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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 15:45

http://assets.digital.cabinet-office.gov.uk/government/uploads/system/uploads/image_data/file/6298/s300_7644-UNCLASS-20130127-001_121.jpg

Senior Aircraftman William Wambiru (right) stands guard with a member of the French Air Force at Bamako Airport in Mali [Picture: Wing Commander Dylan Eklund, Crown Copyright/MOD 2013]

 

1 February 2013 Ministry of Defence

 

UK operations in support of the French military in Mali are continuing from Evreux Air Base near Paris.

 

Since the short notice commencement of Operation Newcombe, C-17 Globemaster aircraft operated by the RAF’s 99 Squadron have been flying 5,000-mile round-trip missions on a near daily basis, transporting armoured vehicles, freight and personnel.

 

Two days after the announcement by the Prime Minister that the UK would provide logistical support to French military operations in the West African state, 50 tons of military equipment were delivered to the capital Bamako, equivalent to a week’s worth of freight delivered to Afghanistan.

 

Wing Commander Simon Bellamy, the RAF liaison officer at the French military headquarters, said:

The deployment demonstrates the decisive contribution that air power can make to any emerging operation. The pace of our response to the formal French request for logistical support illustrates not only the professionalism of our personnel but also the increasingly strong and operationally-focused links we have generated with the French Air Force since the Libya campaign.

For Squadron Leader Spence Wild, a flight commander on 99 Squadron, the C-17 is tailor-made for the operation. He said:

The type of tasking we’re undertaking here is what the C-17 was designed and brought into service for. Being involved in a multinational, fast-paced build-up of forces over a great distance demonstrates the benefit of the C-17 and what it brings to our current inventory of air transport assets.

Detachment commander at Evreux Air Base is Squadron Leader Tom Walker who said:

We’re helping the French because they don’t have the capability that we do to lift large vehicles and heavy loads in one aircraft and transport them long distances at speed. Every single aircraft which has left here for Mali has done so with either a maximum payload or a maximum bulk against the priorities the French have given us.

Three French Army armoured personnel carriers on board a Royal Air Force C-17 aircraft bound for Mali
Three French Army armoured personnel carriers on board a Royal Air Force C-17 aircraft bound for Mali [Picture: Wing Commander Dylan Eklund, Crown Copyright/MOD 2013]

As the commander, Squadron Leader Walker is responsible for a small team which includes movement personnel, signallers, aircrew, and force protection and security personnel, all of whom work from office accommodation nicknamed ‘The Bungalow’. He said:

These disparate branches have come together to deliver the output and each one brings something vital to the task. They have had to work very closely with their French counterparts at every level in order to get the job done.

And with unfamiliar vehicles and equipment to transport, another RAF Brize Norton-based unit has been deployed to assist.

 

Today, Friday 1 February, also saw Chief of the Air Staff Air Chief Marshal Sir Stephen Dalton and his French Air Force counterpart, General Denis Mercier, renew the annual agreement to advance military co-operation between their respective air forces. Air Chief Marshal Dalton said:

From demanding missions in Afghanistan to our rapid response to the Libya crisis, the RAF continues to provide the nation’s air power wherever it is needed around the world.

 

Today, we are assisting our French ally with important counter-terrorist operations in Mali with both our C-17 transport and Sentinel surveillance aircraft, demonstrating the Royal Air Force’s agility, capability and global reach.

The agreement, known as the Directive of Objectives, is a direct result of the Security and Defence Cooperation Treaty signed in November 2010 by the governments of the UK and the French Republic.

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 07:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/le-bpc-dixmude-et-son-escorte-de-projection2/2163660-1-fre-FR/le-bpc-dixmude-et-son-escorte-de-projection.jpg

Le BPC Dixmude et son escorte de projectionxs

 

01/02/2013 16:16 Sources Marine nationale

 

Le groupe de projection composé du Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude et de son escorte, l’ Enseigne de Vaisseau Le Hénaff a appareillé de Dakar le 30 janvier 2013 après avoir réalisé sa mission de transport opérationnel (140 véhicules, 500 militaires).

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/le-bpc-dixmude-et-son-escorte-de-projection3/2163655-1-fre-FR/le-bpc-dixmude-et-son-escorte-de-projection.jpg

Le BPC Dixmude et son escorte de projection

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/le-bpc-dixmude-et-son-escorte-de-projection4/2163650-1-fre-FR/le-bpc-dixmude-et-son-escorte-de-projection.jpg

Le BPC Dixmude et son escorte de projection

 

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Le BPC Dixmude et son escorte de projection

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/le-bpc-dixmude-et-son-escorte-de-projection/2163640-1-fre-FR/le-bpc-dixmude-et-son-escorte-de-projection.jpg

Le BPC Dixmude et son escorte de projection

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 23:11

Hargfang pic12 source FB Armee de l Air

 

02.02.2013 IsraelValley Desk - Défense

 

Les drones “Français” sont au Mali. Une news parue récemment mentionne que le Harfang contient du savoir faire israélien.

 

"Le magazine wired fait un zoom sur l’arsenal français déployé au Mali et illustre son analyse avec la photo d’un drone Harfang. Le média américain écrit en légende: le « franco-drone » pour mieux rappeler que l’avion sans pilote français est en fait une adaptation du Heron israélien. Wired mentionne les états de service du Harfang en Afghanistan et souligne qu’avec le retrait des forces françaises, il est désormais disponible pour d’autres théâtres d’opérations.

 

Une intuition confirmée en exclusivité par Jean Dominique Merchet dans Secret Défense qui annonce le déploiement aujourd’hui de deux drones Harfang au Mali. Il précise que la France en possède 4 et qu’ils ont non seulement servi en Afghanistan mais aussi en Libye. Les appareils confirme-t-il seront basés à Niamey soit à 700 km du théâtre des opérations et passeront la moitié de leur temps en vol de transit.

 

Defense Industry met pour sa part un peu les pieds dans le plat en rappelant que la France souhaite s’orienter dans un avenir proche vers des drones de combat. Il est donc question de drones Harfang améliorés et armés…à 25 millions de dollars le système. L’ alternative serait le Watchkeeper en version combat ou entre autres, le MQ9 Reaper qui pourrait larguer les fameuses bombes guidées AASM…

 

Pour ce qui est du Harfang, Defense industry précise que les appareils nécessitent la présence d’une équipe importante affectée à 3 stations au sol. La première planifie les missions, la seconde contrôle le drone et reçoit la vidéo par liaison satellite et la troisième traite les images recueillies. Au total 9 personnes pour chaque mission. 4 pilotes qui se relaient, 2 agents de renseignements, 2 analystes photos, et un agent qui recoupe les informations relatives au théâtre d’opération. Sans parler de 15 techniciens pour les tests, les réglages et la maintenance.

 

Anecdote croustillante, Defense Industry rappelle les propos d’Hervé Morin en 2010 devant la commission de défense de l’assemblée nationale, le ministre se plaignait alors du manque de coopération israélien pour les pièces de rechanges des Harfang.

 

Verbatim: « Nous avons encore du retard par rapport aux drones existants, que ce soit par rapport aux drones américains comme le Predator ou aux drones israéliens, qui constituent la base du SIDM (système intérimaire de drones MALE). Nous rencontrons d’ailleurs quelques problèmes de réparation sur ce matériel, les Israéliens n’étant pas toujours très coopératifs en la matière. »

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 09:24

operation-serval-4

 

01/02/2013 à 07:34 Le Point.fr (AFP)

 

La dernière grande ville du Nord malien, objectif stratégique et cible délicate, est désormais l'objet de toutes les attentions.

 

Otages, frappes aériennes sur les combattants islamistes, discussions avec les rebelles touareg : dans l'extrême nord-est du Mali, la localité de Kidal, où des soldats maliens sont entrés jeudi après que les Français eurent pris le contrôle de l'aéroport et ses environs, focalise toutes les attentions dans le pays et à Paris. Après Gao et Tombouctou, reprises en moins de trois jours du 26 au 29 janvier, Kidal est la dernière grande ville du nord encore aux mains des groupes d'insurgés. Mais cette fois, la France privilégie la négociation, évoquant une "situation particulière".

 

Des militaires maliens sont arrivés jeudi dans la ville, a affirmé à Bamako le porte-parole de l'armée malienne, le colonel Souleymane Maïga, qui parle d'une "petite unité de reconnaissance, partie préparer le terrain au reste de la troupe". Longtemps tenue par le groupe islamiste Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), allié à al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), Kidal venait de passer sous le contrôle du Mouvement islamique de l'Azawad (MIA, dissident d'Ansar Dine) et du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg) quand les Français y sont arrivés dans la nuit de mardi à mercredi. Le MIA a fait savoir mercredi qu'il s'opposait à la venue à Kidal, à 1 500 kilomètres au nord-est de Bamako, de soldats maliens et ouest-africains. Le Burkina Faso, médiateur dans le conflit malien, est en contact avec le gouvernement de Bamako et les groupes armés MNLA et MIA pour de futures "négociations", mais elles ne sont pas prévues "dans l'immédiat", a indiqué jeudi soir une source proche de la médiation.

 

Lieu de détention des otages

 

Kidal et sa région, le massif des Ifoghas, près de la frontière algérienne, sont le berceau des mouvements indépendantistes touareg. Et un lieu de détention "probable" pour les sept otages français au Sahel, selon Paris. "Il est probable" que les otages "soient dans la région" du massif des Ifoghas au nord de Kidal, a déclaré jeudi sur la radio France-Inter Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense, ajoutant : "Nous ne perdons jamais de vue, ni d'esprit ni de sensibilité, le fait qu'il y a des otages français dans ce territoire". Sept Français ont été enlevés par des islamistes au Niger et au Mali en 2011 et 2012. Leurs ravisseurs ont menacé de les tuer en cas d'intervention militaire française.

 

Le massif des Ifoghas est aussi le dernier refuge des combattants islamistes chassés des villes du nord qu'ils occupaient depuis près de dix mois. L'aviation française a d'ailleurs procédé ces derniers jours à des frappes aériennes "assez importantes" dans la région d'Aguelhok, à une centaine de kilomètres au nord de Kidal, selon Paris. "Les objectifs visés étaient des centres de commandement, des dépôts logistiques, des centres d'entraînement", a précisé le porte-parole de l'état-major français, le colonel Thierry Burkhard. La région d'Aghelhok est, selon le colonel Burkard, "assez logiquement une zone de repli des groupes terroristes qui sont en train de remonter vers le nord". Un détachement d'environ 1 400 militaires tchadiens remonte par ailleurs par la route de la frontière nigérienne, où il était positionné, en direction de Kidal, selon Paris.

 

Que "mijote" l'adversaire ?

 

Sur Radio France International (RFI), le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, s'est de son côté interrogé sur la stratégie des groupes islamistes, se demandant "pourquoi il n'y a pas eu de combats, ce que l'adversaire mijote". Les islamistes "se sont retirés des grandes villes pour ne pas se trouver coincés et ils ont dû se retirer pas très loin de ces agglomérations", a-t-il ajouté.

 

Concernant le volet politique de la crise et la perspective de l'après-guerre, Traoré a déclaré : "le seul groupe avec lequel nous pouvons envisager des négociations c'est certainement le MNLA, à condition que le MNLA renonce à toutes ses prétentions territoriales". Rébellion laïque, le MNLA a renoncé à sa revendication d'indépendance du nord du Mali, d'où il avait été totalement évincé en juin 2012 par Aqmi et ses alliés, Ansar Dine et Mujao. Dioncounda Traoré a estimé que le président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur ouest-africain, se "trompe" en pensant pouvoir négocier avec Ansar Dine, à l'origine de l'offensive du 10 janvier vers le sud du Mali qui a déclenché l'intervention française. "Ansar Dine s'est disqualifié, il n'est plus éligible au dialogue, quel que soit par ailleurs le masque que certains d'entre eux ont décidé de porter désormais", a affirmé Traoré, allusion au mouvement dissident MIA.

 

De son côté, le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a salué jeudi l'action "rapide et efficace" de la France, mais a indiqué que l'Alliance n'avait pas de rôle à jouer dans la stabilisation du Sahel. Et à Bruxelles, les ministres européens des Affaires étrangères se sont déclarés "alarmés" des "allégations de violations des droits de l'homme" au Mali et ont demandé aux autorités de ce pays d'"enquêter immédiatement" sur d'éventuelles représailles contre les Touareg ou les autres minorités ethniques. Les tensions sont fortes dans le nord du pays entre, d'un côté, les minorités arabe et touareg, dont les membres sont largement majoritaires dans les groupes islamistes armés, et de l'autre les Noirs majoritaires au Mali.

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 08:45
Au Mali, les Atlantique 2 servent aussi de bombardiers

01..02.2013 Mer et Marine

 

Selon plusieurs sources, les avions de patrouille maritime Atlantique 2 déployés sur le théâtre malien ont tiré à plusieurs reprises des bombes à guidage laser sur des positions terroristes.

 

C’est en 2008, à l’issue d’une expérimentation opérationnelle en Afrique, que l’Atlantique 2 a été certifié pour la mise en œuvre de bombes GBU 12, venant compléter l'armement pouvant être déjà embarqué dans sa vaste soute (jusqu'à deux missiles antinavire Exocet et six torpilles MU90). Car, au-delà des missions maritimes pour lesquelles il a été initialement conçu (lutte antinavire et anti-sous-marine, protection des approches maritimes, surveillance et sauvetage en mer), l’appareil est, également largement utilisé en zones terrestres, plus particulièrement sur le continent africain. Il intervient dans le cadre de missions de renseignement, de recherche d’objectifs et de guidage des raids de la chasse (voir notre article sur les aspects de ces missions au Mali). Et, dans cette perspective, il s’est avéré utile de lui offrir une capacité air-sol afin, par exemple, de frapper des cibles d’opportunité sans attendre l’arrivée de chasseurs ou pour pallier l’absence de ceux-ci. L’ATL 2 est donc, depuis plusieurs années, capable de tirer des bombes de 250 kilos à guidage laser. L’avion n’est, toutefois, pas encore équipé de système de désignation d'objectif, la cible devant être éclairée depuis des unités au sol ou un autre aéronef doté du système adéquat. Il sera en revanche, à l'avenir, capable de mettre en œuvre de manière totalement autonome des GBU 12, l’intégration d’une désignation d’objectif laser étant prévue dans le programme de modernisation de l'Atlantique 2, qui doit être notifié cette année avec une livraison du premier ATL2 rénové en 2017.

 

Pour mémoire, la Marine nationale compte 22 avions de patrouille maritime répartis au sein des flottilles 21F et 23F, basés à Lanvéoc-Poulmic. Dans le cadre d'une opération comme Serval, au Mali, une demi-douzaine de ces appareils peuvent être mobilisés.

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 11:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/actualites/diaporama/operation-serval-coordination-avec-l-armee-malienne-a-gao-et-tombouctou/operation-serval-7/2159231-1-fre-FR/operation-serval-7.jpg

photo EMA

 

31/01/2013 Mer et Marine

 

Acheminant des renforts au dispositif français déployé au Mali dans le cadre de l’opération Serval, le  bâtiment de projection et de commandement Dixmude est arrivé lundi à Dakar, une semaine après son départ de Toulon. A son bord, un Groupe tactique interarmées (GTIA) complet : 500 hommes de l’armée de Terre et 140 véhicules, dont des dizaines de blindés. Le BPC a notamment transporté jusqu’au port sénégalais des chars AMX 10 RC, des véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI), des véhicules de l’avant blindés (VAB), des véhicules blindés légers (VBL), des P4 ou encore des camions avec citernes et remorques. Le GTIA a quitté le Dixmude par la vaste porte ouvrant sur le radier et donnant accès aux ponts à véhicules, ainsi qu’au hangar et au pont d’envol au moyen de rampes et d’ascenseurs.  « En six heures, l’intégralité du chargement du GTIA 2 embarqué sur le Dixmude est débarquée et déplacée pour être stockée dans un endroit sécurisé où les mécaniciens et les logisticiens pourront s’affairer, avant le départ pour le théâtre malien. Le Dixmude restera encore quelques jours à quai afin de soutenir les troupes, qui n’ont pas encore débarqué. L’équipage assurera le soutien logistique et mettra ses installations et ses capacités de communication à disposition de l’état-major du GTIA afin de poursuivre la préparation des unités avant leur déploiement », explique la Marine nationale.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130128-operation-serval-point-de-situation-du-28-janvier-2013/operation-serval-reprise-de-la-boucle-du-niger2/2155817-2-fre-FR/operation-serval-reprise-de-la-boucle-du-niger.jpg

AMX 10 RC débarqué à Dakar par le Dixmude - photo EMA

 

Escorté par l’aviso Lieutenant de Vaisseau Le Hénaff, le Dixmude a mené avec succès la première mission de transport opérationnel d’un BPC dans le cadre d’un acheminement stratégique destiné à la mise en œuvre d’une force outre-mer. Au passage, ce concept de bâtiment extrêmement polyvalent a démontré sa forte capacité d’emport car c’est sans doute, aussi, la première fois qu’un BPC embarque 140 véhicules, soit le double de ses possibilités « officielles ». Pour y parvenir, tous les espaces disponibles du bâtiment ont été utilisés, y compris le hangar des hélicoptères (il n’y en avait pas pour cette mission) et même une partie du pont d’envol. « La capacité d’accueil théorique du BPC a été dépassée sans que cette augmentation ne soit la cause de problèmes », précise la marine, qui rappelle que le BPC a également permis, grâce à ses installations hôtelières et sportives, de loger confortablement les soldats et de les maintenir en bonne condition physique, alors que l’état-major du GTIA a pu préparer le déploiement dans les vastes locaux de commandement dont est doté le Dixmude. « Grâce à ses moyens permettant d’améliorer et de faciliter la préparation opérationnelle et le maintien en condition physique des unités composant un groupement tactique, le BPC permet aussi de valoriser leur transit ».

 

Chapeautée par le 519ème Groupe de Transit Maritime, la projection de forces vers le théâtre malien par la mer va se poursuivre. Ayant appareillé vendredi dernier de Toulon, le roulier MN Eider est lui-aussi attendu en Afrique de l’ouest afin de débarquer l’ensemble des moyens matériels de la 1ère Brigade Logistique (environ 250 véhicules et une centaine de conteneurs) , chargée d’assurer le ravitaillement, le soutien technique et le soutien santé des forces combattantes à pied d’œuvre au Mali.

 

BPC Dixmude 23.01.2013 photo Marine Nationale

Le Dixmude à son départ de Toulon – photo EMA

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 19:47

C-17 Globemaster III deliver French troops to Mali

 

30/01/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. Défense globale

 

Le ministère de la Défense dévoile quelques chiffres logistiques depuis le début de l'opération Serval. Ces données sont communiquées par le centre multimodal des transports basé à Villacoublay qui planifie et conduit les acheminements stratégiques par terre, air ou mer.

 

Les armées françaises ont déjà acheminé autant de matériel au Mali et dans les pays environnants au soutien qu'elles en ont retiré d'Afghanistan ...

 

Depuis le début de l'opération Serval, plus de 10 000 tonnes de fret ont été transportées. L'équivalent du désengagement d'Afghanistan en 2012 (9 764 tonnes).

 

Plus de 50 VAM (voie aérienne militaire) ont convoyé le personnel militaire par les Airbus A310 et A340 de l'escadron de transport Estérel de la base de Creil.

 

Le ministère de la Défense compte également plus de cent affrètements aériens (Antonov et Ilyushin). Les rotations d'une douzaine de C17, prêtés par des partenaires internationaux (des Etats-Unis à la Belgique en passant par le Canada, le Royaume-Uni, les Emirats arabes unis...) pour transporter du matériel n'entrent pas dans ce chiffrage.

 

Plus de cinq cents militaires du second GTIA, 140 véhicules, 20 conteneurs et plus de 50 tonnes de munition ont vogué sur le BPC Dixmude pour rejoindre Dakar ce lundi 28 janvier.

 

En amont, les autorités n'oublient pas de citer la réactivité de la SNCF, au titre d'une convention OPEX (signée en juillet 2012). Plusieurs trains militaires spéciaux ont été affrétés en 48 heures au lieu des 45 jours habituels à destination de Toulon et de la Zone de regroupement et d'attente de Miramas.

 

Il y a dix jours, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a confié que le coût de la totalité du déploiement de l'opération Serval se montait à 30 millions d'euros, à prendre sur le budget OPEX.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 16:45

UK MOD

 

30 January 2013 10:29 defenceweb (Reuters)

 

Britain increased its offer of aid to France and African governments to help them counter Islamist militants in Africa but limited the scope of its support for fear of being dragged into an Afghanistan-style quagmire.

 

Defense Secretary Philip Hammond told parliament that up to 240 soldiers could take part in missions to train African troops, and that at least 90 more are already taking part in logistical operations to support French troops fighting in Mali.

 

"The UK has a clear interest in the stability of Mali and ensuring that its territory does not become an ungoverned space available to al Qaeda and its associates," Hammond said, Reuters reports.

 

"We are very clear about the risks of mission creep and we have defined very carefully the support we are willing and able to provide," he added.

 

British troops will not have a combat role, he stressed.

 

In a further sign of Britain's concern over developments in northern Africa, Prime Minister David Cameron will travel to Algeria on Wednesday, his office said.

 

An Islamist militant attack on Algeria's In Amenas natural gas complex earlier this month left at least 38 hostages dead, including up to six Britons.

 

Cameron, who has spoken of a "generational struggle" against Islamist extremists in the region, will meet Algerian Prime Minister Abdelmalek Sellal, a British government source said.

 

After the gas complex assault, Cameron said Britain needed to "thicken" its contacts with Algeria to help the North African state in its "long running battle against terror".

 

Britain will withdraw some 9,000 troops from a long and costly mission in Afghanistan by the end of 2014, and the public - squeezed by spending cuts to fix a big budget deficit - has little appetite for another expensive military adventure.

 

In contrast to previous major military operations in Iraq and Afghanistan, Britain now says it is better to have limited Western military interventions, and that local forces - with Western backing - should take the lead in ensuring security.

 

Hammond played down the prospect of long-term Western involvement in Mali, saying that France had assured him of a "short intervention" to stabilize the situation on the ground, and that African and Malian troops would then take over.

 

Up to 40 of the troops Britain has offered are for a European Union training mission in Mali, and up to 200 are for a regional African Union-led training mission involving anglophone West African countries such as Nigeria, Ghana and Sierra Leone.

 

British logistical and equipment aid to Mali has so far included the use of two C-17 transport planes and a Sentinel surveillance plane based at Dakar in neighboring Senegal.

 

In response to a French request on Sunday for more help, Britain said it would also offer a ferry to transport French troops and equipment, and allow France and its allies to use U.S. bases in Britain to refuel aircraft.

 

Britain has also offered to set up a "Combined Joint Logistics Headquarters" in Mali, but France believes such a facility is not needed for now, Cameron's spokesman said.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 22:40

130114-mali-operation-serval-poursuite-du-deploiement-des-f

 

29 Jan 2013 By Tim Ross, James Kirkup - telegraph.co.uk

 

Britain risks being dragged into a drawn out Afghan-style conflict in Mali, MPs warned after David Cameron announced that more than 300 troops would be sent to north Africa in the fight against al-Qaeda.

 

In a significant escalation of Britain’s military commitment to the region, Downing Street said that up to 330 troops would go to Mali and neighbouring countries.

 

Up to 40 will be based in Mali, training government troops as they support the French-led intervention against the country’s al-Qaeda-linked rebels. Another 200 will be sent to train soldiers in other African countries so they can join the assault.

 

Britain will also share intelligence and offer a roll-on roll-off ferry to carry French equipment to Mali. A joint logistics headquarters could also be established with France.

 

Philip Hammond, the Defence Secretary, conceded that there was a danger of “mission creep” in Mali but insisted that Britain had “an absolute duty” to intervene against terrorists.

 

Senior military figures and MPs from both sides of the Commons raised concerns of a lengthy conflict in north Africa resembling the wars in Afghanistan or Vietnam. In an urgent debate, Mr Hammond insisted that Britain’s role in the conflict was in the national interest, and promised an “efficient” result.

 

“The UK has a clear interest in the stability of Mali and ensuring its territory does not become an ungoverned space available for al-Qaeda and its associates to organise attacks on the West,” he said. “We have an absolute duty to intervene wherever there is a threat to Britain’s national security and the security of Britain’s interests around the world and this is exactly such a case.”

 

British troops will be authorised to open fire only in “self defence” , he said. No troops would provide “force protection” for the proposed European Union training mission in Mali and there was no “intention” to deploy front-line troops, he said. “We are very clear about the risks of mission creep. We have defined very carefully the support that we are willing to provide to the French and the Malian authorities.”

 

John Baron, a Conservative MP, warned Mr Hammond that Britain could be “drawn into ever deepening conflicts”. Jim Murphy, the shadow defence secretary, said the public was “wary and weary of conflict” and Frank Dobson, the former Labour cabinet minister, suggested that Mali could become Britain’s “Vietnam”, a war which he said began with American troops “in a training capacity”.

 

As French troops swept into Timbuktu, the former head of the Army, General Sir Mike Jackson, warned that nations involved in the country faced a “protracted guerrilla warfare”.

 

The troops being sent directly to Mali will join an EU-led training mission. The other 200 British troops being sent to the region will be deployed to English speaking countries, such as Nigeria and Ghana, which are contributing soldiers to support the Malian government.

 

Talks on the details of both missions were continuing last night. The Prime Minister’s spokesman disclosed that 70 British personnel were already based in Senegal operating a Sentinel spy plane to support the French, while 20 RAF crew were operating a C-17 transport, which will stay in Mali for three months.

 

The Government is also prepared to make British facilities available for “allies”, thought to include the US, to mount mid-air refuelling operations. It has refused to send drone aircraft to Mali because it cannot spare any from operations in Afghanistan.

 

The commitments so far will mean that up to 60 British personnel will be inside Mali, with about 270 elsewhere in the region.

 

Mr Cameron’s spokesman said: “It is in the international community’s interests to support the Malian government and the wider region in dealing with terrorist havens and that is exactly what we are doing.”

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 18:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/290113-dxm-2013mtln007_008_070/2157219-1-fre-FR/290113-dxm-2013mtln007_008_070.jpg

 

29/01/2013 18:08 Sources Marine nationale

 

Dans la matinée du 28 janvier 2013, après une semaine de transit, le groupe de projection composé du Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Dixmude et de son escorte le Lieutenant de Vaisseau Le Hénaff est arrivé à Dakar. Le BPC était parti de Toulon le lundi 21 janvier avec à son bord 500 militaires de l’armée de Terre et 140 véhicules composant le second Groupement Tactique InterArmes (GTIA).

 

Arrimés à tous les ponts du navire, les véhicules sont libérés de leurs attaches. Les manœuvriers du Dixmude abaissent rapidement la rampe du radier et commencent à guider les conducteurs. La centaine de véhicules – VBL (véhicule blindé léger), VAB (véhicule de l’avant blindé), GBC 180, TRM avec citernes et remorques, AMX 10 RC, P4 et VBCI (véhicule blindé de combat d’infanterie) – franchit la rampe pour rouler, une fois sur le quai, vers la base de la station navale de Dakar, où ils resteront quelques jours afin d’être adaptés aux spécificités locales, entretenus et gréés avec le matériel adéquat. Dans le même temps, les nombreux containers embarqués sont déplacés du radier vers le quai où ils sont chargés sur des camions,.

 

En six heures, l’intégralité du chargement du GTIA 2 embarqué sur le Dixmude est débarquée et déplacée pour être stockée dans un endroit sécurisé où les mécaniciens et les logisticiens pourront s’affairer, avant le départ pour le théâtre malien. Le Dixmude restera encore quelques jours à quai afin de soutenir les troupes, qui n’ont pas encore débarqué. L’équipage assurera le soutien logistique et mettra ses installations et ses capacités de communication à disposition de l’état-major du GTIA afin de poursuivre la préparation des unités avant leur déploiement.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/290113-dxm-le-bpc-dixmude-c-marine-nationale/2157214-1-fre-FR/290113-dxm-le-bpc-dixmude-c-marine-nationale.jpg

 

Grâce à ce déchargement, la mission de transport opérationnel du BPC Dixmude s’achève avec succès. La réussite de cette mission d’acheminement stratégique, menée pour la première fois par un bâtiment de projection et de commandement permet à ce navire de nouvelle génération réputé pour sa polyvalence éprouvée, d’ajouter une corde à son arc.

 

Grâce à ses moyens permettant d’améliorer et de faciliter la préparation opérationnelle et le maintien en condition physique des unités composant un groupement tactique, le BPC permet aussi de valoriser leur transit.

 

La participation du Dixmude à l’opération Serval a permis de déployer rapidement de nombreuses troupes – la capacité d’accueil théorique du BPC a été dépassée sans que cette augmentation ne soit la cause de problèmes -, équipées de leurs véhicules et de leur matériel, afin qu’elles puissent rapidement rejoindre le théâtre d’opérations.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 14:15

operation-serval-4

 

29 January 2013 12:57 GMT bbc.co.uk

 

The UK is to deploy about 350 military personnel to Mali and West Africa to support French forces, No 10 has said.

 

This includes as many as 40 military advisers who will train soldiers in Mali and 200 British soldiers to be sent to neighbouring African countries, also to assist with training.

 

Downing Street dismissed suggestions the move constituted "mission creep".

 

An international donors' conference in Ethiopia aims to finance the budget for the campaign, set at $950m (£605m).

 

Downing Street has repeatedly insisted there is no question of British units getting involved in fighting - but Labour has called for further clarity on what part the UK might take in the French-led mission.

 

Defence Secretary Philip Hammond has been updating MPs on the latest deployments in Mali in the House of Commons.

 

'What we can'

 

The UK is already sending a C17 transport plane for three months and an RAF Sentinel surveillance aircraft.

 

Number 10 said it would also allow the US to operate air refuelling flights out of Britain.

 

And it offered a roll-on, roll-off Merchant Navy ferry to help transport equipment to the French force in Mali. It would dock at a port in a West African state to enable the kit to be moved across land to Mali.

 

The UK has also offered to set up a combined joint logistics HQ in Mali, however so far the French have declined this offer.

 

A Number 10 spokesman said the UK government was doing what it could to support the French military intervention, "contributing to both Malian training and training forces that are involved in providing a regionally-led approach".

 

French-led troops are consolidating their position in the historic Malian city of Timbuktu after seizing it from Islamist extremists.

 

In Brussels later, defence officials are set to discuss details of the planned European Union-led training mission to build up the Malian army.

 

The BBC's Norman Smith says the British team of 40 military advisers is expected to be sent to Mali "fairly urgently".

 

Number 10 is also considering who will provide "force protection" for the military advisers.

 

At present, it is envisaged the force protection will not be provided by British soldiers. It is possible existing French forces in Mali could be used.

 

Separately, deputy national security director Hugh Powell is to discuss the potential UK contribution at an international donors conference for Mali hosted by the African Union in the Ethiopian capital, Addis Ababa.

 

Prime Minister David Cameron has assured French President Francois Hollande that Britain is "keen" to help Paris with its military mission.

 

The RAF has already provided two C17 transport planes and a Sentinel surveillance aircraft to assist France's operation.

 

Meanwhile, the UK's national security adviser, Sir Kim Darroch, was in Paris on Monday to discuss what further help the UK could provide to France's operation to drive Islamist militants from its former colony.

 

Mr Cameron has said the UK is ready to offer logistical, intelligence and surveillance help to France.

 

The French and Malian military said troops encountered little resistance when they entered the historic city of Timbuktu. They seized Gao, northern Mali's biggest city, on Saturday.

 

Islamist militants took the north of the country last year, but have been losing ground since French forces launched an operation earlier this month.

 

'Politically important'

 

Shadow defence secretary Jim Murphy said it was important the UK supported the mission in Mali, but it is "not for us to put combat troops on the ground".

 

"We have to be very clear about how long we intend to be there [and] what it is we're seeking to achieve, so that the public, who are wary and weary after Iraq and Afghanistan, don't say 'Oh not again'," he said.

 

Mr Murphy also said British forces must be properly protected.

 

Military analyst Col Mike Dewar said the initial UK support was short term but its latest offer of help constituted a "much more long term plan".

 

It could take "years" for the British troops to make a difference to the "ill-trained" Malian army, he said.

 

Prof Michael Clarke, a director of the Royal United Services Institute think-tank, said the British involvement was a "politically important" gesture to illustrate Anglo-French military co-operation.

 

He said he could not discern a clear strategy at the moment in Mali, but he added: "That is understandable. In Libya we went in for humanitarian reasons and then a strategy evolved. That is what the French did, they went in initially for humanitarian reasons.

 

"I suspect the strategy [in Mali] will be to guarantee the cities are safe so that Islamists are kicked out and then let time do its work."

 

The former head of the Army, General Sir Mike Jackson, backed the government's position but warned that nations involved may face a "protracted guerrilla warfare".

 

"It doesn't really surprise me that the British government feels it needs to be seen to be helping," he told the BBC Radio 4 Today programme.

 

"We cannot let states fail because we know from recent history that failed states just lead to really difficult circumstances, instability."

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 11:45

MISMA

 

29 January 2013 Nicholas Watt and Luke Harding in Sévaré - The Guardian

 

David Cameron says UK will support French mission to drive Islamists out but insists forces will not engage in combat

 

Britain is prepared to take the risk of sending a "sizeable amount" of troops to Mali and neighbouring West African countries as David Cameron offers strong support to France in its operation to drive Islamist militants from its former colony.

 

As news emerged that insurgents retreating from Timbuktu had set fire to a library containing thousands of priceless historic manuscripts, Downing Street said the prime minister told François Hollande on Sunday night Britain was "keen" to provide further military assistance to France.

 

Cameron despatched Sir Kim Darroch, his national security adviser, to Paris on Monday to discuss what help Britain could provide. Government sources said decisions on troop deployments were expected to be made in the coming days as France confirms its exact requirements. One source said that Britain could easily dispatch 200 troops if France requested such a number.

 

Britain is prepared to provide hundreds of troops to help the operation and is considering a few options:

• Forming part of an EU military training mission in Mali. The British contribution to this would be in the "tens", according to Downing Street.

• Training troops from the Economic Community of West African States (Ecowas) in neighbouring countries for possible operations on Mali. This is likely to be the main focus of Britain's contribution because Ecowas members include many countries with strong links to Britain. British troops could be used to train Nigerian forces.

• Providing "force protection" for the trainers. This would be armed protection but would not amount to a combat role.

 

Downing Street is adamant that British troops will play no part in combat. A spokesman said: "We have the capability and capacity to do that. We have the ability to contribute a sizeable amount if required."

 

130114-mali-operation-serval-poursuite-du-deploiement-des-f

photo EMA

 

Britain initially put two RAF C17 transporter aircraft at the disposal of France for the transport of troops and material to Mali. One of these is still dedicated to the Mali mission.

 

http://assets.digital.cabinet-office.gov.uk/government/uploads/system/uploads/image_data/file/6198/WAD-UNC-20130125-0054-140g.jpg

photo UK MoD

 

Britain has also sent one RAF Sentinel surveillance and reconnaissance aircraft to Senegal to help with the mission. The Guardian reported last week that a small number of British special forces soldiers were on the ground in Mali advising the French.

 

The help from Britain came as the mayor of Timbuktu spoke of a "devastating blow" to world heritage after insurgents torched two buildings that held the city's manuscripts, some of which dated back to the 13th century. The manuscripts that survived the fire were reportedly taken away by the rebels.

 

Hallé Ousmani Cissé said al-Qaida-allied fighters on Saturday also burned down the town hall, the governor's office and an MP's residence, and shot dead a man who was celebrating the arrival of the French military.

 

French troops and the Malian army reached the gates of Timbuktu on Saturday and secured the town's airport. But they appear to have got there too late to rescue the leather-bound manuscripts that were a unique record of sub-Saharan Africa's rich medieval history. The rebels attacked the airport on Sunday, the mayor said.

 

"This is terrible news," Cissé said. "The manuscripts were a part not only of Mali's heritage but the world's heritage. By destroying them they threaten the world. We have to kill all of the rebels in the north."

 

On Monday French army officers said French-led forces had entered Timbuktu and secured the town without a shot being fired. A team of French paratroopers crept into the town by moonlight, advancing from the airport, they said. Residents took to the streets to celebrate.

 

Downing Street said Cameron made his offer of further help in a telephone call with Hollande on Sunday evening.

The spokesman said: "On Mali the French president gave an update on the progress that Mali and French forces have been making. He also thanked the prime minister for the transport assistance which the UK has provided.

 

"The prime minister made clear that we fully support the French government's actions working with the Malian government at their request to deny terrorists a safe haven in Mali. The prime minister went on to explain that we are keen to continue to provide further assistance where we can, depending on what French requirements there may be.

 

"With regard to that, the UK national security adviser is in Paris today for discussions with French authorities on what further assistance we may be able to provide to them."

 

The spokesman said Britain's position on having no combat role in Mali remained "absolutely unchanged". But he said No 10 was prepared to provide more help "around logistics, intelligence and surveillance support".

 

He added: "It is very much discussing about what more we may be able to do, subject to requests from the French government. We very strongly support the French intervention. If there is more we can do we are keen to do what we can to help within the sphere of what the prime minister set out very clearly previously in the House [of Commons]."

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 09:10

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130128-operation-serval-48h-pour-reprendre-le-controle-de-la-boucle-du-niger/48h-pour-reprendre-le-controle-de-la-boucle-du-niger-5/2153947-3-fre-FR/48h-pour-reprendre-le-controle-de-la-boucle-du-niger-5.jpg

photo EMA

 

28/01/2013 Propos recueillis par Jean-Michel Demetz - lexpress.fr

 

Le dossier du Mali est symptomatique de l'impuissance de l'Union. Président de la sous-commission Défense et Sécurité au Parlement européen, Arnaud Danjean (PPE) en décrypte les motifs.

 

L'Union européenne n'a pas été en mesure d'apporter une réponse ferme et univoque à une crise extérieure, cette fois au Mali. Pourquoi cette impuissance?

 

C'est dramatique. A chaque crise, on nous sert la même réponse: promis, l'UE sera présente... la prochaine fois. Pour la Libye, on pouvait accepter des circonstances atténuantes, compte tenu de l'urgence de l'intervention militaire et de l'ampleur des opérations. Mais pas pour le Mali! Voilà une zone mise sous surveillance depuis des années. En mars 2011, le Conseil européen avait adopté un texte, "Stratégie pour le Sahel", qui avait pour ambition - et c'était novateur - de mener conjointement politique de développement et politique sécuritaire. La problématique était parfaitement posée et les moyens, identifiés. Pourtant, la stratégie n'a jamais été mise en place. 

 

Pourquoi?

 

Pour des raisons bureaucratiques, en partie: l'écheveau que constitue le Service européen pour l'action extérieure (SEAE), dirigé par Catherine Ashton, ne fonctionne pas. Mais l'idéologie intervient aussi: une large proportion du personnel du SEAE ainsi que les crédits viennent de la Commission. Or, cette administration ne sait pas faire face aux questions sécuritaires et ne s'y intéresse guère. Si, comme il en était question dans cette stratégie, il s'agit de former et d'équiper au Mali des forces de sécurité compétentes, il n'y a plus personne.

 

Carence des institutions, mais aussi réticence des Etats européens...

 

Oui. Seuls quelques Etats membres sur 27 s'intéressent à l'Afrique, et encore, en ordre dispersé: outre la France, le Royaume-Uni (qui regarde surtout vers la corne de l'Afrique), l'Italie, l'Espagne, le Portugal, la Belgique, les Pays-Bas quelquefois... 

 

Au-delà, force est de constater que l'on ne parvient pas à mobiliser. D'autant plus que trois pays seulement ont une capacité militaire: la France, le Royaume-Uni, qui rechigne à des opérations dans un cadre UE, et l'Allemagne. C'est le seul des "grands" européens à voir son budget militaire augmenter, mais, pour diverses raisons, Berlin hésite à utiliser ses forces armées sur le terrain. Le Sahel aurait pourtant pu être un laboratoire grandeur nature d'une politique de défense européenne: la menace contre nos intérêts communs est objective; les Etats-Unis, pour des raisons budgétaires et de priorité accordée à l'Asie, n'ont pas de véritable stratégie dans la région, où ils laissent l'Algérie jouer un rôle moteur. En réalité, sous Sarkozy comme sous Hollande, à Bruxelles, la France a porté seule le dossier sahélien auprès de la haute représentante pour la politique étrangère, qui s'en est constamment tenue à des réponses dilatoires. Le résultat, c'est que les groupes djihadistes nous ont imposé leur calendrier.

 

Quid, alors, du rêve d'une politique étrangère commune?

 

Au Parlement européen, les députés poussent à une action collective. Mon rapport annuel sur la défense a été adopté à une large majorité regroupant conservateurs, sociaux-démocrates, libéraux et même quelques écologistes. Mais, en pratique, je constate une fracture croissante entre l'Europe du Nord et de l'Est, pour qui la priorité extérieure, c'est le voisinage oriental ex-soviétique (Ukraine, Caucase, Asie centrale), et les autres, qui voient dans le Sud proche la source de menaces immédiates.

 

La France a-t-elle les moyens d'agir seule au Mali?

 

La France peut, certes, arrêter une offensive djihadiste, grâce à ses forces spéciales et à son aviation. Mais reprendre le Nord-Mali et en chasser les islamistes armés, ce n'est ni faisable seul ni souhaitable. Sauf à être prêt à prendre le risque considérable de lourdes pertes et de dommages collatéraux.

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 16:46

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28.01.2013 Crédit : EMA / Marine nationale


Le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude a accosté à Dakar ce matin. Il a entamé le débarquement des hommes et des véhicules du GTIA 2 qui commenceront sans tarder leur mouvement vers Bamako.
 

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 13:36

http://fbcdn-sphotos-c-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/59532_484666081579122_489283047_n.jpg

La deuxième compagnie du 2e REP se prépare à

embarquer pour sauter sur Tombouctou.
Crédit : EMA / armée de Terre

 

28/01/2013 12:56 Sources : EMA

 

En moins de 48 heures, les soldats français de l’opération Serval, en coordination avec l’armée malienne et des unités africaines, ont repris la boucle du Niger depuis la ville de Gao jusqu’à Tombouctou.

 

Ainsi, après s’être emparée de Gao dans la nuit du 26 au 27 janvier, la force Serval, en coordination avec des unités maliennes, a pris cette nuit (28 janvier) le contrôle de l’aéroport et des accès de la ville de Tombouctou par une manœuvre aéroterrestre.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130127-operation-serval-point-de-situation-du-27-janvier-2013/point-de-situation-du-27-janvier-2013-du-26-janvier-a-12h-au-27-janvier-a-18h3/2152962-2-fre-FR/point-de-situation-du-27-janvier-2013-du-26-janvier-a-12h-au-27-janvier-a-18h.jpg

 

Appuyée par plusieurs patrouilles de chasse et les hélicoptères du groupe aéromobile (GAM) et des moyens de surveillance (ATL 2, drone), la force Serval s’est emparée simultanément de l’aéroport de Tombouctou avec le GTIA 21eRIMa et des abords nord de la ville par le largage des parachutistes du 2erégiment étranger de parachutistes (2eREP). Le dispositif se réarticule actuellement pour consolider la position et permettre aux autorités et forces armées maliennes (FAM) de reprendre le contrôle de la ville.

 

BPC Dixmude 23.01.2013 photo Marine Nationale

 

Enfin, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude a accosté à Dakar ce matin. Il a entamé le débarquement des hommes et des véhicules du GTIA 2 qui commenceront sans tarder leur mouvement vers Bamako.

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 13:03

http://fbcdn-sphotos-g-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash4/326109_484661601579570_1562653860_o.jpg

Crédit : EMA / armée de Terre

En moins de 48 heures, les soldats français de l’opération Serval, en coordination avec l’armée malienne et des unités africaines, ont repris la boucle du Niger depuis la ville de Gao jusqu’à Tombouctou.

Ainsi, après s’être emparée de Gao dans la nuit du 26 au 27 janvier, la force Serval, en coordination avec des unités maliennes, a pris cette nuit (28 janvier) le contrôle de l’aéroport et des accès de la ville de Tombouctou par une manœuvre aéroterrestre.

Appuyée par plusieurs patrouilles de chasse et les hélicoptères du groupe aéromobile (GAM) et des moyens de surveillance (ATL 2, drone), la force Serval s’est emparée simultanément de l’aéroport de Tombouctou avec le GTIA 21e RIMa et des abords nord de la ville par le largage des parachutistes du 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP). Le dispositif se réarticule actuellement pour consolider la position et permettre aux autorités et forces armées maliennes (FAM) de reprendre le contrôle de la ville.

Enfin, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude a accosté à Dakar ce matin. Il a entamé le débarquement des hommes et des véhicules du GTIA 2 qui commenceront sans tarder leur mouvement vers Bamako.

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 17:30

http://defense.blogs.lavoixdunord.fr/media/00/02/1325020930.JPG

 

25/01/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. Défense globale

 

« La dernière étape avant le Mali. » Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, s’est rendu ce vendredi 25 janvier à la ZRA (Zone de regroupement et d’attengte) de Miramas et à la Base aérienne 125 d’Istres dans les Bouches-du-Rhône pour s’assurer du bon déroulement du transfert des hommes et des matériels vers le Mali. Actuellement, à la ZRA de Miramas, 640 soldats sont en attente d’un départ (ici, une compagnie du 1er RIMA d'Angoulême). Ce qui portera dans les prochains jours, la force française à 3 150 soldats. A la hauteur de l’ancienne Task Force La Fayette en Kapisa et Surobi en Afghanistan. Pour un terrain grand comme deux fois et demi la France…

 

La ZRA, qui peut héberger et maintenir en condition jusqu’à 1 300 soldats, 600 véhicules et 300 conteneurs en attente, tourne à plein par les temps qui courent (plus de mille soldats actuellement, 640 sur le départ pour le Mali). Sa proximité de la base d’Istres (15 km), de l’aéroport de Marignane, des ports de Toulon et même de Fos-sur-Mer, en fait « un carrefour stratégique », comme le dit le colonel Santoni, le chef du 503e RT (train) de Nîmes, également responsable de la zone (un ancien du CFT à Lille).

 

Sur les parkings de Miramas, patientent un impressionnant assortiment de véhicules militaires : PVP (petit véhicule protégé), blindés ERC 90, camions du génie, anti-IED (engins explosifs improvisés), de transport, de dépannage, du service des essences, des VAB sanitaires, des antennes chirugicales avancées…

 

Outre des médecins et des infirmiers, croisés à Istres dans un C17 américain prêt au décollage, les prochains à partir seront les 195 « tringlots » du 511e RT d’Auxonne près de Dijon. « On ignore encore où nous serons déployés mais nous sommes prêts », glisse un maréchal des logis chef souriant. La logistique arrive. Une priorité pour le déploiement.

 

Patientent, parfois depuis neuf jours, un escadron du 1er RIMA (infanterie de marine avec VBL Milan, VAB canon de 20 mm) d'Angoulême, une compagnie du 31e RG (génie) de Castelsarrasin, une autre du 126e RI (infanterie) de Brive, le BPIA de Chalon-sur-Saône (base pétrolière interarmées) et le 68e RAA (artillerie d’Afrique) de La Valbonne.

 

Déployée à Tora en Surobi pour le désengagement d’Afghanistan pendant trois mois cet été, cette batterie de 80 hommes (les artilleurs de l’arrière et les appuis au feu de l’avant) et quatre Caesar (canons sur camion, qui patientent au port de Toulon) attend depuis une semaine son ordre de départ. Parmi elle, le première classe Samuel, de Douai, engagé depuis deux ans et servant pièces d’artillerie. « C’est long mais nous sommes sereins, comme d’habitude, plaisante un autre. On verra bien comment ça se passe là-bas. »

 

Pendant ce temps-là, à la base aérienne d’Istres, le rythme n’est pas au ralenti mais poussé au maximum. Les aviateurs qui gèrent les expéditions de matériels sont aux taquets. Ce vendredi matin, trois C17, américain (à gauche), canadien et émirati, chargent à bloc des véhicules et des hommes (ici à droite, des officiers médecins). « La montée en puissance », comme le dit Jean-Yves Le Drian.

 

OL. B.

 

http://defense.blogs.lavoixdunord.fr/media/00/02/2546726273.JPG

 

NB :  on ne pouvait terminer ce bref déplacement sans taquiner deux secondes le ministre de la Défense et le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Ract-Madoux, qui se félicitaient de l'apport du C17 américain, prêté gracieusement par le gouvernement américain. L'avion rempli, prêt au décollage, les mécaniciens américains ont commencé à démonter un capot moteur du transporteur... Comme quoi, il n'y a pas que chez nous que ça arrive. Et que ça n'arrivera même plus quand l'A400M sera là !

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 17:45

130114-mali-operation-serval-poursuite-du-deploiement-des-f

 

22 janv. 2013 BritishForcesNews

 

British support of the French military campaign in Mali is continuing with the RAF ferrying troops and supplies to the African country.

Forces News cameras joined one of the C-17 aircraft, based at Brize Norton, for the fourth sortie of the operation codenamed Op Newcombe.

 

 


 

 

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 08:52

http://fbcdn-sphotos-a-a.akamaihd.net/hphotos-ak-snc6/774334_483173431728387_265437778_o.jpg

VBCI à bord du BPC Dixmude - photo EMA

 

24/01/2013 Par Isabelle Lasserre – LeFigaro.fr

 

Des Véhicules Blindés de Combat d'Infanterie sont en cours d'acheminement pour renforcer le dispositif français.

 

Après deux semaines de frappes aériennes, c'est l'armée de terre et ses chars qui montent en puissance dans le Sahel. Bientôt, de nouveaux blindés débarqueront dans le désert pour faire face aux tanks des djihadistes au nord du Mali. Au sein du second GTIA (Groupement tactique interarmes) embarqué depuis Toulon sur la Méditerranée, ont été chargés des véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI), un engin de combat dernier cri qui viendra renforcer les «Sagaie», VBL (Véhicule blindé léger) et autres VAB (Véhicule de l'avant blindé) déjà à l'œuvre sur le terrain.

 

Exercice de mise en situation opérationnelle du Tigre - Cr

 

Chars et hélicoptères d'attaque - trois Tigre ont été déployés - auront notamment pour mission de participer à la destruction de l'armement des groupes armés islamistes. de fabrication soviétique et russe récupérés par les djihadistes lors des combats contre l'armée malienne en 2012, pillés dans les dépôts de Gao et de Tombouctou ou récupérés dans les arsenaux libyens au moment de la chute de Kadhafi, en 2011.

 

Les groupes armés islamistes possèdent également des pick-up Toyota équipés de canons et des véhicules de combat d'infanterie. «Ils sont bien équipés. Beaucoup mieux que les talibans en Afghanistan. Leur matériel est d'une génération assez récente», explique un officier de l'armée de terre. Pas plus que les chars, les missiles sol-air provenant des stocks d'armes libyens n'ont été utilisés. «Mais il faut rester prudent. On ne peut rien exclure», prévient-il.

L'inquiétude concernant la possible utilisation de missiles sol-air, capables d'abattre un avion ou un hélicoptère, existait bien avant la guerre. Comme les camions lance-roquettes, les mortiers et les mitrailleuses lourdes, ils ont été ciblés depuis le début de l'intervention par les frappes aériennes.

 

Selon Les Échos, l'armée de terre s'apprêterait à envoyer dans le Sahel quatre chars Leclerc, le fleuron des blindés, le symbole de l'excellence guerrière de la France. Les états-majors ont pour l'instant démenti. Cependant, l'utilisation dans les sables du Sahara de ce monstre sacré ne constituerait pas seulement un signal politique et militaire fort.

Sur le terrain, certains spécialistes estiment qu'il apporterait un plus. Pas seulement pour détruire les chars des djihadistes. Mais pour surveiller, renseigner. «Un Leclerc, c'est plus qu'un char. C'est aussi une plate-forme d'observation mobile. Un superchar qui ouvre des capacités supplémentaires», explique un officier. En 1999, pendant la guerre du Kosovo, ils n'avaient pas tiré un seul coup de canon. «Mais ils ont permis aux militaires français de tout voir, jour et nuit.» Leur allonge de tir de 4.000 mètres permettrait aussi de compenser l'une des principales difficultés de cette guerre. L'élongation, c'est-à-dire la capacité, pour les djihadistes, dotés d'une grande mobilité, de se dissoudre dans l'immense espace désertique du Mali.

 


Une partie des islamistes serait favorable à une solution politique

L'un des trois groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali, Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), s'est scindé en deux, une partie de ses membres appelant jeudi à une «solution pacifique», au quatorzième jour de l'intervention militaire française au Mali. Des dissensions étaient déjà apparues dans cette organisation islamiste en décembre lorsque des cadres d'Ansar Dine avaient annoncé à Alger leur volonté de rompre avec le discours belliciste de leurs dirigeants. Ils ont créé un nouveau groupe, baptisé Mouvement islamique de l'Azawad (MIA), l'Azawad étant le nom que les Touaregs donnent au nord du Mali, en proie à des tensions indépendantistes depuis des années

 


Note RP Defense : le VBCI (Véhicule Blindé de Combat d'Infanterie) n'est pas un char. Il est armé d'une mitrailleuse 12,7 mm montée sur un tourelleau téléopéré et d'un canon de 25 mm positionné sur une tourelle monoplace

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 08:45

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Déploiement le 23 janvier des hélicoptères Puma et

Gazelle du groupement aéromobile (GAM) de l’opération

Serval sur l’aéroport de Sévaré (Photo: EMA / ECPA-D)

 

24/01/2013 par Jacques N. Godbout - 45enord.ca

 

L’aviation française a mené ce jeudi 24 janvier des raids aériens au sud de Gao dans le nord-est du Mali, près de la frontière nigérienne, visant des positions des groupes islamistes armés à Ansongo, à 80 km au sud de Gao, pendant que des islamistes touaregs du groupe Ansar Dine créaient un groupe dissident qui cherche une solution pacifique au conflit et, qu’à Ottawa, après bien des hésitations, les ministres canadiens de la Défense et des Affaires étrangères déclaraient que le Canada va bel et bien poursuivre sa mission et transporter aussi des troupes africaines vers le Mali.

 

Pour ce qui est de la situation sur le terrain, la situation sécuritaire a été globalement calme ces dernières 24 heures, indique le ministère français de la Défense dans le point qu’il fait de la situation pour la période du mercredi 23 janvier à 18h au jeudi 24 à la même heure.

 

Ces dernières 24 heures ont été marquées par le renforcement du dispositif d’interdiction sur la ligne Diabali – Sévaré, la montée en puissance de la force et la poursuite des frappes sur les positions terroristes.

 

Les opérations aériennes de la journée, avec une dizaine de sorties, ont également permis de renouveler les frappes sur les arrières des positions terroristes au-delà de la ligne Diabali – Sévaré, poursuit le communiqué du ministère.

Les opérations de la journée du 24 janvier ont aussi permis le redéploiement vers la ligne Diabali – Sévaré du groupement tactique interarmes 21e RIMa (GTIA 21e RIMa) et des autres éléments de la brigade Serval.

 

«Au cours de la journée en effet, les unités composant le GTIA 21e RIMa se sont regroupées sur la ligne d’interdiction alors que le groupement aéromobile (GAM) et l’état-major de la brigade Serval, commandée par le général Barrera, faisaient également mouvement vers Sévaré. A ce stade, le dispositif d’interdiction face au nord permet d’éviter toute reprise de l’offensive des groupes terroristes et doit permettre d’offrir le temps nécessaire pour achever la montée en puissance des unités africaines sur Bamako. En attendant, les unités françaises restent en appui des unités maliennes qui agissent en avant du dispositif français.», précise le ministère français de la Défense dans son document.

 

Les effectifs français déployés sur le sol malien atteignent désormais 2 400 militaires.

Quant aux forces africaines, plus de 2 000 soldats tchadiens et 500 nigériens sont en cours de déploiement au Niger, dans le cadre de la MISMA, la force d’intervention africaine sous mandat de l’ONU, rapportait l’AFP, avec pour mission d’ouvrir une nouvelle voie pour aller chasser les groupes islamistes armés au Mali.

 

Les effectifs des contingents africains atteignent quant à eux 1750 soldats répartis entre le Mali et le Niger : 200 Togolais, 150 Nigérians, 150 Burkinabés, 85 Béninois, 50 Sénégalais, 550 Nigériens et 550 Tchadiens.

 

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Le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, escorté par le LV Le Hénaff (Photo: EMA)

 

Par ailleurs, les vols de gros porteurs – une demi-douzaine pour la période visée – continuent avec la même intensité et ont permis de déployer près de 300 tonnes de matériel. Le Dixmude, qui a appareillé lundi 21 janvier, est escorté par le LV Le Henaff et fait route vers le théâtre d’opérations.

 

Du côté des alliés, alors que la mission canadienne menaçait de s’arrêter aujourd’hui jeudi 24 janvier, le ministre canadien de la Défense, Peter MacKay, et son collègue ministre des Affaires étrangères, John Baird, ont enfin annoncé, après bien des hésitations, que serait reportée au 15 février la fin de la mission de l’avion CC-177 Globemaster, mis à disposition de la France pour l’intervention militaire au Mali, qui pourra ainsi continuer à convoyer du matériel et servir aussi au transport de troupes africaines vers le Mali, alors que la mission c et de matériel.

 

Au même moment, Ansar Dine, un des trois groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali, s’est scindé en deux ce jeudi 24 janvier, une partie de ses membres ayant décidé de prôner maintenant une «solution pacifique» au conflit.

 

Le nouveau groupe s’appelera Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), (l’Azawad est le nom que les Touareg donnent au Nord du Mali).Le MIA dit occuper la région de Kidal, à plus de 1.500 km au nord-est de Bamako, près la frontière nigérienne. Son leader, Alghabasse Ag Intalla, est issu d’une des grandes familles touareg de Kidal.

 

À quelques reprises déjà dans le passé, Ansar Dine, composé surtout d’islamistes touaregs maliens et dirigé par l’ex-rebelle touareg Iyad Ag Ghaly, s’était dissocié des deux autres groupes islamistes armés présents dans le nord du Mali, en grande partie composés d‘étrangers: Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).

 

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 07:45

Opération Serval

 

January 24, 2013: Strategy page

 

France has nearly 2,500 troops in Mali and they are advancing north with Mali troops. Several hundred combat experienced troops are coming from Chad, moving by road in their trucks and armored vehicles. At least 160 troops from Burkina Faso have recently arrived in central Mali, near where the French are operating. Most of the African troops will be used to maintain order in towns Islamic terrorists have been driven out of.  Mali military leaders want the French to lead an advance on the main al Qaeda strongholds in the north (Gao and Timbuktu). Before this can happen transportation and logistics (supply delivery) must be arranged. America, Belgium, Britain, Canada, Denmark, Netherlands, Spain, and the UAE (United Arab Emirates) are providing transport planes and helicopters needed to help move the African and French troops around in the north. It will take a few weeks to get the aircraft and helicopters into Mali, along with their support troops, equipment, and supplies. A lot of fuel will be used, especially by the helicopters and warplanes. That has to be trucked in to landlocked Mali. As the old saying goes, “amateurs study tactics, professionals study logistics.” Sending troops north without sufficient water, food, water, ammo, fuel, and other supplies, and the ground and land transport to keep the stuff coming, is not practical. It simply won’t work.

 

Exercice de mise en situation opérationnelle du Tigre - Cr

 

Al Qaeda is operating in small groups, usually columns of a dozen or so vehicles (usually trucks of some sort) carrying a hundred or so gunmen. They travel light and steal what supplies, vehicles, and anything else they can to keep going. These combat columns are excellent targets for the Hellfire missiles carried by UAVs. Some of these are expected to be operating in Mali as well, both French and American models. Some may already be running surveillance missions over north Mali as the U.S. has been using some in the area to find Islamic terrorist operating in the semi-desert Sahel that stretches from the Atlantic to the Red Sea. France is also using armed helicopters against the Islamic terrorists.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130124-operation-serval-point-de-situation-du-24-janvier-2013/operation-serval-point-de-situation-du-24-janvier-20133/2150570-2-fre-FR/operation-serval-point-de-situation-du-24-janvier-2013.jpg

 

Because of the aggressiveness and savagery demonstrated by the Islamic radicals in northern Mali, other African nations are contributing more troops than the 3,300 the UN authorized. Chad alone has pledged 2,000. If Western nations provide the supplies, cash, and transportation for all these, there could be up to 10,000 African peacekeepers in Mali in the next few weeks. Many of these troops are poorly trained and equipped compared to Western forces and, at best, can only defend themselves from the fanatical Islamic terrorist forces. But some of the African troops are able to go after the fanatics and defeat them, especially if they have some air support. The French are using their smart bomb equipped warplanes and armed helicopters to deal with al Qaeda fighters, which is why the Islamic fanatics have fled the French. There is no defense against smart bombs, especially when combined with well trained and equipped Western infantry. Al Qaeda first learned that in Afghanistan in late 2001, and has received thousands of additional lessons since then.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130119-operation-serval-point-de-situation-du-19-janvier-2013/point-de-situation-du-19-janvier-2013-3/2142918-2-fre-FR/point-de-situation-du-19-janvier-2013-3.jpg

 

Mali troops are accused of singling out and murdering lighter skinned Arabs and Tuaregs in towns that were briefly occupied by al Qaeda. The victims were accused of being Islamic radicals or collaborators. Some black Africans were accused of collaborating with al Qaeda. When the Islamic radicals arrived in towns like Douentza, Diabaly, and Konna they offered cash to those who would join them as fighters or help run the town. When the French and Mali troops arrived, these collaborators were identified by other town residents. It’s no secret in southern Mali what is happening in the north. Hundreds of thousands of northerners (both native Tuaregs and black Africans) have fled their to the south and all tell the same stories of being terrorized and plundered for not being Islamic enough. It’s also been reported that the Islamic terrorists have lots of cash and they recruit unemployed teenagers to help with security and identifying non-Moslems, foreigners, or families of soldiers or government officials.

 

operation-serval-4

 

This sort of animosity has been around for over a thousand years. Arabs first moved south of the Sahara over a thousand years ago and often came as conquerors and slavers. Although many of the black Africans were converted to Islam, the lighter skinned Arabs (including the Tuareg and Berbers of North Africa) considered themselves superior. This racist attitude has persisted and the black Africans often reciprocate. This is one reason why the largely Tuareg of northern Mali constantly rebel. Not only is the Mali government corrupt but it is dominated by black Africans, which is what 90 percent of Malians are. Officially, Islam and most African governments deny that such ethnic tensions exist. This in itself is progress, but the animosities remain and often become quite deadly. The slaving also continues, most recently in Sudan, where the government encouraged Arabized tribes to raid non-Moslem black African tribes and take slaves.

 

About a third of the people living in northern Mali have fled to get away from the harsh rule of the Islamic radicals (al Qaeda and others). Many media outlets in the Arab world have said little about this but have condemned the French intervention in Mali as another example of the West making war on Islam. Some Western media, usually leftist run operations that consider fighting Islamic terrorism another form of Western imperialism, have gone along with this. Most Mali Moslems (90 percent are) also fear what is going on in the north and will take any help they can get to drive the Islamic radicals out. While many Islamic clergy back the use of Islamic law to control corruption and bad government (Mali has lots of both), it’s no longer prudent in the south to preach about how great Sharia (Islamic law) is.

 

Such talk is still popular in Arabia, where Saudi Arabia and several other nations there use Sharia extensively. Many Saudi charities are known to channel some of their ample funds to groups that back using violence to impose Sharia. The Saudis have outlawed giving money to al Qaeda, but a lot of Saudi cash is still reaching Islamic radicals and many people in Arabia still back imposing Sharia everywhere and doing whatever is necessary to make this happen. The new pro-Islamic government of Egypt is also hostile to the anti-terrorist operations in Mali. Mohammed al Zawahri, the brother of al-Qaida leader Ayman al Zawahri, was freed from prison and declared innocent of any crimes last March and is loudly condemning France for helping Mali. He has been calling on all Moslems to help defend al Qaeda, and Islam, in Mali and fight against the Western invaders. Mohammed al Zawahri denies belonging to al Qaeda but supports its goals (turning the world into an Islamic religious dictatorship).

 

January 23, 2013: At least a thousand African troops have arrived to serve as peacekeepers. This is part of a 3,300 strong force authorized by the UN and organized by ECOWAS (Economic Community of West African States). Western nations are expected to supply weapons, equipment, supplies, and cash to keep these troops operational.

 

C-17 USAF operation-serval-point-de-situation-du-22-janvier

 

January 22, 2013: Mali troops are patrolling Diabaly (400 kilometers north of the capital), a town the French recently chased al Qaeda out of. The U.S. revealed that its C-17 transports had begun moving French troops and equipment from France to Mali.

 

January 21, 2013: French troops entered Diabaly (350 kilometers north of the capital) after using some smart bombs on the houses al Qaeda had taken over. This caused the surviving terrorists to flee on foot two days ago, after holding the town for five days. Residents said that no civilians were hurt by the bombing. The French warplanes have targeting pods which enable the pilots to scrutinize the target in detail before releasing the laser guided bombs or missiles. French pilots have been doing this in Afghanistan and Libya for years.

 

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/02/01/3842010852.jpg

 

Another column and French and Mali troops recaptured Douentza (800 kilometers north of the capital) and found the al Qaeda garrison gone. This town is just across the unofficial border between the north and south and has been occupied by al Qaeda since last September. The town is also about 200 kilometers northeast of Mopti, the main town separating north and south Mali. North of Douentza there is mostly desert and not many people. Over 90 percent of Malians live south of Mopti.

 

The 32 Islamic terrorists from Mali who attacked a natural gas field in Algeria four days ago have been all killed or captured. The group planned to grab as many foreign workers as they could and return to Mali, where the foreigners could be held for ransom. The Algerian security forces prevented this but nearly 40 captured workers were killed, along with 29 terrorists.

 

January 20, 2013: Canada has moved most of its embassy personnel out of Mali and urged any other Canadians in Mali to leave as well.

 

http://beegeagle.files.wordpress.com/2011/11/naf-alpha-jets.jpg

source beegeagle

 

January 19, 2013: Nigeria has sent two of its light bombers (Alpha jets) to Mali. Nigeria has used these jets in peacekeeping missions before, for scouting and attacking ground targets with machine-guns and bombs.

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 07:45

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Un C-17 de l’US Air Force à Bamako - photo EMA

 

24.01.2013 par Frédéric Lert (FOB)

 

Nous partîmes cinq cents, mais par un prompt renfort, nous nous vimes trois mille, en arrivant au port. Si le Cid l’a fait, Jean-Yves Le Drian le peut aussi…

 

BPC Dixmude 23.01.2013 photo Marine Nationale

 

En attendant l’arrivée à bon port des matériels lourds apportés par le BPC Dixmude (qui a appareillé lundi dernier), la France engage à ce jour 2300 hommes dans l’opération Serval. 700 autres sont en attente du départ (et d’une visite ministérielle vendredi matin) sur la zone de regroupement et d’attente (ZRA) de Miramas, dans les Bouches du Rhône. Miramas est placée à proximité de la base aérienne d’Istres et à un peu moins de 130 km de Toulon.

 

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Hier soir également, 1500 soldats africains étaient engagés dans l’opération. Mais seulement un tiers d’entre eux sont effectivement présents au Mali. Les deux autres tiers, 500 Nigériens et autant de Tchadiens, sont pour l’instant cantonnés au Niger.

 

Pour ce qui concerne la France, une redistribution rapide des cartes aboutit à la situation suivante :

 

Un état-major opératif d’une centaine d’hommes, répartis entre Dakar et Bamako a été mis en place sous le commandement du général de Saint Quentin. Cet état-major est en liaison directe avec le CPCO de Paris qui gère directement la crise. Au niveau inférieur, un état-major tactique contrôlant le GTIA (Groupement Tactique Interarmes) déployé en sol malien est en cours de mise en place sous la houlette du général Barrera.

 

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Le GTIA est aujourd’hui organisé en trois sous GTIA. Deux, soit environ 400 hommes, sont directement engagés sur le terrain : le premier dans la région de Diabali et le second dans celle de Mopti. Chaque SGTIA rayonne autour de sa position pour contrôler les intervalles. Markala, verrou tenant les approches de Bamako, a été grandement allégé, les éléments français ainsi libérés étant partis renforcés les positions de Mopti et Diabali. Un élément français réduit reste à Markala, à présent épaulé par les Burkinabés.

 

Le troisième est stationné à Bamako, mais il est à présent rendu disponible par une compagnie du 3ème RIMa engagé qui le remplace dans le rôle  « force protection » : protection des moyens aériens (en liaison avec les commandos de l’Air), du PC et du bataillon logistique (dont une antenne chirurgicale) installés dans la capitale malienne.

 

Les SGTIA positionnés au nord (comme celui de Bamako !) n’ont rencontré jusqu’à présent aucune opposition.

 

C-17 canadien BA Istres point-de-situation-du-19-janvier-20

 

Pour ce qui concerne les opérations aériennes, l’état-major des armées annonce une soixantaine de rotations d’avions de transport stratégiques entre la France et le Mali depuis le début de l’opération. Les Antonov affrétés sont épaulés par des C-17 militaires en provenance des Etats-Unis (trois appareils) de Grande-Bretagne et du Canada (un avion chacun). L’Allemagne a fournit un Airbus A310 seulement apte au transport de passagers. Sur le terrain, le « brouettage » est assuré par les avions de l’armée de l’Air (C-130, C160 et Casa 235) complétés par deux C-130 belges, un danois et deux C-160 allemands.

 

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Sur le plan offensif, 35 sorties aériennes ont été réalisées au cours des dernières 48 heures. (un avion décollant pour un vol équivaut à une sortie). Huit de ces sorties ont donné lieu à six « frappes », c’est à dire au tir de six bombes.  Aucun tir d’hélicoptère n’a été enregistré ces deux derniers jours. Une vidéo présentée par l’état-major des armées  montrait toutefois un tir canon de 30mm sur des pick-up depuis un Tigre. Des tirs qui étaient donc antérieurs au lundi 21 janvier. Trois hélicoptères de combat Tigre sont actuellement engagés au Mali.

 

Exercice de mise en situation opérationnelle du Tigre - Cr

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 17:10

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23 January 2013 14:17 defenceweb (Reuters)

 

Britain has vowed a tough response against militants in North Africa, but behind its tough language lies the ugly reality of a fast-shrinking army, deep budget cuts and little U.S. interest in another costly war in a distant desert.

 

Enraged by the death of British citizens in a hostage taking crisis in Algeria, Prime Minister David Cameron has called for a global response to jihadist threats in North Africa and warned it could take decades to tame the increasingly volatile region.

 

Unlike France, whose move to send troops to nearby Mali this month is an echo of its own colonial past in Francophone Africa, Britain faces the uphill task of finding a relevant role to play in what could be a new phase in the global war against terror, Reuters reports.

 

Further dampening Cameron's hopes for coordinated action, his own government announced sweeping cuts to the army this week as recession-hit Britain struggles to plug a yawning budget gap.

 

"We've frankly run out of treasure to be doing this," a former senior military official told Reuters.

 

"The Americans are key," he said, adding that Britain realizes that unless it goes in with an enormous force it will not be decisively influential.

 

Unrest in North Africa has long been a headache for Western powers, but the region shot back to the top of global agenda after a bloody hostage siege in Algeria and France's intervention against Islamist fighters in neighboring Mali.

 

No sooner had French bombers started pounding rebels in northern Mali on January 11, than al Qaeda-linked militants struck back by storming a desert gas plant in Algeria in a hostage taking crisis in which dozens of people were killed.

 

Britain and its Western allies are concerned about the emergence of the so-called arc of instability spanning from Taliban bases in Pakistan all the way to Africa, which has allowed jihadists to regroup and entrench in places like Mali.

 

The growth of al-Qaeda's North African wing, known as Al Qaeda in the Islamic Maghreb, is at the heart of these concerns, as well as the rise of local copycat groups driven by a mixture of religious zeal, cross-border crime and separatism.

 

TREACHEROUS TERRAIN

 

All three - France, the United States and Britain - are permanent U.N. Security Council members but their vision of how to tackle North Africa, with its treacherous terrain, porous borders and erratic tribal alliances, does not always overlap.

 

Seeking to jolt his Western allies into action, Cameron described North Africa as a "magnet for jihadists" this week, vowing to boost intelligence aid to Algeria and consider giving more help to France to fight Islamists in Mali.

 

Britain is providing France with two C-17 military transport aircraft for Mali and has pledged to send dozens of soldiers to a European Union mission to train Malian government forces.

 

Cameron's office has ruled out any direct military intervention but on Tuesday, the Times newspaper reported that British forces had been put on alert for a "fully-fledged battle against al Qaeda" in northern Africa.

 

Few experts take this possibility seriously, given Britain's dwindling military clout and budget constraints.

 

"I think what's being talked up now in terms of an existential threat is warming up the British public," said the military official, who was not authorized to speak publicly.

 

"But to be honest until someone with a Algerian, or Malian or Nigerian pedigree comes and puts a bomb in London on a bus, on the tube (metro), no one's going to take any notice. The popular opinion will be: 'It's not our problem'."

 

Bringing his rhetoric back to earth, Cameron's own defense ministry announced 5,300 job cuts in the army on Tuesday, the same day the prime minister chaired a national security council meeting to discuss developments in Africa.

 

ANOTHER LONG CONFLICT?

 

France, by contrast, was quick to send troops and fighter jets to Mali to stop the advance of Islamist rebels who had seized an area the size of Spain in the north and declared Sharia law, banned all music but the Islamic call to prayer.

 

France's motives are however entirely different.

 

Still haunted by the ghosts of its own colonial experience in Africa, France has a long history of interventionism on the continent, having launched dozens of operations there since the 1960s in a policy known as Françafrique.

 

But the U.S. response has been markedly muted. Already accelerating plans to pull out troops from Afghanistan, it has shown no desire to get dragged into another conflict that could overshadow President Barack Obama's second term in office.

 

Like other Western players, Washington is unnerved by the rise of militancy in the Sahara region but its involvement there has been confined to quiet intelligence gathering and sharing, predominantly alongside the Algerian government.

 

"The Americans since 9/11 have built up quite a strong presence in the Sahel, which they don't really communicate about very much," said Francois Heisbourg, a special adviser at the Foundation for Strategic Research, a Paris-based think-tank.

 

"I am not sure how strong the Brits are in terms of their own technical intelligence means in the region."

 

Washington is also anxious to avoid any repeat of its painful experience in Afghanistan where U.S. support for anti-Soviet mujahedeen eventually gave birth to al Qaeda itself.

 

In Mali, coup leader Captain Amadou Sanogo, who last year helped topple a Mali president seen in the West as a linchpin in its fight against al Qaeda in Africa - had been himself previously trained by the U.S. military.

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 08:55

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22 janvier 2013 Alain Joxe, directeur d'études honoraire à l'EHESS, éditeur de la lettre-blog le débat stratégique (Les invités de Mediapart)

 

« L'intervention au Mali a pour objectif de ramener la paix. Mais un tel résultat exige plus de précisions dans la définition politique, sociale et économique du conflit. » Pour Alain Joxe, il est temps de «liquider le budget nucléaire militaire» au profit de crédits de développement. A l'heure où doit paraître le nouveau livre blanc sur la défense, il faut «considérer comme principe fondamental la protection des peuples contre la guerre économique de tous contre tous».

 

Le nouveau livre blanc sur la défense et la sécurité qu'élabore un groupe de travail qui devait remettre ses conclusions avant Noël est en retard. Il pouvait marquer un tournant “ à gauche” par rapport à celui de 2008. Après avoir mis fin , à juste titre, à “ notre ” guerre d'Afghanistan même sans remettre en cause l'Otan et la bombe atomique, il aurait dû cesser de traiter de la “ sécurité globale ”, au sens où cette ambition se nourrit des pensées américaines, préconisant une stratégie militaire et policière, anti-insurrectionnelle, en défense finale du système financier global.

 

Quand surgit le double choc de l'opération DGSE de Somalie et de l'expédition de soutien d'urgence à Bamako, il est clair que ces deux actions posent militairement la question des prochains budgets de défense ; la commission du livre blanc semblait devoir traiter cette question comme “ gestion d'un poste budgétaire servant de variable d'ajustement ” dans un contexte d'austérité pacifique. Ce n'est plus le cas. On attend qu'il nous éclaire bientôt sur les objectifs et les principes nouveaux du gouvernement français, parti vivement en guerre sans explications démocratiques suffisantes.

 

La défense stratégique de la République française, certes, n'est pas qu'une question militaire. Nous n'avons plus d'Empire ni d'ennemis aux frontières. Les menaces qui pèsent sur notre démocratie mériteraient plusieurs livres blancs non militaires ; sur la défense de l'éducation, de la santé, de l'économie et de l'emploi d’un Etat qui assumerait sa fonction régulatrice de la finance et la redistribution des richesses.

 

Le contact de l'économique avec le militaire  est bien connu : la production d'armes dépend des commandes d'Etat et du bénéfice tiré de l'exportation par les firmes. Ce commerce contribue au maintien des capacités industrielles. Il est vivifié par les guerres, livrées pour l'accès autonome aux sources d'énergies et à certaines matières premières, et qui en outre exhibent comme une publicité les performances des armements utilisés. La défense de l'accès à ces ressources fit partie de la «Françafrique».

 

Mais l'absence de guerres est aussi une base rationnelle pour les réductions des budgets militaires, et l'affectation des crédits ainsi dégagés au paiement de la dette ou à la dynamique de croissance supposée nous sortir de la crise. Une Union européenne plus fédérale pourrait encadrer un effort collectif et gérer un engagement collectif. Mais les autres euro-armées se gardent bien d'aller en Afrique. Risque donc que la Françafrique, écartée, ne devienne même pas Eurafrique mais Globafrique.

 

Défense contre les chocs du système néofinancier global

 

Il faudrait alors qu'on ait admis qu'un fondement du problème de la “menace” vient du fait que le pouvoir financier est dénationalisé et délocalisé et poursuit même une offensive contre l'autonomie politique localiséedes Etats. La France devrait bien inclure dans son Livre Blanc un chapitre –ou un paragraphe– sur la défense stratégique contre les chocs et les offensives chaotiques que s'autorise le système financier contre les Etats nations. D'où l'idée d'un droit international, criminalisant certains comportements laissés “libres” par le néolibéralisme. Aux Etats-Unis, le président lui-même commence à mettre en œuvre une , législation, usant ainsi de son pouvoir fédéral continental, inexistant à l'échelle de l'Union européenne.

 

La stratégie de défense française devra décidément s’orienter vers un concept  impliquant au moins une future solidarité confédérale ou fédérale de l’Union en défense des démocraties sociales européennes et, au delà, une défense des démocraties au sud et à l'est de l'Europe.

 

Ceci implique une rupture avec les principes  stratégiques américains, par l'Otan interposée. Ces liens qui –comme l'indique avec modération le Rapport Védrine sur l’Otan– ne servent pas à grand chose pour la défense de l'Europe et entraînent une adhésion obligatoire à des normes techniques américaines, à des coûts croissants. Ces coûts sont croissants car ils assument une modernisation par intégration des drones et de la guerre électronique qui suppose un maintien de l'ordre robotisé et une doctrine d'emploi des forces qui pousse plutôt aux guerres sans fin : en effet elle n’envisage pas un retour à la paix possible en s’attaquant aux crises financières, socio-économiques et écologiques de la planète, au Mali ou ailleurs. L'islamisme violent, le salafisme du désespoir, se répand dans ce contexte, comme une criminalité sans frein, mais on ne peut intervenir efficacement contre cet effet qu'en traitant les causes.

 

Le futur livre blanc sur la défense –qui n'est pas un document budgétaire– devra contenir avant tout les principes explicites, guidant d'éventuelles politiques de projection de forces d'un gouvernement socialiste et des indications sur leur niveau de financement. Avec la décision précipitée d'intervention militaire au Mali, et l'espèce d'union nationale acquise provisoirement en soutien de la décision présidentielle, le traitement stratégique de notre environnement sud cesse d'être pacifique, sans qu'on ait annoncé d'avance la doctrine politique d'emploi des forces de la nouvelle majorité

 

Cette doctrine aurait dû définir d'avance les principes de la défense des intérêts réels de notre peuple et du peuple malien dans la phase de décomposition de l'Etat et de guerre interne-externe qui s'était ouvert dans l'Afrique sahélienne. Cette décomposition avait commencé bien avant le succès de la gauche aux élections présidentielles. Les débats sur les missions souhaitables en Afrique auraient pu susciter dans l'opposition de droite comme au sein de la gauche des divisions et des débats tout à fait normaux en démocratie.

 

Le souci principal d'un gouvernement de gauche devrait être, au moins, de ne pas agir comme mercenaire du système global, mais comme défenseur des intérêts sécuritaires et garant de l'avenir pacifique du développement au Sud. Qu'il soit clair, dès lors, qu'on n'allait pas rouvrir une tranche de militarisme américano-sarkoziste, subordonné stratégiquement au bombardement aérien et à l'écrasement total des ennemis et de leur dirigeants par l'assassinat ciblé. Ces doctrines brutales ont mené l'action en Afghanistan à l'échec militaire et à toutes les corruptions politiques.

 

Mais si la coalition, soutenant l'action française au Mali, s'élargissait à l'Euramérique, elle  pourrait pousser à durcir la méthode de combat et à renforcer la popularité du mouvement islamiste dans une population appauvrie, en raison des bavures inévitables des bombardements aériens même prudents et des combats de protection de harcèlements urbains prolongés, et pousser, en prime, à la confusion entre défense et sécurité, interne et externe, par la chasse au terrorisme en France même.

 

Nouvelles missions militaires complexes et nouveaux adversaires et alliés

 

Bref, on n'a pas suffisamment formalisé, avant l'expédition, le rejet de principe de tout entraînement vers une guerre “sans fin”, globalisée. Ce principe devrait normalement sortir consolidé par l'opération malienne, dans le nouveau livre blanc, sauf si on veut rester dans le flou, et par conséquent il faut se préparer à affronter une opposition de la droite à certaines définitions nouvelles des missions militaires et de nouvelles alliances, nécessairement indépendantes de l'appui américain et de l'Otan.

 

Malheureusement, la définition par le président Hollande d'une «guerre sans limites contre le terrorisme» a restauré un vocabulaire typique de la dernière version contre-insurrectionelle globale du Président Bush. C'est non seulement une expression surprenante mais déplacée. La guerre du Mali est à considérer comme une résistance à la destruction d'un Etat démocratique non seulement fragile et corrompu, mais actuellement détruit. Il s'agit de faire face à des bandes délinquantes surarmées par la dispersion des arsenaux de Khadafi, soutenues par les tendances islamistes extrémistes, et qui se sont emparées du Nord Mali par des actes terrifiants imposant la charia barbare depuis plusieurs mois, à une population islamisée de culture soufie. Un virage, dans l'islam, vers le salafisme est toujours possible, dans les steppes arides, les élevages et les oasis du Sahel et du Sahara, surtout cette année, en raison des difficultés de survie, après une sécheresse particulièrement catastrophique en 2012, et qui pousse à l'embauche de jeunes dans les milices du désespoir.

 

Heureusement, on a pu mettre des hommes à terre en quantité (contrairement à la guerre libyenne) et la doctrine d'emploi des forces met au  premier plan la défense des habitants; la présence de troupes sur le terrain permet d'éviter l'imprécision des seuls  bombardements aériens et de bénéficier concrètement d'un appui de terrain de la population, et dynamise la contribution des pays africains voisins. Malgré tous les désastres que peuvent entraîner les combats en “guerre urbaine”, le principe d'ordre que contient une projection de forces terrestres, à condition qu’il soit suivi et contrôlé, permet seul de définir et maintenir un objectif politique de la mission, excluant la définition d'un ennemi ethnique.

 

Chargée de maîtriser les flux d'armements, de mettre fin aux libres mouvements des milices barbares, à leurs conquêtes des agglomérations sans défense, l'intervention a pour objectif de ramener la paix. Mais un tel résultat exige d'autant plus de précisions dans la définition politique, sociale et économique du conflit. On devra aboutir à une paix entre le nord et le sud Mali, et à la contention, sur un plan transfrontalier, de la domination salafiste dans l'ensemble de l'espace saharien.

 

Certes le djihadisme violent, contrairement au djihadisme mystique (le plus important selon le Coran), reflète un rapport de force extérieur, fascisant, qui a gagné du terrain en agglomérant aux protestataires du nord Mali des guerriers errants, pirates et corsaires, issus des restes du malheur social, une Libye des arsenaux sauvages et le soutien en pétrodollars des monarchies wahabbites du Golfe.

 

Mais l'adversaire est en fait partout pluriel, par sa composition d'origine et ses objectifs, ce qui implique qu'une paix puisse être obtenue par une négociation, supposant un jour  le retour dans la légalité de certaines de ces bandes armées qui ne sont en faveur ni des exactions des extrémistes de la charia, ni ont une vocation au martyr ; elles soutiennent essentiellement des demandes d'autonomie de la zone nord. Unifié par le cours de la vallée fertile du fleuve Niger, le Mali fédère bien deux les deux parties, l'une sahélienne, l'autre saharienne, qui diffèrent par le climat et l'hydrographie.

 

Partout devrait s'imposer une défense attentive des économies traditionnelles, menacées de destruction au nord comme au sud, pour assurer le maintien des agricultures de subsistance, la lutte contre la corruption et contre l'influence des réseaux narcotrafiquants débarquant la drogue latino-américaine en Guinée, et le début de l'exploitation de certaines ressources minières, sans abandons de souveraineté.

 

L'expédition, si elle implique ces objectifs complexes, dans la durée, exige donc de prévoir des crédits pour la restauration d'un développement durable, la consolidation d'un état démocratique qui ne soit pas la relance d'une culture de la corruption –sinon tout succès militaire restera sans lendemain.

 

Cet effort militaire, en défense d'une politique sociale dans la durée, est il compatible avec les ressources et les «intérêts français» ?  Sommes-nous au clair sur ce type d'objectifs ? On instaure un nouveau type de mission militaire, et la nécessité de moyens financiers nouveaux, l'autonomie de la défense française devenant plus importante que jamais.

 

Comment dégager des ressources quand il s'agit, tout compte fait, pour le livre blanc, de restreindre le budget de la défense ?

 

Actions militaires en hausse, budgets en baisse : liquider le budget du nucléaire militaire ?

 

C'est face à cette question que le maintien, au sommet de la doctrine stratégique française, de l'arme atomique devient un détournement de ressources illogique ; la maintenance de l'arme nucléaire est celle d'une capacité de génocide, coûteuse, et sans stratégie ; elle est inutilisable pour des guerres de solidarité avec les peuples menacés par les extrémistes religieux et par les exactions du système économique global : dans le livre blanc, désormais, l'abandon de la stratégie nucléaire française deviendrait nécessaire et cohérent avec une toute autre conception de la défense et de la sécurité que celle qui accompagne le culte archaïque de la «dissuasion nucléaire, valable dan la bipolarité de la guerre froide». La croyance ingénue que la possession de la bombe consolide en soi le statut de puissance globale doit cesser (1).

 

Il devrait être est clair aujourd'hui que la langue française, l'autonomie d'un projet global de restauration des critères sociaux du développement économique, le reste d'insolence anti-impériale qui anime les débats français et la persistance, au delà du raisonnable, d'une intelligence de l'écologie et des paysanneries préindustrielles, sont bien plus importants que la possession de l'arme de la fin du monde, pour la légitimité de la politique de la France, comme membre permanent du Conseil de Sécurité.

 

Distinguer  défense et sécurité

 

Il s'agira donc, à court terme dans le nouveau calendrier, de bien poser les questions nécessaires à l'élaboration d'un livre blanc sur la défense plutôt qu’un livre blanc sur la défense et la sécurité ; la sécurité renvoie à des tâches de police, ce qui pourrait contaminer la doctrine militaire par l'intermédiaire de la construction du rhéostat unifié “ police-gendarmerie-armée ”,  qui entraîne l'unification des tâches de défense et de sécurité, interne et externe, et renvoie à la théorie américaine de la sécurité globale –smart defense, soft power, etc.– valable au dedans comme au dehors.

 

Cette école stratégique devenue celle de l'Otan, plus capacitaire que stratégique,est malheureusement animée en France par des partisans d'une confusion qui préconise, pour faire face au soulèvement des banlieues de type 2005, de constituer des gardiens de l’ordre privés de style garde nationale américaine, comme auxiliaires car on risque de manquer de gendarmes vu les réductions de crédits (2).

 

L'autre tendance existe, elle vise après analyse des “ retours d'expériences ” à fonder une approche de l'intervention extérieure sur l'analyse critique des opérations sous commandement américain ou sous commandement chaotique de l'Otan/ONU, et sur leur définition éthique –pour ne pas dire politique. Cette tendance s'oppose à tout traitement, purement répressif, policier, des soulèvements. Dans les projections de force de peace making il s'agit bien, dans son principe, du souci de maintenir la relation clausewitzienne : pas d'opération sans but politique (Zweck) et but militaire (Ziel), définissant les missions, mais façonné par les buts politiques –ce qui est une des conditions du compte-rendu démocratique de l'usage de la force. L'effacement de toutes ces distinctions est aussi un effacement de la souveraineté démocratique.

 

Les explosions dues à l'autonomie du secteur financier

 

Comme le Président l'a évoqué une seule fois dans sa campagne, une politique de défense française devrait affronter l'activisme et les menaces inhérentes à l'autonomie du secteur financier. C'est l'hégémonie du secteur financier qui elle-même engendre des activismes de désespoir parfois religieux, pas nécessairement islamistes. Les chocs sociaux produits par les marchés commencent en effet à entraîner de troubles violents dans l'Europe du sud, et une avancée de l'Europe en matière de doctrine de défense autonome est urgente et exigerait des moyens de prévention des conflits par des politiques sociales et écologiques et un savoir faire de "casques bleus" complètement distinct de la qualité des OPEX américaines de répression contre-insurrectionelles.

 

Cette divergence de doctrines est parfaitement comprise, depuis l'Afghanistan, par un bon nombre de militaires français. Si les problèmes sont bien posés, on peut songer à les résoudre. Une conception stratégique de la défense de la souveraineté sociale doit considérer comme principe fondamental la protection des peuples contre la guerre économique de tous contre tous. Souhaitons donc que les interventions françaises en Afrique soient l'occasion d'un progrès dans cette direction. Sinon il faudra ramener au plus vite les corps expéditionnaires après un succès d'urgence, car la présence à long terme sans but politique bien précis ni financement cohérent finit toujours en occupation (néo)coloniale.

 

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(1) Je veux rendre sur ce point un hommage au Général Poirier, qui fut un maître théorique de l'imagination stratégique française de ma génération, bien au delà d'une croyance nucléaire. Je regrette qu'il ne soit plus là pour participer à ce débat et redéfinir une stratégie de défense sans rien prendre à la légère.

 

(2) Intervention de Jacques Myard, député UMP des Yvelines, membre de la commission de la Défense de l'Assemblée nationale, au colloque «Démocratie: quel format pour les armées française et quelle finalité ?», 26 novembre 2012.

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 08:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/2013mtln007_002_015/2146592-1-fre-FR/2013mtln007_002_015.jpg

 

23/01/2013 Mer et Marine

 

Le bâtiment de projection et de commandement Dixmude a appareillé lundi de Toulon avec, à son bord, de quoi renforcer significativement les moyens de l’opération Serval, au Mali, pour laquelle plus de 2000 militaires français sont déjà engagés. Le BPC de la Marine nationale a embarqué les éléments d’un Groupe tactique interarmées (GTIA) doté de nombreux véhicules de l’armée de Terre, dont des chars AMX10 RC, mais aussi des VBCI (Véhicules Blindés de Combat d’Infanterie), des VAB (Véhicules de l’Avant Blindés), des VBL (Véhicules Blindés Légers) et autres camions. Ces moyens, venant de toute la France, proviennent de différents régiments. 

 

Une première pour un BPC

 

L’ensemble du matériel a été chargé dans le hangar, les ponts à véhicules et sur le pont d’envol du Dixmude. Quant aux soldats de l’armée de Terre, ils ont pris leurs quartiers dans les nombreux logements prévus pour l’accueil des troupes. Dans quelques jours, ces unités seront débarquées dans un port d’Afrique de l’ouest, d’où ils gagneront le Mali. « Dès le déclenchement de l’alerte, l’expert amphibie du bord a défini un plan de chargement, afin d’embarquer et de répartir sur les différents ponts les véhicules et le matériel des unités composant le GTIA. Suivant ce plan, les équipiers manœuvriers se sont relayés dimanche, toute la journée et la nuit, afin de charger véhicules, matériels et conteneurs. L’équipage du BPC, renforcé pour l’occasion, conduit une opération jusqu’ici inédite pour ce type de bâtiment expéditionnaire. C’est la première fois qu’un BPC est déployé en mission de transport opérationnel, avec un tel chargement. Du radier au pont d’envol, dans les postes des ponts 1, 2 et 3, le camouflage des véhicules et des treillis est visible partout. La rapidité d’exécution et la souplesse d’emploi sont les atouts que le BPC et son équipage ont mis au service de l’Etat-major des Armées pour cette projection maritime », souligne la Marine nationale.

 

« Une projection hors normes, on n’avait jamais fait ça »

 

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En employant l’un des trois BPC de la marine, l’Etat-major des armées diversifie donc ses moyens de projection dans la cadre de la montée en puissance de l’opération Serval. Alors que les premières forces ont été déployées soit par voie terrestre depuis la Côte d’Ivoire (Licorne) soit par voie aérienne depuis le Tchad (Epervier) et la France (alerte Guépard), les avions sont, aujourd’hui, notamment mobilisés pour l’acheminement des troupes africaines de la Mission Internationale de Soutien au Mali (MISMA), que l’armée française accompagnera dans le cadre de la reconquête, sous mandat de l’ONU, du nord du Mali, contrôlé depuis près d’un an par des groupes terroristes. Cette reprise en main d’un pays dont la superficie est plus de deux fois supérieure à la France nécessite d’importants moyens, d’où les renforts en cours d’acheminement, dont le nombre et la puissance sont conformes avec une telle mission. Selon les militaires, l’envoi d’AMX10 RC et de VBCI, par exemple, ne résulte pas d’une résistance plus forte que prévu mais simplement d’une logique de moyens. Dans l’urgence de stopper la progression des groupes terroristes vers le sud du Mali, l’armée française a d’abord déployé ses moyens présents dans la région, hélicoptères des forces spéciales, avions de combat basés au Tchad puis les unités terrestres, chars légers Sagaie, VAB et VBL. Ensuite, dès lors qu’il est devenu évident qu’il faudrait accompagner la MISMA dans la reconquête du nord, des moyens complémentaires, dont l’engagement avait été envisagé dès le début, ont commencé à quitter l’Hexagone. On notera d’ailleurs que, depuis le 11 janvier, l’armée française a réalisé un véritable tour de force en déployant autant de moyens en si peu de temps. « C’est une projection hors normes. On n’avait jamais fait ça auparavant dans des délais aussi courts », affirme un officier.

 

Les capacités du bâtiment utilisées durant le transit

 

Dans le tempo actuel des opérations, l’armée française a choisi de recourir à un BPC, même si l’acheminement des moyens va nécessiter plusieurs jours. Toutefois, ce délai est à comparer avec celui que nécessiterait un pont aérien depuis l’Hexagone. Car, si le VBCI est par exemple aérotransportable, il faudrait de nombreuses rotations pour acheminer des dizaines de véhicules de ce type, alors que le Dixmude peut, d’un coup, transporter l’ensemble des unités concernées, ainsi que les engins qui ne peuvent pas prendre l’avion.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/2013mtln007_001_192/2146582-1-fre-FR/2013mtln007_001_192.jpg

 

Longs de 199 mètres et affichant un déplacement de 21.500 tonnes en charge, les BPC ont été justement conçus pour la projection de forces, avec une capacité d’emport de 70 véhicules (dont des chars) et 450 soldats, que les bâtiments déchargent soit à quai, soit au moyen d’engins de débarquement (ils disposent d’un radier pour deux engins de type EDAR ou quatre chalands de type CTM). Le Mistral, le Tonnerre et le Dixmude peuvent, par ailleurs, embarquer 16 hélicoptères lourds (il n’y a actuellement pas d’hélicoptères à bord, le groupement aéromobile de Serval ayant rejoint la zone par avions). Ils disposent aussi d’importantes infrastructures hospitalières et d’un grand espace de commandement, capable d’accueillir jusqu’à 150 opérateurs. Ce PC est, d’ailleurs, utilisé durant le transit du Dixmude. « L’état-major du GTIA profite des structures de commandement qui sont mises à sa disposition, notamment la vaste zone état-major et les moyens de communication satellitaire, pour se mettre en condition pour ses opérations futures ». De même, alors que les véhicules pourront être préparés et entretenus à bord du BPC avant le transit sur les routes africaines, les hommes de l’armée de Terre bénéficient des installations du bateau pour travailler, se reposer et entretenir leur forme : « L’entraînement physique des combattants est maintenu grâce aux installations sportives comme la salle de sport. Enfin, instructions et briefings des éléments du GTIA se succèdent afin de parfaire la compréhension de la mission et le cadre d’emploi de leur unité ».

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