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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 08:25
A Saint Mandrier DCNS installe une plate-forme pour tester les futurs sous-marins brésiliens

 

 

19 février 2014 Portail des Sous-Marins

 

Installée sur un site de la Direction générale de l’armement (DGA) à Saint-Mandrier-sur-Mer, elle permet de tester et d’éprouver à terre ces systèmes de traitement d’information très performants.

 

Référence : Telex Var

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 17:25
Antilles : participation à la 14ème Conférence Régionale de Sécurité

 

 

18/02/2014 Sources : EMA

 

Du 27 au 31 janvier 2014, le contre-amiral Georges Bosselut, commandant supérieur des forces armées aux Antilles (COMSUP FAA), s’est rendu en République Dominicaine pour assister à la 14ème Conférence Régionale de Sécurité (CANSEC) organisée sous l’égide du commandement américain Sud (US COMSOUTH) et de l’organisation de la communauté de la Caraïbe (CARICOM).

 

Forum de discussions annuel, la CANSEC est un événement régional d’importance qui permet de réunir en un même lieu un panel d’interlocuteurs de haut niveau afin d’accroître la coopération des nations de la Caraïbe en matière de sécurité et de lutte contre les différents trafics. Depuis plusieurs années, le COMSUP FAA y représente le chef d’état-major des armées (CEMA). Cette année, il était entouré de Madame Blandine Kreiss, ambassadrice de France en République Dominicaine et du lieutenant-colonel Isabelle Vinciguerra, attaché de défense non résident.

 

A l’occasion de cette conférence, le contre-amiral Bosselut a rencontré plusieurs commandants régionaux canadiens,  hollandais et américains dont le général John Kelly, commandant général  du commandement Sud des forces armées des Etats-Unis. Il s’est également entretenu avec plusieurs autorités en charge de la sécurité dans les Etats voisins (ministres de l’Intérieur, de la Sécurité nationale, chefs de police et/ou garde côtes). Accompagné de Mme Kreiss et du lieutenant-colonel Vinciguerra, le COMSUP a notamment échangé avec l’amiral Sigfrido Pared  Perez, ministre de la Défense dominicain, l’amiral Martin Medina, vice-ministre pour la marine dominicaine, et l’Amiral  Edwin Dominici Rosario, chef d’état-major de la marine dominicaine.

 

La République Dominicaine fait partie de nos principaux partenaires dans la zone maritime des Antilles. A ce titre, notre coopération militaire bilatérale est régulière. Elle s’organise essentiellement autour d’échanges, de formations et d’interactions comme celles organisées à l’occasion d’escales de bâtiments de la Marine. Dans le cadre de la coopération structurelle bilatérale, l’Alliance française de Saint Domingue organise de  son côté des formations en langue française pour des officiers dominicains.

 

Les FAA constituent, avec les forces armées en Guyane (FAG), les forces de souveraineté françaises sur le « théâtre » Antilles-Guyane. Dans une logique de complémentarité et de mutualisation, les FAA mettent ainsi en œuvre un dispositif interarmées à dominante maritime, tandis que les FAG constituent un dispositif interarmées à dominante aéroterrestre. Dans le cadre de leurs missions, les FAA mènent des actions de coopération régionale et entretiennent des relations privilégiées avec l’ensemble des nations présentent dans la zone maritime Antilles, dont le contre-amiral Bosselut assure le commandement.

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:25
Sommet des dirigeants nord-américains: la coopération en matière de défense au menu

 

13 février 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le Premier ministre Stephen Harper se joindra à Toluca, au Mexique, le 19 février, à Enrique Peña Nieto, Président du Mexique, et à Barack Obama, Président des États Unis, pour le septième Sommet des dirigeants nord-américains où il discutera de d’économie et de coopération en matière de défense et de sécurité.

 

Il sera accompagné d’Ed Fast, ministre du Commerce international, de Steven Blaney, ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, et de Joe Oliver, ministre des Ressources naturelles.

Avant le Sommet, le Premier ministre effectuera sa première visite bilatérale au Mexique, du 17 au 18 février, à Mexico, où il rencontrera le Président Peña Nieto, les ministres de son Cabinet et des membres importants du milieu des affaires.

Au cours de sa visite au Mexique, le Premier ministre réitèrera, dit le communiqué du Bureau du Premier ministre qui annonce cette visite, l’importance de cette relation bilatérale, «au moment où [le Canada et le Mexique] célèbrent 70 ans de relations diplomatiques entre les deux pays, il cherchera de nouveaux moyens de resserrer les liens [...] et discutera d’un éventail de dossiers d’intérêt régional ou international.
Ce sommet à Toluca sera le sixième Sommet des dirigeants nord-américains auquel aura participé le Premier ministre canadien.

Le précédent sommet a eu lieu à Washington, D.C., au mois d’avril 2012.

En outre, depuis 2006, le Premier ministre Harper a rencontré régulièrement ses homologues mexicains, officiellement ou de manière informelle.

«Le Mexique est l’un des amis et partenaires les plus proches du Canada. Cette année, nous célébrons 70 ans d’excellentes relations diplomatiques au cours desquelles nos pays ont favorisé une croissance fantastique du commerce, du tourisme et de l’investissement et au cours desquelles se sont tissés des liens étroits entre les populations. Notre gouvernement reconnaît que même des relations solides et dynamiques peuvent encore se développer et je me réjouis d’explorer comment approfondir davantage les relations du Canada avec le Mexique au cours de ma visite. », a déclaré le premier ministre Harper.

 

Les relations de Défense du Canada avec l’Amérique latine

Le mexique est membre de l’ALENA, mais aussi un pays latino-américain qui entretient des relations importantes avec ses voisins d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud. Les relations de défense du Canada avec les pays d’Amérique latine (Mexique, Amérique centrale, Amérique du Sud) sont, elles aussi, de plus en plus importantes.

Comme chaque année, le Canada, représenté par lieutenant-général Marquis Hainse, commandant de l’Armée canadienne a participé l’automne dernier à la Conférence des commandants des armées des Amériques qui se tenait cette année dans la capitale mexicaine.

Le Canada s’y est joint à titre d’armée observatrice en 1991 et il est devenu membre à part entière en 1993.

Par ailleurs, le Canada a aussi des ententes en matière de Défense avec plusieurs nations latino-américaines.

En mars 2013, le ministre de la Défense Canadien Peter MacKay, et le ministre de la Défense nationale du Pérou, Pedro Cateriano Bellido ont signé un protocole d’entente de coopération en matière de défense avec le Pérou.

En août 2013, en visite en Amérique Latine, le ministre des Affaires étrangères du Canada John Baird a annonçait lors d’un entretien avec son homologue colombienne, María Ángela Holguín Cuéllar, deux nouvelles initiatives qui aideront la Colombie et d’autres pays de la région à intervenir en cas d’attaque terroriste de nature chimique, biologique, radiologique ou nucléaire.

En novembre 2013, lors du Forum d’Halifax sur la sécurité internationale, le ministre de la Défense, Rob Nicholson, et son homologue chilien, Rodrigo Hinzpeter, ont réitéré lors d’une rencontre bilatérale leur engagement à développer l’armée guatémaltèque et à lancer de nouvelles initiatives en Amérique centrale et dans les Caraïbes.

En outre, depuis plusieurs années, le Canada participe à l’exercice multinational PANAMAX qui teste les réponses en coordination avec les gouvernements du Panama et de Colombie, afin de protéger et de garantir un passage sûr pour le trafic commercial à travers le canal de Panama, d’assurer sa neutralité, et respecter la souveraineté nationale.

Et, l’automne dernier, le Canada a aussi participé à un exercice aérien multinational majeur au Brésil, CRUZEX, visant le développement de la coopération et la connaissance mutuelle avec 7 pays latino-américains.

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 21:25
Guyane : les FAG protègent le 217e lancement de fusée Ariane

 

10/02/2014 Sources : EMA

 

Le 06 février 2014, près de 300 militaires des forces armées en Guyane (FAG) ont été déployés à terre, en mer ou dans les airs dans le cadre de la mission Titan, pour assurer la protection externe du centre spatial guyanais (CSG) à l’occasion du 217e lancement de la fusée Ariane V.

 

La mission Titan s’effectue sur une zone couvrant près de 750 km2 (l’équivalent de Paris et de sa petite ceinture ou les 2/3 de la Martinique) et composée à près de 80% de forêt primaire et de marécages. Elle consiste à assurer la protection externe des installations du CSG.

 

Pour la partie terrestre, placée sous les ordres du chef de corps du 3e REI, le cœur de la mission se déroule en forêt et dans les savanes. Aguerris par une formation spécifique de vie « en jungle », les légionnaires et leurs véhicules ont été déployés en contrôle de zone. Ce dispositif permet de mettre en œuvre tous les procédés de déplacement possibles dans un tel environnement : patrouilles à pied, en quad, en chenillettes (BV206) ou même en Kayak. La projection d’un élément d’intervention est également rendue possible grâce aux Puma de l’escadron de transport 68 (ET 68) de l’armée de l’air.

 

Le dispositif particulier de sureté aérienne (DPSA), sous l’autorité de la haute autorité de défense aérienne (HADA), regroupe les hélicoptères Fennec, aptes à conduire des mesures actives de sureté aérienne ainsi que et des missiles sol-air Mistral. Le tout est renseigné en permanence par les aviateurs du centre de contrôle militaire.

 

Enfin, en mer, pour ce tir, le patrouilleur de 400 tonnes (P400) La Gracieuse et la vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) Organabo de la Marine Nationale ont assuré la protection des approches maritimes du plateau de lancement.

 

Le 06 février 2014 à 18h30, le 217e lancement de la fusée Ariane a eu lieu, permettant quelques minutes plus tard la mise en orbite du satellite franco-italien de télécommunication « Athena-Fidus » (Access on theatres for European allied forces nations - French Italian dual use satellite). Cette réussite consolide la coopération franco-italienne dans le domaine spatial et contribue à renforcer les capacités opérationnelles européennes.

 

En 2013, les FAG ont assuré la protection de 7 lancements: 4 lancements Ariane, 2 lancements Soyouz  et  1 lancement Vega.

Guyane : les FAG protègent le 217e lancement de fusée ArianeGuyane : les FAG protègent le 217e lancement de fusée Ariane
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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 12:25
Entraînement franco-brésilien au large de Toulon pour la frégate Courbet

 

05/02/2014 Sources : Marine nationale

 

Le Courbet, actuellement en stage de Mise en Condition Opérationnelle, a profité de la présence de la frégate Uniao en Méditerranée pour organiser une journée commune d’entraînement.

 

Le bâtiment carioca, en escale à Toulon ces derniers jours, est sur la route du Brésil après une longue mission au large du Liban. Parti en juin 2013 de Rio de Janeiro, il rejoindra son port base en mars prochain.

 

Des marins brésiliens ont pu embarquer sur la frégate française, et des marins français ont embarqué sur la frégate brésilienne, le temps d’une journée, pour une découverte croisée des deux bords.

 

Après un exercice de lutte contre aéronefs, les deux frégates ont procédé à des évolutions tactiques. Les bâtiments se sont quittés en fin d’après-midi, laissant le Courbet poursuivre sa préparation opérationnelle.

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 12:25
La Bolivie commande six AS332 C1e Super Puma

 

17/01/2014 Par Guillaume Steuer – Air & Cosmos

 

Airbus Helicopters le confirme aujourd'hui : la force aérienne bolivienne a choisi le Super Puma dans sa version AS332 C1e afin de renforcer ses capacités aéromobiles. Le montant global du contrat n'a pas été dévoilé. Les deux premiers hélicoptères seront livrés dès cette année, et les quatre suivants d'ici à 2016.

 

Lancée début 2013, la version C1e du célèbre Super Puma se veut une réponse "low-cost" aux besoins d'un grand nombre de clients : sa configuration est gelée et ne laisse presque pas de place à la personnalisation, dans un souci de réduire les délais et les coûts de production, de maintenance et d'exploitation. La compangie Starlite Aviation, basée en Irlande et en Afrique du Sud, avait été la première à retenir cette machine pour étoffer son parc.

 

Airbus Helicopters rappelle dans son communiqué que plus de 100 machines de la famille Super Puma sont actuellement en service en Amérique Latine, avec soixante unités supplémentaires en commande. L'industriel souligne que la Bolivie est déjà utilisatrice de l'Ecureuil dans sa version AS350 B3, et de deux EC145 livrés l'an dernier.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 13:25
Airbus Helicopters obtient un joli succès en Bolivie

 

 

15/01/2014 Michel Cabirol  - laTribune.fr

 

La filiale hélicoptériste d'Airbus Group a décroché une commande de six Super Puma en Bolivie pour plus de 100 millions d'euros six mois après la brouille entre Paris et La Paz autour de l'affaire Snowden. Airbus Helicopters a vendu sa dernière version AS332 C1e à l'armée de l'air bolivienne.

 

C'est un joli petit contrat pour Airbus Helicopters (ex-Eurocopter). Selon des sources concordantes, la filiale d'Airbus Group, a vendu à la Bolivie six Super Puma AS332 C1e, son tout nouvel appareil low cost lancé en 2012. Un contrat estimé à plus de 100 millions d'euros et  qui est comptabilisé dans les prises de commandes de 2013. Il a été signé en décembre. Deux Super Puma AS332 C1e seront livrés dès cette année à la Fuerza Aérea Boliviana, l'armée de l'air bolivienne, qui disposera de ses six appareils avant la fin 2016. Ils serviront à la lutte contre les narco-trafiquants et dans le domaine de la sécurité civile.

Un contrat qui était suspendu à la réconciliation franco-bolivienne. Ce qui a été le cas en septembre dernier entre les deux présidents Evo Morales et François Hollande lors d'une rencontre à New York en marge de l'assemblée générale des Nations Unies. Le président français avait affirmé que l'incident survenu à la fin juin entre La Paz et Paris autour de l'affaire Snowden était "clos".

 

Un appareil très compétitif à l'export

L'AS332 C1e est une nouvelle version de l'hélicoptère Super Puma d'Eurocopter. Il offre une configuration standardisée permettant de réduire les délais de livraison, avec des coûts d'exploitation et de maintenance très compétitifs. Cet appareil va permettre à Airbus Helicopters de mieux rivaliser face à hélicoptères russes tel que Mi-171A2. Des options sur ce Super Puma sont également disponibles. Cet hélicoptère bimoteur de moyen tonnage, qui dispose d'un long rayon d'action, offre aux opérateurs une capacité de charge utile pouvant atteindre 4,3 tonnes, pour le transport d'équipements et de passagers, ainsi que pour les missions de recherche-sauvetage.

 Grâce à son moteur Makila 1A1 (Turbomeca) ainsi qu'une avionique et un pilote automatique de 4 axes de dernière génération, l'AS332 C1e peut intervenir dans les conditions d'opération les plus rigoureuses. "Au-delà de ces caractéristiques, l'AS332 C1e offre également un excellent taux de disponibilité, avec des coûts de maintenance et d'exploitation optimisés", expliquait Airbus Helicopters.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 17:20
CAE remporte des contrats militaires d'une valeur de plus de 110 millions $CA

 

- Contrat de formation des membres d'équipage T-44C de l'U.S. Navy

- Simulateur MH-60R pour la Marine royale danoise

- Système d'entraînement au sol T-6C pour la Force aérienne mexicaine

 

MONTRÉAL, CANADA--(Marketwired - 8 jan. 2014)

 

CAE a annoncé aujourd'hui qu'elle a remporté des contrats d'une valeur de plus de 110 millions $CA, sans tenir compte des options, visant à fournir une série de systèmes et de services de formation à des clients militaires. Les contrats, qui s'ajoutent aux prises de commandes enregistrées au troisième trimestre de l'exercice 2014 de CAE, incluent un nouveau programme visant à fournir des services de formation des équipages Beechcraft T-44C de l'United States Navy, un contrat de vente de matériel militaire à l'étranger pour fournir un simulateur d'hélicoptère MH-60R Seahawk à la Marine royale danoise, et un contrat de la part de Beechcraft pour fournir un système d'entraînement au sol (GBTS) T-6C à la Force aérienne mexicaine.

« CAE est un intégrateur de systèmes de formation chevronné et expérimenté qui a la capacité éprouvée de fournir des solutions d'entraînement complètes et intégrées », a déclaré Gene Colabatistto, président de groupe, Défense et Sécurité à CAE. « Nous continuons à avoir du succès avec des plateformes sur lesquelles nous sommes en bonne position comme le MH-60R ainsi qu'à remporter une série de programmes de formation clés en main, comme pour l'avion T-44C de l'U.S. Navy. Nous sommes encouragés par l'éventail d'occasions d'affaires qui se présentent à l'échelle mondiale tant dans le marché traditionnel de la défense que dans les marchés adjacents comme la sécurité publique. »

 

Avion T-44C de l'U.S. Navy

CAE USA fournira des services complets de formation des équipages T-44C à la base aéronavale Corpus Christi au Texas. Selon les modalités du contrat, accordé en fonction d'un contrat initial de neuf mois d'une valeur de 3,5 millions $US et accompagné de six années en option d'une valeur totale de plus de 30 millions $US, CAE USA fournira des services de formation des équipages T-44C en vertu d'un programme de formation appartenant et exploité par l'entreprise. CAE fournira de la formation en classe et sur simulateur à plus de 500 étudiants par année pour appuyer l'avion T-44C de l'U.S. Navy, qui sert pour la formation évoluée et intermédiaire sur appareils multimoteurs. Dans le cadre du programme de formation des équipages T-44C, CAE fournira une série de nouveaux dispositifs de formation T-44C afin d'assurer la concordance avec la suite avionique numérique tout écran présente dans l'avion T-44C.

« Il s'agit d'un nouveau programme pour CAE USA, et nous sommes honorés que l'U.S. Navy nous ait sélectionnés à la suite d'un processus concurrentiel d'acquisition », a déclaré Ray Duquette, président et directeur général de CAE USA. « Nous sommes également encouragés de voir que la Navy adopte une approche innovatrice pour fournir des services de formation des équipages en vertu d'un programme appartenant et exploité par l'entreprise. Nous fournirons les dispositifs de formation T-44C requis, et nous mettrons par la suite ces nouveaux dispositifs en service pour appuyer le programme de formation complet sur l'avion T-44C. Nous croyons que cette approche à la prestation de services de formation peut aider nos clients militaires à économiser, à réduire leurs risques, à garantir un investissement et à contribuer à augmenter l'efficacité de la formation. »

 

U.S. Navy/Marine royale danoise

CAE a remporté un contrat octroyé par l'U.S Navy portant sur le développement d'un entraîneur de vol opérationnel et à la mission (MOFT) MH-60R pour la Marine royale danoise dans le cadre du programme de vente de matériel militaire à l'étranger. CAE USA sera le maître d'œuvre responsable de la conception et de la construction d'un dispositif MOFT MH-60R qui sera livré en 2016 à la base aérienne Karup au Danemark.

Le MOFT MH-60R est un simulateur de mouvement doté des postes de l'équipage (pilote, officier de la tactique et opérateur de capteurs). Le MOFT MH-60R inclura également un poste de l'instructeur à bord, ainsi que des postes externes pour l'instructeur de tactiques, le débriefing et le développement de bases de données. Le simulateur sera équipé du générateur d'images CAE Medallion-6000 et de l'architecture de la base de données commune (CDB).

La Marine royale danoise a sélectionné l'hélicoptère MH-60R Seahawk de l'U.S. Navy à la fin 2012 comme nouvel hélicoptère maritime pour la recherche et le sauvetage ainsi que les opérations de lutte antisurface, y compris la défense des intérêts danois dans l'Atlantique Nord, l'exécution d'opérations de lutte contre la piraterie et l'exécution d'autres missions lors de déploiements internationaux. Le Danemark est le deuxième client dans le cadre du programme de vente de matériel militaire à l'étranger pour l'hélicoptère MH-60R de l'U.S. Navy, après l'Australie. L'U.S. Navy est appuyée par l'Équipe Seahwak, qui est composée du constructeur de l'appareil MH-60R Sikorsky Aircraft, de l'intégrateur de systèmes de missions Lockheed Martin, du motoriste GE, du fournisseur de capteurs Raytheon Corp., et du fournisseur de formation CAE.

 

Beechcraft/Force aérienne mexicaine

CAE a remporté un contrat auprès de Beechcraft Corporation pour développer un système d'entraînement au sol (GBTS) complet T-6C pour la Force aérienne mexicaine. Le système GBTS T-6C sera équipé d'un entraîneur au vol opérationnel (OFT) T-6C, de systèmes d'instruction en classe sur ordinateur et de didacticiels. Le GBTS T-6C fait partie d'une solution complète d'entraînement que Beechcraft fournit à la Force aérienne mexicaine et qui inclut 12 avions d'entraînement militaire T-6C+.

L'entraîneur au vol opérationnel T-6C construit par CAE correspondra à une réplique exacte du poste de pilotage de l'avion T-6C avec un système d'affichage à grand champ visuel de 270 degrés sur 70 degrés propulsé par le générateur d'images CAE Medallion-6000. L'entraîneur OFT T-6C prendra également en charge la formation avec des lunettes de vision nocturne, et sera doté de la base de données commune (CDB) développée par CAE, une architecture ouverte qui améliore la capacité de corréler et de mettre à jour rapidement les bases de données pour répondre aux exigences en matière d'entraînement et de répétition de missions. L'OFT T-6C est conçu en fonction des plus récentes technologies pour appuyer la formation qui progresse vers les plateformes d'avions d'entraînement et d'avions de chasse de quatrième et de cinquième génération. Le GBTS T-6C complet sera livré à la base aérienne Zopapan près de Guadalajara en 2015.

CAE est un chef de file mondial en modélisation, simulation et formation pour les secteurs de l'aviation civile et de la défense. La société compte environ 8 000 employés dans plus de 100 sites et centres de formation répartis dans environ 30 pays. CAE fournit des services de formation civile, militaire et sur hélicoptère dans plus de 50 emplacements partout dans le monde et forme environ 100 000 membres d'équipage chaque année. De plus, la CAE Oxford Aviation Academy fournit de la formation aux élèves-pilotes dans 10 écoles de pilotage exploitées par CAE. Les activités de CAE sont diversifiées, allant de la vente de produits de simulation à la prestation de services complets comme les services de formation, les services aéronautiques, les solutions intégrées d'entreprise, le soutien en service et le placement de membres d'équipage. La société applique son savoir-faire en simulation et son expérience opérationnelle afin d'aider ses clients à renforcer la sécurité, à améliorer l'efficacité, à demeurer prêts pour leurs missions et à résoudre des problèmes complexes. CAE étend ses connaissances de la simulation à de nouveaux marchés, comme ceux de la santé et des mines. www.cae.com.

 

Suivez-nous sur Twitter @CAE_Inc et @CAE_Defence.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 12:25
Les équipes de DCNS sur le Sao Paulo

Les équipes de DCNS sur le Sao Paulo

 

20/12/2013 DCNS

 

A la demande de la Marine brésilienne, DCNS est intervenu sur le porte-avions São Paulo pour réaliser un ship check (vérification complète) de la catapulte avant. Objectif de cette intervention : faire un diagnostic des installations et permettre à la Marine brésilienne de redonner du potentiel à cette catapulte pour maintenir le portes-avions en capacité opérationnelle.

 

Les travaux se sont déroulés en novembre 2013 à l’arsenal de Rio de Janeiro, au Brésil. En fin d’intervention, deux tirs à vide ont été réalisés avec la catapulte, à la satisfaction du commandement brésilien.

 

Sur les porte-avions, la catapulte joue un rôle essentiel : du fait de la courte distance, les avions ne peuvent décoller grâce à leur seule force de propulsion et c’est la catapulte à vapeur qui leur permet d’atteindre la vitesse nécessaire au décollage.

 

Du Foch au Sao Paulo

 

Sistership du porte-avions Clemenceau, le porte-avions Foch fut mis sur cale à Saint-Nazaire en 1957 puis transféré trois ans plus tard sur le site DCNS de Brest pour achèvement des travaux. Admis au service actif en 1963, le Foch fut désarmé par la Marine nationale à l’arrivée du porte-avions Charles de Gaulle en 2000.

 

Cédé aux Brésiliens, le porte-avions Foch a subi une importante période d’entretien et de modernisation avant son départ pour le Brésil. Le transfert de pavillon eut lieu le 15 novembre 2000, à Brest, où le porte-avions prit alors son nouveau nom de baptême São Paulo.

 

Long de 265 mètres pour un déplacement de 33 000 tonnes en charge, le São Paulo peut embarquer 18 avions Sky Hawk. Sa catapulte peut propulser des avions de 10 à 15 tonnes de 0 à 270 km/h en 2 secondes.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:25
Le Brésil, nouvel eldorado de l’optronique

6 janvier 2014 par Optro & Défense

 

Le Brésil devrait devenir selon les projections des experts la quatrième économie mondiale d’ici 2030. Avec une superficie équivalente à celle de l’Europe entière et 17 000 kilomètres de frontière, le pays compte 380 000 militaires qu’il faut équiper selon les orientations définies par la Política de Defesa Nacional issue du Livro Branco de Defesa Nacional. C’est dans ce contexte que le pays établit des partenariat internationaux divers, sans privilégier une Nation en particulier.

Ainsi dans le domaine de l’optronique, deux acteurs ont récemment dirigé leurs efforts vers le Bresil : l’européen Airbus Defense & Space et l’israelien ELOP (Elbit) . Ils rejoignent en cela Sagem (groupe Safran) qui a engagé la même démarche six mois plus tôt avec le rachat d’Optovac ltda, dont on a parlé ici en détail.

Optovac Ltda, filiale au Bresil de Sagem groupe Safran

 

Optronbras pour Airbus Defense & Space (Cassidian Optronics)

L’ex-Carl Zeiss Optronics GmbH fait preuve de vitalité depuis qu’il a été intégré à EADS Cassidian, lui-même réorganisé au sein d’Airbus Defense & Space. L’entreprise a annoncé en novembre dernier ouvrir une filiale au Brésil afin de s’y créer un débouché pour le marché d’avenir que représentent les appareils optiques et optroniques. Sous la direction de Hans-Peter Jungbauer, Optronbras Ltda entend jouer à Belo Horizonte le rôle de premier interlocuteur des clients brésiliens en mettant en place des compétences technologiques dans le pays même.

optronbras ltda, filiale de Cassidian optronics de Airbus Defense & Space

M. Jungbauer déclare : « Le Brésil est un des plus grands marchés en croissance au monde. Une présence locale est la condition de base pour une participation aux projets publics, qu’il s’agisse de la surveillance aux frontières, de la protection des richesses naturelles ou des programmes de modernisation des forces armées. Le gouvernement brésilien est intéressé au premier chef par une coopération à long terme avec les entreprises technologiques étrangères. Pour les programmes actuels de protection des frontières et des côtes, il est en effet indispensable de mettre en place la technologie et d’en poursuivre le développement au Brésil même. »

Optronbras érigera donc ses propres structures d’ingénierie et de fabrication pour une création de valeur locale. Des capacités technologiques y seront développées, des emplois directs créés. Les possibilités locales en matière de service après-vente permettront de plus rapidement moderniser et remettre les systèmes à disposition pour les tâches à exécuter.

Airbus Defense and Space logo

« La création d’une filiale que l’on dote non seulement d’un savoir-faire pour le service technique après-vente, mais qui assurera aussi la fabrication de caméras thermiques non réfroidies, affiche très clairement notre ferme volonté d’établir un partenariat de longue durée. En outre, le Brésil constitue pour nous un excellent site de base pour le développement du marché sud-américain », souligne de son côté Ralf Klädtke, gérant de Cassidian Optronics.

 

AEL Sistemas SA pour ELOP (Elbit)

Un accord de transfert de technologie a été signé le 16 octobre dernier entre Elbit Systems Electro-Optics (ELOP) et AEL Sistemas SA, sa filiale brésilienne à Porto Alegre achetée en 2001. Cette dernière produira, suite au contrat attribué fin avril 2013, des équipements optroniques destinés au système SISFRON de surveillance et de sécurisation des frontières au profit de Savis Tecnologia e Sistemas S.A, elle-même filiale de l’avionneur brésilien Embraer S.A avec lequel ELBIT a fondé un partenariat stratégique pour le Brésil.

AEL sistemas filialse Brésil elop (elbit)

Inclus dans le contrat, ce transfert de technologie amène Elbit Systems à investir au Brésil en termes d’actifs, d’infrastructure et de savoir-faire en optronique. Mr. Bezhalel (Butzi) Machlis, Elbit Systems’ President and CEO, commentait à l’époque : « Nous considérons comme importante cette récompense qui marque une avancée pour nos activités électro-optiques au Brésil, un marché significatif pour des Systèmes Elbit. [...] Ceci est encore une occasion supplémentaire pour nos filiales brésiliennes de fournir nos technologies de pointe, cette fois dans le domaine de l’observation, au Brésil, un pays qui mérite les technologies d’avant-garde dans chacun des domaines d’opération. »

Sources :
- communiqué de presse du 20 novembre 2013 d’Airbus Défense & Space
- communiqué de presse du 29 avril 2013 d’ELOP

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 12:25
Le Gripen suédois : peut-être le bon compromis

 

23 décembre 2013 par Pierre Sparaco – Aerobuzz.fr

 

La décision du Brésil de commander trente-six Saab Gripen NG, peut-être beaucoup plus en un deuxième temps, constitue une grande déception pour Dassault Aviation et Boeing, en même temps, un choix lourd de conséquences. Et cela bien que les ultimes épisodes de la compétition aient été pollués par les écoutes de la NSA qui ont fortement écorné l’image des Etats-Unis, en Amérique latine … et ailleurs.

 

Bien entendu, les dirigeants de Dassault, dès le verdict connu, ont souligné que les capacités opérationnelles du Rafale étaient autrement importantes que celle du concurrent suédois. Ce qui est incontestable, un système d’armes polyvalent, biréacteur, très complet, faisant face à un appareil monoréacteur sensiblement plus léger et moins nettement « multirôle ». Les rivaux ne jouaient pas, de ce fait, dans la même catégorie, un constat tout à fait factuel interdisant de procéder à des comparaisons techniques complètes. Ce qui revient à dire que les Brésiliens, toutes considérations politiques et cybernétiques mises à part, ont donné la priorité à d’autres critères, tout comme, notamment les Suisses.

 

Le Gripen, finalement, serait le chasseur de la juste suffisance, capable d’assurer des missions de défense dans des conditions acceptables, mais sans prétendre s’élever au rang des appareils les plus sophistiqués et, de ce fait, les plus coûteux. Et cela malheureusement sans qu’il soit possible à procéder à des comparaisons budgétaires : les trois offres soumises au Brésil étaient foncièrement différentes, le prix « fly away » des avions n’étant qu’un élément parmi d’autres, par exemple en matière de compensations économiques. Dès lors, l’indication selon laquelle le contrat s’élèverait à 4,5 milliards de dollars est sans grande signification.

 

Un tout autre point de repère est instructif, la liste des pays acheteurs du Gripen. Outre la Suède, bien sûr, du Brésil qui prévoit de signer un contrat fin 2014, et de la Suisse qui va demander l’aval de ses électeurs à l’intervention d’une votation, il s’agit de l’Afrique du Sud, de la Hongrie, de la République tchèque et de la Thaïlande. S’y ajoute un acheteur atypique, l’Empire Test Pilot School britannique. De toute évidence, aucun de ces acheteurs ne remplissait les conditions requises pour accéder au très haut de gamme. Tous pourraient d’ailleurs adopter le leitmotiv du ministre suédois de la Défense, Celso Amorim : « nous sommes un pays pacifique mais qui ne veut pas rester sans Défense  ».

 

La manière de faire suédoise repose sur une grande économie de moyens. Longtemps, c’est une quasi autarcie militaire qui a été privilégiée, Saab affirmant au fil des années sa capacité à développer seul des appareils très performants. En revanche, le coût d’étude de moteurs adéquats s’étant avéré dissuasif, Volvo Flymotor a choisi de travailler étroitement avec General Electric, au départ d’une valeur sûre, le F404. Ainsi, la Suède a pu entretenir sa sacro-sainte neutralité et s’en est bien portée.

 

C’est dans les années soixante-dix que la manière de faire a été infléchie : avec l’aval de ses autorités de tutelle, Saab a commencé à chercher des clients à l’export, pour produire davantage d’avions et en diminuer le coût unitaire. Et, parallèlement, l’avionneur est entré sur le marché des avions régionaux, où il y avait pourtant pléthore de prétendants.

 

En 1975, Saab a proposé l’impressionnant Viggen aux quatre pays du « marché du siècle  », Pays-Bas, Belgique, Norvège et Danemark, face au YF-16 et au Mirage F1E. « Nous savions que nous n’avions aucune chance de l’emporter mais notre candidature nous a beaucoup appris, elle nous a permis de comprendre comment se déroulent de grandes compétitions de ce type », nous avait déclaré à l’époque le directeur du marketing de Saab.

 

Depuis, les équipes de Linköping ont fait du chemin, aidées par le Gripen, concurrentiel dans des limites suscitant un réel intérêt là où les contraintes budgétaires sont les plus sévères. Il n’est donc pas étonnant que la Colombie, par exemple, exprime un intérêt sérieux pour l’avion suédois. Lequel pourrait aussi intéresser les Canadiens, apparemment prêts à renoncer au F-35 au profit d’une solution plus « modeste » pour remplacer leurs CF-18. Commentaire de Hakan Buskhe, directeur général de Saab : le Gripen est « the most affordable fighter ». C’est visiblement l’avis des Brésiliens.

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 07:25
Les PPSD de Guyane : de la forêt primaire à la conquête spatiale

 

03/01/2014 Sources : DPSD

 

Les missions de la DPSD en Guyane vont de l’accompagnement de détachements au coeur de la jungle à la sensibilisation d’ingénieurs en aérospatiale…

 

Située à plus de 7 000 km de la métropole, la Guyane s’étend du fleuve Maroni à l’ouest au fleuve Oyapok à l’Est sur une superficie équivalente à celle du Portugal et recouverte à 94 % par la forêt amazonienne.

 

Si Cayenne est la préfecture de la Guyane, Kourou en est la ville phare depuis l’implantation, en 1965, du centre spatial guyanais (CSG). Véritable vitrine du savoir-faire français et européen dans le domaine de l’aérospatiale, le CSG génère l’essentiel de l’activité économique du territoire.

 

Dans ce contexte, les forces armées en Guyane (FAG) participent à trois missions principales : Titan qui consiste en la protection du CSG dans les phases de lancement ; Harpie, dispositif de lutte contre l’orpaillage illégal, placée sous les ordres du préfet ; et l’action de l’état en mer (AEM) principalement dans son volet de lutte contre la pêche illégale.

 

Les PPSD de Guyane : de la forêt primaire à la conquête spatiale

Pour conseiller le commandement, la DPSD dispose en Guyane d’un poste à Cayenne et d’un poste à Kourou. Ils doivent allier les savoir-faire de la mission en métropole à ceux de la contre-ingérence en opération. A cela s’ajoute le volet sécurité industriel dans le cadre particulier du CSG.

 

Pour mener à bien l’ensemble de ces tâches, le personnel a l’occasion de mettre en oeuvre l’étendue de ses capacités depuis l’accompagnement de détachements au coeur de la jungle, dans des conditions de rusticité extrême, à la sensibilisation d’ingénieurs en aérospatiale dans des locaux ultra-aseptisés.

 

L’effort porté par les armées depuis 2012 contre l’orpaillage illégal et l’augmentation programmée de l’activité du CSG en 2014 garantissent aux deux PPSD de Guyane la poursuite de ces missions uniques et passionnantes.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 08:25
Le Pérou signe un grand contrat d'hélicoptères avec la Russie

 

MOSCOU, 20 décembre - RIA Novosti

 

Les autorités péruviennes ont annoncé hier que les négociations avec la Russie sur l'achat d'hélicoptères de transport militaire Mi-171Ch étaient terminées. Ce contrat portant sur 24 appareils coûtera 500 millions de dollars à l'armée péruvienne, écrit vendredi le quotidien Kommersant.

 

C’est l'un des plus importants de l'histoire de la coopération militaro-technique entre les deux pays.  "Ces hélicoptères seront utilisés pour lutter contre le trafic de stupéfiants et le terrorisme dans la vallée de l'Apurimac, de l'Ene et du Mantaro", a précisé le ministère péruvien de la Défense.

 

Selon une source, ce contrat a été signé à Lima le 17 octobre par le directeur général adjoint de Rosoboronexport Sergueï Ladyguine. Conformément aux termes de l’accord les premiers appareils devraient être livrés à Lima avant le 9 décembre 2014, pour la célébration de la Journée de l'armée de terre péruvienne.

 

La livraison de tous les hélicoptères est prévue pour 2015. Les militaires péruviens n'ont pas divulgué le montant de la transaction mais selon une source proche du dossier il s’agirait d’environ 500 millions de dollars.

 

Le contrat implique également qu’en 2016 la Russie ouvre un centre de maintenance au Pérou pour l'entretien des hélicoptères, afin que les nouveaux appareils et ceux achetés par le passé restent opérationnels.

 

Au total, près de 100 hélicoptères russes et soviétiques ont été vendus au Pérou depuis la fin des années 1970, notamment les Mi-8/17 et les Mi-24. Une livraison de six hélicoptères de transport militaire Mi-171Ch et de deux hélicoptères d'attaque Mi-35P a eu lieu en octobre 2011 pour près de 108 millions de dollars. En 2011-2012 les entreprises russes ont également modernisé sept hélicoptères Mi-25 pour environ 20 millions de dollars.

 

En parallèle les spécialistes travaillaient également sur le contrat des Mi-171Ch, qui figure parmi les plus importants de l'histoire de la coopération militaro-technique entre Moscou et Lima. "Pérou fait partie des plus grands exploitants de notre matériel dans la région, et ce contrat est une nouvelle confirmation de la compétitivité des hélicoptères russes", a déclaré Sergueï Goreslavski, conseiller du président de Rosoboronexport et chef du département international du groupe public Rostekh.

 

Une délégation russe sous la direction du ministre de la Défense Sergueï Choïgou s'était rendue au Pérou en octobre pour s'entretenir avec le ministre de la Défense péruvien Cateriano Bellido en matière de coopération militaro-technique. Une source du ministère russe de la Défense a confirmé hier que les perspectives de la signature de ce contrat avaient été évoquées au cours de ces pourparlers.

 

Les hauts fonctionnaires du complexe militaro-techniques soulignent que l'intérêt de Lima ne se limite pas aux hélicoptères : le Pérou compte dépenser prochainement près de 2,3 milliards de dollars pour acheter du matériel technique et des armements, en priorité du matériel blindé et des systèmes de défense antimissile.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 08:25
Pérou: un centre russe de maintenance d'hélicoptères créé en 2016

 

MOSCOU, 20 décembre - RIA Novosti

 

La Russie créera un centre de maintenance et de réparation d'hélicoptères au Pérou en 2016 dans le cadre du contrat qui prévoit la livraison d'hélicoptères Mi-171Ch, a annoncé vendredi le holding russe de hautes technologies Rostec.

 

"En 2016, la Russie ouvrira un centre destiné à assurer la maintenance et la réparation des hélicoptères livrés dans le cadre du récent contrat et des contrats précédents au Pérou", a indiqué le holding dans un communiqué.

 

Le centre appartenant au ministère péruvien de la Défense "permettra de maintenir les hélicoptères en bon état et d'assurer leur participation efficace aux opérations antidrogues et antiterroristes", a ajouté Rostec.

 

L'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport), qui fait partie de Rostec, et le ministère péruvien de la Défense ont conclu un contrat prévoyant la livraison de 24 hélicoptères Mi-171Ch en 2014-2015. Le premier lot d'hélicoptères arrivera au Pérou le 9 décembre 2014.

 

En juillet 2010, l'armée péruvienne a acheté huit hélicoptères russes (six hélicoptères de transport militaire Mi-171Ch et deux hélicoptères de frappe Mi-35P). La Russie a livré ces appareils au Pérou en octobre 2011.

 

Au total, le Pérou possède une centaine d'hélicoptères de fabrication soviétique et russe achetés depuis les années 1970. L'armée du pays utilise depuis longtemps les hélicoptères russes Mi-8/17 et Mi-24/35.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 12:20
Le ministre Fast salue l’arrivée d’avions mexicains Hercules C-130K

 

19 décembre 2013. par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

 

Le ministre du Commerce international, l’honorable Ed Fast, a salué aujourd’hui l’arrivée de deux aéronefs Hercules C-130K aux installations de Cascade Aerospace, à Abbotsford, en Colombie-Britannique. Dans le cadre d’un marché négocié entre le Secrétariat de la Défense nationale du Mexique et la Corporation commerciale canadienne, Cascade Aerospace modernisera, entretiendra, réparera et révisera les deux avions.

 

Ce marché représente 70 emplois à temps plein à l’entreprise Cascade pendant la prochaine année et il permettra en outre de financer 100 emplois de grande valeur toujours au sein de l’entreprise, mais aussi de soutenir les activités de fournisseurs locaux du secteur de la défense et de l’aérospatiale, et d’autres secteurs.

 

Les faits en bref

 

    Selon l’Association des industries canadiennes de défense et de sécurité, le secteur de la défense et de la sécurité du Canada emploie environ 109 000 personnes.

    Près des trois quarts de la production du secteur de l’aérospatiale sont exportés. Ces exportations étaient évaluées à plus de 15 milliards de dollars en 2012.

    Le secteur de l’aérospatiale est le plus grand exportateur de technologie de pointe du Canada — et il se trouve au troisième rang, à l’échelle mondiale, en ce qui concerne la fabrication d’avions civils.

    Depuis l’entrée en vigueur de l’ALENA, en 1994, le commerce des marchandises du Canada et du Mexique a plus que sextuplé, et il se chiffrait à plus de 30 milliards de dollars annuellement en 2011 et en 2012.

 

Citations

 

«La priorité de notre gouvernement demeure la création d’emplois et de débouchés. Les entreprises des secteurs de l’aérospatiale et de la technologie de la Colombie-Britannique injectent des milliards de dollars dans l’économie canadienne chaque année. Grâce à leur main-d’œuvre hautement qualifiée et très talentueuse, et à leur capacité d’offrir des produits et services hautement spécialisés, les entreprises canadiennes se mesurent à leurs concurrentes de calibre mondial et elles gagnent.»

Ed Fast, ministre du Commerce international

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 19:50
Brésil : pourquoi le Gripen a mis le Rafale KO

 

19/12/2013 Vincent Lamigeon, grand reporter à Challenges - Supersonique

 

Il est loin, le temps où un Nicolas Sarkozy revenait tout auréolé du Brésil avec une promesse de négociations exclusives pour le Rafale. Le temps où Charles Edelstenne, alors patron de Dassault Aviation, affirmait au Monde que « c’est Nicolas Sarkozy qui a vendu le Rafale». Le temps où l’auteur de ses lignes, qui s’en flagelle encore, écrivait, comme l’immense majorité des observateurs, que le signe indien était vaincu, parce que toutes les apparences l’indiquaient, parce que tout semblait bouclé. Alors que rien ne l’était.

 

Quatre ans plus tard, le constat est cruel. Le Rafale a perdu, non pas face au favori, le F-18 américain, mais face à l’outsider, le Gripen suédois. A vrai dire, on s’attendait à une défaite, mais pas face à cet adversaire, un peu comme en Suisse en février 2012. Les compétitions brésilienne et suisse montrent un retour improbable du constructeur suédois Saab sur le devant de la scène, malgré toutes les apparences, malgré tous les a-priori. Ces résultats sont aussi un cours d’humilité pour tous les observateurs, dont peu avaient prévu le triomphe du Gripen.

 

Pourquoi le Rafale a-t-il perdu ? Comme je l’expliquais dans une analyse ce matin, il était inadapté aux critères finalement adoptés par le Brésil. Brasilia voulait, après avoir longtemps tergiversé, un avion bon marché plutôt qu’une bête de course. Le monomoteur Gripen, bien moins cher que le Rafale, correspondait bien mieux au profil-type. Moins cher à l’achat, moins cher à l’heure de vol, rustique, tout en affichant des équipements de dernière génération : le Gripen, comme le Rafale, peut embarquer un radar à antenne active AESA. Il pourra aussi emporter le missile de croisière air-air Meteor, un vrai argument d’achat pour les chasseurs.

 

Low-cost, sans être cheap, le Gripen apparaît désormais comme un cas d’école. Pourquoi le choix du Brésil s’est-il porté sur cet avion qu’on disait moribond il y a quelques années ? Brasilia a probablement privilégié le low-cost pour ne pas froisser son opinion publique, pas vraiment enchantée que le pays mettre 5 milliards de dollars dans des avions de chasse quand tant de choses sont à faire dans les transports publics, les infrastructures, le pouvoir d’achat de la population. Acheter la solution la plus économique, c’est envoyer un signe de sérieux budgétaire, là où prendre un avion plus cher aurait pu être taxé de gaspillage de deniers publics : OK, on prend des avions de chasse, mais les moins chers du marché.

 

Le reste est affaire de conjectures. La problématique du transfert de technologies a-t-elle joué ? Le GIE Rafale proposait pourtant, selon ses dires, un transfert total et sans conditions. Saab a-t-il proposé mieux ? A-t-il mieux su embarquer à ses côté l’avionneur brésilien Embraer ? Le camp français a-t-il fait preuve de suffisance, comme on le lui reproche souvent, pas toujours à tort d’ailleurs ?  Le rejet massif de l’offre française par l’armée de l’air brésilienne, qui avait pourtant une flotte de Mirage 2000 qu’elle est en train de mettre au rebut, mérité aussi d’être étudié. Les commentaires de ce blog sont évidemment ouverts à ce sujet.

 

Le retour en grâce du Gripen a au moins un mérite : il prouve que des come-back retentissants sont possibles, même sur un marché aussi complexe et bétonné que celui des avions d’armes. Que la France place le Rafale en Inde et au Qatar, et tout le monde aura oublié la mésaventure brésilienne, et les campagnes ratées marocaines ou coréennes avec. Qu’elle échoue sur ces deux plans, et l’on pourra vraiment commencer à tirer des conclusions définitives.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 17:50
Le Gripen suédois vole le Brésil au Rafale

Brasilia est entré en négociations exclusives avec Saab pour acquérir l'avion de combat suédois le Gripen NG

 

18/12/2013 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Brasilia est entré en négociations exclusives avec Saab pour acquérir son avion de combat suédois le Gripen NG. Un revers pour l'avion de combat français qui espérait encore ces dernières semaines.

 

Décidément, les derniers résultats des appels d'offre en matière de choix d'avions de combat sont pour le moins surprenants. Après la Suisse, c'est donc au tour du Brésil de sélectionner le Gripen NG de Saab. Pourtant quand on se réfère à deux rapports confidentiels de l'armée de l'air suisse, qui ont évalué le Rafale et le Gripen NG entre fin juillet et début décembre en 2008, le Gripen arrivait bon dernier des deux évaluations : l'un sur les essais en vol et l'autre sur le standard de l'avion de combat livré en 2015 à l'armée de l'air suisse. Pire, "le Gripen a été le seul appareil à ne pas atteindre le seuil minimal (6 points, ndlr) des capacités attendues", avait estimé les auteurs des deux rapports.

 

Il n'en demeure pas moins que Brasilia est entré en négociations exclusives avec Saab pour finaliser un contrat dans quelques mois, voire quelques années. La négociation du contrat entre l'armée de l'Air brésilienne (FAB) et l'avionneur suédois prendra du temps, "de 10 à 12 mois" et le premier appareil devrait être livré au Brésil en 2018, a précisé lors d'une conférence de presse le ministre brésilien de la Défense, Celso Amorim.

 

Le groupe suédois peut remercier Edward Snowden, ce ancien consultant de l'Agence américaine de la sécurité nationale (NSA) à l'origine des fuites sur le programme de surveillance du renseignement américain, qui a mis sur écoute des communications personnelles de la présidente Dima Rousseff. Des révélations qui ont aussitôt éliminé le F-18 de Boeing, pourtant le favori de la présidente brésilienne jusqu'à il y a très peu.

 

Sarkozy y avait pourtant cru

 

Le Brésil va acquérir 36 Gripen NG pour un montant estimé à plus de cinq milliards de dollars. Après plus de dix ans de discussions et de reports en raison de coupes budgétaires, la présidente brésilienne Dilma Rousseff a finalement opté pour l'appareil de Saab, considéré comme le moins cher, face au Rafale et au F/A-18 Super Hornet de Boeing.

 

Paris n'avait pourtant eu de cesse depuis 2007 de vanter les mérites du Rafale, espérant même conclure une vente que Nicolas Sarkozy avait cru acquise en 2009. Une ébauche d'accord avait alors été trouvée entre Nicolas Sarkozy et le président brésilien de l'époque, Luiz Inacio Lula da Silva, et Paris avait bien cru emporter la mise. Mais, à son arrivée au pouvoir, Dilma Rousseff a souhaité reconsidérer les options. François Hollande, qui était en visite officielle la semaine dernière, n'a pu changer la tendance.

 

Déception de Dassault Aviation

 

"Nous regrettons que le choix se porte sur le Gripen, doté de nombreux équipements d'origine tierce, notamment américaine", a souligné Dassault Aviation dans un communiqué publié mercredi soir. Et poursuivre : le Gripen "n'appartient pas à la même catégorie que le Rafale : monomoteur et plus léger, le Gripen n'est pas équivalent en termes de performances et donc de prix. Cette logique financière ne prend en compte ni le ratio coût-efficacité favorable au Rafale, ni le niveau de la technologie offerte".

 

Depuis 15 ans, au Brésil, Dassault Aviation et ses partenaires Snecma (groupe Safran) et Thales, regroupés dans le GIE Rafale International, ont fait la promotion du Mirage 2000 pour l'appel d'offres FX, puis du Rafale pour FX2, "animés par la volonté de coopérer sur le long terme avec l'industrie brésilienne, en particulier avec Embraer", a rappelé l'avionneur tricolore. "Les transferts de technologies sans restriction et les partenariats scientifiques, techniques et industriels demandés par le Brésil comptaient parmi les points forts de l'offre du GIE Rafale International, avec le soutien des autorités françaises", a rappelé Dassault Aviation.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:55
Avions de chasse: Dassault regrette le choix du Brésil, estime le Gripen moins performant

 

18 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Dassault Aviation a regretté le choix du Brésil, qui a tranché en faveur du Gripen aux dépens de son Rafale, estimant que l'avion de chasse suédois est moins performant que l'appareil français.

 

Nous regrettons que le choix se porte sur le Gripen, doté de nombreux équipements d'origine tierce, notamment américaine, qui n'appartient pas à la même catégorie que le Rafale: monomoteur et plus léger, le Gripen n'est pas équivalent en termes de performances et donc de prix, commente le constructeur français dans un communiqué publié mercredi soir.

 

Cette logique financière ne prend en compte ni le ratio coût-efficacité favorable au Rafale, ni le niveau de la technologie offerte, ajoute-t-il.

 

Le Brésil avait annoncé plus tôt avoir opté pour l'avion de chasse suédois Gripen NG aux dépens du Rafale français et du F/A-18 Super Hornet américain pour un contrat d'achat de 36 appareils estimé à plus de cinq milliards de dollars.

 

Après avoir analysé tous les faits, la présidente Dilma Rousseff m'a chargé d'informer que le vainqueur (...) est l'avion suédois Gripen NG, a déclaré le ministre brésilien de la Défense, M. Celso Amorim, lors d'une conférence de presse tenue peu après la révélation de l'information par les médias locaux.

 

C'est une nouvelle déception pour le constructeur français qui n'a encore jamais exporté le Rafale.

 

Dassault Aviation espère toutefois conclure un contrat avec l'Inde. Le groupe est toujours en négociations avec New Delhi pour la finalisation d'une vente de 126 appareils, dont 108 à assembler par des industriels indiens.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:25
RUAG livre 10 avions au Venezuela

 

18.12.2013 Romandie.com (AWP )

 

Berne(awp) - Le groupe de défense RUAG va livrer dix avions Dornier 228 au Venezuela, a-t-il indiqué mercredi. Les appareils relieront des villages isolés à des centres régionaux du pays. Le montant de la commande n'a pas été dévoilé.

 

La commande se compose de 8 avions neufs et de deux appareils d'occasion Dornier 228-212. Le contrat, signé à Caracas, comprend la vente des avions, mais également la formation et la fourniture de pièces détachées et d'équipements de soutien au sol.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 22:31
Gripen NG and Gripen-D - photo Saab

Gripen NG and Gripen-D - photo Saab

 

18 décembre 2013 21h36 Romandie.com (AFP)

 

BRASILIA - Le Brésil a tranché mercredi en faveur de l'avion de chasse suédois Gripen NG aux dépens du Rafale français et du F/A-18 Super Hornet américain pour un contrat d'achat de 36 appareils estimé à plus de cinq milliards de dollars.

 

Après avoir analysé tous les faits, la présidente Dilma Rousseff m'a chargé d'informer que le vainqueur (...) était l'avion suédois Gripen NG, a déclaré M. Celso Amorim, ministre brésilien de la Défense, au cours d'une conférence de presse donnée peu après la révélation de l'information par les médias locaux.

 

Le ministre a précisé que le choix était fondé sur l'équilibre entre trois points : le transfert de technologie, le prix de l'avion et le coût de son entretien. Il a ajouté que la négociation du contrat avec l'avionneur suédois Saab prendrait encore du temps.

 

L'avion de combat français de Dassault-aviation était en compétition avec le F/A-18 Super Hornet de l'américain Boeing et le Gripen NG pour cet appel d'offres lancé il y a plus de dix ans et émaillé de plusieurs reports, notamment en raison de coupes budgétaires.

 

La présidente brésilienne a ainsi opté pour l'avion considéré par les experts comme le moins cher. Selon la presse locale, il avait également la préférence des militaires brésiliens.

 

Le choix du Gripen NG a toutefois créé la surprise car les analystes tablaient plutôt sur un duel Dassault-Boeing.

 

L'une des principales exigences du contrat était un transfert de technologie total afin de pouvoir à terme fabriquer ces avions au Brésil et y développer l'industrie de la défense. Ce point semblait favoriser le Rafale, mais l'avion français était le plus cher des trois, a concédé à l'AFP une source proche de Dassault aviation.

 

L'ancien président Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010) était favorable au Rafale, mais il avait finalement laissé la décision à son successeur, la présidente Dilma Rousseff. Sous Lula, le Brésil avait acquis des hélicoptères et des sous-marins français.

 

Début 2011, Mme Rousseff avait repoussé l'annonce du résultat de l'appel d'offres en raison de coupes budgétaires et malgré les pressions exercées par l'armée de l'air.

 

Il s'agit d'une grosse déception pour le Rafale, un avion de combat, qui n'a jamais réussi à s'exporter jusqu'à maintenant. Le président français, François Hollande, en visite au Brésil la semaine dernière, avait soutenu en personne la candidature de l'industriel français.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 21:57
Le Brésil n’achètera pas le Rafale

 

18/12 Par Bruno Trevidic – LesEchos.fr

 

Le gouvernement brésilien a finalement fait le choix du Gripen du suédois Saab pour la fourniture de 36 avions de combat, pour une valeur de 4 milliards de dollars.

 

Le Rafale de Dassault Aviation n’ira pas au Brésil. Après des années de tergiversations, le gouvernement brésilien a finalement fait le choix du Gripen du suédois Saab pour la fourniture de 36 avions de combat, pour une valeur de 4 milliards de dollars. L’avion suédois, qui était également opposé au F-18 Super Hornet de Boeing, serait la solution la moins onéreuse, selon des informations de la presse brésilienne.

 

Même si les chances du Rafale semblaient très compromises ces derniers temps, cette décision est une défaite de taille pour l’avion français, qui semblait, un temps, très près de l’emporter. En septembre 2009, le président Nicolas Sarkozy en visite au Brésil avait même cru pouvoir annoncer un accord avec le président brésilien Lula sur la vente de 36 Rafale. Mais la décision finale, prévue pour décembre 2009, avait été reportée à plusieurs reprises et la présidence de Lula s’était finalement achevée sans que le contrat ne soit signé. Son successeur Dilma Rousseff jugea ensuite plus urgent de reporter la décision, pour cause de restrictions budgétaires, plongeant le camp français dans le doute et ouvrant la porte à une vigoureuse contre-offensive commerciale américaine, qui replaça le F-18 en pole position. Les révélations sur l’espionnage de la présidence brésilienne par l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine, qui provoquent l’annulation en octobre d’un voyage officiel de Dilma Rousseff aux Etats-Unis, sonnent le glas des espérances américaines. Mais sans pour autant relancer les chances du Rafale. En dépit d’une visite officielle de François Hollande au Brésil, le 12 septembre, Brasilia aurait finalement jugé le Rafale trop cher.

 

Malgré cet échec, Dassault reste néanmoins confiant sur ses chances de signer un premier contrat à l’export pour le Rafale en Inde, courant 2014. Depuis janvier 2012, l’avionneur est en négociation exclusive avec les Indiens pour la fourniture de 189 appareils d’une valeur de 13 milliards d’euros.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 08:25
Rafale écarté du Brésil, la rumeur du moment.

17 décembre 2013 portail-aviation

 

 

La semaine dernière, était publiée  une « information », lancée par un journal local brésilien, et depuis repris en boucle par plusieurs médias internationaux, ou mêmes français

L’information est courte, et est livrée sans source. Elle provient du site folha.uol.com.br. La voici :

Dilma Rousseff disse nesta semana ao presidente François Hollande que o Brasil não comprará da França os 36 caças do programa FX-2, da Aeronáutica. O entrave para a aquisição do Rafale, fabricado por um consórico liderado pela francesa Dassault, é o preço: ele custaria o dobro dos concorrentes --o F/A-18 Super Hornet, da norte-americana Boeing, e o sueco Gripen-NG. Na expectativa de selar o negócio, Hollande trouxe o presidente da Dassault, Éric Trappier, em sua visita ao Brasil.

Traduction: Dilma Roussef a dit cette semaine au président français François Hollande que le Brésil n’achètera pas à la France les 36 avions de combats du programme FX-2. L’obstacle à l’achat du Rafale, fabriqué par un consortium mené par Dassault Aviation, est son prix. Il couterait (ndlr : notez le conditionnel) le double du prix de ses concurrents – Le F/A-18 Super hornet, de l’américain Boeing, et le Gripen NG suédois. Anticipant sur une signature de la vente, M. Holllande a fait venir avec lui le président directeur général de Dassulat, Eric Trappier, lors de sa visite au Brésil.


Il n’en aura fallu pas plus pour que plusieurs autres médias aillent encore plus loin en affirmant que le Rafale est désormais écarté de la compétition.
Il convient désormais de prendre un peu de recul et d’analyser l’information livrée par le journal brésilien.

Premièrement, les négociations, quand elles ont lieues, se déroulent de façon confidentielle. Il y a peu de chance, mis à part lors d’une conférence publique et officielle, que ne filtre une information pareille.


Deuxièmement, où a-t-on déjà vu, un jour, une information selon laquelle un avion était évincé d’une compétition en phase finale sans que ne soit annoncé un vainqueur ? C’est une chose complètement illogique et même contre-productive pour le gouvernement brésilien. Que le prix de l’offre Rafale soit plus élevé que celle des autres compétiteurs, cela ne fait aucun doute –et j’y reviendrai un peu plus tard- Mais chaque offre possède des avantages qui leurs sont propres, et les négociations étant encore en cours, l’acheteur se sert du levier naturel qu’est la concurrence pour se voir proposer la meilleure offre. Retirer un compétiteur n’a donc, de ce point de vue, aucun sens.

Troisièmement, le but de ce voyage n’était absolument pas de rentrer en France avec un contrat en poche. Cela n’aurait pas été possible, car il faut premièrement que soit annoncé le vainqueur de la compétition avant que ne soit engagé des négociations exclusives avec lui (CF : l’Inde), négociations qui peuvent durer de quelques mois à plusieurs années. Le but était plutôt de mettre à jour l’offre française, avec certainement de nouvelles propositions, en plus du fait que le Rafale a beaucoup évolué depuis 2009, date à laquelle avaient été remises les premières offres de tous les concurrents.


Pour en revenir au prix, mais pas seulement.
Tous les chiffres annoncés ne sont que des suppositions, et des estimations plus ou moins juste. Ni un constructeur, ni le gouvernement brésilien ne se risquerait à divulguer des chiffres, au risque de fausser le jeu de la concurrence. Mais la tendance est par contre clairement établie.

Le Gripen NG est l’avion le moins cher à l’achat, mais aussi à l’heure de vol. Il consomme moins de carburant, et étant monoréacteur, il consomme moins d’heures de maintenance… Ce qui peut être un avantage financier à court terme peut se révéler devenir un véritable problème, au-dessus de l’immense zone à protéger. Avec un seul réacteur, aucune solution de secours n’est envisageable autre qu’une éjection, associée à la perte d’un avion. L’avion n’est pas non plus navalisable, bien que des études soient possibles, mais à un coût non négligeable. Brasilia ayant prévu de se doter d’un groupe aéronaval crédible, cette dernière déconvenue n’est pas négligeable. Un blocage existe également au niveau des transferts de technologies, une part importante de matériels de l’avion étant d’origine américaine.

Le F/A-18 E/F Super Hornet est également moins cher que le Rafale, mais situé dans une fourchette de prix proche du Rafale. Le Super Hornet bénéficie d’une production en grande série, et d’un potentiel évolutif très fort (voir l’article sur l’Advanced Super Hornet). Bien que légèrement moins performant que le Rafale, son principal handicap est que le congré, historiquement, n’a jamais permis de transferts de technologie à la hauteur de ce que demande Brasilia. Alors que du même point de vue historique, la France a toujours largement fait ses preuves dans ce domaine-là. Ne perdez pas de vue qu’un transfert de technologie n’est jamais gratuit. Voilà ce qui pourra aussi expliquer en partie un tarif bien plus élevé de l’offre française, capable de vendre des technologies que Boeing ne pourra même pas proposer.

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 17:25
Au Brésil, le Rafale ne serait plus dans la course selon la presse locale

 

15/12/2013 latribune.fr 

 

Selon la presse locale, le Brésil, qui compte acheter 36 avions de chasse pour un montant estimé à 35 milliards de dollars, aurait écarté le chasseur français de Dassault laissant en course les modèles américain et suédois. La raison : son coût jugé trop élevé.

 

La France n'emportera pas un contrat d'avions de chasse de plusieurs milliards de dollars avec le Brésil, car son offre est trop chère, a estimé samedi le quotidien brésilien Folha de São Paulo.

 

La Folha affirme que l'offre française de 36 Rafale pour quatre milliards de dollars (2,9 milliards d'euros) sera déclinée en raison du prix, trop élevé.

 

En compétition avec le F/A-18 Super Hornet de Boeing et le Gripen NG de Saab

 

Le quotidien ne prend pas de pari sur l'identité de celui qui remportera finalement ce contrat très convoité de plus de cinq milliards de dollars.

 

L'avion de combat français de Dassault-aviation est en compétition avec le F/A-18 Super Hornet de l'Américain Boeing et le Gripen NG du Suédois Saab pour un appel d'offres brésilien portant sur 36 avions de chasse pour le programme FX-2 de l'aéronautique brésilien.

Une vente potentielle qui dure depuis 2009

 

Au premier jour de sa visite d'Etat au Brésil, le président français François Hollande a rencontré jeudi son homologue Dilma Rousseff à Brasilia, affichant sa volonté de conforter le partage de savoir-faire technologiques et saluant l'augmentation du commerce bilatéral entre les deux pays.

 

Depuis que le Brésil a annoncé le retrait des avions Mirage 2000 à la fin de l'année, Paris n'a eu de cesse de venter les mérites de ses Rafale, espérant conclure une vente que Nicolas Sarkozy avait cru acquise en 2009.

 

Les hésitations de Dilma Rousseff

 

Une ébauche d'accord avait alors été trouvée entre M. Sarkozy et le président brésilien de l'époque, Luiz Inacio Lula da Silva, et Paris avait bien cru emporter la mise. Mais, à son arrivée au pouvoir, Dilma Rousseff a souhaité reconsidérer les options.

 

Si plusieurs contrats ont été signés à l'occasion de la visite de M. Hollande, le délicat dossier du Rafale n'a en revanche pas été évoqué publiquement, à l'approche de 2014, année des élections générales au Brésil.

 

La décision finale ne sera pas prise avant fin 2015

 

Mme Rousseff pourrait ne pas souhaiter conclure un contrat aussi coûteux à l'approche d'échéances électorales, et alors que le gouvernement fait déjà l'objet de vives critiques populaires en raison du coût du Mondial de football, estimé à huit milliards d'euros.

 

Selon la Folha, la décision finale ne sera pas prise avant 2015.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 12:25
Artillery: Yet Another New MLRS System

 

December 11, 2013: Strategy Page

 

A Brazilian firm is upgrading its Astros MLRS (multiple launch rocket system) to include better electronics, more reliable mechanical systems, and GPS guided 180mm rockets. Astros already uses 180mm unguided rockets in a launching container, holding 16 of them and having a max range of 35 kilometers. Astros can also carry a container holding 32 127mm rockets with a range of 30 kilometers or one holding four 300mm rockets of three different types (ranges of 60, 90 or 150 kilometers). The 6x6 truck carrying these launchers weighs ten tons and also carries the three man crew and is armed with a 12.7mm machine-gun.

 

The new Astros 2020 system will work with all existing unguided rockets available, in addition to 180mm guided ones with a range of 40 kilometers. There will also be a container that can carry four of the new (still in development) 300mm GPS cruise missiles with a range of 300 kilometers. The Brazilian Army has ordered 30 of the new Astros 2020 vehicles. Export sales are more difficult because there is so much competition in this area and Astros 2020 does not bring much that is new or unique to the market. Actually, Astros 2020 is inferior to the competition. The existing, battle proven American MLRS is far more attractive to many buyers. The American GPS guided 227mm rocket is most frequently used from the HIMARS rocket launcher. Only costing about $3 million each, these smaller, truck mounted MLRS (HIMARS) rocket launcher systems carries only one, six rocket container (instead of two in the original MLRS vehicle). But the 12 ton truck can fit into a C-130 transport (unlike the 22 ton tracked MLRS) and is much cheaper to operate. The first HIMARS entered service in 2005, about a year after GPS guided rockets did.

 

The 309 kg (680 pound) GMLRS (guided multiple launch rocket system) missile is a GPS guided 227mm rocket. It was designed to have a range of 70 kilometers and the ability to land within meters of its intended target, at any range. This is possible because it uses GPS (plus a back-up inertial guidance system) to precisely find its preprogrammed target area. In 2008, the army tested GMLRS at max range (about 85 kilometers) and found that it worked fine. So the American MLRS has more than twice the range of the Astros 180mm rocket.

 

The U.S. Army is buying over 800 HIMARS vehicles along with 100,000 GMLRS rockets, most of them fitted with an 89 kg (196 pound) high explosive warhead. About half of that is actual explosives. These have been used with great success in Iraq and Afghanistan, where nearly two thousand have been fired so far. The guided rocket is much more effective than the older, unguided version and is replacing it in most cases. No more of the unguided rockets are being purchased by the U.S. The accuracy of GMLRS means that one rocket does the job that previously required a dozen or more of the unguided ones. That's why HIMARS is so popular. While it only carries six rockets, that's often enough to last for days, even when there's a lot of combat in places like Afghanistan.

 

The American MLRS also has an ATACMS long range version. This is a 610mm rocket that fits in the same size container that normally holds six 227mm MLRS rockets. The ATACMS has been around since the 1980s and current models have a range of 300 kilometers. The current version of ATACMS is equipped with a 227 kg (500 pound) high explosive warhead. The U.S. used over 700 ATACMS in Iraq and Afghanistan. These rockets use GPS guidance to precisely hit targets up to 300 kilometers away. The U.S. MLRS has been sold to seven foreign customers.

 

Over a billion dollars’ worth of Astros systems were bought in the 1980s. Typically an Astros battery consists of 3-6 Astros trucks, 3-6 resupply trucks, and one headquarters/fire control truck. The Brazilian Army only bought 20 Astros vehicles in the 1980s, with most of the sales going to Middle Eastern countries (66 to Iraq and 60 to Saudi Arabia). After the Cold War ended in 1991, sales collapsed and picked up by the late 1990s. But the cheap Cold War surplus systems dried up sales at the low end of the market and America, Israel, Russia, and China had plenty of new offerings for the medium and high end. Existing Astros customers will be able to upgrade their existing Astros vehicles to the Astros 2020 standards so they can use the new rockets. 

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 17:25
Marruá AM 31 1½ tonnes 4×4 light utility truck in Brazilian Army

09.12.2013 by VMSB
 

The Brazilian Army has inducted into service the Marruá AM 31 1½ tonnes 4×4 light utility truck from the local automotive maker Agrale SA.

Marruá AM 31 is powered by a Cummins ISF 2.8 diesel engine coupled to a Eaton FS 2305C transmission. It has a weight of 5.300 kg, payload of 1.500 kg and a top speed of 111.5 km/h.

The Exército Brasileiro (EB) and the Brazilian Navy´s Marine Corps currently operate large quantities of the Marruá of different configurations.

 

SAM_4856b

SAM_4989b

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