30 juin 2015
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Photo Daniel Orban – MIL.be
30/06/2015 Tiffany Mestdagh – MIL.be
Le 12 mai, une équipe de la compagnie CBRN du 4e Génie est venue en aide à l'usine Magotteaux sise à Vaux-sous-Chèvremont. Un robot du SEDEE a pu extraire une source de cobalt 60 et sa tige-guide du bunker dans lequel elles étaient tombées lors d'une séance de radiographie.
La firme Magotteaux est spécialisée dans la fabrication de systèmes de broyage destinés aux carrières, cimenteries ainsi qu'à l'industrie minière mais aussi dans les systèmes de dragage en mer et en rivière. Afin de garantir la fiabilité des produits à 100%, ceux-ci sont radiographiés en fin de fabrication. Les pièces produites sont irradiées par une source de cobalt 60.
Comme le niveau de radiation utilisé est nocif pour l'être humain, les séances de radiographie se déroulent dans un bunker fait d'acier et de béton. Les manipulations sont réalisées à distance par un téléopérateur. Le 10 avril dernier, un incident de manipulation se produisait et la source de cobalt 60 avec sa tige-guide se retrouvaient sur le sol du bunker.
La compagnie CBRN a piloté son robot dans le bunker de la firme. Rapidement, la source ionisante et sa tige-guide ont été identifiées. Avec une infinie précision, la pince du robot s'est emparée de la source. Il s'est ensuite déplacé vers le container de mise en sécurité où il a pu la poser après deux essais.
C'est la première fois que la Défense mène à bien une telle intervention. Celle-ci a permis également de nouer des contacts fructueux entre spécialistes CBRN, SEDEE et les représentants locaux des Services d'incendie ou de la Protection civile présents sur place.
27 janvier 2015
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20/01/2015 MIL.be
La Défense s'est dotée d'une nouvelle installation pour la destruction de projectiles toxiques. Le contrat pour la construction de cette installation de haute technologie, appelée Static Detonation Chamber (SDC), a été conclu le 23 décembre 2014 avec la firme suédoise Dynasafe pour un budget de 16,8 millions d'euros.
En se dotant d'une nouvelle installation dédiée à la destruction de tous les types de munitions toxiques, la Défense pourra à l'avenir neutraliser ces obus de manière écologique et respectueuse de l'environnement. Si le planning est respecté, la construction sera terminée à la fin de l'année 2016.
Chaque année, quelque 200 tonnes de munitions toxiques et conventionnelles de la Première Guerre mondiale sont découvertes en Belgique. Cet héritage historique doit être neutralisé en toute sécurité et en respectant les règles environnementales. La Défense dispose, depuis déjà longtemps, d'une Contained Detonation Chamber (CDC) prévue pour la destruction de projectiles au contenu toxique. Jusqu'il y a peu, elle comptait aussi un bâtiment servant au démantèlement d'obus contenant du liquide toxique.
En août 2012, un incident technique s'est produit dans ce bâtiment. Même s'il n'y a pas eu de blessé, l'installation était dorénavant hors d'usage. Dès lors, la Défense a dû se rabattre sur le quartier de Poelkapelle pour y traiter les projectiles toxiques. Quand la nouvelle Static Detonation Chamber sera prête, ces derniers pourront y être détruits.
29 avril 2014
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Poelkapelle - photo MIL.be
25 Avril 2014 internet@lesoir.be (LeSoir, AFP, AP, Belga)
Le Conseil des ministres a donné vendredi son accord sur le lancement d’une procédure de marché public pour l’acquisition d’une installation pour la destruction de projectiles toxiques, destinée à remplacer celle de Poelkapelle (Flandre occidentale), à l’arrêt depuis l’été 2012. Le ministre de la Défense, Pieter De Crem, a été autorisé à lancer la procédure pour l’acquisition de cette installation, sa construction, sa mise en service et son entretien, a précisé son cabinet à l’agence BELGA. Aucun montant n’a été mentionné. M. De Crem a assuré début avril en commission de la défense de la Chambre que cette procédure démarrerait «encore pendant cette législature» (qui se termine le 25 mai par les élections législatives). Elle doit durer au total près de 33 mois. Les paiements, à charge du ministère de la Défense qui gère l’installation de Poelkapelle, n’interviendront qu’en 2015 et 2016, avait expliqué M. De Crem. La destruction des munitions toxiques datant de la Première Guerre mondiale devrait dès lors reprendre en 2016, quand la capacité de stockage à Poelkapelle aura atteint son maximum, avait assuré le ministre.
L’installation de démantèlement des armes chimiques est gérée par le Service d’Enlèvement et de Destruction d’Engins explosifs (SEDEE) de l’armée. Elle est à l’arrêt depuis l’explosion accidentelle d’un obus chimique, en août 2012. Depuis lors, quelque 3.200 projectiles toxiques s’accumulent dans les installations du service de déminage. Selon la Défense, le coût d’une nouvelle installation s’élève à environ douze millions d’euros. Entre 2007 et 2011, plus de 5.500 munitions toxiques datant de la Première Guerre mondiale ont été détruites à Poelkapelle.