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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 12:31
Cérémonie d’honneurs militaires au Major Dejvid Nikolic, mort pour la France au Mali

 

17.07.2014 source Gouverneur militaire de Paris

 

Le général de corps d’armée Hervé Charpentier, gouverneur militaire de Paris, vous informe des honneurs militaires qui seront rendus au major Dejvid Nikolic le lundi 21 juillet 2014 en l’Hôtel national des Invalides, Paris 7e.

 

Engagé au Mali dans le cadre de l’opération Serval depuis le 23 avril dernier, le major Dejvid Nikolic a été mortellement blessé le lundi 14 juillet 2014 alors qu’il participait à une opération de reconnaissance dans la région d’Al Moustarat. Il appartenait au 1er Régiment étranger de génie (REG) de Laudun-l'Ardoise (Gard).

 

Une cérémonie intime d’honneurs militaires réservée à la famille et aux proches sera présidée par le général d’armée Bertrand Ract-Madoux, chef d’état-major de l’armée de terre, à l’Hôtel national des Invalides à 9h30.

 

Auparavant, le cortège funèbre passera sur le pont Alexandre III entre 9h00 et 9h15.

 

En cette circonstance, le général de corps d’armée Hervé Charpentier invite le plus grand nombre de nos concitoyens à manifester leur hommage et leur solidarité avec le major Dejvid Nikolic, mort pour la France dans l’accomplissement de sa mission, par une présence digne, silencieuse et fraternelle sur le pont Alexandre III, à 9h00.

 

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 07:45
French soldier killed in Mali suicide bombing (14th july)

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15 July 2014 by defenceWeb (Reuters)

 

A French soldier was killed in a suicide bombing in northern Mali, where local and foreign troops have struggled to restore order after quelling an Islamist insurgency last year, officials said.

 

The Foreign Legion soldier, the ninth to die since France intervened in its former colony‎ in January 2013, was killed in the northern city of Gao on Monday, the defence ministry said.

 

France's intervention in the African country halted the advance of al Qaeda-linked Islamists who had taken advantage of a Tuareg separatist uprising to occupy swathes of land in the north.

 

France and other Western powers feared the Islamists could further destabilise the region and use the country as a launchpad for foreign attacks.

 

Peace talks were due to begin between Mali government officials and Tuareg rebels in Algeria on Wednesday.

 

French Defence Minister Jean-Yves Le Drian was also set to travel to Mali on Wednesday and President Francois Hollande was due in the region later this week. Both had been expected to say the security threat in Mali had reduced and that France should start redeploying its troops.

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 06:45
Mali : mission de reconnaissance sur la rive est du fleuve Niger

 

15/07/2014 Sources : EMA

 

Du 2 au 4 juillet 2014, un détachement du groupement tactique (GT) Dio de la force Serval a effectué une mission de reconnaissance sur la rive est du fleuve Niger, au nord de Gao.

 

Composé de trois sections de la compagnie d’infanterie du GT Dio, de la section d’aide à l’engagement débarqué, d’un groupe génie et de la section environnement opérationnel, le détachement a reconnu plusieurs itinéraires entre Gao et les villages de El Farat, Forgho Sonrhai, au nord, et Kokorum, au sud.

 

Le détachement est également allé au contact de la population afin d’évaluer la situation sécuritaire dans la zone.

 

Environ 1 600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 15:56
RIP - Adjudant-chef Dejvid Nikolic

 

15/07/2014 Armée de Terre

 

14 juillet 2014… au Mali : 25 ans de service pour la France sont interrompus brutalement pour l’adjudant-chef Dejvid Nikolic, suite à un attentat suicide. Engagé à 19 ans, il n’a cessé de prouver son engagement. Alors que notre camarade du 1er régiment étranger de génie effectuait sa 8e mission en opération extérieure dans le secteur d’Al Moustratat, un véhicule suicide a attaqué les hommes de la force française. 7 soldats sont grièvement blessés. Dejvid et ses camarades sont pris en charge par leurs frères d’armes avant d’être évacués par hélicoptère. L’adjudant-chef Dejvid Nikolic décède en cette journée du 14 juillet 2014. Il est le 9e soldat mort au combat au Mali.

 

Né le 16 mai 1969 à BEOGRAD (Belgrade - YOUGOSLAVIE), l’adjudant-chef (ADC) Dejvid NIKOLIC aura servi la France durant plus de 25 ans.

 

Engagé au titre de la Légion étrangère le 7 novembre 1988 à l’âge de 19 ans, il choisit de rejoindre le 15 mars 1989, à l’issue de son instruction, le 2e régiment étranger d’infanterie (2e REI) stationné à Nîmes. S’appuyant sur une forte motivation et un goût prononcé pour le métier des armes, il participe, en 1991, à la Formation générale élémentaire (FGE) où il obtient d’excellents résultats et se révèle un jeune gradé d’encadrement de grande valeur.

 

En juin 1992, il rejoint la 13e demi-brigade de la Légion étrangère (13e DBLE) à DJIBOUTI où il occupe les fonctions de chef d’équipe d’infanterie. A son retour de séjour en septembre 1994, il est affecté au 1er régiment étranger (1er RE) d’Aubagne où il est promu au grade de caporal-chef le 1er août 1996, puis sergent le 1er septembre 1996.

 

En 1997, il se porte volontaire pour être réorienté vers le domaine « combat du génie ». Son ardeur au travail et sa volonté de réussir lui permettent de réussir le Certificat technique du 1er degré correspondant, ce qui lui permet d’être affecté le 12 janvier 1998 au 1er régiment étranger de génie (1er REG) à Laudun-l’Ardoise, régiment qu’il ne quittera plus.

 

Employé comme chef de groupe puis comme sous-officier adjoint à partir de 1999, il se révèle comme un sous-officier humble et efficace. Après avoir obtenu son Brevet supérieur de technicien de l'armée de Terre (BSTAT) en 2002, il devient chef de section de 2002 à 2004. Son exemplarité et ses qualités en font un modèle à suivre et son excellente manière de servir lui permet de gravir rapidement les échelons : il est promu sergent-chef en 2000, puis adjudant en 2004.

 

A l’issue de son temps de chef de section, il est affecté au groupe d’intervention NEDEX (neutralisation, enlèvement, destruction des explosifs) qu’il rejoint le 1er septembre 2005. Son intégration au sein de l’équipe se fait naturellement, grâce notamment à ses réussites à l’ensemble des stages auxquels il est inscrit et à sa capacité à travailler en groupe. Il devient alors au fil des années une référence au sein du régiment. Il est promu adjudant-chef en 2009.

 

Sous-officier expérimenté, il a participé à de nombreuses missions à l’étranger : l’opération REQUIN au TCHAD en 1990 en tant que jeune légionnaire, trois missions de courte durée (DJIBOUTI en 2002 et 2008, NOUVELLE CALEDONIE en 2009) et six opérations extérieures (OPEX) - 3 en AFGHANISTAN (2005-2006-2010), 1 en EX-YOUGOSLAVIE (2007), 1 au LIBAN en 2012-2013, avant d’être désigné en 2014 pour l’opération SERVAL au MALI.

 

L’ADC NIKOLIC était projeté au MALI depuis le 23 avril en qualité de chef de groupe EOD (Explosive ordnance disposal). Le 14 juillet, en fin d’après-midi, il était engagé dans une opération de contrôle de zone à une centaine de kilomètres au nord de Gao lorsqu’un véhicule suicide a attaqué des éléments de la force SERVAL. Sept militaires ont été touchés par l’explosion, dont trois grièvement. Evacué par hélicoptère vers l’hôpital militaire de campagne de Gao, l’ADC NIKOLIC est décédé dans la soirée des suites de ses blessures.

 

Il est le neuvième soldat français mort au combat depuis le lancement de l’opération SERVAL au MALI.

 

L’ADC NIKOLIC était titulaire de la médaille d’or de la défense nationale et de la médaille outre-mer agrafes LIBAN, AFGHANISTAN et TCHAD. Il était célibataire, sans enfants.

 

Agé de 45 ans, il est mort dans l’accomplissement de sa mission au service de la France.

 

C’est avec émotion que nous adressons nos plus sincères condoléances à tous ses proches et à ses camarades du 1er régiment étranger de génie.

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 12:57
Biographie officielle de l'ADC Nikolic du 1er REG, Mort Pour La France au Mali, le 14 juillet

 

15.07.2014 Lignes de Défense

 

Né le 16 mai 1969 à Beograd (Belgrade, en Yougoslavie), l’adjudant-chef Dejvid NIKOLIC aura servi la France durant plus de 25 ans. Engagé au titre de la Légion étrangère le 7 novembre 1988 à l’âge de 19 ans, il choisit de rejoindre le 15 mars 1989, à l’issue de son instruction, le 2e régiment étranger d’infanterie (2e REI) stationné à Nîmes.

 

S’appuyant sur une forte motivation et un goût prononcé pour le métier des armes, il participe, en 1991, à la Formation générale élémentaire (FGE) où il obtient d’excellents résultats et se révèle un jeune gradé d’encadrement de grande valeur. En juin 1992, il rejoint la 13e demi-brigade de la Légion étrangère (13e DBLE) à Djibouti où il occupe les fonctions de chef d’équipe d’infanterie. A son retour de séjour en septembre 1994, il est affecté au 1er régiment étranger (1er RE) d’Aubagne où il est promu au grade de caporal-chef le 1er août 1996, puis sergent le 1er septembre 1996.

 

En 1997, il se porte volontaire pour être réorienté vers le domaine « combat du génie ». Son ardeur au travail et sa volonté de réussir lui permettent de réussir le Certificat technique du 1er degré correspondant, ce qui lui permet d’être affecté le 12 janvier 1998 au 1er régiment étranger de génie (1er REG) à Laudun-l’Ardoise, régiment qu’il ne quittera plus. Employé comme chef de groupe puis comme sous-officier adjoint à partir de 1999, il se révèle comme un sous-officier humble et efficace. Après avoir obtenu son Brevet supérieur de technicien de l'armée de Terre (BSTAT) en 2002, il devient chef de section de 2002 à 2004. Son exemplarité et ses qualités en font un modèle à suivre et son excellente manière de servir lui permet de gravir rapidement les échelons : il est promu sergent-chef en 2000, puis adjudant en 2004.

 

A l’issue de son temps de chef de section, il est affecté au groupe d’intervention NEDEX (neutralisation, enlèvement, destruction des explosifs) qu’il rejoint le 1er septembre 2005. Son intégration au sein de l’équipe se fait naturellement, grâce notamment à ses réussites à l’ensemble des stages auxquels il est inscrit et à sa capacité à travailler en groupe. Il devient alors au fil des années une référence au sein du régiment. Il est promu adjudant-chef en 2009.

 

Sous-officier expérimenté, il a participé à de nombreuses missions à l’étranger : l’opération Requin au Tchad en 1990 en tant que jeune légionnaire, trois missions de courte durée (Djibouti en 2002 et 2008, Nouvelle-Calédonie en 2009) et six opérations extérieures: 3 en Afghanistan (2005-2006-2010), 1 en Ex-Yougoslavie (2007), 1 au Liban en 2012-2013, avant d’être désigné en 2014 pour l’opération Serval au Mali.

 

L’ADC NIKOLIC était projeté au Mali depuis le 23 avril en qualité de chef de groupe EOD (Explosive ordnance disposal). Le 14 juillet, en fin d’après-midi, il était engagé dans une opération de contrôle de zone à une centaine de kilomètres au nord de Gao lorsqu’un véhicule suicide a attaqué des éléments de la force Serval. Sept militaires ont été touchés par l’explosion, dont trois grièvement. Evacué par hélicoptère vers l’hôpital militaire de campagne de Gao, l’ADC NIKOLIC est décédé dans la soirée des suites de ses blessures.

 

L’ADC NIKOLIC était titulaire de la médaille d’or de la défense nationale et de la médaille outre-mer agrafes LIBAN, AFGHANISTAN et TCHAD. Il était célibataire, sans enfants.

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 11:04
Mali : décès d’un soldat français

 

15/07/2014 Sources : EMA

 

Le 14 juillet 2014 en fin d’après-midi, un véhicule suicide de type Pick Up a attaqué des éléments de la force Serval engagés en opération de contrôle de zone à une centaine de kilomètres au nord de Gao.

 

L’attaque terroriste a été portée contre des véhicules blindés de la force Serval, installés en surveillance dans le secteur d’Al Moustarat.

Sept militaires ont été touchés par l’explosion, dont trois grièvement. Ils ont immédiatement été pris en charge par leurs camarades avant d’être évacués par hélicoptère vers l’hôpital militaire de campagne de Gao.

 

L’un des trois militaires grièvement blessé, un sous-officier supérieur du 1er régiment étranger du génie de Laudun dans le Gard, est décédé dans la soirée des suites de ses blessures. C’est le 9e soldat français mort au combat depuis le lancement de l’opération Serval au Mali.

 

Environ 1 600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 10:45
Décès d'un soldat français au Mali

 

15 Juillet 2014 Elysee

 

Le Président de la République a appris avec une profonde tristesse la mort hier au Nord du Mali d'un sous-officier du 1er régiment étranger de Génie de Laudun-l'Ardoise (Gard), alors qu'il participait à une opération de reconnaissance dans la région d’AlMoustarat.

 

Il rappelle que les soldats français sont engagés aux côtés de l’armée malienne et des forces des Nations Unies. Ils accomplissent avec courage et efficacité cette mission pour consolider la souveraineté du Mali et lutter contre les groupes terroristes.

 

Le chef de l'Etat adresse ses condoléances à sa famille comme à ses proches, et les assure de la solidarité du pays dans ces douloureuses circonstances.

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 16:45
EFIS Air et Pegase Airdrop donnent des ailes à Serval à partir de Gao

 

11.07.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense


La société Pegase Airdrop, créée en 2013 par un ancien officier du 1er RTP (cliquer ici pour lire mon post de mars dernier) et l'affréteur EFIS Air viennent d'être retenus par l'armée française pour effectuer des missions de transport aérien entre Gao et les Tombouctou d'une part, Kidal et Tessalit d'autre part.

J'avais dans un post du 28 juin fait part de cet appel d'offres (cliquer ici pour lire mon post).

Pegase est associé à EFIS Air (groupe ECS) qui va positionner à Gao un Antonov-26 immatriculé en Géorgie, "pour le transport de personnel et de fret sur le territoire malien, sur une période de deux mois reconductible deux fois deux mois, selon une disponibilité de sept jours sur sept, pour les besoins urgents du ministère de la défense."

Les opérations devraient commencer dès la semaine prochaine.

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 11:45
Sahel-Armées : Barkhane succède à Serval

 

13 juillet, 2014 – BBC Afrique

 

"Dans les jours qui viennent", la France va lancer dans le Sahel une opération militaire baptisée Barkhane, avec la collaboration de cinq pays de cette zone.

 

Il s’agit du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et Tchad.

 

Cette opération sera menée par 3.000 soldats français dont "l'objectif sera essentiellement de faire du contre-terrorisme" dans le Sahel, indique l’AFP, citant le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

"Présence durable"

 

Des soldats des cinq pays africaines partenaires vont participer à cette opération, selon Le Drian, qui souligne, sans autre précision, qu’il s'agira bien d'une "présence durable" dans le Sahel.

 

Il précise que le dossier Barkhane sera au menu des discussions que le président français, François Hollande, aura avec ses homologues africains lors de son déplacement en Côte d'Ivoire, au Niger et au Tchad, de jeudi à samedi prochains.

 

Cette opération porte le nom d'une dune "en forme d'un croissant allongé dans le sens du vent". Elle sera appuyée par 20 hélicoptères, 200 véhicules blindés, 10 avions de transport tactique et stratégique, six avions de chasse et trois drones, a indiqué Jean-Yves Le Drian.

 

L'état-major de Barkhane sera installé à N'Djamena, la capitale du Tchad.

 

Bilan de Serval

 

L’opération Serval avait été lancée le 11 janvier 2013 pour stopper la progression des groupes rebelles armés du nord vers la capitale du Mali et soutenir les troupes maliennes.

 

Elle avait mobilisé 1.700 militaires français, qui ont perdu huit des leurs en un an et demi.

 

"L'opération contre le terrorisme a été menée à bien, avec une grande efficacité", avec "beaucoup" de terroristes éliminés et "de stocks d'armes" saisis, a estimé le ministre de la Défense.

 

Selon ses services, 200 tonnes d'armements et de munitions ont été saisis, dont 20 tonnes de nitrate d'ammonium, qui sert à fabriquer des engins explosifs.

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 11:45
Inquiétude des Maliens après l’annonce de la fin de l'opération Serval

 

14-07-2014 par RFI

 

C'en est officiellement fini de Serval. L'opération militaire française au Mali, lancée en janvier 2013, va être remplacée par Barkhane. Une opération plus large et permanente de lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel. C'est ce qu'a annoncé, dimanche 13 juillet, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Malgré ce changement de nom, les effectifs du contingent et sa mission vont rester globalement les mêmes : 3 000 hommes chargés de lutter contre le terrorisme, mais redéployés sur une zone plus large donc. Réactions à Bamako après l'annonce de Paris de réorganiser son dispositif militaire dans la région.

 

« Le président de la République a souhaité qu’il y ait une réorganisation de nos forces dans la zone, si bien que nous allons initier une nouvelle opération qui n’est pas uniquement une opération au Mali, qui dépasse largement l’opération Serval, qui va se mettre en place dans les jours qui viennent, dont l’objectif est essentiellement du contre-terrorisme. Et ça se fait en partenariat avec les cinq pays de la zone sahélo-saharienne (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad), et cela représente « à peu près 3 000 militaires en tout », a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian lors de l'émission Le Grand Rendez-Vous Europe 1-Le Monde-iTélé.

 

Avant de rendre publique la nouvelle, Paris a prévenu les autorités maliennes. « Serval ne quitte pas le Mali, mais étend plutôt ses tentacules », commente-t-on au ministère malien de la Défense. L’on se veut rassurant. « En ces moments plutôt difficiles, ajoute notre interlocuteur, le Mali pourra continuer à compter sur la France pour faire face au péril jihadiste ».

 

Sur le terrain, la ville malienne de Gao restera la principale plate-forme militaire française, affirme-t-on également. Mais ici, des civils, des habitants du nord notamment, manifestent des inquiétudes après l’annonce du réaménagement du dispositif militaire français dans la région.

 

« Pourquoi ils nous abandonnent, pourquoi ils s’en vont alors que le travail n’est pas terminé ? », interroge un habitant de la localité de Tombouctou. A Gao, principale ville du nord du Mali, la même remarque revient souvent dans les conversations. « Avant de faire partir du Mali une partie de ses troupes, la France doit aider le Mali à chasser les terroristes, à récupérer la région de Kidal », affirme un habitant de Gao.

 

Le ministre français de la Défense est attendu mercredi à Bamako pour signer l'accord de défense franco-malien qui ouvre la période post-Serval. Un millier d'hommes devrait rester au Mali pour lutter contre « les groupes terroristes combattants ».

 

« Grâce à l'opération Serval qui achève sa tâche, il n'y a plus de sanctuaire pour les groupes terroristes au Mali. C'est une mission qui a été parfaitement accomplie », a déclaré ce dimanche François Hollande lors de son allocution aux armées à la veille du défilé du 14-Juillet.

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13 juillet 2014 7 13 /07 /juillet /2014 12:45
Au Sahel, l'opération Barkhane remplace Serval

Barkhane source geologues-prospecteurs-fr

 

13/07/2014 Par Alain Barluet – LeFigaro.fr

 

La France a officiellement acté la lancement d'une nouvelle opération, plus large et permanente pour lutter contre le terrorisme au Sahel. Elle mobilisera 3000 militaires français.

 

A la veille du 14 juillet, la France a acté officiellement la fin de l'opération Serval au Mali et son remplacement dans les prochains jours par «Barkhane», une opération plus large et permanente de lutte contre le terrorisme au Sahel, qui mobilisera 3000 militaires français.

«Le président de la République a souhaité qu'il y ait une réorganisation de nos forces dans la zone» du Sahel, avec «l'opération Barkhane» - du nom d'une dune prenant la forme d'un croissant sous l'effet du vent - dont «l'objectif est essentiellement du contre-terrorisme» dans toute la région, a déclaré Jean-Yves Le Drian, dimanche, lors de l'émission «Le Grand Rendez-vous» Europe 1-Le Monde-iTélé.

Ce basculement du dispositif militaire au Sahel était dans les tuyaux depuis plusieurs mois, mais il avait dû être reporté fin mai en raison d'un regain de tension dans le nord du Mali. L'opération «Barkhane» sera mise en place dans les jours qui viennent, en partenariat avec cinq pays de la bande sahélo-saharienne (Mauritanie, Mali, Burkina-Faso, Niger et Tchad). Il s'agira d'une «présence durable», a indiqué dimanche le ministre de la Défense. L'opération bénéficiera de moyens considérables: 20 hélicoptères, 200 véhicules blindés, 10 avions de transport tactique et stratégique, 6 avions de chasse et 3 drones, a précisé le ministère de la Défense.

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 18:45
Serval : point de situation du 10 juillet

 

10/07/2014 Sources : EMA

 

Les effectifs de la force Serval sont de l’ordre de 1 600 soldats et le dispositif français reste inchangé. Les effectifs de la MINUSMA (ONU) sont de plus de 8 000 hommes. Ceux des forces armées maliennes sont de plus de 7 000 hommes.

 

Dans le domaine des opérations aériennes, la semaine a été marquée par une soixantaine de sorties air, dont une vingtaine de missions réalisées par les avions de chasse, autant de missions de ravitaillement et de renseignement, et autant de missions de transport.

 

Du 2 au 7 juillet 2014, le sous-groupement infanterie du groupement tactique Dio (GT-Dio) de la force Serval a conduit une mission de reconnaissance et de contrôle de zone sur la rive Est du fleuve Niger au nord de Gao. Le sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) était composé de 3 sections de la compagnie d’infanterie du GT-Dio, de la section d’aide à l’engagement débarqué, d’un groupe génie et de la section environnement opérationnel. Dans un premier temps, la mission du SGTIA était de reconnaître des itinéraires et de trouver un accès jusqu’à la ville d’El Farat au nord de Gao. Appuyé par un élément du génie, la compagnie d’infanterie a aussi pu déterminer les accès à différents villages, entre Kokorum au sud et Forgho Sonrhai au nord. Précédé de la section environnement opérationnel dont la mission était d’évaluer et de favoriser l’acceptation de la force par la population, le sous-groupement s’est ensuite rendu au contact de celle-ci afin d’évaluer la situation sécuritaire dans la zone et de réaffirmer sa présence dans le nord de la région de Gao.

 

Parallèlement, les DLAO des forces françaises continuent d’accompagner les formations de l’armée malienne et de la MINUSMA. Le 3 juillet, le DLAO5 a ainsi appuyé une section du bataillon tchadien de la MINUSMA dans une mission de reconnaissance à l’ouest de Tessalit. Le DLAO4 a effectué des missions de reconnaissance en appui du bataillon burkinabé dans la région de Tombouctou dans la période de 3 au 7 juillet. Enfin le DLAO 1 a réalisé une mission d’assistance médicale aux populations à Amache, à proximité de Tessalit, le 4 juillet.

Serval : point de situation du 10 juilletServal : point de situation du 10 juillet
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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 17:45
Mali / RCA: "Serval et Sangaris loin d'être finies"

 

09/07/2014 Par Lefigaro.fr (AFP)

 

Les conditions d'un retrait des troupes françaises du Mali et de Centrafrique "sont loin d'être réunies", selon des députés de la commission de la Défense de l'Assemblée, qui soulignent les difficultés rencontrées pour passer le relais à d'autres forces militaires. "Serval et Sangaris sont loin d'être finies", estiment Gwendal Rouillard (PS) et Yves Fromion (UMP), auteurs d'un rapport sur la présence militaire française en Afrique présenté mercredi en commission à l'Assemblée nationale.

 

Au Mali, où la France compte encore environ 1.800 soldats, le scénario de sortie de crise reste incertain pour deux raisons principales. D'une part, le "passage de relais" à d'autres forces "paraît pour le moins compliqué", en raison notamment de la lenteur de la mise en place de la Minusma, la force de l'ONU pour la stabilisation du pays, qu'ils ont constaté sur le terrain. La deuxième raison, c'est que "le processus de réconciliation entre Maliens piétine". Les rapporteurs mettent en particulier en garde contre "un arrangement politique mal ficelé", qui déboucherait "sur une paix fragile".

 

En Centrafrique, où la France comptent 2.000 hommes, la force de l'Union africaine (Misca), d'environ 5.800 soldats, doit intégrer mi-septembre la force de paix de l'ONU, la Minusca. "Mais là encore, quel que soit le dévouement de ces soldats et l'implication politique de l'Union africaine, il faut être lucide: ces forces manquent cruellement de moyens de commandement et de projection", notent-ils. Là encore, "comme au Mali, le scénario de sortie d'Opex (opération extérieure) est moins que clair".

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 12:45
Opération Serval - Sur la route entre Markala et Dabali 19 et 20 janvier 2013 photo EMA

Opération Serval - Sur la route entre Markala et Dabali 19 et 20 janvier 2013 photo EMA

 

10 juillet 2014 Paul N’GUESSAN (Le pretoire) - maliactu.net

 

Ce réexamen, entamé depuis quelques années sur le continent par la France, a débouché sur la signature d’un nouvel accord dans plusieurs pays, tels que le Togo, la Côte d’Ivoire, le Tchad, Cameroun et la Guinée Conakry. Pour le cas du Mali, les choses trainent, car le contenu du futur accord n’a pas encore été rendu public.

 

Mais le nouveau texte – qui abroge l’ensemble des accords et arrangements conclus précédemment – exclurait désormais tout engagement de l’armée française pour soutenir les régimes en place. Il repose sur un principe de réciprocité des engagements pris par les deux parties.

 

Que prévoyait l’ancien accord de défense ?  

 

Un accord de défense «nouvelle génération» doit être signé  entre le Mali et la France, dont l’ancien «accord spécial de défense» avec Paris signé en 1985 était resté secret.

 

Signé le 6 mai 1985 entre la France et le Mali, cet accord, dont la teneur exacte était tenue secrète, structuraient les relations entre la France et le Mali. Paris s’engageait à défendre militairement le régime en place en échange de quoi, il bénéficiait d’un accès privilégié à leurs ressources naturelles et avoir le monopole des activités économiques. Mais le nouveau traité de coopération militaire prend beaucoup d’aspects en compte.

 

Quoi qu’il en soit, ce traité fixe les modalités d’une coopération militaire entre les deux pays. Il prévoit également des échanges d’informations relatives « aux vulnérabilités, risques et menaces à la sécurité nationale et régionale », des exercices conjoints, la mise à la disposition de Bamako de coopérants militaires français ainsi que des soutiens techniques et la « formation des membres du personnel malien par leur accueil ou leur admission en qualité d’élève ou de stagiaire dans les écoles de formation militaires françaises ou soutenues par la France ».

 

À ce sujet, l’EUTM Mali apporte déjà un appui significatif à l’armée malienne à Koulikoro.

 

Ce nouveau partenariat de défense indique que la circulation des forces françaises « est autorisée sur tout le territoire » malien, « tout comme les manœuvres et exercices nécessaires à l’entraînement et conduite des activités, après autorisation préalable».

 

Et le document d’ajouter : « S’agissant des installations mises à disposition, ces installations peuvent être reprises par la partie malienne sous réserve de mettre à disposition une installation équivalente ».

 

François Hollande et sa promesse de campagne

 

François Hollande « avait juré durant sa campagne électorale de jeter dans le placard de l’histoire la Françafrique de ses prédécesseurs. Au finish, il leur a emboîté le pas : deux interventions sur le continent noir rien que durant les deux premières années de son quinquennat. Evidemment, le président socialiste français a invoqué de bons arguments et de bonnes intentions : chasser les djihadistes qui menaçaient Bamako à partir du nord du Mali qu’ils occupaient, et rétablir l’ordre étatique à Bangui menacé de surcroît de génocides ethnique et religieux. Mais sa promptitude a laissé dubitatif, même s’il a associé intelligemment des pays africains, le Conseil de sécurité et les commissions de l’UE et de l’UA, ce qui lui permettent de claironner que la Françafrique, c’est du passé. En fait, rien de cela, car s’il n’est pas intervenu pour sauver des régimes, il l’a fait au nom d’intérêts géostratégiques de la France. Paris va, a-t-il affirmé à ses invités,  revoir sa politique africaine pour lui ôter ses fondements et relents néocolonialistes, pour instaurer enfin avec le continent des rapports gagnant-gagnant… »

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 11:54
Raid à la mémoire du commandant Boiteux

 

07.07.2014 Armée de Terre

 

Du 23 au 29 juin, 13 militaires, coureurs cyclistes, de l'école de l'aviation légère de l'armée de Terre se sont élancés dans un raid de 800 km de Dax au Cannet des Maures. Une épreuve sportive dédiée à la mémoire du commandant Boiteux, mort pour la France au Mali, qui a permis de récolter des dons pour les associations d'aide aux blessés de l'armée de Terre.

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 11:45
Mali : désengagement de la compagnie de la force Licorne

 

04/07/2014 Sources : EMA

 

Le 29 juin 2014, la compagnie d’infanterie de la force Licorne, déployée au Mali depuis fin mai dans le cadre des relèves de la force Serval, a été désengagée du théâtre malien.

 

Cette compagnie « renforcée », armée par trois sections du 2e régiment d’infanterie de marine (2eRIMa), a été projetée au Mali afin de faciliter les actions de la force Serval sur la plateforme opérationnelle Désert (PfOD) de Gao.

 

La relève entre les mandats 3 et 4 de la force Serval s’est effectuée conformément à la planification et s’est achevée mi-juin. La compagnie infanterie a donc été retirée.

 

Un peloton blindé de la force Licorne avait été déployé en même temps que cette compagnie au Mali. Celui-ci a été relevé le 24 juin. Il est constitué d’une vingtaine de militaire du RICM.

 

Environ 1 600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : désengagement de la compagnie de la force Licorne
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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 21:45
Serval : point de situation du 3 juillet

 

03/07/2014 Sources : EMA

 

Les effectifs de la force Serval sont de l’ordre de 1 600 soldats. Au terme d’un cycle des relèves qui s’est achevé il y a une dizaine de jours, le dispositif français reste inchangé. La compagnie d’infanterie de l’opération Licorne qui avait renforcé la force Serval durant la période de relèves a rejoint Abidjan le 29 juin (seul un peloton d’une vingtaine de militaires du RICM est toujours présent à Gao).

 

Les effectifs de la MINUSMA (ONU) sont de plus de 8 000 hommes. Ceux des forces armées maliennes sont de plus de 7 000 hommes.

 

Dans le domaine des opérations aériennes, les quinze derniers jours ont été marqués par une moyenne de 50 sorties air, dont une quinzaine de missions réalisées par les avions de chasse, autant de missions de ravitaillement et de renseignement, et une vingtaine de missions de transport.

 

Depuis les événements de Kidal à la fin du mois de mai, la situation malienne est marquée par un tempo avant tout politique.

 

S’agissant d’EUTM Mali, la formation du cinquième bataillon malien a débuté le 10 juin à Koulikouro. Dans le même temps, EUTM Mali a achevé le stage de maintien en conditions opérationnelles du premier bataillon dont elle avait assuré la formation initiale en 2013 (bataillon Waraba).

 

Les DLAO des forces françaises continuent d’accompagner les formations de l’armée malienne et de la MINUSMA. Du 21 au 23 juin, deux DLAO ont été engagés dans une mission de reconnaissance dans la région d’Ikadaouten au nord de Tessalit. Au-delà de la reconnaissance, cette opération a permis d’aller à la rencontre de la population et des autorités locales, ainsi que de délivrer une aide médicale.

 

Les DLAO des forces françaises continuent d’accompagner les formations de l’armée malienne et de la MINUSMA. Du 21 au 23 juin, deux DLAO ont été engagés dans une mission de reconnaissance dans la région d’Ikadaouten au nord de Tessalit. Au-delà de l’aspect purement militaire de la reconnaissance, cette opération a permis d’aller à la rencontre de la population et des autorités locales, ainsi que de délivrer une aide médicale.

Serval : point de situation du 3 juillet
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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 20:45
photo EMA

photo EMA

 

02 July 2014 by Simon Allison, ISS Africa  Consultant

 

In 2014, Mali has fallen off most news agendas, replaced by more urgent and potentially more devastating conflicts in South Sudan and Central African Republic.

 

For Mali, however, there is some comfort in the relative obscurity, which is also a recognition that things maybe aren’t so bad anymore. The dire predictions made in 2012 and early 2013 about what would become of Mali have not come to pass. There is a democratically elected government in place, once again; a ceasefire still holds in the restive north, albeit only just; and the humanitarian situation, while still poor, is not actively deteriorating.

 

After 2012’s rebellion, civil war, military coup and de facto secession of the north – it truly was Mali’s annus horribilis – the country has achieved some form of stability. Yes, it is tenuous. Yes, it is only maintained thanks to the presence of thousands of French, European and African peacekeepers. But it exists – and for this Mali has the French to thank.

 

Vive la France! Operation Serval, the unilateral French military intervention launched in January 2013 as Islamist rebels were advancing on Bamako, was well-timed. It almost certainly prevented the collapse of Mali’s central government, and the consequent imposition of strict Islamic law on most of Mali’s population. It also staved off the probability of even more conflict between the various Islamist groups jostling for power, and ensured access for aid agencies working to alleviate the humanitarian crisis. Malian authorities were so grateful for France’s efforts that they gave French President Francois Hollande a prize camel to show their appreciation – and even replaced it a year later, after the original found its way into a delicious tagine.

 

Since the intervention, there have been several encouraging developments. Although still active, none of the three major Islamist groups are anything near as influential in Mali as they were two years ago. Forced out of major towns, they have been reduced to hit-and-run attacks or, in the case of al-Qaeda in the Islamic Maghreb, have decided to focus instead on other targets in the region.

 

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 07:45
Mali : relève du général adjoint des opérations

 

02/07/2014 Sources : EMA

 

Le 30 juin 2014, le général de brigade aérienne (GBA) Jean-François Ferlet a pris les fonctions d’adjoint opérations au général commandant la force Serval. Il relève à ce poste le général de brigade Benoît Houssay.

 

Dès sa prise de fonction il a effectué une visite sur les emprises de Gao et Tombouctou. A Gao, il a pu avoir un aperçu de l’organisation de la plateforme opérationnelle Désert (PfOD) ainsi qu’un point de situation de la part des chefs de corps des principaux détachements. A Tombouctou, le général Ferlet a rencontré le détachement de liaison et d’assistance opérationnelle (DLAO) n° 4, engagé en appui des forces armées maliennes (FAMA) et de la MINUSMA.

 

Environ 1 600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 06:55
Carte des operations - juin 2014

Carte des operations - juin 2014


30.06.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le premier semestre de 2014 se termine et l'enveloppe annuelle destinée aux opex est déjà vide. Mauvaise nouvelle certes mais qui n'a rien d'inattendu ! 

 

"On doit être à 400/450 millions pour les 4 premiers mois de l'année", précise-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense... On se souviendra que la provision pour 2014 a été fixée à seulement 450 millions d'euros en loi de finances initiale et que ce n'est certainement pas le vote du budget rectificatif, demain mardi, qui va changer grand-chose.

 

Des raisons? L'opération Sangaris (RCA), lancée début décembre 2013, a en effet considérablement augmenté les dépenses opex pour 2014. Par ailleurs, le désengagement du Mali se poursuit mais sur un rythme plus lent qu'annoncé (Serval compte encore 1 600 hommes auxquels s'ajoutent ceux de Sabre). Au total, près de 7 000 militaires français sont actuellement déployés en opex. "Serval, Sangaris, Atalante, Finul, fin de l'Afghanistan" énumère-t-on au ministère de la Défense pour expliquer ces coûts et surcoûts.

Les dépassements sont désormais chroniques comme le démontrent le tableau ci-dessous et les chiffres suivants: en 2013, le poste opex a représenté une dépense effective de 1,257 milliard d'euros, alors qu'en LFI, 630 millions avaient été budgétés.

 

 

A vot' bon coeur... L'enveloppe budgétaire consacrée aux opex pour 2014 est vide

 

Solidarité. La Défense va donc devoir compter sur la solidarité interministérielle jusqu'à la fin de l'année pour régler la facture des opex. Ce principe est désormais inscrit dans la LPM et c'est un progrès, même si le taux de couverture n'est pas précisé. Et puis il faudra compter avec Bercy qui" conteste tout" ironise un député.

 

Quelle facture à la fin de l'année? "Nous verrons", dit-on à l'hôtel de Brienne. Les projections pour 2014 "n'ont été ni estimées ni rendues aux parlementaires". Mais du côté des commissions, on parle d'un total de 1,5 milliard.

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 17:46
Serval : point de situation du 26 juin

 

26/06/2014 Sources : EMA

 

Les effectifs de la force Serval sont de l’ordre de 1 600 soldats. Le dispositif français reste inchangé avec deux points d’appui principaux à Gao et Bamako, et quatre plots avancés à Tessalit, Kidal, Tombouctou et Ansongo. Les effectifs de la MINUSMA (ONU) sont de plus de 8 000 hommes. Ceux des forces armées maliennes sont de plus de 7 000 hommes.

 

La semaine a été marquée par environ 50 sorties aériennes, dont une quinzaine de missions réalisées par les avions de chasse, 10 missions de ravitaillement et de renseignement, et 25 missions de transport. Le 22 juin 2014, un avion Mirage 2000D a rejoint le détachement air en mission dans la bande sahélo-saharienne (BSS), en remplacement de celui qui s’était abîmé le 9 juin dernier sur le territoire nigérien. La mise en place de ce nouvel avion et de son équipage de l’escadron 1-3 Navarre de Nancy redonne au détachement chasse, composé de trois Mirage 2000 et de trois Rafale équipages, sa pleine capacité opérationnelle.

 

A Tombouctou, les 19 et 21 juin, deux sites de lancement de roquettes comprenant roquettes et systèmes de mise à feu ont été découverts et détruits par les forces armées maliennes appuyées par le DLAO 4. Il s’agissait de roquettes de 107 mm, localisées à environ 8 km l’une de l’autre. Le 22 juin, ce même DLAO a effectué un entraînement au profit du GTIA 5 des forces armées maliennes. Orienté sur les techniques d’actions en zone urbaine, cet entraînement prévoyait des modules de déplacement, d’appui, ou encore d’utilisation de l’armement en milieu confiné.

 

A Tessalit, le DLAO1 a mené une patrouille de reconnaissance du 21 juin au 23 juin au nord de la ville, vers le village d’Ikadaouaten. Cette mission avait pour but d’effectuer un contrôle de la zone, d’y marquer la présence de la force Serval, mais aussi de prendre contact avec les populations afin de recueillir des informations sur la présence de groupes armés terroristes. Durant cette mission, l’équipe sanitaire du DLAO1 a effectué une assistance médicale à la population (AMP) prodiguant ainsi des soins, notamment pour les enfants de ce village.

 

Enfin, à Gao, Serval a participé le 21 juin à une remise de maillots offerts par la force aux cinq équipes de football de la ville. Le don de 50 tenues et de matériel de sport a eu lieu en présence du préfet de Gao, du président de la ligue régionale de football, des représentants des équipes de football, de représentants des associations de jeunes et de représentants des forces armées maliennes et de la MINUSMA. Ce type d’actions complète l’action sécuritaire des forces en opérations en amorçant des projets socio-économiques ou éducatifs. Elles contribuent par ailleurs à la bonne intégration de la force dans son environnement humain.

Serval : point de situation du 26 juin
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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 16:45
Mali : « les mécaniciens de la force Serval : les forgerons de la piste »

 

26/06/2014 Sources : EMA

 

Du 6 au 12 juin 2014, cinq mécaniciens du bataillon logistique (BATLOG) Salamandre de la force Serval ont constitué l’élément léger d’intervention (ELI) d’un convoi logistique à destination de Tessalit.

 

La mission d’un ELI est de faire rapidement face aux différentes pannes matérielles que pourraient rencontrer un ou plusieurs véhicules du convoi afin que celui-ci progresse le plus rapidement possible.

 

Originaires du 4e régiment du matériel et du régiment de marche du Tchad, les cinq militaires de l’ELI étaient répartis en deux véhicules : un camion lourd de dépannage permettant de soulever ou tracter les véhicules et un camion contenant les différentes pièces de rechanges et quelques machines-outils.

 

Lors des 1 300 km parcourus entre Bamako et Tessalit, l’ELI a effectué une trentaine de dépannages et changé une dizaine de roues. Certaines réparations ont nécessité la création de pièces de rechange à partir d’autres inadaptées à la panne rencontrée, faisant appel à l’imagination et à la capacité d’adaptation des mécaniciens de l’EIL.

 

Ce convoi a permis au BATLOG, récemment arrivé sur le théâtre, de recenser les pannes les plus fréquentes et d’identifier plus finement les pièces de rechange nécessaires aux futures missions logistiques. Le retour d’expérience de ce convoi permettra également aux convoyeurs d’adapter leur conduite et la préparation de leurs véhicules.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 15:45
Vol d'un EC725 Caracal photo J.Fechter - Armée de l'air

Vol d'un EC725 Caracal photo J.Fechter - Armée de l'air

Armement - Les turbines du Caracal souffrent des conditions extrêmes au Mali

 

26/06/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Très utilisé par l'armée de terre et les forces spéciales sur le théâtre malien, l'hélicoptère de transport (EC725) rencontre des difficultés inédites. Les turbines des Caracal s'usent prématurément en raison des caractéristiques particulières du sable malien.

 

Au Mali, quand les hélicoptères de transport Caracal (Airbus Helciopters) ne sont pas cloués au sol moteurs cassés, ils ne peuvent voler à leurs performances maximales. "Il ne peut emporter que dix commandos à deux cents kilomètres à une température de 30°C et voit ses performances très dégradées lorsque la température excède 40°C", expliquent les sénateurs Daniel Reiner (PS), Jacques Gautier (UMP) et Gérard Larcher (UMP) dans un rapport consacré aux forces spéciales françaises. Selon la DGA (direction générale de l'armement), la capacité de transport maximum de cet appareil est de 28 commandos.

Ce qui rend furieuse l'armée de terre, très, très agacée par ces pannes à répétition du Caracal et des Cougar rénovés sur un théâtre d'opération il est vrai très exigeant. "Ce n'est pas normal", fulmine-t-on au sein de l'armée de terre. "Des problèmes majeurs de moteur sont constatés et des changements sont nécessaires entre 60 heures et 100 heures alors que la limite d'envoi en révision générale annoncée par le constructeur est de 3.000 heures", précisent les trois sénateurs.

 

Les Caracal victimes de la silice malienne

Ce ne sont même pas les djihadistes qui les mettent hors d'état de nuire mais... la silice malienne, un mélange de poussière très fine et de grains de sables grossiers qui use prématurément les turbines des Caracal (Makila 2). Des moteurs qui finissent par mordre un à un la poussière, contrairement au Tigre par exemple, qui n'en souffre pas. "Seulement deux hélicoptères de manœuvre (Caracal et Cougar) sur cinq sont disponibles simultanément", constatent les sénateurs. Pourquoi ? Parce que le Caracal, un hélicoptère lourd doté de cinq pales qui brassent beaucoup d'air et forment des nuages de sable, n'a pas le bon système de filtration pour protéger son moteur.

Problème, cet ennemi insidieux est omniprésent au Mali et pénètre trop facilement dans les turbines du Caracal, pourtant irréprochable lors des opérations en Afghanistan, Libye ainsi qu'à Djibouti. C'est le système de filtration, sous la responsabilité d'Airbus Helicopters, qui est mis en cause. "La granularité particulière du sable malien crée une érosion rapide des moteurs", confirme-t-on chez le constructeur. Il rappelle qu'initialement le Caracal était conçu pour des missions de récupération d'aviateurs dont l'appareil a été abattu en territoire ennemi. Un appareil développé pour l'armée de l'air après la guerre en Serbie.

Chez Airbus Helicopters, on met l'accent également sur les conditions d'emploi extrêmes des hélicoptères au Mali avec des missions très longues, de plus de douze heures. "Les pistes d'atterrissages et de décollages des hélicoptères ne sont pas préparées, les appareils bouffent beaucoup du sable. Et la façon, dont ils sont opérés, génère une usure plus rapide".

 

Une panne qui revient très chère

Un dysfonctionnement qui coûte cher à l'armée, les sénateurs dénonçant "le coût de l'heure de vol excessif". "Depuis janvier 2013, 22 moteurs ont été changés, précisent les auteurs du rapport. Enfin le coût du maintien en condition opérationnelle est lui aussi prohibitif. Le coût de réparation d'un moteur est de l'ordre de 300.000 à 600.000 euros hors taxe. Cette situation est inacceptable. Des mesures correctrices des industriels concernés s'imposent". Notamment le service après-vente qui "n'est pas à la hauteur de ce que l'Etat est en droit d'attendre"."Cela nous coûte trop cher", laisse entendre de son côté l'armée de l'air.

Airbus Helicopters en coopération avec le motoriste Turbomeca a trouvé une solution. Le constructeur a dans un premier temps proposé de mettre à disposition via son réseau mondial de son client militaire des lots de moteurs de rechange civils (EC225) pour assurer la disponibilité des Caracal au Mali, précise-t-on à La Tribune. Des lots de rechanges qui sont sous la responsabilité des militaires.

A qui la faute ? A personne. En accord avec le client, Airbus Helicopters a conservé pour le Caracal le même système de filtration que celui du Cougar, un hélicoptère pourtant développé dans les années 80 et doté d'un moteur moins puissant (Makila 1A1). Certains estiment qu'à l'époque le ministère avait voulu déjà faire des économies et éviter de payer des équipements plus solides et donc plus chers.

 

Pas d'impact à l'export ?

Pour autant, au-delà de l'amélioration des flux logistiques des moteurs, l'armée de terre et de l'air réclament un nouveau filtre à sable pour leurs hélicoptères. La DGA étudie la possibilité de développer un nouveau système de filtration à l'épreuve du sable malien. Turbomeca y travaille déjà. Le motoriste "développe des solutions de modifications plus robuste", assure-t-on à la Tribune.

Un dysfonctionnement qui peut être in fine facilement traité et n'impactera pas Airbus Helicopters dans ses campagnes export, notamment en Pologne. Par exemple, le Tigre possède déjà ce type de filtre à sable.

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 12:45
Mali : mission de reconnaissance à l’est de Gao

 

26/06/2014 Sources : EMA

 

Le 11 juin 2014, un détachement du groupement tactique (GT) Dio, de la force Serval, a effectué une mission de reconnaissance dans la région de Djebok, ville située au sud-est de Gao.

 

Composé d’une section d’infanterie, d’un peloton sur blindé ERC90-Sagaie et d’une équipe FAC (forward air controller), le détachement est allé au contact de la population pour manifester la présence de la force Serval et affirmer la volonté française de lutter contre les groupes armés terroristes. Le chef d’élément a pu rencontrer les autorités locales et recueillir leur perception de la situation sécuritaire à Djebok et dans ses alentours.

 

Environ 1 600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA. 

Mali : mission de reconnaissance à l’est de Gao
Mali : mission de reconnaissance à l’est de Gao
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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 12:45
Serval : convoi logistique entre Gao et Tessalit

 

Du 7 au 12 juin 2014, un convoi de la force Serval, composé d’une quarantaine de véhicules blindés et de transport, a parcouru près de 600 kms depuis Gao jusqu’à Tessalit, dans le nord du Mali, en passant par Kidal, afin de ravitailler les détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) en carburant et en vivres.
Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent la mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

 

Reportage photos
 

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