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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:30
'Fairview': Latest Snowden Doc Shows NSA Spied on German Intelligence

 

29.09.2015 By Matthias Gebauer, Henrik Moltke and Michael Sontheimer – Spiegel.de

 

Fresh insight into the trove of documents released by NSA whistleblower Edward Snowden has revealed that US spies intercepted sensitive communications between Germany's security agencies during a kidnapping in Yemen.

 

The kidnappers came in an SUV. Not far from the northern Yemeni city of Saada, they ambushed a party of picnickers and captured a German married couple, their three children and four others. That was on June 12, 2009.

The Christian aid workers from Bautzen, Germany, were considered missing for five years, with their deaths only confirmed in August 2014. The kidnappers' identities --and it remains unresolved whether they were apolitical criminals or Islamists -- remains unclear.

The abduction in northern Yemen caused a frenzy of activity in Berlin and in the Yemeni capital. Crisis committees were formed at the German Embassy in Yemen and the Foreign Ministry in Berlin. Diplomats and experts from Germany's Federal Criminal Police Office (BKA) and its foreign intelligence agency, the Bundesnachrichtendienst (BND), frantically tried to obtain background information and establish contact with the kidnappers.

Bad news, however, was soon to follow. Three of the German couple's companions -- two German nurses and a South Korean teacher -- were found shot to death several days after their abduction.

 

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 12:50
La Grande-Bretagne, plaque tournante du trafic IP (carte dévoilée par The Intercept)

La Grande-Bretagne, plaque tournante du trafic IP (carte dévoilée par The Intercept)

Dans un long article paru en fin de semaine dernière, The Intercept dévoile, sur la base de documents exfiltrés par Edward Snowden, comment le GCHQ britannique a mis en place une surveillance de masse des activités de millions d’internautes. Basée sur une collecte de métadonnées réalisée directement sur le trafic passant par les câbles en fibre optique, notamment les câbles transatlantiques, l’outil développé par les espions britanniques – baptisé Karma Police – relie des adresses IP à des services que ces internautes ont utilisés ou visualisés. Selon un document transmis par Edward Snowden, en 2012, le GCHQ stockait 50 milliards de métadonnées par jour, total qu’il avait prévu de porter à 100 milliards à la fin de l’année. Rappelons que la Grande-Bretagne est une plaque tournante du trafic Internet, notamment transatlantique (voir carte ci-dessus), conférant au GCHQ une place de choix dans l’espionnage de masse mis en place par la NSA avec la complicité de ses alliés des Five Eyes.

Dans leur entrepôt de données, poétiquement appelé Black Hole, les espions britanniques stockent aussi des cookies, ces petits fichiers présents sur les postes de travail et permettant aux sites Web de garder une trace des habitudes de chacun. Ces cookies, qui renferment des noms d’utilisateurs, des e-mails, des adresses IP, les préférences des utilisateurs en matière de navigateur et parfois même des informations relatives aux mots de passe, servent au GCHQ à créer une passerelle entre l’adresse IP et des informations nominatives. Une passerelle établie via un outil appelé Mutant Broth.

 

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 08:35
Wahopai - photo New Zealand Herald

Wahopai - photo New Zealand Herald


13 March 2015 Pacific Sentinel
 

Files that US National Security Agency (NSA) whistleblower Edward Snowden gave to the Auckland-based New Zealand Herald revealed that New Zealand's intelligence organs have been instructed to spy on around 20 countries around the globe, including Asian countries such as China, Japan, North Korea and Iran, and to share this intelligence with its Five Eyes allies, the US, the UK, Australia and Canada, according to the website of China's Communist Party mmouthpiece, the People's Daily.

 

Around 20 countries and regions, including many of the country's major trade partners, were being spied on by New Zealand's Government Communications Security Bureau (GCSB), who installed listening posts hidden in embassies and other strategic locations and infected computer systems and phone networks of target countries with malware, according to the paper.

 

The documents, dating from April 2013 and released March 11 by the New Zealand newspaper in collaboration with US online news organization The Intercept, have emerged at the same time that the Wikipedia Foundation, along with a group of human rights advocacy organizations, including Amnesty International, are suing the NSA for its Dragnet online surveillance program, stating that the program is in violation of the US constitution, particularly in regard to the stifling of freedom of speech and privacy violations. Wikipedia said that it hopes the suit will bring an end to what it sees as illegal behavior.

 

Read the full story at Want China Times

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 17:20
NSA - capture d’écran (Der Spiegel)

NSA - capture d’écran (Der Spiegel)

 

24.02.2015 nextinpact.com

 

Alors que l’on s’approche doucement des deux ans des premières révélations d’Edward Snowden, le gouvernement américain a bien du mal à défendre sa ligne de conduite dans la cyberdéfense du territoire. Mike Rogers, directeur de la NSA, a tenté hier de faire le point sur ce qui était attendu des grandes entreprises de l’informatique, tout en reconnaissant qu’il existait un risque d’impact financier.

 

Un assortiment juridique et technologique d’armes et de protections

Quelques mois après les grandes révélations sur le programme Prism, la commissaire européenne Viviane Reding avait prévenu les États-Unis : cette surveillance massive devait être sérieusement revue et corrigée, sous peine que les entreprises concernées n’aient à subir un revers financier. Elle prévoyait une crise de confiance et le risque que les clients européens notamment ne se tournent vers des solutions beaucoup plus locales. Mais, comme on a pu le voir dans le cas de l’Allemagne par exemple, les réactions protectionnistes ont également été politiques.

Hier, lors d’une conférence réunissant notamment des journalistes et des responsables techniques d’entreprises, le directeur de la NSA a tenté de présenter une vision unifiée de la cyberdéfense américaine. Bientôt deux ans après les premières révélations sur Prism, la « sécurocratie » américaine a du mal à convaincre, surtout quand il s’agit d’expliquer l’importance et le bien-fondé des backdoors, ou portes dérobées, dans les produits commercialisés.

Mais pour Mike Rogers, il ne fait aucun doute que les États-Unis doivent s’armer. Il reprend ainsi l’attaque de Sony Pictures par la Corée du Nord et explique : « Si vous examinez la topologie de l’attaque […], elle rebondit littéralement à travers toute la planète avant d’arriver en Californie. Une infrastructure répartie sur de multiples continents, dans de multiples zones géographiques ».

Les États-Unis ont donc besoin de posséder un assortiment juridique et technologique d’armes et de protections. Les plus efficaces sont manifestement les trous dans les technologies de chiffrement selon Mike Rogers, d’où les actuels pourparlers avec les entreprises pour négocier des portes dérobées, même si le directeur n’aime pas ce terme : « Ce n’est pas le mot que j’emploierais, parce que quand je l’entends, je me dis : « Tiens, ça parait louche, pourquoi ne passeront-on par l’entrée principale, de manière publique ? ». Nous pouvons créer une infrastructure juridique pour tout cela ». Rogers aimerait donc être plus proactif sur ce qui a aujourd’hui des relents d’illégalité.

 

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 08:50
Grande-Bretagne: les services secrets ont espionné les journalistes

 

LONDRES, 19 janvier - RIA Novosti

 

Les services secrets britanniques ont intercepté les mails de journalistes étrangers, a rapporté lundi le journal The Guardian se référant aux données fournies par l'ancien employé de la NSA américaine Edward Snowden.

"Le Government Communications Headquarters (GCHQ), l'agence de surveillance auprès du ministère britannique des Affaires étrangères, a récupéré les courriers électroniques envoyés et reçus par les journalistes de grandes éditions britanniques et américaines dont les chaînes de télévision BBC, NBC, l'agence Reuters, les journaux The Guardian, The New York Times, Le Monde, The Sun et The Washington Post", a indiqué le quotidien.

Selon The Guardian, le GCHQ a intercepté près de 70.000 messages électroniques lors d'un exercice de surveillance d'une dizaine de minutes un jour de novembre 2008. Pour ce faire, l'agence de surveillance a piraté des câbles de fibre optique.

"Les messages interceptés - des communiqués de presse et des discussions entre des journalistes et des rédacteurs - ont été stockés sur des serveurs du GCHQ et partagés sur son intranet. D'ailleurs, rien n'atteste qu'il s'agit d'une action visant les journalistes", a noté l'édition.

Selon d'autres données fournies par Edward Snowden, le GCHQ a surveillé les journalistes d'enquête, les considérant aussi dangereux que les terroristes ou les pirates informatiques. Plus de 100 journalistes britanniques ont adressé une lettre de protestation au premier ministre du pays. 

L'ex-consultant de la CIA et de l'agence américaine de sécurité nationale (NSA) Edward Snowden a transmis en juin 2013 une série de documents secrets dévoilant la surveillance pratiquée sur Internet par les services secrets américains et britanniques aux quotidiens Washington Post et Guardian. M.Snowden vit actuellement à Moscou où il bénéficie d'un titre de séjour délivré pour trois ans.

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18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 08:20
The Digital Arms Race: NSA Preps America for Future Battle

 

17.01.2015 By Jacob Appelbaum, Aaron Gibson, Claudio Guarnieri, Andy Müller-Maguhn, Laura Poitras, Marcel Rosenbach, Leif Ryge, Hilmar Schmundt and Michael Sontheimer – Spiegel.de

 

The NSA's mass surveillance is just the beginning. Documents from Edward Snowden show that the intelligence agency is arming America for future digital wars -- a struggle for control of the Internet that is already well underway.

 

Normally, internship applicants need to have polished resumes, with volunteer work on social projects considered a plus. But at Politerain, the job posting calls for candidates with significantly different skill sets. We are, the ad says, "looking for interns who want to break things."

Politerain is not a project associated with a conventional company. It is run by a US government intelligence organization, the National Security Agency (NSA). More precisely, it's operated by the NSA's digital snipers with Tailored Access Operations (TAO), the department responsible for breaking into computers.

Potential interns are also told that research into third party computers might include plans to "remotely degrade or destroy opponent computers, routers, servers and network enabled devices by attacking the hardware." Using a program called Passionatepolka, for example, they may be asked to "remotely brick network cards." With programs like Berserkr they would implant "persistent backdoors" and "parasitic drivers". Using another piece of software called Barnfire, they would "erase the BIOS on a brand of servers that act as a backbone to many rival governments."

An intern's tasks might also include remotely destroying the functionality of hard drives. Ultimately, the goal of the internship program was "developing an attacker's mindset."

The internship listing is eight years old, but the attacker's mindset has since become a kind of doctrine for the NSA's data spies. And the intelligence service isn't just trying to achieve mass surveillance of Internet communication, either. The digital spies of the Five Eyes alliance -- comprised of the United States, Britain, Canada, Australia and New Zealand -- want more.

 

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 12:20
L'affaire Snowden vue par l'ex-directeur technique de la DGSE

 

05/12/2014 Par Jean Guisnel - Le Point.fr

 

Bernard Barbier, expert du système français d'interception et de traitement des communications radioélectriques et informatiques, livre sa vision de l'affaire Snowden.

 

Le cataclysme provoqué aux États-Unis et dans le monde entier par les révélations de l'ingénieur informaticien Edward Snowden a déjà conduit à la publication de milliers d'articles et d'analyses. Il en faudra plus encore pour comprendre comment ce modeste employé d'un sous-traitant de la National Security Agency - l'agence d'espionnage radioélectrique et électronique américaine - a pu extraire des mémoires informatiques censées être les mieux protégées qui soient, de surcroît si facilement, tant de documents affectés du plus haut niveau de protection et de secret.

Cette affaire a provoqué un séisme d'une ampleur sans précédent parmi les services de renseignements, et d'abord américains. Mais dans la préface qu'il a offerte aux deux auteurs du dernier livre paru en France sur cette affaire, L'Affaire Edward Snowden : une rupture stratégique, le Français Bernard Barbier livre sa part de réflexion. L'ancien directeur technique de la DGSE durant sept ans et demi, jusqu'en décembre 2013, est l'un des meilleurs experts des interceptions radioélectriques et dans les réseaux informatiques qui soient au monde.

 

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 11:20
ICREACH, le moteur de recherche secret de la NSA

La NSA a secrètement créé un moteur de recherche, basé sur les métadonnées des communications recueillies par l’agence et conservées dans sa base de données. C’est l’information révélée ce lundi par le média The Intercept, s’appuyant sur des documents classifiés leur ayant été fournis par Edward Snowden.

Il était déjà d’intérêt public que la NSA partageait ses informations avec d’autres agences américaines, mais le cadre et la portée de ces échanges restaient jusqu’à présent des secrets bien gardés. Comparable à Google, ICREACH est utilisé pour partager les informations récoltées par la NSA avec les autres agences gouvernementales, notamment le FBI, la CIA, la DEA (Drug Enforcement Administration) et la DIA (Defense Intelligence Agency).

850 milliards de métadonnées de communications privées - échanges téléphoniques, emails, conversations de chats et géolocalisations - sont partagées avec 1 000 analystes de 23 agences américaines, ainsi qu’avec les « 5 eyes shareable » : partenaires anglais (GCHQ), canadiens (CSE), australiens (DSD) et néo-zélandais (GCSB). Ces informations permettraient ainsi de suivre les mouvements d’une cible, de cartographier ses relations, de prédire ses futures actions ainsi que de révéler des éventuelles affiliations politiques ou religieuses.

Selon les documents de la NSA,  la création d'ICREACH représente un moment clé dans l’histoire de la surveillance américaine, le moteur de recherche est en effet le pionnier du partage à grande échelle d’informations classifiées entre agences.

Les informations minées par ICREACH concernent en majorité des citoyens étrangers, ainsi que des citoyens américains ayant un passé judiciaire, et peuvent donc être utilisées par les agences à des fins d’intelligence étrangère (un terme qui, comme le rappelle The Intercept, est bien plus large que le contre-terrorisme). Le moteur de recherche ne semble donc pas être lié à la fameuse base de données 215 de la NSA, collectant des informations sur des milliers de citoyens américains ordinaires selon la section 215 du Patriot Act.

 

Pour aller plus loin, consultez l'article de The Intercept

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 20:20
Monstermind: le redoutable antivirus de la NSA

 

13/08/2014 Par Lefigaro.fr (AFP)

 

Le lanceur d'alerte Edward Snowden a affirmé que l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA) disposait d'un logiciel antivirus capable de contre-attaquer automatiquement, sans aucune intervention humaine, contre des pirates informatiques, même si ces représailles ne sont pas toujours adéquates.

 

Une arme redoutable

 

Selon l'ancien consultant de la NSA, aujourd'hui réfugié en Russie, cet antivirus nommé "MonsterMind" est une arme redoutable: il permet, en cas d'attaque par des pirates informatiques contre des intérêts américains, de mener automatiquement des représailles contre l'ordinateur hébergeant l'adresse à l'origine de l'attaque, a-t-il expliqué dans une longue interview au magazine Wired parue aujourd'hui. Ce sont les premières révélations publiques concernant cet antivirus.

 

Mais selon Edward Snowden ce type de réponse automatique pose problème car des pirates informatiques habiles font transiter leurs attaques par le biais d'adresses internet de façade. Or MonsterMind s'attaquera en représailles à cette adresse tierce, au lieu de remonter vers les vrais coupables. "Vous pouvez avoir quelqu'un en Chine, par exemple, qui lance une attaque en la faisant transiter par une adresse en Russie. Et alors nous nous retrouvons à contre-attaquer et à nous en prendre à un hôpital en Russie" qui n'est pour rien dans l'attaque originale, a regretté Edward Snowden.

 

Le déclic de Snowden

 

Au cours de cette interview, qui s'est étalée sur plusieurs jours à Moscou, durant lesquels le lanceur d'alertes s'est montré gai et détendu, Edward Snowden a également expliqué quel avait été le déclic qui l'avait poussé à faire fuiter des centaines de milliers de documents concernant la sécurité américaine. Selon lui, après des mois durant lesquels il était de plus en plus mal à l'aise au vu des activités de la NSA, des déclarations malhonnêtes devant le Congrès de James Clapper, directeur du renseignement national, l'ont poussé à agir. Au cours de cet entretien devant des élus en mars 2013, James Clapper avait affirmé que la NSA ne collectait pas "sciemment" d'informations sur les Américains.

 

"Je crois que je lisais ça dans le journal le lendemain, on en parlait avec les collègues et je leur disais: Tu peux croire ça ?", raconte Edward Snowden. Celui-ci relate que ses collègues ne semblaient pas choqués, mais que lui craignait de s'enfoncer dans un système de plus en plus "diabolique", ce qui l'avait poussé à agir. Enfin, Edward Snowden pense que dans les milliers de documents qu'il a fait fuiter, et qui n'ont pas encore tous été exploités, dorment encore certainement des documents qui pourraient compromettre encore davantage les services du renseignement américain.

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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 08:20
USA : vers une deuxième affaire Snowden?

 

05/08/2014 Par Lefigaro.fr ( AFP)

 

Selon CNN, le gouvernement américain serait à la recherche d'une deuxième taupe soupçonnée d'avoir fait fuiter des documents classifiés ayant trait à la sécurité nationale en direction des médias.

Les preuves de l'existence de cet informateur indélicat se trouveraient dans un article publié par The Intercept, le site Internet fondé par le journaliste Glenn Greenwald, qui avait été le premier à révéler des documents secrets d'Edward Snowden.

 

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 07:55
Google renforce la sécurité des emails contre l'espionnage

 

04/06/2014 Par Lucie Ronfaut – LeFigaro.fr
 

L'entreprise a lancé un outil permettant à ses utilisateurs de chiffrer leurs mails, afin d'empêcher les personnes malveillantes d'accéder à leur contenu.

 

Un an après les révélations d'Edward Snowden sur le programme de surveillance Prism, l'ombre de la NSA plane toujours sur Internet. C'est dans ce climat d'inquiétude que Google a présenté mardi un outil permettant à ses utilisateurs de mieux protéger leur correspondance électronique. Baptisé «End-to-End» («De Bout en bout» en français), il prend la forme d'une extension à ajouter au navigateur Google Chrome. Une fois installée, elle permet de chiffrer le contenu d'un mail, c'est-à-dire de le rendre illisible entre l'envoi et la réception du message par son destinataire. Seul ce dernier peut lire le mail qui lui est adressé, à condition qu'il utilise lui aussi l'extension.

 

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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 18:20
la cybersurveillance de la NSA - infographie LeMonde.fr

la cybersurveillance de la NSA - infographie LeMonde.fr

 

24/05/2014  Par

 

L'affaire des écoutes de la NSA, révélée par Edward Snowden, l'a prouvé, les Américains n'hésitent pas à écouter le reste de la planète, y compris des dirigeants comme Angela Merkel. Qu'ils soient eux-même espionnés, en revanche, ne leur fait pas vraiment plaisir.



Mercredi, l'ancien secrétaire à la Défense de George W. Bush et Barack Obama, Robert Gates, a tenu une conférence à New York pour expliquer que les États-Unis devaient se méfier de leur partenaires économiques. La Chine n'est pas le seul pays à en vouloir aux intérêts américains, "il y a probablement une douzaine ou quinzaine de pays qui volent notre technologie", a assuré Robert Gates.
Et, juste après les Chinois, les pires espions, selon l'ancien ministre, sont les Français, rapporte The Diplomat. "Et ils espionnent depuis longtemps", affirme Robert Gates, qui fait apparaître le phénomène sous Louis XIV. Selon lui, les services de renseignement français ont l'habitude de s'introduire dans les chambres d'hôtel des dirigeants américains pour télécharger les contenus des ordinateurs portables. 

L'ex-secrétaire à la Défense assure que les États-Unis n'ont eux jamais eu recours à l'espionnage industriel.

Note RP Défense : pour "une" partie émergée de l'iceberg, à lire Comment la CIA déstabilise les entreprises françaises et relire le rapport ci-dessous.

 

 

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 07:50
Edward Snowden plaide pour de nouvelles normes pour contrer les abus de la NSA

L’ancien consultant de l’agence américaine de renseignement NSA était auditionné par des députés de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. (45eNord.ca)

 

8 avril 2014 par Nicolas Laffont  - 45eNord.ca

 

Lors d’une audition devant le Conseil de l’Europe, l‘ancien analyste de la CIA et lanceur d’alertes Edward Snowden a plaidé mardi en faveur de nouvelles normes internationales, pour éviter que les abus commis par la NSA en matière de surveillance des données ne se généralisent dans le monde.

L’ancien consultant de l’agence américaine de renseignement était auditionné par téléconférence depuis Moscou où il est réfugié, par des députés de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.

Au cours de son audition qui aura duré un peu plus d’1h15, Edward Snowden a évoqué les programmes de surveillance de masse des télécommunications par la NSA et a rappelé que «nous avons l’obligation de développer des normes internationales pour empêcher que ne se banalise le recours à de tels abus». Selon lui, il ne s’agit pas simplement d’un problème propres aux États-Unis ou à l’Europe, mais bien un «problème international».

La NSA a développé des algorithmes pour déterminer des «personnes d’intérêt», c’est-à-dire qui sont intéressantes à surveiller, mais «qui ne sont encore soupçonnées d’aucun crime». «On rend des gens coupables par association», sans avoir mené d’enquête sur eux, a-t-il ajouté, estimant qu’il s’agissait là d’une «violation des droits de l’Homme».

En outre, cette surveillance ne s’exerce «pas seulement pour la prévention du terrorisme», mais également à des fins de «maintien de l’ordre, pour la détection de délits même non violents», a dit l’ancien consultant de 30 ans, dénonçant l’«utilisation disproportionnée d’un moyen d’enquête extrêmement invasif contre un groupe de population», plutôt que «contre des individus spécifiquement ciblés».

«C’est la pire menace contre les droits civils des temps modernes», qui s’exerce sans aucun contrôle juridique et surtout sans aucune possibilité de sanction contre les responsables des abus, s’est alarmé le lanceur d’alerte.

Les autorités américaines ne sont pas les seules à blâmer, car elles sont unies par un «partenariat très fort» avec certains États européens, a-t-il souligné. Le mois dernier, M. Snowden avait déjà insisté sur ce point dans une déposition écrite adressée à une commission du Parlement européen.

Selon lui, l’UE a laissé se mettre en place, sous pression américaine, un bazar de l’espionnage généralisant la surveillance de masse à tous les citoyens, notamment en Suède, aux Pays-Bas, ou en Allemagne.

«C’est difficile d’obtenir des changements révolutionnaires du jour au lendemain, surtout en matière de droits de l’Homme», a témoigné mardi Edward Snowden. «Néanmoins nous avons fait des progrès considérables, car on en parle. Le fait qu’aujourd’hui l’homme de la rue est sensible à ce problème est un progrès», a-t-il estimé.

À la suite des révélations d’Edward Snowden, Barack Obama avait initié à la mi-janvier une réforme des programmes de surveillance électronique américains, sans remettre en cause le principe de collecte massive de données par la NSA.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 12:20
Obama veut arrêter la collecte massive d'écoutes par la NSA

 

25.03.2014 Romandie.com (ats)

 

Le président américain Barack Obama s'apprête à proposer au Congrès des Etats-Unis de mettre un terme à la collecte massive des écoutes téléphoniques par la NSA, a indiqué lundi un responsable de l'administration. Le programme sera malgré tout prolongé de 90 jours.

 

Dans ce cadre, le gouvernement fédéral conserverait la capacité d'accéder à des "métadonnées" mais seulement au cas par cas et sur des affaires précises, a également ajouté cette source, confirmant un élément révélé par le "New York Times".

 

En janvier, Barack Obama a exposé une réforme des pratiques de surveillance de la NSA, dévoilées par Edward Snowden. Il a notamment promis que les services secrets américains ne pourraient plus espionner les dirigeants de pays amis ou alliés et a également proposé de modifier les règles de collecte des données téléphoniques des Américains.

 

Dans l'intervalle, et jusqu'à la promulgation d'une nouvelle loi, l'administration Obama va renouveler l'autorisation du programme de la NSA de collecte et de stockage de ces "métadonnées", a ajouté ce responsable. Selon le "New York Times", la Maison Blanche souhaite que ce renouvellement, pour une durée de 90 jours, sera le dernier.

 

Une autorisation obligatoire

 

Dans le cadre du projet proposé par M. Obama, les données d'appel seraient conservées par les opérateurs de téléphonie et le gouvernement devrait obtenir l'autorisation de la Foreign Intelligence Surveillance Court, l'instance judiciaire pour les affaires de terrorisme, pour avoir accès à des écoutes téléphoniques.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 08:20
 source johnbrownnotesandessays

source johnbrownnotesandessays

 

March 24, 2014 Interview Conducted By Marc Hujer and Holger Stark
 

In a SPIEGEL interview, former NSA director Michael Hayden, 69, discusses revelations of US spying on Germany made public in documents leaked by Edward Snowden, surveillance against German leaders and tensions between Berlin and Washington.

 

Michael Hayden, 69, served as the director of the National Security Agency from 1999 to 2005. After leaving the NSA, he served as director of the CIA from 2006 to 2009. Today he is a partner at the consulting firm Chertoff Group in Washington, DC.

SPIEGEL recently sat down with the former US Air Force general in Washington for a wide-ranging interview on revelations from the archive of former NSA contractor Edward Snowden, including allegations that the intelligence agency spied on the cell phone of German Chancellor Angela Merkel, that have been the source of significant trans-Atlantic tensions.

 

Read the interview

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 19:20
Nouvelles révélations sur l’espionnage de la NSA

 

19.03.2014 par RFI

C’est une information exclusive du Washington Post : la NSA a mis en place un système qui permet d’enregistrer 100 % des appels téléphoniques d’un pays. Ce programme appelé « Mystic » a été a lancé en 2009. Un haut responsable des services secrets le compare à une machine à remonter le temps. En effet, écrit le Washington Post, Mystic permet de conserver les enregistrements pendant un mois. C’est en 2011, poursuit le journal qui s’appuie entre autres sur des documents fournis par Edward Snowden, que le premier pays a ainsi été mis sur écoute. Les autorités américaines ont demandé au Washington Post de ne pas révéler le nom de ce pays. Une requête que le journal dit respecter. D’après le quotidien, 5 autres pays ont été ciblés par ce programme de surveillance, un sixième pays a été ajouté à la liste en octobre dernier.
 

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 07:20
NSA has ‘industrial scale’ malware for spying: report

 

March 14th, 2014 defencetalk.com (AFP)

 

The National Security Agency has developed malware that allows it to collect data automatically from millions of computers worldwide, a report based on leaked documents showed Wednesday.

 

The report co-authored by former Guardian reporter Glenn Greenwald for the online news site The Intercept said the program has dramatically expanded the US spy agency’s ability to covertly hack into computers on a mass scale.

 

The report is based on classified documents provided by former NSA contractor Edward Snowden.

 

It said the surveillance technology allows the NSA to infect potentially millions of computers worldwide with malware “implants” which can help the agency extract data from overseas Internet and phone networks.

 

The report by Greenwald and reporter Ryan Gallagher said these implants were once reserved for a few hundred hard-to-reach targets whose communications could not be monitored through traditional wiretaps but that the NSA has expanded this to “industrial scale,” according to the documents.

 

The automated system codenamed TURBINE expands the ability to gather intelligence with less human oversight, according to the report.

 

The report was the first by Greenwald based on leaked documents since he joined First Look Media, an organization backed by tech entrepreneur Pierre Omidyar that includes The Intercept.

 

Greenwald was among the first journalists to publish documents leaked by Snowden describing the vast surveillance programs of the NSA and other intelligence services, sparking a massive outcry.

 

Wednesday’s report said the covert infrastructure that supports TURBINE operates from the NSA headquarters in Maryland, and from eavesdropping bases in Britain and Japan and that the British intelligence agency GCHQ appears to have played an important role in the effort.

 

The report said that in some cases the NSA has used a decoy Facebook server to infect a target’s computer and exfiltrate files.

 

It said the malware can also covertly record audio from a computer’s microphone and take snapshots with its webcam.

 

The Intercept said the malware has been in existence since 2004 but that the automated program expanding its use appears to have begun in 2010.

 

The malware can be installed in as little as eight seconds, according to the documents.

 

Because people have become suspicious of email attachments, the report said the NSA has had to resort to new tools to install the malware such as “man-in-the-middle” and “man-on-the-side” attacks through Internet browsers.

 

The NSA, queried by AFP, did not directly respond to the report. But an NSA official reiterated policy that its operations are conducted “exclusively where there is a foreign intelligence or counterintelligence purpose to support national and departmental missions, and not for any other purposes.”

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 20:20
Espionnage : la NSA utilise des logiciels malveillants à une « échelle industrielle »

 

12.03.2014 Le Monde.fr (AFP)


 

Selon des documents transmis Edward Snowden, ancien consultant de l'Agence nationale de renseignement américaine (National Security Agency, NSA), l'agence a développé des logiciels malveillants qu'elle utilise massivement.

D'après ces documents, publiés mercredi sur le site du magazine en ligne Intercept par l'ancien journaliste du Guardian Glenn Greenwald, l'agence a implanté dans des millions d'ordinateurs des logiciels malveillants qui lui permettent d'extraire des données de réseaux téléphoniques et Internet à l'étranger.

L'utilisation de ces logiciels, qui concernait à l'origine quelques centaines de cibles dont les communications ne pouvaient pas être surveillées par des moyens traditionnels, a été étendue à une « échelle industrielle », selon les documents publiés par M. Greenwald – les premiers depuis qu'il travaille au sein du groupe de médias First Look Media, lancé par Pierre Omidyar, le fondateur d'eBay.

 

Lire aussi (édition abonnés) : Comment échapper à l'œil de la NSA ?

 

ENREGISTREMENTS PAR MICRO ET WEBCAM

Cette collecte automatique de données – en passant par un système nommé Turbine – permet à la NSA de moins utiliser le renseignement humain. Elle est effectuée au siège de l'agence, dans le Maryland, mais aussi au Royaume-Uni et au Japon. Les services de surveillance britanniques (Government Communications Headquarters, GCHQ) semblent avoir joué un rôle important dans ces opérations.

Dans certains cas, la NSA utilise un leurre Facebook pour infecter l'ordinateur de la cible et exfiltrer les dossiers. Le logiciel, qui peut être installé en seulement huit secondes, peut aussi enregistrer des conversations depuis le micro de l'ordinateur ou prendre des photos avec la webcam de la machine. Ce logiciel existe depuis 2004, mais son utilisation à grande échelle semble avoir commencé en 2010.

Un responsable de la NSA interrogé par l'AFP a rappelé que ces opérations étaient conduites « exclusivement à des fins de contre-espionnage ou d'espionnage à l'étranger pour des missions nationales ou ministérielles, et rien d'autre ».

 

Lire également l'entretien avec Tim Berners-Lee, l'inventeur du World Wide Web :  « Le Web fait de plus en plus partie des droits de l'homme »

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:50
Probing America: Top German Prosecutor Considers NSA Investigation

 

January 20, 2014 By SPIEGEL Staff

 

Germany and the US appear to be edging closer to political confrontation. The Federal Prosecutor says there is sufficient evidence to open a politically explosive investigation into NSA spying on Chancellor Angela Merkel's mobile phone.

 

Last Tuesday, on the sidelines of an Social Democrat party caucus in Berlin, German Justice Minister Heiko Maas ran into Foreign Minister Frank-Walter Steinmeier. Maas pulled his fellow SPD member aside and warned him about what could become a difficult matter. "Something may be coming our way," Maas whispered, and noted that the foreign minister could be affected as well. Germany's federal prosecutor, Maas intimated, is currently considering opening an investigation into the scandal surrounding the surveillance of Chancellor Angela Merkel's mobile phone by US intelligence. It's a step that would undoubtedly be considered an affront by the Americans.

 

Steinmeier listened attentively and nodded several times, but he didn't say much. At the start of his second posting as foreign minister (he previously served for four years from 2005-2009), Steinmeier is facing the extremely tricky problem of new discord in German-American relations.

 

The current difficulties got their start in October, when SPIEGEL reported that US intelligence services were interested in Merkel's mobile phone. When the magazine published its report, the National Security Agency's curiosity suddenly became an open act of provocation.

 

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:20
Le renseignement US va continuer à espionner les étrangers, prévient Obama

 

18 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

BERLIN - Le président Barack Obama a prévenu que les services de renseignement américains allaient continuer à s'intéresser aux intentions des gouvernements de part le monde, dans un entretien à la télévision allemande diffusé samedi.

 

Nos agences de renseignement, comme les agences allemandes et toutes les autres, vont continuer à s'intéresser aux intentions des gouvernements de part le monde, cela ne va pas changer, a-t-il dit lors de cette interview à la télévision publique ZDF, enregistrée vendredi.

 

Il a toutefois assuré que la chancelière Angela Merkel n'avait pas à s'inquiéter de cette surveillance, alors qu'un de ses téléphones portables aurait été écouté par l'agence de renseignement NSA, ce qui a fait scandale en Allemagne. Et il insisté sur la relation d'amitié et de confiance qui lie selon lui les deux pays.

 

Mais loin de lui l'idée de renoncer à des pratiques dont la révélation l'an dernier par l'ancien consultant de la NSA Edward Snowden a profondément entaché la relation transatlantique.

 

La collecte de données par le renseignement américain, est au service de nos objectifs diplomatiques et politiques, a expliqué le président.

 

Et ce n'est pas la peine d'avoir un service de renseignement si il se limite à (collecter) ce qu'on peut lire dans le (quotidien américain) New York Times ou dans (le magazine allemand) Der Spiegel. La vérité c'est que par définition le travail du renseignement est de découvrir: que pensent les gens? que font-ils?, a-t-il poursuivi.

 

Les révélations l'an dernier d'écoutes supposées sur le portable de dirigeants européens, dont celui de la chancelière allemande, avaient provoqué un scandale en Europe et particulièrement en Allemagne.

 

Les annonces de M. Obama vendredi, qui a promis de rogner sur les compétences de la NSA en la matière, ont été accueillies avec scepticisme en Allemagne, comme un premier pas mais insuffisant.

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 12:20
Obama rogne les grandes oreilles de la NSA

 

17/01/2014 Par Laure Mandeville

 

Le président américain promet de limiter l'espionnage des dirigeants étrangers amis ou alliés des États-Unis.

 

Il est peu probable que l'on assiste à un démontage du Big Brother sécuritaire mis en place après le 11 Septembre à Washington. Beaucoup en doutent, notamment en ce qui concerne les pratiques d'espionnage à l'étranger. La défense farouche de l'importance des programmes de la NSA et de ses professionnels «dédiés à la nation», présentée par Obama ce vendredi - qui a rappelé que cette exigence de surveillance remontait au révolutionnaire Paul Revere - laisse peu d'illusions sur un changement majeur. Mais répondant à la levée de boucliers suscitée par les révélations de l'ancien contractant de la National Security Agency, Edward Snowden, Barack Obama a annoncé ce vendredi plusieurs changements substantiels dans les règles de surveillance de la NSA, lors d'un grand discours au ministère de la Justice.

 

Les fortes pressions visant à mieux encadrer l'État sécuritaire américain ont été entendues au sommet d'une Maison-Blanche qui reconnaît avoir elle-même été prise de court par l'ampleur des écoutes. «L'absence croissante de limites techniques à ce que nous pouvons faire exige de réfléchir à ce que nous devrions faire», a dit Obama, appelant à travailler «sur les détails». Le ton du discours en disait long sur la volonté du président de montrer au monde et à son peuple qu'il prenait le sujet au sérieux. C'était clairement une victoire pour Edward Snowden, même si Barack Obama n'a pas été tendre à son égard.

 

Première annonce importante: Le président a décidé de «mettre fin au programme de collecte de données téléphoniques de la NSA tel qu'il existe actuellement». Ce programme découle de l'article 215 du Patriot Act, ensemble de lois sécuritaires votées après le 11 Septembre. Il force les opérateurs téléphoniques américains à fournir à l'Agence de sécurité nationale les métadonnées (numéro appelé, durée de l'appel, lieu) de l'ensemble des appels téléphoniques passés aux États-Unis.

 

Concilier sécurité et liberté

 

En attendant qu'un programme supposément plus restreint se mette en place, la consultation de la base de données sera soumise désormais à une autorisation de justice des cours secrètes créées par le Foreign Intelligence Surveillance Act (Fisa), sauf «en cas d'urgence réelle». Cette décision, sur laquelle le président hésitait encore à la veille de son discours, est un coup porté à la NSA qui pouvait accéder quasi automatiquement à ces données via les lettres de sécurité nationale. L'agence plaidait pour le maintien du système, invoquant des exigences de rapidité pour identifier des complots potentiels. Mais le président n'a pas tranché sur le programme futur.

 

Décidé à consulter le Congrès, il demande au ministre de la Justice, Eric Holder, et aux dirigeants des agences de renseignement de lui remettre un rapport d'ici au 28 mars, «sur la façon de préserver les capacités nécessaires du programme, sans que l'État détienne les métadonnées». Certains avocats de la vie privée plaident pour laisser la garde des données aux compagnies téléphoniques ou à une institution indépendante. Mais la bataille est à venir.

 

Le président Obama a aussi fait plusieurs gestes importants sur la surveillance américaine au-delà des frontières, reconnaissant que les exigences de sécurité devaient être tempérées là où elles détruisaient la confiance des alliés. Il annonce notamment que les conversations des chefs d'État étrangers amis «ne seront plus écoutées» et que des garde-fous seront instaurés au sein de l'exécutif pour étendre certaines protections de la vie privée aux citoyens non américains. La forte pression exercée à la fois par les grands géants de l'informatique américains qui craignent de perdre leurs clients, de même que l'indignation des dirigeants étrangers, et notamment celle d'Angela Merkel, semble avoir été entendue. Il promet que ces opérations de surveillance auront un cadre limité et ne seront pas menées par exemple pour donner un avantage compétitif aux compagnies américaines. On a du mal à le croire mais les pays étrangers devront se contenter de croire à la parole de l'exécutif sur ce point. Barack Obama a en effet insisté sur le fait que les programmes de la NSA protégeaient aussi les alliés et qu'il n'avait pas l'intention d'y mettre fin.

 

Depuis qu'il occupe le Bureau ovale, cet ancien professeur de droit constitutionnel a pris conscience de l'immense responsabilité qu'il doit assumer sur les questions de sécurité nationale et la difficulté qu'il y a, dès lors, à poser des limites claires à l'action des agences de renseignement. «Quand on reçoit le rapport du matin sur les menaces, ça met de l'acier dans votre colonne vertébrale», a confié son ancien conseiller David Plouffe au New York Times. Le président se retrouve donc à tracer une route incertaine pour définir le délicat équilibre entre sécurité et libertés. Son inévitable numéro d'équilibrisme entre ces deux exigences conflictuelles a été plutôt convaincant ce vendredi. Mais il devrait faire beaucoup d'insatisfaits.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:20
Les actes de Snowden peuvent avoir des "conséquences mortelles" (élus américains)

 

WASHINGTON, 09 jan 2014 marine-oceans.com (AFP)

 

Les 1,7 million de documents secrets volés par Edward Snowden ont le potentiel de mettre en danger les militaires américains déployés dans le monde, selon des parlementaires américains jeudi, citant un rapport confidentiel du Pentagone sur les fuites.

 

Le département de la Défense américain a rédigé et envoyé à plusieurs membres importants du Congrès un rapport confidentiel sur l'impact potentiel du vol de documents par l'ex-consultant informatique de l'Agence nationale de sécurité (NSA), l'agence d'écoutes des Etats-Unis. Le rapport lui-même n'a pas été rendu public.

 

"Ce rapport confirme mes plus grandes craintes, à savoir que les actes de trahison de Snowden mettent en grand danger les soldats américains", a déclaré Mike Rogers, président de la commission du Renseignement de la Chambre des représentants, dans un communiqué. "Les actes de Snowden auront probablement des conséquences mortelles pour nos soldats sur le terrain".

 

"Bien que M. Snowden et ses défenseurs affirment qu'il ne fait que défendre les libertés civiques, la vérité est que la plupart des documents volés par Snowden concernent des opérations vitales de l'armée, de l'US Navy, des Marines et de l'Air Force. Snowden a fourni des informations précieuses à nos adversaires, ce qui met en danger chaque Américain. Ne vous y trompez pas, Snowden n'est pas un patriote, et il n'y a aucune excuse possible pour les dommages irréparables subis par l'Amérique et ses alliés", a ajouté M. Rogers.

 

Le rapport semble s'intéresser à l'ensemble des fichiers récupérés par Edward Snowden, dont seule une faible partie a été publiée dans la presse, et à l'impact potentiel de leur éventuelle publication. Selon les élus citant le rapport, de nombreux documents en possession de M. Snowden concernent des opérations militaires en cours, qui risqueraient d'être compromises en cas de fuites.

 

Les élus se sont gardés de conclure que les fuites avaient d'ores et déjà provoqué des dommages en terme de sécurité nationale. Ils réaffirment toutefois que les révélations avaient alerté les terroristes sur les méthodes d'écoutes des Etats-Unis.

 

"Snowden a fourni aux terroristes une copie du manuel de notre pays, et nous en payons aujourd'hui le prix, ce que ce rapport confirme", a déclaré le démocrate Dutch Ruppersberger, membre de la même commission et habilité au secret défense. "Nous avons commencé à voir que les terroristes changeaient leurs méthodes grâce aux fuites, et ce rapport indique que le notre pays et nos citoyens vont continuer à en subir les conséquences".

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 07:20
Snowden a dérobé 1,7 million de documents secrets (Pentagone)

 

MOSCOU, 10 janvier - RIA Novosti

 

Edward Snowden, ex-agent de la CIA à l'origine des fuites sur le programme de surveillance américain PRISM, a dérobé environ 1,7 millions de documents secrets relatifs aux opérations de renseignement menées par les Forces armées US, rapporte l'agence Associated Press se référant au Pentagone. 

 

La plupart des documents dérobés par le lanceur d'alerte contiennent des informations sur les opérations courantes de l'armée de Terre, de l'US Air Force et de l'US Navy, est-il indiqué dans un rapport secret du département militaire américain, dont certains détails ont été révélés à la presse par deux membres du Congrès, Mike Rogers et Dutch Ruppersberger. 

 

Ces derniers ont précisé que la divulgation de certains documents avait d'ores et déjà porté préjudice à l'activité de renseignement menée par Washington.

 

Début juin, Edward Snowden, informaticien de 29 ans, a révélé à deux quotidiens, le Guardian et le Washington Post, l'existence d'un programme informatique secret baptisé PRISM, permettant aux Etats-Unis de surveiller des échanges par mail, messageries instantanées, téléphone et réseaux sociaux des utilisateurs aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde. 

 

Ce programme permet à la NSA et au FBI d'accéder à des données concernant des personnes vivant hors Etats-Unis via neuf géants de l'Internet, dont AOL, Apple, Facebook, Google, Microsoft, PalTalk, Skype, Yahoo! et YouTube et l'opérateur téléphonique Verizon. 

 

Depuis ses révélations, M.Snowden est recherché par la justice américaine. Le 1er août 2013, l'ex-agent de la CIA a obtenu l'asile temporaire en Russie.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:20
Affaire Snowden: un rapport demande une meilleure protection de la vie privée par les Etats-Unis

 

19 décembre 2013 Anne-Marie Capomaccio - RFI

 

La Maison Blanche vient de rendre public le rapport du groupe d’experts sur la NSA. Cette étude avait été mandatée par Barack Obama à la suite des révélations d’Edward Snowden. Les informations diffusées au compte-gouttes par l’ancien agent réfugié en Russie avaient devoilé un programme de stockage des données à grande échelle, et l’écoute de portables de leaders étrangers, comme celui de la chancelière Merkel.

 

Si le rapport préconise des changements dans la gestion de la NSA, les experts ne vont pas aussi loin que le souhaitaient les libéraux. Ils expliquent en préambule que la sécurité des Etats-Unis reste la priorité, dans un monde où la menace terroriste est réelle.

 

Cette sacro-sainte sécurité doit toutefois être assurée en respectant le droit à la vie privée des citoyens. L’utilisation des données doit passer par la justice écrivent les experts, et les Etats-Unis doivent s’interdire tout acte qui sortirait de la légalité comme l’espionnage industriel.

 

Déontologie de la surveillance

 

Cela peut sembler évident, mais les rapporteurs consacrent un chapitre à ce que l’on pourrait appeler la déontologie de la surveillance.

 

Concernant d’éventuelles écoutes de leaders étrangers, pas de préconisation définitive, elles peuvent se justifier si la sécurité nationale est en jeu, le rapport propose un travail de concertation avec les alliés des Etats-Unis afin d’établir un code de conduite commun.

 

Quant au directeur de la NSA, les experts estiment que Barack Obama serait bien inspiré de nommer un civil.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 22:09
USA: rapport sur la réforme des pratiques de la NSA diffusé mercredi

 

18 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - La Maison Blanche a décidé de publier dès mercredi l'intégralité d'un rapport sur les pratiques de surveillance de l'Agence américaine du renseignement (NSA) remis au président Barack Obama, a annoncé son porte-parole.

 

Ce porte-parole, Jay Carney, a justifié cette publication par l'apparition de fuites selon lui erronées dans la presse depuis que le document a été livré vendredi à M. Obama par un groupe d'étude, créé dans la foulée des révélations de l'ancien consultant de la NSA Edward Snowden l'été dernier.

 

Ce rapport détaille plus de 40 recommandations que la Maison Blanche est en train d'examiner. M. Obama, qui a rencontré mercredi les auteurs de ce document à la Maison Blanche, doit prononcer en janvier un discours sur la régulation des activités de la NSA, a rappelé M. Carney.

 

Le président américain avait promis dès le mois d'août plus de transparence, tout en mettant en avant la nécessité de ces programmes.

 

Mardi, il avait reçu à la Maison Blanche des dirigeants de grandes sociétés informatiques et d'internet, qui l'avaient justement exhorté à la transparence.

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