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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 08:20
La CIA a-t-elle violé la Constitution des Etats-Unis?

 

12-03-2014 Anne-Marie Cappomaccio correspondante à Washington, RFI

 

La présidente de la commission du Renseignement, la sénatrice Diane Feinstein, accuse la CIA d’avoir violé la Constitution américaine en piratant les ordinateurs de son service. Ce que réfute formellement le directeur de l’agence de renseignement, John Brennan. La justice américaine est saisie de cette affaire peu commune et le scandale est sur la place publique.

 

La genèse du scandale qui éclate aujourd’hui date du début des années 2000, lorsque le Sénat a diligenté une enquête sur les méthodes d’interrogatoires controversées de la CIA : simulations de noyade et tortures mentales. Six millions de documents confidentiels ont été examinés par la commission, et d’après la sénatrice Feinstein, la CIA a piraté les ordinateurs des enquêteurs pour faire disparaitre des pièces gênantes du dossier. « Je crains fort que les fouilles de la CIA n’aient violé la séparation des pouvoirs inscrite dans la Constitution des Etats-Unis », affirme la sénatrice.

 

La meilleure défense étant l’attaque, la CIA réplique en accusant la commission d’être responsable de fuites dans la presse, fuites qui ont mis en danger des agents sur le terrain. Quant à un éventuel piratage des ordinateurs, Michael Brennan, le directeur de la CIA, s’en offusque publiquement : « Concernant ces allégations qui disent que la CIA a piraté les ordinateurs du Sénat, rien n’est plus éloigné de la vérité. Nous ne ferions pas ça ! C’est tout simplement au-delà de la raison ».

 

Il n’est plus possible de régler le différend dans l’ambiance feutrée du Sénat. Une enquête a été diligentée, et la Maison Blanche, embarrassée, répond qu’elle ne commente pas une investigation en cours.

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 12:20
Espionnage: Westerwelle rencontrera la délégation du Sénat américain

 

 

22 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

BERLIN - Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, rencontrera lundi une délégation du Congrès des Etats-Unis en visite à Berlin, sur fond de tensions suscitées par les révélations sur les agences de renseignement américaines, a-t-on appris jeudi auprès du ministère.

 

Il y aura une rencontre, a indiqué à l'AFP une porte-parole du ministère.

 

Le démocrate Chris Murphy, président de la sous-commission Europe du Sénat américain, qui conduit cette délégation, a expliqué dans un entretien à l'AFP à Washington jeudi que sa visite était une mission visant à démontrer la bonne volonté des parlementaires américains pour résoudre les tensions suscitées par les révélations d'Edward Snowden sur l'Agence nationale de sécurité (NSA).

 

Ce voyage est l'occasion de dire aux Allemands et au gouvernement allemand que la plupart des inquiétudes qu'ils ont manifestées ne sont pas étrangères aux élus du Congrès, a dit Chris Murphy. Mais, selon lui, les pires craintes sur les Etats-Unis qui écouteraient quotidiennement les conversations et liraient les emails des Européens ne correspondent pas à la réalité.

 

La délégation américaine, qui inclut deux autres élus, se rendra mardi à Bruxelles pour une rencontre avec les membres de la commission des Affaires étrangères du Parlement européen.

 

Selon le site internet du magazine Der Spiegel, l'élu démocrate du Connecticut avait souhaité une rencontre avec la chancelière Angela Merkel et le président fédéral Joachim Gauck.

 

Mais, indique le journal dans un article intitulé Affaire NSA: Merkel et Gauck éconduisent la délégation américaine, les sénateurs ne rencontreront à la chancellerie que le responsable du département de politique étrangère, Christoph Heusgen, et aucun rendez-vous n'a été organisé à la présidence de la République fédérale.

 

Chris Murphy et son bureau n'ont pas voulu confirmer le détail de ses rendez-vous.

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 05:20
Les forces occidentales disponibles pour une intervention en Syrie - le Monde 28.08.2013

Les forces occidentales disponibles pour une intervention en Syrie - le Monde 28.08.2013

04.09.2013 Le Monde.fr (AFP)

 

Près d'une semaine avant la rentrée du Sénat, la commission des affaires étrangères du Sénat américain est parvenue, mardi 3 septembre, à un accord sur un projet d'autorisation de l'usage de la force armée en Syrie.

Le projet fixe une limite de 60 jours à une éventuelle intervention militaire en Syrie, avec la possibilité d'une prolongation unique et sous conditions de 30 jours. Il interdit également l'envoi de troupes au sol.

Cette version du texte remplacerait celle envoyée au Congrès par la Maison Blanche samedi, et qui était considérée comme donnant trop de latitude au président.

 

UNE INTERVENTION "LIMITÉE"

 

"La commission des affaires étrangères du Sénat a élaboré une autorisation du recours à la force militaire qui reflète la volonté et les inquiétudes des démocrates et des républicains", a annoncé le président de la commission, le démocrate Robert Menendez, dans un communiqué.

La résolution "n'autorise pas l'utilisation des forces armées américaines sur le sol en Syrie dans le but d'opérations de combat", précise le document. L'intervention devrait, en outre, être "limitée", selon le texte de compromis.

Le texte sera soumis mercredi au vote des membres de la commission sénatiorale. S'il est adopté, il sera alors transmis en séance plénière au Sénat, qui reprend ses activités lundi prochain.

 

Lire notre décryptage sur les scénarios possibles qui se présentent à Obama avec le vote du Congrès

 

President Obama meets in the Situation Room with his national security advisors to discuss strategy in Syria on Aug. 31. (photo Pete Souza White House)

President Obama meets in the Situation Room with his national security advisors to discuss strategy in Syria on Aug. 31. (photo Pete Souza White House)

Rencontre bilatérale Obama-Hollande

 

Barack Obama aura des entretiens bilatéraux avec ses homologues français François Hollande et chinois Xi Jinping cette semaine en marge du sommet du G20 à Saint-Pétersbourg, en Russie, a annoncé mardi un responsable de la Maison blanche.

Aucune rencontre formelle n'a en revanche été prévue avec Vladimir Poutine, a ajouté ce responsable, mais les deux présidents pourraient se parler "en marge" des réunions programmées jeudi et vendredi à Saint-Pétersbourg.

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