27 juin 2014
5
27
/06
/juin
/2014
07:45
AQIM network - source criticalthreats-org March 2014
26/06/2014 Par Malick Diawara - LePoint.fr (AFP)
La réplique à la progression des groupes djihadistes en Afrique est au coeur du 23e sommet ordinaire de l'organisation panafricaine.
Dès les travaux préparatoires du sommet qui s'achève ce vendredi, la question de l'extrémisme religieux islamique a été abordée, marquant l'inquiétude réelle et grandissante des chefs d'État et des ministres face à ce phénomène qui puise souvent l'essentiel de son inspiration dans des visions proches de celles d'al-Qaida. Parmi les hauts responsables présents à Malabo, il y a le nouveau président égyptien, le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, et le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, entre autres. Aux prises elle-même avec des groupes terroristes islamistes, l'Égypte marque ainsi son retour sur la scène continentale, après la suspension de l'Union africaine dont elle a été l'objet après le coup d'État ayant renversé Mohamed Morsi.
Désormais, le continent a pris conscience de la réalité de la métastase terroriste islamiste. Pas une région du continent qui ne soit concernée. Du Maghreb à l'Afrique centrale, en passant par l'Afrique de l'Ouest, la corne de l'Afrique et l'Afrique de l'Est, al-Qaida, Boko Haram, shebabs et autres groupuscules n'arrêtent pas de semer désolation et mort.
Suite de l’article
2 octobre 2013
3
02
/10
/octobre
/2013
11:45
MQ-1 Predator armed with an AGM-114 Hellfire missile - photo USAF
01 octobre 2013 Par Romain Mielcarek - RFI
Courant septembre 2013, les drones américains ont dû mettre fin à leurs vols depuis Camp Lemonnier, à Djibouti. Après une série de crash, le Pentagone a dû se résigner à déménager ces engins un peu plus au sud, pour pouvoir continuer de mener des raids depuis cette position où Washington prévoit encore d'investir un milliard de dollars.
À l'aéroport international d'Ambouli, à Djibouti, les passagers des vols civils ont toujours la surprise de voir, par les hublots, les avions militaires stationnés à proximité de la piste. Locataires de structures sur place, les Français, les Japonais, mais surtout les Américains déploient depuis ce micro-Etat au cœur de la Corne de l'Afrique des moyens stratégiques. Ces derniers opèrent depuis Camp Lemonnier, un important détachement de transport aérien, d'avions de combat et de drones armés.
Les célèbres Predator de l'aviation américaine mènent depuis 2011 jusqu'à 16 vols de drones par jour. La demi-douzaine d'engins sans pilote effectue des missions de renseignement ou de bombardement vers l'ensemble de la Corne de l'Afrique, ainsi que vers le golfe Arabo-Persique. Leurs cibles : les combattants d'al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) au nord, et les shebabs somaliens à l'est.
Suite de l’article
27 septembre 2013
5
27
/09
/septembre
/2013
11:45
27 septembre 2013 Par RFI
Après l’attaque du centre commercial de Wesgate à Nairobi, et celles qui avaient frappé Kampala il y a deux ans, les Burundais engagés militairement en Somalie tout comme les Ougandais et les Kenyans se demandent à quand leur tour. Et fort d’un contingent de quelque 5 600 soldats déployés au sein de l’Amison, le deuxième plus important en effectif après celui des Ougandais, certains demandent le retour des soldats déployés en Somalie, pour lutter contre les islamistes radicaux. Une option exclue par le gouvernement, qui cherche à rassurer
Après cinq ans d’engagement des troupes burundaises sur le théâtre de guerre somalien, rien n’avait pu entamer le moral des Burundais, pas même des pertes estimées en termes de centaines. Cette fois c’est différent. Dans un premier temps, certains ont semblé accuser le coup à la suite de la tragédie qui s’est déroulée au Westgate mall à Naïrobi. Ils demandent désormais le retour des soldats burundais déployés au sein de l’Amisom :
« Nous aussi nous avons la peur parce que Naïrobi n’est pas loin d’ici ! ». « Dire que la sécurité est assurée, ça c’est un mensonge. On rappelle nos forces (car) le gouvernement ne peut pas bloquer les shebabs parce qu’on ne sait pas où ils passent. Ils peuvent même être ici aujourd’hui ! », dit un homme. « Nous aussi nous sommes exposés au danger parce que nous avons envoyé nos militaires en Somalie. Nous voulons que ces soldats rentrent, c’est la meilleure solution pour moi », dit un autre.
Mais après un court moment de panique, bon nombre de Burundais semblaient avoir repris du poil de la bête hier soir. « Ceux qui pensent que le retrait de soldats burundais serait bénéfique, se trompent. Les shebabs ne vont pas arrêter leurs attaques pour autant. Les gens doivent comprendre qu’il faut les combattre jusqu’à ce qu’ils soient vaincus et nos soldats doivent rester en Somalie pour assurer la sécurité de la population somalienne », insiste un jeune Burundais. « Nos soldats se sont portés au secours de la population somalienne, comme on l’a déjà fait pour nous. On n’a donc pas à avoir peur, car Dieu et avec nous », ajoute-t-il.
Le pouvoir burundais veut à tout prix rassurer la population, mais il ne veut même pas envisager un tel retrait.