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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 07:45
Cinq militants shebab tués au Kenya

 

19 octobre 2014 BBC Afrique

 

Des militants présumés de la milice somalienne Shebab ont été tués dimanche par des forces de sécurité du Kenya, selon des médias kényans. Les miliciens ont été tués quand ils s’apprêtaient à rentrer au Kenya, en provenance de l’Ethiopie.

 

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 12:45
Amisom et armée somalienne sécurisent Barawe, calme, après son abandon par les shebab

 

Mogadiscio, 6 oct 2014 Marine et Oceans (AFP)

 

L'armée somalienne et les troupes de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom) sécurisaient lundi la localité portuaire de Barawe, "capitale" de fait des islamistes shebab, reprise dimanche.

 

C'est la première fois que la ville est sous contrôle d'une autorité centrale somalienne depuis 1991 et la chute du régime autoritaire du président Siad Barre qui a plongé le pays dans le chaos et l'a livré aux milices de chefs de guerre, aux gangs criminels et aux groupes islamistes.

 

"Les shebab ne sont plus à Barawe", a déclaré lundi aux habitants Abdirisak Khalif Elmi, un des chefs de l'armée somalienne, les appelant à soutenir le gouvernement somalien.

 

Des tanks et des véhicules blindés patrouillaient dans la ville lundi, selon des habitants. Les combattants shebab avaient commencé à évacuer Barawe dès vendredi face à l'avancée de l'armée somalienne et de l'Amisom.

 

Certains soldats ont fouillé les maisons à la recherche d'armes, tandis que le gros des troupes installaient leurs bases à la sortie de la ville, selon le gouverneur de la province de Basse-Shabelle, Abdukadir Mohamed Nur.

 

"Les opérations pour assurer la sécurité sont en cours", a-t-il déclaré à l'AFP par téléphone.

 

Selon Ali Nurow, un habitant, des "tanks et d'autres véhicules blindés sont entrés ce (lundi) matin et des maisons ont été perquisitionnées, ils ont visé des maisons où vivaient des chefs shebab".

 

"La situation est calme et il n'y a pas de combat, seulement des tirs intenses en l'air de la part de troupes somaliennes et de l'Amisom, quand ils sont réentrés dans la ville", lundi, a déclaré de son côté à l'AFP un autre habitant, Isak Mohamed.

 

La prise de Barawe est un nouveau coup dur pour les shebab, un mois après la mort de leur chef suprême Ahmed Abdi "Godane", tué début septembre par une frappe américaine. Outre l'aspect symbolique de la prise de leur "capitale" de fait, les shebab perdent avec le port de Barawe, plateforme d'où ils exportaient du charbon de bois vers les pays du Golfe, l'une de leurs principales sources de revenus.

 

"La Somalie s'éveille à un futur plus radieux", a estimé le représentant spécial de l'ONU, Nick Kay, sur Twitter.

 

Barawe était l'objectif principal avoué de l'opération "Océan Indien", lancé fin août par l'armée somalienne et l'Amisom et qui a déjà permis de reprendre une dizaine de localités du centre et du sud de la Somalie aux shebab.

 

Selon l'Amisom, dont les effectifs ont été portés en janvier à 22.000 hommes, Barawe est tombée dimanche, "sans grande résistance" de la part des shebab, qui confrontés à une puissance de feu supérieure de l'Amisom, ont abandonné sans combattre l'essentiel de leurs bastions du sud et du centre de la Somalie.

 

Depuis qu'ils ont été chassés de Mogadiscio en août 2011, les islamistes ont essuyé une série ininterrompue de défaites militaires face à l'Amisom. Ils ont abandonné le combat conventionnel pour les actions de guérilla et les attentats, parfois spectaculaires notamment à Mogadiscio ou au Kenya et à Djibouti qui fournissent des troupes à l'Amisom.

 

Ils contrôlent néanmoins toujours de larges zones rurales et des axes routiers reliant les localités aux mains de l'Amisom et de l'armée somalienne, et restent une sérieuse menace pour la sécurité de la Somalie et de la région, selon les experts.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 20:45
photo Amisom

photo Amisom

 

04.10.2014 BBC Afrique

 

L'armée somalienne a affirmé samedi avoir chassé les islamistes shebab de la ville côtière d'Adale dans le sud du pays.

 

Les islamistes shebab auraient abandonné la ville après une offensive conjointe de l'armée somalienne et de la force de l'union africaine (Amisom) lancée la veille. C'est la première victoire des troupes gouvernementales appuyées par l’Amisom en moins de 24 heures.

 

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 08:45
Somalie: attentat à la voiture piégée près de Mogadiscio contre un convoi de la force l'UA

 

 

17 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

MOGADISCIO - Un convoi de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom) a été la cible lundi d'un attentat à la voiture piégée revendiqué par les islamistes shebab près de la capitale Mogadiscio mais dont le bilan restait incertain.

 

Joint par l'AFP, un porte-parole des shebab, Abdiaziz Abu Musab, a affirmé que sept personnes, dont des étrangers, étaient mortes dans l'attaque, une information pour l'instant impossible à recouper.

 

L'attaque s'est produite près d'un barrage routier dans le couloir d'Afgoye, qui relie Mogadiscio à la localité d'Afgoye, à un trentaine de km plus au nord-ouest, quand un kamikaze a lancé sa voiture contre un convoi de l'Amisom, a expliqué Abdulahi Mohamed, un témoin.

 

Nous n'avons pas d'information sur les victimes, mais j'ai vu des ambulances militaires se précipiter sur les lieux, a-t-il ajouté.

 

Omar Adan, un responsable militaire somalien, a confirmé l'attaque, sans lui non plus pouvoir en préciser le bilan. Il l'a cependant immédiatement imputée aux insurgés islamistes shebab, qui ont juré la perte des fragiles autorités somaliennes et ont multiplié les attentats à Mogadiscio depuis le début de l'année.

 

Les militants liés à Al-Qaïda, qui ont perdu du terrain, tentent des attaques désespérées, a-t-il dit. Il y a eu un attentat-suicide cet après-midi mais nous n'en avons pas encore les détails.

 

Axe routier stratégique, le couloir d'Afgoye abritait jusqu'en 2012, avant que les shebab ne soient peu à peu chassés de leurs bastions des centre et sud somaliens, des centaines de milliers de réfugiés. La ville d'Afgoye avait elle-même été reprise aux islamistes par les forces pro-gouvernementales somaliennes en mai 2012.

 

Mais privés de leurs principales bases urbaines, les insurgés somaliens n'en continuent pas moins depuis de constituer une importante menace au rétablissement de la paix en Somalie, pays privé de réelle autorité centrale, en situation de guerre civile depuis la chute du président Siad Barre en 1991.

 

Ils contrôlent encore de vastes zones rurales et lancent de fréquentes attaques de type guérilla, en particulier à Mogadiscio.

 

Samedi encore, un attentat à la voiture piégée à été perpétré dans le centre de Mogadiscio, contre un hôtel fréquenté par des responsables gouvernementaux et des hommes d'affaires de retour au pays.

 

En février, des attaques d'envergure à la voiture piégée et par attentat-suicide avaient aussi eu lieu à Mogadiscio contre les entrées de l'aéroport, le palais présidentiel et un bar proche des bâtiments des services de renseignement. Elles avaient aussi été revendiquées par les shebab.

 

Depuis 2012, l'Amisom, limitée en troupes, avait elle-même mis en veille ses offensives contre les shebab.

 

Jusqu'à début mars cette année, quand, forte de l'intégration de troupes éthiopiennes déployées dans le pays, elle a lancé une nouvelle opération contre les shebab et affirme leur avoir depuis repris six positions. L'Amisom compte aujourd'hui quelque 22.000 hommes.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 07:45
Somalie: des millions de dollars pour capturer trois shebabs

 

 

15-03-2014 par RFI

 

Trois millions de dollars. C'est la somme offerte par le département d'Etat américain pour toute information menant à la capture ou l'inculpation de chacun des trois dirigeants shebabs, dont Ikrima, qui avaient été la cible d'un raid américain à Barawé dans le sud de la Somalie en octobre l'année dernière. Qui sont ces trois personnes recherchées ?

 

Abdikadir Mohamed Abdikadir, surnommé Ikrima, est né en 1979 au Kenya et d'après l'avis de recherche diffusé par le département d'Etat américain, il lui manque trois doigts à la main gauche. Il a vécu en Norvège, puis brièvement en Grande-Bretagne. Il est accusé d'avoir recruté des Kenyans pour le mouvement shebab et d'être lié à al-Qaïda.

 

Résistance acharnée

 

Peu d'informations sont données concernant son adjoint. Il n'est désigné que par un nom: Jafar. Et il serait borgne. Début octobre 2013, un débarquement amphibie des Navy Seals dans la ville portuaire de Barawe, au sud de la Somalie, visait à abattre Ikrima. Les commandos américains avait fait face à une résistance acharnée dans la maison où il se cachait et avaient dû quitter les lieux. Le raid était survenu quelques jours après l'attaque contre le centre commercial de Westgate à Nairobi.

Quant à Yasin Kilwe, il avait remplacé Mohamed Said Atom en 2011 comme commandant shebab au nord-ouest de la Somalie, selon un rapport du groupe d'experts de l'ONU. En 2012, Ahmed Godane l'avait nommé émir des montagnes du Golis, ou de ce que les shebabs nomment « le Sharqistaan » qui correspond à l'est du Sanaag et le Bari, selon une récente publiée en février par le Centre international d'études stratégiques basé à Washington.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 13:45
Le Kenya déclare avoir tué une trentaine de rebelles shebab dans une frappe aérienne en Somalie

 

10 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

NAIROBI - Le Kenya a déclaré vendredi avoir tué au moins 30 insurgés shebab, dont des dirigeants du mouvement islamiste, dans une frappe aérienne sur un camp d'entraînement en Somalie.

 

Les islamistes ont de leur côté nié avoir été attaqués et avoir subi des pertes.

 

Selon l'armée kényane, l'attaque a visé jeudi soir un camp shebab de Garbarahey, dans la région de Gedo, située à quelque 600 kilomètres au nord-ouest de la capitale somalienne, Mogadiscio, et près de la frontière avec le Kenya et l'Ethiopie.

 

Les chasseurs des forces de défense kényanes ont attaqué un camp des shebab où une réunion était en cours, a déclaré un haut responsable de l'armée kényane.

 

Plus de 30 insurgés shebab ont été tués, dont des commandants de haut niveau, a-t-il ajouté.

 

Un autre officier a précisé que l'armée kényane tentait toujours de déterminer les identités des victimes de la frappe aérienne.

 

Nous sommes toujours en train d'essayer de les identifier, mais il est certain qu'il s'agit de pointures de la hiérarchie shebab, a-t-il assuré.

 

Selon lui, cinq véhicules et d'autres objectifs clés ont été détruits par l'attaque.

 

Les mêmes sources ont indiqué estimer que des dizaines d'insurgés ont également été blessés.

 

Un porte-parole militaire des shebab, contacté par l'AFP, a toutefois démenti les déclarations des militaires kényans sur l'attaque de Garbarahey.

 

Nos troupes ne sont pas présentes là-bas. Il n'y avait pas de combattants shebab dans la zone, personne de chez nous n'a été tué, a dit le porte-parole Abdiaziz Abu Musab.

 

Les Kenyans revendiquent avoir causé des pertes pour faire plaisir à leurs patrons en Occident, qui les ont embauchés pour faire la guerre en Somalie, a-t-il ajouté.

 

Le Kenya combat les shebab somaliens liés à Al-Qaïda depuis octobre 2011, date du début de son intervention militaire en Somalie. Il a depuis intégré la force de l'Union africaine déployée dans ce pays.

 

Le président Uhuru Kenyatta a promis de maintenir la présence militaire kényane en Somalie malgré les attaques des shebab sur le sol kényan, dont la plus sanglante a été celle du centre commercial Westgate de Nairobi, en septembre dernier, qui a fait au moins 67 morts.

 

Qu'ils sachent (les shebab) que nous ne céderons pas sur la guerre, a dit le président kényan. Nos forces resteront en Somalie jusqu'à ce que nous soyons satisfaits et que la paix règne, a-t-il dit.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 19:45
Quel scénario politique en Centrafrique ? (actualisé)

 

1 décembre 2013 Henri Weill., Ainsi va le monde !

 

L'intervention militaire française a pour objectif premier de mettre fin au désastre humanitaire, "pré-génocidaire" pour reprendre une expression utilisée aux Etats-Unis. De reprendre la main, également, sur la Séléka, coalition-paravent que l'on pourrait comparer vaguement à ces compagnies de routiers ou de cottereaux que la France du Moyen-Age redoutait tant. Des soldats mercenaires qui s'enrôlaient dans une "armée" mais aussi pillaient et combattaient pour leur propre compte. L'hétéroclite Séléka abrite également des islamistes, trop heureux de bénéficier d'une totale autonomie dans un pays sans Etat, une zone de non-droit qui doit être protégée pour éviter qu'un arc de cercle formé par les Shebab, Aqmi, Boko Haram et d'autres ne se forme de l'Océan Indien à l'Atlantique. C'est là, le deuxième travail d'une armée française mandatée par l'ONU. Bien que les ex-présidents Patassé et Bozizé aient largement contribué à démanteler leurs forces armées, des officiers supérieurs centrafricains souhaitent apporter leur concours aux Français.

 

Reste le troisième élément d'une intervention qui ne peut réellement réussir que si elle est accompagnée d'un scénario politique. Michel Djotodia, président de transition est depuis toujours hors-jeu. Son Premier ministre, Nicolas Tiangaye n'apparaît pas non plus comme l'homme de l'avenir. Alors qui ? Des noms d'hommes en place circulent mais...Une personnalité n'ayant eu aucun engagement ces dernières années ? Les temps ont changé et la France n'imposera plus. Avec sourire et discernement, un opposant centrafricain dit : "Mais elle peut éclairer !". Le même rejoint par d'autres, espère que Paris a envoyé un émissaire prendre le poul d'Omar El-Béchir, "infréquentable" président du Soudan mais qui peut influer sur les Soudanais de la Séléka. Dans la région, le Cameroun est inquiet, le Congo voudrait jouer un rôle et le Tchad qui l'a joué s'y est brûlé. L'Afrique du sud, elle, concurrente économique et partenaire politique de la France est "dans les startings-blocks".

 

S'il n'y a pas pour l'instant d'homme providentiel face au gouffre, des scénarios sont murmurés. Ainsi, celui de la création d'un conseil de défense, composé de militaires, de membres du clergé et de la société civile. Une instance chargée de désigner un Premier ministre et un "gouvernement resserré". Mais pour l'heure, il ne s'agit que de supputations. Une autre hypothèse, évoque la nomination d'un haut représentant de l'ONU pour administrer provisoirement  le pays.

 

Ce qui est évident, c'est que la coulisse s'agite ! Y compris à Paris, qui a rappelé son ambassadeur à Bangui. Serge Mucetti pourrait être remplacé disait-on samedi soir, par un diplomate actuellement directeur de cabinet d'une ministre.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 08:45
Le Conseil de sécurité autorise le renforcement de la Mission de l’Union africaine en Somalie

 

13/11/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a autorisé mardi le renforcement temporaire de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), afin d’assurer la sécurité dans ce pays et de faire face à la menace posé par le groupe rebelle Al-Chabab, rapporte le service d’information de l’ONU.

 

Par une résolution adoptée à l’unanimité de ses quinze membres, le Conseil proroge, jusqu’au 31 octobre 2014, le déploiement de l’AMISOM, demandant à l’Union africaine de faire passer les effectifs de la mission de 17.731 à 22.126 soldats en uniforme et à l’ONU d’amplifier son dispositif d’appui logistique.

 

le Conseil souligne que l’augmentation des effectifs décidée «a pour objet d’accroître les capacités militaires de l’AMISOM à court terme», pour une durée de 18 à 24 mois qui s’inscrit dans le cadre d’une stratégie globale de désengagement, après quoi une réduction des effectifs sera envisagée.

 

Le Secrétaire général de l’ONU et l’Union africaine ont récemment recommandé le renforcement de la mission, notamment en hélicoptères, pour lui donner les moyens de lutter contre l’insurrection des Al-Chabab.

 

Dans sa résolution, le Conseil de sécurité prend également acte de l’intention de Ban Ki-moon de déployer une «force de sentinelles de l’ONU» pour assurer la sécurité des bureaux de l’Organisation dans le pays.

 

La résolution exprime également son accord avec le Secrétaire général, qui affirme que les conditions dans le pays «ne sont pas encore propices» au déploiement d’une opération de maintien de la paix de l’ONU, tout en demandant au Secrétaire général de les tenir au courant de l’évolution de la situation sur le terrain.

 

En septembre dernier, le président somalien, Hassan Sheikh Mohamud, avait consacré au terrorisme le discours qu’il avait prononcé à l’Assemblée générale de l’ONU.

 

Il avait alors demandé à la communauté internationale, dont la confiance et l’appui lui sont indispensables, de renforcer son soutien à la Somalie, notamment dans la lutte contre les groupes terroristes et pour éradiquer la piraterie dans le Golfe d’Aden.

Déchirée par des combats entre factions depuis 1991, la Somalie a récemment fait des progrès vers la stabilité: en 2011, les insurgés islamistes shebabs se sont retirés de la capitale Mogadiscio et l’an dernier, de nouvelles institutions gouvernementales sont apparues, alors que le pays concluait une phase de transition de neuf ans vers la mise en place d’un gouvernement permanent, démocratiquement élu.

 

Toutefois, même si les shebab ont subi d’importants revers militaires dans le Centre et le Sud somaliens ces deux dernières années, infligés par l’armée éthiopienne et les forces de la mission de l’Union africaine en Somalie qui interviennent avec l’aval des Nations unies pour soutnir les fragiles autorités somaliennes, les islamistes affiliés à Al-Qaïda contrôlent encore de vastes parties des zones rurales.

 

Même la capitale, particulièrement le centre, est fréquemment la cible d’attaques suicides et d’attentats à la voiture piégée organisés par les shebab qui tentent de renverser le gouvernement somalien.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 13:45
Somalie: au moins deux commandants shebab tués par une frappe de drone américain

29/10/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Une frappe de drone américain menée lundi près de Jilib, au sud de la capitale somalienne, Mogadiscio, a détruit une voiture à bord de laquelle voyageaient d’importants membres des insurgés islamistes somaliens shebab, tuant au moins deux responsables du groupe djihadiste, rapporte l’AFP.

 

Au moins trois personnes étaient à bord de la voiture, qui [...] a été complètement détruite, ont déclaré des témoins à l’agence de presse.

 

Le commandement shebab n’était pas immédiatement joignable pour confirmer ou démentir cette information et on ne sait pas non plus d’où le drone qui a mené la frappe avait décollé.

 

Les États-Unis opèrent plusieurs drones Reaper depuis une base située à Djibouti et depuis un terrain situé à Arba Minch, dans le sud de l’Éthiopie.

 

Fin mai, un drone américain s’était écrasé au sud de Mogadiscio.

 

Début octobre, un commando des forces spéciales américaines avait attaqué une base shebab dans le port somalien de Barawe pour tenter de capturer un Kényan d’origine somalienne, Abdulkadir Mohamed Abdulkadir, aussi connu comme Ikrima, mais avait échoué.

 

Toutefois, les États-Unis avaient assuré qu’ils continueraient à «maintenir les terroristes sous pression».

 

Cette tentative était la plus importante opération américaine menée sur le sol somalien depuis que des forces spéciales avaient tué il y a quatre ans un chef des islamistes shebab, Saleh Ali Saleh Nabhan.

 

Elle était intervenue tout juste deux semaines après l’attaque contre le centre commercial Westgate de Nairobi, revendiqué par les shebab.

 

L’attaque de Nairobi avait fait quant à elle au moins 68 morts, selon les autorités kenyanes, plus d’une centaine selon les shebab, qui avaient mené cette opération en représailles contre le gouvernement kenyan dont les troupes combattent les islamistes en Somalie au sein de l’a Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM)

 

Les shebab ont subi d’importants revers militaires dans le centre et le sud somaliens ces deux dernières années, infligés par l’armée éthiopienne et les forces de l’AMISOM qui interviennent pour soutenir les fragiles autorités de Mogadiscio.

 

Mais les islamistes affiliés à Al-Qaïda contrôlent encore de vastes parties des zones rurales.

 

La Somalie est en état de guerre civile, livrée au chaos depuis la chute du président Siad Barre en 1991.

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 10:45
source BBC Africa

source BBC Africa

05/10/2013 - 09:00 JDD

 

Des forces spéciales étrangères ont attaqué dans la nuit de vendredi à samedi une importante base des islamistes shebab dans le port somalien de Barawe, dans le sud, a annoncé un responsable shebab local, affirmant que l'attaque avait échoué.

 

"Les ennemis d'Allah ont encore essayé de prendre par surprise les commandants moudjahidines dans une attaque tard dans la nuit, en utilisant un hélicoptère militaire, mais on leur a infligé une leçon et ils ont échoué", a déclaré le responsable shebab, Mohamed Abu Suleiman.

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28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 12:45
Le Kenya était prévenu d'un risque élevé d'attaque

28/09/2013 Le Point.fr (AFP)

 

Israël avait notamment averti d'attaques possibles le gouvernement de Nairobi, mais "rien n'a été fait", déplore une source sécuritaire kényane.

 

Une semaine après le début du drame qui a coûté la vie à au moins 67 personnes, le gouvernement kényan est pointé du doigt pour son manque de vigilance. Selon des sources sécuritaires, il a été averti, notamment par Israël, d'un risque élevé d'attentat peu avant l'attaque contre le centre commercial Westgate de Nairobi. Des ministres kényans et les chefs des différents services de sécurité avaient reçu des informations de la part des principaux partenaires du Kenya en matière de sécurité, contenues dans un rapport des renseignements kényans, prévenant d'un projet d'attaque de grande ampleur courant septembre, ont précisé à l'AFP ces sources sécuritaires.

 

Parmi d'autres, "Israël avait prévenu d'attaques possibles contre ses intérêts économiques" au Kenya, mais "à part transmettre [le rapport des services kényans qui mentionnaient le danger] d'un bureau à l'autre, rien n'a été fait", a asséné une de ces sources sécuritaires. Depuis fin 2012, plusieurs autres rapports avaient déjà été transmis à la police et à l'armée, faisant état "de menaces sur des objectifs précis, y compris le Westgate", a précisé un autre responsable sécuritaire de haut rang sous le couvert de l'anonymat, "mais personne ne semblait les prendre au sérieux". "Personne ne peut dire qu'on n'avait pas été prévenu du risque d'attaque", a souligné ce haut responsable.

 

Des extraits du rapport des services kényans ont été publiés samedi par les principaux quotidiens du pays, le Nation, le Standard et le Star. Ce document contient des avertissements provenant d'Israël et "d'autres partenaires étrangers en matière de renseignement", selon ces sources, qui n'ont pas précisé quels autres pays avaient émis des avertissements. Outre Israël, les États-Unis et la Grande-Bretagne sont les principaux partenaires du Kenya en matière de sécurité. Selon le quotidien Nation, les ministères des Finances, de l'Intérieur, des Affaires étrangères et de la Défense, ainsi que le chef de l'armée, avaient notamment été avertis des menaces.

 

Le chef des renseignements auditionné lundi

 

"Ils ont été informés d'un risque élevé de terrorisme et de plans visant à lancer des attaques simultanées à Nairobi et Mombasa [sud-est] entre le 13 et le 20 septembre 2013", indique le rapport des renseignements kényans, cité par le quotidien. Le rapport ajoute que l'ambassade d'Israël, qui a des liens étroits avec le Kenya, notamment en matière sécuritaire, avait directement informé le gouvernement kényan des projets d'attaques contre des intérêts israéliens durant le mois de septembre, mois de vacances juives. Le Westgate est partiellement détenu par des capitaux israéliens et était depuis longtemps cité par les sociétés de sécurité comme une cible potentielle de groupes liés à al-Qaida. Les services israéliens jouent un rôle important dans l'enquête en cours sur l'attaque du Westgate.

 

Le chef des services de renseignements kényans, Michael Giganchi, doit être auditionné lundi par les parlementaires kényans, alors que l'opinion publique critique de plus en plus l'impréparation des autorités kényanes. Le 21 septembre, un commando armé a attaqué à l'arme automatique et à la grenade le luxueux centre commercial Westgate de Nairobi, tuant des employés et des clients et s'y retranchant avec des otages. Au moins 67 personnes ont péri au cours de l'attaque puis du siège qui a pris fin lundi, selon des sources sécuritaires. Les opérations militaires contre les assaillants ont été annoncées officiellement terminées mardi soir. Le carnage a été revendiqué par les insurgés islamistes somaliens shebabs, liés à al-Qaida, qui l'ont expliqué comme des représailles à la présence militaire du Kenya en Somalie.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:45
Westgate: interpol se déploie à Nairobi

27 septembre, 2013 – BBC Afrique

 

Interpol a déployé une équipe spéciale de son département de réponse aux incidents à Nairobi pour enquêter sur l'attaque de Wesgate Mall.

 

Cette équipe de spécialistes de l’organisation internationale est dirigée par Jean-Michel Louboutin, directeur exécutif des services de police d'Interpol.

 

Arrivée mercredi en fin de journée à Nairobi, elle a déjà commencé à prélever des données ADN et d'empreintes digitales sur le site au centre commercial de Westgate, théâtre de la prise d’otage spectaculaire de la semaine dernière qui a fait plus de 70 morts.

 

L’équipe des réponses aux incidents assurera la diffusion rapide de toutes les informations médico-légales, les photographies des terroristes présumés et d'autres détails sur les personnes arrêtées ainsi que tous les autres suspects dans le réseau des 190 pays membres d'Interpol.

 

Cela pour comparer les bases de données nationales et identifier de potentiels futurs clients au terrorisme international.

 

"Le rôle d'Interpol est d'aider à coordonner la réponse internationale avec l'appui des autorités kenyanes...", a déclaré Jean-Michel Louboutin.

 

En soutien à ce déploiement sur le terrain, l'équipe régionale d'Interpol à Nairobi et le centre de coordination et de commandement basé à Lyon en France resteront en veille 24 h/24.

 

Et un soutien supplémentaire à partir de son réseau mondial d'experts et d'analystes criminels pourrait être mobilisé pour travailler sur toutes les bases de données.

 

L’attaque du centre commercial, revendiquée par les islamistes Shebab de la Somalie, a fait plus de 70 morts, pour la plupart des civils et autant de disparus.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 12:45
Le Burundi, menacé par les shebabs somaliens, renforce sa sécurité

26 septembre 2013 à 06:56 Par RFI

 

Les miliciens shebabs, qui ont mené l’attaque du Westgate Mall à Nairobi, menacent tous les pays qui ont envoyé ou soutenu les soldats de l’Amisom, la force africaine en Somalie. C'est le cas du Burundi qui a en effet déployé un important contingent, aux côtés de l’Ouganda pour lutter contre les shebabs. Jusqu'à présent, le Burundi, qui a été épargné par les attentats et les attaques terroristes, a mis en place des mesures de sécurités supplémentaires.

 

 

Les autorités burundaises avaient déjà déployé plus de policiers dans les rues, histoire de rassurer les Burundais. Hier, on a franchi une autre étape. Les habitants des quartiers à majorité musulmane, des quartiers dits swahili, se sont réveillés à l’aube, ceinturés par des milliers de policiers qui ont ensuite fouillé maison par maison, à la recherche de suspects éventuels ou d’objets prohibés.

 

Le porte-parole adjoint de la police, Pierre Nkurikiye a déclaré : « La police nationale a pris toute une série de mesures préventives et la tâche d’aujourd’hui fait partie de ces mesures qu’on ne peut pas décrire ici, pour des raisons de sécurité ».

 

Des centaines de sans-papiers ont été arrêtés et même si la police burundaise proteste de sa bonne foi, certains dans ces quartiers, ne décolèrent pas :

 

« Ils ont ciblé uniquement les quartiers musulmans, et cela nous fait peur car nous sommes avant tout des Burundais, et être musulman ne signifie pas qu’on est des shebabs. Pas du tout ! ».

 

Malgré les propos qui se veulent rassurants de la police du Burundi, dans les rues de Bujumbura, la capitale, on ne cache plus son inquiétude :

 

« Avant l’attaque au Kenya, il y a eu les attentats de Kampala. Les shebabs avaient dit qu’ils vont s’en prendre à tous les pays qui sont allés les combattre en Somalie, il ne reste donc que le Burundi. Même au Kenya il y a eu les attaques malgré la présence de policiers, et même ici ces attaques peuvent avoir lieu malgré la présence de tous ces policiers ». « On est très inquiets parce qu'après Nairobi, c’est Bujumbura, c’est sûr. Justement à cause de nos forces qui sont en train de les combattre à Mogadiscio ».

 

Ces voix réclament donc le retour de quelque 5.600 soldats burundais déployés en Somalie.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:45
Qui sont les shebab somaliens?

24.09.2013 BBC Afrique
 

Le groupe militant islamiste somalien shebab a revendiqué l’attaque du centre commercial Westgate à Nairobi au Kenya.

 

Qui sont les shebab somaliens?

Al-Shabaab signifie “la jeunesse” en arabe.

Le groupe a émergé commet aile militaire radicale de l'Union des tribunaux islamiques en Somalie, et s’est fait connaître en 2006 en combattant les forces éthiopiennes venues soutenir le gouvernement somalien de transition.

Le groupe jihadiste a occupé Mogadiscio avant que les forces de l’Union Africaine ne le chasse de la capitale, mais il contrôle toujours les campagnes du sud et mène régulièrement des attaques dans la capitale.

Les shebab adhèrent à la vision salafiste de l’Islam, inspirée de l’Arabie saoudite, qui inclut la lapidation à mort des femmes accusées d’adultère et l’amputation des mains des personnes accusées de vols.

La plupart des Somaliens sont sunnites.

Les shebab ont formé une alliance avec al-Qaida, et selon de plusieurs sources, de nombreux jijadistes étrangers sont allé en Somalie pour prêter main forte aux shebab.

Leur nombre est estimé à entre 5.000 et 9.000.

 

Qui est leur leader?

La direction du groupe a fait l’objet de violentes rivalités ces derniers mois, car le groupe est confronté à des pertes de territoires, une baisse de ses sources de financement et une scission idéologique qui oppose ceux visent des priorités domestiques et ceux qui souhaitent mener un jihad international.

Ahmed Abdi Godane, dit Mokthar Abu Zoubayr, a pris l'ascendant sur les shebab.

Rarement aperçu en public, il est originaire du Somaliland, région du nord de la Somalie qui a déclaré son indépendance.

Son prédécesseur Moalim Aden Hashi Ayro a été tué en 2008 dans un raid aérien américain.

Ahmed Abdi Godane est l’instigateur de l’alliance du groupe avec Al-Qaida, et est partisan d’une ligne dure et du jihad international.

Sa tête est mise à prix par les Américains pour 7 millions de dollars.

Son rival Sheik Hassan Dahir Aweys était partisan d’une lutte axée sur la Somalie.

Plusieurs de ses alliés et été tués, et il s’est rendu au gouvernement.

 

Quelle zone de Somalie les shebabs contrôlent-ils?

Les shebab avaient pris le contrôle de quasiment l’ensemble de la capitale Mogadiscio en 2006, et de large portions du centre et du sud de la Somalie jusqu’à l’intervention des forces de l’Union Africaine en 2011.

Le groupe a été chassé de Mogadiscio en 2011, et de la ville portuaire de Kismayo en septembre 2012, qui constituait un bastion clé du groupe.

Il contrôle toujours de larges zones rurales, notamment dans le sud, où il a imposé la charia.

Les shebab mènent toujours de nombreux attentats suicides à Mogadiscio et ailleurs.

Les analystes estiment que le groupe se concentre de plus en plus sur des techniques de guerilla pour contrer la puissance de feu des forces de l’UA.

Le groupe est pressurisé sur plusieurs fronts depuis l’incursion des forces kényanes en Somalie en 2011, désormais sous la bannière de l’UA.

 

De quels soutiens étrangers les shebab disposent-ils?

Les shebab ont annoncé leur alliance avec al-Qaida en février 2012.

Dans une vidéo commune, le leader des shebab Ahmed Abdi Godane a prêté son allégeance au chef d’Al-Qaida Ayman al-Zawahiri.

Les deux groupes travaillent ensemble, et des combattants étrangers combattent aux coté des Somaliens, venus notamment du Kenya, d’Ouganda, de Tanzanie ou de l’Occident.

Les responsables américains pensent qu’étant donné le repli d’Al-Qaida en Afghanistan et au Pakistan depuis la mort d’Osama Ben Laden, ses combattants se réfugient de plus en plus en Somalie.

Hostiles à toute intervention occidentale, les shebab ont interdit toute aide alimentaire en 2011 des zones qu’ils contrôlent, et chassé les ONG.

L’Erythrée est le seul allié régional des shebab, pour contrer l’influence de son ennemi juré l’Ethiopie, qui avait envoyé ses soldats en Somalie entre 2006 et 2009.

L’Erythrée dément fournir des armes aux shebab.

 

Comment sont financé les shebab?

Dans un rapport publié par l’ONU, les revenus du groupe étaient estimés à entre 70 et 100 millions de dollars US en 2011, essentiellement des taxes portuaires.

Ces revenus ont disparus depuis la perte de Mogadiscio et Kismayo.

L’ONU a demandé aux pays du Moyen Orient de mettre fin à un trafic illégal de charbon de bois qui contribue au financement des shebab, en violation des sanctions internationales.

 

Pourquoi viser le Kenya?

Les shebab ont pris pour cible le Kenya depuis l’envoi de soldats kényans dans le sud de la Somalie en octobre 2011.

Ces soldats ont ensuite été intégrés dans la force de l’Union africaine.

 

Quelles attaques les sheb ont-ils mené hors de Somalie?

Les shebabs ont revendiqué l’attaque meurtrière du centre commercial Westland à Nairobi le 21 sepetembre 2013.

Ils sont responsables d’un double attentat suicide dans la capitale ougandaise Kamapala, qui avait fait 76 morts en 2010 parmi des spectateurs qui regardaient la Coupe du Monde de football.

L’Ouganda avait été visé car il fournit en troupes la force de l’UA en Somalie, de meme que le Burundi.

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