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25 avril 2018 3 25 /04 /avril /2018 11:50
Concept SCAF - Système de Combat Aérien Futur (ou FCAS, Future Combat Air System) - crédits Dassault Aviation

Concept SCAF - Système de Combat Aérien Futur (ou FCAS, Future Combat Air System) - crédits Dassault Aviation

 

Berlin, 25 April 2018 Dassault Aviation

 

Dassault Aviation (stock exchange symbol: AM) and Airbus (stock exchange symbol: AIR) have decided to join forces for the development and production of Europe’s Future Combat Air System (FCAS), which is slated to complement and eventually replace current generation of Eurofighter and Rafale fighter aircraft between 2035 and 2040.

 

The partnership, sealed in Berlin by Eric Trappier, Chairman and CEO of Dassault Aviation  and Dirk Hoke, Airbus Defence and Space Chief Executive Officer (CEO) , represents a landmark industrial agreement to secure European sovereignty and technological leadership in the military aviation sector for the coming decades.

 

Eric Trappier, Chairman and CEO of Dassault Aviation, said: “We are convinced that by deploying our joint expertise, Dassault Aviation and Airbus can best meet the operational requirements of the Forces in the development of this critically important European programme. Both companies fully intend to work together in the most pragmatic and efficient manner. Our joint roadmap will include proposals to develop demonstrators for the FCAS programme as of 2025. I am convinced that European sovereignty and strategic autonomy can and will only be ensured through independent European solutions. The vision that France and Germany have set forth with FCAS is a bold one and it’s an important signal in, and for, Europe. The FCAS programme will strengthen the political and military ties between Europe’s core nations and it will reinvigorate its aerospace industry.”

 

“Never before has Europe been more determined to safeguard and foster its political and industrial autonomy and sovereignty in the defence sector. Airbus and Dassault Aviation have absolutely the right expertise to lead the FCAS project. Both companies are already cooperating successfully on Europe’s medium altitude long endurance new generation drone programme,” said Dirk Hoke, CEO of Airbus Defence and Space.

“FCAS takes this successful cooperation to the next level and we are absolutely committed to tackling this challenging mission together with Dassault Aviation. The schedule is tight, so we need to start working together immediately by defining a joint roadmap on how best to meet the requirements and timelines to be set by the two nations. It is therefore of key importance that France and Germany launch an initial joint study this year to address this task.”

 

Dassault Aviation and Airbus Defence and Space agree on the importance of efficient industrial governance in military programmes. This also includes the involvement of other key European defence industrial players and nations based on government funding and on the principle of best contribution.

 

Overall, FCAS defines a system of systems combining a wide range of elements connected and operating together, including a next generation fighter aircraft together with Medium-Altitude Long-Endurance Unmanned Aerial Vehicles (UAVs), the existing fleet of aircraft (which will still operate beyond 2040), future cruise missiles and drones flying in swarms. The overall system will be interoperable and connected in a larger perimeter with mission aircraft, satellites, NATO systems and land and naval combat systems.

 

About Dassault Aviation

With over 10,000 military and civil aircraft delivered in more than 90 countries over the last century, Dassault Aviation has built up expertise recognized worldwide in the design, development, sale and support of all types of aircraft, ranging from the Rafale fighter, to the high-end Falcon family of business jets and military drones. In 2017, Dassault Aviation reported revenues of €4.8 billion. The company has 11,400 employees.

 

About Airbus

Airbus is a global leader in aeronautics, space and related services. In 2017 it generated reported revenues of € 67 billion – or

€ 59 billion restated for IFRS 15 – and employed a workforce of around 129,000. Airbus offers the most comprehensive range of passenger airliners from 100 to more than 600 seats. Airbus is also a European leader providing tanker, combat, transport and mission aircraft, as well as one of the world’s leading space companies. In helicopters, Airbus provides the most efficient civil and military rotorcraft solutions worldwide.

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13 octobre 2015 2 13 /10 /octobre /2015 15:50
FCAS photo Dassault Aviation

FCAS photo Dassault Aviation

 

13/10/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves le Drian a annoncé le lancement par Londres et Paris de la "deuxième phase" du programme franco-britannique du futur drone armé Scaf.

 

La France et la Grande-Bretagne vont lancer la "deuxième phase" du programme "de démonstration franco-britannique du système de combat aérien futur (SCAF), dit drone armé", a annoncé fin septembre à l'Assemblée nationale le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. En novembre 2014, Paris et Londres avaient donné le coup d'envoi à des études industrielles pour un futur drone aérien de combat franco-britannique à l'horizon 2030. Dassault Aviation et BAE Systems coopèrent sur ce projet qualifié "d'historique".et se partagent une enveloppe de 150 millions d'euros.

Outre les deux avionneurs, les deux motoristes Snecma et Rolls-Royce ainsi que les deux électroniciens Thales et Selex UK font partie de l'équipe historique. "Aujourd'hui, la France et la Grande-Bretagne décident de préparer ensemble l'avenir de leur aéronautique de combat", avait assuré le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier. Ce contrat représente "une étape importante pour les deux pays et pour les deux industriels",  avait confirmé de son côté le patron de BAE Systems, Ian King

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 17:50
Preparing for future Combat Aerospace

 

6 nov. 2014 BAE Systems

 

Work has commenced on a £120m contract awarded by the UK and French governments for a two year co-operative Future Combat Air System Feasibility Phase study. We will work alongside Dassault Aviation in this first step towards what could become a full demonstration programme that shapes the future of combat aerospace in Europe.

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 14:50
En attendant la lune de miel, Paris et Londres se fiancent dans l'aviation de combat

Défense -  Images de synthèse du concept SCAF (Système de Combat Aérien Futur). (Crédits : Dassault Aviation)

 

07/11/2014 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Paris et Londres ont donné le coup d'envoi à des études industrielles pour un futur drone aérien de combat franco-britannique à l'horizon 2030. Dassault Aviation et BAE Systems vont coopérer sur ce projet qualifié "d'historique".

 

Pour une fois, ne boudons pas le plaisir d'une coopération européenne dans le domaine de la défense a fortiori franco-britannique. De voir la France et la Grande-Bretagne, et plus précisément BAE Systems et Dassault Aviation, travailler ensemble sur ce que pourra être l'aviation de combat du futur a été qualifié "d'historique" par plusieurs hauts responsables franco-britanniques à l'occasion mercredi d'une cérémonie célébrant la remise du contrat aux deux avionneurs dans le cadre des traités militaires de Lancaster House, conclus entre les deux pays en 2010.

"Nous sommes dans une situation qu'on aurait qualifiée de quasi-miraculeuse il y a quelques années : on a réuni six immenses industriels français et britanniques autour d'un même projet", a rappelé le Délégué général pour l'armement (DGA) Laurent Collet-Billon, qui a beaucoup mouillé sa chemise pour la réussite de cette coopération. Outre BAE Systems et Dassault Aviation, font partie de l'équipe historique les deux motoristes Snecma et Rolls-Royce, et les deux électroniciens Thales et Selex UK. "Aujourd'hui, la France et la Grande-Bretagne décident de préparer ensemble l'avenir de leur aéronautique de combat", a assuré le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier. Ce contrat représente "une étape importante pour les deux pays et pour les deux industriels",  a confirmé le patron de BAE Systems, Ian King.

Mais il convient de rester mesuré. Car ce contrat de 150 millions d'euros portant sur une étude conjointe de faisabilité du Système de combat aérien futur (SCAF) ne court que sur deux ans. Après, advienne ce qui pourra... D'ailleurs, le patron de l'armement du ministère britannique de la Défense, Bernard Gray, a fait preuve d'honnêteté en expliquant que "nous devons comprendre où va nous emmener cette coopération et les technologies qui vont émerger. Nous allons évaluer la situation au fur et à mesure".

 

Deux ans, c'est court !

Deux ans, c'est à la fois long et court pour les deux seuls avionneurs européens à avoir gardé des compétences dans la maîtrise d'œuvre d'un avion de combat, même si BAE Systems doit aussi se reposer aujourd'hui sur certaines expertises américaines. Ce qui n'est pas encore le cas pour Dassault Aviation qui développe et fabrique le Rafale en franco-français. Les six industriels ont deux ans pour apprendre à travailler ensemble et pourquoi pas réaliser un démonstrateur opérationnel d'un drone de combat qui pourrait être prêt début 2017. C'est donc très court. Car comme l'a rappelé Laurent Collet-Billon, "le programme est chargé". Mais, a assuré le patron de BAE Systems, Ian King, "nous relevons le défi".

Cette étude portera "plus particulièrement sur les architectures de drones de combat, sur certaines technologies clés et sur la définition des moyens de simulation destinés à valider les choix techniques et les concepts d'emplois", selon la direction générale de l'armement (DGA). Plus précisément des technologies clés en termes de furtivité, d'aérodynamique, de liaisons de données sécurisées ou d'emport d'armement en soute. "Nous allons développer des compétences et des technologies innovantes de premier plan que peu de pays maîtrisent aujourd'hui", a assuré le Délégué général.

 

Prochaine étape, un démonstrateur ?

A l'issue de cette étude, "des travaux pourraient débuter pour développer un démonstrateur technologique d'UCAS (Unmanned Combat Air System, drone de combat aérien, ndlr) à même de répondre aux futurs besoins militaires des deux nations", a indiqué pour sa part Dassault Aviation. Pour faire simple, ce projet de démonstrateur préfigure de ce que sera l'aviation du combat européenne en terme de capacité et sur le plan industriel après le Rafale et l'Eurofighter. Soit après 2030/2035. En tout cas, Paris considère que cette coopération est "stratégique et doit s'inscrire sur le long terme", assure Laurent Collet-Billon.

Ce projet d'UCAS doit déjà faire l'objet d'un "nouveau round de négociations" entre BAE Systems et Dassault Aviation, a rappelé Eric Trappier. Car "cette phase de faisabilité, cette première pierre, n'a de sens que si elle la première étape d'un processus qui doit nous conduire au lancement d'un programme". Soit ce fameux démonstrateur d'UCAS commun franco-britannique. Un programme qui sera peut-être le début de la dépendance mutuelle entre la France et la Grande-Bretagne en matière d'aviation de combat. Ce qui serait un changement de doctrine pour la France. Pour l'heure, les deux pays ont toutefois convenu d'investir séparément 50 millions d'euros chacun sur ce projet.

 

Quid du Neuron et du Taranis ?

Dassault et BAE Systems ont déjà développé séparément un démonstrateur de drone de combat, Neuron et Taranis. Le Neuron est un démonstrateur servant à tester et développer des technologies qui pourraient servir un jour à un avion de combat sans pilote qui équiperait les forces aériennes européennes à l'horizon 2030. Le programme Neuron associe la France, l'Italie, la Suède, l'Espagne, la Grèce et la Suisse. Sous la maîtrise d'œuvre de Dassault Aviation, le programme a été construit "pour fédérer les compétences et les savoir-faire" d'Alenia Aermacchi (Italie), Saab (Suède), EADS-Casa (Espagne), HAI (Grèce), Ruag (Suisse) et Thales (France). De son côté, BAE Systems a développé le Taranis, avec Rolls Royce, GE Aviation et QinetiQ.

Quid des partenariats noués avec des industriels européens dans le cadre de ces programmes ? Neuron a une vie "parallèle", explique Laurent Collet-Billon. Le contrat tel qu'il a été signé entre la France et la Grande-Bretagne concerne Dassault Aviation et BAE Systems et leurs principaux fournisseurs. Pas plus. "C'est une autre aventure", précise-t-il. Mais la suite de l'histoire "reste à déterminer" et est "ouverte aux partenariats". "Nous industriels, si les États se mettent d'accord sur des partenariats, on sait faire", a estimé Eric Trappier. La preuve, le Neuron !

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 17:50
Concept SCAF - Système de Combat Aérien Futur (ou FCAS, Future Combat Air System) - crédits Dassault Aviation

Concept SCAF - Système de Combat Aérien Futur (ou FCAS, Future Combat Air System) - crédits Dassault Aviation

 

6 novembre 2014 par Gil Roy – Aerobuzz.fr

 

La France et la Grande-Bretagne vont consacrer 250 M€ sur deux ans, à l’étude d’un système de combat aérien du futur (SCAF). Une aubaine pour les bureaux d’études de Dassault Aviation, BAE Systems, Safran, Rolls-Royce, Thales, Finmeccanica-Selex menacés par la baisse des budgets de Défense.

 

Le Joint Strike Fighter américain, archétype de l’avion de combat de cinquième génération, sera-t-il le dernier vecteur piloté de l’intérieur ? Les progrès réalisés par le drone furtif X-47B peuvent laisser penser, en effet, que l’avenir appartient aux drones. En Europe, Dassault Aviation a pris les commandes du Neuron, un démonstrateur de drone de combat, également furtif, qui pourrait préfigurer le successeur du Rafale, du Gripen ou encore de l’Eurofighter. Si ce programme implique une multitude d’industriels de Défense de nombreux pays, en revanche, celui qu’il va désormais falloir appeler SCAF pour «  Système de combat aérien futur » ne réunit que deux partenaires, la France et la Grande-Bretagne, qui ont déjà a leur actif plusieurs programmes aéronautiques communs. Dans le domaine militaire, on se souvient évidemment du Jaguar…

 

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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 21:50
Signature de 3 accords franco-britanniques dans le domaine de l’Armement


06/02/2014 Ministère de la Défense

 

Le 3e Sommet Franco-Britannique depuis le traité de Lancaster House de 2010 s’est tenu le 31 janvier 2014 sur la base aérienne de Brize Norton, base principale de l'aviation de transport britannique. Le choix de ce lieu démontre l’importance du domaine de la défense pour la relation franco-britannique, domaine dans lequel les deux nations sont capables d’avancer de concert, notamment sur les questions d’Armement.

 

Depuis 2010, la DGA et son homologue britannique, DE&S, ont lancé de nombreux travaux préparatoires couvrant des domaines capacitaires variés avec, notamment, l’ambition de faire émerger une base industrielle plus efficace, fondée sur des dépendances mutuelles à même de générer des économies sur la livraison des futurs équipements des forces armées françaises et britanniques. Ce Sommet, grâce à la forte mobilisation des équipes concernées, a permis d’officialiser les premiers résultats concrets de ces travaux. Le Ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, était accompagné du Délégué général pour l’armement.

En présence du Président de la République, François Hollande, et du Premier ministre britannique, David Cameron, les Ministres de la Défense, Jean-Yves Le Drian et Philip Hammond ont signé une déclaration d’intention relative au lancement de la phase de faisabilité du système de combat aérien du futur (SCAF/FCAS). Cette déclaration est l’aboutissement d’un intense travail entre la DGA et DE&S. Elle a une portée historique et façonnera l’avenir de l’industrie aéronautique de combat française et britannique. Un accord est visé pour le salon de Farnborough en juillet prochain.

Les deux ministres de la Défense ont également procédé à la signature d’un accord pour le programme de missiles Anti-Navire Léger (ANL) et d’un arrangement cadre pour l’étude de définition détaillée d’un démonstrateur de drone maritime MMCM de lutte contre les mines marines en marge de leur réunion bilatérale consacrée aux sujets de Défense.

Plus généralement, les travaux dans le domaine de l’armement se poursuivent sous le pilotage du High Level Working Group, présidé par la Délégué général pour l’armement, Laurent Collet-Billon, et le Secrétaire d’Etat aux équipements de défense, Philip Dunne.

Les trois accords en question permettent de poursuivre les travaux dans le cadre des projets suivants :

 

- Phase de faisabilité du système de combat aérien du futur (SCAF/FCAS)

La France et le Royaume-Uni ont déclaré l’intention de lancer une étude de faisabilité du système de combat aérien du futur (SCAF/FCAS ) à hauteur de 120M£ (145M€) qui durera 2 ans. Les travaux porteront sur les architectures des systèmes, les technologies-clés et la définition des moyens de simulation d’un drone de combat. Cette étude de faisabilité permettra également de préciser les budgets nécessaires au lancement en 2016 du développement et de la réalisation du démonstrateur de drone de combat. Des études complémentaires nationales seront lancées par chaque pays.

Cette décision fait suite aux réflexions menées dans le domaine par les deux pays depuis la signature du traité de Lancaster House le 2 novembre 2010. Elle intervient à l’issue d’une phase préparatoire qui a impliqué six industriels : Dassault-Aviation et BAE Systems comme chefs de file du projet, Thales et Selex ES pour l’électronique embarquée et les senseurs, ainsi que Safran et Rolls-Royce pour la motorisation.

Dans le cadre de cette coopération, la France prévoit de mettre à profit l’expérience acquise dans le domaine des drones de combat au travers du démonstrateur technologique NEURON, dont Dassault-Aviation assure la maîtrise d’œuvre.

L’accord définitif est prévu pour Juillet 2014 (salon de Farnborough) et précèdera la signature des contrats afférents.

 

- Développement et production du missile Anti navire léger (ANL).

Initié dans le cadre du traité de Lancaster House du 2 novembre 2010, le programme de missile ANL/FASGW(H) apportera aux hélicoptères une capacité permettant de détruire les patrouilleurs et vedettes rapides, dans des situations de crise ou pour faire face aux actes de piraterie, de narcotrafic et de terrorisme en mer.

Le système disposera de la capacité « tire et oublie ». Mais il sera également doté de la capacité « homme dans la boucle » permettant de choisir un point précis sur la cible et de limiter les dommages collatéraux.

Le programme ANL contribue à la consolidation de l’industrie missilière franco-britannique avec l’industriel MBDA mais aussi et l’ensemble de sa chaîne de sous-traitance. Cela se traduit par la mise en place des premiers centres d’excellences (regroupement d’expertise en un centre unique entre MBDA FR et MBDA UK), constituant une première étape vers la dépendance mutuelle.

 

- Développement d’un prototype de système de drones de surface et sous-marins destinés à détecter et neutraliser les mines navales sur les fonds marins (MMCM, Maritime Mine Counter Measure).

La première étape en sera une étude de définition détaillée du démonstrateur de drone maritime MMCM qui durera deux ans. Une équipe de programme franco-britannique opère depuis début 2012 au sein de l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement (OCCAR). Elle est chargée par les deux nations de notifier le contrat correspondant avant la fin de l’année 2014.

Le projet MMCM est une composante du programme français « Système de Lutte Anti-Mines navales Futur (SLAMF) », qui vise à renouveler la capacité de lutte contre les mines navales. SLAMF s'appuie sur des drones de surface et sous-marins déployés à partir d’un bâtiment porteur. Il est conduit par la DGA selon une approche par étapes successives pour minimiser les risques dans un domaine très novateur. Un démonstrateur de drone de surface porteur de drones sous-marins, baptisé « Sterenn Du », a déjà permis de démontrer la validité du concept de SLAMF.

Au-delà des objectifs opérationnels liés à la lutte contre les mines navales (sécurité des sous-marins lanceurs d’engins et du porte-avions, protection de l’accès aux ports, soutien au déploiement d’une force d’action navale), l’enjeu de MMCM et de SLAMF est également industriel, en permettant le maintien des compétences françaises en matière de détection sous-marine et de robotique.

La décision de passer à la phase de réalisation du prototype sera prise à l’issue de cette étude de définition, à l’horizon 2016.

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