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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 08:45
photo R. Veron - FFDj

photo R. Veron - FFDj

 

06/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 23 février 2015, les Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont apporté un soutien logistique significatif aux Forces armées djiboutiennes (FAD) en mettant à disposition un avion de transport tactique et son équipage pour transporter une partie de l’effectif du Bataillon Hiil 2 (BATHIIL 2) engagé au sein de la mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM).

 

Dans le cadre du déploiement du contingent BATHIIL 2 vers Beledweyne en Somalie, au sein de mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont apporté un soutien de transport aérien militaire qui a permis à 80 soldats djiboutiens de rejoindre Beledweyne ainsi que le retour de mission de 9 autres.

 

Ces liaisons ont été assurées par un Transall C160 de la base aérienne 188 des FFDj. Les quatre vols de C160 réalisés dans la même journée ont été planifiés communément avec les FFDj et les FAD.

 

Cette action s’inscrit dans le cadre plus large de la coopération opérationnelle entre la France et Djibouti. Celle-ci se traduit notamment par des formations régulières réalisées pour parfaire la préparation opérationnelle des éléments djiboutiens avant leur projection au sein de l’AMISOM, au format BATHIIL.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. Elles participent ainsi au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de force pouvant être projetées en cas de crise. Par ailleurs, les FFDj bénéficient d’une capacité d’entrainement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD), qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

photo R. Veron - FFDj

photo R. Veron - FFDj

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 20:45
La Turquie renouvelle la mission anti-piraterie de sa marine au large de la Somalie

 

04-02-2015 Par : LIANG Chen - French.china.org.cn

 

Le Parlement turc a adopté mardi une motion prolongeant d'une année supplémentaire la mission assurée par la marine turque dans le cadre de la campagne internationale de lutte contre la piraterie dans le golfe d'Aden.

 

En 2009, le Parlement turc avait autorisé le gouvernement à envoyer des unités des forces navales turques dans le golfe d'Aden et dans les zones maritimes avoisinantes pour contribuer à la campagne de lutte contre la piraterie menée par l'OTAN conformément à la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU adoptée en 2008.

 

La mission a déjà été prorogée à plusieurs reprises. Dans le cadre de cette mission, la marine turque est chargée de protéger les navires marchands turcs naviguant dans le golfe d'Aden et au large des côtes somaliennes, où ils sont souvent pris pour cibles par des pirates.

 

Lors des discussions sur la question au Parlement ce mardi, Ahmet Berat Conkar, député du Parti de la justice et du développement (AKP, au pouvoir), a indiqué qu'au cours des 26 opérations menées au total depuis 2009, la marine turque a contrecarré les agissements de 179 pirates dans la région

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 18:45
photos SGC Kevin Congini

photos SGC Kevin Congini

 

21/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 18 janvier 2015, le général Philippe Montocchio, commandant les Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) a commémoré le 80e anniversaire du sacrifice suprême de l’administrateur Bernard à Morahtou dans la région de Dikhil.

 

C’est sur le mont Morahtou que l’administrateur Albert Julien Bernard et 17 gardes Somalis sont tombés après avoir tenu le siège face à 2 000 fantassins et cavaliers éthiopiens le 18 janvier 1935.. L’administrateur Bernard n’avait que 25 ans lorsqu’il est mort en héros avec les gardes Somalis épuisant jusqu’à leur dernière cartouche face à des adversaires une centaine de fois plus nombreux. Tous ont été ensevelis à la place même où ils sont tombés. 80 ans après, c’est donc en ce lieu symbolisant les valeurs de courage, de cohésion et de sens du sacrifice, ciment de nos armées, que les FFDj se sont joint à l’hommage qui leur étaient rendu.

 

La cérémonie rassemblait de M. Guerquin, premier conseiller de l’Ambassade de France, M. Mohamed Cheiko Hassan, Préfet de la région de Dikhil et M. Abdourahman Yonis Arreh, Président du conseil régional de Dikhil.

 

Les autorités ont gravi le mont Morahtou, endroit précis où l’administrateur Bernard est mort en 1935. Militaires et civils djiboutiens et français se sont recueillis en ce lieu de mémoire et d’histoire commune. M. Guerquin et le général Montocchio ont chacun déposé une gerbe en mémoire de cet illustre ancêtre.

 

Cette cérémonie a également marqué la fin des travaux de rénovation de la nécropole. Pour réhabiliter les lieux, les sapeurs de la section génie travaux de la 6e compagnie du 5e Régiment Interarmes d’Outre-Mer (5e RIAOM) ont effectués trois types de missions. La première consistait à rouvrir l’ancienne piste qui courre au pied de la falaise éthiopienne. La deuxième mission visait à aménager une plateforme à son sommet afin que l’association pour le développement social et la protection de l’environnement de Gobaad puisse participer à la rénovation du site historique. Enfin, les sapeurs ont créé un parking à la base du « Mont Bernard » sur le site de Morahtou.

 

L’association pour le développement social et la protection de l’environnement de Gobaad, composée de jeunes issus de cette même région, a initié ces travaux de réfections pour contribuer au développement du tourisme régional et concourir ainsi à relancer l’économie locale en mettant en valeur leur histoire et leur jeunesse.

 

La réhabilitation effectuée fait partie des actions-civilo militaires menées par les FFDj au profit des Djiboutiens. Ce soutien s’inscrit dans le cadre du traité de coopération en matière de défense signé en décembre 2011 entre la France et la république de Djibouti.

FFDj : 80e anniversaire du sacrifice suprême de l’administrateur Bernard
FFDj : 80e anniversaire du sacrifice suprême de l’administrateur BernardFFDj : 80e anniversaire du sacrifice suprême de l’administrateur BernardFFDj : 80e anniversaire du sacrifice suprême de l’administrateur Bernard
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24 décembre 2014 3 24 /12 /décembre /2014 12:40
Le destroyer russe Severomorsk photo Alexandra Kamenskaya RIA Novosti.

Le destroyer russe Severomorsk photo Alexandra Kamenskaya RIA Novosti.

 

MOSCOU, 23 décembre - RIA Novosti

 

Le destroyer russe Severomorsk fait route vers la Somalie où il luttera contre les pirates, a annoncé mardi à Moscou le porte-parole de la Flotte du Nord Vadim Serga.

"Le destroyer Severomorsk commencera à remplir sa mission en mer Rouge dans quelques jours. Il garantira la sécurité des bateaux civils dans le golfe d'Aden et au large de la Corne d'Afrique", a indiqué M.Serga.

Le Severomorsk remplacera le patrouilleur russe Iaroslav Moudry qui participe à la lutte contre la piraterie dans le golfe d'Aden depuis septembre.

Le Iaroslav Moudry a déjà quitté cette région pour rejoindre l'escadre russe déployée en mer Méditerranée. Pendant sa mission en Afrique, le Iaroslav Moudry a escorté une quarantaine de bateaux civils russes, grecs, panaméens, libériens, thaïlandais et autres.

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 08:45
ORYX : Un succès méconnu (1992 – 1994)


14/02/2014  - CDEF/DREX/M. Antonin TISSERON

 

Novembre 2013 -  En Somalie, l’opération Oryx, qui débute en décembre 1992, est la première opération de stabilisation menée par la France en Afrique. Elle préfigure largement les engagements des années à venir.

 

Un an après l’offensive victorieuse contre les troupes de Saddam Hussein pour libérer le Koweït, la communauté internationale s’engageait en Somalie pour y rétablir la paix. Cet engagement américain ne saurait toutefois résumer à lui seul l’intervention internationale de 1992-1995. Des soldats pakistanais, malais, italiens, marocains, … et français sont présents sur place, sous mandat de l’ONU dans le cadre des opérations ONUSOM I (24 avril 1992-26 mars 1993), Restore Hope  et ONUSOM II (26 mars 1993-2 mars 1995).
L’opération Oryx, qui démarre en décembre 1992 avec l’envoi de 2 000 hommes en Somalie et se termine un an plus tard avec le départ des dernières forces combattantes. Cette opération comporte deux grandes phases, une première avec l’intervention des forces françaises dans le Bakool (région stratégique frontalière avec l’Éthiopie) et une seconde durant laquelle les éléments français prennent en charge dans l’ONUSOM II la région de Baydoa, plus vaste que le Bakool.

Le bilan de l’opération Oryx est considéré comme positif.

 

Sommaire

Chapitre I - La somalie, la violence et le chaos
 1.1 Le régime de Siyad Barre et sa chute
 1.2 L’heure des chefs de guerre
 1.3 L’entrée des Nations unies sur le théâtre somalien
 1.4 L’UNITAF et la stratégie française

 Chapitre II - L’opération française Oryx
 2.1 De Mogadiscio à Huddur
 2.2 Soldats « au service de la population »
 2.3. Redéploiement du dispositif
 2.4 La relève et le départ

Chapitre III - Satisfecit  français et enseignements
 3.1 Un bilan jugé positif
 3.2 Connaissance du terrain et forces prépositionnées
 3.3 Révélateurs tactiques
 3.4 Dépendances et interdépendances

Chapitre IV - Les errements de l’action internationale
 4.1 Une succession de maladresses
 4.2 Cacophonie en Somalie
 4.3 Les dérives de l’opération internationale
 4.4 La Somalie au départ de l’ONUSOM

 

ORYX : Un succès méconnu (1992 – 1994) (format pdf, 2 MB).

 

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 13:50
La France condamnée à indemniser des pirates somaliens

 

MOSCOU, 4 décembre - RIA Novosti

 

La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a condamné la France à compenser le "préjudice moral" subi par des pirates somaliens qui avaient attaqué des navires français en 2008.

 

La cour a établi qu'après avoir arrêté les pirates dans les eaux territoriales somaliennes et les avoir placés sous contrôle militaire à bord de la frégate "Courbet", les marins français devaient les "traduire sans délai devant un juge ou un autre magistrat habilité par la loi à exercer des fonctions judiciaires". Or, les intéressés ont été présentés à un juge d'instruction avec 48 heures de retard.

 

Tout en reconnaissant l'existence de "circonstances tout à fait exceptionnelles", à savoir le fait que "la France intervenait au large de la Somalie, à 6 000 kilomètres de son territoire", la Cour a toutefois établi que "rien ne justifiait un tel délai supplémentaire".

 

Après avoir constaté une violation de l'article 5 alinéa 1 (Droit à la liberté et à la sûreté) de la Convention européenne des droits de l'homme, la justice européenne a condamné la France à payer à chaque pirate 2.000 à 5.000 euros à titre de dommage moral et à verser 3.000 à 9.000 euros pour frais et dépens.

 

Le 21 novembre 2012, le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté la résolution 2077 sur la lutte contre la piraterie au large de la Somalie. Le document invite les autorités de ce pays africain à "patrouiller dans les eaux territoriales somaliennes afin d'empêcher les actes de piraterie et de vols à main armée en mer", et à "mener des enquêtes sur ceux qui ont été appréhendés et à les poursuivre en justice".

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 07:45
Cinq militants shebab tués au Kenya

 

19 octobre 2014 BBC Afrique

 

Des militants présumés de la milice somalienne Shebab ont été tués dimanche par des forces de sécurité du Kenya, selon des médias kényans. Les miliciens ont été tués quand ils s’apprêtaient à rentrer au Kenya, en provenance de l’Ethiopie.

 

Suite de l’article

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 16:45
Photos ADC H. Receveur - AAir

Photos ADC H. Receveur - AAir

 

21/10/2014 Sources : État-major des Armées

 

Les 14 et 21 octobre 2014, 60 garde-côtes somaliens ont bénéficié d’une formation « sécurité incendie » dispensée par les marins-pompiers de la base navale (BN) sur l’emprise marine des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) dans le cadre de l’opération EUCAP NESTOR ¹.

 

Cette formation initiale de lutte contre l’incendie s’est déroulée en deux phases :

    la première abordait la lutte contre le feu (utilisation des extincteurs et accessoires, tenues de protection…) ;

    la seconde était centrée sur le contrôle des dommages à bord d’un bâtiment ou d’une embarcation et l’utilisation d’une pompe d’épuisement contre les voies d’eau.

 

Les instructeurs français ont conçu des supports pédagogiques spécialement à l’attention des élèves non francophones de cette formation. Dorénavant, les garde-côtes somaliens seront en mesure de réagir de façon adaptée en cas d’incendie à bord d'un bâtiment, ou d'une embarcation (spécificités du feu et des voies d'eau).

Les activités de formation destinées à renforcer la fonction de garde-côtes s’inscrivent dans une approche beaucoup plus globale de résolution de la crise en Somalie. L’opération EUCAP NESTOR est une mission civile de l’Union Européenne (UE), renforcée d’une expertise militaire. Son objectif est d’assister le développement et l’amélioration continue de la sécurité maritime des pays de  la corne de l’Afrique et de l’océan Indien.

 

Les FFDj contribuent ponctuellement au développement des capacités régionales par le biais des formations au profit d’autres nations de la région. Au premier semestre 2014, elles ont déjà dispensé ce type de cours au profit d'EUCAP NESTOR.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

 

1 Lancée en juillet 2012, EUCAP NESTOR est une mission civile de l’UE à laquelle contribuent 16 pays de l’UE et la Norvège. Son objectif est d’assister le développement et l’amélioration de la sécurité maritime des pays de la corne de l’Afrique et de l’Ouest de l’océan Indien.

FFDJ : action de formation au profit des garde-côtes somaliensFFDJ : action de formation au profit des garde-côtes somaliens
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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 12:45
Amisom et armée somalienne sécurisent Barawe, calme, après son abandon par les shebab

 

Mogadiscio, 6 oct 2014 Marine et Oceans (AFP)

 

L'armée somalienne et les troupes de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom) sécurisaient lundi la localité portuaire de Barawe, "capitale" de fait des islamistes shebab, reprise dimanche.

 

C'est la première fois que la ville est sous contrôle d'une autorité centrale somalienne depuis 1991 et la chute du régime autoritaire du président Siad Barre qui a plongé le pays dans le chaos et l'a livré aux milices de chefs de guerre, aux gangs criminels et aux groupes islamistes.

 

"Les shebab ne sont plus à Barawe", a déclaré lundi aux habitants Abdirisak Khalif Elmi, un des chefs de l'armée somalienne, les appelant à soutenir le gouvernement somalien.

 

Des tanks et des véhicules blindés patrouillaient dans la ville lundi, selon des habitants. Les combattants shebab avaient commencé à évacuer Barawe dès vendredi face à l'avancée de l'armée somalienne et de l'Amisom.

 

Certains soldats ont fouillé les maisons à la recherche d'armes, tandis que le gros des troupes installaient leurs bases à la sortie de la ville, selon le gouverneur de la province de Basse-Shabelle, Abdukadir Mohamed Nur.

 

"Les opérations pour assurer la sécurité sont en cours", a-t-il déclaré à l'AFP par téléphone.

 

Selon Ali Nurow, un habitant, des "tanks et d'autres véhicules blindés sont entrés ce (lundi) matin et des maisons ont été perquisitionnées, ils ont visé des maisons où vivaient des chefs shebab".

 

"La situation est calme et il n'y a pas de combat, seulement des tirs intenses en l'air de la part de troupes somaliennes et de l'Amisom, quand ils sont réentrés dans la ville", lundi, a déclaré de son côté à l'AFP un autre habitant, Isak Mohamed.

 

La prise de Barawe est un nouveau coup dur pour les shebab, un mois après la mort de leur chef suprême Ahmed Abdi "Godane", tué début septembre par une frappe américaine. Outre l'aspect symbolique de la prise de leur "capitale" de fait, les shebab perdent avec le port de Barawe, plateforme d'où ils exportaient du charbon de bois vers les pays du Golfe, l'une de leurs principales sources de revenus.

 

"La Somalie s'éveille à un futur plus radieux", a estimé le représentant spécial de l'ONU, Nick Kay, sur Twitter.

 

Barawe était l'objectif principal avoué de l'opération "Océan Indien", lancé fin août par l'armée somalienne et l'Amisom et qui a déjà permis de reprendre une dizaine de localités du centre et du sud de la Somalie aux shebab.

 

Selon l'Amisom, dont les effectifs ont été portés en janvier à 22.000 hommes, Barawe est tombée dimanche, "sans grande résistance" de la part des shebab, qui confrontés à une puissance de feu supérieure de l'Amisom, ont abandonné sans combattre l'essentiel de leurs bastions du sud et du centre de la Somalie.

 

Depuis qu'ils ont été chassés de Mogadiscio en août 2011, les islamistes ont essuyé une série ininterrompue de défaites militaires face à l'Amisom. Ils ont abandonné le combat conventionnel pour les actions de guérilla et les attentats, parfois spectaculaires notamment à Mogadiscio ou au Kenya et à Djibouti qui fournissent des troupes à l'Amisom.

 

Ils contrôlent néanmoins toujours de larges zones rurales et des axes routiers reliant les localités aux mains de l'Amisom et de l'armée somalienne, et restent une sérieuse menace pour la sécurité de la Somalie et de la région, selon les experts.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:45
Crédit R. Connan  DICOD

Crédit R. Connan DICOD


10.07.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Yves Fromion (député du Cher) et son homologue lorientais Gwendal Rouillard ont présenté mercredi 9 juillet leur rapport sur "l’évaluation du dispositif militaire en Afrique et le suivi des opérations en cours". Ce rapport sera en ligne samedi sur le site de la commission mais on peut voir la vidéo de la séance de mercredi matin.

 

Les deux députés ont voulu dès leurs propos liminaires "tirer la sonnette d’alarme sur la déflation prévue à Djibouti". En effet, il est envisagé de réduire les effectifs de 1900 militaires actuellement à 950 dans ce qui va devenir, avec Abidjan, l’une des deux bases opérationnelles avancées d’Afrique. 950 hommes, avec une seule mission pour l’armée de l’air (la défense aérienne), pas d’Alat sur place et un RIAOM sans appuis lourds ! Donc, la moitié des moyens serait supprimée mais sans réduire le contrat opérationnel et sans réviser à la baisse les récents accords de défense signés avec le régime djiboutien.

Djibouti ne peut être une variable d’ajustement, estiment les rapporteurs qui préconisent que les effectifs soient fixés à 1 300 hommes (pas de détails sur la composition et l’équipement de cette garnison). Le contrat opérationnel serait alors "respectable" et la force disposerait de moyens limités mais lui permettant tout type de mission.

L’idée, soufflée par des militaires, semble "raisonnable" selon Gwendal Rouillard qui met en avant les menaces que font courir AQPA et les shebab somaliens sur la Corne de l’Afrique, la menace terroriste (concrétisée par l’attentat dans un restaurant) et la piraterie en mer rouge et dans le détroit de Bab-el-Mandeb.

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 07:45
Somalie: combien de soldats américains?

 

4 juillet, 2014 – BBC Afrique

 

 

Les autorités des Etats-Unis ont pour la première fois divulgué des informations sur le nombre total de militaires américains en Somalie.

 

Des fonctionnaires à Washington ont expliqué à l'agence de presse Reuters qu'environ 120 soldats américains sont déployés dans le pays.

L'envoyé spécial de la BBC en Somalie a constaté la présence sur place de militaires américains engagés dans des opérations contre des insurgés d'al Shabab, organisation islamiste liée à al-Qaïda.

 

 

Suite de l'artilce

 

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 16:45
Somalie : six soldats de l'Amison tués

 

26 juin, 2014 – BBC Afrique

 

Des militaires de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom) ont été tués jeudi lors de l'attaque de leur base au nord de Mogadiscio.

 

L'attaque a été perpétrée tôt ce matin, vers 04H00 en temps universel à Buula Burde à 200 km au nord de Mogadiscio. Deux hommes "vêtus d'uniformes de l'armée somalienne", selon un porte-parole de l'Amisom, Eloi Yao, "ont tiré des coups".

 

"Deux soldats djiboutiens ont été tués", a-t-il affirmé, précisant que les deux assaillants avaient également péri. Les assaillants n'ont cependant pas réussi à entrer dans le complexe abritant le contingent djiboutien, a-t-il précisé: "il y a eu un échange de tirs au point de contrôle, les deux soldats djiboutiens ont été tués durant cet échange ainsi que les deux assaillants", qui n'étaient pas ceints d'explosifs.

 

Lire l’article

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 16:45
Kenya Air Force F5e jet at an airbase

Kenya Air Force F5e jet at an airbase

 

23 juin, 2014 – BBC Afrique

 

Des avions de chasse kényans ont bombardé des bases appartenant au groupe islamiste somalien Al Shabab.

 

Les frappes aériennes, sur deux sites dans la région sud de la Basse Juba en Somalie, font partie d'une offensive en cours de la mission de l'Union africaine, AMISOM.

 

Dans un communiqué, l'AMISOM a déclaré que 30 militants avaient été tués, que plusieurs véhicules avaient été détruits lors d’un ensemble de raids aériens, et qu’une cinquantaine de militants avaient été tués dans un autre.

 

La mission a indiqué qu'elle continuerait à faire pression sur les militants afin - selon ses termes - de mettre fin à la terreur qu’ils répandent.

 

Al Shabab a nié avoir perdu des combattants.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 17:45
AMISOM and Somali forces retake another key town

 

 

24 March 2014 defenceWeb

 

In an early morning operation at the weekend the Somali National Army (SNA) backed by African Union forces overran Al Shabaab outposts to capture the key town of Qoryooley in Lower Shabelle.

 

Located 120 km south-west of Mogadishu, Qoryooley has been under terrorist rule for five years. In the last month, many al Shabaab commanders have fled to the town following a string of defeats by the SNA and AMISOM forces said spokesman Colonel Ali Eden Houmed.

 

The capture of Qoryooley is seen as critical for AMISOM future operations to liberate the port city of Baraawe, one of the remaining sources of illicit revenue for extremist group.

 

The Special Representative of the Chairperson of the African Union Commission (SRCC) for Somalia, Ambassador Mahamat Saleh Annadif congratulated SNA and AMISOM troops on the achievement. He said the operation again demonstrated AMISOM’s continuing determination to support the people of Somalia as they embark on a new path of renewal and reconstruction.

 

“AMISOM will continue to bring security to more areas of Somalia so local people can live their lives and pursue their livelihoods in freedom.”

 

Joint operations between the SNA and AMISOM which began this month have to date liberated eight towns in the various regions around the country, the most recent being Qurunlow town in Middle Shabelle.

 

Since the UN Security Council boosted AMISOM troop numbers to over 22 000, the forces working closely with SNA have moved to new areas and helped the Somali government by providing a secure environment and recovering more territory, as well as ensuring law, order and justice he said.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 08:45
Ayres S2R Thrush aircraft

Ayres S2R Thrush aircraft

 

19 March 2014 by Oscar Nkala– defenceWeb

 

The Puntland Maritime Police Force (PMPF) has taken delivery of three second-hand Ayres S2R Thrush aircraft which it is using to conduct maritime surveillance and security patrols in support of the regional crackdown on piracy.

 

According to defence and security website IHS Janes, the three Thrush aircraft, as well as an Alouette III helicopter, were captured on satellite imagery on February 24 at the PMFP main base at the Red Sea port of Bosaso. The site said all three aircraft formerly belonged to the US State Department which previously used them to spray defoliants during anti-narcotics operations in South America. As a result they were fitted with armoured cockpits and engines to protect the crew and aircraft from hostile ground fire.

 

The aircraft may be armed with machineguns and rockets but IHS Jane’s sources give conflicting information on this.

 

Unnamed sources told IHS Janes that the aircraft are being flown by foreign contractors.

 

Apart from the three Ayres S2Rs, the PMPF also owns a 40-year-old Alouette III helicopter bought from South African commercial firm and fitted with a door gun. However, IHS Janes reports that it has since been grounded due to a lack of spares.

 

The force also reportedly operates a Russian-made Antonov An-26 transport aircraft which is used to rotate foreign contractors and deliver fuel and equipment to PMPF units on operations. The air drops includes fuel supplies at sea for the PMPF's three rigid-hull inflatable boats (RHIBs), which are armed with 12.7 mm DShK heavy machine guns. A DC-3 transport aircraft was also captured on satellite imagery at the PMPF base.

 

IHS Janes also quoted one source saying that two Mil Mi-17 helicopters fitted with Western avionics are also routinely seen at the PMPF's airstrip in Bosaso. The two aircraft are reportedly flown by US crews and they are suspected to be part of the Central Intelligence Agency (CIA) or US special forces operations in the region.

 

Established in 2010 with the help of the United Arab Emirates, the PMPF has been struggling to arm itself because of a United Nations embargo which prohibits arms sale to the region which broke away from Somalia and proclaimed itself an independent republic at the height of the political and security chaos in the late 1990s.

 

However, Puntland's demonstrated ability to secure itself and its strategic location on the horn of Africa has attracted some Western and Middle Eastern countries who have established security ties as part of the war on terror in neighbouring Somalia and for the common front against maritime piracy in the Red Sea.

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 08:45
Somalie: attentat à la voiture piégée près de Mogadiscio contre un convoi de la force l'UA

 

 

17 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

MOGADISCIO - Un convoi de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom) a été la cible lundi d'un attentat à la voiture piégée revendiqué par les islamistes shebab près de la capitale Mogadiscio mais dont le bilan restait incertain.

 

Joint par l'AFP, un porte-parole des shebab, Abdiaziz Abu Musab, a affirmé que sept personnes, dont des étrangers, étaient mortes dans l'attaque, une information pour l'instant impossible à recouper.

 

L'attaque s'est produite près d'un barrage routier dans le couloir d'Afgoye, qui relie Mogadiscio à la localité d'Afgoye, à un trentaine de km plus au nord-ouest, quand un kamikaze a lancé sa voiture contre un convoi de l'Amisom, a expliqué Abdulahi Mohamed, un témoin.

 

Nous n'avons pas d'information sur les victimes, mais j'ai vu des ambulances militaires se précipiter sur les lieux, a-t-il ajouté.

 

Omar Adan, un responsable militaire somalien, a confirmé l'attaque, sans lui non plus pouvoir en préciser le bilan. Il l'a cependant immédiatement imputée aux insurgés islamistes shebab, qui ont juré la perte des fragiles autorités somaliennes et ont multiplié les attentats à Mogadiscio depuis le début de l'année.

 

Les militants liés à Al-Qaïda, qui ont perdu du terrain, tentent des attaques désespérées, a-t-il dit. Il y a eu un attentat-suicide cet après-midi mais nous n'en avons pas encore les détails.

 

Axe routier stratégique, le couloir d'Afgoye abritait jusqu'en 2012, avant que les shebab ne soient peu à peu chassés de leurs bastions des centre et sud somaliens, des centaines de milliers de réfugiés. La ville d'Afgoye avait elle-même été reprise aux islamistes par les forces pro-gouvernementales somaliennes en mai 2012.

 

Mais privés de leurs principales bases urbaines, les insurgés somaliens n'en continuent pas moins depuis de constituer une importante menace au rétablissement de la paix en Somalie, pays privé de réelle autorité centrale, en situation de guerre civile depuis la chute du président Siad Barre en 1991.

 

Ils contrôlent encore de vastes zones rurales et lancent de fréquentes attaques de type guérilla, en particulier à Mogadiscio.

 

Samedi encore, un attentat à la voiture piégée à été perpétré dans le centre de Mogadiscio, contre un hôtel fréquenté par des responsables gouvernementaux et des hommes d'affaires de retour au pays.

 

En février, des attaques d'envergure à la voiture piégée et par attentat-suicide avaient aussi eu lieu à Mogadiscio contre les entrées de l'aéroport, le palais présidentiel et un bar proche des bâtiments des services de renseignement. Elles avaient aussi été revendiquées par les shebab.

 

Depuis 2012, l'Amisom, limitée en troupes, avait elle-même mis en veille ses offensives contre les shebab.

 

Jusqu'à début mars cette année, quand, forte de l'intégration de troupes éthiopiennes déployées dans le pays, elle a lancé une nouvelle opération contre les shebab et affirme leur avoir depuis repris six positions. L'Amisom compte aujourd'hui quelque 22.000 hommes.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 07:45
Somalie: des millions de dollars pour capturer trois shebabs

 

 

15-03-2014 par RFI

 

Trois millions de dollars. C'est la somme offerte par le département d'Etat américain pour toute information menant à la capture ou l'inculpation de chacun des trois dirigeants shebabs, dont Ikrima, qui avaient été la cible d'un raid américain à Barawé dans le sud de la Somalie en octobre l'année dernière. Qui sont ces trois personnes recherchées ?

 

Abdikadir Mohamed Abdikadir, surnommé Ikrima, est né en 1979 au Kenya et d'après l'avis de recherche diffusé par le département d'Etat américain, il lui manque trois doigts à la main gauche. Il a vécu en Norvège, puis brièvement en Grande-Bretagne. Il est accusé d'avoir recruté des Kenyans pour le mouvement shebab et d'être lié à al-Qaïda.

 

Résistance acharnée

 

Peu d'informations sont données concernant son adjoint. Il n'est désigné que par un nom: Jafar. Et il serait borgne. Début octobre 2013, un débarquement amphibie des Navy Seals dans la ville portuaire de Barawe, au sud de la Somalie, visait à abattre Ikrima. Les commandos américains avait fait face à une résistance acharnée dans la maison où il se cachait et avaient dû quitter les lieux. Le raid était survenu quelques jours après l'attaque contre le centre commercial de Westgate à Nairobi.

Quant à Yasin Kilwe, il avait remplacé Mohamed Said Atom en 2011 comme commandant shebab au nord-ouest de la Somalie, selon un rapport du groupe d'experts de l'ONU. En 2012, Ahmed Godane l'avait nommé émir des montagnes du Golis, ou de ce que les shebabs nomment « le Sharqistaan » qui correspond à l'est du Sanaag et le Bari, selon une récente publiée en février par le Centre international d'études stratégiques basé à Washington.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 17:45
Somalie: les difficultés de l’Amisom pour sécuriser le pays

 

25 novembre 2013 Par RFI

La situation sécuritaire en Somalie reste préoccupante. La semaine dernière encore, un attentat à la voiture piégée a tué 28 personnes à Beledweyne, au nord de Mogadiscio. Deux ans après avoir repoussé les shebabs hors de la capitale, la force de l'Union africaine (UA) en Somalie, l’Amisom, n’arrive pas à sécuriser complètement la zone. La force armée sous mandat de l’ONU n’a pas les moyens de mettre un terme à la guérilla.

 

L’Amisom a 17 000 soldats déployés en Somalie. Selon la force armée, les shebabs ne seraient que 5 000. Pourtant les rebelles islamistes imposent les règles de leur guérilla en se mêlant à la population.

 

→ A (RE)LIRE : Somalie : l’Amisom a perdu 3000 soldats en six ans

 

« La troupe des shebabs est beaucoup plus flexible », explique le colonel Ali Aden, porte-parole de l’Amisom. « Elle est plutôt légère. Elle se déplace facilement et elle garde sous silence cette population. Donc, leur tactique ce sont des embuscades, c’est la pose de mines, c’est le dérangement dans nos axes de transports logistiques. »

 

Logistique insuffisante

Cinq pays africains contribuent à l’Amisom. Malgré cela, les troupes ne disposent pas de la logistique dont elles ont besoin. Elles n’ont pas d’hélicoptères ou de navires pour surveiller un territoire gigantesque.

« Quand on voit que l’on a 2 000 kilomètres de mer à contrôler et que, jusqu’à présent, on attend toujours que la communauté internationale et les Nations unies nous autorisent à avoir du potentiel maritime. Quand nous sommes à 100 kilomètres de Mogadiscio ou d’un hôpital quelconque pour soigner nos blessés, il faut alors les transporter. Et rien que cela, c’est un défi qu’il faut relever. C’est terrible », ajoute le colonel Ali Aden.

 

→ A (RE)LIRE : Sommet de l'UA: l'Amisom veut se renforcer en Somalie

 

En 2012, les Nations unies ont permis à l’Amisom de se doter de 12 hélicoptères. Aujourd’hui, elle n’en a aucun, car elle attend toujours que les pays contributeurs lui fournissent les appareils.

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 18:45
L’AMISOM attaquée à Beledweyne

 

 

19 novembre, 2013 BBC Afrique

 

A Beledweyne, un attentat suicide a fait au moins 10 morts sur une base de l’Union Africaine selon des témoins.

 

Un porte-parole du mouvement islamiste, Abdiasis Abu Musab, a revendiqué cette offensive selon l’agence de presse Reuters.

 

C’est un commissariat de police qui a été pris pour cible.

 

La destruction du bâtiment a eu lieu après qu’un véhicule ait forcé les portes d’entrée.

 

Les locaux abritent les troupes de Djibouti et les policiers somaliens.

 

Au mois d’octobre, la ville de Beledweyne, situe à une trentaine de kilomètres de la frontière éthiopienne et à 300 kilomètres de la capitale Mogadiscio, avait déjà subi un attentat suicide dans un café qui avait tué 16 personnes.

 

Les militants d’Al-Shabab ont été force à quitter plusieurs villes somaliennes stratégiques par les soldats de l’AMISOM, les forces de l’Union Africaine.

 

Mais ils contrôlent encore des zones importantes dans le sud de la Somalie.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 08:45
Le Conseil de sécurité autorise le renforcement de la Mission de l’Union africaine en Somalie

 

13/11/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a autorisé mardi le renforcement temporaire de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), afin d’assurer la sécurité dans ce pays et de faire face à la menace posé par le groupe rebelle Al-Chabab, rapporte le service d’information de l’ONU.

 

Par une résolution adoptée à l’unanimité de ses quinze membres, le Conseil proroge, jusqu’au 31 octobre 2014, le déploiement de l’AMISOM, demandant à l’Union africaine de faire passer les effectifs de la mission de 17.731 à 22.126 soldats en uniforme et à l’ONU d’amplifier son dispositif d’appui logistique.

 

le Conseil souligne que l’augmentation des effectifs décidée «a pour objet d’accroître les capacités militaires de l’AMISOM à court terme», pour une durée de 18 à 24 mois qui s’inscrit dans le cadre d’une stratégie globale de désengagement, après quoi une réduction des effectifs sera envisagée.

 

Le Secrétaire général de l’ONU et l’Union africaine ont récemment recommandé le renforcement de la mission, notamment en hélicoptères, pour lui donner les moyens de lutter contre l’insurrection des Al-Chabab.

 

Dans sa résolution, le Conseil de sécurité prend également acte de l’intention de Ban Ki-moon de déployer une «force de sentinelles de l’ONU» pour assurer la sécurité des bureaux de l’Organisation dans le pays.

 

La résolution exprime également son accord avec le Secrétaire général, qui affirme que les conditions dans le pays «ne sont pas encore propices» au déploiement d’une opération de maintien de la paix de l’ONU, tout en demandant au Secrétaire général de les tenir au courant de l’évolution de la situation sur le terrain.

 

En septembre dernier, le président somalien, Hassan Sheikh Mohamud, avait consacré au terrorisme le discours qu’il avait prononcé à l’Assemblée générale de l’ONU.

 

Il avait alors demandé à la communauté internationale, dont la confiance et l’appui lui sont indispensables, de renforcer son soutien à la Somalie, notamment dans la lutte contre les groupes terroristes et pour éradiquer la piraterie dans le Golfe d’Aden.

Déchirée par des combats entre factions depuis 1991, la Somalie a récemment fait des progrès vers la stabilité: en 2011, les insurgés islamistes shebabs se sont retirés de la capitale Mogadiscio et l’an dernier, de nouvelles institutions gouvernementales sont apparues, alors que le pays concluait une phase de transition de neuf ans vers la mise en place d’un gouvernement permanent, démocratiquement élu.

 

Toutefois, même si les shebab ont subi d’importants revers militaires dans le Centre et le Sud somaliens ces deux dernières années, infligés par l’armée éthiopienne et les forces de la mission de l’Union africaine en Somalie qui interviennent avec l’aval des Nations unies pour soutnir les fragiles autorités somaliennes, les islamistes affiliés à Al-Qaïda contrôlent encore de vastes parties des zones rurales.

 

Même la capitale, particulièrement le centre, est fréquemment la cible d’attaques suicides et d’attentats à la voiture piégée organisés par les shebab qui tentent de renverser le gouvernement somalien.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 13:45
Somalie: au moins deux commandants shebab tués par une frappe de drone américain

29/10/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Une frappe de drone américain menée lundi près de Jilib, au sud de la capitale somalienne, Mogadiscio, a détruit une voiture à bord de laquelle voyageaient d’importants membres des insurgés islamistes somaliens shebab, tuant au moins deux responsables du groupe djihadiste, rapporte l’AFP.

 

Au moins trois personnes étaient à bord de la voiture, qui [...] a été complètement détruite, ont déclaré des témoins à l’agence de presse.

 

Le commandement shebab n’était pas immédiatement joignable pour confirmer ou démentir cette information et on ne sait pas non plus d’où le drone qui a mené la frappe avait décollé.

 

Les États-Unis opèrent plusieurs drones Reaper depuis une base située à Djibouti et depuis un terrain situé à Arba Minch, dans le sud de l’Éthiopie.

 

Fin mai, un drone américain s’était écrasé au sud de Mogadiscio.

 

Début octobre, un commando des forces spéciales américaines avait attaqué une base shebab dans le port somalien de Barawe pour tenter de capturer un Kényan d’origine somalienne, Abdulkadir Mohamed Abdulkadir, aussi connu comme Ikrima, mais avait échoué.

 

Toutefois, les États-Unis avaient assuré qu’ils continueraient à «maintenir les terroristes sous pression».

 

Cette tentative était la plus importante opération américaine menée sur le sol somalien depuis que des forces spéciales avaient tué il y a quatre ans un chef des islamistes shebab, Saleh Ali Saleh Nabhan.

 

Elle était intervenue tout juste deux semaines après l’attaque contre le centre commercial Westgate de Nairobi, revendiqué par les shebab.

 

L’attaque de Nairobi avait fait quant à elle au moins 68 morts, selon les autorités kenyanes, plus d’une centaine selon les shebab, qui avaient mené cette opération en représailles contre le gouvernement kenyan dont les troupes combattent les islamistes en Somalie au sein de l’a Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM)

 

Les shebab ont subi d’importants revers militaires dans le centre et le sud somaliens ces deux dernières années, infligés par l’armée éthiopienne et les forces de l’AMISOM qui interviennent pour soutenir les fragiles autorités de Mogadiscio.

 

Mais les islamistes affiliés à Al-Qaïda contrôlent encore de vastes parties des zones rurales.

 

La Somalie est en état de guerre civile, livrée au chaos depuis la chute du président Siad Barre en 1991.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:45
Somalie: vers un renfort de 6 000 casques verts pour l'Amisom

12.10.2013 par P. CHAPLEAU - Lignes de Défense

 

C'est une nouvelle qui n'est pas une bonne nouvelle. L'Union africaine (UA) envisage une augmentation d'un tiers des effectifs de sa mission de maintien de la paix en Somalie (Amisom).

Le Conseil de paix et de sécurité de l'organisation africaine a décidé de dépêcher 6 235 casques verts supplémentaires pour une période de 18 à 24 mois, ce qui portera les effectifs à 23 966 hommes de façon, officiellement, à déployer l'Amisom sur l'ensemble du territoire.

La décision doit maintenant être approuvée par l'Onu.

Le gros des forces de l'Amisom provient des armées kényane, ougandaise et burundaise, mais aussi djiboutienne et sierra léonaise. L'armée éthiopienne est également présente en Somalie, mais son corps expéditionnaire ne dépend pas de l'UA.

On se souviendra que l'Amisom a perdu quelque 3 000 hommes depuis 2007, ce qui fait qu'en Somalie autant de casques bleus sont morts en 6 ans que de casques bleus lors de différentes opérations onusiennes depuis 1948. On se souviendra aussi que les milices islamistes sont loin d'avoir été défaites et que leurs actions, en Somalie et ailleurs, témoignent de leur vivacité.

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 16:45
Prise d'otages du Tanit : trois pirates somaliens jugés à Rennes

14/10/2013 LePoint.fr

 

Les trois hommes sont accusés d'avoir participé en avril 2009 à l'abordage du voilier puis à la séquestration de son skipper Florent Lemaçon, de sa femme Chloé et de leur petit garçon.

 

Le procès de trois Somaliens accusés d'avoir participé en avril 2009 à l'abordage du voilier Le Tanit puis à la séquestration de son skipper Florent Lemaçon, de sa femme Chloé et de leur petit garçon s'est ouvert lundi devant la cour d'assises de Rennes. Le procès, prévu sur une semaine, se déroulera en présence de la famille du skipper, qui avait trouvé la mort lors de l'assaut de l'armée française le 10 avril 2009.

 

"L'enjeu de ce procès pour la famille est de faire connaître la vérité. On a raconté beaucoup de bêtises sur le voyage de Chloé et Florent Lemaçon", a déclaré en marge de l'audience Arnaud Colon de Franciosi, l'avocat de la famille. "Ce n'était pas un simple voyage d'agrément, il y avait un projet humanitaire et toute une démarche derrière", a-t-il précisé, soulignant que, tout en condamnant la piraterie, les proches de Florent Lemaçon avaient "de la compassion pour les gens dans la misère" qui pouvaient commettre ces actes.

 

Skipper chevronné, Florent Lemaçon, âgé de 28 ans, avait quitté Vannes (Morbihan) avec sa femme, son garçon de trois ans et deux autres équipiers à bord du Tanit au printemps 2009 et se trouvait le 4 avril à 900 kilomètres des côtes somaliennes lorsque le voilier a croisé la route d'une embarcation transportant un groupe de pirates somaliens. Pris en otage, les passagers du Tanit ont été séquestrés à bord durant plusieurs jours tandis que des négociations s'engageaient avec les autorités françaises.

 

"Un jeune gamin"

 

Lors de l'assaut du navire, le 10 avril 2009, deux des cinq pirates somaliens ont été tués par les militaires français et une balle tirée par un militaire a tué Florent Lemaçon. "Il a fallu se battre pour que l'État français reconnaisse la vérité", rappelle Arnaud Colon de Franciosi, qui a qualifié l'assaut des forces françaises d'"opération hasardeuse". Cité comme témoin, l'ex-ministre de la Défense Hervé Morin pourrait venir répondre aux questions de la cour mercredi.

 

Accusés de "détournement de navire par violence", et d'"enlèvement et séquestration arbitraire de plusieurs personnes commis en bande organisée", les trois Somaliens, âgés de 27, 25 et 23 ans au moment des faits, encourent la réclusion à perpétuité. L'un des accusés, qui n'aurait pas participé activement à la prise d'otages et à leur séquestration, a été libéré en 2012 et les deux autres sont en détention depuis leur interpellation.

 

Selon leurs défenseurs, les trois accusés n'étaient que des exécutants, le chef du groupe de pirates ayant été tué lors de l'assaut des militaires et le commanditaire de la prise d'otages n'ayant pu être interpellé en Somalie malgré son identification par les trois accusés. "Mon client n'était qu'un jeune gamin totalement perdu dans cette histoire", a déclaré avant l'audience Me Ronan Appéré, l'avocat d'un des accusés. Les enlèvements au large de la Somalie sont en baisse régulière depuis 2010 en raison des patrouilles effectuées par une coalition internationale de navires de guerre et l'utilisation de gardes privés sur les navires marchands.

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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 12:45
Sur la côte somalienne, le raid des Navy Seals a frôlé le fiasco

10/10/2013 Par Adrien Jaulmes – LeFigaro.fr

 

Le semi-échec du raid des forces spéciales américaines sur la côte somalienne, samedi dernier, vient de rappeler que les Chebab restent des adversaires redoutables, et la Somalie un terrain extrêmement difficile, même pour des commandos considérés parmi les meilleurs du monde.

 
On ne connaît pas dans les détails l'opération de débarquement amphibie des Navy Seals (équipes terre-air-mer de la marine américaine), mais suffisamment de témoignages permettent déjà de se faire une bonne idée de son déroulement, et des raisons de son échec. L'opération a été lancée dans la nuit de samedi dernier, le 5 octobre, vers 2 heures du matin. Par une nuit noire, des embarcations débarquent un commando d'une vingtaine d'hommes sur la plage de Baradwe, une grosse ville de la côte somalienne à environ 200 kilomètres au sud de Mogadiscio, la capitale de ce qui reste de l'État somalien.

Le commando appartient à l'équipe six des Navy Seals, unité rendue célèbre par son raid contre Ben Laden, en mai 2011 à Abbottabad. Leur mission est cette fois de capturer un des principaux chefs militaires des Chebab, ces milices islamistes somaliennes affiliées à al-Qaida soupçonnées d'avoir organisé fin septembre la sanglante attaque du centre commercial de Westgate au Kenya.

Pratiquement inconnu, même des spécialistes de la Somalie, l'homme est surnommé Ikrima. De son véritable nom Abdelkader Mohammed Abdelkader, Somalien d'origine mais de nationalité kényane, Ikrima serait, selon des sources sécuritaires américaines, l'un des plus importants chefs des Chebab.

L'opération est à la fois plus simple et plus compliquée que le raid de la Team Six contre Ben Laden. Plus simple logistiquement, puisque la ville de Baradwe, l'une des principales villes somaliennes, contrôlée par les Chebab, est située au bord de la mer, et donc accessible facilement à des commandos amphibies, et la villa d'Ikrima à quelques centaines de mètres de la plage. Mais plus compliquée tactiquement, puisque la mission est de capturer Ikrima, toujours beaucoup plus difficile que de tuer. Pour corser le tout, elle a lieu dans l'une des principales villes tenues par les Chebab, dans un pays où les miliciens sont nombreux, bien armés, et combatifs, comme les Américains en avaient fait la cuisante expérience en 1993 pendant la désastreuse opération de sauvetage d'un hélicoptère Black Hawk à Mogadiscio, épisode resté fameux sous le nom de la «Chute du Faucon noir».

 

Le commando décroche

Divisé en deux équipes, l'une chargée de l'appui feu, l'autre de l'assaut proprement dit, le commando aurait réussi à atteindre la villa d'Ikrima et à pénétrer dans l'enceinte. D'après des sources militaires américaines recueillies par la chaîne NBC, c'est à ce moment-là qu'il aurait été repéré par un garde, sorti fumer une cigarette. Gardant son sang-froid, le Somalien aurait fait semblant de ne rien voir, avant de rentrer dans le bâtiment et de donner l'alerte. Quelques minutes plus tard, les Seals sont pris sous un feu nourri des gardes du corps d'Ikrima, alors que des Chebab arrivent en renfort. La suite, rapportée par les habitants de la ville, est une intense fusillade, ponctuée de violentes explosions de grenades. Vers 3 heures du matin, réalisant qu'il était devenu impossible de remplir leur mission, faisant face à des ennemis de plus en plus nombreux, dans des habitations pleines de femmes et d'enfants, les Seals décident de rembarquer. Ils parviennent à regagner la plage, et leur embarcation, sans perdre un seul homme, laissant cependant derrière eux quelques effets.

L'épisode n'est pas un complet fiasco pour les Américains, qui n'ont pas subi de pertes. Mais pas une réussite non plus, puisqu'ils n'ont pas réussi à capturer Ikrima et ont eu toutes les peines à décrocher au complet. L'épisode vient rappeler en tout cas que de tous les champs de bataille de la guerre contre le djihad, la Somalie est de loin l'un des plus difficiles.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:45
Profile: Al-Shabab's 'Ikrima'

8 October 2013 BBC Africa

 

The US has said a raid it launched on 5 October in Somalia targeted a leader in the Islamist militia al-Shabab called known as Abdukadir Mohamed Abdukadir, alias Ikrima.

 

Until the raid, which failed to capture him, even seasoned observers of Somalia's conflict had not heard of Ikrima.

 

He is thought to be a Kenyan citizen of Somali origin, one of many Kenyan Somalis and other foreign fighters who have joined the militia.

 

Residents of Barawe, the town where the raid took place, say Ikrima is a leader in the militia with responsibility for logistics.

 

He is usually accompanied by about 20 well-armed guards, they say.

 

As a Kenyan-Somali, he is believed to speak Kiswahili better than Somali, and as such would be able to move freely in both countries.

 

Like many Islamist militants, he is also likely to speak Arabic - some Barawe residents say they initially thought he was from Libya.

 

"Ikrima represents an interesting crossover between al-Hijra and al-Shabab, as a Kenyan who can mingle among both the Somalis and the foreign fighters," analyst Matt Bryden told the Washington Post.

 

The Kenyan-based al-Hijra group, also known as the Muslim Youth Centre, is viewed as a close ally of al-Shabab.

 

Although his name was not well known until Saturday's raid, he was mentioned in a Kenyan intelligence report last year, which was leaked to US media after last month's attack on Nairobi's Westgate shopping centre.

 

He was named as the lead planner of a plot sanctioned by al-Qaeda's core leadership in Pakistan to carry out multiple attacks in Kenya in late 2011 and early 2012.

 

Parliament buildings, the UN's office in Nairobi, as well as Kenyan military camps and an Ethiopian restaurant frequented by members of Somalia's Western-backed transitional government were among the reported targets.

 

Kenyan authorities say all the plots were foiled.

 

Pentagon spokesman George Little said Ikrima was also closely associated with Harun Fazul and Saleh Ali Saleh Nabhan, who he said "played roles" in the 1998 bombing of the United States embassy in Nairobi, Kenya, and in the 2002 attacks on a hotel and airline in Mombassa, Kenya.

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