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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 11:55
L’Onera récompensé par Claudie Haigneré et le CNES pour les premiers vols réussis du démonstrateur EOLE

Claudie Haigneré, présidente d’Universcience et Marie-Anne Claire, directrice adjointe de la Direction des Lanceurs du CNES remettent le prix à Jean Hermetz, chef du projet EOLE à l’Onera accompagné de Julie Gauvrit - Ledogar et Philippe Choy, ingénieurs Onera en conception et évaluation des performances des systèmes. - Photo Hervé Piraud

 

27.02.2014 ONERA

 

A l’occasion du 9ème séminaire Perseus les 6 et 7 février derniers à la Cité des Sciences et de l’Industrie, l’équipe Onera du Département Conception et évaluation des Performances des Systèmes ont reçu une mention spéciale pour la réussite des premiers essais en vol d’EOLE depuis l’aérodrome de Saint-Yan (71).

 

Focus sur Eole

Claudie Haigneré remettant le prix à Jean Hermetz - Photo Hervé Piraud

Claudie Haigneré remettant le prix à Jean Hermetz - Photo Hervé Piraud

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 12:20
Armement : le français Saft s'incruste de plus en plus aux Etats-Unis

 

24/02/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le leader mondial de la conception et de la fabrication de batteries de haute technologie a remporté une nouveau contrat auprès de Lockheed Martin. Saft va équiper de batteries lithium-ion les nouveaux satellites de communication de l'armée de l'air américaine.

 

Le français Saft s'est vraiment imposé aux États-Unis. Le leader mondial de la conception et de la fabrication de batteries de haute technologie pour l'industrie vient de remporter un nouveau contrat de plusieurs millions de dollars auprès de Lockheed Martin. Après le F-35, Saft va fournir au groupe américain des batteries lithium-ion (Li-ion) qui équiperont les satellites de communication Advanced Extremely High Frequency (AEHF) destinés au commandement spatial de l'armée de l'air américaine (U.S. Air Force Space Command). "Cette commande renforce le vaste partenariat de Saft avec Lockheed Martin ainsi que son expérience dans le domaine de solutions Li-ion de haute énergie massique pour l'industrie des satellites", a souligné Saft dans un communiqué publié ce lundi.

Les satellites des séries AEHF 5 & 6 relaieront des communications sécurisées pour les forces armées américaines et les armées de plusieurs pays dont les Pays-Bas, le Royaume-Uni et le Canada. Le système AEHF, qui succède à la constellation de cinq satellites Milstar, offre des capacités de communication améliorées, durables, mondiales et hautement sécurisées pour le commandement stratégique et les opérations tactiques terrestres, maritimes et aériennes. d'une façon générale, Saft est leader mondial des batteries pour l'espace et la défense avec ses technologies Li-ion.

 

Partenariat entre Lockheed Martin et Saft

Saft fournira des éléments Li-ion VL 48E haute énergie avec une configuration de 3,65V, 48Ah afin d'alimenter les satellites avec une technologie légère et fiable nécessaire pour résister aux environnements spatiaux de longue durée. "Les solutions Li-ion de Saft assurent l'alimentation électrique des systèmes de communication par satellite de haute technologie dans le monde entier. Saft est ravi de fournir sa technologie Li-ion pour satellites pour ces importants satellites de communication militaire américains", a précisé déclaré la directrice de la division Défense et Espace, Saft Cockeysville, Annie Sennet.

Le partenariat avec Lockheed Martin permet à Saft d'augmenter "son expérience dans le domaine de solutions Li-ion déjà éprouvées dans l'espace et de soutenir les forces armées avec des communications de grande fiabilité".

 

Plus de 100 satellites utilisent les batteries de Saft

Pour Saft, cette commande représente une nouvelle augmentation importante de la production de batteries pour satellites et accroît sa part de marché dans ce secteur. Plus de 100 satellites actuellement en orbite (dont 77 satellites géostationnaires de télécommunication commerciaux ou militaires) utilisent les batteries Li-ion de Saft, qui ont plus de 1,35 MWh à leur actif, évalue Saft. Lockheed Martin est actuellement sous contrat pour fournir trois satellites AEHF et le segment contrôle de mission à l'armée de l'air américaine.

 

Livraison des premières batterie intégrant les énergies renouvelables

Par ailleurs, Saft a livré la première batterie ADRES (Advanced Deployable Renewable Energy System) au CERDEC, le centre de recherche, de développement et d'ingénierie des systèmes électroniques de communication de l'armée américaine. Avec le financement du CERDEC, Saft a développé cette source d'alimentation portable qui offre des capacités de charge intégrées et accueille des entrées de charge multiples (courant alternatif et continu), y compris les sources d'énergies renouvelables comme le solaire et l'éolien.

Le système batterie ADRES aidera l'armée américaine à réduire sa consommation d'énergie et de carburant tout en recourant davantage aux énergies renouvelables. La batterie mobile sera utilisée sur des bases d'opérations avancées afin d'alimenter les équipements critiques des véhicules militaires terrestres. Plus précisément, le système ADRES fournit une tension continue de 28 V permettant de faire fonctionner les appareils électroniques à l'intérieur et à l'extérieur des véhicules à l'arrêt afin d'optimiser la sécurité et les performances lors des missions de surveillance silencieuse. Le système peut être utilisé pour tout un ensemble d'applications militaires et non militaires exigeant une énergie mobile sur le terrain.

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 11:50
Pourquoi le big bang de l'industrie spatiale française a fait pschitt

Airbus Group a failli à être le détonateur d'un big bang dans l'industrie spatiale

 

25/02/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

En 2013, Airbus Groupe (ex-EADS) voulait vendre ses activités de construction de satellites à Thales... pour acheter Eutelsat. Des discussions arrêtées à la fin de l'été 2013.

Cela aurait pu être le big bang de l'industrie spatiale française... mais il a fait finalement pschitt à la fin de l'été 2013. Au cœur de ce big bang, Airbus Group (ex-EADS), qui souhaitait vendre son activité de construction de satellites, jugée pas assez profitable et surtout évoluant dans un contexte commercial trop compliqué, pour se concentrer exclusivement dans les services en s'offrant Eutelsat, selon plusieurs sources concordantes. Au début de l'été, le directeur général délégué à la stratégie et au marketing d'Airbus Groupe, Marwan Lahoud, fait la tournée des cabinets ministériels concernés et de la direction générale de l'armement pour prendre la température sur ce projet, un serpent de mer qui ressort régulièrement depuis plus d'une décennie.

Marwan Lahoud ne rencontre ni veto, ni feu vert des autorités politiques - on décidera après avoir vu le dossier, est semble-t-il le mot d'ordre des cabinets ministériels consultés - tandis que la DGA, fidèle à sa stratégie de consolidation pour éviter le saupoudrage des budgets de R&T (Recherche et Technologies), est quant à elle plutôt favorable à un tel regroupement des forces. Cela renforce sa stratégie de Base industrielle et technologique de défense, la fameuse BITD.

Le projet remonte même à l'Elysée intéressé, qui demande à voir pour être convaincu. Seul le CNES préfère voir deux constructeurs européens s'affrontaient que de voir une concurrence frontale entre un groupe français face à un américain (Loral, Boeing...). En tout cas, le projet porté par Marwan Lahoud est encouragé. Un projet qui ne laisse pas insensible certains, à commencer le ministère de la Défense et l'Elysée, qui aimeraient s'approprier un grand projet industriel. Même si tout le monde reste à ce stade encore prudent.

 

Dissensions au cœur d'Airbus Group

Pour l'heure, Thales n'est pas dans la boucle mais des fuites vont évidemment mettre au parfum le groupe dirigé par Jean-Bernard Lévy... qui attend alors de rencontrer les dirigeants d'Airbus Group, notamment Tom Enders et Marwan Lahoud, pour en discuter. Au sein des cabinets, l'impatience grandit au coeur de l'été. A chaque rencontre avec les dirigeants de Thales, ils sont interrogés sur le déroulement du projet. "Alors, avez-vous rencontré Airbus Group ?". La réponse des responsables de Thales ne manque pas de surprendre : "non".

Car des dissensions sur cette opération au sein du haut management d'Airbus Group et les profondes restructurations à venir du groupe européen, notamment de ses activités spatiales, ont semble-t-il eu raison de ce changement de cap préconisé par certains au sein d'Airbus Group dans le spatial. Même si certains observateurs et acteurs concernés estiment que ce projet a été simplement mis en sommeil en attendant qu'Airbus Group digère la restructuration à la hache de ses activités spatiales exigée par Tom Enders.

 

François Auque en partie opposé

Le patron des activités spatiales (ex-Astrium), François Auque, est opposé en partie à cette opération. Il considère que la construction de satellites donne un avantage stratégique au groupe dans les services et la défense... Pas question donc de lâcher cette activité. En revanche, il n'est pas opposé à l'acquisition d'Eutelsat en vue de renforcer les activités de services, qui ont été développées et boostées par Eric Béranger et de mettre la main sur une société très, très lucrative. Mais si Airbus Group entre dans le capital d'Eutelsat, il est fort probable que les autres opérateurs concurrents ne fassent plus appel à Airbus Space Systems.

Une réflexion s'engage alors au sein du groupe. Une discussion animée à laquelle le tout nouveau président du conseil d'administration, Denis Ranque, participe aussi activement conformément à ses prérogatives. Il est opposé à la cohabitation dans le groupe entre Eutelsat et un constructeur de satellites et retoque le projet de François Auque. Finalement de vendeur, Airbus Group passe à une position d'acheteur des activités de satellites. Ce qui pourrait alors renforcer la profitabilité des activités de fabrication de satellites au sein du groupe et éviter une guerre des prix meurtrière pour les marges des deux constructeurs de satellites, estime-t-on au sein du groupe.

 

Eutelsat opposé à l'opération

Jean-Bernard Lévy rencontrera séparément en septembre Tom Enders et Marwan Lahoud, qui lui diront... qu'il n'y a pas de projet. "On touche à rien", expliquent-ils au PDG de Thales. Ce qui n'est pas tout à fait vrai. De toute façon, Thales Alenia Space, la filiale spatiale du groupe d'électronique, a rouvert une nouvelle fois ce dossier mais l'a rapidement refermé. Et Eutelsat ? Lui aussi mis dans la confidence à la suite de fuites, l'opérateur européen de satellites est vent debout contre cette opération. D'autant qu'il connait l'opposition de François Auque à lâcher la construction de satellites. Pas question pour lui de se lier les mains dans un groupe qui gèrerait une flotte de satellites et leur fabrication. "Ce sont deux métiers différents", explique-t-on au sein du groupe européen.

A minima, certains ont même poussé un échange d'actifs entre les deux groupes, à l'un les télécoms, à l'autre l'observation. "C'est un schéma qui ne tient pas la route", assurent plusieurs sources à La Tribune. Début 2013, le patron de TAS Jean-Loïc Galle avait proposé que "chacun se spécialise sur certaines briques", ou travaille sur des briques communes. "La France ne peut pas se permettre de disperser ses fonds entre deux sociétés qui font exactement la même chose", avait-il alors estimé. Le patron d'Astrium, François Auque, avait rapidement fermé la porte en début d'année 2013, une porte qui s'est pourtant rouverte l'été dernier... et pourquoi pas en 2014.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 18:30
Le satellite Pléiades proposé à l'exportation

Le satellite Pléiades proposé à l'exportation

 

 

14/02/2014 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Selon le PDG d'Airbus Defence & Space France, François Auque, "le contrat Falcon Eye sera mis en œuvre dans quelques jours".

 

Le dossier de la vente des deux satellites espions (Falcon Eye) aux Émirats Arabes Unis (EAU) est réglé depuis plusieurs semaines. Interrogée fin janvier, une source proche du dossier avait expliqué à "La Tribune" qu'il "n'y avait pas de problème spécifique" sur la vente de ces deux satellites aux Emirats Arabes Unis. Plus précisément les États-Unis, en dépit de la perte de ce marché par les industriels américains (Raytheon puis Lockheed Martin), estimaient de leur "intérêt" que la France soit sélectionnée plutôt qu'un autre pays, comme la Russie, voire la Chine. "C'est de la réalpolitik", avait alors conclu cette même source. Enfin, le dossier a été évoqué lors de la visite d'état de François Hollande aux États-Unis mais il était débloqué depuis quelques semaines.

 

De quoi parle-t-on au juste ? Washington, appliquant sa réglementation Itar (international traffic in arms regulations) a refusé, puis accepté l'exportation de certains composants sur les satellites Falcon Eye, avant de revenir en arrière puis de l'autoriser in extremis avant l'expiration fin janvier de la validité du contrat. Mais une clause inscrite dans le contrat prorogeait de deux mois sa validité en cas d'aléa. Ce qui a permis au PDG d'Airbus Defence & Space France (ADS), François Auque, lors du séminaire Perspectives spatiales organisé par le cabinet Euroconsult à Paris, jeudi 13 février; d'assurer que "le contrat Falcon Eye sera mis en œuvre dans quelques jours, ces licences ayant été obtenues".

 

Au Maroc, les États-Unis ont donné leur accord

 

Le journal "Le Monde" écrivait déjà le 29 janvier qu'au lendemain d'une visite de Jean-Yves Le Drian à Washington, une source ministérielle a déclaré le 27 janvier qu'une "solution technique" avait été trouvée, sans plus de détails.

 

Pour exemple, au Maroc, où la France a vendu deux satellites espions, les États-Unis ne se sont pas opposés à ce contrat mis en vigueur en 2013. Un contrat secret qui n'est pour le moment confirmé par aucun des groupes concernés (TAS et ADS).

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 17:30
Entrée en vigueur imminente du contrat Falcon Eye avec Abu Dhabi

Vue d'artiste du satellite militaire français Hélios. Abu Dhabi a préféré l'offre française pour se doter de satellites de de renseignement. Crédit Photo: CNES

 

13/02/2014 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

L'entrée en vigueur de ce contrat de fourniture de deux satellites espions par Airbus Defence & Space et Thales Alenia Space doit intervenir dans quelques jours, suite à l'obtention des licences ITAR auprès des États-Unis.

 

Dernière ligne droite pour Falcon Eye, le contrat de fourniture de deux satellites espions aux Émirats arabes unis. Remporté par Airbus Defence & Space (DS) et Thales Alenia Space (TAS), cette commande de plus de 800 millions d'euros avait été signée en juillet 2013. Un obstacle subsistait: l'obtention des licences ITAR (international traffic in arms regulations) auprès des États-Unis. «Le contrat Falcon Eye sera mis en œuvre dans quelques jours, ces licences ayant été obtenues», a déclaré François Auque, PDG d'Airbus DS France lors du séminaire Perspectives spatiales organisé par le cabinet Euroconsult à Paris, jeudi 13 février. «Le contrat n'aura pas besoin d'être renégocié», souligne-t-on au ministère de la Défense. Le dossier s'est débloqué lors de la visite d'état de François Hollande aux États-Unis. Il a été au menu des discussions avec Barack Obama.

L'industrie européenne des satellites - mais pas seulement elle - utilisent des composants américains. Elle doit passer par la procédure ITAR d'autorisation d'exportation de matériels comportant des composants jugés sensibles par les États-Unis. Falcon Eye a du attendre plus de six mois pour obtenir le précieux sésame. Il faut dire que ce contrat a été gagné au détriment de l'américain Lockheed Martin….

 

ITAR, un outil dans la guerre commerciale

Avec Falcon Eye, la France a signé le premier grand contrat du quinquennat dans le militaire. Airbus DS et TAS, co-maîtres d'œuvre, doivent livrer deux satellites de renseignement de très haute résolution de type Hélios et une station terrestre à l'armée émirienne. Le contrat est assorti d'un accord stratégique entre les deux États impliquant notamment une coopération des services et le partage de données. Jamais la France n'avait accepté d'accorder une aussi haute résolution en vendant des satellites militaires.

Certains ont soupçonné les États-Unis de faire traîner sciemment les choses, en guise d'avertissement… «Pour nous, c'est business as usual», relativise François Auque. «Ce sont les États-Unis qui définissent le périmètre ITAR. Même si nous options pour des composants non classés ITAR, les Américains pourraient les y mettre. De toute façon, nous n'exporterions pas dans des pays considérés comme inamicaux par Washington», poursuit-il. Ce pragmatisme ne fait pas l'unanimité.

Les États-Unis ont en effet refusé, puis donné leur feu vert puis ont fait volte-face avant d'accorder l'autorisation in extremis après l'expiration fin janvier de la validité du contrat. «Pourtant les composants concernés sont des composants simples»., souligne Jean-Loïc Galle, PDG de TAS. Nous ne sommes pas face à un problème de sécurité nationale américaine mais dans une guerre commerciale», poursuit-t-il.

 

Impossible de vendre des satellites civils en Chine

«Les Américains changent les composants de catégorie avec effet rétro-actif, du coup, nous sommes coincés», souligne un autre observateur. C'est ce qui est arrivé sur le marché des télécoms civils chinois. Entre 1984 et 2010, TAS a vendu 7 satellites «ITAR-Free» (sans composants ITAR) - China Sat et APStar - à deux opérateurs chinois. Mais depuis plusieurs années, il n'est plus possible d'en vendre d'autres en Chine, les États-Unis «utilisant» la procédure ITAR pour interdire de facto tout nouveau contrat avec la Chine. «Les États-Unis nous ont obligé à arrêter notre activité télécom en Chine. Trois mois plus tard, Washinton a déclaré qu'il serait bien de discuter avec Pékin coopération en matière spatiale», note le PDG de TAS. Il prend les paris: «d'ici à deux ans, il y aura un satellite de télécom civil américain vendu à la Chine».

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 21:25
Guyane : les FAG protègent le 217e lancement de fusée Ariane

 

10/02/2014 Sources : EMA

 

Le 06 février 2014, près de 300 militaires des forces armées en Guyane (FAG) ont été déployés à terre, en mer ou dans les airs dans le cadre de la mission Titan, pour assurer la protection externe du centre spatial guyanais (CSG) à l’occasion du 217e lancement de la fusée Ariane V.

 

La mission Titan s’effectue sur une zone couvrant près de 750 km2 (l’équivalent de Paris et de sa petite ceinture ou les 2/3 de la Martinique) et composée à près de 80% de forêt primaire et de marécages. Elle consiste à assurer la protection externe des installations du CSG.

 

Pour la partie terrestre, placée sous les ordres du chef de corps du 3e REI, le cœur de la mission se déroule en forêt et dans les savanes. Aguerris par une formation spécifique de vie « en jungle », les légionnaires et leurs véhicules ont été déployés en contrôle de zone. Ce dispositif permet de mettre en œuvre tous les procédés de déplacement possibles dans un tel environnement : patrouilles à pied, en quad, en chenillettes (BV206) ou même en Kayak. La projection d’un élément d’intervention est également rendue possible grâce aux Puma de l’escadron de transport 68 (ET 68) de l’armée de l’air.

 

Le dispositif particulier de sureté aérienne (DPSA), sous l’autorité de la haute autorité de défense aérienne (HADA), regroupe les hélicoptères Fennec, aptes à conduire des mesures actives de sureté aérienne ainsi que et des missiles sol-air Mistral. Le tout est renseigné en permanence par les aviateurs du centre de contrôle militaire.

 

Enfin, en mer, pour ce tir, le patrouilleur de 400 tonnes (P400) La Gracieuse et la vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) Organabo de la Marine Nationale ont assuré la protection des approches maritimes du plateau de lancement.

 

Le 06 février 2014 à 18h30, le 217e lancement de la fusée Ariane a eu lieu, permettant quelques minutes plus tard la mise en orbite du satellite franco-italien de télécommunication « Athena-Fidus » (Access on theatres for European allied forces nations - French Italian dual use satellite). Cette réussite consolide la coopération franco-italienne dans le domaine spatial et contribue à renforcer les capacités opérationnelles européennes.

 

En 2013, les FAG ont assuré la protection de 7 lancements: 4 lancements Ariane, 2 lancements Soyouz  et  1 lancement Vega.

Guyane : les FAG protègent le 217e lancement de fusée ArianeGuyane : les FAG protègent le 217e lancement de fusée Ariane
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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 19:45
Cancellation of SA spy satellite project could cost taxpayer R100 million plus

 

 

10 February 2014 by Kim Helfrich - defenceweb

 

South Africa could face a claim exceeding R100 million for not meeting contractual obligations regarding the acquisition of a Russian radar surveillance satellite.

 

The acquisition was apparently spearheaded by now retired Lieutenant General “Mojo” Motau when he headed Defence Intelligence and would have cost at least R1.2 billion.

 

Opposition Democratic Alliance (DA) party shadow defence and military veterans minister David Maynier, who has been investigating the issue, said he had been given information on it by Auditor General Kimi Makwetu.

 

“He confirmed the bungled project had resulted in a possible claim against the State of R115 914 849.

 

“The Auditor General furnished me with a copy of the 2006/07 annual report on Special Defence Account (SDA) financial statements which includes the amount as a contingent liability.

 

“The reason for this, according to the report was ‘for a potential claim against the state by a foreign company as a result of the withdrawal of approval for the sensitive project by the Minister’,” Maynier said.

 

Maynier reverted to asking for information on what has become known as South Africa’s spy satellite saga in terms of the Promotion of Access to Information Act after Defence and Military Veterans Minister Nosiviwe Mapisa-Nqakula accused him of not having state security at heart. She said he was using the now cancelled satellite acquisition to score political points ahead of the May 7 election.

 

Government reportedly entered into a contract with Russian company, NPO Mashinostroyenia, for the development of a Kondor-E reconnaissance satellite in 2006. At that time it was called Project Flute and was later renamed Project Consolidated Flute.

 

In January Maynier said the project to develop the Kondor-E satellite was frozen for a period, sometime before 2008 by the Department of Defence, causing NPO Mashinostroyenia to threaten legal action.

 

“Project Flute is believed to have been frozen, in part, because a flaw was discovered in the contract, something Defence Intelligence failed to recognise,” he said adding the flaw was that Defence Intelligence would be “entirely dependent” on the Russian company.

 

“Images would have to be requested from them at additional cost and with a significant time delay. Defence Intelligence would have no control over the satellite or be allowed to operate it from South Africa.”

 

Maynier said the statement by the Auditor General was the “first official” one with direct reference to project Flute.

 

“The fact that there is a possible R100 million plus claim against the state and that the matter was pursued by the Minister at inter-state level, suggests there may have been major financial misconduct as a result of Project Flute.

 

“We have to determine whether there was financial misconduct and if there was whether any disciplinary proceedings were instituted as required by the Public Finance Management Act.”

 

Maynier said he would continue to seek answers. This despite Defence and Military Veterans Minister Nosiviwe Mapisa-Nqakula’s assertion he did not have national security interests at heart.

 

“Exposing a bungled satellite development project which, after eight years has cost over R1 billion and has not launched a satellite, hardly compromises national security,” he said adding he would submit further questions on the issue and request records relating to possible financial misconduct regarding the project.

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 16:50
Le satellite franco-italien Athena-Fidus est en orbite

 

07/02/2014 DGA

 

Le satellite franco-italien de télécommunications civilo-militaire à très haut débit Athena-Fidus (Access on theatres for European allied forces nations - French Italian dual use satellite) a été lancé avec succès le 6 février 2014 depuis le « port spatial » de Kourou (Guyane).

 

Athena-Fidus a été mis en orbite par une fusée Ariane 5 à 23H03, heure de Paris. Cette réussite consolide la coopération franco-italienne dans le domaine spatial et contribue à renforcer les capacités opérationnelles européennes. Le satellite apporte de nouvelles capacités de télécommunications par satellite à très haut débit pour faire face à l'accroissement des besoins de défense et de sécurité en France et en Italie dans ce domaine. Ce satellite est complémentaire du système Syracuse 3 dont le remplacement à terme est prévu par le programme COMSAT NG. Fonctionnant en bandes Ka et EHF, Athena-Fidus prépare les satellites de demain.

 

Athena-Fidus est cofinancé par la France et l'Italie à hauteur de 140 M€ chacune. Il s'appuie pour la part française sur un partenariat entre la Direction générale de l'armement (DGA) et le Centre national d'études spatiales (CNES), et côté italien, entre le Secrétariat général pour la Défense italienne (Segredifesa) et l'Agence spatiale italienne (ASI). Le maître d'ouvrage du système est Thales Alenia Space.

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 12:50

by European Defence Agency

 

Annual Conference 2014
EDA Annual Conference 2014

On 27 March 2014, the EDA Annual Conference “European Defence Matters” will  again gather around 400 high-level speakers and participants. Frontline actors of defence cooperation as well as leaders from the military, politics and industry will engage in highly interactive panel debates and keynote speeches with plenty of opportunities for the audience to contribute to the discussion. 

More information

 

Dave Harding_EDA Video
New EDA Video

Do not miss our new corporate video, explaining the role and mission of the European Defence Agency. Learn more about some key projects and how the Agency cooperates with Member States. 

Watch now

 

Conference
Materiel Standardisation Conference 2014

The development of defence standards reduces costs and contributes to the interoperability of Member States’ military forces. 

For the preparation of a roadmap for the development of defence standards as mandated by the European Council in December 2013, EDA is organising a Materiel Standardisation Conference on 12 March 2014. 

More information on how to register is available here.

 

Council Conclusions Implementation: Way Forward
Council Conclusions Implementation: Way Forward

 

The European Council of December 2013 has provided clear taskings for the European Defence Agency. Their implementation in the areas of capability development, support to industry and enhanced defence cooperation will be the Agency’s top priority for 2014.  Capability developmentThe endorsement of four proposed capability programme...

 

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First EDA Supported Dual-Use Project Receives European Structural Funds
 

The Portuguese authority managing European Structural Funds has recently confirmed First EDA Supported Dual-Use Project Receives European Structural Fundsthe acceptance of the “TURTLE” project, financing around 60% of the total project budget. TURTLE is the first of seven dual-use research initiatives supported by the European Defence Agency to access European Structural Funds (ESF).

 

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EDA Multinational Exercises in 2014
 

Multinational training exercises increase interoperability among participating Member States; they are an efficient way to prepare armed forces for CSDP operations. This EDA Multinational Exercises in 2014year, the European Defence Agency is organising in close cooperation with the respective host nations, contributing Member States and Air Transport Organisations four training e...

 

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Progress for European Satellite Communication Procurement Cell (ESCPC)
 

Since the signature of a framework contract between EDA and Astrium Services in September 2012, Progress for European Satellite Communication Procurement Cell (ESCPC)ESCPC, the Agency’s initiative for the pooled procurement of commercial satellite communication services, has proven its operational and financial value by delivering concrete support to Member States. In 2013 the ESCPC scheme facilitated orders...

 

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 17:50
Study - Space, Sovereignty and European Security - Building European Capabilities in an Advanced Institutional Framework

 

29-01-2014 PE 433.750 - Subcommittee on Security and Defence

 

The study aims to offer a comprehensive analysis of the role of space-based capabilities in supporting the security and defence policies of the European Union and of its Member States. Moving from the description of the current and future space-based systems developed at the national, intergovernmental and European level, the study tries in first place to point out the contribution of these assets to the security initiatives undertaken in Europe. Second, it describes the roles of the actors and the functioning of the institutional framework through which these capabilities are developed and exploited for Europe's security purposes. Finally, it provides options regarding the development of space capabilities for European security which could be implemented under the current treaties and within the scope of the forthcoming Multiannual Financial Framework (MFF) of the Union.

 
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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 18:50
Athena-Fidus in the starting blocks

 

Cannes, February 4th, 2014 – Thales

 

The French-Italian dual broadband telecommunications satellite Athena-Fidus, will be launched shortly by Arianespace from the Guiana Space Center, Europe's spaceport in Kourou, French Guiana, using an Ariane 5 launch vehicle. Thales Alenia Space is the program prime contractor on behalf of the French and Italian space agencies, CNES and ASI, and the French and Italian defense ministries (procurement agency DGA for France and Segredifesa for Italy). Thales Alenia Space is in charge of the development, construction, testing and in-orbit delivery of the satellite. Telespazio, a joint venture of Finmeccanica (67%) and Thales (33%), supplies the ground mission system, as well as launch support services. Satellite positioning in orbit will be handled jointly by Telespazio from Fucino and by Thales Alenia Space from Cannes.

The Athena-Fidus program (Access on Theatres for European allied forces Nations-French Italian Dual Use Satellite) includes a geostationary satellite with EHF and Ka-band transponders and the ground control segment, located at a French military base. The satellite deploys the latest civil telecom standards, DVB-RCS and DVB-S2, to ensure optimum transmission capacity and service availability. It will provide data transmission services to the French and Italian defense ministries, as well as to these countries' security organizations (civil security, homeland security, police, firefighters, etc.). Built on a Spacebus 4000 platform, the satellite will weigh over 3,000 kg at launch and offers a design life exceeding 15 years.

"The launch of Athena-Fidus, followed at the end of the year by Sicral 2, is the culmination of the first concrete collaboration in Europe, between Italy and France, for a military and dual space telecom program," said Bertrand Maureau, Vice President for Telecommunications at Thales Alenia Space. "This new and highly innovative satellite will naturally pave the way for government broadband contracts. We hope that Thales Alenia Space will be able to offer its experience and expertise to other government customers, whether for its proven dual technology solutions, or to support the development of new partnerships."

 

About Thales Alenia Space

The European leader in satellite systems and a major player in orbital infrastructures, Thales Alenia Space is a joint venture between Thales (67%) and Finmeccanica (33%). Thales Alenia Space and Telespazio embody the two groups’ “Space Alliance”. Thales Alenia Space sets the global standard in solutions for space telecommunications, radar and optical Earth observation, defense and security, navigation and science. With consolidated revenues of 2.1 billion euros in 2012, Thales Alenia Space has 7,500 employees in France, Italy, Spain, Germany, Belgium and United States. www.thalesaleniaspace.com

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:55
Défense : la France a exporté pour 6,3 milliards d'euros d'armes en 2013

C'est l'Arabie Saoudite qui a été le meilleur client de la France en 2013 avec 1,8 milliard d'euros de commandes, soit plus du quart du montant des contrats engrangés (6,3 milliards d'euros)

 

29/01/2014 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Après une année difficile en 2012 en matière d'exportations (4,8 milliards d'euros de commandes), les industriels de la défense tricolores ont réussi à augmenter de 31 % leurs prises de commandes en 2013. Ils ont exporté l'année dernière au moins 6,3 milliards d'euros de ventes de systèmes d'armes.

 

C'est une bonne nouvelle pour les industriels de l'armement tricolores. Après une année difficile en 2012 en matière d'exportations (4,8 milliards d'euros de commandes), ils ont réussi à augmenter de 31 % leurs prises de commandes en 2013 pour atteindre au moins 6,3 milliards d'euros de ventes fermes de systèmes d'armes. Un chiffre qui reste encore à affiner mais il serait fiable à 95 %, assure-t-on au ministère de la Défense. Avec ce chiffre, la France réalise plutôt un bon cru, proche de celui de 2011 (6,5 milliards), et reste encore bien calé à la quatrième place devant Israël, le rival le plus dangereux pour la France... mais derrière les Etats-Unis, la Russie et la Grande-Bretagne. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, doit annoncer ce chiffre ce jeudi à Brest lors de la cérémonie de la remise de la frégate multimissions (FREMM) Mohammed VI au Maroc.

 

Un niveau d'exportations rassurant, estime le ministère de la Défense, car les industriels ont réussi à signer en 2013 huit contrats supérieurs à 200 millions d'euros (contre trois en 2012). "C'est un retour significatif de grands contrats comme le contrat LEX signé en Arabie Saoudite", explique-t-on à l'Hôtel de Brienne. Mais pas encore de mégacontrat ou de "jumbo deal" signé, qui donnerait une réelle bouffée d'oxygène à l'industrie d'armement tricolore, notamment à la filière aéronautique avec le Rafale. Toutefois, le socle des exportations françaises - les contrats de moins de 200 millions d'euros - est en croissance de 7 %. "Un total significatif", estime le ministère. En tête des industriels tricolores à l'export, MBDA et Thales, qui ont glané respectivement chacun 1,5 milliard de prises de commandes.

 

L'Arabie Saoudite à nouveau bon client de la France

 

Comme au bon vieux temps - mais pas si lointain finalement après la parenthèse du quinquennat Sarkozy -, c'est l'Arabie Saoudite qui a été le meilleur client de la France avec 1,8 milliard d'euros de commandes. Soit plus du quart du montant des contrats engrangés en 2013 (28 %) même si la France pouvait espérer plus avec le programme Mark 3 (4 milliards d'euros pour Thales). C'est évidemment le programme LEX (Life Extension) portant sur la modernisation des frégates saoudiennes Sawari I qui pèse lourd dans la balance (570 millions d'euros de parts françaises pour un contrat évalué à 1,15 milliard).

 

Par ailleurs, les missiliers MBDA, Sagem (groupe Safran) et Thales ont engrangé toute une série de contrats portant sur l'équipement des différentes forces saoudiennes. MBDA fournira à l'armée de l'air saoudienne un lot supplémentaire de missiles de croisière Storm Shadow, dont la fabrication est en partie en France. Il va va équiper de missiles sol-air VL Mica la Garde nationale, l'armée privée du roi commandée par le prince Mitaeb bin Abdullah. Ce contrat, qui s'élève à un peu plus de 150 millions d'euros, va permettre de remplacer le parc de missiles Mistral, dont le fournisseur était déjà MBDA. A terme, le missilier table sur plus de 500 millions d'euros de commandes au total.

 

Le missilier participe aussi au contrat LEX et va équiper les pétroliers de son nouveau système surface-air à très courte portée Simbad-RC (un peu plus de 40 millions d'euros). Par aileurs, Sagem a placé sa bombe AASM sous les Tornado saoudiens et Thales avait signé en début d'année un nouveau contrat de support (OASIS 8) des missiles de défense aérienne Crotale (de l'ordre de 140 millions d'euros).

 

Singapour deuxième client de la France

 

En dépit de l'échec de DCNS à Singapour qui a choisi le rival allemand ThyssenKrupp Marine System pour l'achat de deux deux sous-marins (1,8 milliard d'euros), l'Ile-Etat se classe au deuxième rang des clients des industriels français. Deux contrats ont été signés, l'un portant sur la vente de six avions ravitailleurs MRTT (la part française s'élève à un tiers du contrat sur ce type d'appareils), l'autre sur des missiles Aster 30 (MBDA).

 

Par région, c'est évidemment le Moyen-Orient qui arrive en tête des meilleurs clients de l'industrie française en absorbant 40 % des exportations tricolores. Outre l'Arabie Saoudite, Paris a également fait son retour aux Emirats Arabes Unis (EAU). Thales y a vendu 17 radars Ground Master 200, un radar de défense aérienne base couche, 3D tactique multi-missions à moyenne portée (200 kilomètres), pour un montant estimé à environ 250 millions d'euros (part française : moins de 200 millions d'euros). Il est notamment fabriqué à Limours (Essonne) et à Ymare, près de Rouen (Seine-Maritime). Le contrat de deux satellites espions (Falcon Eye) devrait être mis en vigueur en 2014 (700 millions d'euros).

 

Derrière le Moyen-Orient, viennent l'Asie du Sud-Est (16 %), dont Singapour et la Malaisie, l'Afrique du Nord (11 %), notamment le Maroc, et l'Amérique latine (11 %), dont notamment le Brésil (vente d'un satellite dual de télécoms pour environ 400 millions de dollars lancement compris) et en Bolivie (six hélicoptères SuperPuma pour 150 millions d'euros). En Amérique Latine, Paris reprend pied également au Pérou et Colombie.

 

Les missiles, première filière exportatrice

 

En 2013, les missiles français ont eu beaucoup de succès à l'export. MBDA mais aussi Thales et Safran (bombes AASM) se sont partagés plusieurs commandes, principalement en Arabie Saoudite pour les trois missiliers.

 

Puis viennent les constructeurs de satellites (Airbus Space Systems et Thales Alenia Space) avec la filière de satellites d'observation Helios et Pléiades et de télécoms militaires (Brésil). Soit selon le ministère de la défense un huitième des prises de commandes en 2013 (environ 800 millions d'euros). Soit quatre fois plus qu'en 2012. Les hélicoptères avec Airbus Helicopters ont également été à l'honneur notamment avec des contrats en Bolivie (150 millions) et en Ouzbékistan (10 Fennec et 6 Cougar), selon le ministère.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:45
Armement : la France a vendu deux satellites espions au Maroc en 2013

 

03/02/2014 Michel Cabirol –LaTribune.fr

 

Selon des sources concordantes, Airbus Space Systems et Thales Alenia Space ont signé l'an dernier un contrat portant sur la vente de deux satellites d'observation au Maroc.

 

Le Maroc est la grosse surprise dans le classement des très bons clients des industriels de l'armement tricolores en 2013. Le Royaume se classe effectivement au troisième rang des prises de commandes gagnées par la France l'an dernier derrière l'Arabie Saoudite (1,8 milliard d'euros) et Singapour. Un tel classement ne peut être le fruit que d'un contrat exceptionnel compte tenu des échanges commerciaux limités entre Paris et Rabat  dans le domaine de l'armement.

 

Selon des sources concordantes, Astrium (devenu Airbus Space Systems) et Thales Alenia Space (TAS), en tant que maître d'œuvre, ont signé l'année dernière un contrat portant sur la vente de deux satellites d'observation de type Pléiades au Maroc en deux phases (1 + 1). Un contrat confidentiel qu'aucun des acteurs concernés (industriels et étatiques) ne veulent confirmer à "La Tribune" et dont le montant s'élèverait à un peu plus de 500 millions d'euros, lancement compris.

 

Remise de la frégate Fremm

 

Parmi les autres contrats signés en 2013 avec le Maroc, MBDA a obtenu une série de petites commandes pour armer les frégates multimissions Fremm (DCNS) et néerlandaise Sigma (Damen) de missiles Exocet MM40 block 3 (antinavire), VL Mica (sol-air) et Aster 15 (anti-aérien).

 

La semaine dernière, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a présidé en présence du frère du Roi du Maroc, SAR le Prince Moulay Rachid El Alaoui, la cérémonie de remise de drapeau de la frégate multmissions FREMM Mohammed VI, au royaume du Maroc. "C'est le premier bâtiment de cette catégorie que nous livrons à un pays ami, a souligné le ministre. Le Royaume du Maroc est, depuis 2008, le premier partenaire de ce programme réalisé en coopération franco-italienne".

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:55
Espace : un pas supplémentaire dans la coopération franco-américaine.

 

 

31/01/2014 Sources : EMA

 

Le 21 janvier 2014 a eu lieu, à Paris, le 4e comité de pilotage du forum militaire de coopération spatiale entre les Etats-Unis et la France. Ce comité, organisé sur le site de l’Ecole militaire, était présidé par M. Douglas Loverro, sous-secrétaire adjoint de la Défense chargé de la politique spatiale (Deputy Assistant Secretary of Defense for Space Policy) et le général de division aérienne Yves Arnaud, commandant le commandement interarmées de l’espace (CIE).

 

Ce forum était centré sur la protection de nos satellites d’éventuelles collisions et sur les mesures permettant de limiter la prolifération des débris dans l’espace. A cette occasion, un mémorandum d’entente pour le partage de services et d’informations non classifiés relatifs à la connaissance de la situation spatiale a été signé. A l’aune du Livre blanc de 2013, cet accord confirme la volonté de la France de développer les coopérations essentielles à l’atteinte de ses objectifs, tout en conservant son autonomie stratégique.

 

Partenaires stratégiques et opérationnels de premier plan sur la scène internationale, la France et les Etats-Unis entretiennent une coopération étroite. Celle-ci s’appuie sur un dialogue stratégique permanent dans des domaines d’intérêt partagés comme la surveillance de l’espace. C’est à ce titre que le forum militaire de coopération spatiale franco-américain a été créé en 2009.

 

Par ailleurs, cette coopération est également mise en œuvre dans le cadre d’entraînements et d’opérations menés en bilatéral ou au sein de coalitions, notamment celle de l’Alliance atlantique. Le déploiement bilatéral actuel des groupes aéronavals français et américains dans le golfe arabo-persique et l’océan Indien illustre cette coopération opérationnelle.

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 17:20
GPS III satellite Photo Lockheed Martin

GPS III satellite Photo Lockheed Martin

 

 

31 January 2014 airforce-technology.com

 

Lockheed Martin has turned on power to the bus and network communications equipment payload of the US Air Force's (USAF) second next-generation Global Positioning System III (GPS III) satellite.

 

Accomplished at the company's Denver-area GPS III Processing Facility (GPF), the successful powering on of the satellite, designated GPS III Space Vehicle 2 (SV-02), represents a major production milestone and demonstrates the satellite's mechanical integration, validates its interfaces, and paves the way for electrical and integrated hardware-software testing.

 

Lockheed Martin Navigation Systems mission area vice-president Mark Stewart said, ''The GPS III SV-02 bus power on is a significant milestone, positioning SV-02 in line with the Air Force's first GPS III space vehicle, SV-01, in our GPF, where both satellites are progressing through sequential integration and test work stations specifically designed for efficient and affordable satellite production.''

 

The GPF had received the SV-02's propulsion core module, featuring the integrated propulsion subsystem that enables the satellite to immediately manoeuvre on orbit after launch, and also conduct repositioning manoeuvres throughout its mission life, in November 2013.

"The first GPS III satellite is currently in the integration and test flow leading to delivery flight-ready to the air force."

 

Powered on in February 2013, the first GPS III satellite (SV-01) is currently in the integration and test flow leading to delivery flight-ready to the air force.

 

Lockheed is currently under contract for production of the first six GPS III satellites (SV 01-06).

 

The GPS III is a family of next-generation satellites designed to replace USAF's existing GPS constellation, which provides location and time information in all weather conditions, while enhancing capability to address the emerging requirements of military, commercial and civilian users worldwide.

 

Capable of delivering enhanced accuracy, navigation and timing services, and anti-jamming power, the satellites feature enhancements that extend its service life by 25% than the GPS block, and carry a new L1C civil signal, which ensures interoperability with other international global navigation satellite systems.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 13:55
Airbus secures MUSIS user ground segment production contract

 

27 January 2014  airforce-technology.com

 

Airbus Defence and Space has been awarded a contract to build the user ground segment (UGS) of France's multinational space-based imaging system (MUSIS) observation satellite programme.

 

Awarded by the French defence procurement agency (DGA), the €300m contract also covers provision of through-life support for the UGS for a 12-year period.

 

Airbus Defence and Space Space Systems head François Auque said the contract was awarded due to the technological excellence and reliability of Space Systems in the space domain, which is currently experiencing especially intense competition in major institutional markets.

 

''Astrium's know-how and that of our partners, chief among them the teams at Cassidian - with whom we now work together in the same division -made all the difference with our customer, the DGA,'' Auque said.

 

In addition to enabling the transmission of programming commands to the MUSIS satellites and subsequent receipt, generation, distribution and storage of the images they acquire, the ground segment will also allow the French armed forces to access all the existing and future satellite observation sensors.

 

Manufactured in collaboration with Capgemini, CS and other small medium enterprises (SMEs), such as Magellium, the ground segment is due to enter service by 2017.

 

Two MUSIS programme satellites are jointly being manufactured by an Airbus Defense and Space-led industry team and Thales Alenia Space as part of a contract awarded by the French Space Agency (CNES) in December 2010.

 

The satellites, which enable the identification of smaller targets, particularly in crisis zones, and reduce the time needed to send the imagery to decision-makers and to the military, are scheduled to progressively replace the current Helios 2 optical system from 2017.

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26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 12:50
La DGA lance la réalisation du segment sol utilisateur de MUSIS

 

23/01/2014 DGA

 

La DGA a notifié fin 2013 à Airbus Defence and Space (anciennement Astrium) le contrat de réalisation du segment sol utilisateur du futur système d’observation spatial militaire français MUSIS (MUltinational Space-based Imaging System for Surveillance, reconnaissance and observation).

 

Ce marché, d’un montant maximum de l’ordre de 300 millions d’euros, comprend également le maintien en condition opérationnelle du segment sol pendant 12 ans.

 

Le système de satellites développé dans le cadre du programme français MUSIS est appelé à succéder progressivement à partir de 2017 à l’actuel système d’observation optique HELIOS 2. Il permettra l’identification de cibles plus petites, la quantité d’images fournies, en particulier sur les zones de crise, sera accrue et le délai de mise à disposition des images aux décideurs et aux forces sera réduit.

 

Par délégation de la DGA, le CNES a confié en 2010 la réalisation de 2 premiers satellites à une équipe industrielle conduite par Airbus Defence and Space, en partenariat avec Thales Alenia Space.

 

Le segment sol utilisateur qui vient d’être commandé par la DGA permettra de programmer les missions des satellites optiques de MUSIS et de recevoir, produire, diffuser et archiver les images ainsi acquises. Il pourra aussi fédérer l’accès à d’autres capteurs d’observation satellitaires, français ou étrangers.

 

MUSIS répond à la priorité accordée au renseignement par la Loi de programmation militaire 2014-2019. Il illustre également l’excellence technologique de l’industrie spatiale française.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 17:55
Arianespace vise douze lancements en 2014

Arianespace, la société européenne de lancement de satellites, a annoncé le report de "quelques jours" de la mission VA 217.

 

06/01/2014 Michel Cabirol 

 

Le report du premier lancement de l'année d'Arianespace pourrait compliquer un peu plus l'objectif ambitieux de la société européenne de lancement de satellites de réaliser douze tirs en 2014.

 

L'année 2014 débute mal pour Arianespace. Premier lancement, premier report. La société européenne de lancement de satellites a annoncé ce lundi le report de "quelques jours" de la mission VA 217. Le 23 janvier, une Ariane ECA devait mettre en orbite le satellite de télécoms ABS-2 de l'opérateur Asia Broadcast Satellite et un satellite dual franco-italien de télécoms très haut débit, Athéna Fidus, pour le compte des ministères de la Défense français et italien.

 

Mais Arianespace et le CNES ont été contraints de changer un équipement sur le lanceur  Ariane 5 ECA. "Le changement d'un équipement sur le lanceur Ariane 5 ECA prévu pour le vol VA 217 s'est avéré nécessaire", a expliqué Arianespace dans un communiqué publié lundi. Selon nos informations, un obturateur mal fixé par Snecma (groupe Safran) sur le moteur Hm7B du lanceur a endommagé le divergent dans sa chute. Ce qui nécessite de changer cet équipement, celui-la même qui avait provoqué en décembre 2002 l'échec d'une Ariane 5 ECA. Le vol VA 217 pourrait être effectué le 5 février prochaine. Soit un report d'environ deux semaines.

 

Une tuile pour Arianespace ?

 

C'est un aléa dont se serait bien passé Arianespace, qui n'a procédé qu'à seulement quatre tirs d'Ariane 5 en 2013. Et le PDG d'Arianespace, Stéphane Israël, a de grandes ambitions en 2014. Son objectif est "de réaliser au moins un lancement par mois en moyenne", précise-t-il. Soit douze lancements en 2014. C'est ce qu'il va annoncer mardi lors de sa présentation des vœux à la presse.

 

Un objectif qui pourrait néanmoins se compliquer un peu plus d'emblée avec ce report. Certains observateurs estiment même qu'un objectif de dix lancements serait plus réaliste. Chez Arianespace, on affirme que ce report "limité à quelques jours" n'aura pas d'impact sur un objectif de douze lancements en 2014.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 17:20
Lockheed wins USAF contract to complete fifth and sixth GPS III satellites

USAF's next-generation GPS III satellite in orbit. Photo Lockheed Martin Corporation.

 

18 December 2013 airforce-technology.com

 

Lockheed Martin has received contract options to complete production of the US Air Force's (USAF) fifth and sixth next-generation global positioning system III (GPS III) satellites.

 

The newly awarded $200m contract options provides funding for completion of the fifth and sixth GPS III space vehicles (SV).

 

Lockheed was awarded a fixed price $120m contract by the USAF to purchase long lead parts for the fifth, sixth, seventh and eighth satellites (SV 5-8) in February 2013.

 

Lockheed Martin Navigation Systems mission area vice-president Mark Stewart said, ''Lockheed Martin's GPS III program has a rigorous testing plan and mission success focus aligned with the Air Force's back-to-basics approach, and is specifically designed to enable predictable and affordable recurring production through disciplined development and early risk reduction.''

 

Full production funding for the next two space vehicles (SV 07-08) is expected to be awarded in 2014.

 

Already under contract for the production of the first four satellites (SV 1-4), Lockheed is currently manufacturing the first two spacecraft at its GPS III Processing Facility (GPF) in Denver, Colorado, US.

 

The GPS III is a family of next-generation satellites designed to replace USAF's existing GPS constellation, which provides location and time information in all weather conditions, while enhancing capability to address the emerging requirements of military, commercial and civilian users worldwide.

 

Capable of delivering enhanced accuracy, navigation and timing services, and anti-jamming power, the next-generation satellite feature enhancements that extend its service life by 25% than the GPS block, and a new L1C civil signal, which ensures interoperability with other international global navigation satellite systems.

 

The first GPS III satellite is expected to be launched from Cape Carnival Air Force Station (CCAFS) in Florida, US, in 2015.

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 17:50
Galileo achieves its first airborne tracking

 

 

December 16th, 2013 By EuropeAerospace - defencetalk.com

 

ESA’s Galileo satellites have achieved their very first aerial fix of longitude, latitude and altitude, enabling the inflight tracking of a test aircraft. ESA’s four Galileo satellites in orbit have supported months of positioning tests on the ground across Europe since the very first fix back in March.

 

Now the first aerial tracking using Galileo has taken place, marking the first time ever that Europe has been able to determine the position of an aircraft using only its own independent navigation system.

 

This milestone took place on a Fairchild Metro-II above Gilze-Rijen Air Force Base in the Netherlands at 12:38 GMT on 12 November.

 

It came as part of an aerial campaign overseen jointly by ESA and the National Aerospace Laboratory of the Netherlands, NLR, with the support of Eurocontrol, the European Organisation for the Safety of Air Navigation, and LVNL, the Dutch Air Navigation Service Provider.

 

A pair of Galileo test receivers was used aboard the aircraft, the same kind currently employed for Galileo testing in the field and in labs across Europe. They were connected to an aeronautical-certified triple-frequency Galileo-ready antenna mounted on top of the aircraft.

 

Tests were scheduled during periods when all four Galileo satellites were visible in the sky – four being the minimum needed for positioning fixes.

 

The receivers fixed the plane’s position and, as well as determining key variables such as the ‘position, velocity and timing’ accuracy, time to first fix, signal to noise ratio, range error and range-rate error.

 

Testing covered both Galileo’s publicly available Open Service and the more precise, encrypted Public Regulated Service, whose availability is limited to governmental entities.

 

Flights covered all major phases: take off, straight and level flight with constant speed, orbit, straight and level flight with alternating speeds, turns with a maximum bank angle of 60+ , pull-ups and push-overs, approaches and landings.

 

They also allowed positioning to be carried out during a wide variety of conditions, such as vibrations, speeds up to 456 km/h, accelerations up to 2 ghorizontal and 0.5-1.5 gvertical, and rapid jerks. The maximum altitude reached during the flights were 3000 m.

 

NLR’s Fairchild Metro-II is something of a satnav veteran, having previously performed initial European GPS testing back in the 1980s and the first tests of the European Geostationary Navigation Overlay Service, EGNOS, which sharpens GPS accuracy and monitors its reliability over Europe for high-accuracy or even ‘safety-of-life’ uses.

 

The definition and development of Galileo’s in-orbit validation phase were carried out by ESA and co-funded by ESA and the EU.

 

The Full Operational Capability phase is managed and fully funded by the European Commission. The Commission and ESA have signed a delegation agreement by which ESA acts as design and procurement agent on behalf of the Commission.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 17:20
Northrop Grumman Reinvents Satellite Communications for Aircraft

 

MOJAVE, Calif. -- Dec. 12, 2013 – GLOBE NEWSWIRE

 

In one year, Northrop Grumman Corporation (NYSE:NOC) took a satellite communications system normally used in space and transformed it into a high-functioning, low-cost communications system that can be used on aircraft.

 

The satellite communications (SATCOM) system was successfully demonstrated on board the company's Firebird demonstrator aircraft. Until now, no small communications system has been able to send sensor data to a satellite and back to a ground station at such a high rate of transfer.

 

"It's a game changer for those that need high-quality, real-time data, but don't want to – or can't – have a large, heavy communications system onboard," said Brett Amidon, director of Technology Development at Northrop Grumman's Aerospace Systems. "Our system provides beyond line of sight capabilities in a compact, lightweight, low-profile package."

 

During the demonstration, the SATCOM system rapidly provided full-motion video to the ground. For demo purposes, the system and associated test equipment were housed within a pylon-mounted structure attached to the top of the Firebird fuselage.

 

The system's small size saves a great deal of space, allowing more sensor payloads and equipment to be carried by the aircraft.

 

Northrop Grumman developed the SATCOM system using Gallium Nitride (GaN) technology, which first gained attention as the source of brightly colored LED lights. GaN allows for high communications output while using very little physical space.

 

Northrop Grumman is a leading global security company providing innovative systems, products and solutions in unmanned systems, cyber, C4ISR, and logistics and modernization to government and commercial customers worldwide. Please visit www.northropgrumman.com for more information.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 12:50
Thales : le satellite Athena-Fidus est arrivé sur la base de lancement de Kourou

 

 

12.12.2013 (Boursier.com)

 

Thales annonce que le satellite dual franco-italien de télécommunication très haut débit est arrivé sur la base de lancement de Kourou, en Guyane française, le 9 décembre. Maître d'oeuvre du programme pour le compte des agences spatiales française (CNES) et italienne (ASI) et des ministères de la Défense français (Direction générale de l'armement) et italien (Segredifesa), Thales Alenia Space est responsable du développement, de la construction, des tests et de la livraison en orbite du satellite. Telespazio, la coentreprise détenue à 67% par Finmeccanica et à 33% par Thales, intervient sur ce projet au niveau de la mise en place du segment sol et à travers ses compétences services liées principalement au lancement et à la mise en orbite du satellite.

 

Le programme Athena-Fidus (Access on theatres for European allied forces nations-French Italian dual use satellite) comprend un satellite géostationnaire fonctionnant en bandes Ka et EHF ainsi que son segment sol de contrôle, basé sur un site militaire français. Le satellite fournira des capacités en particulier aux ministères de la Défense français et italien ainsi qu'aux acteurs institutionnels de la sécurité de ces pays (sécurité civile, sécurité intérieure : police, pompiers...).

 

D'une masse au lancement de plus de 3 tonnes, le satellite, basé sur une plate-forme Spacebus 4000, aura une durée de vie opérationnelle supérieure à 15 ans. Le lancement sera effectué par Arianespace, à bord du lanceur Ariane 5

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 17:50
Satellites : Thales Alenia Space engage un plan de compétitivité

 

09.12.2013 Alain Ruello, Les Echos

 

La société se juge trop chère sur le marché des satellites télécoms.

 

Avec trois jours d'avance sur EADS, Thales Alenia Space (TAS) a dévoilé vendredi un plan de compétitivité destiné à regagner des parts de marché dans le domaine des satellites télécoms. L'enjeu : réduire les coûts face à la concurrence des américains Boeing et Loral.

 

Sur ce marché, la filiale de Thales (66 %) et de Finmeccanica (33 %) est dans une situation paradoxale : malgré un plan de charge qui se tient encore et une forte relance des investissements, ses effectifs (7.500 salariés) sont trop importants au regard du carnet de commandes. « C ette année, nous aurons gagné deux contrats [au Brésil et en Russie, NDLR]. C'est peu. C'est trop peu. Le bon équilibre d'une société comme la nôtre passe par trois contrats par an », explique son PDG, Jean-Loïc Galle.

 

Impact social à arrêter

 

Pénalisé par le niveau de l'euro, TAS souffre d'une différence de prix avec la concurrence, pouvant aller jusqu'à 10 millions de dollars par satellite. « Celui qui mène la guerre des prix, c'est Loral. Boeing joue plus la rupture technologique avec son satellite à propulsion électrique et sa parfaite complémentarité avec SpaceX », indique Jean-Loïc Galle. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : sur la vingtaine de satellites télécoms qui se vendront cette année, les deux groupes américains en rafleront au moins 13.

 

Si la durée du plan de compétitivité a été fixée à dix-huit mois et si l'organisation va être complètement revue, l'impact social reste à arrêter. Tout dépendra du nombre de satellites télécoms vendus l'an prochain. A ce stade, l'objectif est d'en placer trois. Si le curseur s'arrête sur zéro, un ou deux, alors l'impact sur les effectifs sera visible. Au-delà, il sera limité. Mais il n'y aura ni licenciement ni fermeture de site, promet le PDG de TAS. «  L'objectif que je me fixe est que ces réductions d'effectifs sur les programmes en cours puissent être en partie réaffectées sur des projets qu'on pourrait gagner ». Pour cela, TAS peut compter sur le dynamisme du segment des satellites d'observation et de navigation. Avec cinq contrats cette année, les objectifs de prises de commandes dans ce domaine ont été dépassés.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 08:50
Galileo satellite

Galileo satellite

 

 

Brussels, 5 December 2013 Council of the European Union Ref 17376/13 (OR. en) PRESSE 536

 

Today's Transport, Telecommunications and Energy Council adopted a new financial and governance framework for the European satellite navigation systems (EGNOS and Galileo) for 2014-2020 (26/13; statements: 16097/13 ADD1 + ADD2).

The seven-year financial envelope for the EU's satellite navigation programmes is set at EUR 7 billion in current prices, in accordance with the next multi-annual financial framework (MFF).

The new regulation provides inter alia for the following:

– The activities to be financed under the regulation concern the completion of the deployment phase of Galileo (that is, the establishment of space and ground-based infrastructures) and the exploitation of Galileo and EGNOS.

– The services to be provided are defined.

– A new governance framework establishes a strict division of tasks between the Commission, the European GNSS Agency and the European Space Agency.

– Public procurement rules aim to promote the widest participation possible throughout the Union and ensure fair competition conditions.

– One of the objectives is the development of applications based on the satellite navigation systems, such as chipsets and receivers, with a view to maximising the socio-economic benefits of the programmes. A maximum amount of EUR 100 million in constant 2011 prices will be made available under the budget of the programmes to this end. It is, however, underscored that such financing must not jeopardise the deployment and operation of the satellite navigation infrastructure.

– The Commission will be responsible for the security of the programmes and will have the power to lay down high-level objectives in this respect. It will also be the Commission's task to establish the technical specifications and other measures to implement the security objectives, but these more specific requirements must be endorsed by the member states' experts to be adopted. In establishing those objectives and requirements, the Commission must make sure that the general level of security is not lowered compared to the existing standards.

– It will be possible to extend EGNOS coverage to other regions of the world, in particular candidate countries, non-EU countries belonging to the Single European Sky and countries of the European Neighbourhood Policy.

 

EGNOS, the European Geostationary Navigation Overlay Service, enhances the accuracy of existing civilian GPS services, with a geographical area centred on Europe and the possibility of extension to other regions of the world in the future. It is already operational and available for use with both an open service and a safety-of-life service for aviation.

 

Galileo will be an independent European global satellite-based navigation system, providing five services:

– an open service (OS), free for the user and providing signals for timing and positioning

– a commercial service (CS) for applications for professional or commercial use requiring higher performance than offered by the open service

– a public regulated service (PRS) using strong, encrypted signals and restricted to government-authorised users

– a service that contributes to the international search and rescue service (S&R) system by detecting emergency signals

– a contribution to integrity-monitoring services, aimed at users of safety-of-life (SoL) applications. The SoL function, which will be provided in cooperation with other satellite navigation systems such as the American GPS, allows users for whom safety is essential, for instance airlines or maritime companies, to be alerted when certain margins of accuracy are not met.

The first three services (OS, PRS and S&R) are due to be available by 2014-2015. The system will be fully operational when all satellites are in place . This should be achieved by 2019 or 2020.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 08:50
Galileo progresse avec l'École Royale Militaire (ERM)

 

02/12/13 Laurence Gastout –MIL.be

 

Perdu sur la route ? Pour bon nombre d'entre nous, le réflexe est de brancher son navigateur GPS ou de consulter Google Maps sur son smartphone. Parmi les outils à utilisation militaire, on retrouve également le système américain GPS. Mais l'Europe n'est pas en reste et développe également son système de géolocalisation Galileo. À cette fin, le Professeur Muls et deux étudiants de l'École Royale Militaire (ERM) mettent la main à la pâte.

 

Actuellement, ce sont les États-Unis qui détiennent le monopole du système de positionnement par satellite. « Etant membre de l'OTAN, la Belgique utilise le service militaire crypté du GPS en opération », explique le Professeur Alain Muls, directeur du département de Communication, Information, Systems & Sensors (CISS) de l'ERM. « Le projet Galileo permettra à l'Europe de disposer d'un système de navigation en gestion propre, d'offrir un service de navigation crypté pour une utilisation gouvernementale et profitera aussi de l'essor économique engendré par ces systèmes de géolocalisation. »

 

Outre ces avantages, Galileo présente une modernisation technologique par rapport au GPS actuel. En effet, actuellement les services de navigation se basent sur des signaux et une technologie des années '70 tandis que Galileo se structure sur des signaux plus récents et plus performants. Cela permettra, en temps réel, une précision se rapprochant du mètre.

 

Le Professeur Muls s'intéresse plus particulièrement au Public Regulated Service (PRS) de Galileo. « En d'autres termes : le service de navigation basé sur des signaux cryptés et qui sera réservé à des organismes gouvernementaux comme la Défense, les ministères fédéraux ou encore les services de secours », commente Alain Muls.

 

En décembre, des prototypes de récepteur des signaux Galileo PRS prendront le large sur notre frégate Léopold I en direction de la Norvège. L'objectif étant de tester la sensibilité, la robustesse et la précision du PRS en se rapprochant du cercle polaire. La mise en place et le câblage ont été préparés par l'unité Naval Logistics and Maintenance de Zeebruges.

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