors d'une réunion à Genève pour le suivi des vols civils par satellite, afin d'éviter la disparition mystérieuse d'avions comme le MH370 de Malaysia Airlines en mars 2014, a annoncé mercredi l'ONU.

 

Cet accord a été trouvé à la Conférence mondiale des radiocommunications, et concerne l'attribution de fréquences radioélectriques pour le suivi des vols à l'échelle mondiale pour l'aviation civile.

 

Il permettra de repérer les avions partout dans le monde dès 2017, alors qu'aujourd'hui 70% de la surface terrestre (océans, déserts, montagnes) ne permet pas cette surveillance.

 

Le fait d'attribuer des fréquences pour que des stations spatiales puissent recevoir des signaux ADS-B provenant d'aéronefs va permettre d'assurer le suivi des vols en temps réel partout dans le monde, a déclaré François Rancy, directeur des radiocommunications à l'UIT, l'institution spécialisée des Nations unies pour les technologies de l'information et de la communication.

 

C'est toutefois l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), une autre agence de l'ONU basée à Montréal, qui devra ensuite mettre en oeuvre la mesure avec les compagnies aériennes.

 

Très concrètement, les experts réunis à Genève ont décidé d'attribuer la bande de fréquences 1 087,7-1 092,3 MHz au service mobile aéronautique par satellite (Terre vers espace) pour la réception par les satellites stations spatiales des émissions de signaux dits ADS-B (surveillance dépendante automatique en mode diffusion) provenant des émetteurs d'aéronefs, a précisé l'UIT dans un communiqué. L'information sera ensuite renvoyée automatiquement aux stations terrestres en charge du contrôle aérien.

 

Actuellement, cette bande de fréquences est utilisée pour les transmissions de signaux ADS?B depuis des aéronefs vers des stations de Terre en visibilité directe.

 

Cette bande est maintenant attribuée dans le sens Terre vers espace pour les émissions d'aéronefs à destination de satellites. La transmission des signaux ADS-B est ainsi étendue au-delà de la visibilité directe, ce qui permettra de repérer la position des aéronefs munis de dispositifs ADS?B partout dans le monde, y compris au-dessus des zones océaniques et polaires et d'autres zones isolées, explique l'UIT.

 

Cet accord intervient à la suite de la disparition et de la perte tragique du vol MH370 de la Malaysian Airlines assurant la liaison Kuala Lumpur-Pékin en mars 2014 avec 239 personnes à bord, qui avait suscité un débat au niveau international sur le suivi des vols à l'échelle mondiale. A ce jour l'épave de l'avion n'a toujours pas été localisée.

 

Le dispositif pourra être mis en oeuvre dès 2017 si les avions sont équipés de façon appropriée.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 18:50
Cent mille bateaux sous l’oeil des satellites

Simulation du trafic maritime par le réseau de satellites exactEarth couplés au système AIS (Automatic Identification System). Chaque navire emporte sa balise d'identification. Photo ExactEarth

 

05.11.2015 Par Pascale Lorca – Valeurs Actuelles

 

Surveillance. De nouvelles applications permettent de voir depuis l’espace le moindre mouvement des 130 000 navires de tous types qui sillonnent le globe. Un enjeu stratégique majeur, aussi bien commercial que sécuritaire, à l’heure de la lutte contre les passeurs de migrants et les pirates preneurs d’otages.

 

Surveiller le trafic maritime mondial pour localiser jusqu’au plus modeste des bateaux de pêche, c’est désormais possible grâce à la technologie des microsatellites, très en pointe actuellement dans le monde de l’aérospatial. Ils sont vraiment petits : imaginez un cube de 30 centimètres d’arête pour une masse d’une trentaine de kilos. Les entreprises qui les mettent en oeuvre ont pour noms exactEarth (canadienne), Orbcomm (américaine) ou LuxSpace (luxembourgeoise et filiale d’OHB, le groupe allemand qui construit les satellites de navigation européens Galileo). Placés sur une orbite basse, entre 500 et 1 000 kilo mètres d’altitude, une dizaine sont à poste, là-haut. Ils seront plus de vingt au début de l’année prochaine, et ce n’est pas fini.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 17:25
Soyuz Flight VS13 photo Arianespace

Soyuz Flight VS13 photo Arianespace

 

Nov 4, 2015 ASDNews Source : Arianespace

 

The satellites for Arianespace’s 12th flight in 2015 – which will close out the company’s record year of launch activity – have arrived in French Guiana with delivery of the latest two European Galileo navigation platforms to be lofted by Soyuz. These spacecraft landed at Cayenne’s Félix Eboué Airport aboard a chartered freighter jetliner, and were transferred via road to the Spaceport’s S1 payload preparation facility for checkout.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:30
Airbus A321 (EI-ETJ) – MetroJet photo by Pedro Aragão (2013)

Airbus A321 (EI-ETJ) – MetroJet photo by Pedro Aragão (2013)

 

03/11/2015 Par latribune.fr (AFP, Reuters)

 

Le renseignement américain a exclu que l'avion a été abattu par un missile, mais le flash de chaleur observé par le satellite "suggère qu'un événement catastrophique - y compris peut-être une bombe - s'est produit en vol", indique la chaîne de télé CNN.

 

Un satellite militaire américain a détecté samedi un flash de chaleur venant de l'Airbus russe de Metrojet qui s'est écrasé peu après dans le désert du Sinaï en Egypte, affirme la chaîne de télévision CNN.

La chaîne américaine, qui cite un responsable américain anonyme, ne donne pas d'autre détail sur ce qui a été observé par les instruments du satellite. Les enquêteurs ont commencé mardi 3 novembre à analyser le contenu des boîtes noires de l'Airbus, qui pourrait permettre de déterminer la cause du crash qui a fait 224 victime

     | Lire Crash en Egypte : grande confusion autour de l'origine de l'accident

 

Le tir de missile exclu

Le renseignement américain a exclu que l'avion a été abattu par un missile mais le flash de chaleur observé par le satellite "suggère qu'un événement catastrophique -y compris peut-être une bombe- s'est produit en vol", indique CNN, tout en soulignant que les experts examinent d'autres possibilités.

Pour l'heure aucune explication officielle étayée par les analyses de l'épave et des enregistreurs de bord n'a été avancée. Le groupe Etat islamique a affirmé samedi, dans un communiqué, avoir "fait tomber" l'Airbus A321 en représailles aux bombardements russes en Syrie. Une revendication qualifiée de propagande par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

 

Aucune preuve que l'avion s'est disloqué en vol

Pour l'heure, rien ne permet, d'après le ministère égyptien de l'Aviation civile, d'affirmer que l'avion de ligne russe s'est disloqué en vol, comme l'ont avancé des responsables russes.

Le porte-parole du ministère, Mohamed Rahmi, a toutefois confirmé que l'équipage n'avait pas lancé d'appel de détresse avant que l'Airbus A321 ne s'écrase.

"Aucune communication des pilotes n'a été enregistrée par les centres de contrôle aérien à quelque sujet que ce soit", a-t-il déclaré.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 12:20
U.S. Air Force prepares to launch next GPS IIF satellite

GPS IIF will provide improved navigational accuracy through advanced atomic clocks, a longer design life than previous GPS satellites. United Launch Alliance courtesy photo

 

Oct. 29, 2015 By Ryan Maass (UPI)

 

LOS ANGELES -- The U.S. Air Force Space Command is preparing to launch the 11th Boeing-built Global Positioning System IIF satellite on Friday. The satellite will launch aboard a United Launch Alliance Atlas V 401 vehicle from Cap Canaveral Air Force Station in Florida. The Global Positioning System IIF-series satellite (GPS IIF) aims to provide improved navigational accuracy. Lt. Gen. Samuel Greaves, the Space and Missile Systems Center commander and Air Force program executive officer for space, says the satellite plays a key role in modernizing space-based capabilities for GPS users around the world.

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 14:50
Sentinel-3A

Sentinel-3A

 

Oct 15, 201 ASDNews Source : European Space Agency (ESA)

 

Before the latest satellite for Copernicus is packed up and shipped to the Plesetsk cosmodrome in Russia for launch at the end of the year, the media and specialists were given the chance to see this next-generation mission centre-stage in the cleanroom. Carrying a suite of state-of-the-art instruments, Sentinel-3 is set to play a key role in the world’s largest environmental monitoring programme – Copernicus.

 

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 16:35
ISRO looking to extend GPS services to SAARC countries

 

Oct 09, 2015 Spacewar.com (IANS)

 

Bengaluru, India - An ISRO official said on Thursday that they are looking to extend the GPS Aided Geo Augmented Navigation (GAGAN) and Indian Regional Navigation Satellite System (IRNSS) applications to Saarc countries.

 

"Already we are having within the country the provision for providing the services, we are looking at how we can extend this (navigation services) to Saarc countries in the near future and gradually extending for the entire globe," said A.S. Kiran Kumar, chairman, Indian Space Research Organisation (ISRO), at the second Global Navigation Satellite System (GNSS) User Meet - 2015.

 

IRNSS applications include terrestrial, aerial and marine navigation, precise timing, disaster management, mapping and geodetic data capture, automated logistics in factories, construction sites and mines, vehicles tracking and fleet management, terrestrial navigation for hikers and travellers and integration with mobile phones.

 

Surveying emergency response, business solutions, geographical data collection, natural resources, land management, scientific research and geodynamics are some of GAGAN's applications.

 

"Both GAGAN and IRNSS are certified for operation and this makes India only the fourth country in the world to provide satellite navigation system," said Kumar.

 

Of the seven satellites of IRNSS constellation, four are already in orbit while the remaining three will be in place by March 2016, Kumar said.

 

"We have made the signals available from space, what these signals can be used for is only our creative imagination," added Kumar.

 

As many as 200 receiver systems will be set up incorporating ISRO and industry design for increasing the IRNSS signals, added Kumar.

 

Lauding ISRO's ability to meet its needs within India, Kumar said that 28 different products were produced within India.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 18:55
Arabie Saoudite : un mégacontrat à partager entre Thales et Airbus

La France pourrait fournir à l'Arabie Saoudite quatre satellites, dont deux satellites espions (Crédits : Airbus)

 

13/10/2015 Par Michel Cabirol  - LaTribune.fr

 

Thales Alenia Space et Airbus Space Systems vont entrer en négociations exclusives pour fournir à Ryad quatre satellites (2 d'observation et 2 de télécoms). Le chantier naval CMN pourrait fournir 30 patrouilleurs rapides à la marine saoudienne.

 

C'est de très bon augure pour Thales Alenia Space (TAS) et Airbus Space Systems, qui se rapprochent un peu plus d'un méga-contrat en Arabie Saoudite estimé par Matignon à "plusieurs milliards", lors de la visite du Premier ministre, Manuel Valls à Ryad. Pour avoir une estimation plus précise du montant du contrat, il faut attendre de savoir quel sera le périmètre du programme demandé par Ryad, selon nos informations. Il pourrait toutefois s'élever entre 2,5 et 3 milliards d'euros. Ryad pourrait signer un contrat en 2016.

Pour l'heure, les deux constructeurs de satellites tricolores ont été sélectionnés pour des négociations exclusives par l'Arabie Saoudite dans le cadre d'un programme portant sur deux satellites d'observation et deux satellites de télécoms militaires accompagnés d'un programme d'assistance important dans le cadre d'une coopération spatiale très poussée entre la France et l'Arabie Saoudite. Via la direction générale de l'armement (DGA), le gouvernement pilote cette campagne à l'image de celle remportée aux Émirats Arabes Unis (EAU) avec le programme Falcon Eye dans le domaine de l'observation.

 

Un accord global entre les deux constructeurs

Il y a quelques semaines, TAS et Airbus Space Systems ont conclu un accord global pour faire une offre commune en Arabie Saoudite pour la vente des quatre satellites. Ce qui n'était pas le cas encore au début de l'été quand les deux partenaires négociaient le partage du programme. Airbus Space Systems sera chef de file pour le programme d'observation tandis que TAS, qui initialement devait l'être dans l'observation, sera maître d'oeuvre dans les télécoms militaires.

Un appel d'offres sur lequel la France a dû faire face à une forte concurrence, notamment des Américains. Airbus Space Systems et TAS vont dupliquer en grande partie la très belle offre qu'ils avaient proposé aux EAU dans le cadre du programme Falcon Eye pour l'Arabie Saoudite.

 

CMN en pole-position pour les patrouilleurs

Après Kership, puis Couach, c'est au tour du chantier naval de Cherbourg, Constructions Mécaniques de Normandie (CMN), d'être en pole-position pour une commande de 30 patrouilleurs de 30 mètres pour un montant de 600 millions de dollars, selon des sources concordantes. Propriété de l'homme d'affaires franco-libanais Iskandar Safa, CMN aurait déposé une offre sans passer par Odas, la structure publique qui fait office d'interface entre les sociétés françaises et Ryad. Pour remporter cet appel d'offres, il travaillerait en coopération avec l'industriel saoudien Zamil, partenaire de DCNS dans le programme LEX (modernisation des frégates Sawari 1).

Quatre chantiers navals (Piriou associé à DCNS au sein de Kership, CMN, Ocea et Couach) se livrent depuis près de deux ans une guerre impitoyable en coulisse où tous les coups sont permis. L'entourage de Manuel Valls a précisé qu'un accord prévoyant que 30 patrouilleurs rapides "seront commandés d'ici la fin de l'année" par Ryad.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 06:20
Last of 12 GPS IIF Satellites Arrive at Cape Canaveral for Processing

 

Oct 9, 2015 ASDNews Source : US Air Force

 

The last Air Force GPS IIF in a block of 12 satellites was delivered to Cape Canaveral Air Force Station, Florida, from Boeing's manufacturing facility in El Segundo, California, Oct. 8 via a C-17 Globemaster III. A crowd from the government and industry partnership, who will complete the satellite's final assembly, gathered on the Cape's "Skid Strip" to watch the off-loading of the satellite they will prepare to launch aboard a United Launch Alliance rocket in 2016.

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11 octobre 2015 7 11 /10 /octobre /2015 11:35
USS Ronald Reagan (CVN 76) - photo US avy

USS Ronald Reagan (CVN 76) - photo US avy


09.10.2015 Pacific Sentinel
 

China’s military is getting its ducks in a row for what many experts see as a realistic competence at destroying US aircraft carriers during a confrontation scenario over Taiwan.

 

In a recent issue of the Chinese-language state-run China Youth Daily newspaper, a report claims that the Gaofen-4 geostationary earth observation satellite will be launched by the end of this year with the express purpose of hunting US aircraft carriers. The satellite is equipped with a visible light imager at 50 meters and infrared staring optical imager at 400 meters.

 

During the 1996 Taiwan Strait missile crisis, the Chinese military was flustered by the presence of two US aircraft carriers sent to protect Taiwan during missile exercises designed to intimidate the island.

 

Since then, the military has created the means of holding at risk US aircraft carriers with two new anti-ship ballistic missiles, the DF-21D and the new DF-26. However, locating US aircraft carriers is not easy, and China has developed a variety of airborne and space-based sensors to ease the search.

 

Read the full story at DefenseNews

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 16:20
photo ULA

photo ULA


Oct 9, 2015 defense-aerospace.com

(Source: United Launch Alliance; issued Oct 8, 2015)

 

VANDENBERG AFB, Calif. --- A United Launch Alliance (ULA) Atlas V rocket carrying a payload for the National Reconnaissance Office (NRO) and 13 CubeSats lifted off from Space Launch Complex-3 Oct. 8 at 5:49 a.m. PDT. Designated NROL-55, the mission is in support of national defense. This is ULA's 10th launch in 2015 and the 101st successful launch since the company was formed in December 2006.

"Congratulations on today's successful launch of NROL-55! ULA is honored to have collaborated with the NRO Office of Space Launch and the Air Force on the integration and launch of the NROL-55 spacecraft to orbit with our Atlas V vehicle," said Jim Sponnick, ULA vice president, Atlas and Delta Programs. "Launches like this only happen with exceptional teamwork by an extremely talented team and a one-launch-at-a-time focus on mission success."

The Atlas V rocket also delivered 13 Government Rideshare Advanced Concepts Experiment (GRACE) CubeSats to orbit. The nine NRO-sponsored CubeSats and four NASA-sponsored CubeSats were mounted to the Aft-Bulkhead Carrier located on the back end of the Centaur upper stage.

"The GRACE CubeSats will perform missions demonstrating tracking technologies, software-defined radio communications and will also conduct other measurements and experiments," said Sponnick. "We are happy that ULA could play a part in bringing these nano-satellites to orbit along with the NRO payload through a cost-effective rideshare."

The 13 CubeSats were developed by Aerospace Corporation, the Army's Space and Missile Defense Center, Tyvak, SRI International, the University of Alaska-Fairbanks, Salish Kootenai College, AMSAT and the Jet Propulsion Laboratory. Weighing 1-5 kilograms, they are developed, launched and controlled at a fraction of the cost of a typical operating satellite.

The NRO payload and GRACE CubeSats were launched aboard an Atlas V Evolved Expendable Launch Vehicle (EELV) 401 configuration vehicle, which includes a 4-meter-diameter payload fairing. The Atlas booster for this mission was powered by the RD AMROSS RD-180 engine and the Centaur upper stage was powered by the Aerojet Rocketdyne RL10C-1 engine.

ULA's next launch is the Atlas V Global Positioning System (GPS) IIF-11 satellite for the U.S. Air Force, scheduled for Oct. 30 from Space Launch Complex-41 from Cape Canaveral Air Force Station, Florida.

The EELV program was established by the U.S. Air Force to provide assured access to space for Department of Defense and other government payloads. The commercially developed EELV program supports the full range of government mission requirements, while delivering on schedule and providing significant cost savings over the heritage launch systems.


With more than a century of combined heritage, United Launch Alliance is the nation's most experienced and reliable launch service provider. ULA has successfully delivered more than 100 satellites to orbit that provide critical capabilities for troops in the field, aid meteorologists in tracking severe weather, enable personal device-based GPS navigation and unlock the mysteries of our solar system.

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 07:55
Décision des systèmes dans l' incertain et en coopération

 

06.10.2015 par ONERA

 

Qui dit autonomie dit capacité de décision

Des essaims de drones de combat, des constellations de satellites, ou bien des ensembles coopérants de drones manoeuvrant dans différents milieux doivent s'acquitter de leurs missions avec un très haut niveau d’autonomie.

Pour cela, ils doivent être dotés d'un ensemble de connexions – un "cerveau", et d'une intelligence artificielle distribuée qui puisse leur permettre d'atteindre leurs objectifs tout en garantissant leur sûreté de fonctionnement.

L'autonomie de tels systèmes engage des capacités de décision devant des informations d'origines multiples qui peuvent être incomplètes ou inexactes. Les travaux développés conduisent ainsi à l’élaboration de modélisation des incertitudes, à l’implémentation d’algorithmes… Le tout sur des systèmes
embarqués capables de mettre en oeuvre leur méthode de décision en temps-réel en coordination avec les autres entités autonomes.

 

L’hétérogénéité donne à l’union plus de force

Dans le projet Action, l'ONERA démontre l'intérêt de la mise en oeuvre d'une équipe de drones hétérogènes autonomes pour optimiser les fonctions de localisation et de navigation globale de cette équipe impliquée dans des missions complexes.

Ces drones autonomes embarquent une architecture générique incluant des fonctions logicielles élaborées : perception de l'environnement, évaluation de situation, décision sur les actions à accomplir et les stratégies à déclencher pour réagir aux nouvelles informations.

Les démonstrations sont réalisées avec des drones aériens (Ressac de l'ONERA), des robots terrestres (avec le Laboratoire d'analyse et d'architecture des systèmes - CNRS), des drones sous-marins ou de surface (DGA).

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