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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 07:30
Canon Caesar (Nexter Systems) - VBL Mistral (RTD - MBDA)

Canon Caesar (Nexter Systems) - VBL Mistral (RTD - MBDA)

 

28.11.2014 Julien Abi Ramia - magazine.com.lb

Acquis depuis la visite de François Hollande en Arabie saoudite, en décembre 2013, le contrat d’armement franco-saoudien de trois milliards de dollars a été signé le 4 novembre dernier à Riyad. Ces équipements vont permettre à l’Armée libanaise de renforcer ses capacités de dissuasion, de surveillance et d’attaque face aux menaces terroristes de plus en plus mobiles. Premières livraisons prévues pour le premier trimestre 2015. De quels types d’armements s’agit-il?

 

L’idée d’un renforcement de l’Armée libanaise émerge en octobre 2013, lors d’un entretien entre le roi Abdallah et le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Quelques semaines plus tard, au cours de la visite du président François Hollande à Riyad, la France et l’Arabie saoudite exprimeront leur soutien à la stabilité du Liban à l’aune de la crise syrienne. Dans ce contexte, l’armée apparaît comme l’une des rares institutions garantes de la stabilité du pays, si ce n’est la seule. Et comme elle est sous-équipée et sous-entraînée, son renforcement est une priorité stratégique. En décembre 2013, les deux pays s’accordent sur un méga-contrat triangulaire. L’Arabie saoudite s’engage à verser trois milliards de dollars à la France - 2,1 milliards d’achat de matériels et 900 millions d’entretien - une somme qui servira à équiper les Forces armées libanaises (Fal), qui choisiront leurs armes. Les négociations auront donc duré près d’un an. En août, le général Jean Kahwagi, commandant en chef de l’Armée libanaise, n’avait pas caché son impatience. «Nous avons besoin, dans la bataille actuelle, d’équipements, de matériel et de technologies (…). Il est nécessaire d’accélérer la fourniture d’aides militaires à travers la finalisation des listes des armes demandées à la France dans le cadre de l’accord de financement saoudien et de la conférence de Rome».

 

45% pour le matériel terrestre

Définie en partant d’un plan d’équipement publié par l’Armée libanaise de 2013, la liste de matériels prend peu à peu forme entre février et mars 2014. Les débats font rage entre les partenaires, le commandant en chef de l’armée faisant régulièrement part de son impatience, voire de son irritation. Des intermédiaires locaux tentent de s’inviter à la table des négociations, sans succès. En avril, la «shopping list» est enfin validée à Riyad. Que contient-elle?

 

VAB Mark III  - Renault Trucks Defense

VAB Mark III - Renault Trucks Defense

Le matériel terrestre engloutit 45% des financements saoudiens, la commande comprend des véhicules blindés d’infanterie (VAB) Mark III fabriqués par Renault Trucks Defense (RTD). Le VAB est un véhicule polyvalent, conçu à l’origine pour le transport de troupe, qui peut intégrer des systèmes d’armes, de communication ou bien servir de poste de commandement. Il s’agit du véhicule de base des régiments d’infanterie sur les théâtres des opérations. Le nombre de VAB n’est pas encore connu, mais on parle d’une centaine au maximum, selon des sources françaises.

 

La liste détaillée du matériel français. Quelles armes pour le Liban ?

Deuxième entrée de cette liste, des véhicules blindés légers (VBL), également fabriqués par RTD. Plus petit que les VAB, il permet d’effectuer des reconnaissances sur les terrains d’opération ou des liaisons sous blindage, tout en étant protégé contre les attaques. Les VBL livrés seront sans doute équipés de mitrailleuses antichars, voire de missiles antiaériens Mistral (MBDA).

 

La liste détaillée du matériel français. Quelles armes pour le Liban ?

Troisième entrée, une vingtaine de Caesar fabriqués par Nexter Systems, des camions équipés de système d’artillerie. Il s’agit d’un canon automoteur de 155 mm, long de 52 calibres, soit un peu plus de huit mètres, d’une portée de près de 50 kilomètres, capable de tirer huit coups par minute.

 

Des Gazelle armés de Hot

 

photo ADC O Dubois Armée de Terre

photo ADC O Dubois Armée de Terre

Pour le matériel aérien, qui représente 30% des financements, l’Armée libanaise recevra des hélicoptères d’attaque Gazelle d’occasion, armés, chacun, de quatre missiles Hot. Leurs principales missions sont la reconnaissance jour/nuit et la destruction de blindés ou d’ouvrages protégés. Longs de 12 mètres et hauts de 3,19 mètres, les Gazelle se sont particulièrement illustrés pendant la première guerre du Golfe, et plus récemment en Libye et en Côte d’Ivoire.

 

Drone SDTI - photo Armée de Terre

Drone SDTI - photo Armée de Terre

Dans la liste figurent également des hélicoptères de transport de type Cougar et des drones tactiques de renseignement militaire SDTI, fabriqués par Sagem, qui transportent des caméras gyrostabilisées permettant la prise d’images aériennes en lumière visible et en infrarouge, le suivi et la désignation de cibles et assurent l’appui des troupes au sol et le réglage des tirs d’artillerie.

Sur mer, trois ou quatre patrouilleurs font partie de la shopping list. Ils seront fabriqués par les Constructions mécaniques de Normandie (CMN), présidées par Iskandar Safa. Une seule livraison souhaitée par le Liban a fait l’objet d’un veto français: des missiles antinavires Exocet. Ces engins, de peu d’usage contre les groupes terroristes, auraient en revanche menacé la marine israélienne au large des côtes libanaises. Autre déception, l’état-major libanais souhaitait acquérir des chars de combat. Il espérait acheter des Leopard 2 d’occasion de fabrication allemande, mais il s’est heurté au veto de Berlin. Paris était prêt à céder des Leclerc, mais leur coût d’achat et de maintenance s’est avéré trop élevé. Pour des raisons financières, le Liban a également renoncé à acquérir des missiles sol-air Crotale et des véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI).

Le montage complexe de ce contrat, avec un payeur, un vendeur et un receveur différent, explique en grande partie le retard pris pour la finalisation de l’opération. Pour faciliter les négociations, la France et l’Arabie saoudite ont fait appel à l’Odas, un organisme codétenu par l’Etat français et les industriels de la défense, créé à l’origine pour représenter la France dans les grandes ventes d’armes en Arabie saoudite. Dirigé par l’ancien chef d’état-major des armées, l’amiral Edouard Guillaud, Odas se charge de conduire l’opération, avec des appels d’offres express adressés aux industriels. Durant les mois d’avril et de mai, une vingtaine de sociétés françaises sont sélectionnées. Reste à obtenir l’aval du ministère saoudien des Finances, Ibrahim el-Assaf. L’accord est trouvé en juillet, juste avant la grande coupure du Ramadan. En tout, ce seront 31 contrats que l’Arabie saoudite a signés avec la France par l’intermédiaire d’Odas.

 

Riyad sous pression de l’Iran

En coulisse, les tractations se succèdent. L’Iran, soutien du Hezbollah, suit avec attention l’avancée du processus. Israël regarde aussi avec inquiétude les négociations franco-saoudo-libanaises, pressant Paris de limiter la liste des équipements français transférés, notamment les missiles, craignant qu’ils puissent être récupérés par le Hezbollah. «Israël est un pays ami de la France, ses questions sont légitimes, mais cela n’a modifié en rien le projet», expliquent des sources françaises proches du dossier.

En réalité, l’Iran aura servi de détonateur. Car Téhéran a proposé à Beyrouth un don d’un milliard de dollars pour s’équiper militairement. L’Iran avait même donné carte blanche aux Libanais dans le choix des armements. Des livraisons qui auraient pu s’accompagner de la venue de conseillers militaires iraniens. Une opération qui était «un vrai souci» pour l’Arabie saoudite, d’où le nouvel empressement de la famille royale à finaliser le contrat.

Des discussions techniques et des marchandages sur le taux de change dollar/euro doivent se poursuivre au cours des trois prochaines semaines, avant le premier versement. Les livraisons s’étaleront sur trois ans, jusqu’en 2018, pour les hélicoptères Cougar, qui seront livrés en dernier, et les contrats de maintenance sur dix ans. Ce plan d’équipement s’accompagne d’un programme de formation opérationnelle des militaires libanais, confié à l’armée française. Selon des sources proches du dossier, les Saoudiens ont mis des exigences claires: ils ne voulaient pas de déperdition d’argent. Lorsque le 4 novembre, Ibrahim el-Assaf et Edouard Guillaud signent le contrat de livraison, il s’agit d’une étape technique, mais importante, parce que sa finalisation était impatiemment attendue par Beyrouth.

 

Derniers détails
Selon la presse libanaise, une délégation technique française s’est rendue à Beyrouth, il y a quelques jours, pour mettre la dernière main sur le contrat franco-saoudien de livraison d’armes au Liban avec le commandant en chef de l’armée, Jean Kahwagi. Au cours de ces réunions bipartites, les responsables de l’Armée libanaise ont spécifié le type d’armes et de munitions dont ils ont besoin. Il y a quelques jours, il restait encore entre 150 à 300 millions de dollars à dépenser. Selon un responsable français cité par le journal, les négociations ne nécessitent pas plus de cinquante jours pour que l’affaire soit conclue.

 

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 08:30
King Abdullah in a meeting with US Secretary of State John Kerry, 5 January 2014. photo US DoS

King Abdullah in a meeting with US Secretary of State John Kerry, 5 January 2014. photo US DoS

 

14 November 2014 By Frank Gardner BBC security correspondent

 

The leadership of Islamic State (IS) has no intention of standing still.

 

In a 17-minute audio message, purportedly from its elusive leader Abu Bakr al-Baghdadi, the group sets its sights firmly on Saudi Arabia, birthplace of Islam and the world's largest oil producer and exporter.

 

The speaker does not refer to it as Saudi Arabia, since this is a name derived from the ruling tribe, the al-Saud, whose authority IS does not accept.

 

Instead he calls it "the land of Haramayn", the land of the two holy places, meaning Mecca and Medina.

 

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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 08:30
Canons Caesar - photo Nexter Systems

Canons Caesar - photo Nexter Systems

 

11 novembre Jean-Dominique Merchet - (Article paru dans L'Opinion du 5 novembre)

 

La France va livrer pour 3 milliards de dollars d'équipements militaires au Liban, menacé par la crise syrienne. Mais c'est l'Arabie saoudite qui règle la facture

 

Avec le «contrat-cadre» a été signé mardi 4 novembre au Palais royal de Riyad, la capitale de l'Arabie saoudite, le Royaume s'engage à verser trois milliards de dollars (2,4 milliards d'euros) à la France, une somme considérable qui servira à équiper les forces armées libanaises (FAL). Cet accord commercial inhabituel, en discussion depuis un an, traduit un «accord politique» sur «la stabilité du Liban à l'aune de la crise syrienne» explique-t-on à Paris. Ce «contrat d'aide à l'armée libanaise illustre la qualité exceptionnelle de la relation franco-saoudienne» s'est réjoui le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.

 

Submergé par plus d'un million de réfugiés syriens, traversé par les lignes de fractures entre sunnites et chiites, menacé par les groupes djihadistes liés à Daech, le Liban affronte aussi une crise de gouvernance : il est sans président de la République depuis le mois de mai et les députés, élus en 2009 pour quatre ans, ont décidé mardi de prolonger leur mandat jusqu'en 2017. Dans ce contexte, l'armée apparaît comme l'une des rares institutions garantes de la stabilité du pays, si ce n'est la seule. Et comme elle est sous-équipée et sous-entraînées, son renforcement est une priorité stratégique.

 

Le principe de l'accord triangulaire était acquis depuis la visite de François Hollande en Arabie saoudite, en décembre 2013. Depuis lors, des discussions se sont poursuivies, sous la responsabilité du ministère de la Défense, côté français. Après avoir traîné durant l'été, les négociations se sont débloquées avec l'aggravation de la crise régionale, en Irak et en Syrie. Mardi, le contrat a été signé par l'amiral Edouard Guillaud, patron de l'Odas, l'entreprise para-publique qui porte les contrats étatiques avec l'Arabie saoudite, et le ministre saoudien des finances Ibrahim al-Assaf. Le chef d'état-major libanais, Jean Kahwaji, a contre-signé le document. «Il reste du boulot, mais on peut espérer une entrée en vigueur du contrat avant la fin de l'année» assure un proche du dossier. Des discussions techniques et des marchandages sur le taux de change dollar/euro doivent se poursuivre au cours des six prochaines semaines, avant le premier versement. Les livraisons s'étaleront sur trois ans et les contrats de maintenance sur dix ans. Ce «plan d'équipement» s'accompagne d'un programme de formation opérationnelle des militaires libanais, confié à l'armée française – «un gros effort», reconnaît-on à Paris.

 

Les Saoudiens avaient deux exigences : des prix «raisonnables» et surtout, pas d'intermédiaires qui auraient pris leurs commissions au passage. On assure, de bonne source, que cette dernière clause a été respectée. Ensuite, les Libanais ont communiqué leur «shopping list» à la partie française. Au total, une vingtaine d'industriels français sont concernés par ce contrat, des grands (Thalès, Airbus, etc), mais également des PME. La liste des matériels en question n'est pas publique. On sait qu'y figurent des équipements terrestres (VAB, véhicules de transport, canon Caesar, missile antichar Hot, mortier, missile sol-air à très courte portée, etc), des hélicoptères (combat et transport), des patrouilleurs navals légèrement armés et du matériel de renseignement, de surveillance et de communication, dont des drones tactiques.

 

Une seule livraison souhaitée par le Liban a fait l'objet d'un veto français : des missiles antinavires Exocet. Ces engins, de peu d'usage contre les groupes terroristes, auraient en revanche menacé la marine israélienne au large des côtes libanaises. Pour des raisons d'argent, le Liban a renoncé à acquérir des missiles sol-air Crotale et des blindés lourds Leclerc ou VBCI. En effet, le contrat tripartite est loin de couvrir tous les besoins de l'armée libanaise qui s'élèvent à une douzaine de milliards d'euros. Ainsi, l'état-major libanais souhaite acquérir des chars de combat : il espérait acheter des Leopard 2 d'occasion mais s'est heurté au veto de Berlin. Paris était prêt à céder des Leclerc, mais leur coût d'achat et de maintenance s'est avéré trop élevé. Autre discussion compliquée, le type des patrouilleurs pour la marine : DCNS proposait des Gowind, construits à Lorient (chez le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian) alors que CMN de Cherbourg (chez le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve), qui l'a emporté, présentait des bateaux plus légers. Le fait que le patron de CMN, Iskandar Safa, soit franco-libanais, n'a sans doute pas joué en sa défaveur...

 

Ce contrat ne met pas fin au réarmement libanais, que ce soit l'armée ou les forces de sécurité intérieure (FSI). Ces dernières sont jugées moins impartiales et plus proches des sunnites que des chiites. Le milliard de dollars donné directement par l'Arabie saoudite à l'ancien premier ministre (sunnite) Saad Hariri devrait aller pour moitié au FSI. Les Américains fournissent eux aussi une aide militaire importante, alors que la Russie est prête à vendre des armes. Reste l'Iran, acteur capital de la scène politique libanaise via le Hezbollah, qui a proposé officiellement son aide. Fadi Assaf, analyste pour Middle East Strategic Perspectives, assure même que c'est un «feu vert» de Téhéran qui a finalement permis de débloquer le contrat entre le Liban et ses deux partenaires français et saoudiens.

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8 novembre 2014 6 08 /11 /novembre /2014 12:30
L’histoire secrète du mégacontrat d’armement français au Liban

L'armée libanaise est déjà équipée d'hélicoptères Gazelle. Le contrat signé avec la France va lui permettre d'étoffer sa flotte et plus largement son arsenal. photo armyrecognition.com

 

07-11-2014 Par Vincent Lamigeon -  Challenges

 

La France va livrer à l'armée libanaise pour 2,4 milliards d'armement, soit l'équivalent d'un tiers de ses exportations annuelles. Un contrat financé par l'Arabie saoudite et regardé de près par Israël.

 

Cette fois, c’est signé. Le ministère saoudien des finances et la société française d’exportation d’armement ODAS ont paraphé mardi 4 novembre l’énorme contrat de livraisons d’armements français au Liban, un accord destiné à renforcer les forces libanaises face au risque de contagion de la crise syrienne. Les premiers équipements seront livrés dès le premier trimestre 2015.

 

Les dernières, celles des hélicoptères, auront lieu fin 2018. Le contrat prévoit notamment la vente de véhicules de l’avant blindés (VAB) MkIII et des véhicules blindés légers (VBL) de Renault Trucks Défense, des navires patrouilleurs de CMN, des missiles Mistral, des canons Caesar, des hélicoptères Gazelle et Cougar, mais aussi des drones tactiques, très probablement les SDTI de Sagem.

 

Un financement saoudien

 

Original, ce contrat l’est à plusieurs titres. Par sa taille, d’abord : avec 3 milliards de dollars (2,4 milliards d’euros), il représente à lui seul un tiers des exportations d’armement annuelles françaises (6,9 milliards d’euros en 2013). Mais c’est surtout le caractère tripartite de l’accord qui le rend unique : c’est bien l’Arabie saoudite, soucieuse de renforcer les forces libanaises face à Daesh mais aussi face au Hezbollah, qui finance leur modernisation avec des équipements français.

 

L'accord, forcément complexe, a été long à se dessiner. "Les Saoudiens ont mis des exigences claires : ils ne voulaient pas de déperdition d’argent, et ont insisté pour que la France assure la formation opérationnelle des forces libanaises, au-delà de la formation technique effectuée par les industriels", explique-t-on de source proche du dossier. En intégrant la formation et le soutien, l’accord implique ainsi la France sur une dizaine d’années.

 

Une véritable course contre la montre

 

La signature de l'accord est l'épilogue -même si les derniers ajustements techniques doivent être réglés dans les trente jours – d'une négociation de presque un an. L'idée d'un renforcement de l'armée libanaise émerge en octobre 2013, lors d'un entretien entre le roi Abdallah d’Arabie Saoudite et le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian. Deux mois plus tard, la décision formelle de ce contrat tripartite est prise lors de la visite de François Hollande à Riyad : l'Arabie saoudite financera un colossal plan de modernisation de l'armée libanaise de 3 milliards de dollars. La France fournira les équipements et la formation.

 

C'est le début d'une véritable course contre la montre. Définie en partant d'un plan d'équipement publié par l'armée libanaise de 2013, la liste de matériels prend peu à peu forme entre février et mars 2014. Blindés, artillerie lourde, moyens anti-chars, patrouilleurs, hélicoptères de transport et de combat, systèmes de commandement et de communication... Les débats font rage entre les partenaires, le chef d'état major de l'armée libanaise Jean Kahwaji faisant régulièrement part de son impatience. Des intermédiaires locaux tentent de s'inviter à la table des négociations, sans succès. En avril, la "shopping list" est enfin validée à Riyad.

 

Les Israéliens très attentifs à l'arsenal livré

 

L'interface avec les industriels est toute trouvée : l'organisme ODAS, codétenu par l’État français et les industriels de la défense, créé à l'origine pour représenter la France dans les grandes ventes d'armes en Arabie Saoudite. Dirigé par l'ancien chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud, ODAS se charge de conduire l'opération, avec des appels d'offres express adressés aux industriels. En un mois, une vingtaine de sociétés sont sélectionnées. Reste à obtenir l'aval du ministère des finances saoudien : l'accord est trouvé en juillet, juste avant la grande coupure du Ramadan. Si le montant de 3 milliards est confirmé, sur demande expresse saoudienne, l'armée française sera mise à contribution, aux frais de la France, pour la formation opérationnelle de son homologue libanaise.

 

En coulisses, les tractations se succèdent. L'Iran, soutien du Hezbollah libanais, suit avec attention l'avancée du processus. Israël regarde aussi avec inquiétude les négociations franco-saoudo-libanaises, pressant Paris de limiter la liste des équipements français transférés, notamment les missiles, craignant qu'ils puissent être récupérés par le Hezbollah. «"Israël est un pays ami de la France, ses questions sont légitimes, mais cela n'a modifié en rien le projet", assure une source proche du ministère de la défense.

 

Après des semaines de doutes, le contrat est finalement signé le 4 novembre à Riyad entre l'Arabie Saoudite et ODAS, en présence du chef d'état-major de l'armée libanaise. Les premières livraisons concerneront des véhicules terrestres d'occasion de l'armée française, dès le premier trimestre 2015.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 12:30
L’armée libanaise notamment récupérer d’une trentaine canons d’artillerie Caesar Nexter.

L’armée libanaise notamment récupérer d’une trentaine canons d’artillerie Caesar Nexter.

 

05/11 Alain Ruello -  lesechos.fr

 

Le contrat, de trois milliards de dollars, assure dix ans d’activité à la France.

 

Les détails commencent à filtrer sur le méga contrat français d’armement financé par l’Arabie Saoudite au profit de l’armée libanaise qui vient de faire l’objet d'un engagement formel de la part de Ryiad . D’un montant de 3 milliards de dollars, ce contrat nécessite encore quelques calages, mais cela ne traînera pas : Odas, l’entité publique-privée chargée d’exportations de défense qui agit au nom de la France, et l’armée libanaise se sont donnés 30 jours ouvrables à compter de mardi pour y parvenir.

Il y a donc de bonnes chances pour que le paiement de l’acompte, qui marquera la mise en œuvre du contrat, intervienne d’ici à la fin de l’année, gonflant de 2,4 milliards d’euros les statistiques 2014 des exportations militaires de la France. Bel exploit en vérité, à mettre au crédit des équipes du ministère de la défense, d’Odas, et des industriels concernés, car il ne se sera pas écoulé un an depuis l’annonce de l’accord, fin 2013, lors de la visite de François Hollande en Arabie Saoudite.

« Un contrat tri-partite ce n’est pas courant. Un contrat de 3 milliards de dollars non plus. Et un contrat qui fait intervenir autant d’armements, encore moins. Alors un contrat qui combine le tout, c’est franchement rare », confirme une source proche. Jean-Yves Le Drian, le ministre de la défense, va d’ailleurs se rendre à Riyad ce mois-ci pour marquer le coup politiquement.

 

Un contrat éléphant blanc

Sous-entraînée et sous-équipée, l’armée libanaise va donc pouvoir se refaire une beauté face aux jihadistes qui menacent la stabilité du pays du cèdre. Dans le domaine terrestre, ils vont récupérer des véhicules blindés d’infanterie VAB Mark III de Renault Trucks Defense (une centaine au maximum), des missiles anti-aériens Mistral montés sur des véhicules blindés légers (de Renault Trucks Defense également), des canons d’artillerie Caesar de Nexter (moins d’une trentaine), ou encore des mortiers.

Côté aéromobilité, l’accord inclut des hélicoptères d’attaque Gazelle d’occasion armés de missiles Hot et de transport Cougar (probablement neufs). Sur mer, les Constructions mécanique de Normandie (CMN) vont livrer trois, voire quatre, patrouilleurs. Le dernier volet porte sur le renseignement et les communications, avec des drones tactiques notamment.

Les livraisons démarreront en début d’année prochaine et s’étaleront jusqu’au milieu de 2018 (Cougar en dernier). Il est prévu 5 ans de maintenance et une formation opérationnelle à la charge de l’armée française. Véritable éléphant blanc, ce contrat assure une dizaine d’années de présence et d’activité pour la France au Liban

VAB Mk3 en essais (photo RTD)

VAB Mk3 en essais (photo RTD)

VBL Mistral (photo RTD)

VBL Mistral (photo RTD)

Cougar as 532

Cougar as 532

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 17:30
VBL Mistral - photo RTD

VBL Mistral - photo RTD

 

5 novembre, 2014 Guillaume Belan

 

Selon l’agence de presse Lebanese National News, le contrat entre la France, via son agence ODAS, et l’Arabie Saoudite, vient d’être signé à Riyad après près d’un an de négociations. Ce contrat vise à doter l’armée libanaise de moyens militaires pour sa lutte contres les djihadistes, pour plus de 3 milliards de dollars.

 

C’est le volet financier qui a été signé hier par le ministre des finances saoudien. Jean-Yves Le Drian se rendra courant novembre en Arabie Saoudite pour signer le plan d’équipement tripartite.

 

Au total 20 sociétés françaises sont concernées par ce contrat. 5% de ce montant concerne le volet formation, impliquant DCI (Défense Conseil International) et l’armée française pour la partie opérationnelle. Pour l’équipement, le gros concerne la partie terrestre pour 45% de la valeur du contrat

 

Ce contrat acte la première vente du dernier développement du VAB français de Renault Trucks Defense, le VAB Mark3. Mais il y aura également des véhicules de transport de troupes (TRM2000…)  d’occasion du stock armée de terre. Mais aussi des radars de Thales, des missiles Milan antichar ainsi que des armes légères pour l’infanterie. Le contrat prévoirait également l’acquisition de canons d’artillerie Caesar de Nexter.

 

La partie aéromobilité compte pour 30% de la valeur des 3 milliards de dollars. Les équipements  incluent des Gazelle d’occasion retrofitées avec des missile HOT filo-guidés; des hélicoptères de transport Cougar ou encore des systèmes de drones SDTI Sperwer.

 

Notons enfin pour le volet marine, l’achat d’OPV de CMN équipés de missiles Mistral et de canons.

 

Les livraisons doivent débuter d’ici un mois et s’achever à l’horizon 2018.

 

A noter également que ce plan saoudien de réarmement libanais comporte un second volet: l’État Libanais va disposer d’un milliard supplémentaire pour acheter, mais cette fois-ci à son choix, des équipements militaires, là où il le voudra…

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 19:56
VBL - photo EMA

VBL - photo EMA

 

04/11/2014, Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'Arabie saoudite et la France ont signé ce mardi à Ryad un contrat de livraison d'armes françaises pour le Liban, menacé par la poussée jihadiste, grâce à un don saoudien de trois milliards de dollars.

 

L'affaire est enfin dans le sac pour Paris. Mais la signature du contrat d'aide à l'armée libanaise (Donas) entre l'Arabie Saoudite et la France n'a pas été un long fleuve tranquille. Loin de là. Interrogées il y a encore peu de temps plusieurs sources proches du dossier avaient fait part de leur scepticisme à La Tribune, expliquant l'enlisement du dossier par les hésitations de Ryad à armer le Liban sans avoir un président à la tête du pays notamment. Mais la situation s'est finalement débloquée, l'information commençant même à circuler en début de semaine dernière.

Pourquoi un tel dénouement ? Selon des sources concordantes, le détonateur aura été l'Iran. Car Téhéran, qui soutient le Hezbollah libanais, a proposé à Beyrouth un don de 1 milliard de dollars pour s'équiper militairement. L'Iran avait même donné carte blanche aux Libanais dans le choix des armements. Des livraisons qui auraient pu s'accompagner de la venue de conseillers militaires iraniens. Une opération qui était "un vrai souci" pour l'Arabie Saoudite dirigé par une dynastie sunnite, explique-t-on à La Tribune. D'où le nouvel empressement de la famille royale à finaliser le contrat Donas.

 

31 contrats

Le contrat a été signé par le ministre saoudien des Finances, Ibrahim al-Assaf, et le patron de la société publique française d'exportation de matériel de défense Odas, Edouard Guillaud. Le chef de l'armée libanaise, le général Jean Kahwaji, était présent à la cérémonie de signature. L'Arabie Saoudite a signé 31 contrats avec les entreprises françaises, par l'intermédiaire d'ODAS, qui intervient essentiellement en Arabie saoudite dans le cadre de contrats d'État à État ou de contrats commerciaux pour le compte d'une dizaine de grands groupes français.

Cet accord "illustre la qualité exceptionnelle de la relation franco-saoudienne", a estimé ce mardi le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. C'est le roi Abdallah en personne qui a demandé d'accélérer la finalisation du contrat. Donas contribuera "à renforcer l'armée libanaise" et "l'aidera à assurer sa mission de défense du territoire et de lutte contre le terrorisme alors que le Liban est menacé", a précisé Laurent Fabius. L'armée libanaise est engagée contre des djihadistes qui retiennent en otages des dizaines de soldats et de policiers depuis début août après des combats dans l'est du Liban, à la frontière de la Syrie.

 

Un don de 3 milliards de dollars

Fin 2013, le roi Abdallah d'Arabie Saoudite avait demandé à la France de fournir aux forces armées libanaises des matériels militaires pour un montant de 3 milliards de dollars. Sur ces 3 milliards promis par Ryad, 2,1 milliards doivent être consacrés à l'achat de matériels et 900 millions à leur entretien. Selon le quotidien panarabe à capitaux saoudiens, Al-Hayat, les premières livraisons d'équipements devraient "intervenir dans un mois".

"La France a développé un plan d'équipement qui devrait permettre aux forces armées libanaises de disposer de moyens nouveaux, à la fois terrestres, aéroterrestres et navals, avait expliqué début octobre à l'Assemblée nationale le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. C'est une nécessité. (...) Les forces armées libanaises constituent le dernier rempart de sécurité face à la menace qui pèse sur ce pays : en sus des divisions confessionnelles qui traversent ce pays en raison de l'afflux de réfugiés, le danger est celui de Daesh, comme on l'a vu cet été avec l'attaque de la ville d'Ersal".

 

Quels équipements ?

A qui profite cette manne ? Notamment à Thales, qui pourrait, selon nos informations profiter de près du tiers de la somme de 2,1 milliards de dollars d'achats d'équipements neufs (radars, optronique, systèmes de communications...) Renault Trucks Défense (RTD) est également bien servi par la vente de VAB (Véhicule de l'avant blindé) équipés d'une tourelle de Nexter et de VBL (Véhicule blindé léger). En revanche, pas de VBCI (Véhicule blindé de combat d'infanterie) de Nexter jugés trop gros par le Liban. Dans le domaine de l'aéroterrestre, la France a inclus dans la liste des hélicoptères Gazelle ainsi que des hélicoptères de transport. Enfin, MBDA devrait vendre son missile surface-air Mistral, qui équiperont les VBL.

Dans le domaine naval, c'est le chantier basé à Cherbourg CMN (Constructions mécaniques de Normandie), propriété du Libanais Iskandar Safa, qui a remporté la mise face à DCNS, qui proposait des Gowind de la classe Adroit, et Raidco. Le chantier naval des CMN fournira à la marine libanaise trois patrouilleurs, équipés du système Simbad-RC de MBDA.

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 18:30
Arabie Saoudite: les Américains attaqués étaient des sous-traitants de la Défense

 

14 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

L'Américain tué par balle et son collègue blessé mardi à Ryad étaient tous deux employés de Vinnell Arabia, un sous-traitant américain du secteur de la Défense, a indiqué le département d'Etat.

 

Un Américain a été tué par balle et un autre blessé mardi dans l'est de Ryad, lorsqu'ils ont été la cible de tirs dans une station service proche du siège de leur entreprise dans la capitale saoudienne, a précisé dans un communiqué la porte-parole du département d'Etat, Jennifer Psaki, ajoutant que l'ambassade des Etats-Unis avait renforcé ses mesures de sécurité en Arabie saoudite.

 

La société Vinnell Arabia travaille dans le cadre de programmes militaires de la Garde nationale saoudienne à Ryad, a précisé Mme Psaki.

 

Nous sommes en contact étroit avec le gouvernement saoudien pour continuer à rassembler des détails et les mobiles de cette fusillade, selon la porte-parole.

 

Elle a ajouté que Washington évaluait le dispositif de sécurité et prendrait toutes les mesures adéquates pour assurer la sûreté des employés de la mission américaine dans la capitale saoudienne, déjà sous très haute protection.

 

Un message a été transmis à tous les ressortissants américains dans le pays pour les informer de la situation et des mesures de précaution qu'ils devraient prendre, selon la porte-parole de la diplomatie américaine.

 

La police saoudienne avait annoncé plus tôt qu'un Américain avait été tué par balle et un autre blessé mardi dans l'est de Ryad, dans une rare attaque contre les Occidentaux en Arabie saoudite ces dernières années. La police de Ryad avait ajouté que l'assaillant avait été arrêté.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 16:30
Daesh: cinq frappes en deux jours sur Kobané

 

07.10.2014 Romandie.com (ats)

 

Les Etats-Unis, aidés par l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont mené lundi et mardi cinq frappes près de Kobané, ville syrienne sur le point de tomber aux mains des jihadistes de l'Etat islamique (EI). A Mus (sud-est de la Turquie) un homme est mort lors d'une manifestation kurde.

Les Etats-Unis et leurs alliés ont mené, au total, neuf frappes en Syrie lundi et mardi, dont cinq près de cette ville, située tout près de la frontière avec la Turquie, a précisé le Centre de commandement américain dans un communiqué.

Une frappe au sud de Kobané a détruit trois véhicules armés, et en a endommagé un autre. Un deuxième bombardement au sud-est a détruit un véhicule armé transportant de l'artillerie anti-aérienne. Deux autres raids au sud-ouest de la ville kurde ont endommagé un char, et une autre frappe au sud a détruit une unité de l'EI.

Par ailleurs, la coalition a mené deux frappes à l'ouest d'Hassaké (nord-est) qui ont touché plusieurs bâtiments de l'EI, et une au nord-est de Deir Ezzor (est) qui a touché une aire de rassemblement ainsi qu'une installation de production d'explosifs. Un autre bombardement au sud-ouest de Rabia a touché un petit groupe de combattants de l'EI. Et des F-16 néerlandais ont lancé leurs premières frappes, a annoncé le ministère néerlandais de la Défense.

 

Un mort en Turquie

"La terreur ne sera pas arrêtée (...) tant que nous ne coopérerons pas en vue d'une opération terrestre", a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan en s'adressant à des réfugiés syriens dans un camp de Gaziantep, dans le sud de la Turquie.

Il s'exprimait alors qu'au sud-est du pays, un homme a été tué lors d'une manifestation de Kurdes dénonçant le refus du gouvernement d'Ankara d'intervenir militairement pour empêcher la chute de Kobané, ont rapporté les médias turcs.

 

Irruption dans le Parlement européen

A Bruxelles, plusieurs dizaines de manifestants kurdes ont fait irruption dans le Parlement européen pour attirer l'attention sur l'avancée de l'Etat islamique (EI) sur Kobané. A Genève. des manifestants kurdes ont tenté de pénétrer dans l'enceinte de l'ONU dans le même but. Les agents de sécurité ont pu les en empêcher.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 20:30
Arab Leaders Attack IS With Intel, Theological Challenge

A US Navy F-18E Super Hornet receives fuel from a KC-135 Stratotanker over northern Iraq after conducting air strikes in Syria. (Staff Sgt. Shawn Nickel/US Air Force)

 

Oct. 4, 2014 - By AWAD MUSTAFA – Defense News

 

DUBAI — As the international coalition’s military operations against Islamic State (IS) militants have ramped up, Arab leaders also have begun waging an intellectual war while providing intelligence to guide airstrikes.

According to retired Maj. Gen. Anwar Eshki, an adviser to the joint military council of Saudi Arabia, the coalition operations will continue for some time because it is being structured as a NATO-style force.

“It will either be an extension of NATO or a NATO-style coalition because the US wants this coalition to include the Middle East joining Eastern Europe,” he said. “It will continue for many years to destabilize terrorism in the region and weaken it,” he added.

In addition, Saudi Arabia will be training Syrian rebel forces and has received its first 5,000 recruits, he said, with an expectation to train a total of 15,000 soldiers.

Increased Intelligence Cooperation

Intelligence operations, according to military officials, are heavily dependent on satellites, drones and surveillance flights to pinpoint targets and assess damage.

Intelligence networks developed by coalition governments inside Syria and the Iraqi government’s intelligence corps also are providing aid.

“Jordan has significant human intelligence assets in Syria,” a Jordanian security official said.

The official said the airstrikes carried out by the Arab coalition and the US were based partly on the intelligence collected on the ground by Jordanians.

Jordanian armed forces have also used a network of surveillance and monitoring radar systems placed in the Ajloun mountain in the north to collect intel and track movements, he said.

In Iraq, coalition forces rely on the Iraqi military and intelligence services, although insight into Islamic State-controlled territory is limited. However, according to Eshki, efforts by the Iraqi government to collect support from Sunni groups formerly backing the IS militants have been successful.

Upscaled Information Warfare

Leaders of the gulf states increased their information warfare operations against IS. In his first-ever interview as the emir of Qatar, Sheikh Tamim bin Hamad al-Thani defended his country against allegations of funding terrorism and pledged support to fight IS for the long haul.

“We don’t fund extremists,” the emir told CNN during the United Nations General Assembly. “If you talk about certain movements, especially in Syria and Iraq, we all consider them terrorist movement.

“I know that in America and some countries they look at some movements as terrorist movements. ... But there are differences. Some countries and some people [believe] that any group which comes from Islamic background are terrorists. And we don’t accept that.”

Despite the Qatari government long being criticized for hosting and financing Islamic extremists, the rich gulf nation has become a key opponent of the Islamic State in Syria, contributing two Mirage 2000 jet fighters during the first raids in Syria, according to a Pentagon official’s statements to US press.

The country also hosts one of the largest American military bases in the Middle East, al-Udeid airbase, where operations are being coordinated.

Mohammed Bin Rashid al-Maktoum, UAE vice president, prime minister and ruler of Dubai, released an op-ed to major newspapers around the world stating that an intellectual fight has to be fought against Islamic extremists.

“We must acknowledge that we cannot extinguish the fires of fanaticism by force alone. The world must unite behind a holistic drive to discredit the ideology that gives extremists their power, and to restore hope and dignity to those whom they would recruit,” he wrote.

But military containment is only a partial solution.

“Lasting peace requires three other ingredients: winning the battle of ideas, upgrading weak governance and supporting grassroots human development,” he wrote.

Former Saudi Arabian ambassador to the US, Prince Turki al-Faisal, appearing on US television, stated that Saudi Arabia would commit ground troops in Syria to defeat the Islamic State and even remove President Bashar al-Assad. He told CBS that he hopes the airstrikes, which include Saudi planes, are the first step in ultimately removing Assad.

“You can’t simply deal with ISIS and not deal with Assad,” Faisal said. “We do not consider ISIS to be Muslim because they brought more harm to Islam,” he added.

Adding weight to the operations, 120 Muslim scholars, including the Grand Mufti of Egypt, the dean of Sharia and Law at al-Azhar University, director of the Fiqh Council in the US, and the Grand Mufti of Jerusalem published an open letter to IS leader Abu Bakr al-Baghdadi decrying his state’s un-Islamic behavior in three languages: Arabic, English and German.

“This work is a savvy counterpunch that demonstrates an intellectual call to arms from the Sunni world is now underway,” said Dubai-based information warfare operations analyst Stephen Fallon. “In the accompanying 24-point analyses using recent sermons given by Baghdadi, the writers critique him on numerous errors in a paper that is theologically detailed.

“Charges leveled against Baghdadi as caliph include: purposeful de-contextualizing of Koranic exegesis and legal theory; misunderstanding/misappropriation of nuanced theological Arabic terms; over-simplification and cherry picking of religious texts; killing of innocents; killing of emissaries, in this case journalists; illegitimate jihad; mistreating people of the Book,” he said.

“Non-Muslim states should share this document and distribute it widely letting it speak for itself,” he said.

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 16:30
PAC-3 Missile (Patriot Advanced Capability 3)

PAC-3 Missile (Patriot Advanced Capability 3)

 

2 octobre 2014 tel-avivre.com

 

Les Etats-Unis ont signé un contrat d’armement de $ 1,75 milliards avec  l’Arabie Saoudite pour mettre à niveau son système de défense Patriot. L’accord permettra aux Saoudiens de moderniser leur stock de missiles Patriot  désormais obsolètes pour les remplacer par des missiles PAC-3. Les missiles seront fournis par Lockheed Martin et Raytheon du département d’Etat.

 

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 11:30
Thales équipera les aérodromes de la Garde Nationale d’Arabie Saoudite

 

29 septembre Aerobuzz.fr

 

Thales vient d’être sélectionné par l’US Air Force dans le cadre d’un contrat de type FMS (Foreign Military Sales) pour fournir à la Garde Nationale d’Arabie Saoudite des aides à la navigation et des systèmes destinés aux tours de contrôle. Les technologies déployées répondront aussi bien aux exigences des procédures de vol aux instruments et de vol à vue pour les aéronefs à voilure fixe et à voilure tournante. Elles seront installées sur deux nouveaux aérodromes du pays - Khashm al- An, à l’est de Riyad, et Dirab, au sud-ouest de la ville.

 

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 19:31
Mirage UAE Air Force

Mirage UAE Air Force

 

25 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Washington - L'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, qui ont rallié la coalition anti-jihadistes emmenée par les Américains, ont joué un rôle majeur dans les dernières frappes aériennes menées en Syrie contre l'organisation Daesh, a affirmé jeudi le Pentagone.

 

10 des 16 avions qui ont bombardé mercredi soir des positions de Daesh en Syrie étaient saoudiens ou émiratis et ils ont largué 80% du tonnage total d'explosifs, a précisé le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby.

 

Les avions américains ont envoyé 18 des 23 bombes larguées lors de ces raids mais les deux puissances arabes ont utilisé des munitions plus puissantes, a-t-il ajouté.

 

Mercredi soir, les Etats-Unis, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont frappé 12 raffineries contrôlées par l'EI dans l'est de la Syrie.

 

C'est la première fois que la coalition contre l'EI s'en prend à des installations pétrolières dans le but d'assécher la source principale de financement des jihadistes, qui revendent le pétrole en contrebande à des intermédiaires des pays voisins. L'organisation contrôle d'autres raffineries en Irak.

 

Le Pentagone a par ailleurs précisé avoir l'intention d'enquêter sur le nombre de victimes civiles, affirmant que les frappes avaient été soigneusement calibrées.

 

Nous n'avons pas de retours crédibles sur le nombre de civils tués ces trois derniers jours de raids aériens, a précisé le contre-amiral Kirby. Mais nous allons nous pencher dessus, a-t-il ajouté.

 

Depuis le 8 août, les Etats-Unis ont lancé près de 200 frappes aériennes contre des cibles du groupe Etat islamique en Irak.

 

Mais mardi, ils ont élargi leurs frappes contre des cibles de l'EI en Syrie, avec le soutien de cinq pays arabes (Jordanie, Qatar, Arabie Saoudite, Emirats arabes unis, et Bahrein). Cette coalition de cinq nations arabes conduisant simultanément des frappes aériennes avec les Etats-Unis, est du jamais-vu depuis des décennies dans un conflit au Moyen-Orient.

 

Ces opérations militaires font suite à une tournée du secrétaire d'Etat John Kerry il y a dix jours dans plusieurs pays arabes qu'il avait réussi à rallier, y compris pour des actions militaires, au sein de la coalition internationale contre le groupe EI.

Depuis le début de la semaine, le président américain profite de l'assemblée générale de l'ONU pour appeler à une plus large coalition internationale contre ce qu'il a appelé le réseau de la mort qui a proclamé un califat sur les régions qu'il contrôle en Irak et en Syrie.

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 09:30
Syrie: Washington, Ryad et les Emirats frappent des raffineries contrôlées par Daesh

An F/A-18E Super Hornet from the "Eagles" of Strike Fighter Squadron (VFA) 115 launches from the flight deck of the U.S. Navy's forward-deployed aircraft carrier USS George Washington (CVN 73). George Washington and its embarked air wing, Carrier Air Wing (CVW) 5, provide a combat-ready force that protects and defends the collective maritime interests of the U.S. and its allies and partners in the Indo-Asia-Pacific region. (U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist Seaman Everett Allen/Released) Digital

 

25 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Washington - Les Etats-Unis, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont bombardé mercredi soir 12 raffineries contrôlées par le groupe Etat islamique (EI) dans l'est de la Syrie, a annoncé le Pentagone.

 

Pour la première fois, cette coalition contre l'organisation EI a touché des installations pétrolières dans le but d'assécher la source principale de financement des jihadistes, qui revendent le pétrole en contrebande à des intermédiaires des pays voisins.

 

Ces raffineries produisent entre 300 et 500 barils de pétrole par jour, qui rapportent environ 2 millions de dollars quotidiens aux jihadistes, a précisé le commandement américain chargé du Moyen-Orient et de l'Asie centrale (Centcom) dans un communiqué.

 

Les frappes ont visé 13 cibles --dont 12 raffineries-- dans l'est de la Syrie, a ajouté le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby sur CNN.

 

La treizième cible était un véhicule de l'EI près de Deir Ezzor, qui a été détruit, selon le Centcom.

 

Ces installations, de petite taille, ont été touchées par des missiles de l'aviation de la coalition. En réalité, il y avait, lors de cette opération, davantage d'avions de la coalition que d'avions américains, a précisé M. Kirby.

 

Les jihadistes, qui contrôlent plusieurs raffineries en Irak et en Syrie, revendent du pétrole en contrebande à la Turquie, l'Irak, l'Iran et la Jordanie, via des intermédiaires.

 

Depuis le 8 août, les Etats-Unis ont lancé près de 200 frappes aériennes contre des cibles du groupe Etat islamique en Irak.

 

Mardi à l'aube, ils ont élargi leurs frappes contre des cibles de l'EI en Syrie, avec le soutien de cinq pays arabes (Jordanie, Qatar, Arabie Saoudite, Emirats arabes unis, et Bahrein).

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 16:30
L'Arabie saoudite confirme avoir participé aux frappes en Syrie

 

23 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Ryad - L'Arabie saoudite, chef de file des monarchies du Golfe, a confirmé avoir participé mardi aux frappes menées par les Etats-Unis et leurs alliés arabes contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) en Syrie.

 

Les forces aériennes royales saoudiennes ont pris part aux opérations militaires contre l'EI en Syrie, en soutien à l'opposition syrienne modérée, et cela dans le cadre de la coalition internationale conduite par Washington, a déclaré un porte-parole officiel, cité par l'agence officielle SPA.

 

Cette coalition, a-t-il ajouté, est destinée à éradiquer le terrorisme, une maladie mortelle, et à soutenir le peuple syrien frère afin de rétablir la sécurité, l'unité et le développement dans ce pays sinistré.

 

La Jordanie, puis Bahreïn et les Emirats arabes unis ont tour à tour annoncé avoir mené des frappes contre les jihadistes de l'EI, les premières lancées par les Etats-Unis en Syrie.

 

Le Qatar est le seul des cinq pays arabes, dont la participation a été annoncée par le Pentagone, à ne pas encore s'être exprimé dans la soirée.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 12:30
Defence Secretary Michael Fallon

Defence Secretary Michael Fallon

 

23 September 2014 Ministry of Defence and The Rt Hon Michael Fallon MP

 

Michael Fallon meets Middle East partners to discuss international response to ISIL.

 

Mr Fallon met with allies in Saudi Arabia yesterday and Bahrain today to discuss regional security and international co-ordination to counter ISIL ahead of this week’s United Nations General Assembly.

He said:

At the Jeddah and Paris conferences there was strong agreement on the need for a co-ordinated response to the ISIL threat. In taking action to degrade and destroy ISIL terrorists it is important that key regional partners continue to play a leading role.

The UK supports the air strikes launched by the US and regional allies last night which run alongside the action the UK has already taken in the form of reconnaissance flights, military equipment and humanitarian aid.

The UK government continues to discuss what further contribution the UK may make to international efforts to tackle the threat we all face from ISIL.

The UK has a long-standing defence relationship with both Saudi Arabia and Bahrain. In Saudi Arabia the UK assists with the delivery and support of Typhoon and Tornado aircraft. Bahrain is also a key location for the UK, with onshore basing and ships located at Mina Salman Port.

While meeting serving Royal Navy personnel in Bahrain Mr Fallon witnessed the structural work being carried out to improve the navy’s facilities.

He added:

The UK already has a long-established presence in the region and in my discussions I have re-emphasised the UK’s continuing commitment and opportunities to strengthen co-operation.

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21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 16:30
Lockheed Martin and AEC to Establish Sniper Pod Support Facility in Saudi Arabia

 

 

Sep 16, 2014 ASDNews Source : Lockheed Martin Corporation

 

Lockheed Martin [NYSE: LMT] and Advanced Electronics Company (AEC) will establish a Sniper ® Advanced Targeting Pod (ATP) Expanded Repair Capability facility in the Kingdom of Saudi Arabia – the first Sniper support facility established outside the United States.

Designed to support the Royal Saudi Air Force’s (RSAF) Sniper ATPs, the Expanded Repair Capability facility will provide both affordability benefits and expedited repair times for the RSAF. Lockheed Martin employees will train AEC technicians to perform maintenance on Sniper ATP line replaceable units, and future AEC support will include managing logistics and completing product upgrades for both Sniper ATP and LANTIRN™ pods.

 

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 07:30
Les Etats-Unis rallient 10 pays arabes contre les jihadistes, la Syrie met en garde

 

11 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Jeddah (Arabie saoudite) - Les Etats-Unis ont obtenu jeudi de dix pays arabes leur l'engagement, y compris éventuellement militaire, dans l'offensive annoncée par le président Barack Obama pour éradiquer les jihadistes de l'Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie.

 

Le régime syrien, appuyé par la Russie, a toutefois mis en garde Washington contre d'éventuelles frappes sur son territoire sans son accord.

 

Après la déclaration solennelle de M. Obama à la Maison Blanche mercredi soir, son chef de la diplomatie John Kerry a réussi lors d'une réunion à Jeddah (Arabie saoudite) à convaincre ses homologues arabes, dont le poids lourd saoudien.

 

Washington, les pays du Golfe, l'Egypte, l'Irak, le Liban et la Jordanie ont déclaré leur engagement partagé à se tenir unis contre la menace que pose pour la région et le monde le terrorisme, y compris le soi-disant EI, selon un communiqué commun, au terme de sept heures de tractations.

 

Ce soutien ferme des pays arabes inclut leur accord à se joindre, le cas échéant, à une campagne militaire coordonnée, précise le communiqué sans entrer dans les détails.

 

Toutefois, a souligné M. Kerry devant la presse à Jeddah, aucun pays ne parle de placer des troupes au sol et nous ne pensons pas qu'il y en ait besoin. A la télévision ABC, il a été encore plus clair: Pas de troupes combattantes américaines au sol, point à la ligne.

 

Il aussi affirmé sur les chaînes CNN et CBS que les Etats-Unis n'étaient pas en guerre contre l'Etat islamique, mais conduisaient une très importante opération anti-terroriste.

 

Le chef de la diplomatie américaine poursuivra sa tournée vendredi à Ankara puis au Caire samedi pour rencontrer le chef de la Ligue arabe.

 

Dans son allocution, le président Obama avait martelé l'objectif de son plan d'action: Nous affaiblirons, et, à terme, détruirons l'EI. Pour y parvenir, je n'hésiterai pas à agir contre l'EI en Syrie, comme en Irak, avait-il annoncé.

 

- 1.600 Américains en Irak -

 

Des avions américains pourraient donc effectuer des raids contre des bastions de l'EI en Syrie, en plus des quelque 150 frappes conduites depuis le 8 août en Irak. Ces raids se sont avérés déterminants dans la reprise par les troupes irakiennes de positions tenues par les jihadistes.

 

Aux yeux de diplomates américains, l'Arabie saoudite doit être l'élément clé de la coalition par sa taille, son poids économique et sa portée religieuse avec les sunnites.

 

Après l'appel téléphonique de Barack Obama mercredi au roi Abdallah d'Arabie, M. Kerry a eu un entretien avec lui jeudi soir. Ils sont tombés d'accord pour renforcer l'aide à l'opposition syrienne modérée. Les Saoudiens pourraient former et entraîner des rebelles syriens, qui combattent à la fois le régime de Bachar al-Assad et l'EI.

 

Les Etats-Unis entendent aussi renforcer (leurs) bases dans le Golfe et accroître les vols de surveillance avant d'éventuelles frappes en Syrie, selon un responsable du département d'Etat. Le Pentagone va commencer à baser une partie de ses avions à Erbil, au Kurdistan irakien.

 

La stratégie Obama a été bien accueillie par l'opposition syrienne modérée, qui devrait bénéficier des moyens militaires qu'elle réclame depuis longtemps. Mais le Congrès américain a prévenu qu'il n'y aurait pas de vote sur cette aide avant la semaine prochaine.

 

Bagdad a aussi salué l'annonce par M. Obama de l'envoi de 475 conseillers militaires supplémentaires en appui aux forces kurdes et fédérales irakiennes en termes d'équipements, de formation et de renseignements. Cet effort portera à environ 1.600 le nombre de militaires américains en Irak.

 

L'engagement des Etats-Unis contre l'Etat islamique est un tournant pour le président Obama, élu fin 2008 sur sa volonté de tourner la page d'une décennie de guerres en Irak et en Afghanistan.

 

- Hollande en Irak vendredi -

 

Sans surprise, Moscou, allié de Damas, a jugé que des frappes en Syrie sans l'aval de l'ONU constitueraient une violation grossière du droit international. Le régime de Bachar al-Assad a également prévenu Washington que toute action sans l'accord du gouvernement serait considérée comme une attaque contre la Syrie.

 

Présente à Jeddah, la Turquie a confirmé qu'elle ne prendrait pas part aux opérations armées, se concentrant entièrement sur les opérations humanitaires.

 

En Europe, l'Allemagne a exclu de participer à des frappes en Syrie. On ne nous l'a pas demandé et nous ne le ferons pas, a dit son chef de la diplomatie Frank-Walter Steinmeier.

 

Le Premier ministre britannique David Cameron a en revanche dit ne rien exclure, son chef de la diplomatie ayant cependant affirmé que Londres ne participerait pas à des opérations en Syrie.

 

De son côté, le président français François Hollande exposera sa position au cours d'une visite en Irak vendredi. Son chef de la diplomatie Laurent Fabius a indiqué que la France participerait si nécessaire à une action militaire aérienne en Irak.

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 10:55
Armement : Arabie Saoudite, Singapour et Maroc, meilleurs clients de la France en 2013

Armement - Le Rafale de Dassault Aviation attend son premier contrat à l'export (Crédits : Armée de l'air)

 

10/09/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Arabie Saoudite, Singapour et Maroc. Les trois premiers clients de l'industrie d'armement française ont représenté en 2013 près de la moitié des exportations d'armements tricolores (3,1 milliards sur 6,87 milliards).

 

Arabie Saoudite (1,92 milliard d'euros), Singapour (651,3 millions) et Maroc (584,9 millions). Voici les trois meilleurs clients des industriels de l'armement français en 2013. L'an dernier, ils ont cumulé à eux trois près de la moitié des exportations d'équipements militaires français (3,15 milliards) sur un total de 6,87 milliards d'euros de prises de commandes, qui ont explosé de 43 % en 2013 (4,8 milliards). Huit contrats d'un montant de plus de 200 millions ont été gagnés en 2013 (contre 3 en 2012). Soit un pactole de 2,82 milliards d'euros. Une performance qui permet à la France de rester au quatrième rang des exportateurs mondiaux d'armements, selon le rapport 2014 au Parlement sur les exportations d'armement de la France.

Par ailleurs, l'an dernier, la France a livré pour 3,8 milliards d'armements, dont 924 millions au Proche et Moyen-Orient. Des livraisons stables sur les cinq dernières années (3,3 milliards en 2012, 3,7 milliards en 2011, 3,7 milliards en 2010, 3,7 milliards en 2009).

 

Quinze pays ont commandé plus de 100 millions à la France

Outre les trois premiers clients de la France en 2013, douze autres pays ont acheté du matériels français pour plus de 100 millions d'euros : Indonésie (480 millions), Brésil (339 millions),  Émirats Arabes Unis (335,2 millions), Ouzbékistan (208 millions), Inde (180 millions), Bolivie (161 millions), Qatar (124,9 millions), États-Unis (125,2 millions), Allemagne (115,3 millions), Malaisie (108,9 millions), Chine (107,8 millions) et Oman (104,1 millions). A noter que les exportations vers la Chine de matériels duals restent stables par rapport aux années précédentes (114, 3 millions en 2012, 93,7 millions en 2011, 109,8 millions en 2010).

Selon une étude d'impact réalisée par le ministère de la Défense, le conseil des industries de défense (Cidef) avec le cabinet McKinsey & Co, environ 40.000 emplois en France sont concernés par les ventes d'armes à l'exportation, auxquels s'ajoutent 10.000 emplois indirects chez les fournisseurs. "Dans une France frappée par le chômage et menacée de désindustrialisation, ces 50.000 emplois sont d'une importance vitale", a souligné mardi le ministre, Jean-Yves Le Drian. Sans les exportations d'armements, "le déficit de la balance commerciale aurait été de 5 à 8 points plus élevé chaque année" sur la période 2008-13, selon cette étude.

Pour Jean-Yves Le Drian, les opérations militaires "nombreuses, difficiles" dans lesquelles la France est engagée, notamment en Afrique, "font pleinement partie de cette dynamique" des exportations, en démontrant "la puissance et la fiabilité" du matériel issu de l'industrie de défense. Il s'est également félicité de l'"état d'esprit d'action en commun" des industriels français, évoquant "l'équipe de France des exportations d'armement".

 

Arabie Saoudite dépasse le milliard de commandes

Pour la première fois depuis 2007 (1,1 milliard), Ryad a commandé à la France pour plus d'un milliard d'euros d'armements. Le contrat qui pèse le plus en Arabie Saoudite et d'une façon générale dans le bilan des commandes françaises, est bien sûr LEX (Life Extension Sawari 1), la modernisation de quatre frégates et de deux pétroliers ravitailleurs de la marine saoudienne d'un montant de 1,1 milliard. A cette commande de DCNS, il faut rajouter un premier contrat engrangé par le groupe naval pour la modernisation de trois frégates Sawari 2 (programme ERA) d'un montant de 150 millions.

Par ailleurs, MBDA a conclu plusieurs contrats avec le royaume. Le missilier européen a vendu des missiles sol-air VL Mica à la Garde nationale, l'armée privée du roi commandée par le prince Mitaeb bin Abdullah (150 millions d'euros) ainsi que des Mistral, un missile surface-air de très courte portée. Surtout, le missilier a vendu un nouveau lot de missiles de croisière Storm Shadow (environ 500 millions), fabriqués en France.

 

Singapour et Maroc sur le podium

Traditionnel client de la France, Singapour se classe au deuxième rang des clients de la France même si l'Ile-Etat a préféré l'année dernière acheter des sous-marins allemands que français. C'est MBDA qui a réalisé la plus grosse commande avec la vente de missiles Aster pour plus de 300 millions d'euros. Un second contrat majeur a été signé avec les Singapouriens, la vente de six avions ravitailleurs MRTT (la part française s'élève à un tiers du contrat sur ce type d'appareils).

Le Maroc est la grosse surprise dans le classement des très bons clients des industriels de l'armement tricolores en 2013. Astrium (devenu Airbus Space Systems) et Thales Alenia Space (TAS), en tant que maître d'œuvre, ont signé l'année dernière un contrat portant sur la vente de deux satellites d'observation de type Pléiades au Maroc en deux phases (1 + 1), dont le montant s'élèverait à un peu plus de 500 millions d'euros, lancement compris. Un contrat tenu confidentiel.

 

Bolivie, Ouzbékistan, des nouveaux pays clients

De nouveaux clients apparaissent dans les clients de la France. Ce sont le cas de la Bolivie qui s'est offert 6 Super Puma AS332 C1e pour plus de 150 millions d'euros et de l'Ouzbékistan qui a acheté 10 Fennec et 6 Cougar. Deux contrats pour Airbus Helicopters, qui perce sur des marchés où la France était inexistante jusqu'ici dans le domaine de l'armement. C'est aussi le cas au Turkménistan mais de façon plus modeste (32,7 millions de commandes en 2013).

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 19:30
Entretien du chef d’état-major de la Marine avec son homologue saoudien

 

04/09/2014 Sources : Marine nationale

 

À l’invitation du Prince Salman bin Abdelaziz Al Saoud, Prince héritier du Royaume d’Arabie Saoudite en visite officielle en France, le chef d’état-major de la Marine (CEMM), l’amiral Bernard Rogel, s’est rendu à un déjeuner de travail qui s’est tenu le mercredi 3 septembre à l’Hôtel Georges V à Paris.

 

Ce déjeuner suivait de quelques jours la réception par le CEMM de son homologue, le vice-amiral d’escadre Abdallah Al Sultan à l’hôtel de la Marine le lundi 1er septembre. Au cours de cet entretien à l’état-major de la Marine, première rencontre depuis les récentes prises de fonction du vice-amiral d’escadre Al Sultan en mai dernier, les deux CEMM ont notamment évoqué la qualité de la coopération navale entre les deux marines. Celle-ci se concrétise en particulier par la formation académique des officiers et par les échanges relatifs au maintien en condition opérationnelle des bâtiments de surface et des hélicoptères de la Marine royale saoudienne.

 

L’amiral Rogel et son hôte ont également abordé la coopération soutenue dans le domaine de l’entraînement des forces.

 

Depuis la signature d’un accord de coopération et d’assistance dans les années 80, les relations militaires entre la France et l’Arabie Saoudite n’ont cessé de se développer. Cette coopération vise aujourd’hui à renforcer les savoir-faire opérationnels communs et l’aptitude à mener des missions ensemble.

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 12:45
Défense : L'accord maroco-saoudien approuvé

 

02.09.2014 par infomediaire.ma

 

Le mémorandum d'entente entre les Royaumes du Maroc et d'Arabie Saoudite portant sur la coopération dans le domaine de la défense et de la protection civiles a été approuvé, lundi 1erseptembre 2014, par le conseil des ministres saoudien, apprend-on de source médiatique (ALM). Signé par les ministres de l'intérieur des 2 pays en mars 2013 à Ryad, cet accord porte sur la consolidation de la coopération bilatérale entre les 2 ministères dans le domaine de la défense et la protection civile, notamment, en matière de prévention des risques liés aux catastrophes naturelles et industrielles.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 14:30
Contrat franco-saoudien de 3 milliards de dollars pour des armes au Liban

Armement "Notre priorité commune c'est la paix et la sécurité et notamment au Moyen Orient. Cette exigence est plus que jamais nécessaire maintenant que la crise syrienne a débordé en Irak et qu'un mouvement terroriste (L'Etat islamique) prétend devenir un Etat", a souligné François Hollande.

 

02/09/2014 latribune.fr 

 

L'Élysée a annoncé un contrat franco-saoudien de 3 milliards de dollars d'armement pour le Liban en cours de finalisation. L'objectif est de renforcer la coopération au Moyen-Orient, très instable entre le conflit en Syrie et la progression de l'État islamique.

 

Un contrat franco-saoudien de livraison d'armes au Liban d'un montant de trois milliards de dollars est en voie de "finalisation", a indiqué l'Elysée, où le président François Hollande a reçu lundi le prince héritier d'Arabie saoudite Salmane Ben Abdel Aziz.

 

"Le contrat est acquis"

"Le contrat est acquis, il manque juste quelques éléments techniques pour le bouclage. Il ne sera pas signé ce (lundi) soir mais il est en finalisation", a-t-on indiqué dans l'entourage du chef de l'Etat.

Pays "magnifique et en même temps vulnérable", le Liban a "besoin lui aussi de sécurité au moment où il accueille des milliers de réfugiés", a déclaré François Hollande, lors d'un dîner officiel en l'honneur de son hôte auquel avaient été conviés quelques 200 invités, parmi lesquels de nombreux chefs d'entreprises.

Le pays du Cèdre accueille notamment plus d'un million de réfugiés syriens fuyant le conflit meurtrier dans leur pays.

"Alors nous avons convenu ensemble, l'Arabie saoudite et la France, d'aider le Liban à la condition aussi qu'il s'aide lui-même, pour sa propre sécurité", a-t-il ajouté, sans citer expressément ce contrat.

 

Un partenaire sur la Syrie

Le président français s'est par ailleurs félicité de "la coopération militaire de grande qualité" entre la France et l'Arabie saoudite, soulignant que leurs armées respectives avaient "établi de longue date une action opérationnelle dans les domaines cruciaux de la sécurité du Royaume et au-delà de la sécurité de la région".

"Notre priorité commune c'est la paix et la sécurité et notamment au Moyen Orient. Cette exigence est plus que jamais nécessaire maintenant que la crise syrienne a débordé en Irak et qu'un mouvement terroriste (l'Etat islamique) prétend devenir un Etat", a souligné François Hollande.

"En Syrie, la France et l'Arabie saoudite ont été particulièrement lucides sur la gravité de la crise" mais "nous n'avons pas été assez entendus", a-t-il de nouveau déploré. Samedi, le roi Abdallah, cité par des médias saoudiens, avait lui prévenu les pays occidentaux qu'en l'absence d'une réaction "rapide", ils seraient la prochaine cible de la menace jihadiste.

 

Visite de quatre jours

Demi-frère du roi Abdallah, le prince Salmane Ben Abdel Aziz, 78 ans, qui est arrivé lundi à Paris pour une visite officielle de quatre jours, participera mardi à un conseil d'affaires franco-saoudien, et aura un entretien avec le Premier ministre Manuel Valls. Mercredi, il rencontrera le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius et celui de la Défense Jean-Yves Le Drian.

Il achèvera sa visite jeudi par une rencontre avec des représentants des musulmans de France et des étudiants, et un discours à l'Unesco.

 

Deuxième partenaire commercial au Moyen-Orient

Sur le plan économique, la visite du prince héritier devait permettre de développer les échanges entre la France et le Royaume déjà au beau fixe.

"Nos échanges commerciaux ont doublé ces 5 dernières années. L'Arabie est notre 2e partenaire commercial au Moyen Orient après la Turquie", souligne l'Elysée, chiffrant à "près de 3,7 milliards d'euros" les contrats (hors armement) conclus par des entreprises françaises avec le Royaume en 2013.

"Pour 2014, on a des perspectives très prometteuses notamment dans les transports, qui nous permettraient d'aller très au-delà de ce chiffre", indique-t-on de même source.

La visite du prince héritier survient par ailleurs deux semaines après l'attaque spectaculaire, le 17 août à Paris, du convoi d'un autre prince saoudien, Abdel Aziz Ben Fahd, dernier des fils du roi Fahd mort en 2005.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:30
Français et Saoudiens unis face à la menace djihadiste

 

01/09/2014 Par Georges Malbrunot – LeFigaro.fr

 

Le prince héritier Salman a entamé une visite officielle de trois jours à Paris, dominée par le danger que fait planer l'État islamique.

 

Menace djihadiste, nucléaire iranien, Syrie, contrats: les sujets de discussion ne manquent pas entre le prince héritier saoudien Salman Ben Abdelaziz, qui a entamé sa visite de trois jours en France lundi par un entretien suivi d'un dîner avec François Hollande et des industriels à l'Élysée. Officiellement, la convergence est quasi-totale entre Riyad et Paris. Il n'y a guère que le dossier égyptien sur lequel les deux partenaires n'épousent pas les mêmes vues, Paris s'opposant à l'ostracisme contre les Frères musulmans, prôné par les Saoudiens. Mais François Hollande, qui a fait de l'Arabie un «partenaire de référence», attend des retombées commerciales de son rapprochement avec le premier pays producteur mondial de pétrole et poids lourd du Golfe.

 

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 07:30
US Clears Major Arms Sales to Saudi, Turkey

A Royal Saudi Air Force AWACS takes off. The US has approved upgrades to five Saudi AWACS aircraft. (Jim Anderson / Boeing)

 

Aug. 12, 2014 - By AARON MEHTA – Defense News

 

WASHINGTON — The US cleared two major potential sales to Saudi Arabia and Turkey, the Defense Security Cooperation Agency (DSCA) announced Tuesday.

 

The Saudi government has requested $2 billion in upgrades for its E-3A airborne warning and control system (AWACS) aircraft. The Saudi military operates five of the command-and-control planes, produced by Boeing.

 

Upgrades include “Block 40/45 Mission Computing Upgrade systems, 20 Next Generation Identification Friend or Foe (NG IFF) AN/UPX-40, communication equipment, provisioning, spare and repair parts, support equipment, Mission Planning System, repair and return, publications and technical documentation, personnel training and training equipment.”

 

The sale would help “improve the security of a friendly country that has been and continues to be an important force for political stability in the Middle East,” DSCA said in its notice.

 

Boeing will be the principal contractor on the proposed deal. On Aug. 6, the company announced a $250 million agreement to upgrade NATO’s AWACS fleet.

 

The agency also cleared a possible sale to Turkey for 145 AIM-120C-7 advanced medium-range air-to-air missiles missiles and associated equipment. That sale would be worth an estimated $320 million.

 

Those missiles will be used on the Turkish Air Force’s fleet of F-16 fighters, although the DSCA notice adds that they could also be used on the country’s eventual F-35 fleet.

 

The weapons will help “maintain the TAF’s air-to-air capability to defend its extensive coastline and borders against future threat,” according to DSCA. Raytheon would produce the equipment in its Tucson, Arizona, facility.

 

While both sales have now been cleared by the State Department, they are subject to congressional approval and further negotiations with the potential customers.

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 16:30
Leadership: ISIL Turns Saudi Arabia and Iran Into Allies

ISIL source war news updates

 

August 12, 2014: Strategy Page

 

The growing power of Sunni Islamic terrorist group ISIL (Islamic State in Iraq and the Levant) in the last year has caused the Saudis and Iranians to pause their growing Sunni-Shia feud because both countries have more to fear from ISIL and its rabid brand of Sunni Islamic terrorism than from each other. Signs of this unofficial truce can be seen in several ways. Saudi Arabia has backed off on its anti-Iran propaganda and is quietly cooperating with Iran to deal with ISIL advances in Syria and Iraq. Iran reciprocated when it recently ordered the shutdown of several semi-legal satellite TV channels run by some rabidly anti-Sunni (but high ranking) Shia clerics. The Saudis were not happy with these unofficial satellite TV operations but what prompted the most senior Iranian leaders (the clerics that actually run the Iranian religious dictatorship) to shut these operations down was a complaint from the leader of Hezbollah that this sort of TV programming was making life more difficult for Shia in Lebanon. While Shia Moslems like to believe that their form of Islam is the best one, they also have to live (or die) with the fact that only about ten percent of all Moslems are Shia and 80 percent are Sunni.

 

The Shia have always been playing defense against the more numerous Sunni and radical Sunni groups like ISIL are particularly dangerous. ISIL (al Qaeda in Iraq and Syria) began as Iraqi Sunni Arab nationalists who lost their jobs, power and wealth when Saddam Hussein and his Baath Party were overthrown in early 2003. Saddam Hussein was a secular dictator, who tolerated Islamic terrorists if they attacked his enemies and behaved while hiding out in Iraq. After Saddam’s forces were thrown out of Kuwait in 1991 his policy changed and he declared that he was actually religious and he backed Sunni Islamic terrorist groups as long as they helped him keep the Shia Arab majority of Iraq under control. Sunni Islamic terrorists were willing to do this because Sunni conservatives consider Shia heretics worthy only of torture and death. The Iraqi Shia had staged a major rebellion against Saddam right after Saddam’s army get chewed up trying to hang onto Kuwait in 1991. That rebellion festered throughout the 1990s. Saddam and his key associates developed relationships with Sunni tribal leaders and Sunni Islamic terrorist groups, who had for decades been forced to keep their heads down. Once Saddam was out of power in 2003 the Sunni tribes and Islamic terrorists lost the financial and military support Saddam provided for over a decade. The Sunni Arab minority (about 20 percent of Iraqis) also lost control of the Iraq economy and all that oil money. This came as a big shock. Many of these Sunni Arabs wanted their wealth and power back and were willing to do anything to accomplish that task. That led to support for Islamic terrorist groups. The Sunni Arab minority in what is now Iraq has long dominated the area and feels that this domination is a right and a responsibility. They were always wealthier, better educated, more organized and prone to ruthlessness. By merging with Islamic terrorists they acquired the belief they had divine approval for their goals.

 

ISIL began as ISI (Islamic State in Iraq) in 2004 and was one of many Sunni Islamic terrorist groups operating in Iraq back then. By 2010 ISI was almost destroyed due to U.S. efforts, especially getting many Sunni tribes to turn against the Islamic terrorist groups. But after U.S. forces left in 2011 the Iraqi government failed to follow U.S. advice to take good care of the Sunni tribes, if only to keep the tribes from again supporting the Islamic terrorist groups. Instead the Shia led government turned against the Sunni population and stopped providing government jobs and regular pay for many of the Sunni tribal militias. Naturally many Sunni Arabs went back to supporting terror groups, especially very violent ones like ISI.

 

After 2011, as the Iraqi Shia were turning on the Sunni Arab minority, there was a rebellion against a minority Shia government in Syria, led by the Sunni Arab majority there. The Sunni tribes of western Iraq were linked by culture and sometimes family links with the Sunni tribes of eastern Syria. The rebellion in Syria got ISI thinking about forming a new Islamic Sunni state out of eastern Syria, western Iraq, Baghdad (historically the seat of Sunni power in the area, despite it now being half Shia) and Mosul. Actually this also includes Lebanon and all of Iraq, but this was kept quiet initially. This decision had ISI spending a lot more time and effort recruiting in western Iraq after 2011. ISIL was created in 2013 when ISI sought to become the dominant rebel group in Syria by persuading men, especially foreigners, from other Islamic terrorist groups fighting in Syria to join a new, united Islamic terrorist group called ISIL. This caused problems because of the harsh way ISIL treated civilians and anyone who opposed them. ISIL relished the publicity their atrocities received. But al Qaeda knew from bitter experience (in Iraq from 2006-2008) that the atrocities simply turned the Islamic world against you. The bad relations between ISIL and all the other Islamic radicals in Syria reached a low point in June 2013 when the head of al Qaeda (bin Laden successor Ayman al Zawahiri) declared the recent merger of the new (since January 2013) Syrian Jabhat al Nusra (JN) with ISIL unacceptable and ordered the two groups to remain separate. That was because the merger was announced by ISI/ISIL without the prior agreement of JN leadership. Many JN members then left their JN faction to join ISIL. JN leaders saw this as a power grab by ISI/ISIL and most of the JN men who left to join ISIL were non-Syrians. Many of these men had worked with ISI before and thought they were joining a more powerful group. A month later al Qaeda declared ISIL outcasts and sanctioned the war against them. By January 2014 this had turned into all-out war between ISIL and the other rebel groups in Syria.

 

That was not the first time al Qaeda has had to slap down misbehaving Iraqi Islamic terror groups and won’t be the last. But it’s not a problem unique to Iraq. It is a problem for Saudi Arabia because the Saudis finance al Nusra and some of the other Islamic terrorist rebels in Syria that are now at war with ISIL. To the Saudis such support is the lesser of two evils as ISIL is crippling rebel efforts to overthrow the Assad government. This is also part of the ideological war the Saudis (and most other Sunni Moslems) are fighting with Shia Iran (and its Shia allies the Assads and the Hezbollah militia in Lebanon). Meanwhile the Saudis continue crushing the Sunni Islamic terrorists that try to attack them at home. This includes local members of ISIL. All this sounds somewhat bizarre, with Saudi Arabia funding missionaries that create Islamic terrorists who become uncontrollable and seek to overthrow the rulers of Saudi Arabia. Absurd it may be, but it is a familiar pattern in this part of the world where religion and politics have long been intertwined in absurd and tragic ways.

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