28/10/2013 Sources : EMA
Le 22 octobre 2013, le major général des armées, le général d’armées Pierre de Villiers, a co-présidé à l’EMA avec son homologue, le général SCHELZIG, nouveau co-président allemand, la 61ème session plénière du Groupe franco-allemand de coopération militaire (GFACM). Cette réunion biannuelle franco-allemande permet de faire un tour d’horizon des vingt projets majeurs de coopération militaire irriguant la relation franco-allemande. Sa co-présidence par les MGA permet l’orientation et l’entretien de la dynamique des travaux et la stimulation de certains domaines.
Plus d’une quinzaine d’officiers généraux et trente officiers français et allemands représentaient les sept sous-groupes de travail correspondant aux trois fonctions majeures (opérations, capacités, soutien), aux trois armées et aux services de santé. La DGA et la DAS ont également participé aux travaux.
Au lendemain d’un dîner de travail qui a permis d’accueillir les nouveaux membres des sous-groupes, la session plénière a été l’occasion d'apprécier combien notre coopération est concrète. Si les espoirs placés, à l’occasion de l’anniversaire du Traité de l’Elysée, dans les projets phares « drones » et « observation satellitaire » n’ont pas encore reçu de traduction concrète, d’autres actions ont permis de mettre en valeur la réalité et la densité de notre coopération.
Sur le plan opérationnel, l’Allemagne a en effet rapidement apporté son soutien à l’opération SERVAL. Les capacités mises à disposition en termes de transport tactique et de ravitaillement en vol ont contribué à l’atteinte des objectifs fixés. Dans le domaine de la mutualisation, la signature de l’arrangement technique portant sur le partage de la formation du personnel appelé à servir sur A400M ouvre le champ à des coopérations prometteuses.
La prochaine session devrait avoir lieu au premier semestre 2014 à Paris et ouvrira une année dense pour la relation franco-allemande. L’anniversaire de la Première guerre mondiale permettra de mesurer l’ampleur du chemin parcouru dans la relation entre les deux pays ; les enjeux sécuritaires, conjugués à une situation économique difficile, devront continuer à nous inspirer pour développer des projets porteurs (notamment dans le domaine capacitaire) et sources d’économies tangibles. A cet égard, le Conseil européen de défense de décembre 2013 devrait donner des impulsions qu’il appartiendra au GFACM de concrétiser dans son domaine.
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