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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 11:55
photo EMHM / Armée de Terre

photo EMHM / Armée de Terre

 

13/10/2015 armée de Terre

 

Les 18 et 19 septembre, dans la cour du château de Vincennes, s’est déroulée la 45e journée Bleu-Jonquille, cérémonie traditionnelle rassemblant les différentes unités de chasseurs de l’armée de Terre. L’occasion pour le détachement de l’Ecole militaire de haute montagne (EMHM) d’étrenner son tout nouveau fanion. Mais que représentent ces fanions et comment sont-ils homologués ?

 

Conçu au 18 siècle pour l’établissement des camps et pour marquer les cantonnements d’unités, le fanion devient sous l’Empire un simple instrument d’alignement dans les rangs des troupes. De nos jours, le fanion de tradition est devenu la marque collective des unités non dotées d’un drapeau. Ainsi, les différentes compagnies de l’armée de Terre sont dotées d’un fanion qui leur est propre, tandis que les régiments possèdent leurs drapeaux ou étendards.

 

Il y a presque trois ans, quelle ne fut pas la surprise du commandant de l’EMHM de découvrir que son fanion traditionnel n’était pas conforme à la réglementation en vigueur dans l’armée de Terre. En effet, c’est l’état-major des armées qui définit aujourd’hui les règles d’attribution et le droit de port d’un fanion tandis que le Service historique de la Défense (SHD) l’homologue par un numéro et définit les dimensions, ornementations, inscriptions et couleurs.

 

Suite à cette découverte, une longue procédure menée par l’EMHM débute auprès de sa brigade d’affectation, la 27e brigade d’infanterie de montagne, et se poursuit jusqu’au ministère de la Défense. Une homologation qui aboutit finalement en mars 2014. Réalisé et livré par la chaîne de soutien, le fanion tant attendu est enfin présenté les 18 et 19 septembre derniers, lors des 45e journées Bleu-Jonquille, à Vincennes.

 

Ce nouveau fanion répond désormais pleinement aux normes relatives au patrimoine de tradition des unités de l’armée de Terre. Il entre ainsi dans la grande famille des chasseurs et de ses traditions. Prochainement, son baptême montagnard aura pour cadre un sommet prestigieux du massif du Mont Blanc, à la hauteur de l’honneur qu’il mérite.

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 12:54
 L’exposition « Images interdites de la Grande Guerre » bientôt chez vous ?

 

septembre 9, 2015 - par ECPAD

 

L’ECPAD et le Service historique de la Défense proposent aux collectivités territoriales, aux centres culturels, aux institutions… d’accueillir gracieusement l’exposition « Images interdites de la Grande Guerre ».

 

Conçue par le Service historique de la Défense et l’ECPAD, en partenariat avec l’université Paris 1, l’exposition a obtenu le label de la mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale. Elle présente des images de manière inédite et originale puisqu’elle dévoile des photographies qui n’ont pas été vues par les contemporains du conflit. Les clichés sélectionnés, réalisés par la Section photographique de l’armée (SPA), ont tous été censurés pendant la guerre. Leur présentation interroge sur le traitement de l’information pendant le premier conflit mondial.

 

Au-delà des interdits ou de la censure, cette exposition révèle en outre, la puissance acquise et la puissance révélée de l’image pendant la Première Guerre mondiale. Elle met en perspective ses usages, souligne son appropriation par l’État en tant que véritable arme de guerre et outil de communication bien au-delà de la Grande Guerre explique Hélène Guillot, commissaire scientifique de l’exposition.

 

À l’occasion des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale, cette exposition nous interroge sur la construction de notre mémoire du conflit.

 

Plus d’informations :

Lien dossier de presse

Lien fiche technique

 

Contacts :

-commissaire scientifique Hélène Guillot, SHD, helene.guillot@intradef.gouv.fr (01 41 93 23 50)

-convention de prêt itinérance, ECPAD,  actions-culturelles@ecpad.fr (tél. 01 49 60 59 97)

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 07:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air


06/07/2015 CNE Marianne Jeune - Armée de l'air

 

En novembre dernier, nous avons jeté une bouteille à la mer sur le réseau social Facebook pour retrouver le fanion de l’escadron de chasse I/20 « Aures-Nementcha » égaré depuis 1973 à Djibouti. Une opération conclue avec succès puisqu’il a retrouvé sa place jeudi 2 juillet 2015 au sein du service historique de la Défense (SHD). Récit d’une aventure 2.0 

C’est une belle et rare histoire qui s’est achevée hier au sein du magnifique château de Vincennes abritant les locaux du SHD. Sous nos pieds, pas moins de 450 fanions d’unités dissoutes sont soigneusement entreposés et conservés. Jeudi 2 juillet 2015, celui de l’escadron de chasse I/20 « Aures-Nementcha », égaré à la dissolution de l’escadron en 1973, est venu les rejoindre. 

 

Une bouteille à la mer ? 

Le 28 novembre 2014, à la demande de Sylvain, graphiste au Sirpa Air, nous avons lancé un appel à témoin « Avez-vous vu ce fanion ? » sur la page Facebook de l’armée de l’air. « Un ami de ma famille, Henri Tomasi, me parlait souvent de la carrière de pilote de chasse de son père, décédé en service aérien à bord de son Mistral en Algérie, confie Sylvain.Il a fait de nombreuses recherches sur le sujet et s’est rapidement rendu compte que le fanion était introuvable. Nous avons cherché une solution pour lui donner un coup de main et nous nous sommes tournés vers les réseaux sociaux. »

A priori, les chances étaient très minces. Mais c’était sans compter sur la formidable solidarité de nos internautes. Le post a été largement commenté et partagé augmentant ainsi sa visibilité sur le réseau, jusqu’à ce qu’un homme nous contacte en message privé pour nous informer que le fanion se trouvait chez lui. Ancien aviateur, chef d’atelier sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, il le tenait de son père qui avait été « chef d’escadrille ou d’escadron à Djibouti en 73 sur AD4 ». C’était juste avant la dissolution de l’EC I/20. « En fait, il n’était jamais très loin de moi, nous a-t-il confié. Cet objet a une grande valeur sentimentale car mon père n’est plus là aujourd’hui. Mais j’accepte évidement de le reverser au SHD, car c’est sa place ! » 

 

Une histoire qui fini bien

La remise « officielle » du fanion a eu lieu jeudi 2 juillet auprès de l’adjudant-chef Bernard Palmieri de la division symbolique air. « C’est un très bel objet, s’est-il exclamé à la vue du fanion. Il y a un superbe travail de broderie, d’autant plus que l’insigne sur le fanion est strictement identique à l’insigne métallique. » Et d’ajouter :« Vous pourrez dire à la personne qui vous l’a renvoyé qu’il sera dûment protégé, déposé dans du papier de soie dans un meuble à plans dont l’hydrométrie est scrupuleusement contrôlée. Ce fanion est désormais à sa place et nous essaierons de le mettre en valeur dès que nous en aurons l’occasion, pour des expositions par exemple. »

Comble de l’histoire, cette journée était aussi la dernière en service dans l’armée de l’air pour l’adjudant-chef Palmieri. Il quitte l’institution sur une note toute particulière, après de belles années consacrées aux traditions.

 

Consultez l’historique complet de cette unité de l’armée de l’air en PDF:

Fiche historique (format pdf, 754 kB).

photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

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4 juillet 2015 6 04 /07 /juillet /2015 16:55
Fermeture du détachement air de Varennes-sur-Allier

 

03/07/2015 Armée de l'air

 

Mardi 30 juin 2015, le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes a présidé la cérémonie de dissolution du détachement air 277 (DA 277) « Capitaine Albert Rousseau » de Varennes-sur-Allier. Il était accompagné du colonel Philippe Dedobbeleer, à la tête du DA 277 depuis trois ans.

 

Les anciens commandants de ce site étaient venus en nombre pour assister à la fermeture du DA 277, riche d'une histoire de 80 ans. Rappelons qu'il est devenu en 1946 l'un des entrepôts majeurs de l'armée de l'air : l'entrepôt de l'armée de l'air 606. Ce dernier connut un tel essor qu'il devient, en 1964, la base aérienne 277. Le 1er juin 2000, dans le cadre des restructurations de l'armée de l'air, la BA 277 prend le statut de détachement air. Et c'est après la parution du Livre blanc sur la Défense et la sécurité nationale en 2013, que sa dissolution a été planifiée à l'été 2015.

Au cours de la cérémonie, le drapeau de la 11e escadre aérienne, unité de bombardement, confié à la BA 277 le 28 août 1990, a été remis au service historique de la Défense. Un chapitre important de l'histoire de l'armée de l'air dans la région varennoise s'est clôt. Le général Soulet a également remis huit décorations dont trois médailles militaires, une croix du combattant, une médaille Outre-Mer, agraphe Sahel, deux médailles de la Défense nationale, échelon argent et une, échelon bronze, agraphe opérations extérieures.

Fermeture du détachement air de Varennes-sur-Allier
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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 10:55
Chronique culturelle du 14 mai 2015 - SHD


source SHD
 

14 mai 1747 : bataille naval du Cap Finisterre (au large du cap Ortegal - Espagne). Les Anglais (Amiral Anson), très supérieurs en nombre, battent les Français qui escortent 2 convois, l’un à destination du Canada (Chef d’escadre La Jonquière), l’autre de L’Inde (Chevalier Saint Georges). 800 marins français périssent dont La Jonquière. Les Anglais font l’éloge du comportement de leur adversaire. Le convoi pour le Canada réussi à s’esquiver et parviendra à destination.

 

14 mai 1807 : le sergent Chopot fait honneur au Génie à Dantzig (actuelle Gdansk – Pologne). Le général Lefebvre assiège Dantzig où se sont repliés 20 000 Prussiens et Russes depuis le 19 mars. En repoussant une tentative de sortie, les troupes du génie découvrent une mine en cours d'excavation sous les positions récemment acquises par les assiégeants. Le sergent Chopot fait prisonniers, seul, 12 Prussiens en plein travail de sape.

 

14 mai 1915 : le général Gouraud commandant du CE des Dardanelles. Le général de division Gouraud succède au général d’Amade et reçoit le commandement du corps expéditionnaire d’Orient (CEO) des Dardanelles. Un mois et demi plus tard (30 juin) il perd un bras suite à l’explosion d’un obus turc alors qu’il inspecte un hôpital de campagne.

 

14 mai 1917 : bataille d’Otrante (Mer Adriatique). L’amiral Miklos Horthy commande l’attaque du barrage du détroit d’Otrante où Italiens, Britanniques et Français ferment l’accès à la Méditerranée à la marine Austro-hongroise. Horthy inflige de lourdes pertes aux Alliés après un raid audacieux qui lui vaudra d’être nommé commandant des forces navales austro-hongroises. (A noter la conférence de Catherine Horel sur l’Amiral Horthy au SHD le 18 juin 2015).

 

14 mai 1940 : l'Allemagne déferle

- En Hollande la Luftwaffe bombarde Rotterdam (30 000 civils tués), les parachutistes allemands prennent les aéroports malgré des pertes sévères. La Hollande capitule le jour même.

- En Belgique, la 7ème Panzerdivision de Rommel est à Dinant et franchit la Meuse.

- En France, les Allemands percent à Sedan depuis le 13, grâce aux Pionniers. Leur pont flottant permet au général Guderian de faire franchir ses blindés qui séparent la IIème armée du général Huntziger de la IX de Corap. Côté allemand : décision, rapidité des ordres, des mouvements et belle coordination entre l'appui aérien et l'attaque terrestre. Côté français : la prise de conscience progressive des erreurs et manquements paralyse la chaîne de commandement malgré ici et là des actions de résistance héroïques, vouées à l'échec car non coordonnées.

 

14 mai 1941 : les aérodromes français de Syrie bombardés par les Britanniques. Une révolution de palais à Bagdad ayant porté au pouvoir un gouvernement pro-allemand, le contrôle des sources d'approvisionnement en pétrole est dangereusement menacé pour les Britanniques. Les putschistes irakiens, le carré d'or, demandent l'aide de l'Allemagne qui est alors engagée dans la campagne des Balkans et qui de plus ne dispose pas de suffisamment d'allonge stratégique. Sollicité par l'Allemagne, Vichy après quelques hésitations accorde le droit d'escale sur ses aérodromes en Syrie. Londres les fait bombarder le 14.

 

14 mai 1955 : création du pacte de Varsovie. En réponse à l’OTAN (avril 1949) et à l’intégration de la RFA dans l’Alliance Atlantique (oct 1954), les Soviétiques constituent leur propre alliance avec l’Albanie, la Bulgarie, la Hongrie, la RDA, la Roumanie, la Tchécoslovaquie et la Pologne.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 12:55
Dansk Leopard i Bosnien (foto FOV)

Dansk Leopard i Bosnien (foto FOV)


source Service Historique de la Défense (SHD)

 

29 avril 1429 : Jeanne d'Arc brise le siège d'Orléans.

29 avril 1522 : bataille de la Bicoque (Italie). Défaite française près de Milan face aux troupes de Charles Quint.

29 avril 1758 : bataille navale de Gondelour (Inde). Victoire navale française face aux Anglais.

 

29 avril 1916 : défaite britannique à Kut al Amara (Irak). L'empire ottoman étant entré en guerre aux côtés des Allemands (oct 1914), les Britanniques saisissent l'occasion pour tenter de prendre le contrôle des riches champs pétrolifères de la vallée de l'Euphrate et du Tigre. La 6ème armée indienne du général Townshend remonte depuis Bassora jusqu'à Ctésiphon, repoussant victorieusement les Turcs. L'élongation de la chaîne logistique est cependant telle que les troupes indiennes, fatiguées et en infériorité numérique, se replient sur Kut al Amara où elles sont finalement assiégées dans les règles de l'art par les Turcs et les Allemands. Après 5 mois de siège (dirigé par le vieux Maréchal allemand Colmar von der Goltz qui copie César à Alésia) et une tentative de sauvetage d'une colonne de secours britannique (contrée par Nourédine Pacha), la 6ème armée capitule avec ses 13 000 hommes ce qui représente à l'époque la plus grande défaite du Royaume-Uni.

 

29 avril 1954 :  Dien Bien Phu se poursuit.  « Le régiment 57 (division 304) accentue sa pression sur Isabelle 5 et semble décidé à en finir avec le point d’appui pris à parti par des canons sans recul et des canons de 105 : le PA Wieme n’est plus qu’une ruine envahie par la boue où les survivants thaïs cherchent le moindre abri pour se protéger ». CDT Ivan Cadeau (SHD/DREE).

 

29 avril 1992 : Massoud entre dans Kaboul (Afghanistan).


29 avril 1994 : bataille de Kalesija (Bosnie-Herzégovine). Le poste d'observation de Kalesija, tenu par un groupe de soldats suédois de la FORPRONU est régulièrement bombardé par les forces serbes de Bosnie qui se retirent généralement dès que le détachement danois intervient. Dans la nuit du 28 au 29 avril, les 7 Léopards I danois, appelés comme d'habitude en renfort des Suédois, sont stoppés par des tirs antichars et des tirs de mortiers. Estimant que la situation a basculé dans une opération de guerre, le chef danois décide assez rapidement de riposter et durant deux heures progresse vers le poste suédois en brisant toutes les résistances. Les Danois ne perdent aucun homme et aucun char alors que les Serbes déplorent entre 9 et 150 pertes (selon les sources). Les Léopards I danois ont tiré 72 obus en 2 heures.

 

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2 mai 2015 6 02 /05 /mai /2015 12:55
Chacun sa pucelle

Pucelle du 32e Régiment d'artillerie (32e RA). On y voit Jeanne d'Arc en armure, ainsi que le blason de la ville d'Orléans. photo SHD

 

29/04/2015 DICOD

 

Le saviez-vous ? Derrière beaucoup de coutumes, usages, traditions et expressions militaires se cachent bien souvent des anecdotes insolites, amusantes ou historiques. Alors pour étoffer votre culture générale et briller le matin devant vos collègues à la machine à café, plongez-vous dans notre rubrique du mercredi. Aujourd’hui, la rédaction propose explique pourquoi les insignes militaires sont appelés "pucelles".

 

Les militaires portent des insignes nombreux et variés, que ce soit sur leurs uniformes ou leurs tenues de cérémonie. Certains sont appelés « pucelles ». Que désigne ce nom pour le moins curieux ? Et d’où vient-il ?

 

Aujourd’hui, le mot pucelle est le terme officiel pour désigner la plaque métallique qui s’accroche sur une patte de cuir ou à même l’uniforme. Il en existe désormais plus de 2 000, de formes très diverses, marquant l’appartenance à un groupe clairement identifié.

 

Cette tradition, informelle en premier lieu, remonterait à la Première Guerre mondiale. C’est la piété des « Poilus » qui serait à l’origine de cette appellation. Issus pour beaucoup des milieux pauvres et croyants, les soldats s’en remettaient à la Vierge Marie ou à la plus célèbre des pucelles, Jeanne d’Arc. Au moment de monter au combat, et bien que ce fût interdit, ils auraient accroché sous le revers de leur capote une médaille de la Sainte Vierge ou de Jeanne d’Arc pour se protéger sur le champ de bataille, à la façon d’une amulette qui les préserverait du mauvais sort.

 

Une autre explication avance que certains insignes militaires de l’armée française étant ornés d’images évoquant Jeanne d’Arc - surnommée « la Pucelle d’Orléans » - ou la ville d’Orléans. Par extension,  ces emblèmes auraient pris le nom de ce qu’ils représentaient.

 

Enfin, une dernière explication trouve sa source dans la tradition militaire : lorsque l’on accroche la première insigne de son unité ou de son régiment, on ouvre la boutonnière de son vêtement pour la première fois. Ce faisant, on « dépucelle » la boutonnière jusqu’alors restée vierge.

 

Les pucelles se portent à droite pour l’armée de Terre et la Gendarmerie, et sur le cœur pour l’armée de l’Air. À l’exception des marins pompiers, la Marine n’en porte pas. Depuis 1945, tout projet d’insigne, assorti de l’explication des éléments de sa composition, doit être présenté au service historique de la Défense. Pour être homologuée, le symbolisme de la pucelle doit être en accord avec l’historique et la mission des unités.

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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 12:55
Exposition itinérante - La Mer en Guerre

 

16.01.2015 source premar-manche.gouv.fr

A l’occasion du centenaire de la 1ère Guerre mondiale, la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord et le Service historique de la défense de Cherbourg ont souhaité s’associer pour présenter une exposition consacrée aux aspects maritimes souvent méconnus de la Grande Guerre en Manche – mer du Nord.

Lorsqu’on évoque la 1ère Guerre mondiale, le grand public retient généralement les mots clés que sont tranchées, chemin des Dames, Verdun… Beaucoup ignorent en revanche le rôle important joué par les marins civils et militaires en Manche et en particulier dans le détroit du Pas-de Calais.

Composée d’une douzaine de panneaux, l’exposition a vocation à être installée dans de nombreuses villes de la façade maritime. Elle aborde divers sujets comme la guerre des mines, les moyens navals en présence, les populations littorales, le monde de la pêche, le rôle de bases arrières des ports, la guerre sous-marines et dans les airs, et enfin la coopération internationale, tout particulièrement avec le Royaume-Uni. Elle sera complétée localement par des collections privées (accessoires, documents, uniformes…) en lien avec des institutions, associations et collectionneurs.

La première étape de La mer en guerre aura lieu à l’hôtel de ville de Dunkerque du 28 janvier au 6 février 2015.

Le vernissage de l’exposition se tiendra le 27 janvier à 17h, en présence du vice-amiral d’escadre Emmanuel Carlier, préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord, et de M. Patrice Vergriete, maire de Dunkerque.

 

Mme Magali Lachèvre, conservateur du Service historique de la défense à Cherbourg, a rédigé l’exposition et la présentera à l’occasion de l’inauguration. Ses propos seront complétés par un exposé sur Dunkerque de M. Patrick Oddonne, président la société dunkerquoise d’histoire et d’archéologie (SDHA), docteur en histoire et membre de la commission historique du Nord.

D’autres étapes sont d’ores et déjà prévues en février et mars à Arras et Boulogne-sur-Mer (dates précises à confirmer prochainement), et bien d’autres encore dans les mois et années à venir.

 

Voir le diaporama

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10 janvier 2015 6 10 /01 /janvier /2015 12:55
Les conférences du Service historique de la défense de Toulon: 14-18, la Marine en guerre

 source illustration : La Plume et le Canon

 

07.01.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense


Le Service Historique de la Défense à Toulon organise un cycle de conférences avec un accès gratuit et sans réservation dans le bâtiment de la Corderie Royale à proximité de la place d’armes à Toulon.

 

Voici les dates et les sujets abordés:

 

Jeudi 22 janvier 2015, 17h30. La situation de la Marine à la veille de la guerre. Par Jean de Préneuf, Maître de conférences à l'Université de Lille - UMR CNRS IRHiS 8529 -, LV ® au SHD.

Jeudi 12 février 2015, 17h30. La Grande guerre sur mer. Par Martin Motte, docteur en histoire, directeur d'études à l'EPHE, LV® au CESM.

Jeudi 26 mars 2015, 17h30. Le barrage d’Otrante. Par Thomas Vaisset, docteur en histoire, chargé de recherches et d’enseignement à la division Marine du Département études enseignement du SHD, chargé de cours à l’Ecole de Guerre.

Jeudi 23 avril 2015, 17h30. Dartige du Fournet et la crise d’Athènes. Par l’Amiral Benoit Chomel de Jarnieu.

Jeudi 28 mai 2015, 17h30. Le blocus allié pendant la Première Guerre mondiale Par Mme Emmanuelle Braud, chargée d’études documentaires, adjointe du conservateur du SHD Toulon.

Jeudi 18 juin 2015, 17h30. L’engagement des troupes coloniales sur le front d’Orient. Par le Chef de Bataillon Philippe Roudier, conservateur du musée des troupes de marine de Fréjus.

Jeudi 23 juillet 2015, 17h30. La guerre sous-marine en Méditerranée et Adriatique. Par Schwerer, Docteur en droit et économie des entreprises.

 

Pas de conférence en août

 

Automne 2015 ouverture au Musée de la Marine de Toulon de l’exposition "Marines en Méditerranée 1914-1918". Co-commissariat : Musée de la Marine de Toulon, Service historique de la Défense Toulon, Musée d’histoire maritime de Saint-Tropez.

 

Jeudi 24 septembre 2015, 17h30. La défense des côtes en Méditerranée. Par Frédéric Saffroy, docteur en histoire, avocat à la cour.

Jeudi 22 octobre 2015, 17h30. Les marins tropéziens durant la Première guerre mondiale : une population maritime à l’épreuve de la guerre. Par Laurent Pavlidis, docteur en histoire, responsable du musée d'histoire maritime de Saint-Tropez.

Jeudi 19 novembre 2015, 17h30. Les navires-hôpitaux. Par Bernard Broussolle, médecin général inspecteur (2s), membre de l’académie du Var.

Jeudi 17 décembre 2015, 17h30. (sous réserves de confirmation) L’aviation maritime pendant la première guerre ou: La pyrotechnie de Toulon pendant la première guerre.

Les conférences du Service historique de la défense de Toulon: 14-18, la Marine en guerre

cote A02324 © Photo Marius Bar-Toulon

 

Note RP Defense : voir le site NAVIRES DE LA GRANDE GUERRE

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13 décembre 2014 6 13 /12 /décembre /2014 08:55
Exposition "Amiral Ronarc'h, bataille de Dixmude" (11 dec – 29 jan 2015)

 

Source Marine Nationale

 

Le Service Historiqe de la Défense (SHD) de Brest propose au grand public l'exposition « Amiral Ronarc’h – bataille de Dixmude » présentée à bord du BPC Dixmude lors des commémorations de la bataille de Dixmude qui se sont déroulées dans la première quinzaine d'octobre 2014.

 

Cette exposition, réalisée par des élèves du lycée Amiral Ronarc’h de Brest, en partenariat avec la Marine nationale, est labellisée par la Mission du Centenaire. Elle est composée de quinze panneaux explicatifs et d'objets remarquables issus de fonds privés et de la Marine. Le SHD de Brest offre la possibilité aux Brestois de découvrir un épisode décisif de la Grande Guerre au cours duquel les fusiliers marins se sont particulièrement illustrés sous le commandement de l'Amiral Ronarc'h.

 

Du lundi 8 décembre 2014 au jeudi 29 janvier 2015

Hall d'accueil du SHD, du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h à 17h30

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12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 17:55
Exposition "Débarquement de Provence - Opération Dragoon"

 

Source Marine Nationale

 

Le département de la symbolique du Service historique de la Défense accueille du 13 Novembre au 17 décembre 2014, une exposition sur le "Débarquement de Provence - Opération Dragoon du 15 août 1944".

 

L'exposition est libre d'accès et gratuite. Elle se situe au pavillon du roi dans la chambre du roi et accessible le mercredi après-midi de 14h à 17h.

 

Des visites de groupe sont possibles sur rendez-vous en dehors des dates proposées.

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 18:55
Images interdites de la Grande Guerre

 

29.09.2014 ECPAD

 

L’ECPAD, le SHD et l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, avec le soutien de la DMPA, organisent une exposition exceptionnelle : Images interdites de la Grande Guerre.

 

Du 1er au 23 octobre 2014 au Centre Panthéon à Paris, cette exposition présente des images de la Première Guerre mondiale de manière inédite et originale puisqu’elle dévoile des photographies qui n’ont pas été vues par les contemporains du conflit. En effet, toutes les images sélectionnées sont des photographies réalisées par la section photographique de l’armée et censurées pendant la guerre, ce sont des « images interdites ».

 

Créée au printemps 1915, la SPA est née d’un consensus entre le ministère des Affaires Étrangères, le ministère de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts et le ministère de la Guerre. Le ministère des Affaires Étrangères identifie les besoins de la propagande à l’étranger, le ministère de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts fournit ses moyens techniques et son savoir-faire, le ministère de la Guerre donne les hommes, la logistique et l’accès au front.

 

Toutes les images réalisées n’ont pas vocation à être connues. Ainsi, huit pourcents du fonds, constitué de 100 000 plaques de verre, ont été interdits par le comité de censure dédié exclusivement à l’examen de la production d’État. L’exposition Images interdites de la Grande Guerre présente une sélection de cinquante clichés séquencés en deux parties.

 

Le premier ensemble montre les photographies censurées pour préserver la stratégie et les intérêts militaires français. Le visiteur découvre principalement des clichés révélant des matériels d’armement, leur mise en œuvre, leur fonctionnement, leur fabrication ou bien leur expérimentation mais aussi des positionnements devant rester secrets comme les ponts, les routes camouflées ou les observatoires.

 

Le second regroupe des images dont la diffusion pourrait contrarier les intérêts diplomatiques et fragiliser la politique intérieure de la France. Ainsi, cet ensemble expose davantage les hommes de la Grande Guerre : civils ou militaires, blessés, internés, amputés, morts ou simplement n’ayant pas d’attitude jugée conforme. Elle illustre les souffrances des hommes dans la tourmente de la guerre.

 

Au-delà des interdits ou de la censure, cette exposition révèle en outre la puissance acquise et la puissance révélée de l’image pendant la Première Guerre mondiale. Elle met en perspective ses usages, souligne son appropriation par l’État en tant que véritable arme de guerre et outil de communication bien au-delà de la Grande Guerre.

 

Informations pratiques :

 

Entrée libre

 

Horaires d’ouverture : du lundi au vendredi de 8h à 20h et le samedi de 8h à 13h

Lieu : Centre Panthéon – Galerie Soufflot – 12 place du Panthéon 75005 Paris

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