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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 12:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

18/10/2015 armée de Terre

 

L’armée de Terre fête cette année les cinquante ans de l’utilisation du drone. Un demi-siècle de pratique au cours duquel l’aéronef sans pilote a su se rendre incontournable. L’édition 2015 du forum du renseignement, organisé par l’École du renseignement de Saumur, était l’occasion pour les militaires de faire part de leur expérience sur l’utilisation de cette technologie en opération.

 

Destiné aux unités chargées du renseignement, le drone permet d’appuyer les forces terrestres en assurant des missions de surveillance, de reconnaissance ou de recueil d’information. Des caractéristiques soulignées par le lieutenant-colonel Daniel Chabbert, chef de corps du 61e régiment d’artillerie, pour qui « il n’est pas possible d’envisager une opération militaire sans drone compte tenu de l’apport de cette technologie dans les opérations actuelles ».

 

Dans le cadre de l’adaptation de ses équipements aux défis d’aujourd’hui, l’armée de Terre teste actuellement de nouveaux modèles de drones. C’est le cas par exemple du nano-drone. Tenant le creux d’une main, il sera capable de fournir au combattant une information immédiate sur son environnement proche. Le drone apparaît ainsi de plus en plus comme une capacité clé en termes de gain opérationnel et de diminution du risque.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 12:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

21/10/2015 Armée de Terre

 

Théâtres extrêmes, nouvelles technologies, utilisation de matériels en pleine mutation... Autant de raisons qui, aujourd’hui, conduisent à repenser en profondeur le maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (MCO-T). Un défi d’anticipation sur le futur que s’apprête à relever l’armée de Terre.

 

Le système de drone tactique intérimaire, exclusivement utilisé par le 61e régiment d’artillerie, nécessite une maintenance très particulière.

 

Le lieutenant Jérôme, chef de section maintenance drone au sein du régiment, revient sur les caractéristiques du matériel et de son environnement. Plongée dans les coulisses de la maintenance d’un aéronef de l’armée de Terre.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 12:55
Exposition Technologie et Drones à Chaumont : Sagem met en avant son partenariat avec le 61è Régiment d’artillerie

 

09-07-2014 – Sagem

 

Ces samedi 28 et dimanche 29 juin, le 61è Régiment d’Artillerie organisait au camp d’Aboville à Chaumont (Région Champagne-Ardenne) deux journées portes-ouvertes, associant à cette rencontre armée-nation, le “Salon Technologie et Drones”, pour applications civiles comme militaires. Sagem (Safran) était présent, valorisant ainsi sur son stand le partenariat construit avec le 61è RA dans le cadre du programme de drones tactiques SDTI Sperwer.

 

Le 61è régiment d’artillerie : l’expertise drones de l’armée de Terre

 

Créé en 1910, le 61è RA traverse un siècle de guerres et d’opérations militaires. Equipé du célèbre canon de 75 mm, il connaît le baptême du feu le 22 août 1914. De ses premiers combats, les artilleurs du 61è RA gagnent leur surnom : « les diables noires ». Aujourd’hui, le 61è RA est à la pointe de la numérisation de l’espace de bataille et de la révolution de l’information. Unité de la Brigade de Renseignement, il côtoie, les 44è et 54è Régiments de transmissions (guerre électronique), le 2è Régiment de Hussard (renseignement humain), et du 28è Groupe géographique. En 2004, les premiers drones tactiques SDTI Sperwer arment les batteries du régiment, en remplacement des drones Crécerelle, eux aussi produits par Sagem. A travers Crécerelle puis Sperwer, l’armée de Terre fait figure de pionniers dans l’utilisation des drones pour forces terrestres, tout en consolidant un nouvel art opérationnel, le renseignement multi-capteurs. En octobre 2008, le régiment est projeté en Afghanistan pour soutenir depuis la FOB de Tora avec ses Sperwer les troupes françaises. A cette date, le Sperwer aura servi sans discontinuité durant neuf ans en Afghanistan sous les couleurs des armées du Canada, des Pays-Bas et de la France. Ses missions : le renseignement image, la protection des convois et des unités d’infanterie en zones hostiles, la recherche d’IED, et le guidage de l’artillerie et des hélicoptères de combat.

 

Sagem : maitre d’œuvre du système de drones SDTI Sperwer

 

« 100 % made in France », le Sperwer de Sagem est un véritable succès industriel avec 25 systèmes produits et 150 drones. Depuis son entrée en service au début des années 2000, Sagem ne cesse de le moderniser : une nouvelle catapulte, une fonction relais entre drones, une nouvelle plate-forme optronique, des terminaux portables de réception direct d’image du drone (le système RVT), l’intégration de modems Stanag 4609 pour le partage du renseignent image avec l’OTAN. Sagem, à travers ses différents établissements assure le soutien et la modernisation des systèmes en service permettant au 61è RA de remplir son contrat opérationnel. L’établissement Sagem de Montluçon (Auvergne) est en charge de la production des drones et de l’intégration du système, celui de Fougères (Bretagne) fabrique les cartes électroniques, Sagem à Poitiers (Poitou-Charentes) produit les caméras, et son établissement de Dijon (Bourgogne) les boules optroniques gyrostabilisées. Les contrats en cours avec le ministère de la Défense permettent à Sagem de garantir le maintien de la capacité drones tactiques de l’armée de Terre. Ils pourront ainsi opérer jusqu’à l’arrivée d’une future génération de drones tactiques, comme le prévoit le projet SDT (Système de Drones Tactiques) inscrit dans la LPM 2014-2019 attendus pour 2017. Sagem propose son drone tactique Patroller pour répondre à ce nouveau programme. Le régiment a saisi cette occasion pour présenter en dynamique au public la mise en œuvre du SDTI Sperwer sur sa catapulte, une station sol et l’emploi du terminal portable RVT. Sur son stand, Sagem a donc particulièrement mis en avant l’expérience acquise auprès du 61è régiment d’artillerie, notamment l’Afghanistan, et les performances de sa chaine image à très haute résolution basée sur les boules optroniques de la famille Euroflir.

 

JIM – LR (Jumelle Infrarouge Multifonction – Long Range)

JIM – LR (Jumelle Infrarouge Multifonction – Long Range)


Implanté à Haguenau (Alsace), le 2è Régiment de Hussards, unité de renseignement humain de la Brigade de renseignement, participait aussi à la JPO du 61è RA en exposant ses équipements optroniques portables utilisés en opérations, dont la JIM – LR (Jumelle Infrarouge Multifonction – Long Range) que Sagem produit à Poitiers.

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 16:19
Eurosatory 2014 : Sagem maintient la pression avec le Patroller

Avec le Patroller, Sagem veut assurer la succession de son propre drone, le SDTI –photo  Sagem

 

17/06/2014 par François Julian – Air & Cosmos

 

Pour Sagem, le message est clair : pas question de laisser Thales et son Watchkeeper s'emparer du marché de remplacement des drones SDTI (Système de drone tactique intérimaire) de l'armée de Terre. Pour la filiale de Safran, il ne fait aucun doute que le drone Patroller, actuellement exposé au salon Eurosatory, est le mieux placé pour remporter l'appel d'offres SDT (Système de drone tactique) qui doit être lancé par la DGA d'ici la fin de l'année, et dont le la fiche de caractérisation militaire (FCM) est actuellement en cours d'élaboration.

 

L'objectif fixé par l’actuel LPM prévoit l'acquisition de "10 à 20 drones d'ici 2017", sachant qu'une cible finale de 30 est également évoquée.

 

Le drone Patroller a pour lui quelques arguments qui vont au delà du simple aspect "made in France" (à Montluçon, plus précisement). Certes, il permettra la création de quelques 200 emplois s'il est choisi. Mais Sagem met surtout en avant que son engin non-piloté est mieux adapté aux besoin de l'armée de Terre qui cherche à se doter d'un drone pour des missions de surveillance et de renseignement, ainsi que pour le réglage de son artillerie.

 

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 12:55
Sagem reçoit une nouvelle commande de cinq drones SDTI Sperwer pour l’Armée de Terre française

 

Paris, Ie 15 janvier 2014 Safran

 

Sagem (Safran) a reçu fin décembre 2013 une commande de la Direction Générale de l’Armement (DGA) portant sur cinq drones tactiques SDTI Sperwer (Système de Drones Tactiques Intérimaires) supplémentaires au profit de l’Armée de Terre française, dont trois fermes et deux en options. Les drones seront livrés en 2015.

Le système de drones tactiques Sperwer a été utilisé en Afghanistan entre 2003 et 2012 par trois Forces de l’OTAN (Canada, Pays-Bas, France). Dans l’armée de Terre, le Sperwer est mis en œuvre par le 61e Régiment d’Artillerie (*) qui l’a déployé avec succès sur ce théâtre de novembre 2008 à juin 2012 pour des missions de protection, de renseignement, et d’appui des troupes au sol.

Ce nouveau contrat impliquera les établissements Sagem de Dijon et de Poitiers pour les capteurs optroniques, de Fougères pour les cartes électroniques et de Montluçon pour les systèmes de pilotage, de navigation et l’intégration des drones, ainsi que de nombreuses sociétés françaises fournissant des sous ensembles du drone. Ce tissu industriel permet à Sagem de soutenir le SDTI de l’Armée de Terre au-delà de 2017.

A partir de l’expérience acquise avec Sperwer, Sagem développe le système de drones tactiques endurant Patroller™ pour les marchés internationaux et pour répondre aux besoins futurs de l’armée de Terre.

Sagem maîtrise en France l’ensemble des technologies nécessaires au développement et à la production d’un système de drones : capteurs optroniques gyrostabilisés jour-nuit, navigation inertielle, avionique de vol, liaisons de données, segment sol (stations de contrôle, traitement d’image, préparation et restitution de missions,…), intégration, certification de navigabilité et essais en vol des systèmes et des charges utiles.

A ce jour, Sagem a produit plus de 25 systèmes de drones tactiques Sperwer et 150 véhicules aériens.

(*) A ce titre, la Brigade de Renseignement, dont fait partie le 61ième RA, a reçu la croix de la valeur militaire lors d’une cérémonie à l’Hôtel des Invalides (Paris) le 20 Novembre 2013.

****

Sagem, société de haute technologie du groupe Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international du groupe Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 000 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.
Pour plus d’informations : www.sagem-ds.com

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 12:55
Défense : le drone tactique Watchkeeper à la repêche

27/09/2013 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Peut mieux faire. La campagne d'essais du drone anglo-israélien Watchkeeper de Thales s'est moyennement bien passée cet été à Istres. Mais Paris continue à privilégier la coopération franco-britannique. D'autant que le SDTI de Safran, le rival de Thales, avait lui-même rencontré pas mal de difficultés de mise au point.

 

Les drones seraient-ils maudits en France ? La campagne d'essais du drone tactique anglo-israélien Watchkeeper en France ne s'est pas très bien passée cet été à Istres, selon des sources concordantes. L'exemplaire prêté par Londres a rencontré quelques difficultés pour réaliser tous les vols prévus et n'a pu finalement en effectuer que la moitié. Ce qui a entraîné quelques frustrations et mécontentements au sein du ministère de la Défense, et plus précisément à la direction générale de l'armement (DGA). "Les résultats ne sont pas encore ceux que nous espérions", a d'ailleurs prudemment précisé il y a deux semaines le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud aux sénateurs de la commission des affaires étrangères et de la défense.

Selon nos informations, la moitié des vols annulés l'ont été en raison de mauvaises conditions météorologiques, notamment au mois de juin, qui il est vrai a été très... britannique. Des raisons exogènes au programme qui exemptent de fait le Watchkeeper. En revanche, l'autre moitié des vols l'ont été pour des raisons techniques... mais qui sont "connues", explique-t-on à La Tribune. Car en Grande-Bretagne, le Watchkeeper est encore dans sa phase de mise au point finale et est dans la dernière ligne de droite pour obtenir le droit d'être mis en service dans les rangs de l'armée de terre britannique.

 

La coopération franco-britannique privilégiée

Pour autant, le Watchkeeper, réalisé en coopération entre Elbit, qui fournit la plateforme Hermes 450, et Thales UK la charge utile, garde toutes ses chances pour remplacer les drones de reconnaissance et de désignation d'objectifs, SDTI (Système de drone tactique intérimaire), livrés par Safran à l'armée de terre française et qui sont aujourd'hui à bout de souffle. Car Paris continue de donner la préférence à cette coopération franco-britannique dans le cadre des accords de Lancaster House pour le segment des drones tactiques.

Et en dépit de la campagne mitigée cet été, les essais se poursuivent. Ce que confirme l'amiral Edouard Guillaud : "actuellement, les essais du Watchkeeper, qui n'est toujours pas déclaré opérationnel, se poursuivent au Royaume-Uni et en France. La version définitive n'est toujours pas acquise". Et de rappeler que la France était montée "dans le train sans ajouter de sur-spécifications, qui auraient rendu la coopération impossible, retardé le système, et rendu le projet financièrement bien plus difficile. Notre volonté dans ce domaine est très nette".

 

Le SDTI opérationnel jusqu'à fin novembre 2014 ?

Le temps presse. Car les SDTI devront être retirés entre 2015, pour les premiers exemplaires, et 2017, assure le ministère de la défense dans la présentation de la loi de programmation militaire (LPM). Et même plus vite si l'on en croit le Comité des prix de revient des fabrications d'armement (CPRA), qui dans son dernier rapport, indique que "huit marchés et trois avenants au total ont été nécessaires pour assurer la disponibilité opérationnelle de l'équipement jusqu'en novembre 2014". Ce qu'a confirmé le PDG de Safran, Jean-Paul Herteman, aux députés de la commission de la défense : "la phase de production, et, à moyen terme, d'opération du SDTI arrive effectivement à son terme".

Selon le patron de Safran, ce système sera remplacé par un drone de capacité supérieure, et son groupe "se positionne avec un produit original et intelligent, baptisé Patroller : nous espérons donc lui trouver des débouchés". Et de rappeler, compte tenu de la préférence française pour le Watchkeeper, que "la France avait été le cinquième ou sixième client pour le SDTI". Le drone Patroller, d'un poids d'environ une tonne, guidé par une liaison radio VHF, dispose d'une endurance de vol allant jusqu'à trente heures et d'une capacité de vol à une altitude de 25.000 pieds. "Sa plateforme est tout simplement un planeur motorisé fabriqué en Allemagne - leader pour ce type d'appareils -, équipé d'un système optronique, de contrôle de mission et d'évitement automatique des obstacles", a expliqué Jean-Paul Herteman. Ce drone peut être utilisé pour des activités civiles telles que la surveillance de frontières ou l'observation d'incendies.

 

La saga du SDTI appelle à la prudence

Les difficultés estivales du Watchkeeper sont toutefois à relativiser tant le SDTI a rencontré de sérieux déboires. Ce programme, qui a été lancé en février 2000, pour succéder au système Crécerelle, a fait l'objet d'un marché passé à Sagem en 2001, dans l'attente d'un système de drone futur. D'où son appellation d'intérimaire : il était prévu que pour sept ans. "Ce marché a dès l'origine rencontré de nombreuses difficultés tant pour la livraison intervenue avec plus d'un an de retard, que dans le maintien en condition opérationnelle, note le CPRA dans son rapport. L'exécution des premières tranches ont été critiques et ont fait l'objet d'un contentieux entre l'industriel et la DGA. Celui-ci s'est finalement soldé par une pénalité de 5 millions d'euros pour l'industriel".

Fin 2011, malgré les pertes et la fragilité du système - plusieurs étaient en réparation -, le SDTI a néanmoins montré un "grand intérêt opérationnel" et son utilisation a été "beaucoup plus importante que prévue, notamment en opérations".

 

SDTI : des dérives financières importantes

L'acquisition du système SDTI s'est élevée à 77 millions d'euros alors que la prévision initiale était de 68 millions. "Si cette augmentation a été modérée (+13 %), il n'en a pas été de même pour celle du maintien en condition opérationnelle et de la logistique, a constaté le CPRA : envisagée à l'origine pour 7 ans et pour une opération extérieure à un montant de près de 48 millions d'euros, elle s'est finalement élevée pour 10 ans et trois opérations à plus 196 millions d'euros (+ 310 %)".

Le coût total de possession du système, constaté sur 10 ans, est de 273 millions d'euros, très loin des prévisions initiales évaluée à environ 116 millions. Selon le CPRA, pour le SDTI, comme pour son prédécesseur le drone Crécerelle, "la part du maintien en condition opérationnelle dans le coût total de possession est particulièrement élevée : elle est de près de 70 % et correspond à plus de 2,5 fois le prix d'acquisition. Elle provient notamment d'une mauvaise anticipation de l'utilisation en opération, qui a occasionné un surcoût de près de 90 millions d'euros et des trois années supplémentaires de service des appareils, pour près de 60 millions. En revanche, le coût unitaire d'un drone est resté égal aux prévisions".

 

Quels enseignements pour l'avenir

Le CPRA estime que l'expression du besoin, qui demandait des capacités ambitieuses, a conduit "à ne pouvoir retenir qu'un seul industriel français alors que d'autres pistes auraient pu être davantage explorées". Et de souligner que des pistes "mériteront de l'être avec plus de détermination pour les programmes futurs". Pas sûr que Paris prenne cette voie, Thales étant pour le moment clairement favori pour remporter le marché d'une quinzaine de systèmes qui seront livrés à l'horizon de 2019. En outre, l'intérêt "d'évaluer au plus juste le montant du MCO lors du lancement d'une opération apparaît très clairement dans cette opération". Et pour cause, le MCO a dérivé de plus de 300 % par rapport aux prévisions initiales.

Le rôle des drones dans les armées actuelles n'est plus à démontrer, après l'emploi intensif et efficace du SDTI en Afghanistan, a rappelé le CPRA. "Mais, a-t-il souligné, les quantités envisagées dans le futur incitent à mener une réflexion pour un regroupement de l'ensemble des partenaires européens, qui permettrait la constitution d'une filière "drones", disposant d'une véritable pertinence économique". Ce qui est en train d'être réalisé entre la France et la Grande-Bretagne.

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 11:35

drone-SDTI-Sperwer.jpg

 

29 Juin 2012 Jean-Dominique Merchet

 

En plus de trois ans, douze engins ont été perdus sur ce théâtre

 

Le drone tactique SDTI de l'armée de terre a effectué le 23 juin dernier son dernier vol dans le ciel afghan. Armé par le 61ème régiment d'artillerie de Chaumont, le détachement basé sur la FOB Tora a ensuite fait les cartons pour revenir en France, dans le cadre du désengagement en cours. Les drones Harfang de l'armée de l'air sont, eux, déjà rentrés, en mars dernier.

 

Les SDTI (Sperwer) étaient arrivés en Afghanistan en octobre 2008, après l'embuscade d'Uzbine au cours de laquelle leur absence avait été pointée. Ils ont effectué leur premier vol le 9 novembre 2008 et auront donc opéré plus de trois ans et demi. Huit engins étaient déployés. Selon les chiffres fournis par l'état-major des armées (Ema), ils ont effectué 770 missions pour une durée totale de 2100 heures de vol (soit en moyenne des missions de 2h 45 mn - plus longues en hiver à cause d'une meilleure portance de l'air). Toujours en moyenne, les SDTI ont réalisé quatre missions par semaine sur toute la durée de l'opération.

 

Non sans casse : douze engins ont été perdus en cours de mission. Quatre lors des atterrissages - qui se font sous parachute, le choc étant amorti par des cousins gonflables, et huit en cours de mission, la plupart du temps par perte de contrôle de l'engin. Selon l'Ema, il ne semble pas que les insurgés aient pu abattre un drone en vol. Les appareils cassés ou perdus ont été remplacés.

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 07:55
Sagem awarded new tactical drone contract for French army, continues to modernize fleet

Paris, Eurosatory exhibition, June 12, 2012 Sagem DS

 

French defense procurement agency DGA has awarded Sagem (Safran group) a contract for five Sperwer Mk II drones, which will join the fleet of SDTI tactical drones already in service with the French army. These new systems will be delivered between the second half of 2012 and mid-2013, and will enable the French army to maintain its tactical drone capability.

 

At the same time, the DGA announced another contract award for Sagem, this time to modernize the GPS code P(Y) module on all Sperwer drones in service. Developed by Sagem for the Rafale multirole fighter, this GPS module is coupled to the drone's navigation system, enabling very precise geo-location of ground targets by the Sagem Euroflir 350+ optronics pod.

 

The Sperwer tactical drone system has been deployed in Afghanistan since 2003 to support NATO troops. For France, the 61st Artillery Regiment has deployed this system since November 2008.

 

The drones themselves are produced by Sagem's Montluçon plant. Sagem has produced over 25 complete tactical drone systems to date, including 140 aircraft.

 

(1) Système de drones tactiques intérimaires.

* * * *

Sagem, a high-tech company in the Safran group, holds world or European leadership positions in optronics, avionics, electronics and safety-critical software for both civil and military markets. Sagem is the No. 1 company in Europe and No. 3 worldwide for inertial navigation systems (INS) used in air, land and naval applications. It is also the world leader in helicopter flight controls and the European leader in optronics and tactical UAV systems. Operating across the globe through the Safran group, Sagem and its subsidiaries employ 7,500 people in Europe, Southeast Asia and North America. Sagem is the commercial name of the company Sagem Défense Sécurité.

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