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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 12:45
Beau bilan pour le BATLOG Normandie-Provence

 

 

26/02/2014 Armée de Terre

 

21 février 2014 : la mission du bataillon logistique Normandie-Provence, armé par le 2e régiment de matériel (2e RMAT) et  projeté au Mali dans le cadre de l’opération SERVAL, touche à sa fin. Malgré les conditions difficiles et éprouvantes, les hommes et les femmes qui le composent ont toujours su répondre aux exigences opérationnelles et démontrer leurs qualités de soldats.

 

« Provenant de 75 formations, avec plus de 200 spécialités différentes, vous avez réussi à bâtir un solide et courageux bataillon, soudé et parfaitement intégré dans la manœuvre opérationnelle », a déclaré le chef de corps, le colonel de Roquefeuil. Après quatre mois de présence sur le sol malien, il est l’heure du bilan : 1 350 personnes engagées, 2 560 tonnes transportées et 2 165 637 km parcourus, 400 réparations effectuées, 3 080 consultations, 55 opérations chirurgicales,  155 000 repas servis et 70 000 rations distribuées…  Autant de chiffres qui démontrent toute l’importance de la logistique sur les théâtres d’opérations extérieures. Le BATLOG Normandie-Provence aura écrit une belle page de l’histoire de la logistique française au Mali. La relève est désormais assurée par le bataillon logistique Camargue, armé par le 503e régiment du train.

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 11:45
10000 heures de vol du drone Harfang

 

24/02/2014 Actus Air

 

Engagé depuis le 17 janvier 2013 en soutien des opérations françaises au Mali, l’escadron de drones 1/33 « Belfort » a passé dans la nuit du 15 au 16 février 2014 la barre symbolique des 10000 heures de vol du système intérimaire de drone MALE* (SIDM) Harfang.

 

Cet événement représente une étape majeure dans l’histoire des drones de l’armée de l’air en général et de l’escadron de drones 1/33 « Belfort » et de son personnel, en particulier. L’histoire retiendra que c’est un avion de l’escadrille d’Antoine de Saint-Exupéry, la SAL-33 « la hache » d’Alfred Bordage, centenaire cette année, qui a effectué ce vol historique en opérations extérieures juste après celui du premier vol du Reaper.

 

Ces 10000 heures de vol constituent un capital d’expérience accumulé au cours des différentes opérations des dernières années. Cet événement est concomitant avec un autre passage symbolique le 12 février dernier, celui des 3000 heures de vol au profit de l’opération Serval. Les drones de l’armée de l’air ont ainsi effectué, depuis leurs premiers engagements opérationnels en 2009, plus de 900 missions opérationnelles de renseignement, de surveillance et d’appui aux opérations dont le guidage de bombes de précision tirées par d’autres aéronefs.

 

Avec l’arrivée du Reaper dont la mise en service opérationnelle a déjà été prononcée, les armées disposent d’une capacité renforcée pour appuyer ses opérations dans la bande sahélo-sahélienne (BSS) au moyen de ses drones ISR (Intelligence, surveillance, reconnaissance).

 

*MALE : moyenne altitude longue endurance

10000 heures de vol du drone Harfang
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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 08:45
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février

 

21/02/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont 25 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et 15 aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Les 14 et 15 février 2014, le général de brigade Benoît Houssay, général adjoint opérations de la force interarmées Serval a effectué une visite sur la plateforme opérationnelle Désert (PFOD) de Gao ainsi qu’au détachement de liaison et d’assistance opérationnelle (DLAO) basé à Ansango. L’objectif de cette visite était de rencontrer les unités de la PFOD nouvellement arrivées, suite aux mouvements de relèves, dont le groupement tactique interarmes (GTIA) Vercors qui vient de succéder au GTIA Korrigan.

 

Le 17 février, vingt six véhicules de liaison de reconnaissance et d’appui (VLRA) en provenance d’Abidjan ont été acheminés à Gao pour armer le GTIA Vercors. La mise en place de ces VLRA fait suite à une expérimentation menée début septembre 2013. Huit VLRA de la force Licorne, en Côte d’Ivoire, avaient été engagés dans le cadre de l’opération Serval et affectés à deux sections d’infanterie. Parfaitement adaptables au désert, les VLRA offrent une très bonne motricité dans le sable et s’enlisent peu. De plus, chaque VLRA est équipé d’un réservoir d’eau ce qui permet une autonomie de déplacement dans le désert.

 

Faisant suite à une première action de coopération civilo-militaire (CIMIC) menée à Tessalit les 11 et 12 février, les équipes CIMIC de la force Serval se sont rendues du 17 au 19 février dans les villes d’Anéfis et d’Aghelok. Ces actions s’inscrivent dans le cadre d’une normalisation et d’une relance du développement dans la région du nord du Mali. A Anéfis et Aghelok la force était accompagnée des acteurs locaux, du président du conseil général de Kidal, des maires des deux villes, d’officiers de la MINUSMA et des forces armées maliennes (FAMA.) Cette visite a été l’occasion d’étudier les propositions faites par les mairies, les associations et la population dans les domaines des travaux publics, du maraîchage, de la prévention sanitaire et de l’éducation. Les équipes CIMIC de Serval agissent en soutien de la MINUSMA sur la mise en œuvre de ce volet de développement.

 

Le 18 février, pour commémorer la date d’anniversaire de la fondation du Conseil international du sport militaire (CISM), cinquante militaires de la force Serval ont participé au «CISM DAY RUN», un cross amical de 8 km dans les rues de Bamako organisé par les Forces Armées Maliennes (FAMa). A leurs côtés, se trouvaient les militaires engagés dans la mission EUTM Mali et celle de la MINUSMA. Au total plus de 500 participants ont répondu présents pour symboliser « l’amitié par le sport » chez les militaires de l’ensemble des nationalités œuvrant pour la stabilité sécuritaire du Mali.

 

Le 19 février, le bataillon logistique (BATLOG) Camargue, armé par le 503e  régiment du train (503e RT), a succédé au BATLOG Normandie-Provence, armé par le 2e  régiment du matériel (2e RMAT). Le colonel Renaut, chef de corps du 503e RT succéde au colonel de Roquefeuil, chef de corps du 2e RMAT, à la tête du BATLOG.

 

Les 19 et 20 janvier, le président permanent du Conseil européen, M. Herman Van Rompuy, a effectué une visite à Bamako. Une occasion de faire le point sur la coopération entre le Mali et l’Union européenne et d’évoquer avec le président Ibrahim Boubacar Keita, ainsi que les autorités maliennes, la question cruciale du dialogue de paix nationale et du processus de réconciliation. Le 20 janvier, accompagné d’une délégation d’une dizaine de personnes, M. Van Rompuy s’est rendu au camp Damien Boiteux pour s’entretenir avec le général de brigade Benoit Houssay sur la situation et les perspectives militaires au Mali.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
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Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 13:45
Serval : visite du général adjoint opérations

 

19/02/2014 Sources : EMA

 

Les 14 et 15 février 2014, le général de brigade Benoît Houssay, général adjoint opérations, a effectué une visite sur la plateforme opérationnelle Désert (PFOD) de Gao ainsi qu’au détachement de liaison et d’assistance opérationnelle (DLAO) 3 basé à Ansongo, à une centaine de kilomètre au sud de Gao.

 

L’objectif de cette visite était de rencontrer les unités de la PFOD nouvellement arrivées au Mali, dont le GTIA Vercors qui vient de succéder au GTIA Korrigan.

 

Après une visite du nouveau centre opérations, du bataillon logistique et du sous-groupement aéromobile, il s’est rendu dans les zones de vie des unités élémentaires afin d’échanger avec l’encadrement et les militaires présents.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : visite du général adjoint opérations
Serval : visite du général adjoint opérations
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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 12:45
Les défis de la politique de défense du Niger

 

17/02/2014 Par Laurent Touchard *

 

Dans un contexte régional miné par le terrorisme et confronté aux conséquences sociales de la quasi absence de développement économique, le Niger est aujourd'hui confronté à d'immenses défis dont la réussite à pour enjeu le maintien de la paix sur le territoire.  

 

Au cours de l'opération Serval, les troupes françaises et africaines anéantissent l'essentiel du potentiel militaire des islamistes et des jihadistes qui tenaient le Nord-Mali depuis la mi-mai. Pour autant, cette victoire ne signifie pas la fin de l'insécurité au Sahel. En effet, la capacité de nuisance des groupes armés divers est résiliente. Elle se nourrit des moindres problèmes des pays dans lesquels elle survit. Défaut de structures administratives, déshérence(s) de la jeunesse sans avenir, méfiance vis-à-vis d'autorités peu ou pas (ou plus) reconnues, sentiment de rejet de certaines communautés, lenteurs ou inexistence du développement économique, peur des forces de sécurité locales en raison d'exactions commises par le passé, jalousies intercommunautaires et, bien sûr, insécurité...

 

>> Lire aussi : Défense africaine : dernières nouvelles du front

 

Autant de vulnérabilités qui existent au Niger. Certes, leur réalité est parfois sans fondement. Ou du moins, à des degrés divers. Cependant, ce qui importe au final, c'est la perception qu'ont les populations locales : ce qu'elles considèrent comme leur réalité de vie. Quels que soient lesdits efforts, si cette perception est mauvaise, alors les failles deviennent des gouffres. De fait, l'État nigérien livre un difficile combat contre les fragilités du pays. Conscient que l'approche globale est indispensable, en dépit de ressources limitées, le Niger s'applique à promouvoir le développement économique et social sur un territoire en paix. Contexte dont la pérennité tient à la qualité des Forces de défense et de sécurité (FDS) et à la politique qui préside à leur mis en œuvre.

Cette brève étude se propose de présenter cette politique et les défis auxquels elle est confrontée.

 

Tumultes et remous

 

Le Niger se tient aujourd'hui sur des terres sahéliennes où fourmillent les dangers. Ainsi, au Nord, le sud-libyen représente-il une zone dont le gris s'assombrit de plus en plus. De là, les terrobandits rayonnent sur toute la région sahélienne. À l'ouest, au Mali, les ombres d'Aqmi et du Mujao tardent à s'estomper. Au Sud, Boko Haram met à feu et à sang toute une partie du Nigéria. Des périls multiples pour une stabilité péniblement acquise pendant cinquante-quatre ans. Pour ne rien arranger, malgré quelques avancées, les conditions de vie des Nigériens sont mauvaises. Selon la Banque mondiale, le salaire brut moyen est de 31 dollars par mois... Plus de 80 % de la population vit avec moins de deux dollars par jour.

 

>> Lire aussi : Serval a-t-elle piégé les jihadistes en janvier 2013 ?

 

La recrudescence du terrorisme entre 2003 et 2011, le conflit malien en 2012, tarissent l'argent qu'amenaient les activités touristiques. Ces crises accentuent la pauvreté des communautés nomades qui bénéficiaient auparavant de cette ressource. L'arrivée d'environ 200 000 Nigériens qui travaillaient en Libye et contraints à "l'exil chez eux", après la chute de Kaddafi, déséquilibre un peu plus l'économie nationale. Ces civils ne sont pas les seuls à avoir regagné le Niger. Quelques centaines d'hommes qui combattaient au profit du "guide" libyen ont fait de même. Si les plus lourdement équipés ont été désarmés, quelques-uns sont nécessairement passés à travers les mailles du filet. Ils ont rejoint les ex-combattants des rébellions de 1990 et 2007 (jusqu'à 4 000 hommes selon les sources) toujours armés. S'ajoutent des jeunes désabusés. Ceux-ci rêvent de retrouver une fierté qu'ils croient volée par un État qui les mépriserait. Une fierté qu'ils croient volée par des représentants communautaires qui seraient tous plus intéressés par leurs intérêts personnels, achetés à coups de billets et de postes à responsabilités, par l'État qu'ils affrontaient autrefois.

 

L'approche globale de l'État malien

Malgré tout, le risque d'une insurrection nomade est moins prégnant qu'au Mali. Si, au sein des Forces armées nigériennes (FAN) l'intégration de ces nomades est complexe, dans les autres institutions, aussi bien nationales que locales, elle est globalement réussie. Cette philosophie, le Président Mahamadou la met en œuvre avec détermination. Il s'y est attaché aux premiers jours de son mandat, en nommant Brigi Rafini, un Touareg, au poste de  Premier ministre. Il est vrai que la répartition des nomades sur le territoire, bien plus prononcée qu'au Mali, facilite les choses. Les tentations indépendantistes en sont d'autant plus affaiblies que les deux insurrections ont profondément meurtri les populations du Nord, désormais peu enclines à soutenir une éventuelle aventure armée.

L'enjeu consiste notamment à restaurer une sécurité totale dans le Nord afin d'y permettre à très long terme le retour des touristes

Cela n'est pas un hasard si l'un des grands programmes dans la logique de l'approche globale est justement mené par la Primature. Il s'agit d'en confier la responsabilité à celui qui représente les populations nomades, à savoir Brigi Rafini. Ce programme, la Stratégie de développement et de sécurité (SDS), est lancé le 1er octobre 2012. Axé, comme son nom l'indique, sur le développement et la sécurité, il bénéficie d'un budget non négligeable de 2,6 milliards de dollars sur cinq ans. Grâce à lui, 3 810 agents de police ont été recrutés et six nouvelles unités mobiles de surveillance des frontières (garde nationale) ont été organisées. L'enjeu consiste notamment à restaurer une sécurité totale dans le Nord afin d'y permettre à très long terme le retour des touristes et de la manne financière qu'ils représentent. Un travail de longue haleine, oui. Mais l'avoir entamé, c'est lui donner une chance d'aboutir un jour.

Fort de cet état d'esprit volontaire, le Niger se dote également d'une loi anti-terroriste le 27 janvier 2011. Mais avant cela, après quelques atermoiements au cours de l'année 2010, les autorités acceptent finalement l'implantation de militaires étrangers (nous reviendrons sur la coopération en matière de défense dans un futur billet) dans le pays. Sur ce point plus que sur n'importe quel autre, le Président Mahamadou Issoufou se montre courageux. En autorisant l'installation durable d'Américains et de Français, il prête le flanc à ses détracteurs les plus virulents. Ceux-ci comptent d'une part des représentants politiques qui lui reprochent d'agir de manière non-constitutionnelle. D'autre part, certains militaires considèrent que la souveraineté nationale est bafouée. À leurs critiques se greffe le discours – non sans fondement – de ceux qui redoutent que le Niger paie au prix du sang son engagement contre le terrorisme, devenant une cible toute désignée. Les attentats du 23 mai 2013, à Agadez et à Arlit, confirment leurs craintes.

Face à ces préoccupations, Issoufou se veut pragmatique : sans aide extérieure importante, la souveraineté du Niger n'est qu'un mot. L'exemple du Mali lui donne raison. Par ailleurs, contrairement aux allégations des Zoïles, il ne brade pas non plus la sécurité de son pays, en augmentant les crédits alloués aux FDS.Le poids des dépenses de défense

En 2010, le budget de la défense est d'environ 46 millions de dollars. Un an plus tard, il passe timidement à 50 millions de dollars. Mais, tout change en 2012 ; il bondit à 72 millions de dollars pour 2012-2013. Le 06 mai 2013, une loi rectificative l'augmente encore d'au moins 37 millions de dollars. Il grimpe alors à plus de 100 millions de dollars. Cette somme s'explique par la nécessité de couvrir les frais du déploiement au Mali. Pour 2014, le budget est estimé à... 200 millions de dollars. C'est-à-dire qu'il a quadruplé en l'espace de quatre ans. Ce bond des dépenses s'explique aussi : il permet  l'achat et l'entretien des deux avions d'attaque Su-25, la modernisation et le maintien en bonne condition opérationnelle des forces (acquisition de pièces de rechange, d'équipements divers, de munitions, de carburant). Il permet également la revalorisation des salaires des personnels des FDS...

Même si elle se justifie, il s'agit d'une somme énorme par rapport au budget global d'environ 3,8 milliards de dollars. Pour mémoire, le chiffre d'affaire d'Areva en 2012 est de 9,7 milliards de dollars ; en dollar constant 2014 – avec, toutefois, une dette de 4,5 milliards de dollars à l'été 2013. Mentionner ces chiffres n'est pas anodin : nous le constaterons plus loin. Dans l'immédiat, revenons à ces crédits de défense. Ils représentent autant d'argent que ne reçoivent pas les autres ministères. D'où un déséquilibre qui s'accentue depuis 2012. Cette année-là, il était prévu de consacrer 25 % du budget à l'Éducation, 10 % à la Santé. Évidemment, l'accroissement des crédits de défense l'empêchera.

 

>> Lire aussi : "Oui à une solution politique pour Areva au Niger" (Mohamed Bazoum)

>> Lire aussi : Nucléaire : révélations sur les retombées radioactives de la bombe A française en Afrique

 

Ces dépenses, elles sont indispensables. Certes, elles grèvent le développement économique. Cependant, sans la sécurité, point de développement économique non plus. Or, les menaces pour la paix du Niger sont nombreuses. Nous l'avons évoqué plus haut : terrobandits au Mali et dans le sud de la Libye, Boko Haram au nord du Nigeria, bandits et trafiquants à l'intérieur des frontières,  nomades revenus de Libye après la chute de Kaddafi, ex-rebelles ou héritiers de rebelles de 1990 et 2007... C'est dans cette atmosphère pesante que se déroule la renégociation des accords financiers quant à l'extraction de l'uranium national par la société française Areva (via ses filiales locales).

 

Intérêts et responsabilité géopolitique

Les discussions à propos de la convention d'extraction du minerai commencent en 2013. Elles engageront les partenaires pour dix nouvelles années. Prévue pour le 31 décembre 2013, la signature n'est toujours pas apposée sur le papier un mois plus tard. Elle le sera probablement fin février 2014, non sans mal. Pourquoi la machine des négociations s'est-elle grippée à ce point ? Tout simplement parce qu'Areva refuse de se plier à une loi nigérienne de 2006, selon laquelle les taxes sur le minerai d'uranium augmentent de 5,5 % à 12 %. Omar Hamidou Tchiana, ministre des Mines, explique à Reuters qu'en 2012, les bénéfices de l'uranium ne constituent que 5 % du budget national. Or, le Niger souhaite que ceux-ci augmentent à 20 %. Cet apport contribuerait évidemment beaucoup à financer les dépenses de sécurité.

Areva rejette l'idée de cette taxe, estimant que le coût d'extraction serait alors trop élevé. Elle argue, en outre, qu'elle investit beaucoup dans des projets locaux : développement économique, santé, éducation, à hauteur de 8 millions de dollars annuels. Il n'en reste pas moins qu'à Arlit, en-dehors des installations ultra-sécurisées du groupe, la misère règne. Cela, c'est une des réalités perçues par les Nigériens... De plus, la société est accusée d'utiliser les infrastructures routières sans contribuer à leur coûteux entretien...

La signature de la convention d'extraction fin février 2014 devrait enfin remettre les choses en ordre.

Dès lors, ceux (dont les jihadistes) qui désignent Areva – et par extension, la France - comme le mal absolu ont beau jeu. Areva pollue le sol nigérien tout en exploitant sans vergogne des ressources dont les bénéfices échappent au pays... Le poids financier de l'exploitation repose sur le Niger qui n'en retire rien... La protection des installations, où vivent des Français avec l'air conditionné, saigne l'économie du pays... Le Niger doit payer la guerre qu'il mène à des Musulmans pour que les Français pillent ses richesses... Autant de propos sans nuance, mais qui reposent sur une réalité perçue, trouvant facilement écho auprès d'une population écrasée par la pauvreté. Intérêts économiques privés et responsabilité géopolitique ne feraient-ils pas toujours bon ménage ? Quoi qu'il en soit, l'État français, actionnaire à plus de 80 % d'Areva a finalement pris position sur ce dossier. Par la voix de Pascal Canfin, ministre délégué au Développement, a été déclaré devant l'Assemblée nationale française que les attentes de Niamey sont "(…) considérées par ce gouvernement (…) comme légitimes." Il était temps.

La signature de la convention d'extraction fin février 2014 devrait enfin remettre les choses en ordre. Cet accord sera d'une importance considérable. Contrairement à ce qu'affirment de nombreux observateurs, l'enjeu n'est pas uniquement la réélection du Président Issoufou en 2016. Le problème est beaucoup plus vaste. Dans tous les cas, il ne s'agit pas de soutenir un Président devant ses électeurs, mais de soutenir le Niger face aux dangers actuels et futurs. De soutenir sa politique de sécurité responsable, dans laquelle s'inscrit la coopération avec la France et les États-Unis. Démarche qui ne se résume pas à l'implantation de bases, à la traque de terrobandits avec la technologie "à distance", ou à la fourniture de 4x4, de GPS et de gilets pare-balles, mais qui passe aussi par le respect de la dignité de cet État, de ses citoyens. D'autant que cette politique de sécurité intelligente peut, de bien des manières, servir d'exemple à suivre pour le Sahel.

 

NB : Une fois n'est pas coutume, j'attire l'attention des lecteurs sur le numéro 5 du magazine Air Combat, à paraître. Vincent Bernard y aborde la question des différents incidents aériens survenus tout au long des années 1970 et 1980 dans le Golfe de Syrte entre d'une part, les Etats-Unis et la France, d'autre part, la Libye. Cette page de l'histoire militaire africaine est relativement oubliée et l'article de notre confrère apporte un éclairage intéressant (et fort compréhensible pour le profane).

 

* Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l'histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l'université Johns-Hopkins, aux États-Unis.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 18:55
Un outil de premier plan pour le décideur politique : la projection de puissance

February 17, 2014 CESA

 

Dans un contexte budgétaire de plus en plus contraint, les décideurs politiques français sont amenés à effectuer des choix dans la politique d’équipement des forces armées. Le maintien de certaines capacités devrait ainsi dépendre de la plus-value qu’elles procurent aux décideurs politiques, en particulier, dans la défense des intérêts de la France. Les dernières interventions extérieures en Libye et au Mali ont démontré l’intérêt de disposer d’une capacité à réagir promptement dans le cadre de situation de crise pouvant évoluer rapidement. La puissance aérospatiale constitue dans ce cadre l’outil adéquat.

 

Retrouvez l’intégralité de cet article extrait du dernier numéro de Penser les ailes françaises au format PDF

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15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 12:45
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 13 février

 

14/02/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont 20 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et de ravitaillement et 20 aux missions de renseignement.

 

Lundi 10 février, dans le cadre de la revue stratégique d’EUTM Mali et d’études de planification, le groupe politico-militaire de l’Union Européenne (28 conseillers) a effectué une visite sur Bamako, incluant une visite auprès de la force Serval sur le camp Damien Boiteux. Ils ont pu rencontrer différentes autorités du PCIAT afin de bénéficier de l’expérience française dans la réalisation de l’opération Serval. Ces conseillers ont également mené une série d’entretiens, notamment auprès des autres forces en présence (EUTM Mali et MINUSMA), des autorités maliennes, et des différentes représentations étrangères au Mali (ambassades).

 

Le 7 février 2014 sur la plateforme opérationnelle de Gao a eu lieu le transfert d’autorité au sein du GTIA Désert de la force SERVAL.

 

Le colonel Lionel CATAR, chef de corps du 7e Bataillon de Chasseurs Alpins (7e BCA) a succédé au colonel Hervé PIERRE, chef de corps du 3e Régiment d’Infanterie de Marine (3e RIMa).

 

Durant son mandat de quatre mois, le GT Korrigan aura poursuivi la lutte contre les groupes armées terroristes dans le Nord de la boucle du Niger, en contribuant notamment à la neutralisation d’individus mi-novembre à 200km à l’Ouest de Tessalit et le 23 décembre au Nord de Tombouctou. Il aura également poursuivi l’affaiblissement de leur logistique avec le démantèlement d’un important stock de munitions le 20 novembre dans la région de Gao et la destruction de près de 6 tonnes d’explosif (nitrate d’ammonium) fin décembre à 150 km au Sud-Ouest de Tessalit.

 

Parallèlement, le GT Korrigan aura appuyé les forces armées maliennes et de la MINUSMA dans la sécurisation des élections législatives, qui se sont déroulées sans incident sécuritaire majeur. Ces élections, dont le deuxième tour s’est déroulé le 15 décembre, ont marqué la fin d’un cycle visant à ramener les conditions d’une normalisation de la vie politique au Mali. Le groupement a ensuite contribué à l’allègement de la force Serval, qui se poursuit encore aujourd’hui. Cet allègement a été accompagné de la manœuvre de réarticulation des détachements de liaison et d’appui (DLA) et des détachements d’appui opérationnel (DAO) en détachements de liaison et d’appui opérationnels (DLAO).

 

Le GT Vercors est composé d’un état-major, d’une compagnie de combat du 7e Bataillon de chasseurs alpins (7eBCA), d’un escadron du 4e Régiment de chasseurs (4e RCh), d’une section génie du 2e Régiment étranger de génie (2eREG) et d’un sous-groupement aéro-mobile du 1er Régiment d’hélicoptères de combat  (1er RHC).

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 13 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 13 février
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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:45
Serval : Acheminement de containers en provenance de Dakar

 

13/02/2014 Sources : EMA

 

Les 4 et 5 février 2014, la force Serval et le Centre de Coordination Interarmées des Transports, Transits et Mouvements (CCITTM), ont procédé à l’acheminement de containers de fret en provenance du Sénégal vers Bamako.

 

Plusieurs liaisons ferroviaires sont organisées tous les mois. Les containers sont déchargés au port de Dakar avant d’être transportés par train vers le camp Damien Boiteux à Bamako.

 

Pour assurer le contrôle et la sécurité du convoi routier jusqu’au camp militaire de Bamako, le CCITTM est soutenu par une escorte de militaires appartenant au bataillon logistique « Normandie Provence ».

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : Acheminement de containers en provenance de DakarServal : Acheminement de containers en provenance de DakarServal : Acheminement de containers en provenance de Dakar
Serval : Acheminement de containers en provenance de Dakar
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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 21:45
Mali : les DLA et DAO fusionnent et deviennent des DLAO

 

13/02/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 1er février, les éléments français détachés en appui des unités de l’armée malienne ou de la MINUSMA sont identifiés sous le vocable unique de Détachement de Liaison et d’Appui Opérationnel : DLAO.

 

Au nombre de six, ces DLAO sont composés chacun de 32 soldats. Ils sont répartis entre Tessalit (2) Kidal, Gao, Ansongo et Tombouctou. Les DLAO succèdent aux DLA (Détachement de liaison et d’appui, déployés aux côtés des bataillons de la MINUSMA) et aux DAO (Détachement d’appui opérationnel, déployés auprès des bataillons FAMA formés par EUTM Mali) qui étaient répartis selon une logique organique. Désormais les DLAO répondent à une logique géographique (prise en compte d’une zone donnée) et de projection indifférenciée aux côtés des FAMA ou de la MINUSMA.

 

Chacun de ces détachements est composé d’une équipe de commandement, d’éléments du génie, d’infanterie, d’une équipe sanitaire complète, de mécaniciens et de contrôleurs aériens.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Mali : les DLA et DAO fusionnent et deviennent des DLAOMali : les DLA et DAO fusionnent et deviennent des DLAO
Mali : les DLA et DAO fusionnent et deviennent des DLAO
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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 16:45
Serval : Ravitaillement de la plate-forme opérationnelle de Bamako

 

 

07/02/2014 Sources : EMA

 

L’escouade« carburant » du camp Damien Boiteux est responsable du ravitaillement en carburant de toute la plate-forme opérationnelle de Bamako, ainsi que des convois routiers. Composée d’une dizaine de militaires du 503erégiment du Train (503e RT), elle est sous le commandement du bataillon logistique « Normandie-Provence » de la force Serval.

 

Le service des essences des Armées (SEA) assure la livraison mensuelle de près de50m3 de carburant au profit des détachements stationnés à Bamako. Deux fois par jour, l’escouade carburant se déploie dans l’ensemble du site pour réapprovisionner les groupes électrogènes qui permettent la production d’électricité. Une mission nécessaire pour le bon fonctionnement de l’infirmerie, du mess, ou encore des douches de campagne.

 

Environ2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : Ravitaillement de la plate-forme opérationnelle de BamakoServal : Ravitaillement de la plate-forme opérationnelle de Bamako
Serval : Ravitaillement de la plate-forme opérationnelle de Bamako
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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 16:45
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février

 

 

07/02/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont environ 25 effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties a été dédiée aux missions de transport et une quinzaine aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Le 28 janvier 2014, les opérations conduites par la force Serval au Nord de Tombouctou ont permis la découverte d’une cache qui abritait un important stock d’armements et de munitions : fusils de type AK47 et Dragunov, cinq corps de missiles SA7 (inaptes au tir), des roquettes, des grenades, des mines anti-char et de nombreuses munitions de petit calibre. Cette action, qui s’inscrit dans le cadre des opérations permanentes de la force Serval au Nord de la boucle du Niger, a porté un coup supplémentaire aux ressources logistiques des groupes armées terroristes (GAT).

 

Depuis le 1erfévrier, les éléments français détachés en appui des unités de l’armée malienne ou de la MINUSMA sont identifiés sous le vocable unique de Détachement de Liaison et d’Appui Opérationnel : DLAO. Au nombre de six, ces DLAO sont composés chacun de 32 soldats. Ils sont répartis entre Tessalit (2) Kidal, Gao, Ansongo et Tombouctou. Les DLAO succèdent aux DLA (Détachement de liaison et d’appui, déployés aux côtés des bataillons de la MINUSMA) et aux DAO (Détachement d’appui opérationnel, déployés auprès des bataillons FAMA formés par EUTM Mali) qui étaient répartis selon une logique organique. Désormais les DLAO répondent à une logique géographique (prise en compte d’une zone donnée) et de projection indifférenciée aux côtés des FAMA ou de la MINUSMA.

 

Dimanche 2 février, un site de lancement de roquettes a été découvert dans la région de GAO, à cinq kilomètres au sud-est de l’emprise. Une équipe EOD de la force Serval est intervenue aux côtés d’une section malienne pour détruire 5 roquettes de 57 mm. Cette opération a été rendue possible grâce aux renseignements donnés par la population.

 

Du 2 au 4 février, une délégation du conseil de sécurité de l’ONU s’est rendue à Bamako pour soutenir le processus de stabilisation en cours. A l’occasion de ce déplacement, la MINUSMA a sollicité l’intervention de la force Serval pour compléter son dispositif de sécurité. Au terme de sa visite, la délégation du CSNU a salué l’action de Serval au Mali.

 

Lundi 3 février, l’amiral Guillaud est arrivé à Gao dans le cadre de sa dernière inspection de théâtre auprès des soldats français engagés dans les opérations extérieures. Mardi 4 février, le CEMA a poursuivi sa visite en se rendant à Bamako. En compagnie de l’ambassadeur de France, il a rencontré le président de la République malienne, Monsieur Ibrahim Boubacar Keita, et le ministre de la défense malienne, Monsieur Soubéye Maïga.

 

Il s’est ensuite rendu au camp Damien Boiteux où il s’est adressé aux troupes françaises présentes à Bamako. Rappelant la fierté qu’il avait éprouvé à les commander, il a salué la qualité de leur engagement dans la lutte contre les groupes armés terroristes. La pression continue exercée sur cet adversaire permet aujourd’hui la reconstruction progressive de l’Etat malien, la reprise de la vie économique et la poursuite de la montée en puissance des FAMA.

 

Le 3 février enfin, 2 roquettes de 107 mm ont été tirées à proximité de la PfOD de GAO. Ce tir n’a causé aucun dégât humain ni matériel.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février
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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 21:45
La maintenance à SERVAL : un défi permanent !

Le sous groupement maintenance adapté au théâtre (SGMAT) du BATLOG Normandie-Provence réalise la réparation d'un VAB. Crédit : Armée de Terre

 

06/02/2014 CNE Eloïse ROSSI - Armée de Terre

 

Unité élémentaire du bataillon logistique Normandie-Provence dont le corps pilote est le 2ème régiment du matériel, le sous groupement maintenance adapté au théâtre (SGMAT) réalise des prouesses quotidiennes pour soutenir les opérations de la force SERVAL.

 

La mission SGMAT est de remettre en condition opérationnelle les véhicules en panne du GTIA Korrigan et du bataillon logistique afin de garantir la mise à disposition du plus grand nombre de véhicules possible.

 

Au cours d’une opération d’envergure récente, le SGMAT a armé au nord de Tombouctou un point de regroupement des matériels à réparer pour redonner du potentiel à la force déployée. Récemment encore au nord-est de Kidal, le SGMAT a renforcé les troupes françaises insérées avec les armées maliennes et nigériennes afin de leur garantir une plus large liberté d’actions. Pour le désengagement de Kidal, un détachement de 12 mécaniciens a été acheminé par voie aérienne sur pour réparer 7 véhicules afin de permettre à toute la compagnie motorisée de rentrer par la route. Toujours en action, quand ils ne sont pas à la caisse à outil, ils tendent les câbles pour mettre en place des manœuvres de force pour sortir les véhicules ensablés ou enlisés.

 

Totalement intégré dans la manœuvre tactique, le SGMAT évolue dans une atmosphère et un terrain abrasifs avec des variations importantes de température. Les fortes élongations soumettent les équipements et les hommes à très rude épreuve.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 18:55
Tirs de roquettes à Gao pendant la visite du chef d'état-major des armées

 

04/02/2014 Par Alain Barluet envoyé spécial à Gao (Mali). – LeFigaro.fr

 

 

La base française de l'opération «Serval» à Gao a été la cible de tirs de roquettes mardi matin un peu après 8 heures alors que le chef d'état-major des armées (Cema), l'amiral Édouard Guillaud, se trouvait sur place. Deux engins, tirés des environs de Batan, à une dizaine de kilomètres au nord de la «base désert» de l'opération «Serval», ont atterri non loin de la piste d'aviation, sans faire de victimes. L'alerte a aussitôt été déclenchée et des véhicules blindés de reconnaissance et des hélicoptères Gazelle envoyés sur la zone supposée des tirs. L'amiral Guillaud, qui quitte ses fonctions le 15 février, est arrivé lundi soir à Gao en provenance de Centrafrique, pour une visite d'adieux aux troupes.

 

La «base désert» de Gao, qui compte 1200 militaires français, est ponctuellement la cible de tirs de roquettes. Les groupes armés terroristes tentent régulièrement de frapper le camp militaire. Le contrôle permanent de la zone a néanmoins permis à plusieurs reprises de neutraliser les sites de lancement avant qu'ils ne soient utilisés. Le 2 février, cinq roquettes ont ainsi été découvertes sur leurs rampes de lancement artisanales. Le dernier tir remontait au 25 décembre. «La menace terroriste a été durablement réduite mais reste présente. Il faut garder la pression», a déclaré l'amiral Guillaud aux militaires de «Serval». Sa visite s'est poursuivie normalement.

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:45
Mali : Les sapeurs dépolluent des habitations

 

31/01/2014 Sources : EMA

 

Du 22 au 24 janvier 2014 à Gao, un détachement de la compagnie génie du GTIA Désert KORRIGAN a effectué une opération de « dépollution » de maisons inoccupées depuis le départ des terroristes en 2013.

 

L’objectif de cette mission, effectuée en appui des forces de sécurité maliennes et de la force de police de l’ONU (UNPOL), était de réhabiliter des maisons abandonnées par les terroristes lors de leur fuite en 2013 et permettre d’y loger les plus démunis.

 

Une section du génie, équipée de matériel de sondage et de détecteurs, ainsi que deux équipes cynotechniques et une équipe EOD ont investi une dizaine d’habitations et bâtiments administratifs. Seule une grenade a été retrouvée.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à établir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Mali : Les sapeurs dépolluent des habitations
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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 19:45
Serval: point de situation sur les opérations du 31 janvier 2014

 

31/01/2014 Sources : EMA

 

Point de situation depuis le jeudi 23 janvier, 18h00 jusqu’au jeudi 30 janvier, 18h00

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont environ 20 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et une vingtaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Les unités de la Force Serval entrent dans une phase de relève. Les personnels appartenant à la 9e brigade d’infanterie de marine (9e BIMa) vont être relevés par ceux de la 27e brigade d’infanteries de montagne (27e BIM), arrivés en ce début de semaine. Le général de brigade Benoit Houssay, commandant la 27e BIM, a pris ses fonctions comme général adjoint de la force Serval.

 

Lundi 27 janvier 2014, une cinquantaine de militaires, appartenant au bataillon logistique Normandie-Provence, a participé au désengagement des derniers VBCI depuis le camp Damien Boiteux de Bamako vers Abidjan en Côte d’Ivoire.

 

Parallèlement, les opérations de la force Serval se poursuivent au Nord de la boucle du Niger.

 

Du 22 au 24 janvier, un détachement de la compagnie génie du GTIA Korrigan (GT-K) a travaillé en coordination avec la force de police de l’ONU (UNPOL) et les forces de sécurité maliennes pour dépolluer des bâtiments ayant été occupé par les groupes armées terroristes en 2013. Ces actions ont permis de mettre à jour différents matériels, de sécuriser ces emprises, et de permettre à la population de réinvestir ces bâtiments.

 

Samedi 25 janvier, le général de brigade Vincent Guionie, ancien général-adjoint de la force Serval,  a été invité à participer à l’inauguration du palais de justice de Gao. Ce bâtiment, endommagé pendant les combats, a été réhabilité grâce au travail des hommes de la plate-forme opérationnelle Désert (PFoD) de Gao. Le GT-K a appuyé la MINUSMA et les forces de sécurité maliennes pour la sécurisation de cet événement.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

 

Serval: point de situation sur les opérations du 31 janvier 2014Serval: point de situation sur les opérations du 31 janvier 2014Serval: point de situation sur les opérations du 31 janvier 2014
Serval: point de situation sur les opérations du 31 janvier 2014
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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 22:45
Le 503e RT au Mali : à fond, sur tous les fronts !

 

28/01/2014 CNE E. ROSSI - Armée de Terre

 

Projeté au Mali depuis plus de deux mois pour grossir les rangs du bataillon logistique de Gao, le 503e régiment du train de Nîmes poursuit son école du désert. Sur ce théâtre d’opération, les conditions opérationnelles sont exigeantes et les élongations à nulles autres pareilles. Zoom sur la mission du 503.

 

« Toujours réalisée dans un contexte d’insécurité, la mission est exaltante car chaque passage dans une mer de sable ou chaque franchissement de dune est un piège à éviter. Le désert est un professeur sévère », affirme le commandant d’unité du sous-groupement logistique de Gao.

 

Au bout de deux mois de présence sur la base de Gao, le sous-groupement logistique n°1 a pris un rythme d’engagement soutenu, effectuant de nombreuses missions avec toujours le même enthousiasme. Il a en charge le ravitaillement du train de combat n°2 des opérations en cours. En décembre dernier, en plus de ses missions de ravitaillement sur Ménaka, Kidal et Tessalit, il a participé à l’opération CONGRE avec le groupement tactique interarmes Korrigan et le groupement aéromobile Hombori, au nord de Tombouctou.

 

Quant au peloton de commandement et logistique et à la cellule du système d’information logistique central-manutention, ils œuvrent sans répit à la montée en puissance des convois et au soutien des unités de la base de Gao, comme notamment la construction du hangar modulable (Bachmann) du groupement aéromobile.

 

Nul doute que face à un milieu naturellement hostile, le professionnalisme et la rigueur du métier des armes sont indispensables au succès de la mission.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 20:45
Le ministre de la défense au Mali

 

27/01/2014 CNE Eloïse ROSSI - Armée de Terre

 

Le 19 et 20 janvier 2014, Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense, était en visite officielle à Bamako, dans le cadre du 53e anniversaire des forces armées maliennes.

 

À cette occasion, le ministre s’est rendu à l’ambassade de France, pour inaugurer une stèle en hommage aux sept soldats français morts au Mali pendant l’opération Serval.

 

Le lendemain sur invitation d’Ibrahim Boubacar Keïta, président de la république du Mali, il a assisté au 53e anniversaire des forces armées maliennes. La force SERVAL a participé à hauteur de deux sections du 40e régiment de transmission (40e RT) et du 11e régiment d’artillerie de marine (11e RAMa) qui ont défilé aux côtés des forces armées maliennes et des militaires de la Minusma, dans les rues de Bamako. Un symbole fort qui témoigne des liens solides qui unissent la France et le Mali.

 

Cette commémoration a également été marquée par l’inauguration d’un Monument aux morts au camp militaire de Kati qui rend hommage aux soldats maliens et étrangers morts pour le Mali, et la mise en circulation du timbre-poste commémorant le premier anniversaire de l’opération SERVAL.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 20:45
Le régiment de marche du Tchad se prépare pour SERVAL

 

 

27/01/2014 ASP M. FOUQUET - Armée de Terre

 

Le régiment de marche du Tchad (RMT) a effectué, du 07 au 17 janvier 2014, sa mise en condition avant projection (MCP) au camp de Valdahon, en vue de son départ pour le Mali, à la fin du mois de mai.

 

«C’est une bonne remise en question et une bonne préparation : ça fait plaisir de quitter le bureau, l’ordinateur et sa souris, pour retourner sur le terrain et renforcer la cohésion avec ceux qui nous accompagneront sur place », se réjouit l’ADC Chupeau, chef de la section ravitaillement-transport du RMT.

 

Au programme, aguerrissement (marches, techniques d’intervention opérationnelle rapprochée, combat au corps à corps), validation des acquis individuels dans le domaine du tir, combat en zone urbaine, procédures d’intervention sur engins explosifs improvisés (EEI), et révision des savoir-faire en secourisme au combat. « Ça nous permet de vraiment nous remettre dans le bain depuis notre dernière OPEX, de recadrer notre façon de travailler et de retrouver les bons réflexes », reconnaît le CPL Galmiche de la 2ecompagnie de combat.

 

Durant cette mise en condition, l’escadron d’éclairage et d’investigation de la 2e brigade blindée EEI 2, une section de combat et une équipe de démineurs du 13e régiment du génie qui armeront, avec le RMT, le GTIA Dio, étaient également présents pour amorcer le travail interarmes avec les compagnies d’infanterie.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 13:45
Serval : point sur les opérations du 24 janvier 2014

 

24/01/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 16 janvier, 18h00 jusqu’au jeudi 23 janvier, 18h00

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont environ 15 effectuées par les avions de chasse. 35 sorties ont été dédiées aux missions de transport et une vingtaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

De fin décembre au 19 janvier 2014, la force Serval s’est engagée dans la région Sud-Est de Gao, entre Ansongo et Ouatagouna. Baptisée Muscardin, cette opération planifiée a mis en jeu l’ensemble des moyens de la force Serval. Elle s’est concentrée sur les voies de transit susceptibles d’être utilisées par les terroristes. Le dispositif s’articulait autour de l’escadron d’aide à l’engagement du groupement désert, d’une section des forces armées maliennes du bataillon Elou et de son détachement d’appui opérationnel. L’ensemble était appuyé par des moyens aériens et de renseignement. Cette opération n’a pas occasionné de « contact » avec les groupes terroristes armés. Elle a cependant permis de maintenir la pression sur eux et de les assurer de notre présence dans cette zone logistique potentielle. Elle a également permis aux forces armées maliennes de s’approprier le terrain.

 

Parallèlement à la conduite de ces opérations planifiées, les actions d’opportunité se poursuivent de façon permanente. Dans la nuit du 22 au 23 janvier, alors qu’ils étaient engagés au Nord de Tombouctou, des éléments de la force ont conduit une offensive sur un groupe armé terroriste. Au cours de cette action, un militaire français a été blessé. Il a immédiatement été pris en charge au groupement médico-chirurgical de Gao. Son pronostic vital n’est pas engagé. Cette action d’opportunité a permis la neutralisation d’une dizaine de terroristes.

 

Les militaires poursuivent ainsi leurs opération dans l’ensemble du Nord de la boucle du Niger.

 

Les 19 et 20 janvier, Monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a effectué une visite à Bamako dans le cadre du 53e anniversaire des forces armées maliennes. Le 19 janvier, il s’est rendu à l’ambassade de France à Bamako pour inaugurer une stèle en hommage aux 7 soldats français morts au Mali pendant l’opération Serval. Le lendemain, il a assisté au 53e anniversaire des forces armées maliennes. La force Serval a défilé aux côtés des forces armées maliennes et des militaires de la Minusma dans les rues de Bamako. Cette commémoration a également été marquée par l’inauguration du « Monument aux morts» du camp militaire de Kati qui rend hommage aux soldats maliens et étrangers morts pour le Mali, et par la mise en circulation du timbre-poste commémorant le premier anniversaire de l’opération Serval.

Serval : point sur les opérations du 24 janvier 2014Serval : point sur les opérations du 24 janvier 2014
Serval : point sur les opérations du 24 janvier 2014
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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:45
Algeria to hold talks with Mali rebels over peace deal

 

 

20 January 2014 defenceWeb  (Reuters)

 

Algeria will hold exploratory talks with rebel groups from neighboring Mali in an attempt to revive peace negotiations there, it said on Sunday, an initiative welcomed by Malian President Ibrahim Boubacar Keita.

 

Mali exploded into violence when Tuareg separatist fighters tried to take over the north and Islamist militants eventually occupied the region, triggering a French military intervention last year.

 

Islamist militants have been mostly driven out, but since then reconciliation with the three main rebel groups has been an elusive challenge for Keita, after a June peace deal brokered by Burkina Faso.

 

The National Movement for the Liberation of Azawad, or MNLA, declared an end to a ceasefire late last year, saying Mali had not lived up to its end of the June peace accord, which called for the rebels to disarm.

 

"These are exploratory contacts to revive dialogue in Mali," Algeria's Foreign Minister Ramtane Lamamra told reporters of the communication with rebel leaders, not specifying which groups.

 

Keita was visiting Algiers to back the initiative, Mali Foreign Minister Ould Sidi Mohamed said.

 

"Everybody should applaud this process. We want to make peace in Mali inclusive," Mohamed said.

 

He added that Algeria's efforts were not in competition with peace deals brokered by Burkina Faso.

 

"We welcome any initiative that helps boost peace," he said. "There is perfect understanding between Algeria and Mali on what to do to address common challenges for security and regional cooperation."

 

Three main rebel groups in Mali - the MNLA, the fellow Tuareg movement, High Council for the Unity of Azawad (HCUA), and the Arab Movement of Azawad (MAA) - announced in November they would merge to form a united front.

 

But there are signs of distrust within those rebel organizations that have complicated peace negotiations.

 

The vast desert region has erupted into rebellion four times since independence from France in 1960. Its light-skinned Tuareg people say black African governments in the capital Bamako have excluded them from power.

 

Neighboring Algeria, which itself suffered a civil war with armed Islamists in the 1990s that killed around 200,000 people, had pushed for a political solution in Mali, worried about militants spilling across the border into its south.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 16:45
Une stèle à la mémoire des sept morts français de l'opération Serval

 

20.01.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a inauguré dimanche une stèle en hommage aux sept soldats français morts au Mali pendant l'opération Serval. Cette stèle est installée à l'ambassade de France à Bamako. JYLD a assisté ce lundi à un défilé militaire marquant le 53e anniversaire de la création de l'armée malienne.

 

A cette occasion, le président Keïta a annoncé la future adoption d’une loi de programmation militaire sur cinq ans pour restructurer les forces armées maliennes divisées entre pro et anti-putschistes puis mises en déroute en 2012 par une offensive de groupes armés dans le nord du pays.

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 19:45
Ne pas laisser la France seule au Sahel

 

18 janvier 2014 Hélène Kohl, correspondance, Berlin (Allemagne) - Le Journal du Dimanche

 

Même si le ministère français de la Défense reste prudent, la proposition de Berlin d'envoyer des éléments de la brigade franco-allemande à Bamako marque une volonté d'aider davantage au Sahel.

 

Lors de la cérémonie des vœux à la Bundeswehr, le général Hans-Werner Fritz, chef du commandement interarmes, a surpris son auditoire. Tel que l'a rapporté le Süddeutsche Zeitung samedi, son discours fut presque entièrement consacré jeudi à la situation en Afrique "qui va bien nous occuper au cours des prochaines années". En réalité, le Spiegel révèle que des soldats de la brigade franco-­allemande (bataillons d'artillerie et de chasseurs d'Immendingen et Donaueschingen) ont été informés de leur départ prochain pour Bamako.

 

Un contingent renforcé au Mali, avec une structure de commandement franco-­allemande? Le chef d'état-major des forces armées, Volker Wieker l'a confirmé cette semaine devant la commission défense du Bundestag. La décision de Berlin doit être officialisée lundi par la nouvelle ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, lors d'un dîner avec Jean-Yves Le Drian à Paris.

 

La défense franco-allemand dans une nouvelle ère

 

Parallèlement, à Bruxelles, le chef de la diplomatie allemande, Frank-­Walter Steinmeier, informera ses homologues européens au conseil des ministres des Affaires étrangères à Bruxelles. Berlin compte affecter des soldats armés à la protection de hangars et de l'aéroport de ­Bamako. Actuellement, la centaine d'Allemands sur place est surtout occupée à la formation de l'armée malienne ; cette mission évoluerait vers une "véritable intervention militaire".

 

Le plan d'opération doit être ficelé avant le conseil des ministres franco-allemand du 19 février. Le mois prochain, le Bundestag doit renouveler le mandat malien de la Bundeswehr. "Ce sera une formalité", assure un parlementaire. "La défense franco-allemande va entrer dans une nouvelle ère", promet un gradé. Selon plusieurs sources, l'Allemagne s'engagerait davantage sur le terrain malien, afin de contrebalancer sa timidité en Centrafrique, où pour l'instant Berlin compte seulement envoyer quatre avions de transport et de ravitaillement. "La France va pouvoir baisser sa voilure au Mali, nous complétons." En somme, en soulageant la France au Mali, l'Allemagne indiquerait qu'elle soutient ses alliés à Bangui. Un jeu de passe-passe "peu glorieux", reconnaissent en coulisse certains experts. L'Allemagne n'est pas près de faire oublier ses réticences passées.

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:45
Mali : Réarticulation du dispositif SERVAL

 

 

17/01/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 2 janvier, la force Serval a repris son processus d’allègement débuté en septembre 2013 et différé pour la période des élections législatives maliennes.

 

Le 4 janvier, 2 hélicoptères Gazelle et 1 hélicoptère Tigre du groupement aéro-mobile (GAM) ont été désengagés. Le 22 décembre, 3 hélicoptères d’attaque de types Gazelle (2) et Tigre (1) ainsi qu’un hélicoptère de manœuvre Puma avaient déjà quitté le Mali. Désormais composé de 6 Puma, de 2 Gazelle et d’1 Tigre, le SGAM est directement subordonné au GTIA Korrigan.

 

Par ailleurs, la compagnie VBCI du 92eRégiment d’Infanterie (RI), qui armait la compagnie motorisée du GTIA Korrigan, a elle aussi été désengagée. Le 14 janvier, au camp Damien Boiteux de Bamako, les VBCI ont été chargés sur des transporteurs civils par les éléments du bataillon logistique (BATLOG) et du Groupement de Transport Opérationnel (GTO) de Bamako. Les blindés seront acheminés par voie routière vers le port d’Abidjan où ils seront embarqués vers la France .

 

Environ 2500 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Mali : Réarticulation du dispositif SERVAL
Mali : Réarticulation du dispositif SERVAL
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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 12:45
Mali : l'allègement de Serval est en route

 

 

17.01.204 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale

 

L'allègement de la force Serval se poursuit patiemment depuis la fin des élections législatives au Mali. Cette fois (le 14 janvier), c'est une compagnie VBCI (véhicule blindé de combat d'infanterie) du 92e RI de Clermont-Ferrand qui a migré vers le camp Damien Boiteux à Bamako (photo ministère de la Défense), avant de rejoindre Abidjan par la route (sur des camions d'un transporteur privé), puis la France par la mer.

 

Les VBCI du 92e RI armaient la compagnie motorisée du GTIA (groupement tactique interarmes) Korrigan, basé à Gao, qui a mené de longues missions de sécurisation autour de la boucle du Niger. Fin décembre, une compagnie du 126e RI de Brive avait quitté le poste avancé de Kidal pour rentrer vers N'Djamena.

 

Le groupement aéromobile au Mali, devenu sous-groupement, ne compte plus que six Puma, deux Gazelle et un Tigre. Depuis la fin décembre, quatre Gazelle et deux Tigre ont quitté le sol malien.

 

Côté armée de l'air, le retour de trois Mirage 2000D à leur base de N'Djamena a entraîné le retour en France de trois Rafale.

 

Il reste environ 2 500 militaires français au Mali : la force Serval mais aussi au sein de l'état-major de la MINUSMA et dans l'opération européenne de formation de l'armée malienne, EUTM Mali.

 

L'objectif reste de revenir à 1 600 hommes mi-février, puis un millier au printemps pour assurer une force de réaction rapide antiterroriste, en complément de la mission de maintien de la paix des Nations-Unies.

 

Accord de défense et grincements

 

Après la signature prochaine d'un accord de défense avec le Mali (assistance, équipement, formation), la principale base française restera Gao. Cet accord serait signé le 20 janvier à Bamako.

 

Des opposants ont déjà noté que le 20 janvier 1961 marquait la création de l'armée malienne indépendante et donc le départ de l'armée française... La coordination d'opposition MP22 dénonce ainsi " une base juridique légale à l’occupation pérenne par des troupes françaises dont les objectifs resteront secrets pour le gouvernement malien "

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 12:55
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En 2013, 630 millions d'euros pour les opex étaient prévus. La consommation réelle de crédits s'est finalement élevée à environ 1,2 milliards d'euros, selon M. Carrez.1,2

 

16/01/2014 Par LEXPRESS.fr

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian est auditionné ce jeudi par la Commission des finances de l'Assemblée nationale. L'opposition souhaite "faire le point sur les financements non français" des opérations extérieures.

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est auditionné ce jeudi par la Commission des finances de l'Assemblée nationale au sujet du financement des opérations extérieures, notamment au Mali et en Centrafrique, a indiqué jeudi à l'AFP le président de la Commission, Gilles Carrez (UMP). "On souhaite surtout faire le point sur les financements non français, que ce soit sous forme financière ou sous forme logistique", a déclaré M. Carrez. "La difficulté est de trouver les financements. Il est nécessaire de faire le point", a poursuivi le député du Val-de-Marne.

 

1,2 milliard d'euros au lieu des 630 millions prévus

 

Une somme de 450 millions d'euros est inscrite dans le budget 2014 pour le financement des opérations extérieures (opex). Cette somme correspond à celle inscrite dans la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2018 qui vient d'être promulguée. Le solde réel fait l'objet d'un financement interministériel, selon la LPM.

 

En 2013, 630 millions d'euros pour les opex étaient prévus dans le budget initial, promulgué quelques jours avant le déclenchement de l'opération Serval au Mali, dont la Cour des comptes a récemment évalué le coût à 647 millions d'euros. La consommation réelle de crédits s'est finalement élevée à environ 1,2 milliards d'euros, selon M. Carrez.

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