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26 août 2015 3 26 /08 /août /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

26/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Les 22 et 23 août 2015, les éléments du sous-groupement aéromobile (SGAM) réduit du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT) du 5e Régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) ont quitté le sol djiboutien pour participer à l’opération Barkhane au Sahel. Ce détachement autonome comprend deux hélicoptères Puma avec équipages et équipe de maintenance.

 

Désigné sous très court préavis, le DETALAT a intensifié durant quinze jours sa mise en condition opérationnelle pour être prêt à intervenir en milieu désertique. Sur le plan matériel, les mécaniciens ont tout mis en œuvre pour assurer la disponibilité technique des 2 Puma et les configurer pour leur embarquement à bord d’un avion-cargo. Les équipages désignés pour cette projection ont suivi un programme intensif entre instruction et entraînement au sol et en vol. Avec ses capacités de manœuvre et d’assaut, en soutien ou appui des troupes au sol, la composante aérocombat des FFDj a succédé à un détachement de l’armée de l’Air dans la lutte contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne. Expérimentés et rompus aux conditions extrêmes, les équipages du DETALAT ont abordé leur mandat de 8 semaines avec détermination.

Suite de l’article

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 15:25
photo 3e REI

photo 3e REI

 

09-06-2015 par 3e REI Réf : 235 | 130

 

Du 08 au 28 avril 2015, la 2e compagnie du 3e régiment étranger d'infanterie (REI) renforcée pour l'occasion par la Section d'aide à l'engagement débarqué (SAED) du régiment, par une section du génie du 9e RIMA, de deux équipes cynotechniques, d'une équipe de plongeur de combat du génie et d'un sous groupement aéromobile, a effectué une opération d'envergure de lutte contre l'orpaillage illégal dans le secteur de SAUL à SAINT GEORGES en passant par CAMOPI.

 

Après un mois de préparation intellectuelle et matérielle pour régler tous les détails de l'opération, la compagnie commence à se déployer le 08 avril sur les Bases opérationnelles avancées (BOA). La 3e section de la 2e compagnie déjà présente à Camopi s'infiltre dès le 09 sur la SIKINI pour commencer le blocus de la voie d'approvisionnement des garimpeiros. Pendant trois jours les sections arrivent de manière échelonnée à CAMOPI. Les recherches s'annoncent déjà difficiles, une panne d'hélicoptère retarde l'opération de 72H00 et les garimpeiros ont remarqué les 90 légionnaires présents à CAMOPI pendant 3 jours.

 

Malgré cela, dès le 10 avril, la 3e section découvre plus de deux tonnes de carburant cachées dans la SIKINI.

 

Le 12 avril, les hélicoptères sont opérationnels, après une mise à terre par assaut vertical, la mission peut véritablement commencer. L'ensemble de la zone est bouclée, débute alors un intense travail de fouille et de recherche, pendant que la SAED, mène des actions de harcèlement et de diversions sur les sites les plus éloignés. La manœuvre est efficace et les orpailleurs illégaux sont désemparés (nous serions 250 avec 250 chiens selon certains). Ils n'osent plus bouger ni travailler dans tout le secteur de crainte d'être décelé.

 

Les légionnaires sillonnent leur zone d'action respective trois semaines durant, pour restreindre la liberté de mouvement des orpailleurs. Non seulement une partie de la logistique et de l'appareil de production des orpailleurs illégaux a été saisie ou détruite, mais cela représente surtout un manque à gagner considérable imputé aux contrevenants qui n'ont pas pu extraire le moindre gramme d'or sur une zone d'environ 5000 Km².

 

La particularité de l'opération HARPIE est d'être une mission interministérielle. La géographie de la Guyane impose l'emploi des moyens aériens. Ainsi la coopération et la communication entre tous les acteurs pour chaque mission est primordiale, chacun apportant son expertise.

 

La section du génie du 9e régiment d'infanterie de marine (RIMA) a permis de mener à bien une expertise sur le site de ROCHE COURONNEE, le plus important du secteur, pour évaluer les besoins matériels, sécuritaires et les délais nécessaires à la neutralisation par explosif des puits sur place, tout en empêchant le travail illégal.

 

Les équipes cynotechniques, insérées dans deux sections de combat, ont apporté une aide précieuse en termes de détection de carburant ou de nourriture. Grâce aux plongeurs de combat du génie, le flux logistique des pirogues O.I. sur la SIKINI est parfaitement identifié.

 

La combinaison de l'ensemble des moyens a permis de réaliser un excellent bilan. Ce ne sont pas moins de 150 légionnaires et militaire des Forces Armées Guyanaise (FAG) qui ont aidé les gendarmes et la police (police d'aide aux frontières et douane) à porter un coup sévère aux orpailleurs. En effet, 16 moteurs (dont 9 motopompes), 4,6 tonnes de carburant, 2,3 tonnes de nourritures, 11 groupes électrogènes, 4 pirogues, 1 quad, 1 motocross ainsi que beaucoup d'autres matériels (plusieurs tonnes), liés à l'orpaillage illégal, qui ont pu être détruits ou saisis par les gendarmes. Le constat principal de cette opération est qu'il n'y a plus de site d'orpaillage illégal d'importance dans la zone d'action du 3e REI.

 

Reportage photos

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 10:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

Crédit: Etat-major des armées / armée de Terre

 

18 mai 2015, dans le cadre de l'opération Sangaris, le détachement d'hélicoptères Gazelle, du sous-groupement aéromobile (SGAM) Barracuda, a effectué plusieurs reconnaissances d'axes au profit des GTIA Vercors et Turco qui menaient des missions de contrôle de zone avec la MINUSCA.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

 

Reportage photos

 

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 12:45
SANGARIS : Transfert d’autorité au SGAM Barracuda

 

17/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 15 février 2015, a eu lieu sur le camp de M’Poko à Bangui en République centrafricaine, la cérémonie de transfert d’autorité du commandement du sous-groupement aéromobile (SGAM) Barracuda de la Force Sangaris. Le lieutenant-colonel Jörg Schmidt du 3e régiment d’hélicoptères de combat (RHC) succède ainsi au lieutenant-colonel Pierre Letzelter du 1er RHC.

 

Engagé depuis plus de quatre mois en République Centrafricaine, le SGAM Barracuda est un atout majeur dans le succès des missions de la Force Sangaris. Il est armé par plusieurs formations de l’aviation légère de l’armée de Terre, des commandos de montagne et par du personnel du service de santé. Il a conduit de nombreuses opérations de reconnaissance, d’appui direct, d’évacuation sanitaire, et de transport tactique au profit de la Force.

 

L’action du sous-groupement a été déterminante à N’Délé le 29 janvier, où les hélicoptères Tigre ont détruit plusieurs véhicules menaçant le déroulement des consultations populaires dans la région, ainsi qu’à Bria lors de la libération des édifices publics par les forces internationales le 10 février 2015.

 

Au cours de la cérémonie, le général Bellot des Minières a souligné le professionnalisme et le savoir-faire du sous-groupement qui a œuvré, de jour comme de nuit, dans des conditions souvent difficiles.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU

SANGARIS : Transfert d’autorité au SGAM BarracudaSANGARIS : Transfert d’autorité au SGAM Barracuda
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 12:45
BSS : point de situation du 22 janvier 2015

 

22/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine a été marquée par la poursuite des mouvements de relève au sein de la force Barkhane, ainsi que la poursuite des opérations dans l’ensemble de la zone d’action

 

Le 18 janvier 2015, le sous-groupement aéromobile (SGAM), stationné à Gao et armé par le 1er régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC) de Phalsbourg, a été relevé à Gao par le 3èmerégiment d’hélicoptères de combat d’Etain. Le 3 novembre dernier, le SGAM a accueilli deux hélicoptères Caïman, en remplacement de deux Puma. Il est constitué d’une quinzaine d’aéronefs, incluant treize hélicoptères et un Pilatus.

 

Le lendemain, le 3ème régiment du matériel (3ème RMAT) de Muret et le 515ème régiment du train (515ème RT) ont relevé le 516ème régiment du train et la quarantaine d’autres unités représentées dans les fonctions d’appui logistique de la force. Le colonel Vincent Buttolo, chef de corps du 3ème RMAT, succède ainsi au colonel Hervé Desmeulles à la tête du bataillon logistique (BATLOG) de la force Barkhane. Le BATLOG assure le soutien essentiel à la conduite des opérations, à savoir la maintenance des véhicules, les ravitaillements de la force en carburant, nourriture et logistique, le soutien du combattant, ou encore le soutien sanitaire de la force.

 

Sur le plan opérationnel, une reprise d’activités des groupes armés terroriste est observée depuis fin décembre au Mali sous la forme d’actions de harcèlement, cependant sans véritable coordination entre les attaques. Les opérations menées par la force Barkhane se poursuivent dans les deux fuseaux de la bande sahélo-saharienne.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

BSS : point de situation du 22 janvier 2015
BSS : point de situation du 22 janvier 2015
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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 13:45
Barkhane : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile à Gao

 

21/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 18 janvier 2015, à Gao, a eu lieu le transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile (SGAM) de la plateforme opérationnelle désert (PfOD) entre le lieutenant-colonel Christophe Vincent (descendant) et le lieutenant-colonel François Gérard (montant).

 

Le SGAM est une unité de manœuvre à part entière armée par 150 militaires et intégrée au groupement tactique. Il remplit des missions d’appui feu, d’appui au mouvement, de destruction, de reconnaissance, de protection, d’escorte et d’appui au commandement. Le SGAM « HOMBORI » dispose pour remplir les missions qui lui sont données d’appareils tels que des hélicoptères Gazelle, Puma, Tigre, Cougar ou encore d’un avion Pilatus.

 

 Le mandat HOMBORI VIII qui vient de s’achever a aussi été marqué par la première projection de l’hélicoptère Caïman qui a rejoint les autres matériels de Barkhane au mois de novembre. Entre octobre et janvier, le SGAM a effectué près de 1 078 heures de vol dont 1 022 heures de mission de combat, en appui direct des troupes au sol (appui feu et appui renseignement).

 

 L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile à GaoBarkhane : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile à Gao
Barkhane : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile à Gao
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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:45
Sangaris : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile

 

14/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Le 11 octobre 2014 a eu lieu le transfert d’autorité du sous groupement aéromobile (SGAM) sur le camp M’Poko à Bangui. Présidée par le général de brigade Eric Bellot des Minières, commandant l’opération Sangaris, la cérémonie a été l’occasion de saluer le professionnalisme et la détermination de ce détachement.

 

Le lieutenant-colonel Yann Menet a ainsi été relevé par le lieutenant-colonel Pierre Letzelter, commandant le nouveau SGAM, dont l’unité leader est le 1er RHC stationné à Phalsbourg.

 

Déployé de juin à octobre 2014 et composé de 6 hélicoptères de manœuvres PUMA et de 4 GAZELLE, le SGAM « mandat 3 » fût principalement articulé autour du 5e régiment d’hélicoptères de combat (5eRHC) de Pau. Fournissant un appui indispensable à la conduite des opérations, les 85 soldats du SGAM, ont réalisé plus de 400 missions à travers le pays, comptabilisant plus d’un millier d’heures de vol. Cet appui essentiel permet à la force Sangaris de conserver sa liberté de mouvement et d’action sur l’ensemble du théâtre d’opération. Le SGAM intervient dans les domaines du renseignement, de l’appui feu et de la sécurisation des troupes au sol. Il participe en outre au soutien logistique d’urgence et aux évacuations sanitaires. Le crédo particulier de ce groupement est l’engagement dans l’urgence et la capacité à mobiliser les moyens dans les plus brefs délais.

 

Au cours de la cérémonie de transfert d’autorité, le général Bellot des Minières a souligné « l’engagement total et la redoutable efficacité  du SGAM qui a œuvré jours et nuits, dans des conditions toujours difficiles ». Le « manche » est maintenant entre les mains du SGAM « mandat 4 », qui œuvre et vole dès à présent dans sa nouvelle zone de responsabilité.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangarisvise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

Sangaris : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile
Sangaris : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobileSangaris : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile
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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 13:45
Barkhane : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile à Gao

 

08/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 3 octobre 2014, à Gao, a eu lieu le transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile (SGAM) de la plateforme opérationnelle désert (PfOD) entre le lieutenant-colonel Jérôme Thiebaut et le lieutenant-colonel Christophe Vincent. Ce dernier occupera également les fonctions de commandant en second du groupement tactique désert Ouest (GTD-O) et d’adjoint aéro-combat du chef de corps.

 

Intégré au GTD-O, le SGAM est une unité de manœuvre à part entière. Il remplit des missions d’appui feu, d’appui au mouvement, de destruction, de reconnaissance, de protection et d’escorte, et d’appui au commandement. A Gao, le SGAM dispose de Gazelle, de Puma, de Tigre, de Cougar et d’un Pilatus, soit 15 aéronefs.

 

Au cours du mandat qui vient de s’achever, le SGAM Hombori VII (du nom de la plus haute montagne du Mali) était principalement constitué de militaires du 5ème RHC. Il a effectué près de 1 050 heures de vol, dont 170 de nuit et a participé à 15 opérations du GTD-O. Les aéronefs du SGAM Hombori VII ont également joué un rôle prépondérant dans la localisation de l’épave du vol d’Air Algérie, ainsi que dans la sécurisation du site. Ils ont enfin assuré les manœuvres logistiques ayant permis aux enquêteurs de travailler sur la zone du crash.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile à Gao
Barkhane : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile à Gao
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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 11:55
L’atout troisième dimension

 

23/09/2014 LTN Valérian Fuet et LTN Hélène Facchin - Armée de Terre

 

Au même titre que l’infanterie ou la cavalerie, l’ALAT est désormais reconnue comme une arme de contact. Permettant de s’affranchir des contraintes du terrain, les hélicoptères font partie intégrante de la manœuvre aéroterrestre.

 

Projetables sur court préavis, les formations d’hélicoptères sont intégrées au dispositif interarmes dès la phase de planification des opérations. Elles constituent un pion de manœuvre supplémentaire dans les mains du chef interarmes ou interarmées au côté des GTIA. Selon le général d’armée Ract Madoux, ancien CEMAT, « l’hélicoptère de combat est un partenaire indissociable de l’infanterie et de la cavalerie au contact de l’adversaire. »  Capable d’être là où on ne l’attend pas, l’ALAT est un multiplicateur d’effets qui permet au chef interarmes de conserver sa liberté d’action en concentrant ses efforts et en économisant les moyens humains et matériels.

 

L’ALAT apporte des capacités feux, renseignement, mouvement et commandement. En complément des unités de mêlée, une formation d’hélicoptères peut être l’un des éléments de premier échelon d’une action principale, dans le cadre d’une reconnaissance, d’une attaque ou d’une exploitation. En second échelon, elle privilégie les actions en réaction ou de sécurisation. Enfin, l’ALAT est également en mesure de mener une action distincte de l’action principale comme une sécurisation de zone ou une mission d’assistance.

 

Les formations aéromobiles peuvent être engagées selon quatre niveaux :

    la patrouille : de 2 à 3 appareils ;

    le sous groupement aéromobile (SGAM) : jusqu’à 12 appareils articulés en modules, en fonction de l’effet à obtenir ;

    le groupement aéromobile (GAM) : de 13 à 36 appareils ;

    le GAM PLUS : un GAM renforcé d’une formation aéromobile, nationale ou étrangère.

 

Un SGAM ou, a fortiori, un GAM, peuvent être renforcés d’éléments interarmes multipliant leur capacité d’action. Ils constituent alors un SGTIA ou un GTIA à dominante aéromobile (GTIA-A).

 

Interopérabilité

De rares unités hélicoptères alliées sont capables de combattre aux côtés de l’ALAT en tant qu’unités tactiques intégrées à la manœuvre aéroterrestre. Parmi ces pays,  on trouve notamment la Grande-Bretagne dont les aéronefs ont côtoyé ceux de la France en Libye, mais aussi l’US Army Aviation (US AAVN).

 

Le raid artillerie

 

L’atout troisième dimension

Vecteurs d’aérotransport pour la délivrance des feux dans la profondeur, Puma et Caïman accueillent également l’acier des mortiers de 120 mm. « C’est un concept inventé par le 35e régiment d’artillerie parachutiste (35e RAP) en 1978, lors du conflit Tchad-Libye. Nous avions besoin d’emporter des mortiers depuis le porte-avions Foch », explique le capitaine Marc Gima, officier feux au 35e RAP. « Le RAID ART est une opération aéromobile de ‟va-et-vient”. Elle consiste à aérotransporter quatre mortiers dans un rayon de 250 km, de jour comme de nuit. Posés derrière un obstacle situé entre 6 et 8 km de l’objectif, ils délivrent 50 coups en 5 minutes. À l’issue, le mortier est démonté et embarqué dans l’aéronef pour répéter la manœuvre à partir d’une autre zone. Ce genre d’opération est effectué sur un objectif stable qui ne peut être traité par l’aviation en raison de contraintes opérationnelles, comme un large découvert par exemple, précise le capitaine. Discrétion et rapidité sont les maîtres mots d’une telle opération. »

 

Focus : Close combat attack (CCA)

L’aérocombat en CCA est une attaque de groupe, frappant de manière précise et ne laissant aucun recours à l’ennemi. Les unités d’hélicoptères de reconnaissance et d’attaque (HRA) se sont illustrées par leurs succès opérationnels, notamment sur les théâtres d’opération africains. Leur mission : détruire ou neutraliser un ennemi déjà au contact des troupes au sol, en sûreté et sécurité, en coordination étroite avec l’unité au sol. La manœuvre, conçue par le chef de patrouille HRA qui autorise seul l’ouverture du feu, a montré toute sa pertinence au cours des dix dernières années.

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14 septembre 2014 7 14 /09 /septembre /2014 11:45
Moyens aéromobiles en République Centrafricaine

14 août 2014 à 10h10, dans le secteur de Bolom en République centrafricaine, un hélicoptère Gazelle du sous-groupement aéromobile (SGAM) effectue un vol de reconnaissance en préparation d'une opération de fouille et de recherche de caches d’armes par le groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu.

 

Crédits : EMA / Armée de terre

 

Le sous-groupement aéromobile (SGAM) mène des opérations d’appui lors du déploiement d’un groupement tactique interarmes (GTIA), des missions de reconnaissance dans la profondeur, ou encore des évacuations sanitaires. Le SGAM est aussi déployé pour soutenir les unités pendant les opérations, permettant ainsi de maintenir leurs capacités opérationnelles.
 
Reportage photos
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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 16:45
Mali : transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile de la force Serval à Gao

 

18/07/2014 Sources : EMA

 

Le 16 juillet 2014 a eu lieu le transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile (SGAM) de la plateforme opérationnelle Désert (PfOD) à Gao entre le lieutenant-colonel Philippe Goisnard et le lieutenant-colonel Denis Thiebaut.

 

Intégré au groupement tactique interarmes (GTIA) Désert « Vercors » puis « Dio » de la force Serval, le SGAM effectue des missions d’appui feu, de transport de troupes, de fret et d’évacuation sanitaire.

 

Au cours de ses trois mois de mandat, le SGAM a effectué quelques 950 heures de vol pour des missions de combat.

 

Environ 1 600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 15:45
Mali : arrivée à Gao d’un hélicoptère PUMA en provenance du Tchad.

 

15/07/2014 Sources : EMA

 

Le 11 juillet 2014, le sous-groupement aéromobile (SGAM) de la force Serval à Gao a réceptionné un hélicoptère PUMA en provenance du Tchad.

 

Dans le cadre de la réorganisation des moyens aéromobiles dans la bande sahélo-saharienne, le sous-groupement aéromobile de Gao s’est vu affecter un cinquième hélicoptère PUMA désengagé de la mission Epervier au Tchad.

 

Transporté en avion Transal, le PUMA doit être remonté et subir une série de tests techniques de vérification avant de pouvoir être inséré dans la flotte aéromobile du SGAM de Serval à Gao.

 

La flotte aéromobile de la force Serval est désormais composée de 3 hélicoptères d’appui-protection TIGRE et de 3 hélicoptères d’attaque GAZELLE, de 5 hélicoptères PUMA, de deux hélicoptères COUGAR et d’un avion PILATUS.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 11:45
Sangaris : transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile

 

11/06/2014 Sources : EMA

 

Le 9 juin 2014, sur le camp de M’Poko à Bangui, s’est déroulé le transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile (SGAM) de l’opération Sangaris.

 

Au cours de la cérémonie, le général Soriano, commandant de la force Sangaris, a tenu à souligner l’engagement sans faille du SGAM dans un environnement opérationnel complexe et des conditions climatiques rudes pour les hommes et leurs machines.

 

Composé de six hélicoptères de manœuvres Puma et de quatre Gazelle, le SGAM a effectué plus de 900 heures de vol et environ 450 missions au cours de ses quatre mois d’engagement.

 

Opérations d’appui lors du déploiement d’un groupement tactique interarmes (GTIA), missions de reconnaissances dans la profondeur, ou encore évacuations sanitaires, le SGAM a aussi été déployé pour soutenir les unités pendant les opérations, permettant ainsi de maintenir leurs capacités. Les pilotes et les « maintenanciers », mais aussi le module IMEX (immediate extraction) du nouveau mandat ont d’ores et déjà pris en compte le cadre espace-temps de leur engagement sur un vaste théâtre des opérations.

 

2 hélicoptères Fennec de l’armée de l’Air complètent ce dispositif pour réaliser des missions de reconnaissance et d’observation.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile
Sangaris : transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile
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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 17:45
Mali : Exercice du détachement d’intervention aéromobile du SGAM de la force Serval

 

19/05/2014 Sources : EMA

 

Le 2 mai 2014, le sous-groupement aéromobile (SGAM) du groupement tactique interarmes (GTIA) Désert « Vercors » de la force Serval a conduit son dernier exercice d’entraînement du module d’intervention aéromobile (DIA) sur la plateforme opérationnelle Désert (PfOD) de Gao pour être pleinement opérationnel après une période de relève.

 

Cet entraînement visait à mettre en œuvre les procédés d’exécution du détachement d’intervention aéromobile dont l’objectif est d’engager un module aérocombat pour des opérations coups de poing, combinant l’allonge et la puissance de feu des hélicoptères avec l’emploi au sol de commandos montagne.

 

Pour cet exercice, le DIA regroupait une patrouille d’hélicoptères de reconnaissance et d’attaque (HRA) avec un Tigre et une Gazelle et un module Assaut avec un Puma et un Cougar et deux groupes de commandos de montagne (GCM).

 

L’action était bâtie sur un scénario simple et réaliste : après un tir de sommation par le Tigre pour faire stopper le véhicule suspect fictif repéré au sol, le premier groupe de combat a débarqué en appui. Une fois l’appui en place, le deuxième groupe mis à terre a procédé à l’interception fictive du conducteur. Après contrôle du suspect et de son véhicule, il a été exfiltré en HM pour être interrogé.

 

Séquence brève de moins de trente minutes, cet exercice tactique a notamment permis de prendre en compte la contrainte particulière du terrain sur ce théâtre : le soulèvement de sable lors de l’approche du sol et du poser des hélicoptères.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : Exercice du détachement d’intervention aéromobile du SGAM de la force Serval
Mali : Exercice du détachement d’intervention aéromobile du SGAM de la force Serval
Mali : Exercice du détachement d’intervention aéromobile du SGAM de la force Serval
Mali : Exercice du détachement d’intervention aéromobile du SGAM de la force Serval
Mali : Exercice du détachement d’intervention aéromobile du SGAM de la force Serval
Mali : Exercice du détachement d’intervention aéromobile du SGAM de la force Serval
Mali : Exercice du détachement d’intervention aéromobile du SGAM de la force Serval
Mali : Exercice du détachement d’intervention aéromobile du SGAM de la force Serval
Mali : Exercice du détachement d’intervention aéromobile du SGAM de la force Serval
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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 12:56
photos EMA / Armée de Terre

photos EMA / Armée de Terre

4 avril 2013, Tessalit, décollage d'un hélicoptère Tigre du Sous-GAM en appui du Groupement Tactique Interarmes (GTIA) Vercors. Au cours des mois de mars et avril, la force Serval a mené aux côtés des forces armées maliennes et de la MINUSMA des actions successives de reconnaissance et de contrôle de zone dans la région de l’Adrar des Ifoghas. Celles-ci avaient pour objectif de mettre la pression sur les groupes armés terroristes, en entravant leur liberté de mouvement, en gênant leurs flux logistiques et en les empêchant de mener des actions.
 

Mali : action de reconnaissance dans l’Adrar des Ifoghas
Mali : action de reconnaissance dans l’Adrar des Ifoghas
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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 11:45
Sangaris : Focus sur les « maintenanciers » du SGAM

 

30/04/2014 Sources : EMA

 

Le 24 avril 2014, sur le camp M’Poko, une équipe de techniciens de l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT) du sous-groupement aéromobile (SGAM) a effectué le contrôle technique d’un hélicoptère Puma.

 

Cette opération de type « 300 heures » (appelée ainsi car elle est réalisée toutes les 300 heures de vol) est conséquente car elle demande l’entretien de toutes les parties tournantes de l’aéronef (rotor, moteurs). Par le contrôle de chaque élément elle garantit la sécurité des vols. « Cette opération de maintenance est la plus lourde qu’on puisse réaliser sur le théâtre, précise le lieutenant Fabien, elle demande environ une semaine d’entretien mécanique. Demain nous procèderons aux vols techniques».

 

En France, ce type d’entretien est plus long. Mais sur un théâtre d’opérations les impératifs opérationnels ne permettent pas de prendre ces délais, c’est pourquoi une équipe se consacre à cette mission à temps complet. Cinq personnes travaillent sur l’aéronef : deux « avio » (avionique, radiocommunication et navigation) et trois « cell-mot » (cellule et moteur). Il faut y associer les techniciens sans qui l’équipe ne pourrait travailler : une équipe d’approvisionneurs, chargée entre autres de fournir les pièces de rechange, un chef d’atelier, un contrôleur, qui s’assure que les opérations de maintenance sont faites dans les règles de l’art, et un documentaliste, qui tient à jour le « carnet d’entretien » de l’aéronef qui le suit tout au long de son emploi dans les forces. Lorsque l’opération de maintenance est terminée, le lieutenant Fabien signe l’approbation pour remise en service. « Ma signature libère la machine et je peux ensuite la rendre au pilote ».

 

Affectés au 3e régiment d’hélicoptères de combat à Etain, les vingt-cinq mécanos travaillent chaque jour à la maintenance des six hélicoptères Puma et des deux Gazelle de l’armée de terre qui composent le SGAM de l’opération Sangaris. Ces techniciens sont un rouage essentiel dans le maintien en condition opérationnelle des capacités aéromobiles de la force.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5600 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

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