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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 13:56
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

25.01.2015 par Frédéric Lert - Aerobuzz.fr

 

L’aéronavale commence à faire appel à une « réserve volante » pour épauler ses propres instructeurs Rafale. Une première en France…

 

La fin du Super Etendard Modernisé (SEM) en 2016 avec le passage à une flotte 100% Rafale, la participation à l’opération Chammal et l’engagement soutenu du porte-avions, mais aussi la fin de contrat ou la mutation de nombreux pilotes confirmés : toute ces raisons font que l’Aéronavale se retrouve aujourd’hui face à une situation difficile en matière de formation.

« Le manque de pilotes qualifiés et d’instructeurs disponibles rend particulièrement compliqué la régénération des forces sur les bases quand le groupe aérien est embarqué » explique-t-on à l’état-major de l’aviation navale. « La transformation à venir de la flottille 17F sur Rafale vient en outre alourdir le flux normal des formations dans les flottilles ». Le passage du SEM vers le Rafale pourrait ne concerner qu’une quinzaine de pilotes, mais à l’échelle de l’aéronavale, petite boutique, ce nombre est suffisant pour créer un engorgement. D’autant que l’aéronavale aurait d’ores et déjà du mal à fournir son contingent d’instructeurs à l’Escadron de Transformation Rafale de Saint Dizier. Pour toutes ces raisons, l’institution a décidé de faire appel à des instructeurs réservistes sur Rafale.

On parle aujourd’hui de seulement cinq pilotes très expérimentés (Chefs de patrouille, avec au moins 2.500 heures de vol dont 500 de Rafale), dont deux seraient déjà à pied d’œuvre à Landivisiau. C’est peu mais cela n’en demeure pas moins une innovation pour la marine et même pour l’institution militaire française dans son ensemble. Les pilotes réservistes de l’armée de l’Air sont pour l’heure cantonnés au pilotage d’avions légers, mais rien ne dit que cela ne changera pas, dans le sillage des marins.

Une partie de l’activité de ces instructeurs se fera en simulateur pour former les jeunes, mais la nouveauté n’est pas là, puisque on peut déjà croiser un réserviste ou deux dans les couloirs du Centre d’Expertise (CENTEX) de Landivisiau qui abrite les deux simus de la base. Placer un pilote rendu à la vie civile dans le cockpit d’un Rafale, après un rapide processus de remise en jambe, constituera en revanche une petite révolution.

L’aéronavale est pour l’instant allée chercher ses volontaires dans les rangs de la Sécurité Civile. On y trouve quelques jeunes « anciens » du Rafale ayant quitté les forces assez récemment pour être requalifiés facilement. Autre avantage, l’activité très saisonnière de la Sécurité Civile (activité en été, relâche en hiver avec de bonnes plages d’inactivité) complète bien celle de l’Aéronavale. Certains pilotes de ligne travaillant sous contrat la moitié de l’année, par exemple en haute saison de mai à octobre, pourraient eux aussi convenir aux besoins de la marine. Pour l’institution, l’emploi d’instructeurs réservistes a vocation à durer et l’indisponibilité programmée du Charles de Gaulle pour entretien programmée (à priori pour 2017…) ne devrait pas fondamentalement changer la donne.

 

 

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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 11:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

23/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Depuis le 16 décembre 2015, les équipages français ont réalisé 71 sorties aériennes au-dessus des zones contrôlées par Daech en Irak et en Syrie, dont 57 de bombardement en appui des troupes irakiennes au sol ou sur un objectif planifié, et 6 de recueil de renseignement. 18 frappes ont détruit 43 objectifs de Daech.

 

Appui au sol (close air support)

16 frappes d’appui au sol ont été réalisées au cours de la semaine.

    En Irak, la force Chammal a concentré ses efforts sur les missions d’appui au sol dans la région de Mossoul, où les combattants de Daech occupent des positions et harcèlent les forces au sol.

    Des frappes ont par ailleurs été réalisées dans les régions de Tall Afar, Sinjar, Falloujah, et Ramadi.

 

Frappe sur des objectifs planifiés (deliberate)

2 raids ont été menés sur des objectif planifiés au cours de la semaine.

    Le 19 décembre 2015, les Mirage 2000 et les Rafale de l’armée de l’air ont frappé dans la région de Raqqah un site de production pétrolier

    Le 22 décembre 2015, les Super-Etendard du GAN ont frappé un centre logistique situé entre Ramadi et Fallujah.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 12:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

18 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Toulon - Le porte-avions français Charles-de-Gaulle avec 26 chasseurs à bord a appareillé mercredi de Toulon (sud-est de la France) pour se rendre en Méditerranée orientale afin de participer à la lutte contre le groupe Etat islamique, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Après les attentats meurtriers de vendredi, le président français François Hollande a décidé d'engager le groupe aéronaval en Méditerranée orientale, avant de lui faire rallier, le cas échéant, le golfe arabo-persique, a indiqué l'amiral René-Jean Crignola, commandant du groupe aéronoval, avant l'appareillage.

 

Le Charles-de-Gaulle et ses 26 chasseurs -18 Rafale et huit Super-Etandard - ne mettra que quelques jours pour se rendre sur cette zone, au large de la Syrie ou du Liban, contre environ un mois pour rejoindre le golfe arabo-persique, sa mission initiale.

 

Dans les jours qui viennent, l'arrivée sur le théâtre des chasseurs du groupe aérien embarqué, va tripler les capacités actuelles d'action de la France, a souligné M Crignola, qui commande la totalité de la Task Force 476, comprenant, outre le groupe aéronaval français, plusieurs navires étrangers, parmi lesquels une frégate britannique et une autre belge, le Léopold Ier.

 

Le 13 nov 2015, la France a été attaqué sur son territoire par Daech, qui a commis des attentats terroristes simultanées à Paris et dans son agglomération faisant plusieurs centaines de victimes. Le 16 novembre, le Président de la République a annoncé devant le congrès l'intensification des opérations militaires contre Daesch, notamment en Syrie, a expliqué M. Crignola.

 

C'est la troisième mission du porte-avions français dans cette zone lors des deux dernières années.

 

Deux jours après les attaques de Paris et Saint-Denis, l'aviation française a massivement bombardé dimanche soir Raqa, capitale de facto du groupe Etat islamique (EI) dans le nord de la Syrie.

 

Dans un raid d'une ampleur sans précédent depuis les premières frappes françaises en Syrie fin septembre, dix chasseurs-bombardiers ont largué 20 bombes sur un poste de commandement et un centre d'entraînement de l'Etat islamique (EI).

 

Nous poursuivrons ces frappes au cours des semaines à venir (...) Il n'y aura aucun répit ni aucune trève, avait martelé le président Hollande devant les parlementaires.

 

La France est en guerre (...) Nous sommes dans une guerre contre le terrorisme jihadiste qui menace le monde entier, avait-il dit.

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 07:55
FLIGHT DECK OPS 2


9 oct. 2015 par Chasse Embarquée

 

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 12:55
SEM - photo Marine Nationale

SEM - photo Marine Nationale

 

29 juin 2015. Portail des Sous-Marins

 

La Marine nationale comptait à la rentrée prochaine — suite au retrait programmé, à l’été 2015, des derniers chasseurs-bombardiers Super Etendard modernisés (SEM) qui équipent la flottille de chasse 17F sur la BAN de Landivisiau (Finistère) — ne faire voler que des Rafale. Il n’en sera rien : les SEM risquent de devoir durer — faute de remplacement — au-delà de la limite annoncée initialement, soit deux ans encore, même si la nouvelle date de retrait signifiée par la “Royale” reste fixée à l’été 2016…

 

Référence : TTU

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 10:30
Rafale survolant le théâtre irakien en opération Chammal - photo Marine Nationale

Rafale survolant le théâtre irakien en opération Chammal - photo Marine Nationale

 

07/05/2015 Sources : Marine nationale

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014 à la demande du gouvernement irakien et dans le cadre de la coalition internationale, l’opération Chammal, a conduit la France à assurer un soutien aux forces de sécurité irakiennes contre le groupe terroriste Daech. Ainsi, le groupe aéronaval (GAN), déployé en mission Arromanches depuis le 13 janvier 2015, a participé du 23 février au 18 avril à l’opération Chammal depuis le Golfe arabo-persique. Pendant huit semaines, les aéronefs du GAé ont participé, à partir du porte-avions Charles de Gaulle, aux opérations aériennes au-dessus du territoire irakien aux côtés des aéronefs de l’armée de l’Air. Intégré dans une coalition internationale, le GAé a utilisé au mieux les capacités de ses avions pour mener efficacement  10 à 15 sorties opérationnelles quotidiennes. Mettant à profit son entrainement, le GAé s’est immédiatement adapté aux spécificités du théâtre Irakien.

 

Le Groupe aérien embarqué

Structuré en trois flottilles (11F sur Rafale Marine, 17F sur Super Étendard modernisé et 4F sur Hawkeye), d’un détachement de la flottille d’hélicoptère (35F) et un centre d’expertise, le groupe aérien embarqué est constitué de 450 marins. Chaque jour, les techniciens, pilotes et soutiens du GAé ont mis en œuvre les Rafale Marine, Super Etendard modernisés et le Hawkeyeafin de remplir les missions confiées.

La flottille 11F a mis en œuvre 12 Rafale Marine (RFM), avion de dernière génération qui a une nouvelle fois montré tout son potentiel. Doyenne des flottilles de chasse (93 ans), la Furieuse est équipée du RFM depuis 2011. L’Irak est donc son premier engagement majeur avec cet appareil. Omni-rôles, les chasseurs ont rempli plusieurs missions : surveillance des zones d’intérêt grâce aux capteurs du RFM, frappes d’opportunité au sol (Close Air Support) en soutien des troupes Irakiennes ou Peshmerga, frappes  planifiées (« deliberate ») (, reconnaissance et cartographie de l’adversaire (prise de photos d’objectif notamment grâce au POD reco), ainsi que nounou mission (ravitaillement d’un avion de chasse par un autre au départ de la mission). Avec la liaison de données L16 offrant une excellente compréhension de l’environnement tactique, ses armements permettant des frappes air/sol de précision (guidage laser ou GPS), le Rafale a permis à ses pilotes de remplir efficacement leurs différentes missions, notamment l’appui aérien, surveillant, identifiant et frappant si nécessaire.

Dernière flottille équipée de Super Étendard modernisés, la  Glorieuse17F a également assuré de nombreuses missions de combat. Le doyen des avions de combat français n’a pas failli à sa réputation et a contribué aux efforts de la force française et de la coalition en conduisant quotidiennement les multiples missions d’appui des forces de sécurité en Irak grâce à un armement parfaitement adapté au conflit. Equipés  de pods ATLIS et Damoclès, de bombes GBU 49 guidées GPS utilisables par tous les temps, et de bombes GBU 58, les pilotesont mené des missions à des distances inédites du Charles de Gaulle aux commandes d’un aéronef exigeant et performant qui combine une cellule ancienne et une modernisation à la pointe de son système d’armes. Après avoir soufflé ses quarante bougies, le SEM a assuré ses missions air/sol avec une efficacité toujours renouvelée.

Le GAé a également mis en œuvre le Hawkeyede la flottille 4F, les « yeux de l’Irak ». Non armé, sa vocation est de veiller et de coordonner l’action des moyens aériens. Plate-forme aéroportée dotée d’un radar, de liaison de données radios et satellite, le Hawkeye (ou E2C) s’est distingué dans sa mission AB3C (Airborn Command, Control and Communication). Quotidiennement, il a contrôlé en moyenne une cinquantaine d’avions de chasse et d’avions ravitailleur de toutes nationalités. Grâce aux systèmes de communication variés de l’E2C, les tacticiens aéronautiques faisaient le lien entre les patrouilles et les états-majors afin de reporter en temps réel la situation aérienne sur le théâtre, permettant ainsi de réduire le délai des prises de décision.

Assurer les missions au-dessus du territoire irakien aux cotés des aéronefs de la coalition, tel était le véritable challenge de cette opération. Un rendez-vous que n’ont pas manqué les marins du GAé qui ont assuré avec un grand professionnalisme les missions ordonnées dès leur arrivée sur la zone.

 

Nécessité de s’adapter au théâtre

Les chasseurs Rafale et SEM ont dû s’adapter au terrain irakien qui s’est montré particulier par bien des aspects. Les avions ont opéré à de grandes distances du porte-avions durant des vols éprouvants de 5 à 7 heures, de jour comme de nuit, prouvant leur grande autonomie et augmentant à la fois les contraintes pour les pilotes et le nombre de ravitaillements en vol. Ces ravitaillements, phase délicate (notamment en raison de conditions météorologiques parfois très difficiles avec des turbulences fortes) mais indispensable à mission, se sont effectués sur des tankers français et internationaux de la coalition (canadien, italien, américain,...). « L’interopérabilité lors de cette phase opérationnelle a été très forte », explique le commandant de la flottille 17F. « Les échanges permanents avec les membres de la coalition et leurs états-majors au niveau tactique, ont été un facteur déterminant dans le succès des sorties aériennes du GAé ». Cette coopération internationale était renforcée à bord du Charles de Gaulle par la présence de deux officiers de liaison de l’US Navy et un officier de l’armée de Terre affecté au Centex GAé (Centre d’expertise du GAé) afin d’affiner la connaissance des pilotes sur les opérations terrestres avant chaque vol.

 

Un gain d’expérience et un succès opérationnel

 « Le théâtre irakien ne ressemble en rien à ce que j’ai pu vivre en Afghanistan ou en Libye. Chammal a été pour le GAé un énorme gain d’expérience en terme d’opérations aériennes », confie un pilote expérimenté, « mais également en terme de gestion du potentiel aéronautique. Nos techniciens nous ont permis d’avoir une disponibilité des avions exceptionnelle sans laquelle nous n’aurions pas pu mener les opérations à un tel niveau d’efficacité ».

Les aéronefs des trois flottilles 11F, 17F et 4Font effectué, dans le cadre de l’opération Chammal, au-dessus du territoire hostile, et engagé l’ennemi à de nombreuses reprises. Comme le rappelle le commandant du GAé, le capitaine de vaisseau Jean, « les marins du ciel peuvent être fiers du travail accompli main dans la main avec tous les marins du GAN. La mission a été éprouvante, le défi de taille, mais à chaque étape, le remarquable professionnalisme de chacun a permis de voir tous les avions accomplir leur mission avec succès». Mais au-delà, «l’expérience acquise en Irak vient s’ajouter à l’héritage des opérations en Afghanistan et Libye; cela est précieux pour les jeunes générations».

Le Hawkeye ou E2C, apponte sur le porte-avions - photo Marine Nationale

Le Hawkeye ou E2C, apponte sur le porte-avions - photo Marine Nationale

Catapultage d’un SEM qui part pour une mission au-dessus de l’Irak. - photo Marine Nationale

Catapultage d’un SEM qui part pour une mission au-dessus de l’Irak. - photo Marine Nationale

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 07:55
La 17F fête ses 57 ans à bord du porte-avions Charles de Gaulle

 

13 Avril 2015 Source : Marine nationale

 

C’est embarquée à bord du porte-avions Charles de Gaulle pour la mission Arromanches et engagée dans l’opération Chammal que la flottille de chasse 17F vient de fêter ses 57 ans.

 

Née le 1er avril 1958, la 17F  porte fièrement son surnom, « la glorieuse ». Équipée à l'origine de Corsair F4U7, elle a très vite fait ses preuves sur les théâtres d’opération en Algérie, Tunisie, dans le Golfe, au Liban, en ex Yougoslavie, en Afghanistan ou encore en Libye. Aujourd’hui dernière flottille à mettre en œuvre les Super Etendard modernisés, elle participe aux efforts de la coalition internationale au-dessus de l’Irak.

 

« Fêter cet anniversaire en opération à bord du Charles de Gaulle, c’est, pour la flottille, tout un symbole », confie le commandant de la 17F. « Opérant en zone hostile à des distances inédites du porte-avions, les Super Etendard modernisés de la flottille conduisent quotidiennement, avec efficacité, les multiples missions d’appui des forces de sécurité irakiennes en Irak ».

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 17:55
photo Ecole Navale

photo Ecole Navale

 

16 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Après 32 années de service, 4985 heures de vol et 998 appontages, le Super Étendard Modernisé (SEM) numéro 57 a été transféré de sa base support de Landivisiau vers l’École Navale, où il trônera sur l’esplanade face au front de mer.

 

Faisant suite à une demande de l’École Navale pour remplacer l’Étendard IVM numéro 51 qui a subi les outrages du temps, l’état-major de la Marine s’est prononcé favorablement à la mise en place d’un SEM réformé sur le site de la presqu’île.

 

Profitant d’une livrée (peinture extérieure) commémorant les 40 ans du Super Étendard fêtés en 2014, le SEM 57 a été démonté, transporté par voie routière et remonté par les équipes techniques de la base d’aéronautique navale de Landivisiau.

 

Ainsi, cet aéronef « marin du ciel » suscitera peut-être des vocations aéronavales parmi les jeunes officiers en formation.

photo Ecole Navale

photo Ecole Navale

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 12:55
Arrivée du Super Étendard n°57 à l’Ecole Navale

 

04.03.2015 Source Ecole Navale

 

Rejoignant son grand ancien l’Étendard IV, le Super Étendard Modernisé (SEM) n°57 arbore une livrée commémorant le 40ème anniversaire du premier vol du Super Étendard réalisé le 28 octobre 1974.

 

Parti de de la Base aéronavale de Landivisiau voilure et dérive démontées afin de permettre son transport sur les routes de la presqu’île, le SEM n°57 sera remonté par une équipe de la BAN Landivisiau ces jours prochains.

 

Reportage photos

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 12:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

1 mars 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Lorsqu’une embarcation suspecte s’approche d’un peu trop près, un destroyer américain vient s’interposer entre elle et le porte-avions français, au beau milieu du Golfe. Rapidement, la menace s’éloigne.

 

Au même titre que la frégate française Chevalier Paul, le USS Mitscher participe au « bouclier » déployé autour du Charles de Gaulle qui, depuis le 23 février, envoie ses Rafale et Super Etendard frapper le groupe Etat islamique (EI) en Irak.

Le USS Mitscher relève certes du porte-avions américain USS Carl Vinson, stationné juste à côté. Mais quand il vient prêter main forte au Charles de Gaulle, il reçoit ses ordres de l’amiral Eric Chaperon, à la tête du groupe aéronaval français.

« La coopération (entre porte-avions français et américain) a atteint un niveau inégalé », relève le capitaine de vaisseau Christophe, qui dirige l’état-major embarqué sur le Charles de Gaulle.

Après plusieurs semaines d’entraînement l’an dernier dans les mêmes eaux (opération Bois Belleau), les deux marines travaillent en « intégré », sous commandement opérationnel américain, et non plus « l’une à côté de l’autre », explique l’officier, qui n’en dira pas plus sur son identité, en raison des strictes consignes d’anonymat en opérations.

« On peut mutualiser les escortes, le soutien logistique. Notre pétrolier va ainsi ravitailler les bâtiments américains. Et nous on reçoit (de l’approvisionnement) grâce au Cod », précise-t-il.

Deux fois par semaine, un avion Cod (ou Greyhound) de l’US Navy fait le lien entre le porte-avions français et Bahreïn, ramenant courrier, fret et passagers, là où le pétrolier La Meuse ne va à quai que toutes les deux semaines environ pour le ravitaillement en vivres et carburant.

Pour la Marine française, qui ne peut que pâlir d’envie devant les moyens de son homologue américaine, cette mutualisation est tout bénéfice. En contrepartie, elle met à disposition douze Rafale et neuf Super Etendard pour les opérations de la coalition internationale en Irak.

 

La cuisine française, une arme

Concrètement, la campagne de frappes contre le groupe EI est planifiée au Centre des opérations aériennes (CAOC – Combined Air Operations Center) de l’armée américaine au Qatar, où sont présents des officiers de liaison français.

Sur mer, les porte-avions français et américain communiquent en direct par visioconférence. Un officier américain est aussi détaché auprès de l’amiral Eric Chaperon sur le Charles de Gaulle.

« J’ai été amené ici pour aider à comprendre comment ce porte-avions peut travailler mains dans la mains avec un porte-avions américain », explique Patrick, lui-même pilote de Growler, un avion de guerre électronique, dans l’US Navy.

Avec des porte-avions de même nature, à propulsion nucléaire, et des missions identiques de frappes en Irak, la coordination est, selon lui, « très facile ». La principale différence qu’il ait pu observer tient plutôt à la taille des porte-avions américains, deux fois plus grands et dix fois plus nombreux à la surface des mers.

Une autre différence notable se situerait plutôt du côté des… cuisines. « Ah la nourriture est bien meilleure ici! », lâche sans hésiter l’officier. « J’ai entendu un amiral américain dire, après avoir mangé à bord : +La cuisine française est une arme !+. Il a raison ».

Et la baguette française cuite à bord du Charles de Gaulle fait toujours son petit effet sur les équipages de Greyhound qui la ramènent tel un trophée à terre.

Bénéficiaire d’un échange d’officiers, Tiphany, 29 ans, a été intégrée à un équipage français de Hawkeye (Oeil de faucon), l’avion de surveillance stationné sur le Charles de Gaulle.

« La plus grande surprise pour moi, c’était de découvrir que les toilettes sont mixtes. Sur un porte-avions américain, elles ne le sont jamais », raconte-t-elle. « Et même si c’est très réglementé, ici vous pouvez boire deux bières par jour là où chez nous ce serait plutôt une fois tous les deux mois! », s’amuse-t-elle.

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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 12:55
Découverte militaire avec les chasseurs alpins

 

28/02/2015 ASP Bourceret - Armée de Terre

 

Du 16 au 20 février, 17 jeunes âgés de 17 à 23 ans ont réalisé leur préparation militaire découverte (PMD) à l’école militaire de haute montagne (EMHM) de Chamonix.

 

Les jeunes ont formé une section, elle-même encadrée par les militaires de l’EMHM. De cette manière, l’immersion dans la vie de militaire était optimale. « C’est toujours mieux de voir le milieu dans lequel on souhaite évoluer avant de s’engager », explique Tristan, 23 ans, chef d’équipe de couvreurs à Poitiers, candidat aux tests de sélection pour un recrutement en section d’éclaireurs de montagne (SEM) de l’EMHM. « Physiquement, on a pu entrevoir ce qu’on pourrait nous demander à l’EMHM », précise Justin, rouennais de 20 ans, titulaire d’un BTS.

 

Tous les jeunes se sont portés volontaires pour cette préparation. « Ma candidature à l’engagement est un projet mûrement réfléchi depuis 6 ans », affirme Tristan.  « Je ne me sentais pas encore prêt et je préférais attendre le bon moment. Je voulais faire quelque chose de différent et je pense qu’être chasseur alpin, c’est être un soldat différent, unique ». Pour Justin, l’idée de s’engager a germé à la fin du lycée, « au moment où je me suis dit qu’il fallait que je fasse quelque chose de constructif dans ma vie ». En quelques mots, Tristan évoque aussi le devoir de préserver « les droits pour lesquels certains sont morts ». Justin poursuit sur son envie de servir en indiquant vouloir aider son pays. La cohésion, la vie en collectivité et le dépassement de soi dans un cadre unique sont bien sûr dans toutes les têtes.

 

En quelques jours, ils ont réalisé une séance de tir au SITTAL (simulateur de tir en salle), effectué des randonnées à ski et en raquettes (Les Houches, l’Aiguillette des Posettes), écouté attentivement les conférences présentant l’EMHM, l’armée de Terre et le cursus sous-officier (SEM), appris à se servir d’un DVA (appareil de détection des victimes d’avalanche) et du matériel collectif tel que l’UT 2000 (traîneau de transport d’une victime). Après une dernière évaluation en escalade et un débriefing individuel, tous ont rejoint leur foyer avec un diplôme en poche et une vue intérieure du métier de chasseur alpin.

 

La PMD permet d’avoir, en une semaine, une approche assez complète d’une structure militaire. Chaque année, l’EMHM organise une session. Les inscriptions se font sur la base du volontariat par l’intermédiaire des CIRFA (Centre d’information et de recrutement des forces armées). Les candidats peuvent ainsi découvrir ou confirmer leur intérêt d’embrasser une carrière militaire.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 16:30
Le GAN constitué autour du PA CDG est officiellement engagé dans l’opération Chammal

 

23.02.2015 Crédit : État-major des armées / Marine Nationale
 

Le 23 février 2015, le groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle est officiellement engagé dans l’opération Chammal en Irak, pour lutter contre le groupe terroriste Daech.

Le GAN est constitué d’un état-major embarqué, du porte-avions Charles de Gaulle, du groupe aérien embarqué (12 Rafale Marine, 9 Super Étendard Modernisés et 1 Hawkeye), de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, de la frégate anti-sous-marine britannique HMS Kent, du pétrolier ravitailleur Meuseet d’un sous-marin nucléaire d’attaque agissant en précurseur.

 

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 10:55
Qualifications à l’appontage des nouveaux pilotes d’aviation embarquée sur le Charles de Gaulle



14/10/2014 Sources : Marine nationale

 

Le Groupe aérien embarqué et ses renforts ont retrouvé, depuis le 6 octobre, le pont d’envol du porte-avions Charles de Gaulle et son équipage afin de ré-entraîner les équipes de mises en œuvre des aéronefs.

 

Durant cette sortie en mer, les manœuvres se consacrent aux qualifications à l’appontage, de jour ou de nuit, des nouveaux pilotes d’aviation embarquée de la Marine nationale. Sur les 60 pilotes de l’aviation embarquée, environ 10 d’entre eux passent à chaque session leurs qualifications. En octobre, 12 pilotes doivent chacun réaliser six appontages jugés «satisfaisants» par les Officiers d’Appontage (OA):

  • 4 en qualification initiale de jour (dont 3 sur Rafale et 1 pilote britannique en échange sur SEM)
  • 1 en transformation (passage de SEM à Rafale)
  • 2 sur Hawkeye en adaptation (passage de qualification sur porte-avions américain à porte-avions français)
  • 5 en qualification de nuit

Alors qu’ils se sont entraînés à terre depuis plusieurs semaines et qu’ils ont déjà réalisé des appontages lors de leur formation aux États-Unis, l’enjeu est pour eux de s’adapter au pont d’envol du Charles de Gaulle et à son environnement.

En ce dimanche matin, pour le dernier jour des EAE, une ruche à taille humaine s’agite sur le pont d’envol. Pierre, jeune pilote en qualification de jour, s’approche vers le Rafale sur lequel il va effectuer son dernier appontage pour les EAE. Autour de lui, le ballet du personnel du pont d’envol (ponev) et des techniciens se suspend à son arrivée.

«Ça ne se sait pas forcément», explique-t-il, « mais lorsqu’on a le casque sur la tête c’est le silence total, plus un son ne filtre. Tout ralentit, on se créé une bulle. Tous ces regards braqués sur nous, c’est beaucoup de pression. On sait que tous ces gens ont travaillé dur pour que nous puissions prendre l’avion. On veut bien faire, on veut réussir. Pour eux. Parce que ce vol, c’est le nôtre, mais c’est aussi le leur. Alors malgré le stress, on leur rend un sourire et on leur ouvre la porte de notre bulle, pour les y inclure eux aussi

Plus tard, dans l’après-midi, Guillaume s’apprête lui aussi à être catapulté. Face au nez de son avion, le déflecteur (grosse trappe qui se lève et s’abaisse sur le pont d’envol) est relevé pour le protéger du souffle du Rafalequi le précède.  «À ce moment-là», raconte-t-il, «je suis dans les starting blocs. Le souffle passe quand même sur les côtés, et mon avion tremble. Je suis déjà dans le vol, mais pas complètement. C’est mon dernier moment de répit. Et lorsque l’avion de devant est parti, que le déflecteur s’abaisse, que je vois la vapeur de la catapulte,  je me dis «ça y est, c’est à moi». Je ne pense plus à rien, rien d’autre que le vol. J’essaye de ne plus être qu’automatismes et réflexes

Jean, qui a déjà passé ses qualifications il y a quelques années, est toujours aussi touché par le spectacle qui se joue sur le pont d’envol. «Je sais ce qu’ils ressentent, je suis passé par là, et je continue de vivre ça à chaque fois que je suis sur le point d’être catapulté. Je vois la vapeur des catapultes qui s’élève, j’entends le bruit des moteurs qui ronflent, je sens les vibrations dans l’estomac, je vois les chiens jaunes qui se tiennent prêts. Je me dis que c’est vraiment magique et impressionnant. Et d’un coup je réalise que c’est moi qui suis dans le cockpit et j’ai envie de crier. C’est de l’adrénaline, du stress, mais du bon stress

 

Qualifications à l’appontage des nouveaux pilotes d’aviation embarquée sur le Charles de Gaulle

 

C’est la fin de la journée, et Arnaud rend son avion après son dernier vol de qualification. « Un appontage c’est toujours un combat », explique-t-il. «On regarde le miroir d’appontage jusqu’au bout, on se focalise dessus. Et d’un coup, on est sur le pont, on ne l’a pas vu arriver

Il reste concentré, jusqu’au bout, et attend le débriefing des OA. «Je me souviens de mon premier appontage », se remémore-t-il. « La vitesse, la violence du choc, le bruit de ferraille : c’était comme un gros accident de voiture.  C’est toujours aussi brutal, mais l’effet s’estompe au fur et à mesure qu’on accumule les appontages. On s’habitue, je suppose.».

Une fois la qualification accordée par le commandant du porte-avions, les pilotes doivent gagner en expérience. Les six appontages nécessaires pour réussir les EAE ne sont que les premiers des centaines de vols que chaque pilote effectuera au cours de sa carrière. «Le plus difficile est encore à venir», prévient Jean. «Une fois que tu es qualifié, on pense que tu sais faire, que c’est acquis. Mais rien n’est jamais acquis, il faut sans cesse se maintenir au niveau.».

Les jeunes qualifiés vont en effet devoir maintenant être capables d’enchaîner correctement une mission et un appontage, ce qui leur imposera de conserver de précieuses ressources en fin de vol. C’est la spécificité des pilotes d’aviation embarquée.

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 11:55
Super Etendard photo Gaudry Marine_Nationale

Super Etendard photo Gaudry Marine_Nationale

 

30 juin 2014 par Frédéric Lert - Aerobuzz.fr

 

La Marine Nationale célèbre les quarante ans du Super Etendard. L’avion fait encore bonne figure mais la fin est proche…

 

Légère brise de nostalgie sur le parking de Landivisiau en fin de semaine dernière. La Marine célèbre les 40 ans du Super Etendard (SUE). Le premier vol avait eu lieu le 28 octobre 1974, avec le pilote d’essais Jacques Jesberger aux commandes. La dernière flottille française utilisant l’avion, la 17F, a donc marqué le coup en peignant un avion qui terminera sa vie en pot de fleurs.

 

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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 18:55
« Latouche-Tréville » et Super-Etendard : concentration des feux

 

30 Juin 2014 Source : Marine Nationale

 

La frégate anti-sous-marine Latouche-Tréville et un Super-Etendard Modernisé (SEM) ont réalisé un tir coordonné de deux missiles Exocet, un MM40 et un AM39, sur une cible CRABBE, le 28 juin 2014. Ce genre de cible possède une signature radar comparable à un bâtiment de surface.

 

Une phase de blanchiment a débuté avec le concours d’avions de patrouille maritime. La cible est mise à l’eau par le Latouche-Tréville.

 

A 14h00, le bâtiment est au poste de combat. Au même moment, le Super-Etendard porteur du SM39 et deux Rafale Marine décollent de Landivisiau pour rallier la zone.

 

A 15h00, la cible ayant été classifiée hostile, le Latouche-Tréville fait feu et le MM40 se dirige vers son objectif, immédiatement suivi du missile AM39 tiré par le SEM. Quelques minutes plus tard, les aéronefs survolent la position de la cible et rendent compte de sa destruction. Mission accomplie !

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 16:55
L'Étendard fête ses 40 ans

Alignés sur le pont d’envol du porte-avions, pilotes aux commandes, les SEM s’apprêtent au catapultage aux ordres des chiens jaunes -photo Marine nationale - Daniel FERELLEC

 

27 Juin 2014 LV Colomban Errard -  Marine Nationale

 

Il a bien failli ne jamais voir le jour, et pourtant, il fête aujourd’hui ses 40 ans. Il, c’est le Super-Étendard et son évolution, le Super-Étendard modernisé. Bref retour en arrière, nous sommes en 1972 : La Marine contacte des constructeurs, notamment américains, mais la volonté de doter l’aéronautique navale d'un avion de construction entièrement française l'emporte finalement. Elle opte pour une version modernisée de l'Étendard IV, appelée Super-Étendard. Le premier vol a lieu le 28 octobre 1974 sous la conduite de Jacques Jesberger. Produit à 71 exemplaires pour la Marine nationale, entre 1977 et 1983, le Super-Étendard - arrivé en flottilles en 1978 - est un avion fiable et robuste malgré son âge. Au fil du temps, les missions assignées à l'appareil conçu par Dassault-Aviation s’élargissent : projection de puissance (attaque d'objectifs terrestres, appui feu des troupes au sol, reconnaissance aérienne), protection et soutien des forces maritimes (éclairage de zone, frappes à la mer) et enfin dissuasion nucléaire (délivrance du missile Air-sol Moyenne Portée – ASMP).

 

Un quadra encore pimpant

 

Si son ergonomie est caractéristique des années 60, l’armement du Super-Étendard modernisé témoigne indéniablement de son appartenance aux années 2000. Des améliorations indiscutables ont en effet été apportées à l’aéronef. Les évolutions des standards 1 et 2 portent sur la cabine et le radar. À partir de 1992, date de l'apparition du standard 2, l’avion aux capacités opérationnelles fortement accrues prend l'appellation de Super-Étendard modernisé (SEM). Le standard 3 permet ensuite le tir par guidage laser. Le standard 4 améliore pour sa part le système d'autoprotection contre les missiles antiaériens et l'autonomie de l'avion pour le tir d'armes à guidage laser. Il permet aussi l'emport du pod CRM 280, qui permet à l'avion d’effectuer des missions de reconnaissance. Enfin, le standard 5 permet de nombreuses améliorations, comme la capacité d'attaque de nuit, l’intégration du FLIR (Forward Looking InfraRed –imagerie infrarouge frontale), le traitement bas niveau de lumière (BNL) de la cabine pour navigation de nuit sous jumelles de vision nocturne (JVN), ou encore une meilleure précision du tir bombes.

 

Un vécu opérationnel exceptionnel

 

Depuis les porte-avions « Foch » et « Clémenceau », le Super-Étendard prend part à diverses opérations conduites par la France : Olifant en 1983 et 1984 (guerre civile au Liban), Prométhée en 1988 (guerre Iran-Irak), Capselle en 1989 (Liban), Alerte Irak en 1991 (Irak), Balbuzard et Salamandre (ex-Yougoslavie) de 1993 à 1995, Trident (Kosovo) en 1998-1999. Puis, c’est depuis le porte-avions « Charles de Gaulle » que le SEM poursuit sa brillante carrière : Héraclès et Agapanthe (Afghanistan) de 2001 à 2010 ou encore Harmattan (Libye) en 2011. Sur ces différents théâtres,  l’avion a acquis son surnom de « couteau-suisse de l’aéronautique navale » : un aéronef capable de remplir toutes les missions, mais une seule à la fois.

 

Adieu aux armes…

 

La  transformation de la flottille 11F sur Rafale a eu lieu le 19 septembre 2011 et la page SEM sera définitivement tournée en 2016 avec la « bascule Rafale » de la 17F, qui compte encore 8 à 10 SEM au gré des entretiens. Place donc demain au « tout Rafale », avion « multirôle ». Un remplacement qui s’inscrit dans une démarche générale de modernisation de la force de l’aéronautique navale.

L'Étendard fête ses 40 ans
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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:55
Coopération opérationnelle franco-américaine, ravitaillement en vol pendant l’opération Bois Belleau

 

09/01/2014 Marine nationale

 

Déployé dans le golfe d’Oman, le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle effectue une période de coopération opérationnelle avec un groupe aéronaval américain. Le 30 décembre 2013, un F18 américain catapulté depuis le porte-avions Harry S. Truman a ravitaillé en vol un Rafale Marine et un Super Étendard Modernisé du groupe aérien français.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 11:22
Episode 2 - Au cœur du déploiement opérationnel du GAN

4 déc. 2013 FORCESFRANCAISES

 

Au cœur du déploiement opérationnel du groupe aéronaval "Bois Belleau"

 

Le groupe aérien embarqué (GAé) rejoint le porte-avions Charles De Gaulle au large de Toulon.

 

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