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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 11:20
1,5 milliard $ pour identifier les débris de l'espace



canoe.ca

 

ARLINGTON, Virginie - La Défense américaine a attribué cette semaine à Lockheed Martin, première entreprise américaine de défense et de sécurité, un contrat de 914 millions $ US pour la conception d'un radar au sol qui identifiera et cataloguera avec une précision accrue plus de 200 000 débris en orbite autour de la Terre.

Dans le cadre du programme Space Fence («clôture de l'espace»), ce radar sera installé sur les îles Marshall, un archipel de l'océan Pacifique. La construction devrait débuter en 2015. Dans un communiqué, Lockheed Martin indique que la valeur totale du contrat est estimée à plus de 1,5 milliard $ sur une période d'exécution de huit ans.

Lockheed Martin «a 52 mois après l'attribution du contrat pour atteindre la capacité opérationnelle initiale», a précisé la Défense américaine. En 2018, autrement dit.

 

 

Suite de l'artice

 

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 07:56
COROT, un satellite français hors de danger

 

 

13/05/2014 CCH Ilamany - Armée de l'air

 

Le 24 avril 2014, la division «surveillance de l’espace» du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) est sollicitée par le centre national des études spatiales (CNES). Un risque de collision est probable entre le satellite d’observation français COROT (conversion, rotation et transit planétaire) et le satellite d’observation taiwanais, ROCSAT 2.

 

Ce constat alarmant résulte de l’examen des coordonnées orbitales de COROT. L’exploitation plus précise des données fournies par les radars GRAVES et SATAM de l’armée de l’air, a permis au CNES d’établir la trajectoire exacte du ROCSAT 2 et d’écarter ainsi tous les doutes.

 

Lancé en 2006, le satellite français COROT a pour mission l’étude de la structure interne des étoiles et la recherche des planètes situées hors du système solaire.

 

Depuis janvier 2014, quatre manœuvres anticollision ont déjà été réalisées. Quotidiennement, les trajectoires de 18 satellites en orbites sont surveillées par le CNES et les probabilités de rapprochement sont calculées afin d’anticiper tout risque de collision.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 12:35
Evolutions prochaines du marché des microsatellites japonais

Lancement effectué en février 2014 de deux nanosatellites (Cubesats 3U) à partir du rack spécialement installé dans le sas du module JEM/Kibo, manipulé à l'extérieur de la Station grâce au bras robotisé du module japonais
Crédits : JAXA/NASA

 

9/05/2014 BE Japon 689 

 

Deux annonces successives d'acteurs majeurs du spatial nippon laissent entrevoir d'importants changements dans le marché des microsatellites au Japon. Tout d'abord IHI Aerospace, par l'intermédiaire de sa filiale Meisei Denki (Meisei Electric Co.), a confirmé fin avril sa volonté d'entrer sur le marché des microsatellites d'observation de la Terre (voir BE Japon numéro 669). La JAXA vient également d'annoncer que les lancements en charge auxiliaire de microsatellites de 10 cm à 50 cm de côté, qu'elle effectuait jusqu'à présent gratuitement et exclusivement pour des acteurs académiques japonais ou via des partenariats spécifiques seraient dorénavant ouverts contre rémunération aux acteurs privés.

 

Le Japon est un pays très actif dans le domaine de l'ingénierie spatiale, particulièrement dans la conception de micro et nano satellites. Il possède en effet un nombre important de laboratoires universitaires spécialisés dans la recherche et le développement pour le spatial pour qui les microsatellites constituent à la fois un champ de recherche technologique (conception et exploitation des satellites) et scientifique (compréhension et utilisation des données recueillies). Ils y voient aussi un moyen efficace de former des étudiants aux disciplines du spatial. L'organisation de ces laboratoires via des réseaux nationaux tels que l'UNISEC permet, notamment via des colloques organisés régulièrement (voir BE Japon numéro 671), de donner une visibilité à la thématique et d'obtenir des fonds de recherche spécifiques.

 

Suite de l’article

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 11:50
Next Galileo satellites arrive at Europe's Spaceport

 

May 7, 2014 ASDNews Source : European Space Agency (ESA)

 

Europe’s two latest Galileo navigation satellites touched down today at Europe’s Spaceport in French Guiana, ready for their joint launch this summer.

 

Packed safely within protective and environmentally controlled containers, the satellites were carried across the Atlantic aboard a 747 cargo carrier.

 

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 12:55
Airbus Group revoit à la baisse ses suppressions d'emploi chez Astrium France

 

06 mai 2014 Par Julien Bonnet - Usinenouvelle.com

 

Le plan de suppressions d'emploi prévu par Airbus pour sa division espace devrait concerner 605 postes chez Airbus Defence & Space France (ex-Astrium France) contre 779 initialement prévu.

 

La direction d'Airbus group a révisé à la baisse son plan de suppressions d'emploi dans sa branche espace, qui ne devrait plus toucher que 605 postes chez Airbus Defence & Space France (ex-Astrium France) contre 779 initialement prévu, a appris l'AFP de sources syndicales lundi 5 mai à l'issue du comité central d'entreprise d'Astrium.

 

125 postes seront épargnés en raison de commandes de satellites meilleures que prévu en septembre 2013 lors de la préparation du plan de restructuration annoncé en décembre.

 

Une cinquantaine d'autres suppressions de postes ne seront par ailleurs pas nécessaires, l'effectif réel de la société à fin 2013 étant finalement inférieur de 49 unités à ce qui était comptabilisé par la direction jusqu'ici (environ 6340 CDI).

 

Les cinq syndicats d'Astrium (CFE-CGC, CFDT, FO, CGT, CFTC) réclamaient avec insistance que la direction "tienne compte des succès commerciaux" d'Astrium et leur patron, François Auque, s'y était engagé il y a un mois devant 1 500 salariés réunis à Toulouse.

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 12:40
Les satellites russes vont surveiller la Terre en permanence

 

MOSCOU, 5 mai - RIA Novosti

 

Le premier fabricant russe privé de satellites Dauria Aerospace, compagnie fondée par l’ancien copropriétaire de Tekhnosila Mikhaïl Kokoritch, a annoncé un nouveau projet baptisé Deimos Perseus en collaboration avec la société espagnole Elecnor Deimos, écrit lundi le quotidien Izvestia.

 

"Nous comptons créer le premier groupe de satellites au monde assurant une surveillance quotidienne de toute la planète. La résolution des images sera de 22 mètres par pixel. Une telle qualité permet d’identifier rapidement des incendies, des inondations, de déterminer le rendement des produits agricoles, la composition des forêts, ou encore d’obtenir d’autres informations", a déclaré Mikhaïl Kokoritch.

 

Elecnor Deimos est actuellement l’opérateur d’un satellite de sondage à distance de la Terre, Deimos 1. Cet appareil a été fabriqué par la compagnie britannique Surrey Satellite Technologies en 2009 et lancé en orbite par la fusée ukrainienne Dnepr. L’appareil enregistre des images à large bande de la surface terrestre avec une périodicité élevée.

 

D’après Mikhaïl Kokoritch, Dauria Aerospace prévoit de fabriquer et de mettre huit satellites Perseus O sur l’orbite héliosynchrone, à une altitude d’environ 650 km. Ils utiliseront le segment terrestre conçu pour le Deimos 1, le réseau de distribution et les équipements d’enregistrement et de traitement d’images.

 

"Les investissements s’élèveront au total à près de 20 millions de dollars. Ceux dans le segment spatial seront pris en charge par Dauria et la partie terrestre sera développée en collaboration. Selon nos estimations, le projet sera rentabilisé en quelques années", a expliqué Mikhaïl Kokoritch.

 

En octobre dernier, Dauria Aerospace avait reçu 20 millions de dollars du fonds I2BF Global Ventures, qu’elle comptait utiliser pour réaliser ses projets.

 

"En 2016 déjà notre équipe filmera quotidiennement l’ensemble de la planète. A ce que je sache, aucun projet de ce genre n’existe déjà", a déclaré Mikhaïl Kokoritch.

 

Andreï Ionine, membre de l’Académie d'astronautique Tsiolkovski, pense que le projet Deimos Perseus est intéressant du point de vue de la recherche de nouvelles formes d’exploitation de la télédétection spatiale, mais également "relativement risqué".

 

"Le secteur des satellites atmosphériques – les drones spatiaux – se développe activement.

La télédétection spatiale subit déjà une pression marchande et il faudra en tenir compte lors du développement des business-programmes. Google et Facebook s’intéressent déjà aux satellites atmosphériques, ce qui met en évidence les perspectives de cette technologie", a déclaré Andreï Ionine.

 

Le terme "satellite atmosphérique" est apparu l’an dernier, quand la compagnie Titan Aerospace avait présenté à l’exposition Unmanned Systems 2013 de Washington deux drones spatiaux Solara 50 et Solara 60, qu’elle avait qualifié d’atmosphériques. Chacun d’eux est capable de monter à 20 km d’altitude et d’y rester jusqu’à 5 ans. Les Solara sont dotés d’un moteur à hélice de grande diamètre alimenté par des batteries solaires disposées sur toute la surface du satellite. La charge utile du Solara 50 est de 31 kg, et celle du Solara 60 est de 10 kg.

 

Selon les pronostics de Transparency Market Research (TMR), d’ici 2019 le marché mondial des images satellites commerciales de la planète atteindra 5 milliards de dollars. En 2012, il représentait déjà 2 milliards de dollars. Selon TMR, Les principaux moteurs de croissance seront les systèmes de suivi des gazoducs et des oléoducs, le développement des produits d’assurance et des services commerciaux basés sur les données satellites.

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 08:00
Dirigeables, ballons, drones... : les satellites sont-ils une espèce en voie de disparition ?

Thales Alenia Space se dit prêt à relever le défi du dirigeable stratosphérique stationnaire

 

05/05/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'arrivée de nouveaux systèmes non spatiaux capables de missions d'observation, de surveillance et de relais télécoms sont-ils une menace pour les satellites. Des systèmes qui sont également beaucoup moins chers qu'un satellite.


 

L'industrie satellitaire va-t-elle être confrontée d'ici peu à un big-bang ? Ou à une évolution de rupture avec l'arrivée de nouveaux systèmes non spatiaux remplaçants une partie des missions des satellites d'aujourd'hui, notamment dans l'observation et la surveillance, et surtout beaucoup moins cher ? Pas impossible. "On sent bien que l'espace pourrait être une solution, mais pas la seule", constate le PDG d'Arianespace, Stéphane Israël.

Une nouvelle génération de systèmes non spatiaux arrive à maturité comme les ballons de Google (Loon) et le pseudolite à haute altitude (High Altitude Pseudo-Satellite - HAPS) d'Airbus Defence & Space (Zephyr) ou en voie de développement comme celui de Thales Alenia Space (TAS) avec son fameux dirigeable StratoBus, des Américains (Lockheed Martin, Northrop Grumman…) et des Japonais (JAXA). "Peut-être que l'avenir c'est plus le satellite low cost que le lanceur low cost", s'interroge Stéphane Israël, qui estime qu'"il faut que le coût d'accès à l'espace soit le plus limité possible". Une tendance qui peut favoriser le come-back des dirigeables.

 

Le Zephyr, un vent d'avance

Airbus Defence & Space (ADS), qui travaille sur les pseudolites à haute altitude depuis 2008, a pris une longueur d'avance commerciale avec le programme Zephyr. Le groupe européen s'apprête à commercialiser cette année un HAPS, qui détient le record du monde d'endurance (350 heures de vol d'affilée) et vole à 20 km d'altitude au-dessus du trafic aérien. "Le Zephyr 7 a manifestement des années d'avance sur tous les autres systèmes HAPS existants, et nous avons passé l'année dernière à en analyser et concevoir les aspects perfectibles", explique le directeur technique du Zephyr au sein d'ADS, Chris Kelleher. Une longueur d'avance certes, mais avec un produit qui sera beaucoup moins performant que les futurs dirigeables stratosphériques imaginées par les Américains et par TAS. A condition bien sûr de valider les projets en cours. Ces engins devraient arriver sur le marché commercial dans sept ans environ, estime le patron du programme StratoBus Jean-Philippe Chessel chez Thales Alenia Space.

Avec une envergure de 23 mètres et pesant 50 kilos, le Zephyr ne peut emporter qu'une charge utile de cinq kilos : transmetteur, caméras optiques et infrarouges. Avant de choisir ce type de HAPS, le directeur du programme Zephyr Jens Federhen avait abandonné la piste des dirigeables stratosphériques, estimant qu'ils consommeraient trop d'énergie pour se maintenir sur place face au vent.

 

Thales tente le pari du stratosphérique

Fort de ses études de préfaisabilité, Thales Alenia Space se dit quant à lui prêt à relever le défi du dirigeable stratosphérique stationnaire, qui répond pour le moment au cahier des charges du groupe pour développer un démonstrateur. Le groupe spatial prévoit de développer un démonstrateur dans cinq ans, puis deux ans plus tard de commercialiser un dirigeable avec des technologies qui arrivent aujourd'hui à maturité.

"C'est le time-to-market à tenir", juge Jean-Philippe Chessel, qui prévoit déjà une nouvelle génération de dirigeables plus performants à un horizon de 15 ans. Un "marché qui existe" et qu'il estime à 1 milliard de dollars, partagé entre un tiers pour le marché institutionnel et deux tiers pour le marché commercial. La Direction générale de l'armement (DGA), qui se montre intéressée par ce projet dont elle a suivi l'étude de faisabilité, selon TAS, pourrait apporter son écot. "Le premier fabricant aura un avantage vis-à-vis de ce marché", estime en tout cas Jean-Philippe Chessel.

 

Cinq ans de durée de vie

Pour être attractif, TAS vise certaines performances incontournables. Les premiers StratoBus emporteront une charge utile de 200 kg (soit une charge utile d'un satellite de la gamme Globalstar) et seront à l'abri des Jet Stream. Soit à une altitude comprise entre 18 et 25 km. Ce qui lui permettra de balayer par tous les temps avec un petit radar une zone de 500 km à une altitude 20 km (contre une vision continentale pour les satellites) et de lutter contre des vents moins forts. Le StratoBus devra également être repositionnable pour pouvoir revendiquer une autonomie à poste de douze mois sur douze et 24h sur 24. Mais, selon la force des vents, la première génération des StratoBus ne pourrait assurer des missions que de huit mois sous les latitudes françaises, mais en revanche pourrait atteindre des durées de mission de 12 mois autour de l'équateur.

Le StratoBus devrait avoir une durée de vie de cinq ans sans interruption de mission. Tous les ans, il devra être redescendu (trois heures, contre quatre heures de montée) pour "une à deux semaines de maintenance pour vérifier l'état de l'enveloppe et des équipements", explique Jean-Philippe Chessel. Et selon les études de marché de TAS, le Stratobus sera trois à quatre fois moins cher en termes de coût de possession par rapport à un drone MALE (Moyenne altitude et longue endurance) ou HALE (haute altitude, longue endurance).

 

Des verrous technologiques à faire sauter

Pour arriver à développer ce type de dirigeable, Thales devra faire sauter des verrous technologiques. Notamment trouver une solution pour lutter contre les vents en haute altitude. La première génération de dirigeables de TAS sera capable, selon le patron de Stratobus, de lutter contre des vents d'au moins de 90 km/h grâce à une double motorisation électrique. Il devra abandonner la position au-delà. La deuxième génération devrait quant à elle pouvoir lutter contre des vents de 130 km/h, qui sont assez fréquents dans la stratosphère quand on s'éloigne de l'Equateur.

Mais les défis technologiques sont liés essentiellement à la gestion de son énergie pour des missions de longue durée dans un environnement (vent et thermique) sévère. Il faudra que TAS et ses concurrents développent d'une part une pile à combustible réversible qui permettra de stocker l'énergie solaire le jour pour produire de l'électricité la nuit. C'est l'une des missions du CEA-Liten, à Grenoble, de développer cette fameuse pile à combustible réversible ultra-légère pour StratoBus.

Et TAS devra mettre au point d'autre part une enveloppe transparente en fibres de carbone qui permettra de placer une surface réduite de cellules photovoltaïques vers l'intérieur du ballon au lieu d'en couvrir toute l'enveloppe comme dans les projets japonais et américains. C'est l'un des défis de Zodiac Marine, qui depuis 1966 fabrique à Ayguesvives (proche de Toulouse en Haute-Garonne) des ballons sondes pour le CNES. Que ce soit dans les petits ballons sphériques survolant les océans à basse altitude aux ballons BSO de type Z, capables d'atteindre la haute stratosphère, la société a acquis une solide réputation auprès de la communauté scientifique internationale. Mais TAS a déjà déposé un brevet pour un système d'amplification de l'énergie solaire. 

 

Les atouts des dirigeables stratosphériques

La permanence sur zone est un des enjeux majeurs de certaines missions de surveillance et d'observation. C'est donc l'un des atouts des dirigeables stratosphériques qui peut assurer cette permanence. Le StratoBus, tout comme les projets concurrents, pourront assurer sur une longue période des missions de surveillance de sites, de personnes, de piraterie, de frontières, des pays (comme par exemple au Mali), estime Jean-Philippe Chessel. Pour exemple il suffirait selon lui de trois ballons pour surveiller la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique. Sans compter également des missions saisonnières de surveillance des plages, des forêts...

Outre les missions de surveillance et d'observation, le Stratobus peut également remplir des fonctions de relais de télécoms et d'internet. Il permettra de renforcer le réseau GSM au cours d'événements de grande ampleur ou l'amélioration du système GPS sur les zones de trafic intense. Par exemple, le projet Loon de Google vise à développer l'accès à l'Internet dans les zones les plus reculées de la planète. Chaque ballon, de quinze mètres de diamètre, flotte à une vingtaine de kilomètres d'altitude et permet une connexion sur 40 kilomètres autour de lui, avec des débits équivalents à de la 3G, selon Google. Une première expérience a été tentée en Nouvelle-Zélande en juin 2013.

Mais d'une façon générale, le marché classique des satellites n'est pas mort pour autant. Bien au contraire, "le dirigeable stratosphérique, parce que sa portée est régionale, est un parfait complément du satellite", explique Jean-Philippe Chessel.

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 16:40
Arianespace a réussi quatre lancements en quatre mois

Kourou : lancement dans la nuit de mardi à mercredi de la fusée Vega emportant un satellite d'observation kazakh fabriqué par Airbus Space Systems

 

30/04/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Troisième lancement réussi pour le petit lanceur italien Vega depuis 2012. Arianespace a également rattrapé son retard sur son calendrier de lancements en réussissant quatre vols en quatre mois.

 

Quatre sur quatre, objectif rempli pour Arianespace, qui a rattrapé son retard sur son calendrier de lancements. L'opérateur européen a réussi son quatrième lancement en quatre mois, tenant pour le moment son objectif de douze lancements en 2014."Grâce à la disponibilité de nos lanceurs et à la réactivité de la base, ce succès ponctue un début d'année très dense, avec la réalisation de quatre lancements en quatre mois, en ligne avec l'objectif opérationnel très ambitieux que nous nous sommes fixés pour 2014 !", a confirmé le PDG d'Arianespace, Stéphane Israël.

Dans la nuit de mardi à mercredi, Arianespace a tiré avec succès le troisième lanceur Vega au Centre Spatial Guyanais (CSG) et a mis en orbite le satellite KazEOSat-1 pour le compte du Kazakhstan dans le cadre d'un "contrat clé en main" avec Airbus Defence and Space (ADS), selon un communiqué publié ce mercredi par l'opérateur européen.

 

Demande croissante de lancement pour les satellites d'observation

Après ce troisième lancement réussi depuis 2012 pour Vega, conçu pour garantir la mise en orbite de petits satellites en orbite basse ou héliosynchrone, Arianespace compte 10 satellites à lancer dans son carnet de commandes, la moitié d'entre eux faisant l'objet de contrats de lancement commerciaux à l'exportation pour des institutions gouvernementales.

Pour répondre à cette demande croissante, un accord tripartite entre l'ESA, Arianespace et ELV, le maître d'oeuvre industriel de Vega, a été signé le 20 novembre 2013 : il prévoit l'approvisionnement de 10 lanceurs supplémentaires, en plus des trois déjà en production dans le cadre du programme VERTA (VEga Research and Technology Accompaniment) de l'ESA, couvrant ainsi l'ensemble des besoins identifiés jusqu'en 2019.

 

Vega, le lanceur pour les satellites d'observation

Selon Arianespace, "Vega a vocation à s'imposer comme le meilleur lanceur dans sa catégorie, notamment sur le marché émergent des satellites d'observation de la Terre". KazEOSat-1 est le 51ème satellite lancé par Arianespace incluant une charge utile d'observation de la Terre. Le carnet de commandes d'Arianespace en compte 10 de plus, répartis sur des missions entre les trois lanceurs de la gamme (Ariane 5, Soyuz et Vega).

Construit par ADS à Toulouse pour être opérationnel pendant une durée de 7,25 années, KazEOSat-1 est un satellite optique haute résolution de 830 kg qui donnera au Kazakhstan l'accès à une gamme complète d'applications civiles, parmi lesquelles la surveillance des ressources naturelles et agricoles, la fourniture de données cartographiques et le soutien aux opérations de secours en cas de catastrophes naturelles.

 

KazEOSat-1, le dernier-né d'Airbus 

KazEOSat-1 est le dernier-né d'une série de satellites basés sur la plate-forme Astrobus, qui utilise des technologies alliant performances, rapidité de réalisation et rapport qualité/prix inégalé, pour des missions aussi variées que l'imagerie (Pléiades, SPOT 6&7, Ingenio…), l'environnement (Sentinel-2) ou la météorologie (Sentinel-5p). Ce système bénéficie également de "l'expertise unique" développée par Airbus Defence and Space avec son partenaire, l'entreprise toulousaine Boostec, dans le domaine des structures et instruments spatiaux en carbure de Silicium (SiC), selon ADS.

Ce satellite est l'élément de haute résolution d'un système spatial d'observation, qui comprendra deux satellites et leur infrastructure sol associée. Le satellite de moyenne résolution, KazEOSat-2, est réalisé par SSTL, la filiale britannique d'ADS. "Comme les systèmes spatiaux les plus perfectionnés que nous avons réalisés, Gaia Herschel ou SPOT 6 par exemple, KazEOSat-1 bénéficie du meilleur de nos technologies : nouvelle avionique, carbure de silicium, pupille de grande dimension ou plate-forme agile", a rappelé le directeur général de Space Systems, François Auque.

 

Un plan spatial pour le Kazakhstan

Ces deux satellites s'inscrivent dans le cadre du plan spatial du Kazakhstan, qui comprend aussi la construction à Astana, la capitale, d'un centre d'intégration et de tests de satellites pour lequel ADS fournit les équipements clés. En 2009, ADS avait été choisi par le Kazakhstan comme partenaire stratégique de ce plan et, à ce titre, a déjà formé plus de 60 ingénieurs et techniciens Kazakhs. ADS a créé, avec la Joint Stock Company Kazakhstan Gharish Sapary, une entreprise nationale sous la tutelle de l'agence spatiale de la République du Kazakhstan, une société commune appelée Ghalam pour exploiter ce centre et en fournir les équipements clés.

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 11:50
KazEOSat-1 - DZZ-HR photo Airbus DS Astrium

KazEOSat-1 - DZZ-HR photo Airbus DS Astrium

 

28/04/2014 lexpress.fr (Cercle Finance)

 

Airbus Defence and Space, spécialiste des technologies spatiales, a préparé le lancement de KazEOSat-1 (anciennement nommé DZZ-HR), prévu pour s'envoler ce lundi 28 avril 2014 vers une orbite basse héliosynchrone (environ 700 km de la Terre) à bord d'un lanceur Vega depuis le port spatial européen de Kourou en Guyane.

 

KazEOSat-1 est le premier satellite d'observation de la Terre de la République du Kazakhstan. 

 

Entièrement réalisé par Airbus Defence and Space, KazEOSat-1 est un satellite très haute résolution (un mètre) de 900 kg qui fournira à la République du Kazakhstan une gamme complète d'applications civiles, parmi lesquelles la surveillance des ressources naturelles et agricoles, la fourniture de données cartographiques, la sécurité et le soutien aux opérations de secours en cas de catastrophes naturelles.

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 16:20
Satellites: SpaceX poursuit l'US Air Force

 

25/04/2014 Par Le Figaro.fr (AFP)

 

SpaceX a engagé une action judiciaire contre l'US Air Force après l'octroi de multiples contrats de lancement de satellites militaires à une seule société concurrente, a annoncé vendredi Elon Musk, le PDG de la société. Ces contrats, d'une valeur de plusieurs milliards de dollars, sont revenus à United Launch Alliance (ULA), une société conjointe formée par les groupes Lockheed Martin et Boeing.

 

Les attributions en bloc de ces contrats dans le cadre du programme EELV (Evolved Expendable Launch Vehicle) de l'US Air Force reviennent à "empêcher des sociétés comme SpaceX d'être en lice pour l'octroi de lancements de satellites destinés à la sécurité nationale", a déclaré M. Musk lors d'une conférence de presse à Washington. "Ce n'est pas normal".

 

ULA coûte quatre fois plus cher que SpaceX

 

"Cette action n'est pas une contestation de SpaceX disant que ces lancements devraient lui revenir, mais seulement une demande pour qu'ils soient soumis à la concurrence", a ajouté Elon Musk. "Si nos fusées sont assez bonnes pour la Nasa qui ravitaille la Station spatiale internationale, pourquoi ne seraient-elles pas acceptables pour l'US Air Force ?", s'est-il encore interrogé, estimant que les contrats n'avaient pas été octroyés selon un processus concurrentiel.

 

M. Musk affirme également qu'un lancement avec ULA coûte quatre fois plus cher qu'avec SpaceX: "Les contribuables américains payent inutilement des centaines de millions de dollars en plus pour ces lancements", a-t-il déploré. De plus, un des deux lanceurs utilisés par ULA (Atlas 5) est équipé de moteurs de fabrication Russe, ce qui créé une dépendance dangereuse, a-t-il souligné.

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 07:50
"Si Ariane 6 arrive à faire du lancement double, elle devient vraiment l'arme fatale" (Stéphane Israël, Arianespace)

Le PDG d'Arianespace Stéphane Israël compte également beaucoup sur Ariane 5 ME pour conserver son leadership mondial dans le lancement des satellites

 

15/04/2014 Propos recueillis par Michel Cabirol à Tokyo  - LaTribune.fr

 

Il y a un an Stéphane Israël était nommé à la tête d'Arianespace en pleine tourmente avec l'arrivée fracassante d'un rival américain SpaceX. L'opérateur européen a su déjà évoluer et va continuer à le faire pour conserver son leadership face au lanceur Falcon 9. C'est ce qu'explique Stéphane Israël dans une interview exclusive à "La Tribune"

 

Vous étiez la semaine dernière au Japon, un pays toujours très fidèle à Arianespace. Comment voyez-vous votre futur dans ce pays ?

Effectivement Arianespace a lancé 75 % des satellites commerciaux japonais, grâce à la fidélité renouvelée des opérateurs SKY Perfect JSAT, premier opérateur en Asie, et B-SAT. En septembre dernier, nous avons gagné un nouveau satellite de SKY Perfect JSAT. La compétition s'accroît, mais notre objectif est de capturer en moyenne un satellite par an au Japon. Il est important d'être très présent sur le marché japonais, qui continue à donner le tempo sur la zone asiatique. C'est pour cela qu'Arianespace dispose d'un bureau à Tokyo depuis 1986. Au Japon, nous sommes aussi considérés comme un acteur institutionnel reconnu et nous sommes un interlocuteur régulier pour l'ensemble de la communauté spatiale japonaise.

 

Le lanceur H2A n'est donc pas un véritable concurrent pour Arianespace…

… Le lanceur H2A est davantage tourné vers les besoins institutionnels japonais que vers les besoins commerciaux. La disponibilité de ce lanceur a en outre des limites. C'est donc une concurrence qui reste limitée, même si nous y sommes attentifs. Cela ne nous a pas empêchés de signer un accord de coopération, pouvant mener à des back-up avec l'opérateur de H2A, MHI, à l'occasion de la visite d'Etat du président de la République au Japon l'été dernier.

 

Quelle est votre perception du marché mondial ? Sentez-vous vraiment  une émergence d'une demande pour les petits satellites ?

Le marché GTO est un marché que je qualifierais de « stable + ». Il est bien orienté. Il y aura dans les dix à quinze ans à venir environ 23-24 satellites par an en moyenne sur le marché commercial disponibles avec un bon mix entre les trois catégories de satellites (lourds, moyens et légers) contrairement à ces dernières années où il y a eu beaucoup de gros satellites de plus de 6 tonnes. Cette année, c'est l'inverse avec beaucoup de petits satellites de 3 tonnes et quelques satellites moyens (de 3,5 à 5 tonnes). Nous avons actuellement plus de 20 prospects pour des satellites entre trois et quatre tonnes. Ces satellites sont parfaitement adaptés à la position basse d'Ariane 5. Nous constatons l'émergence de satellites d'une taille intermédiaire entre 3,5 tonnes et 5 tonnes.

 

Pourquoi ?

D'une part, il y a un nouveau compétiteur avec le Falcon qui a la possibilité d'accueillir des satellites intermédiaires. D'autre part, la propulsion électrique, qui permet de réduire la masse des satellites d'au moins 40 %, va dynamiser ce segment. Avec la propulsion électrique, il n'est pas exclu que les gros satellites d'aujourd'hui deviennent demain des satellites petits ou moyens. C'est ce que démontre l'étude de marché que nous avons réalisée en 2013 sur la base d'un échange approfondi avec18 opérateurs. Il y aura certainement un marché dynamique des petits satellites dans les années à venir. Ce qui est une vraie opportunité pour le lancement double.

 

Ce qui est une vraie chance pour Ariane.

Effectivement. Pour le lancement double, nous avons besoin qu'il y ait un équilibre sur le marché entre les gros et les petits satellites. L'accroissement des performances d'Ariane 5 ME sera donc une vraie opportunité. En 2013, Arianespace a raté la signature de trois satellites moyens parce que nous n'étions pas réellement en mesure de faire une offre compétitive. Nous avions dû mal à appairer ces satellites. Les futures capacités d'Ariane 5 ME à partir de 2018 nous permettront ainsi d'embrasser l'ensemble du marché. En outre, Ariane 6 devrait être ultra-compétitive en lancement simple pour les gros satellites. Et si on fait du lancement double avec une position haute et une position basse comme pour Ariane 5, elle le sera aussi pour les petits satellites.

 

Mais SpaceX vous empêche-t-il de dormir ?

Je dors très bien la nuit ! Avec SpaceX, il faut garder la tête froide et regarder les faits. Ce qui fait la compétitivité d'un lanceur, ce sont plusieurs paramètres : c'est d'abord sa fiabilité, ensuite la disponibilité et enfin les coûts. Sur la fiabilité, les chiffres parlent d'eux-mêmes : Ariane 5 a réussi 59 lancements d'affilée, le Falcon 9 de Space X présente deux succès et demi sur trois lancements. Sur la disponibilité, il suffit de regarder depuis le début d'année 2014. Arianespace a déjà réussi trois lancements alors que SpaceX n'en a fait qu'un, le deuxième étant attendu depuis la mi-février. L'entreprise américaine est censée en réaliser quinze d'ici à la fin de l'année et nous sommes déjà en avril. Cela annonce des retards très importants dans leur manifeste pour les années à venir. Enfin, il y a bien sûr la question du coût. Mais les prix d'entrée sur le marché pratiqués par SpaceX ne seront sans doute pas ses prix en mode stabilisé. Nous savons d'ailleurs que SpaceX pratique deux politiques de prix, l'une pour le marché commercial, l'autre pour le marché institutionnel. En outre, SpaceX bénéficie d'un dollar faible. Et s'il y a quelque chose qui pourrait m'empêcher de dormir, c'est effectivement que l'euro continue de s'apprécier face au dollar.

 

Sans une volonté politique sur l'euro cher, l'industrie a-t-elle réellement des alternatives ?

J'ai noté dans la déclaration de politique générale du Premier ministre français une référence à l'euro cher, qui s'était apprécié de 10 % par rapport à l'année passée. Je comprends que la BCE semble à présent vouloir réagir. C'est un vrai sujet de préoccupation si nous voulons rester compétitifs face à l'industrie américaine. Pour compenser l'euro fort et pour répondre aux prix agressifs de nos concurrents, Arianespace doit être en situation de réagir sur ses coûts. Je n'ai pas de tabou sur ce dossier. Nous devons être en mesure de proposer l'offre la plus compétitive possible sur le segment des petits satellites sur lesquels la concurrence est vive. Nous avons lancé avec nos partenaires de la filière un exercice pour voir dans quelle mesure nous pourrions avoir davantage de flexibilité sur nos prix pour les petits satellites. Nous ne voulons pas entrer dans une guerre des prix, car la fiabilité et la disponibilité ont un coût que nous assumons, mais nous sommes déterminés à réagir.

 

Quel est votre objectif ?

Il faut être en mesure de limiter l'écart de prix avec SpaceX, qui, à ce stade, lance à partir de 60 millions de dollars sur le marché commercial. Nous n'avons pas vocation à atteindre ce plancher, mais nous devons travailler sur cet écart de prix. Nous avons également un écart de prix avec Proton, qui est justifiable,mais qui doit rester dans certaines limites.

 

Soyuz peut-il pâtir des relations entre la Russie et l'Union européenne ?

Il y a un choix qui a été fait de faire venir Soyuz en Guyane dans le cadre d'un programme de l'ESA avec des investissements considérables, notamment de la France. C'est un élément de l'autonomie d'accès de l'Europe à l'espace. Depuis 2011, sept lancements avec Soyuz ont été réussis depuis le Centre spatial guyanais, le dernier remontant au début du mois d'avril. L'acquisition de sept Soyuz supplémentaires auprès de Roscosmos sécurise les lancements prévus depuis le CSG jusqu'en 2019. Dans le contexte actuel, la volonté des deux parties est que cette coopération se passe au mieux. C'est aussi vrai au-delà de l'Europe et de la Russie pour les vols habités vers la station spatiale internationale, qui ne sont pas remis en cause. S'agissant de Soyuz au CSG, il faut aussi rappeler que l'organisation des opérations sur les satellites respecte de façon stricte l'ensemble des exigences de sécurité et de confidentialité posées par les normes OTAN. Les lancements de Soyuz au CSG sont des lancements réalisés depuis le territoire européen, le plus souvent pour les besoins institutionnels de l'Europe, comme on l'a vu le 3 avril avec Sentinel et comme on le verra prochainement avec Galileo.

 

Et pour Proton ?

En dépit de son retour en vol réussi, Proton reste affecté par ses échecs récurrents. Mais si nous prenons Proton comme un compétiteur sérieux, la compétition sur le segment des gros satellites est moins importante que sur celui des petits satellites. D'autant plus que les projets des petits satellites sont économiquement audacieux, pour lesquels les clients cherchent les solutions les plus lowcost possibles.

 

Finalement contre toute attente, la concurrence rencontre des difficultés...

… Je ne dirais pas cela : avec un lanceur de plus sur le marché à des prix bas, la concurrence est bien là, et il faut réagir. Mais on voit toute la maturité d'Arianespace et  la puissance de sa gamme, qui est pleinement opérationnelle au Centre spatial guyanais depuis 2012. En 2014, nous espérons faire un lancement par mois : 6 à 7 Ariane, 4 Soyuz et 2 Vega. C'est extrêmement ambitieux mais avec sa gamme de lanceurs, Arianespace peut aujourd'hui répondre à tous les besoins institutionnels et commerciaux. Nous avons par ailleurs une maîtrise technique et technologique très forte. Nos lancements se passent très bien, le lanceur est disponible et il n'y a pas d'anomalie durant les campagnes de lancement. Maintenant il y a de nouveaux acteurs. Il faut rester extrêmement vigilant, réactif, agile et déterminé. Déterminé avec des efforts sur nos coûts. Déterminé avec une compétitivité-qualité que l'on doit toujours accroître : c'est l'objectif de la nouvelle coiffe et du nouveau bâtiment d'intégration au CSG qui seront disponibles à partir de la mi-2015. Déterminé demain avec Ariane 5 ME, et après-demain avec Ariane 6. Il faut que les Européens montrent qu'ils sont présents dans le domaine des lanceurs et qu'ils y resteront.

 

Vous n'avez pas lancé en janvier. Pouvez-vous garantir les 12 lancements annoncés en début d'année ?

Un lancement par mois est un objectif très mobilisateur pour l'ensemble des équipes, en Europe comme en Guyane, à qui je veux d'ailleurs rendre hommage. Il y a beaucoup de détermination pour tenir cet objectif. Nous n'avons pas fait de lancement en janvier, mais nous en avons fait un en février, un en mars et nous pourrions être en situation d'en faire deux en avril. Nous avons programmé Vega pour le 28 avril. Il peut y avoir des difficultés dans la dernière ligne droite ou des retards liés à la météo, mais je confirme l'objectif de douze lancements en 2014. C'est ce vers quoi nous devons rester mobilisés pour être en situation de faire le plus grand nombre possible de lancements cette année.

 

Il y a un débat très intense sur le futur lanceur européen. Faut-il faire Ariane 5 ME ou Ariane 6 ou bien Ariane 5 ME puis Ariane 6 ?

La position d'Arianespace est de tenir à la feuille de route qui a été décidée à Naples à l'automne 2012 par les Etats membres : Ariane 5 ME dès 2018 et Ariane 6 à partir de 2021. Pourquoi nous tenons à cette feuille de route ? D'abord parce que nous voyons des avantages commerciaux à Ariane 5 ME. Ce lanceur représente pour Arianespace trois plus : plus de performance, plus de volume sous la coiffe et un moteur rallumable. Enfin, l'industrie nous la promet aux mêmes coûts qu'Ariane 5 ECA, ce qui est indispensable.

 

C'est-à-dire ?

Les prix ne seront pas augmentés. Ce qui veut dire en réalité une diminution de 20 % des prix puisque nous on aura 20 % de performance en plus pour le même prix. C'est évidemment un moyen de renforcer notre compétitivité-qualité. Le moteur rallumable permettra une meilleure injection en orbite à la fois des satellites classiques et des satellites électriques. Le fait d'avoir plus de performance va donner plus de souplesse à Ariane 5 ME en position basse. Nous sommes aujourd'hui limités à environ 3,4 tonnes. Ce qui ne sera plus le cas si demain un client vient nous voir avec un satellite entre 3,4 et 5 tonnes. Cela ne posera pas de problème à Ariane 5 ME. On pourra presque mettre deux gros satellites dans Ariane 5 ME ! En outre, ce lanceur est tout simplement l'addition des performances de Proton en position haute et de Falcon en position basse : il permet donc de répondre efficacement à la concurrence. Enfin, Ariane 5 ME a tenu toutes ses promesses techniques lors du point de vérification organisé par l'Agence spatiale européenne en décembre 2013. Pour toutes ces raisons, Arianespace tient à Ariane 5 ME. Car nous sommes persuadés qu'Ariane 5 ME nous donnera une à deux opportunités de lancements par an en plus par rapport à Ariane 5 ECA. 

 

Ariane 6 peut donc attendre…

Non ! Ariane 6 est un excellent projet qui a été construit sur l'idée de disposer d'un lanceur encore plus compétitif qui aura d'emblée été pensé à partir des coûts. Sa mise en service à partir de 2021 nous paraît tout à fait positive. Ariane 6 sera ultra-compétitif pour les gros satellites puisqu'on évoque un prix de 70 millions d'euros. C'est moins cher que notre offre en position haute sur Ariane 5 ECA pour un satellite de six tonnes aujourd'hui. Maintenant, il faut trouver une solution compétitive pour les petits satellites. C'est ce qu'a apporté Arianespace dans le débat. Dès le mois de janvier, nous avons dit qu'il était possible qu'il y ait beaucoup de petits satellites dans les prochaines années. Aussi faut-il envisager des solutions de lancement double pour Ariane 6 pour capturer les petits satellites : avec 70 millions d'euros, Ariane 6 serait plus chère pour un petit satellite en lancement simple que nous ne le sommes aujourd'hui. En revanche, si on arrive à faire du lancement double de petits satellites de 3 à 3,5 tonnes sur Ariane 6, ce lanceur devient vraiment l'arme fatale. Il sera ultra-compétitif aussi bien pour les gros que pour les petits. C'est pour cela que nous tenons à ces deux projets. Et nous pensons que l'industrie a besoin de projets de développement pour être globalement compétitive. Plus l'industrie sera confortée par ces développements, plus elle sera en mesure de réduire ses coûts en production.  C'est ce qui s'est passé dans la période de transition entre Ariane 4 et Ariane 5.

 

Et les opérateurs, que veulent-ils pour le prochain lanceur européen ?

Ils demandent deux choses. D'abord, une réduction des coûts immédiatement sans attendre un nouveau lanceur. Nous adhérons à cet objectif. S'agissant d'Ariane 6, ils demandent un lanceur qui soit le plus modulaire possible, notamment pour offrir une solution compétitive pour les petits satellites. 

 

Modulaire, ça veut dire quoi exactement pour un lanceur ?

La modularité peut s'entendre de différentes manières. Si par exemple nous sommes capables de faire du lancement double attractif avec Ariane 6, c'est une forme de modularité. Tout comme si nous sommes capables de ne pas proposer exactement la même offre pour un satellite de 6 tonnes et un de 3 tonnes. Après il y a des débats chez les opérateurs sur la configuration dite PPH du lanceur, mais pour être clair, Arianespace souhaite se concentrer sur l'adaptation du lanceur aux évolutions possibles du marché. C'est bien le moins quand on est leader sur ce marché depuis plus de trois décennies !

 

Justement votre proposition de lancement double pour Ariane 6 a-t-elle été acceptée par l'ESA et le CNES ?

Nous l'avons partagée avec les acteurs institutionnels - le CNES et l'ESA principalement. Tout le monde a trouvé que ce débat était pertinent. Nous avons le sentiment d'avoir été entendus.

 

La filière doit encore réduire les coûts. N'est-ce pas la réduction de trop ?

Nous regardons avec l'ensemble des partenaires la façon dont nous pouvons réduire les coûts dans le système actuel. Il ne faut pas renoncer à cet objectif, car rien ne serait pire qu'avoir des lanceurs sans passagers : mieux vaut l'anticipation, que l'échec ou la crise. Et Ariane 6 est une réponse pour la prochaine décennie, mais pas pour l'actuelle. Après tout, l'industrie spatiale est une industrie qui doit être en mesure de s'adapter le plus rapidement possible à une compétition qui évolue. La compétition a évolué, il faut donc s'adapter. Et pour réduire les coûts, on sait qu'il y a deux façons : soit vous redessinez la carte industrielle - c'est le projet Ariane 6 -, soit vous travaillez sur la gouvernance. Autant il sera difficile de changer la carte industrielle avec un lanceur existant, autant faire évoluer la gouvernance relève d'une décision politique et d'une décision d'organisation. Dans la gouvernance actuelle -  institutions, industrie et Arianespace -, chacun doit faire  preuve de souplesse et d'esprit d'ouverture pour trouver une gouvernance qui nous permettra de réduire les coûts de l'ensemble de la filière.

 

Qu'est-ce que cela veut dire ? L'industrie pourrait-elle être prime sur la définition du lanceur ?

Sur le futur lanceur, l'industrie a fait une proposition. Elle souhaite récupérer l'autorité de design, les institutions étant davantage dans un rôle d'autorité de certification. Quand l'industrie assure qu'elle peut réaliser un lanceur à 70 millions d'euros, cela fait partie des conditions qu'elle évoque. Il faut regarder cela sérieusement, comme le fait d'ailleurs l'ESA.

 

Et sur le système actuel ?

Il y a aujourd'hui beaucoup de responsabilités imbriquées et de vérifications croisées, réalisées par les différents acteurs. C'est peut être un élément de notre fiabilité, mais c'est aussi un élément qui entraîne des surcoûts et des lourdeurs. Mes équipes me parlent souvent du « mille-feuille spatial »! La mise en application de la loi spatiale a d'ailleurs eu tendance à accroître certains surcoûts. Il faut travailler aux interfaces entre les différents acteurs pour arriver à avoir un système plus linéaire, plus simple, plus lisible, et moins redondant, ce qui sera une façon de réduire les coûts immédiatement et d'être plus réactif face à la concurrence. 

 

Idéalement, à quelle hauteur voulez-vous réduire les coûts ?

Il y a des hypothèses, mais il est prématuré de figer des  chiffres. Il faut regarder tout cela d'ici à la ministérielle de l'ESA, en tenant compte des évolutions effectives de la concurrence et de ce qui sera décidé pour la feuille de route d'Ariane à dix ans. Ensuite, nous aurons du temps pour mettre en œuvre les économies sur lesquelles institutions, industrie et opérateur de lancement auront convergé. Il faut aussi tenir compte du fait que l'industrie a accompli un effort dans le cadre des 28 lanceurs qu'Arianespace lui a acheté en décembre dernier.

 

Il y a eu un projet récurrent d'Airbus Space Systems d'absorber Arianespace. Estimez-vous que ce projet a du sens ?

Je ne suis pas au courant de ce projet et les relations entre Arianespace et Airbus DS sont excellentes ! L'ADN d'Arianespace repose sur trois facteurs clefs de succès. Nous sommes un acteur qui a une responsabilité industrielle et opérationnelle en tant qu'opérateur de lancement. Nous sommes responsables des approvisionnements  et de l'assemblage final des lanceurs en Guyane et de l'ensemble des opérations de lancement, avec la réussite que l'on connaît. Nous avons ensuite une identité commerciale très forte avec une intimité exceptionnelle avec nos clients : je le constate à chaque fois que je les rencontre. Enfin, nous avons aussi une légitimité financière en proposant des solutions de financement et d'assurance. Dans les évolutions de la gouvernance,  je  souhaite que cet ADN soit consolidé dans le cadre d'une relation la plus fluide et la plus efficiente possible avec l'industrie.

 

Que pensez-vous du projet Stratobus de Thales Alenia Space, le satellite du pauvre et/ou une alternative aux lanceurs ?

J'ai évoqué un marché « stable + ». Mais ce qui pourrait être un facteur de changement pour ce marché, ce serait que des acteurs arrivent à trouver de nouvelles solutions pour connecter l'humanité entière. Et on sent bien que l'espace pourrait être une solution, mais pas la seule. Pour que l'espace reste une solution, il faut que le coût d'accès à l'espace soit le plus limité possible. Nous savons que beaucoup d'acteurs réfléchissent à des solutions différentes, certaines seraient spatiales, d'autres ne le seraient pas. Nous devons garder cela à l'esprit parce que cela peut être une évolution de rupture. Peut-être que l'avenir c'est plus le satellite lowcost que le lanceur lowcost.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 06:50
Sentinelle 1A. Photo ESA

Sentinelle 1A. Photo ESA

 

14/04/2014 Par valeursactuelles.com

 

Lancé le 3 avril depuis la base de Kourou, ce satellite d’observation européen va prendre la relève d’Envisat (tombé en panne en 2012) pour toute une série de missions environnementales essentielles. Équipé d’un radar à haute résolution (5 mètres), ce Sentinelle pourra collecter des images de la surface terrestre de jour comme de nuit et à travers les nuages. Il reprendra notamment la surveillance des calottes polaires, le suivi des icebergs dérivants pour le compte du trafic maritime et la chasse aux navires pollueurs (dégazages sauvages). Un Sentinelle 1B le rejoindra dans deux ans pour parvenir à une couverture complète du globe tous les six jours. Cette “paire” inaugure le programme Copernicus, un réseau de satellites que l’Europe veut consacrer aux questions d’environnement et de sécurité.

Separation in space

Sentinel-1’s radar

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 11:30
Satellites espions : les Emirats Arabes Unis reprennent les discussions avec Paris

Les Emirats Arabes Unis pourraient conclure les négociations avec Airbus Space Systems et Thales Alenia Space pour l'achat de deux satellites espions de type Pléiades dans le cadre du programme "Falcon Eye"

 

11/04/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La reprise récente des discussions est une bonne nouvelle pour Airbus Space Systems et Thales Alenia Space, qui étaient en attente depuis plusieurs semaines d'une reprise de contact par Abu Dhabi.

 

Selon plusieurs sources concordantes, les Emirats Arabes Unis ont très récemment repris les discussions avec Airbus Space Systems et Thales Alenia Space pour l'achat de deux satellites espions de type Pléiades dans le cadre du programme "Falcon Eye" pour un montant de plus de 700 millions d'euros. Des négociations qui avaient été interrompues après le refus des États-Unis d'exporter certains des composants "made in USA" nécessaires à la fabrication de ces deux satellites, Washington appliquant la réglementation Itar (international traffic in arms regulations). La visite de François Hollande aux États-Unis avait finalement permis du 10 au 12 février de régler ce dossier très brûlant entre Paris et Washington.

La reprise des discussions est une très bonne nouvelle pour les deux industriels concernés, Airbus Space Systems en tant que maître d'oeuvre du programme, et Thales Alenia Space, qui étaient en attente depuis plusieurs semaines d'une reprise de contact par Abu Dhabi. C'est fait. Mais quel scénario va-t-il être privilégié par Abu Dhabi pour la signature du contrat, qui a déjà été pourtant paraphé à Abu Dhabi en juillet 2013 par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et Sheikh Mohammed, le prince héritier et ministre de la Défense ?

 

Deux scenarii

Certains estimaient que la signature pourrait intervenir rapidement, peut-être d'ici à la fin du mois. Mais le calendrier pourrait toutefois glisser, une visite d'un responsable politique français en mai pourrait être l'occasion de signer une bonne fois pour toute ce contrat très attendu par la France. D'autres s'interrogeaient en revanche sur ce que souhaitent faire les Emiratis à savoir renégocier ou pas le contrat. "On peut s'attendre à tout à ce stade. Abu Dhabi pourrait avoir envie de renégocier le prix, la performance et les spécifications techniques des satellites. Mais c'est encore prématuré", explique-t-on à "La Tribune". A suivre.

La balle est donc dans le camp émirati. Seules certitudes pour le camp français, le besoin d'Abu Dhabi pour ces satellites d'observation est réel et ils en ont très envie. La France est le seul pays ou presque à pouvoir lui fournir une technologie aussi performante sans trop de contraintes. Ce qui n'est pas le cas des États-Unis notamment. Enfin, il n'y a jamais eu de remise en cause de ce projet de la part des Émirats.

 

Washington a soufflé le chaud et le froid

Mauvais perdant, les États-Unis, qui avait soutenu tour à tour Raytheon puis Lockheed Martin face aux deux groupes français, ont longtemps soufflé le chaud et le froid sur ce dossier. Fin 2013, Washington avait décidé d'appliquer la réglementation ITAR, compromettant ce contrat entre la France et les Émirats Arabes Unis. Mais le journal "Le Monde" écrivait le 29 janvier qu'au lendemain d'une visite de Jean-Yves Le Drian à Washington, une source ministérielle avait déclaré le 27 janvier qu'une "solution technique" avait été trouvée, sans plus de détails. Ce que confirmait fin janvier une source proche du dossier à "La Tribune" en assurant qu''il n'y avait "plus de problème"

Mais finalement les États-Unis ont remis leur veto à l'exportation de ces composants, a assuré cette même source fin février. Finalement, le dossier a pu se dénouer à très haut niveau, entre François Hollande et Barack Obama.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 11:55
Visite du président du CNES au CDAOA



10/04/2014 CNE F. Nolot  - Armée de l'Air

 

Mercredi 2 avril 2014, le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) recevait pour la première fois M. Jean-Yves Le Gall, président du centre national d’études spatiales (CNES). Dans la continuité de sa rencontre en mars dernier avec Monsieur Béranger, directeur des lanceurs du CNES, le général Caspar-Fille-Lambie, COMDAOA, a pu évoquer avec M. Le Gall l’étroite collaboration entre le CNES et le CDAOA.

 

Après une présentation de l’ensemble des missions du CDAOA, le président du CNES s’est vu proposer un focus sur les responsabilités confiées au CDAOA, notamment par le code de la Défense, en matière d’espace. Ainsi, le colonel Blanc, commandant la brigade aérienne connaissance-anticipation à Lyon et conseiller espace du COMDAOA, le colonel David, commandant le centre militaire d’observation par satellite à Creil et le commandant Fleury, chef de la division surveillance de l’espace sont successivement intervenus sur le sujet. Ayant assisté à de nombreux lancements de fusée depuis le centre spatial guyanais, Monsieur  Le Gall a fait part de son expérience sur ce sujet, présenté par la division défense aérienne élargie et coopération en charge du dispositif de protection du site de Kourou.
En parallèle, Monsieur Le Gall et le COMDAOA ont évoqué le renforcement de la coopération entre le CNES et le CDAOA, par l’échange de personnel au profit de chaque entité, chacun apportant son expertise. À ce titre, trois officiers d’échange du CDAOA sont déjà intégrés au sein du CNES.
Autre sujet abordé lors de cette rencontre de haut niveau, les travaux nécessaires à l’amélioration du radar GRAVES (grand réseau adapté à la veille spatiale). Ce radar de détection en orbite basse, unique en Europe, a été mis en service en 2005 par la France. Aujourd’hui, l’intérêt commun pour le CNES et le CDAOA est que le système GRAVES puisse s’adapter à une situation spatiale en évolution permanente.
Le dernier point avait trait aux opérations aériennes. Comme l’a souligné le général Caspar-Fille-Lambie, le CDAOA peut s’appuyer sur l’expertise du CNES pour exprimer précisément ses besoins opérationnels auprès de la direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'informations (DIRISI) concernant les capacités satellitaires de localisation, mais également de transmission de données géographiques et images, en particulier pour l’emploi des drones.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 09:30
Un nouveau satellite espion israélien

 

10/04/2014 Par Le Figaro.fr (AFP)

 

Un nouveau satellite d'espionnage israélien a été mis sur orbite aujourd'hui, a indiqué le ministère de la Défense, renforçant les moyens de l'Etat hébreu de surveiller les activités de son ennemi iranien.

 

Le satellite d'observation Ofek 10, lancé dans l'espace sur la fusée Shavit hier soir, surpasse des modèles plus anciens avec sa capacité de "sauter" d'une cible à l'autre plutôt que de simplement "balayer" des zones, ont indiqué à la presse des responsables du ministère. Le ministre de la Défense Moshe Yaalon a affirmé que Ofek 10 permettra de "mieux gérer les menaces proches et lointaines, à toute heure (...) et par tous les temps". Israël, considéré comme la seule puissance nucléaire du Moyen-Orient -ce que l'Etat hébreu n'a toutefois jamais confirmé explicitement-, soupçonne l'Iran de vouloir, sous couvert de programme nucléaire civil, se doter de l'arme atomique. Téhéran dément catégoriquement ces allégations.

 

Avant Ofek 10, la fusée Shavit avait déjà mis six satellites espions sur orbite, le dernier en date à la mi-2010, depuis une base du sud du pays.

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 18:20
Fourth AEHF Protected Communications Satellite Begins Integration Months Ahead of Schedule


SUNNYVALE, Calif., April 8, 2014 – Lockheed Martin

 

The fourth Advanced Extremely High Frequency (AEHF) satellite produced by Lockheed Martin [NYSE: LMT] is taking shape after early deliveries of its payload and propulsion core. AEHF-4, expected to launch in 2017, will enable the constellation to reach full operational capability.

The propulsion core manufactured by Lockheed Martin and payload produced by Northrop Grumman arrived at the AEHF integration facility in Sunnyvale, Calif., earlier in the year. Both were delivered significantly ahead of baseline schedule. The propulsion core arrived eight months early, and the payload arrived two months early.

“We’re driving a shorter timeline for bigger cost savings. In fact, we are putting plans in place to finish six months ahead of our baseline schedule,” said Mark Calassa, vice president of Protected Communication Systems at Lockheed Martin. “AEHF’s propulsion system reflects Lockheed Martin’s investment in more efficient spacecraft. To complement its traditional chemical propulsion, AEHF uses the highest power electric propulsion system ever flown for orbit raising and station keeping.”

Lockheed Martin is under contract to deliver six AEHF satellites and the mission control segment. Users are testing AEHF-1, AEHF-2 and AEHF-3 on orbit, and the fourth satellite will enable the system to reach full operational capability. The fifth and sixth satellites will add to the capacity of the operational system and are being assembled at Lockheed Martin.

AEHF is the most secure communications satellite system used by the U.S. government. Its jam-resistant communications are resilient against enemy forces, including nuclear attack, and a single AEHF satellite provides greater capacity than its compatible legacy five-satellite Milstar system. AEHF’s five-fold increase in data rates speed up protected communications, such as real-time video, battlefield maps and targeting data. The constellation serves troops and national leaders, including the president and Pentagon officials.

 

Headquartered in Bethesda, Md., Lockheed Martin is a global security and aerospace company that employs approximately 115,000 people worldwide and is principally engaged in the research, design, development, manufacture, integration and sustainment of advanced technology systems, products and services. The Corporation’s net sales for 2013 were $45.4 billion.

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 16:20
Canadian satellites "on target" to revolutionise maritime domain awareness

 

04/02/2014 Richard de Silva – Defence IQ

 

The Canadian government under Prime Minister Stephen Harper is prioritising sovereignty as the top focus for its Arctic strategy, according to a public statement made this year at the World Economic Forum. It is also looking to strengthen regulations of the oil-and-gas and mining sectors and ocean shippers in the region.

 

To achieve this, a robust surveillance and communications network is a must but, with budgets as tight as they are, there remains anxiety over the ability to meet full expectations. In efforts to lower long-term costs and provide the widest coverage available, Canadians are looking to the stars. The RADARSAT Constellation Mission, an initiative to cover surveillance requirements from national defence through to environmental protection, continues to receive strong backing ahead of its completion deadline of 2018.

 

RADARSAT-2

As one of Canada’s most sophisticated satellites, RADARSAT-2 offers a next-generation synthetic aperture radar (SAR) earth observation satellite. Launched in December 2007, it provides all-weather, day-and-night coverage of the entire globe to support fishing, shipping, oil and gas exploration, offshore drilling, mapping and ocean research. To date, it has become an essential resource for protecting Canada’s territories, including its interests in the Arctic, a region that has a notorious lack of surveillance infrastructure compared to much of the other corners of the world.

There are some recent concerns that the success of RADARSAT-2 is proving to be a headache for the Canadian government. According to a November 2012 admission by the Department of National Defence (DND), estimates by the Canadian Space Agency (CSA) have indicated that the government’s “data allocation will expire by August 2017” due to the exponential growth of the demand for information in maritime domain awareness, a statement that has since been contradicted by sources at the CSA.

Federal departments had initially agreed to an allotment of $445 million worth of data in exchange for financial contribution to building the satellite, which is owned and operated by MacDonald, Dettwiler and Associates Ltd. of British Columbia. The company is open to selling more credits but budget approval is always an uphill struggle and other international organisations are also demanding a share.

 

Canada’s case for space

Canadian space assets are already used extensively in support of both domestic and expeditionary maritime domain awareness operations. Space-derived data, especially RADARSAT-2 and space-based collection from the automatic identification system (AIS) – including its integration into the terrestrial AIS and the occasional use of commercial electro-optical imagery – are all key components of Canada’s maritime domain awareness programme. It is therefore an undeniably integrated approach.

In essence, radars detect the majority of the targets within the country’s area of interest and the AIS is a key to identifying the targets detected. As an example, there are approximately 7,000 ships criss-crossing between Gibraltar and Halifax. If those trying to view the big picture were to use radar exclusively, they would not be able to discern which of those 7,000 targets are actually of a security concern. By overlaying the AIS on top of that, analysts are able to identify vessels. The problematic targets then can be the subject of additional scrutiny through the input of intelligence sources or civil agencies.

Of course, a ship may have a technical issue with its AIS which would prevent identification, so near real-time vessel detection is achieved through strategically placed satellite ground infrastructure and special radar processors that allow for the very rapid generation of ship detection reports.

While the Armed Forces are naturally concerned most with sovereignty issues, the same capabilities can be used to support whole of government missions, including safety and navigation resource monitoring, pollution control and so on. In particular, ice monitoring is a critical necessity for the safety of navigation.

 

Enhancing satellite value

Next to demand, the amount of SAR data that RADARSAT-2 collects per orbit has increased in recent years. Since the surveillance satellite programme first began, programme managers have anticipated this trend and have focussed efforts on automation. Analysts working in the maritime domain awareness area can collect and download within the Canadian AOR in an almost real-time fashion. The SAR processor and the software that it runs through to automatically detect ships first determines the characteristics of that ship and then converts it into an OTH-Gold track message that can be sent on to a recognised maritime picture command and control system. From the beginning of that process to the end, the system can guarantee to its end users, the Canadian Navy, that they will receive data within 30 minutes. On the vast majority of occasions, the time is less than 15 minutes and even running as little as 8 minutes.

The process is as efficient and as quick as one can get to using a common radar to see a ship in the ocean and then populating it on a radar plot. The upside of the OTH-Gold messages is that with each track, instead of being a 150 megabit image, offers a 30 kilobit OTH-Gold track, which includes an image chip so the Navy has some idea of what the ship looks like. This track can be easily moved through normal communications or even emailed to ships not connected to the command and control system, as demonstrated during a recent RIMPAC exercise. The dissemination of data can therefore be done in a flexible way, but the key remains in an automation process that boasts a very low error rate. Currently, the Canadian system has an error rate far less than 10 per cent.

 

Meeting the launch date

According to the CSA and DND, the RADARSAT Constellation Mission (RCM) “remains on target for a 2018 launch”. The paradigm shift compared to earlier methods lies in the deployment of three satellites, but with a constellation designed to be scalable up to six, should future requirements demand. In this way, the capabilities of the system are distributed across several satellites, increasing revisit, and introducing a more robust, flexible system that can be maintained at lower cost and launched into orbit using smaller, less expensive launch vehicles. RCM will provide complete coverage of Canada's land and oceans at least once a day, as well as daily access to 95 per cent of the world to Canadian and International users.

“In the majority of our area of interest, we will get ship reports at least every 12 hours and, in the strategically important Arctic, we will get the ship reports every eight hours,” says Colonel Andre Dupuis, Director of Space Requirements at the DND.

“That's all the way out to 2,000 nautical miles and that is, frankly, unheard of in the maritime domain awareness world, where your entire AOR can get a refresh to provide commanders and decision-makers with a real understanding of what the maritime environment looks like from a security and defence perspective.

“It will completely revolutionise how allied navies look at monitoring the open ocean.”

RCM developments will mean that 50 per cent of radar coverage is available to support expeditionary operations, be they in the Arctic or in the South China Sea, which will monitor ship traffic for both cooperative vessels using AIS or uncooperative targets. Everything that Canada is undertaking in the field of maritime domain awareness, particularly in its use of space assets, can be enacted at the unclassified side. Thus, a huge capability will emerge to allow for easily consumable information sharing between partners, allies, governments and private organisations.

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 11:35
India to have own satellite navigation system by 2015

The navigational system, developed by India, is designed to provide accurate position information service to users within the country and up to 1,500 km from the nation's boundary line.

 

Apr 02, 2014 Spacewar.com (IANS)

 

Ahmedabad, India - India is expected to have its own satellite navigation system by the first quarter of 2015 with four of its satellites in space, said an official of Indian space agency. India is expected to have its own satellite navigation system by the first quarter of 2015 with four of its satellites in space, said an official of Indian space agency.

 

The Indian Space Research Organisation (ISRO) will be launching the second navigational satellite badged Indian Regional Navigation Satellite System-1B (IRNSS-1B) April 4 evening at 5.14 p.m.

 

The 1,432 kg satellite will be carried by Indian rocket Polar Satellite Launch Vehicle (PSLV).

 

Satish Dhawan Space Centre (SDSC)-SHAR director M.Y.S.Prasad told IANS: "Though the IRNSS is a seven satellite system, it could be made operational with four satellites."

 

According to him, even if a navigation system has more than four satellites, the final precise data is picked from four satellites.

 

The IRNSS-1B satellite with a design life span of 10 years will be part of the seven-satellite Indian regional navigational system. The first navigational satellite IRNSS-1A was launched in July 2013.

 

The navigational system, developed by India, is designed to provide accurate position information service to users within the country and up to 1,500 km from the nation's boundary line.

 

The system is similar to the global positioning system of the US, Glonass of Russia, Galileo of Europe, China's Beidou or the Japanese Quasi Zenith Satellite System.

 

The system will be used for terrestrial, aerial and marine navigation, disaster management, vehicle tracking and fleet management, integration with mobile phones, mapping and geodetic data capture and others.

 

While the ISRO is silent on the navigation system's strategic application, it is clear that the IRNSS will be used for defence purposes as well.

 

According to the ISRO, the IRNSS-IB has been realised within seven months of the launch of the IRNSS-1A.

 

Meanwhile Indian space agency officials are getting ready for the 58 and half hour launch countdown slated to begin April 2 around 6.45 a.m.

 

"Normally 53 hour countdown is sufficient. But we have decided to an extended countdown so that some break time could be given for the officials," Prasad said.

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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 11:20
Kongsberg Spacetec contracted for satellite ground segment equipment

 

April 4, 2014 By Richard Tomkins  (UPI)

 

A Norwegian company has been tapped by Raytheon to provide data receiving equipment for a U.S. satellite system.

 

KONGSBERG, Norway-- Kongsberg Spacetec AS of Norway has been contracted by Raytheon to provide data receiving equipment for the ground segment of a weather satellite program.

 

The company provided no details as to the monetary value of the award but said the contract for the Joint Polar Satellite System program “has a significant potential” for extensions, maintenance/support work and technical updates.

 

The satellite program is to provide enhanced weather and climate reporting. The U.S. National Oceanic and Atmospheric Administration will operate the system.

 

Raytheon, working under a NASA contract, is the prime contractor for the JPSS ground segment.

 

Kongsberg Spacetec, or KSPT, said it will deliver standard products for reception of high-speed satellite data, but will also develop new systems for processing, storing and distributing the data.

 

“This contract, along with the contract awarded to KSPT a couple of years ago for delivery of similar systems to the European Space Agency for receiving data from Sentinel satellites, makes Kongsberg Spacetec a world-leading supplier of this type of equipment.”

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 07:20
Global Hawk Expands Satellite Communications Capability

 

BEALE AIR FORCE BASE – April 3, 2014 – Northrop Grumman

 

Demonstration at Beale Air Force Base proves system can send data independent of command and control

 

The U.S. Air Force RQ-4 Global Hawk unmanned aircraft system (UAS) has completed a series of ground and air demonstrations at Beale Air Force Base, Calif., expanding the adaptability of the Global Hawk system to use an additional Satellite Communications (SATCOM) link to improve the transfer of mission data.

 

At the request of the U.S. Air Force Air Combat Command, Northrop Grumman worked with Air Force partners to demonstrate that Global Hawk is compatible with different SATCOM architectures with no changes to the aircraft's hardware, software or payload. Taking place from Jan. 13-15, the demonstration highlighted a unique split link capability for Global Hawk that allows it to send mission data through a satellite link that is independent of the link used for command and control.

 

"This powerful demonstration illustrates Global Hawk's unique versatility," said Alfredo Ramirez, director and chief architect of Northrop Grumman's HALE Enterprise. "We're ecstatic with Global Hawk's ability to provide intelligence, surveillance and reconnaissance products to operational end-users via multiple paths."

 

The combat-proven Global Hawk has logged more than 110,000 flight hours and carries a variety of intelligence, surveillance and reconnaissance sensor payloads to allow military commanders to gather near real-time images and uses radar to detect moving or stationary targets on the ground or at sea. The system supports antiterrorism, antipiracy, humanitarian assistance, disaster relief, airborne communications and information sharing missions.

 

Northrop Grumman is a leading global security company providing innovative systems, products and solutions in unmanned systems, cyber, C4ISR, and logistics and modernization to government and commercial customers worldwide. Please visit www.northropgrumman.com for more information.

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 11:20
U.S. Air Force Ready to Launch Weather Satellite Built By Lockheed Martin

 

 

VANDENBERG AIR FORCE BASE, CALIF., April 2, 2014 – Lockheed Martin

 

DMSP Satellite Inserts New Capability in Constellation Significantly Outliving Design Life

 

The next Defense Meteorological Satellite Program (DMSP) satellite built by Lockheed Martin [NYSE: LMT] is ready for liftoff April 3 from Space Launch Complex 3 East at Vandenberg Air Force Base, Calif. The launch window will open at 7:46 a.m. PDT.

 

DMSP satellites collect data that enables military forecasters to find, track and forecast weather systems all over the globe, particularly in remote and hostile areas for deployed troops. Additionally, DMSP supports a broad range of civil users with sensing capabilities not provided by U.S. civil and international weather satellite systems.

 

“We’ve delivered more than 40 DMSP satellites over 50 years, so this launch represents a long partnership in monitoring and predicting weather,” said Sue Stretch, DMSP program director at Lockheed Martin. “I congratulate the entire Air Force-industry team that designed, built and tested this satellite, which is ready to serve our military and civil users.”

 

DMSP satellites fulfill the country’s most critical requirements for global atmospheric, oceanic, terrestrial and space environment information. DMSP-19 is the fourth Block 5D-3 version to be launched, and Lockheed Martin has produced more than 40 satellites throughout the program’s 50-year history. Many of the satellites are performing beyond their design life, so adding on-orbit capability is important for reliable weather information.

 

The approaching launch is the first in five years for DMSP. The previous one was October 18, 2009, when DMSP-18 joined the constellation. The DMSP program is led by the U.S. Air Force Space and Missile Systems Center at Los Angeles Air Force Base, Calif., and control is provided by a joint team of the U.S. Air Force and the National Oceanic and Atmospheric Administration in Suitland, Md. All DMSP satellites were integrated and tested at the Lockheed Martin Space Systems facility in Sunnyvale, Calif.

 

Headquartered in Bethesda, Md., Lockheed Martin is a global security and aerospace company that employs approximately 115,000 people worldwide and is principally engaged in the research, design, development, manufacture, integration and sustainment of advanced technology systems, products and services. The Corporation’s net sales for 2013 were $45.4 billion.

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 11:20
Lawmakers Question Air Force’s Use of Russian Rocket Engines

Atlas V AV-026 OTV-2; LO2 tanking prior to launch

 

April 2, 2014 by Matt Cox - defensetech.org

 

As tensions continue to escalate in Ukraine, U.S. lawmakers want to know how the Air Force plans to replace Russian-made rocket engines used to launch military satellites.

 

The Air Force’s Evolved Expendable Launch Vehicle, or EELV, program relies on the Russian RD-180 as the main engine on its Atlas V boosters.

 

Critics argue this is a risky practice since the relationship between the U.S. and Russia is deteriorating over the deployment of Russian troops and equipment into Crimea amid political and social unrest in southern Ukraine.

 

“It’s no secret that we have had some differences with Russia in the last few months,” said Sen. Richard Durbin, D-Ill., the chairman of the Senate Appropriations Committee’s Defense Subcommittee. “And yet in at least one important area we are dependent on Russia in terms of our American national defense.”

 

United Launch Alliance LLC, a joint venture between Lockheed Martin Corp. and Boeing Co., is the sole provider of medium and heavy lift rockets for the EELV program. ULA officials have assured lawmakers that it has a two-year supply of RD180 engines.

But Durbin said he is concerned it could cost up to $1 billion over five years if ULA produces the engines domestically.

 

“If we decided to produce this engine domestically, clearly we have a big bill to pay,” said Durbin, who asked Air Force leaders to explain their plans to resolve the issue during an April 2 hearing.

 

The Air Force is currently reviewing alternatives to the Russian engines in case the former communist country decides to stop supplying ULA with engines, said Air Force Secretary Deborah Lee James.

 

“We have initiated a review, which is due at the end of May, to get to the bottom of some of these questions and more importantly to provide some answers that if we did have it shut off, what would it mean?” she said. “I have learned spare parts are very important so that is a question that the review is also going to look at is do we have the spare parts for the two years … We are studying it quickly, and we hope to have some more answers shortly.”

 

Durbin questioned why the proposed budget seems to put “most of our faith in the ULA project to continue despite the question mark about Russian sources.”

 

The EELV program is made up of “heavy launches and lighter launches,” James said.

 

“We want competition for all of the launches and by 2017, under the process that has been laid out, we expect that we will have new entrants to compete for all of it,” she said. “What you are referring to is the fact that in terms of the launches – some of those launches have gotten deferred beyond the five year plan. Why? The answer is those launches involve GPS satellites and it turns out that the existing GPS satellites are lasting longer than we originally anticipated therefore we don’t need to launch them as quickly.”

 

The Air Force anticipates eight of these light launches will occur over the five year period, and seven of the eight will be competitive assuming the new entrants qualify, James said.

 

Sen. Dianne Feinstein, D-Calif., said ULA officials visited her in May of 2012 and promised that the alliance between Lockheed and Boeing would lead to lower program costs.

 

“They told me that two big American defense companies coming together instead of competing could lower costs through the alliance,” she said. “Well it turned out that year they couldn’t; the cost went up 60 percent.”

 

EELV is projected to cost $70 billion through 2030, according to a recent report from the Government Accountability Office, the investigative arm of Congress.

 

Feinstein said she was also concerned that the Air Force only planned to hold a competition for eight cores — main part of the rocket that includes the engine – but awarded a sole-source contract to ULA for 35 cores.

 

The Air Force awarded the large contract to ULA to save money, James said. The contract locked in cost savings of $1.2 million compared to the analysis of projected costs, she said.

 

“With that said even the threat of competition caused the costs to come down,” James said. “The quicker we can get more companies qualified to compete, the better as far as I am concerned.”

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 07:35
Xichang satellite launch centre

Xichang satellite launch centre

 

Apr 03, 2014 Spacewar.com (Voice of Russia)

 

Moscow  - To compensate the frustration over the endless search for missing the Malaysian airliner, Chinese scientists have doubled efforts to promote their project of a huge satellites network, which will enable Beijing to monitor the whole world.

 

As the mission to find the passenger jet MH370 which disappeared off the radars on March 8 with 239 people on board, 153 of them Chinese, is yet to yield to any substantial result, the space surveillance net project is gaining strong backing from key government officials in Beijing, the South China Morning Post reports.

 

China currently has satellites in the orbit but they largely focus on its region and surrounding area. The exact number of them is a state secret.

 

"If we had a global monitoring network today, we wouldn't be searching in the dark. We would have a much greater chance to find the plane and trace it to its final position. The plan is being drafted to expand our regional monitoring capability," Professor Chi Tianhe, a researcher at the Chinese Academy of Sciences' Institute of remote Sensing and Digital Earth, told the SCMP.

 

After the Malaysian Boeing 777 went missing, the Chinese Academy of Engineering submitted a letter from senior scientists to state leaders advising them to begin building a global satellite-surveillance network.

 

If the project is given the green light by the Chinese government it could be up and running in as little as two years from now, says Chi. But it won't be cheap, a satellite costs 400 million Yuan ($64 million) to build, this would mean the project as a whole would need a budget of at least 20 billion Yuan.

 

According to statistics from the US-based Union of Concerned Scientists there are about 1,000 satellites currently orbiting the earth, but the vast majority of those are for communication and only about 150 are for observation, remote sensing and military-surveillance.

 

Professor Liu Yu, an expert at Peking's University's school of earth and space sciences, believes the project could be game changing for China's ability to spy from space.

 

"International earth-observation services today are dominated by the US and European countries, but if China launches more than 50 satellites for this purpose, the whole landscape will be changed," said Liu.

 

But the project is by no means set in stone and it faces a number of technological hurdles. One of them is that the existing space centers in Jiuguan, Taiyuan and Xichang are involved in other missions, like manned space flights and plans to explore the Moon.

 

At the moment China launches about 15 satellites every year, but this would need to be at least doubled.

 

Space experts believe that with an upgrade at the Wenchang launch center in Hainan, which is now complete, it might be possible to increase China's rocket capacity and thereby make the project possible.

 

While the quality of the imaging equipment also needs to be improved, says Liu.

 

Professor Zhao Chaofang, an oceanographer at the Ocean University of China in Qingdao, also said that China needs to develop more ground stations, to ease and speed up sending data back to earth.

 

"Many Chinese satellites can only offload their data when they are flying over China, so the data we receive is sometimes only a fraction of the amount collected by the satellites. To build up a global monitoring network as efficient as that of the US, our ground stations overseas must be expanded as well," he said.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 16:20
U.S. Air Force Awards Lockheed Martin Full Production Contracts For Next Two GPS III Satellites


 

DENVER, April 1, 2014 Lockheed Martin

 

The U.S. Air Force awarded Lockheed Martin [NYSE: LMT] more than $245 million in contract options to complete production of its seventh and eighth next-generation Global Positioning System satellites, known as GPS III.

GPS III space vehicles seven and eight (SV 07-08) received initial funding under a February 2013 long lead material contract for the Air Force’s second set of four satellites, GPS III SV 05-08. Similar to this current award, the Air Force exercised an option to complete production of SV 05-06 in December 2013.

The first two contracted GPS III satellites are already progressing through sequential integration and test work stations specifically designed for efficient and affordable satellite production at Lockheed Martin’s GPS III Processing Facility in Littleton, Colo.

In December 2013, Lockheed Martin powered on the SV-02 satellite bus and network communications equipment payload for the first time. The successful power-on test demonstrated the satellite’s mechanical integration, validated interfaces, and leads the way for electrical and integrated hardware-software testing. SV-01, which powered on in February 2013, now is in integration and test flow leading up to final delivery to the Air Force.  

“With eight GPS III satellites now fully under contract, the GPS III program is moving from development into recurring production,” said Mark Stewart, vice president of Lockheed Martin’s Navigation Systems mission area. “We continue to build on the lessons learned from development and this contract demonstrates the Air Force’s confidence in and continued need for the GPS III satellite.”

GPS III is an important program for the Air Force, affordably replacing aging GPS satellites in orbit, while improving capability to meet the evolving demands of military, commercial and civilian users. GPS III satellites will deliver three times better accuracy; provide up to eight times improved anti-jamming capabilities; and include enhancements which extend spacecraft life 25 percent further than the prior GPS block. It will be the first GPS satellite with a new L1C civil signal designed to make it interoperable with other international global navigation satellite systems.  

The GPS III team is led by the Global Positioning Systems Directorate at the U.S. Air Force Space and Missile Systems Center. Lockheed Martin is the GPS III prime contractor with teammates Exelis, General Dynamics, Infinity Systems Engineering, Honeywell, ATK and other subcontractors.  Air Force Space Command’s 2nd Space Operations Squadron (2SOPS), based at Schriever Air Force Base, Colo., manages and operates the GPS constellation for both civil and military users.

Headquartered in Bethesda, Md., Lockheed Martin is a global security and aerospace company that employs approximately 115,000 people worldwide and is principally engaged in the research, design, development, manufacture, integration and sustainment of advanced technology systems, products and services. The Corporation’s net sales for 2013 were $45.4 billion.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 11:55
Renseignement spatial : la France se dote de très grandes oreilles

Grâce aux satellites CERES, la France pourra envoyer en toute indépendance ses avions qui pourront entrer en premier sur un théâtre d'opérations extérieures

 

01/04/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le programme CERES a pour objectif d'équiper les forces armées d'une capacité de renseignement d'origine électromagnétique (ROEM) spatiale. Trois satellites localiseront et identifieront les signaux émis par les systèmes des forces ennemies (radars, télécoms...)

 

Le conseil d'administration du CNES a formalisé lundi le démarrage du programme CERES (Capacité de Renseignement Electromagnétique Spatiale), qui a pour objectif de doter les forces armées, notamment la direction du renseignement militaire (DRM), d'une capacité de renseignement d'origine électromagnétique (ROEM) spatiale. Le système complet sera livré en 2020 par les deux industriels Airbus Defence & Space et Thales Alenia Space, qui ont été notifié d'un contrat en 2013. "L'engagement du projet est maintenant acté avec comme objectif la conception détaillée et la réalisation du système CERES, la mise à poste des satellites et la recette en vol à la fin de cette décennie", a expliqué le CNES dans un communiqué. Selon le magazine "Air&Cosmos", le budget estimé pour ce programme de trois satellites s'élèverait à 400 millions d'euros.

L'objectif du programme CERES est d'acquérir un système spatial interarmées de collecte de données de renseignements d'origine électromagnétique couvrant des besoins stratégiques et de théâtre (localisé sur un opération extérieure). Pour la France, cette capacité opérationnelle de ce type est une grande première. Le système CERES est constitué de trois satellites volant en formation, d'un segment sol de contrôle des satellites, d'un segment sol utilisateur qui permet de programmer la mission et de réaliser un premier niveau de prétraitement des données.

 

Une aide précieuse pour l'armée de l'air

Les satellites CERES localiseront et identifieront les signaux émis par les systèmes adverses. Ce qui permettra de cartographier les centres de télécommunications et les radars dans les zones de conflit, et d'évaluer leur niveau d'activité. Ce programme permettra par exemple de préciser le danger que représentent les radars ennemis afin de garantir la suprématie des avions français, ou encore de déterminer l'architecture des réseaux de communication adverses. En d'autres termes, la France pourra envoyer en toute indépendance ses avions qui pourront entrer en premier sur un théâtre d'opérations extérieures, contrairement à la Libye où l'aide des États-Unis avait été précieuse.

Mieux connaître pour mieux frapper avec le maximum de sécurité. Concrètement, le fait de connaître les caractéristiques et les performances d'un radar adverse permet à un aéronef de le brouiller, par exemple. Ce qui protègera les pilotes. À l'inverse, l'armée de l'air pourra également empêcher les radars ennemis de repérer l'un de ses aéronefs ou missiles, en les faisant évoluer hors des couvertures radar adverses. Enfin, il aide à la mise en place de contre-mesures pour les forces aériennes, notamment pour l'alimentation des bases de données du module Spectra du Rafale.

 

Trois satellites qui chassent en meute

C'est l'utilisation simultanée des trois satellites positionnés en triangle qui permet de localiser l'émission. "Quand un radar émet un signal, chacun des satellites reçoit ce signal à un instant légèrement différent, explique un spécialiste. C'est en croisant les informations recueillies par chacun et comparant l'heure de réception d'un même signal que l'on peut situer l'emplacement de l'émetteur. En faisant l'exercice pour chaque paire de satellites (satellite 1/satellite 2 - satellite 1/satellite 3 - satellite 2/satellite 3), on aboutit à une localisation très précise. D'où la nécessité de disposer de trois satellites travaillant conjointement".

Les satellites CERES ont naturellement une capacité de surveillance étendue à toutes les zones du monde observables par satellite sans contraintes d'accès. Au-delà des applications purement militaires, le programme, conçu pour pouvoir analyser les différents types d'émissions, permettra, en plus de déterminer l'architecture de systèmes en réseaux, tel des réseaux de communication, de suivre, en fonction des caractéristiques des signaux, l'évolution du niveau des performances des matériels des forces adverses. "Il pourra donc détecter la prolifération de matériels sophistiqués dans une zone d'intérêt, si besoin est", souligne un spécialiste.

 

CERES n'écoute pas les conversations privées

Le programme CERES n'écoute pas le contenu des communications mais détecte seulement les signaux. "Si l'on veut intercepter le contenu de l'émission, il faut disposer d'un capteur qui reste longtemps sur la zone d'intérêt, et ce n'est pas le cas avec CERES », précise un bon connaisseur du programme.

La maîtrise d'ouvrage d'ensemble du programme est assurée par la direction générale de l'armement (DGA), le CNES ayant une délégation de maîtrise d'ouvrage sur le segment sol de contrôle. Les trois satellites contribueront directement à la fonction "connaissance et anticipation" du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale. La France sera le seul pays européen présent sur ce domaine, rejoignant ainsi le club, très fermé, des pays les plus avancés dans le renseignement d'origine électromagnétique, avec principalement les États-Unis et la Russie.

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