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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 12:25
Le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov

Le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov

 

 

LIMA (Pérou), 16 octobre - RIA Novosti

 

La Russie veut créer au Pérou un centre de maintenance des hélicoptères de production russe et soviétiques livrés en Amérique latine, a annoncé mercredi aux journalistes le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov. 

 

"Aujourd'hui, la question est d'évaluer la pertinence de la création d'un centre assurant l'entretien et la réparation d'hélicoptères en Amérique latine. (…) Les perspectives de cette coopération ont été évoquées lors de la rencontre entre le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou et son homologue péruvien Pedro Cateriano", a indiqué le vice-ministre à l'issue de négociations entre les chefs des départements militaires des deux Etats. 

 

M.Antonov a précisé que le Chili était le seul pays latino-américain à ne pas s'être procuré d'hélicoptères russes, tous les autres Etats possédant des appareils de production russe ou soviétique. 

 

"Ceci étant dit, nous réfléchissons à la pertinence d'un projet sérieux d'envergure régionale. Notre politique ne se limite pas à l'exportation de notre technique, mais prévoit également la production commune et le développement de la coopération militaro-technique", a expliqué M.Antonov.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 07:25
Russian Defense Minister Due In Brazil For Talks

Oct. 15, 2013 – Defense news (AFP)

 

BRASILIA, BRAZIL — Russian Defense Minister Sergei Shoigu will meet with Brazilian officials Wednesday following Brasilia’s decision to buy surface-to-air missile batteries from Moscow, the two sides said Tuesday.

 

The visit, a day after Shoigu was to hold top level meetings in nearby Peru, comes as Moscow has raised its profile throughout Latin America in recent years with strengthened military and trade ties.

 

Shoigu’s stop in Brazil also comes as President Dilma Rousseff is pressing for the release of a Brazilian biologist detained in Russia along with 29 other Greenpeace activists after protesting Arctic oil drilling.

 

Last February, Brazil agreed to open talks with Moscow on buying surface-to-air missile batteries during a visit in the Latin American country by Russian Prime Minister Dmitry Medvedev.

 

Last December, Brasilia also bought 12 Russian helicopters.

 

Meanwhile Rousseff last week directed her foreign minister to make high-level contact with Moscow to find a solution for Brazilian Greenpeace activist Ana Paula Maciel.

 

Maciel was one of 30 activists from 18 countries arrested by Russia in late September and charged with piracy after authorities said they had found “narcotic substances” on the Dutch-flagged Arctic Sunrise, used in their protest.

 

Greenpeace has denied the allegation as a “smear,” and the arrests have raised international protests.

 

Putin has said that the activists “of course are not pirates,” but his spokesman Dmitry Peskov later said the Kremlin strongman had expressed his personal opinion.

 

Brazil and Russia are both members of the BRICS group of emerging powers along with China, India and South Africa.

 

The BRICs five are to hold their next summit in Brazil next March.

 

In Peru Tuesday, Shoigu was to meet with President Ollanta Humala, as well as with his counterpart Pedro Cateriano, and to sign agreements on military and education cooperation at the army headquarters.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:25
Russia has proposed joint development of the T-50 to Brazil

15.10.2013 Rostec

 

The two sides are expected to discuss the creation of advanced aviation technology

 

The Russian delegation has invited Brazil to participate in the joint development of its fifth-generation T-50 (PAK FA).

 

During negotiations, the parties will discuss military and technical cooperation, according to reports of RIA Novosti based on information from representatives of the delegation.

 

Led by minister of defense Sergei Shoigu, the Russian delegation will visit Peru and Brazil from October 14-17. The delegation also includes Alexander Fomin, head of the Federal Service for Military-Technological Cooperation, and Anatolii Isaikin, head of Rosoboronexport.

 

Brazil has still not yet selected the winner of the bidding competition for 36 fighter aircraft for its air force. The estimated amount of the contract is $4 billion.

 

“We are prepared to propose to our partners at the negotiations in Brazil not only the purchase of modern, ready-made models of aircraft such as the Su-35, but also the opportunity to develop in tandem future aircraft models such as the T-50,” said a representative of the delegation.

 

The Brazilians have three aircrafts: the French RAFAL, the Boeing F/A-18E/F Super Hornet, and the SAAB JAS-39. The Su-35 is not included in this list, which is why Russia has proposed the purchase of ready-made fighter jets in addition to the opportunity to co-produce the new, advanced aircraft systems.

 

The fifth-generation T-50 fighter has a top speed of more than 2,500 km/h, as well as artificial intelligence–the plane is able to perform complex operations without the aid of the pilot. The T-50 also has automatic target recognition, and special transceiver electronics are designed to inform the pilot of potential threats.

 

Key elements of the T-50 design have been produced at Rostec plants. Designers at the United Engine Corporation developed the propulsion system. Specialists of RT-Khimkompozit made the cockpit canopy and trim.

 

The company Radio-Electronic Technologies designed the avionics and other electronic equipment to meet the requirements of a fifth-generation aircraft.

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 11:25
L'ambassadeur du Brésil en visite à l'école navale - Lanvéoc

10 octobre 2013 Ouest-France

 

L'année scolaire à l'école navale débute tous les ans par une conférence. Mardi, José Mauricio Bustani, ambassadeur du Brésil en France, est venu donner une conférence sur le thème « Stratégie et géopolitique : la défense brésilienne en marche vers la modernisation ». « Le Brésil est un pays pacifiste, mais il a besoin de se protéger en développant son secteur Défense. C'est un pays très stable avec des ressources en biocarburant et de vastes ressources naturelles », a-t-il dit.

 

Des projets de partenariat avec la France concernent entre autre, le développement du programme des sous-marins et le programme spatial, a-t-il rappelé. Il a également insisté sur les domaines énergétiques : « Le Brésil possède deux usines nucléaires, une 3 e est en cours de montage. Nous n'avons pas de problèmes avec le nucléaire. Les énergies éoliennes ou solaires ont leurs limites et ne peuvent satisfaire un pays aussi vaste. »

 

« Le Brésil, a ajouté l'ambassadeur, ce pays émergent fort de 10 pays frontaliers n'a pas de tradition guerrière. Nos conflits sont réglés avec le droit international. Nous sommes dans la seule zone du monde qui est exempte de l'arme nucléaire et nous l'avons inscrit dans notre constitution. »

 

Un partenariat basé sur des valeurs communes dans la formation du personnel avec un échange entre les deux écoles navales est en projet !

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 11:25
Thales embarque ses IFF sur les A-1M et les EMB-145 brésiliens

09.10.2013 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

 

 

Thales a annoncé ce 8 octobre avoir été sélectionné par l’avionneur brésilien Embraer pour fournir des transpondeurs IFF (Identification Friend or foe) destinés à équiper les chasseurs A-1M modernisés ainsi que les avions de surveillance EMB-145 AEW&C.

 

Les transpondeurs TSC 2030 (cockpit) et TSC 2050 (soute) vont équiper 48 plateformes, les 43 A-1M et les 5 EMB-145. Le montant du contrat n’a pas été dévoilé.

 

Les chasseurs subsoniques AMX sont actuellement en cours de modernisation, afin de rester opérationnels jusqu’en 2025.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:25
Embraer selects Thales IFF systems for military aircraft upgrades

Oct 9, 2013 ASDNews Source : Thales Group

 

Brazilian aircraft manufacturer Embraer has awarded Thales a contract to supply IFF (Identification Friend or Foe) transponders for the upgrade of A1M fighters and E-99 AEW surveillance aircraft in service with the Brazilian Air Force. A total of 48 aircraft will be retrofitted with the new IFF transponders.

 

Thales will supply its TSC 2030 and TSC 2050 transponders, which are part of the company's BlueGate range of IFF products and provide a digital identification capability in line with NATO's MKXA standard. The aircraft equipped with the new IFF systems will be fully interoperable to overcome risks of friendly fire.

 

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 11:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

L'affaire Snowden pourrait relancer les chances du Rafale au Brésil.

 

07-10-2013 Jean-Michel Guhl à Brasilia, pour Challenges.fr

 

ENQUETE Les relations entre Brasilia et Washington sont devenues glaciales. Ce qui relance (un peu) l’espoir d’une commande de Rafale.

 

Quand une annulation crée "l'effet dominos"...  La présidente du Brésil, Dilma Roussef, devait faire au mois d'octobre une visite d’Etat aux États-Unis. Mais, suite aux révélations d'espionnage des conversations téléphoniques du gouvernement brésilien par les organismes de sécurité nationale US, cette visite a été annulée. Ce qui vient de faire capoter à la chaîne tout une série d'accords (tant commerciaux que technologiques) et de contrats importants que le président Barack Obama espérait signer avec le nouveau géant économique latino-américain.

 

A la veille d'une année électorale clé, l'annulation de cette visite arrange plutôt le Palácio do Planalto (siège du gouvernement brésilien) qui s'accommode en fait assez mal des pressions de Washington pour que le Brésil, toujours très protectionniste, ouvre largement ses portes aux productions américaines.

 

C’est aussi le cas sur le plan militaire, afin que la Força Aérea Brasileira (Forces armées brésiliennes) mette un point final à son interminable programme F-X2 en faisant enfin l'acquisition de chasseurs F-18 Super Hornet chez Boeing — une affaire en cours — afin de remplacer les Mirage 2000 français, qui seront retirés du service à la fin de cette année.

 

Brasilia en froid avec Washington

 

Ces pressions permanentes du gouvernement américain et de ses lobbies (présents au Brésil à travers de nombreuses sociétés et institutions très actives) irritent beaucoup le gouvernement brésilien qui sait, malgré tout, qu'il doit absolument relancer ses relations commerciales avec Washington sous peine de se trouver sans bailleurs de fonds pour accompagner son développement, notamment celui de ses infrastructures, absolument inadéquates pour "la cinquième économie du monde". Ceci alors même que la croissance brésilienne ralentit.

 

Autre enjeu de taille, Dilma Rousseff va devoir s'impliquer à fond dans la campagne pour sa réélection en décembre 2014, tout ceci sur les décombres d'innombrables affaires de corruption et de népotisme frappant son parti politique (le Partido dos Trabalhadores - PT - de l'ex-président Lula).

 

Les écoutes de la NSA ont outré Brasilia

 

Ceci juste après l'épreuve-test de relations publiques internationales que sera l'organisation de la Coupe du Monde de Football de la FIFA 2014. La réalité du Brésil actuel, largement ignorée par l'étranger, se trouve bien loin des plages de Copacabana ou d'Ipanema. Plus grand que l'Europe et avec la moitié de sa population, le Brésil en présente aussi toutes les diversités. Pays développé d'un côté, au sud, et tiers-monde de l'autre, au nord. Mais heureusement sans les niveaux d'endettement public que connaissent des pays comme le Portugal, la Grèce, l'Espagne, l'Italie ou encore la France.

 

Révélées par la chaîne nationale brésilienne TV Globo le 1er septembre dernier, à partir de documents secrets rendus publics par l'informaticien rebelle Edward Snowden, les écoutes téléphoniques illégales des échanges de la présidence brésilienne avec ses ministres et conseillers, réalisées par l'US National Security Agency, a véritablement outré Brasilia.

 

Mais le clou a été enfoncé plus encore le 8 septembre quand TV  Globo a rapporté que la NSA avait écouté les conversations téléphoniques de la compagnie pétrolière nationale Petrobras.

 

Las, ce qui aurait pu être la première visite officielle d'un chef d'Etat brésilien aux Etats-Unis depuis deux décennies — la dernière visite du président libéral Fernando-Henrique Cardoso à Washington remonte à avril 1995 — n'aura donc pas lieu et cela contribue largement à arroser de vinaigre des relations bilatérales déjà distendues, la perte de confiance en plus.

 

Les dommages politiques causés par cette affaire vont être importants et auront un coût certain pour les États-Unis — l'un des principaux partenaires économiques du Brésil (le second après la Chine) — dont la balance commerciale bilatérale s'orne d'un déficit passé à plus de 160% pour le premier semestre de 2013 (soit 6 milliards de dollars en moins par rapport à 2012) alors que le Brésil a réalisé dans le même temps, 5,4 milliards d'excédents commerciaux avec la Chine, son premier partenaire économique.

 

"On ne badine pas avec le Brésil"

 

"On ne badine pas avec le Brésil quand il s'agit de respecter les règles du jeu internationales" aime-t-on à répéter à Brasilia. Curieusement, le Brésil aura été l’un des rares pays cités par Edward Snowden à traiter immédiatement les conséquences des opérations d'espionnage des États-Unis à son encontre. Sans augmenter d'ailleurs l'embarras de Washington pris la main dans le sac, ce qui attise encore plus de courroux de Brasilia.

 

Le contrat des chasseurs toujours d’actualité

 

Tout récemment, surfant sur le dernier Livre blanc de la défense brésilien qui prévoit un "trou" dans la défense aérienne du pays, le sénateur Ricardo de Rezende Ferraço, ne s'est pas privé de souligner que le gouvernement fédéral brésilien a depuis longtemps été trop négligent en laissant à ses successeurs le soin de faire l'acquisition de 36 avions de chasse pour la Força Aérea Brasileira, laquelle devait choisir entre les fournitures de trois pays: les États-Unis, la France et la Suède.

 

"Le gouvernement a été indolent et a traîné des pieds sur ce dossier" a-t-il déclaré devant la presse étrangère "alors que celui-ci a depuis longtemps tous les éléments en main pour conclure un accord avant la fin de cette année". Homme politique, originaire d'un petit État du littoral brésilien, pourvu d’un sens remarqué de la mesure et toujours à la recherche d'économies structurelles — il a notamment critiqué Dilma Rousseff sur le quasi doublement du nombre de portefeuilles ministériels créé par le PT — Ricardo Ferraço ne se prive pas de rappeler que ce projet d'achat d'avions de chasse a été lancé il y a maintenant près de 20 ans, exactement en 1995 sous le nom de projet F-X (la France proposant alors le Mirage 2000-5 alias Mirage 2000 BR). Il a été repoussé, d'abord par le président Luiz Inácio Lula da Silva, à 1998, puis à 2003 et 2010 puis ensuite en 2011 à nouveau, toujours pour des motifs budgétaires en devenant dans un second temps projet F-X2 et en réduisant sa fourchette à trois avions : le Boeing F-18 Super Hornet, le Dassault Rafale F3 et le Saab JAS 39 Gripen NG. Et le successeur de Lula, Dilma Rousseff, s'est bien gardée de prendre position sur ce dossier, fort aidée en cela par le très silencieux général Juniti Saito, chef d'état-major de la FAB depuis 2007, qui fêtera bientôt ses 72 ans et dont le remplacement n'est toujours pas à l'ordre du jour provoquant ainsi un tel embouteillage de carrières que plusieurs généraux en place en ont appelé à la plus haute juridiction du pays, le Supremo Tribunal Federal, pour demander sa mise à la retraite d'office! Du jamais vu.

 

La modernisation des forces aériennes brésiliennes a 18 ans de retard

 

Sénateur à peine quinquagénaire, Ricardo Ferraço, rappelle avec lucidité "que cela fait 18 ans maintenant que les gouvernements brésiliens ont évité de se prononcer sur ce projet de modernisation de la FAB, alors même que des pays moins riches comme le Venezuela et le Chili  ont eux modernisé et renforcé leurs forces aériennes".

 

Il ajoute, enfonçant le clou, "que si aucune décision n'est prise sur ce sujet critique, les problèmes du pays iront en augmentant, notamment en ce qui concerne le trafic de drogue, dont tout le monde sait ici que 50% de la drogue consommée dans le pays passe par la frontière bolivienne" [soit quelque 3 000 km de frontières passoires dans des zones impossibles à surveiller en totalité et utilisées quasi quotidiennement par des avions légers chargés de cocaïne ou autre poudre festive revendues pour une fortune au Brésil].

 

Ricardo Ferraço insiste et affirme : "Que cette acquisition de nouveaux avions de chasse est un projet d'État ("projeto de Estado") qui en est arrivé "à la limite des limites" puisque les douze Mirage 2000 de la Força Aérea ne pourront plus être utilisés après le mois de décembre prochain et qu'ils seront remplacés par des chasseurs F-5, encore plus anciens et en fin de vie utile", une véritable plaisanterie selon lui. Ce qui n'est pas loin d'être une triste vérité, sachant que les derniers chasseurs de type Northrop F-5E/F acquis de seconde-main par la FAB, l'ont été auprès de la Royal Jordanian Air Force qui les avait elle-même reçu des Etats-Unis au titre de l’aide militaire au petit royaume hachémite… Dans l'état des plans actuels, dès le mois de janvier 2014, c'est un détachement de deux F-5M mis en œuvre par quatre pilotes du 1°/14° Grupo de Aviaçao venu de Canoas, près de Porto Alegre (Rio Grande do Sul), qui devrait normalement assurer la protection aérienne et la police du ciel H24 autour de Brasilia depuis la base aérienne d'Anápolis.

 

Une peau de banane sur le chemin de la Présidente

 

Il est vrai qu'en décidant de retirer du service, le 31 décembre 2013, les douze Mirage 2000 du 1° Grupo de Defesa Aérea, basé à Anápolis, non loin de la capitale — plus pour des raisons de coût d'utilisation opérationnelle que de vétusté se dit-il, mais surtout par manque de potentiel moteur restant — le très discret général Saito — et même si la FAB se refuse à l'admettre ouvertement — a placé une belle peau de banane sur le chemin de Dilma Rousseff, en l'obligeant à devoir trancher rapidement et à vif sur un sujet dont elle s'est toujours désintéressée politiquement.

 

Au contraire des questions sociales et d'équipements publics — plus fédératrices de voix pour son parti politique, le PT, à un an d'une élection présidentielle cruciale pour sa survie sachant qu'il est aussi un parti de gauche non majoritaire. C'est donc à Celso Amorim, actuel ministre de la défense et diplomate de haut niveau toujours très écouté de Dilma Rousseff, que va échoir le mistigri et la responsabilité de trouver une solution rapide susceptible de servir à la fois les intérêts politiques à court terme de la présidence, les intérêts immédiats de la FAB et aussi ceux à moyen terme de l'industrie aéronautique brésilienne, partie prenante obligée du programme F-X2 évalué actuellement à 15 milliards de réaux (soit environ 6,5 milliards de dollars), pour commencer.

 

Pour l'heure, il est encore question du programme F-X2 mais déjà à Brasilia a été soulevée parmi les parlementaires avisés la question éventuelle d'un programme F-X3, plus ouvert et intégrant les progrès réalisés depuis le lancement de F-X2 ! Les pilotes de chasse brésiliens, pour leur part, rêvent encore du Sukhoi 35 qui avait leur très nette préférence… Ce chasseur, rappelons-le, était encore présenté en vol au dernier salon du Bourget, en juin, où il assurait quasi quotidiennement le spectacle aérien le plus impressionnant du moment.

 

Quelles sont les chances du Rafale ?

 

La probable non signature avec Boeing, ne fait toutefois pas pour autant pencher la balance du côté du Rafale : un retour en grâce du Super Hornet est toujours possible, à une date ultérieure. Surtout sachant que l'avionneur national brésilien Embraer — qui participera à la construction des chasseurs choisis au final par Brasilia — s'est ouvertement déclaré en faveur de Boeing, société US avec laquelle il a signé en juin dernier un accord pour la commercialisation (et aussi sans doute la finalisation) de son futur biréacteur de transport tactique et de ravitaillement KC-390.

 

De surcroît, l'actuel ministre de la défense brésilien, Celso Amorim, quoique parlant tout aussi bien le français, n'a pas la francophilie assumée de son prédécesseur Nelson Jobim qui s'était déclaré ouvertement en faveur du Rafale au point de faire croire au président Sarkozy en 2009, par la voix de Lula, que l'affaire était dans le sac pour la France et pour Dassault Aviation.

 

Hélas, Dilma Rousseff ne partageait pas et ne partage toujours pas cet enthousiasme. Question prix d'abord, l'avion français étant pour ses conseillers le plus cher des trois chasseurs retenus. Nonobstant cela, le ministre de la défense brésilien suit avec la plus grande attention le déroulé des négociations autour du Rafale entre Dassault et l'Inde. Et ceci également importe car l'achat d'un nouveau chasseur par le Brésil doit impérativement se plier à deux volets : celui du prix d'abord mais aussi à celui des contreparties industrielles; avec la certitude que l'industrie brésilienne sera bien capable d'absorber la totalité du transfert de technologie demandé par Brasilia.

 

Des doutes subsistent en Inde avec HAL. Entre prétentions et ambitions industrielles, un fossé existe. Ainsi absolument rien ne dit aujourd'hui que le Rafale ait épuisé ses chances au Brésil. De plus, les girouettes politiques y abondent aussi et cela même si la France, avec sa politique étrangère actuelle totalement alignée sur celles des USA, n'y a vraiment plus la cote d'antan. Le partenariat stratégique voulu avec Paris du temps de Lula ne répondrait ainsi plus aussi bien aux ambitions et préoccupations du Brésil, toujours soucieux aussi de pouvoir garantir sa souveraineté nationale,  au besoin par les armes, non seulement sur son vaste territoire, et en particulier sur l'Amazonie, mais aussi sur les gigantesques gisements pétroliers de Tupi découverts il y a peu au large des côtes de l'Etat de Rio.

 

Il est intéressant de noter que parmi les neuf utilisateurs actuels du Mirage 2000 (France, EAU, Egypte, Grèce, Inde, Pérou, Qatar, Taïwan) les Brésiliens seront les premiers à se défaire de ce type de chasseur. En service au sein du 1° Grupo de Defesa Aérea, implanté non loin de Brasilia, depuis l'automne de 2006, le Mirage 2000 — baptisé localement F-2000 — a toujours été considéré comme un chasseur intérimaire dans la FAB et il n'a jamais été envisagé de le moderniser comme d'autres pays l'ont déjà fait (EAU, Grèce et Inde).

 

Achetés d'occasion à la France pour 80 millions d'euros, aux termes d'un contrat signé de gré à gré entre les présidents Lula et Chirac, et pris sur les stocks de l'Armée de l'Air, les douze avions (dix monoplaces et deux biplaces, ainsi qu'un bon stock de moteurs M53-5 usagés) ont toutefois permis aux aviateurs brésiliens de se familiariser avec un intercepteur doté de commandes de vol électriques et d'un véritable système d'arme bâti autour du radar Doppler Thales RDI et du missile Super 530D de MBDA. Pour le major Eric Brevigleri, commandant actuel du 1° GDA, l'expérience du F-2000 aura été certes bénéfique, mais elle eut été bien plus profitable pour la FAB si elle avait débouché sur l'acquisition d'un avion polyvalent comme le Mirage 2000-5.

 

Mais comme ce chasseur n'est plus construit par Dassault, l'affaire est désormais entendue. Il reste que le taux de sécurité des vols du F-2000 s'est révélé excellent puisque, à ce jour, aucun avion n'a connu d'accident au cours de plus de 10 000 heures de vol accumulées depuis septembre 2006. Ce ne fut pas le cas, loin de là, avec le Mirage III EBR, resté en service 33 ans après avoir été modernisé à mi-vie, dont la moitié de la flotte a fini au tapis (14 avions sur un total de 32).

 

Le dernière campagne de tir du 1° GDA a eu lieu début septembre depuis l'aérodrome de Santa Maria, base aérienne située à 1500 km en ligne droite au sud d'Anápolis dans l'état de Rio Grande do Sul. Elle a permis à quatre F-2000C déployés, dans cet état limitrophe de l'Argentine, de tirer les dernières caisses d'obus de 30 mm ainsi que les derniers missiles Super 530D et Magic 2, sachant que sur les douze avions livrés seuls six sont encore en état de vol, les autres ayant tous atteints leur fatidique butée moteur.

 

Disposant d'une allocation de 1 600 heures de vol pour l'année, ces six avions dotés de moteurs Snecma M53-5 et mis en oeuvre par dix pilotes seulement, vont terminer leur carrière par une ultime participation, courant novembre, à l'exercice Cruzex qui se tiendra sur la base aérienne de Natal, dans l'état de Rio Grande do Norte, en présence de participants venus d'Argentine, du Canada, du Chili, de Colombie, de l'Equateur, de l'Uruguay, du Venezuela et des USA. Pour la première fois, la France n'a pas confirmé sa présence à Cruzex, ce qui laisse à penser que Paris était déjà au courant du fait que les Brésiliens allaient faire une croix sur l'acquisition de chasseurs Rafale en 2013…

 

Il est vrai que, depuis le départ de Lula et la démission de Nelson Jobim (l'ancien ministre de la défense de Lula), le Rafale n'a plus autant de soutiens forts et visibles au Brésil. Ce n'est pas le chasseur favori de la FAB, pas plus que celui de l'industriel national — Embraer — qui serait amené à le produire sous licence. Pourquoi ? Allez savoir…

 

Et cela est d'autant plus injuste et contraire à l'argument de souveraineté, leitmotiv généralement avancé par le gouvernement brésilien, que le dossier technique de l'avion français, serait de loin le plus complet, de l’avis des membres de la Comisão de Relações Exteriores e Defesa Nacional (CRE) interrogés, et certainement le seul à assurer au gouvernement brésilien la quasi certitude d'un transfert sans intermédaire et sans le risque de se heurter à un éventuel refus nord-américain en matière de transfert de technologies critiques (on pense ici au radar, aux missiles et aux systèmes de contre-mesures électroniques)…

 

La presse aéronautique brésilienne, pour sa part, gavée de publicité suédoise, ne jure que par le Gripen de Saab. Mais l’avion, monoréacteur et au rayon d’action réduit, ne convient vraiment pas au théâtre d’opération national brésilien explique un général bien placé au Comgar, le commandement des opérations aériennes de la FAB. Le Brésil, pays continent, n’est pas la Suisse ou la Tchéquie.

 

Si le précédent gouvernement brésilien considérait le partenariat stratégique, signé avec la France en 2008 (entre les présidents Lula et Sarkozy) comme un tout pouvant comprendre sous-marins, hélicoptères et chasseurs, ce n'est absolument pas le cas de l'actuel qui, au contraire, préférerait diversifier ses sources de matériels militaires afin d'accroître plus encore son indépendance et sa sacro-sainte souveraineté et, surtout, équilibrer ses échanges commerciaux avec ses partenaires et fournisseurs d'armement qui sont aujourd'hui essentiellement l'Allemagne, la France, Israël, l'Italie, le Royaume-Uni, la Russie et les Etats-Unis. Il se dit aussi à Brasilia, que n'étant par ailleurs pas pleinement satisfait des conditions dans lesquelles se déroule le programme de construction au Brésil des nouveaux sous-marins Scorpène de DCNS, réalisés avec le concours d’Odebrecht pour la Marinha do Brasil, le gouvernement brésilien aurait choisi d'acheter US… juste pour changer et affirmer son autonomie.

 

Pour Brasilia, il est indéniable que le choix du F-18 Super Hornet Block III serait ainsi une décision idéale à la fois sur les plans diplomatique, pour calmer le jeu avec les Etats-Unis ; écomique, pour rééquilibrer les échanges commerciaux avec Washington; et opérationnel, le général Saito étant très en faveur du chasseur américain et des facilités d'entraînement offertes en Californie par l'US Navy, principal utilisateur du F-18.

 

Et rien ne dit aujourd'hui que cet affaire ne se fera pas plus tard et à un moment plus opportun pour le gouvernement brésilien. Le grand pays lusophone n'ayant aucun ennemi, il reste urgent d'attendre et de laisser traîner les choses. Une manière bien brésilienne de traiter les affaires, surtout les plus importantes. Au Brésil, la patience est une vertu nécessaire. Un retour en grâce du Super Hornet est toujours possible, à une date ultérieure. Il demeure le favori des aviateurs ici.

 

De façon latérale, il reste que la FAB ne se sent nullement  aujourd'hui concernée par les besoins futurs de l'aéronavale brésilienne et un éventuel remplacement des chasseurs A-4KU Skyhawk — désignés AF-1 localement  — embarqués sur le porte-avions NAé São Paulo (ex-Foch) n'est même pas envisagé pour l'heure.

 

D'autant plus que 12 des 23 exemplaires rachetés d'occasion au Koweït en 2000 (pour 70 millions dollars) sont en cours de modernisation chez Embraer afin de prolonger leur vie opérationnelle au-delà de 2025. L'opération va coûter à la Marinha do Brasil quelque 140 millions de dollars au total. Et il y a fort à parier que dans 20 ans ces avions seront les derniers Skyhawk à voler au monde, connaissant la dextérité avec laquelle les ingénieurs brésiliens savent faire durer les matériels.

 

Déjà fortement engagée dans un processus de modernisation de sa flotte sous-marine et de surface, qui absorbe la totalité de son budget d'équipement, la Marinha do Brasil n'a actuellement aucunement les moyens d'envisager le remplacement de ses Skyhawk par des Rafale M, voire d'hypothétiques Gripen navalisés.

 

Ni aujourd'hui, ni demain. D'autant plus qu'en 2030, l'ex-porte-avions Foch -- mis sur cale en 1957 et revendu au Brésil en 2000 -- aura alors presque 70 ans ! Beaucoup de ce qui a pu se dire ou s'écrire sur la question du remplacement de ces avions embarqués par une version navalisée du chasseur qui sera retenu au final par la FAB dans le cadre du programme F-X2 n'est que spéculation.

 

De surcroît, le Brésil n’aspire nullement à conduire les affaires du monde, il est déjà assez occupé chez lui. Reste cependant que s’il veut véritablement être « l’autre puissance américaine » qu’il aspire à devenir, il lui faudra bien augmenter son budget militaire, au moins au niveau de celui d’une puissance économique comparable…

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 07:25
Tencate Selected by Aerotron Brazil for Supplying Ballistic Protection for KC-390 Military Transport Aircraft

Sep 30, 2013 ASDNews Source : TenCate

 

Aerotron Brazil, the prime contractor for the Embraer KC-390 project, has chosen TenCate Advanced Armour as its technical and industrial partner and the supplier of the materials and special processes. Aerotron Brazil and TenCate Advanced Armour are working closely together to finalize the design and to build the prototypes of the ballistic protection according to the schedule, weight and performance requirements for the Embraer KC-390 program.

 

The KC-390 is the largest airplane ever conceived and built by the Brazilian aeronautics industry and will establish a new standard for medium-sized military transport aircraft, in terms of performance and payload, as well as advance mission and flight systems. It is to perform aerial refueling, transport cargo and troops, and to receive fuel in-flight. The KC-390 will be able to transport up to 23 metric tons of cargo, including wheeled armored vehicles.

 

The potential market for the KC-390 is according to Embraer approximately 700 aircraft, and so far letters of intent for 60 aircraft have been signed by 6 different countries. Financial details will not be published.

 

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 11:25
EADS North America to provide support and service to 4 CN235 Maritime Patrol Aircraft for Mexican Navy

Sep 27, 2013 ASDNews Source : European Aeronautic Defence and Space Company EADS N.V.

 

EADS North America will deliver contractor logistics support and service (CLSS) to four CN235-300 Maritime Patrol Aircraft (MPA) for Mexican Navy. The CLSS contract consists of one base year with four one-year options. The contract includes a field service representative to provide on-site technical support, management of parts and depot maintenance.

 

EADS North America delivered the four Airbus Military CN235-300 MPAs to the Mexican Navy in 2011 and 2012 under a U.S. Coast Guard managed foreign military sales agreement. The CN235-300 MPAs enhance Mexico’s ability to support the Mérida Initiative, a cooperative security arrangement between the U.S., Mexico and Central American countries. The aircraft’s missions include homeland security, search and rescue, military readiness, cargo and personnel transport, drug interdiction and maritime environmental protection.

 

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 11:25
Chile moves to get rid of cluster munitions

Sep 25, 2013 (UPI)

 

Santiago, Chile - Chile taking steps to get rid of cluster munitions in its military inventories but official briefs on the development remain sketchy and somewhat shrouded in mystery, analysts said.

 

Past problems with neighbors have burdened the Latin American country with huge backlogs on munitions and tens of thousands of mines in border regions are waiting to be cleared.

 

The cluster munitions' presence in the military's arsenals came as a surprise and followed months of speculation about Chilean defense acquisitions and ambitious military modernization plans. Follow-ups to reported multimillion dollar purchases by the army, navy and the air force have been scant and lacking in detail.

 

A Spanish-language announcement on the military command's website said the Chilean army eliminated all cluster munitions from its inventory as part of obligations under an international treaty.

 

"Of course, the fact that the Army declares itself free of cluster munitions means its artillery units had them before, even if those were never publicly acknowledged," the Chilean Defense and Military blog said.

 

"There has been no similar declaration from the (Chilean) Air Force about its cluster bombs," the blog said.

 

President Sebastian Pinera and his military aides have been talking on and off about modernizing the country's defenses, more in the interest of combat-readiness than in response to a particular threat to Chilean security.

 

The military receives a percentage of Chile's earnings from copper exports and there have been reports that, while awash with cash, the military is undecided about what to buy. International arms exporters undertook frequent marketing visits to Santiago to try and extract deals from the military and the Ministry of Defense.

 

Expo Naval in Valparaiso last year drew arms dealers from 29 countries and, although focused on naval defenses, the December 2012 event showcased weapons for different services. Chilean defense purchases in before or after the fair were not discussed.

 

Pinera has been wary of regional criticism and diplomatic moves to monitor military purchases and sales by governments.

 

Amid regional rhetoric that Latin America had entered an arms race, the administration of former President Michele Bachelet promised to compile a comprehensive list of all military purchases and to pursue other regional governments for similar transparency, but the project wasn't pursued.

 

The government hasn't produced a full inventory of its weapons and there hasn't been an explanation of the reasons behind recent comments on cluster munitions.

 

Chile is a signatory to various international conventions, including the Convention on Cluster Munitions adopted in Dublin, Ireland, in May 2008 and signed in Oslo in December that year.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 21:40
The Peruvian Army has Highly Praised the T-90S

The combat capabilities of the Russian tank were demonstrated to the Peruvian army

 

25.09.2013 Rostec.ru

 

The Commander of the Army of Peru, Rikardo Monkada Novoa, examined the potential of the T-90S tanks, constructed by the research and production corporation Uralvagonzavod.

 

The senior military leadership of the South American republic was shown both daytime and nighttime fighting capabilities of the T-90S, as well as its accuracy at different ranges with all kinds of weapons in low visibility conditions and mountainous terrain, according to the press service of Uralvagonzavod.

The crew of the combat vehicle excelled in all of the tasks, demonstrating the high potential of the Russian tank producer Uralvagonzavod. At the end of the presentation, a Peruvian mechanic and tank operator, who has operated T-55 tanks in the Peruvian Army, was invited to test-drive the T-90S. After a five-minute briefing, he was able to drive as if an expert.

The Russian company contended that its experiment proved that the modern T-90 tank is lightweight and easy to manage, like its predecessor, the T-55, first developed by Uralvagonzavod 40 years ago. “Both high-ranking officers of the Peruvian army and tank experts appreciated the capabilities of the T-90S,” according to reports.

Rosoboronexport presented the armored T-90S tank at the SITDEF International Exhibition of Defense Technology, held May 15-19 in Peru. The T-90 is the most modern tank in service in the Russian army. Over the past ten years, it has become one of the best-selling tanks in the world. Over 1,000 T-90S tanks have been exported during that period.

The T-90S shoots 7 times a minute, with an effective range of 2,500 meters. It can fire Reflex (AT-11 Snier) missiles with laser sights and targeting from a range of 75 to 5,000 meters. With a weight of 17 kg, its missiles can pierce armor with a thickness of 900mm.

The tank is 6.86 meters long (9.36 m with its barrel), 3.78 meters wide, and 2.2 meters tall. It weighs 46.5 tons. Its maximum speed is 60 km/h. Its three-person crew is made up of a commander, gunner, and driver.

In an effort to modernize its armed forces, the Peruvian army plans to purchase 120 tanks, which will replace the obsolete T-55 tanks, built from 1973-78.

Rosoboronexport is a state company with the exclusive right to sell the full range of arms and other military equipment produced by the Russian military industry on the world market. The state corporation Rostechnology owns 100% of shares of Rosobornexport.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 17:25
Exercice franco-brésilien

24 septembre 2013, Portail des Sous-Marins

 

Les marines française et brésilienne ont organisé un exercice destiné à vérifier que leurs bâtiments sont capables de communiquer et coopérer en temps de guerre ou d’aide humanitaire.

 

Ont participé à cet exercice 2 patrouilleurs, le Guarujá et La Gracieuse.

 

L’exercice s’est déroulé au large de Rio Pará, à environ 30 nautiques de Belém. Les bâtiments ont procédé à des exercices de communication, de ravitaillement à la mer et des manœuvres tactiques, contribuant à l’entrainement et à l’interopérabilité des 2 bâtiments qui, normalement, opèrent en commun dans la zone maritime à la frontière près du Rio Oyapoque, effectuant des patrouilles navales dans leurs eaux respectives.

 

L’équipage du La Gracieuse a de plus participé au défilé commémorant les 191 ans de l’indépendance du Brésil, qui s’est déroulé à Belém le 7 septembre, avec une délégation de 13 marins.

 

Référence : Poder Naval (Brésil)

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 12:25
Dilma Rousseff dénonce vigoureusement les écoutes américaines

25/09/2013 45eNord.ca (AFP)

 

«Affront», «ingérence», «violation des droits de l’homme et des libertés»: la présidente du Brésil Dilma Rousseff a vigoureusement dénoncé mardi à l’ONU les programmes de surveillance électronique américains.

 

Mme Rousseff était la première à prendre la parole, pour la 68e assemblée générale de l’ONU, juste avant le président américain Barack Obama. Et elle n’a pas mâché ses mots, consacrant la première partie de son discours à ce sujet «très grave», qui l’a conduite la semaine dernière à repousser un voyage d’État prévu aux États-Unis fin octobre.

 

«L’argument selon lequel ces écoutes illégales visent à protéger les pays du terrorisme est intenable», a déclaré la présidente brésilienne à la tribune. «Une telle ingérence dans les affaires d’autres pays est une violation du droit international et un affront aux principes qui doivent guider nos relations», a-t-elle ajouté.

 

«Monsieur le président, le Brésil sait se défendre», a-t-elle lancé à l’adresse de Barack Obama. «Nous sommes un pays démocratique, entouré de pays démocratiques, pacifiques et respectueux du droit international. Nous avons vécu en paix avec nos voisins depuis plus de 140 ans», a-t-elle souligné.

 

La présidente brésilienne a demandé «des explications et des excuses» des autorités américaines, ainsi que «l’assurance que de telles pratiques ne se reproduiraient pas».

 

Mme Rousseff veut des excuses

 

Elle a affirmé que les programmes de surveillance — dévoilés par l’ex-consultant du renseignement américain Edward Snowden –avaient visé au Brésil des personnes «prises au hasard», des documents internes à des entreprises «souvent d’une grande valeur économique et même stratégique« et «des missions diplomatiques brésiliennes, dont celle de l’ONU». «Les communications de la présidence brésilienne elles-mêmes ont également été interceptées», s’est-elle indignée.

 

«On ne peut pas assurer la sécurité d’un pays en violant les droits fondamentaux d’autres pays», a encore déclaré Mme Rousseff.

 

Le président américain a brièvement défendu ce programme de surveillance électronique de l’Agence nationale de sécurité (NSA) dans son discours devant l’assemblée générale.

 

Il a assuré que les États-Unis avaient «commencé à revoir la manière dont [ils recueillent ] des renseignements de façon à trouver un équilibre entre les préoccupations légitimes de sécurité de nos citoyens et alliés et les inquiétudes sur le droit à la vie privée».

 

M. Obama avait téléphoné en personne la semaine dernière à Mme Rousseff, mais elle n’a pas fléchi sur sa décision de ne pas venir à Washington le 23 octobre.

 

La présidente brésilienne avait déjà directement évoqué la question avec son homologue américain en marge du sommet du G20 à Saint-Petersbourg début septembre. M. Obama s’était alors engagé à suivre personnellement le dossier et à lui fournir des explications.

 

Mais Brasilia a jugé insuffisantes les explications des Etats-Unis.

 

«Le gouvernement brésilien est sûr qu’une fois la question résolue de façon adéquate, la visite d’Etat se fera dans les plus brefs délais», a indiqué la présidence brésilienne la semaine dernière.

 

Selon le chaîne brésilienne TV Globo, la NSA a espionné les communications de Mme Rousseff, de ses proches collaborateurs et de millions de Brésiliens ainsi que la plus grande entreprise du Brésil, le géant pétrolier Petrobras.

 

Ces accusations ont déjà conduit à la suspension des négociations avec les États-Unis pour l’achat d’avions multi-rôles, un contrat de quatre milliards d’euros où la France (avec le Rafale) et la Suède sont en lice également, a indiqué à l’AFP une source gouvernementale brésilienne.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 11:25
T-90C to Conquer Peru

September 24, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Uralvagonzavod; issued Sep 24, 2013)

 

On September 19 a firing range in Peru saw demonstration of the T-90C tank of the Uralvagonzavod produce for Gen. Ricardo Moncada Novoa, Commander-in-Chief Land Forces and 300 officers.

 

The command authorities of the South American republic were shown the T-90C tank combat and running capabilities by day and at night as well as accuracy of fire with all types of weapons at different ranges from a halt and on the move under conditions of limited visibility and mountainous terrain.

 

The combat vehicle crew completed all missions successfully having demonstrated high potential of the Russian tank manufactured by Uralvagonzavod.

 

After the major demonstration one of the Peruvian drivers of the T-55s being in service with the Peruvian Army was offered to “take a drive” of the T-90C tank. After a 5-min briefing, he made a run showing a good skill level and brought the tank to a halt by the Commander-in-Chief. The experiment is a proof that the advanced T-90C tank is as resoponsive and simple as its predecessor T-55 produced by Uralvagonzavod 40 years ago.

 

Senior officers of the Peruvian Army appreciated the T-90C tank capabilities and the skill of the tank crew members.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:25
T-90C To Conquer Peru

24.09.2013 Uralvagonzavod - army-guide.com

 

On September 19 a firing range in Peru saw demonstration of the T-90C tank of the Uralvagonzavod produce for Gen. Ricardo Moncada Novoa, Commander-in-Chief Land Forces and 300 officers.

 

The command authorities of the South American republic were shown the T-90C tank combat and running capabilities by day and at night as well as accuracy of fire with all types of weapons at different ranges from a halt and on the move under conditions of limited visibility and mountainous terrain.

 

The combat vehicle crew completed all missions successfully having demonstrated high potential of the Russian tank manufactured by Uralvagonzavod.

 

After the major demonstration one of the Peruvian drivers of the T-55s being in service with the Peruvian Army was offered to “take a drive” of the T-90C tank. After a 5-min briefing, he made a run showing a good skill level and brought the tank to a halt by the Commander-in-Chief. The experiment is a proof that the advanced T-90C tank is as resoponsive and simple as its predecessor T-55 produced by Uralvagonzavod 40 years ago.

 

Senior officers of the Peruvian Army appreciated the T-90C tank capabilities and the skill of the tank crew members.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:25
Les opérations « Agata » : le Brésil et ses forces aériennes dans la lutte contre la criminalité transfrontalière.

24.09.2013 Slt Tony Morin, chargé d’études, CESA/DER

 

Le Brésil et les espaces non gouvernés : le problème des frontières. Sixième puissance économique mondiale, le Brésil est aujourd’hui reconnu comme l’une des principales puissances émergentes. « Pays pas sérieux » en 1964, il apparaît impossible « d’imaginer, aujourd’hui, résoudre les problèmes mondiaux sans le Brésil. » Malgré cette stature internationale, le Brésil continue d’être confronté à un certain nombre de problèmes endémiques. L’un de ses premiers défis est inhérent à sa géographie : le Brésil est le cinquième pays au monde en superficie et partage 16 885 km de frontières avec 10 pays (auxquelles s’additionnent 7 491 km de côtes). En outre, environ 3,5 millions de km², soit 40% de sa superficie, sont recouverts par la forêt amazonienne. En revanche, le Brésil a peu de relief puisque seuls 3% de sa superficie sont considérés comme zone montagneuse (altitude supérieure à 900 m). Ces facteurs font du Brésil un pays difficile à contrôler et à administrer totalement.

 

Télécharger l’intégralité de l’article au format pdf

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 07:25
H-36 Caracal is the Brazilian air force’s designation for the Eurocopter EC725.

H-36 Caracal is the Brazilian air force’s designation for the Eurocopter EC725.

Sept. 17, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Brazilian Air Force; issued Sept. 17, 2013)

(Issued in Portuguese only; unofficial translation by defense-aerospace.com)

 

H-36 Caracal: One Thousand Flight Hour In Falcao Squadron

 

The Falcao Squadron, in Belem (PA), in September passed the 1,000 flight hour mark with the H-36 Caracal, the most modern helicopter in the Brazilian Air Force fleet. Received by the FAB in December 2011, the first aircraft was transferred to the unit that has the mission to explore all of the features of the H-36. Altogether, the Air Force will have 16 units of the model provided by the company Helibrás.

 

Over two and a half years of operation, the Falcao Squadron has used its first Caracals in real missions, such as fighting forest fire in Amapá, support for the Federal Police for the release of hostages in Mato Grosso, humanitarian missions in support of isolated communities and Indian tribes. The Air Unit also attended the FIDAE 2012, an exhibition of military aviation in Chile. For this, the H-36 made the long trip from Belém to Santiago, passing over the Andes.

 

The Falcao Squadron’s 1,000 hours also included training missions such as search and rescue at sea, navigation, and flight at low altitude, alongside the second H-36 it has now received. Able to carry up to 4.5 tons of cargo, and fitted with two winches for lifting people or loads, the Caracal H-36 has also been shown to be far superior to the old H-1H.

 

In addition to performing the flights in new aircraft, the Falcao Squadron also formed working groups to discuss the capabilities of the new helicopter. The upgraded version to be delivered in 2014 will include new equipment such as radar warning systems and sensors threat detection in the infrared spectrum. A group is also evaluating the feasibility of aerial refueling missions with helicopters, something now done only by the FAB fighter aircraft.

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 07:25
Espionnage du Brésil par les Etats-Unis : la crise est profonde entre Brasilia et Washington

18/09/2013 latribune.fr

 

La présidente brésilienne, Dilma Rousseff, a reporté sa visite d'Etat à Washington prévue le 23 octobre, Brasilia jugeant insuffisantes les explications des Etats-Unis au sujet de récentes révélations fournies par l'informaticien américain Edward Snowden sur des cas d'espionnage américain au Brésil.

 

La présidente brésilienne, Dilma Rousseff, a reporté sa visite d'Etat à Washington prévue le 23 octobre, Brasilia jugeant insuffisantes les explications des Etats-Unis au sujet de récentes révélations sur des cas d'espionnage américain au Brésil. "Tenant compte de la proximité de la visite d'Etat prévue à Washington - et en l'absence d'un éclaircissement satisfaisant des faits avec des explications à la hauteur et l'engagement de cesser les activités d'interception -, les conditions pour la tenue de cette visite à la date fixée au préalable ne sont pas réunies", a annoncé ce mardi dans un communiqué le service de presse de la présidence brésilienne.

 

Rappelant que le président américain, Barack Obama, avait téléphoné à Dilma Rousseff lundi soir pendant 20 minutes, le communiqué ne masque pas l'exaspération du gouvernement brésilien sur cette affaire d'espionnage des communications privées de la présidente et de ses proches collaborateurs par les services secrets américains. "Les pratiques illégales d'interception des communications et de données de citoyens, entreprises et membres du gouvernement brésilien constituent un fait grave, qui porte atteinte à la souveraineté nationale", souligne Brasilia, qui ne se satisfait pas des explications avancées par Washington depuis ces révélations.

 

Embarras des Etats-Unis

 

Le porte-parole de la présidence américaine, Jay Carney, qui a annoncé le premier ce report, a préféré expliquer qu'un tel déplacement "ne devrait pas être éclipsé par un seul dossier, quelles que soient son importance ou les difficultés qu'il présente". La tenue de la visite dépendait selon le Brésil des explications fournies par Washington sur ces révélations de médias brésiliens s'appuyant sur des documents de l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) fournis par l'ex-informaticien américain Edward Snowden au journaliste américain du Guardian Glenn Greenwald, qui vit à Rio de Janeiro. "Le gouvernement brésilien est sûr qu'une fois la question résolue de façon adéquate, la visite d'Etat se fera dans les plus brefs délais", a indiqué Brasilia.

 

La chaîne de TV Globo a révélé au cours des dernières semaines que la NSA avait espionné les communications de Dilma Rousseff et de ses proches collaborateurs et de millions de Brésiliens ainsi que les données de la plus grande entreprise du Brésil, le géant pétrolier Petrobras. Après la révélation de cette affaire, Brasilia avait annoncé le report du voyage de l'équipe qui devait préparer la visite d'Etat de Dilma Rousseff aux Etats-Unis dans l'attente d'explications.

 

Une gifle à Obama

 

Barack Obama "comprend et déplore les préoccupations qu'ont causées au Brésil les révélations d'activités présumées d'espionnage des services secrets des Etats-Unis", a déclaré la Maison Blanche, visiblement soucieuse d'apaiser le différend diplomatique. Le président américain "s'est engagé à travailler avec la présidente Rousseff et son gouvernement à travers les voies diplomatiques pour surmonter cette source de tension dans la relation bilatérale", a-t-elle précisé, tout en prévenant que la révision promise des activités des services secrets américains "demanderait plusieurs mois".

 

Pour un analyste en politique internationale de Brasilia, David Fleischer, le report de la visite constitue une véritable "gifle" diplomatique pour Barack Obama, dont les arguments, avancés lors de ses entretiens avec Dilma Rousseff au G20 de Saint-Petersbourg puis au téléphone lundi, n'ont apparemment pas suffi. Mais selon David Fleischer, cette décision est davantage à mettre en rapport avec la baisse de la popularité de Dilma Rousseff au Brésil depuis la fronde sociale de juin et la perspective de la présidentielle d'octobre 2014. "Elle se montre comme une présidente ferme, elle a donné une gifle à Obama, le leader le plus puissant de la planète", explique David Fleischer. "Une attitude ferme (qui) suscite la sympathie de la population brésilienne", renchérit Tullo Vigevani, de l'Université de Sao Paulo.

 

Et maintenant ?

 

Le vice-président américain, Joe Biden, avait souligné lors d'une récente visite au Brésil que la visite de Dilma Rousseff marquerait "une nouvelle ère dans les relations" entre le Brésil et les Etats-Unis. Elle devait être la première visite d'Etat d'un président étranger cette année, un égard réservé aux partenaires les plus stratégiques de Washington. "Nous sommes au pire moment des relations bilatérales entre le Brésil et les Etats-Unis depuis 30 ans", a résumé Alberto Pfeiffer, spécialiste du Groupe d'analyse et de conjoncture internationale (Gacint) de l'Université de Sao Paulo.

 

"Ce voyage était appelé à sceller un rapprochement commercial entre le Brésil et les Etats-Unis qui étaient très éloignés au cours des neuf dernières années", a regretté de son côté le directeur de l'Association des exportateurs du Brésil (AEB), José Augusto de Castro.

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 12:25
Eurocopter Technology Transfer Sees Brazilian-made Countermeasure System Integrated on Military Aircraft

Sep 17, 2013 ASDNews Source : EADS

 

Helibras has successfully completed flight testing of a chaff and flare countermeasures dispensing system for EC725 helicopters, completing a first-of-its-kind system integration project in Brazil and marking another key phase in Eurocopter’s contract to supply 50 of these Super Puma/Cougar family rotorcraft to the Brazilian armed forces.

 

Six flights were performed with the self-protection system – which is used to detect and identify threats to the aircraft and confuse heat-seeking and radar-guided missiles – validating its operation and integration with the helicopter’s other functions. The system was developed by Helibras’ Engineering Center under the supervision of Chief Engineer Walter Filho.

 

Performed by a Brazilian Helibras crew of flight test pilot Patrik Correa and flight test engineer Dreyfus Silva, the airborne evaluations checked the dispensing of flares and chaff throughout the EC725’s entire flight envelope – using one of the helicopters produced for the Brazilian armed forces.

 

These flights occurred at Santa Cruz Air Base near Rio de Janeiro and were made possible through the cooperation of Helibras with the Brazilian Air Force, and coordinated through Brazil’s national Aerospace Technology and Science Department. The Brazilian Navy provided one of its Eurocopter Super Puma AS332 L1 helicopters to accompany the EC725 in flight, ensuring the tests were carried out safely.

 

The self-protection system’s in-country development is part of Eurocopter’s ambitious technology transfer program, enabling Brazilian defense organizations and companies to enhance their technical capabilities while opening significant growth opportunities for the nation’s industry. The program currently comprises several industrial cooperation projects and offset activities.

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 07:25
Embraer on Schedule with Jacksonville A-29 Super Tucano Assembly Facility

Sep 17, 2013 ASDNews Source : Embraer - Empresa Brasileira de Aeronautica S.A

 

Embraer Defense & Security Inc. announced, today, at the Air Force Association’s Air & Space Conference and Technology Exposition that the company is on schedule with its Jacksonville, Florida, assembly facility to begin deliveries in mid-2014 of A-29 Super Tucano aircraft to the U.S. Air Force for the Light Air Support (LAS) program.

 

There have been several developments since the contract award was announced on February 27, 2013.

 

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 12:25
Défense : la corvette L'Adroit de DCNS pourrait définitivement accoster en Uruguay

13/09/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'Uruguay serait intéressé par deux corvettes Gowind de DCNS. Le groupe naval lui propose L'Adroit, un patrouilleur hauturier mis actuellement à la disposition de la marine nationale.

 

DCNS, qui a construit sur fonds propres L'Adroit, a désormais acquis la certitude que l'armée française ne pourra pas s'offrir ce patrouilleur hauturier, qui vogue depuis deux ans sous les couleurs de la Marine nationale. Destiné à des missions de sauvegarde maritime, ce navire a été mis à la disposition gracieusement de la Marine nationale pendant trois ans depuis octobre 2011. Ce qui représente un effort sans précédent pour DCNS.

 

« L'objectif était de démontrer sur les océans du monde entier ses qualités opérationnelles », estimait alors DCNS. « Cette coopération va également contribuer à promouvoir à l'international la pertinence et la valeur opérationnelle des navires de la gamme Gowind », précisait également le groupe naval … et pourquoi pas le vendre in fine à la Marine nationale. Ce ne sera pas le cas.

 

L'Uruguay intéressé

 

Du coup, DCNS, qui a déjà vendu le design des Gowind à la Malaisie, cherche un pays qui pourrait être intéressé par un tel navire, qui a fait ses preuves opérationnelles notamment le long des côtes africaines dans une mission de lutte contre la piraterie puis sur l'océan Indien. Cela pourrait être le cas de l'Uruguay, selon des sources concordantes.

 

Ce petit pays d'Amérique latine pourrait s'offrir deux navires de ce type, dont L'Adroit qui pourrait trouver en Uruguay son port d'attache. D'autant que le programme Gowind reflète les ambitions de croissance de DCNS à l'international sur les marchés des navires militaires de petits et moyens tonnages.

 

Equipage réduit

 

Mesurant 87 mètres, le patrouilleur hauturier L'Adroit a une autonomie de 8.000 milles nautiques. Il peut rester plus de trois semaines en haute mer, atteindre une vitesse de 21 nœuds et accueillir un hélicoptère et des drones. Il ne requiert qu'un équipage réduit de 30 personnes et peut transporter en plus une trentaine de passagers. Il dispose d'un large champ de missions grâce à un ensemble de moyens de prévention et d'action nécessaires aux tâches de surveillance et de police en mer : embarcations rapides pour commandos, hélicoptère d'assaut ou de transport, drones de surveillance, intercepteurs de guerre électronique, moyens de communication haut débit et sécurisés, aides au commandement...

 

Le programme Gowind est une famille de corvettes à vocation littorale et de patrouilleur hauturier (Offshore Patrol Vessel ou OPV) développée par DCNS et destinée à des missions telles que surveillance et souveraineté, contre-piraterie, lutte ASM. La famille Gowind inclut des navires de 85 à 100 mètres et d'un déplacement de 1.100 à 2.400 tonnes.

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 17:25
MP Desert Favorite Hits The Jungle

September 12, 2013: Strategy page

 

The Colombian Army recently ordered another 28 Commando wheeled armored vehicles from the United States for $1.13 million each. The Commando is a larger version of the older American M1117 ASVs (Armored Security Vehicles). All of the armored vehicles in the Colombian Army are on wheels, to better control the roads in areas where FARC or drug gangs are active. The army has about 300 armored vehicles, a growing number of them armored hummers.

 

Four years ago Colombia bought its first 39 American Commando vehicles, which is officially known as the ICV (Infantry Carrier Variant) of the M1117. The ICV is 61 cm (24 inches) longer than the original ASV, weighs 18 tons and carries a crew of three and eight passengers. Instead of the turret it has a cupola mounting a 12.7mm machine-gun or 40mm automatic grenade launcher.

 

The original ASV was, in effect, one of the first MRAPs (Mine Resistant Ambush Protected) to get to Iraq. Originally developed in the 1990s for use by MPs (Military Police) in combat zones, only a few were bought initially. It was found that for 1990s era Balkan peacekeeping, existing armored vehicles were adequate and that in the narrow streets of Balkan towns the ASV was too wide to be very maneuverable. Then came Iraq, and suddenly the ASV was very popular. The army got a lot more because military police like these vehicles a lot. The MPs originally wanted 2,000 ASVs but before Iraq were told they would be lucky to get a hundred. After 2003, the MPs got all they wanted. Colombia noted the ASV success in Iraq and got some of their own.

 

The basic ASV is a 15 ton 4x4 armored car that is built to handle the kind of combat damage encountered in Iraq. The ASVs are, unlike armored hummers, built from the ground up as armored trucks. Basic ASVs are 6.1 meters (20 feet) long and 2.6 meters (8.5 feet) wide, making them a bit larger than hummers. The ASV is heavy enough to survive most roadside bombs and keep going. The ASV is bullet and RPG proof. The turret is the same one used on the U.S. Marine Corps LAV. When the marines went shopping for armored trucks, however, they passed on the ASV. This is believed to be mainly because most armored trucks have more room inside. The ASV carries a crew of three, with plenty of room for additional gear but not a lot of people. That's why the stretched ICV version was developed. Iraq has also bought the ICV version.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 17:25
Pourquoi l'affaire Snowden relance les chances du Rafale de Dassault au Brésil

11-09-2013 Par Vincent Lamigeon - challenges.fr

 

Les révélations de l'ancien sous-traitant de la NSA sur les écoutes des conversations de leur présidente ont poussé les Brésiliens à stopper les négociations avec Boeing. Une chance pour l'avion français.


 

Le coup semblait pourtant parfait. Après avoir longtemps fait figure de challenger face au Rafale de Dassault sur la compétition brésilienne pour 36 avions de chasse, le F-18 de Boeing, soutenu par la surpuissante machine de guerre diplomatique américaine, semblait bien parti pour emporter la décision ces prochains mois. Une dépêche de Reuters évoquait même en juin une décision officielle en octobre prochain  sur ce contrat estimé à quatre milliards de dollars, lors de la visite de la présidente Dilma Rousseff aux Etats-Unis.

Et là, coup de théâtre: les révélations de la chaîne brésilienne Globo cette semaine, après celles d’août dernier, sont en train de rebattre totalement les cartes. La chaîne, sur la foi de documents transmis par l’ancien sous-traitant de la NSA (National Security Agency) Edward Snowden, a révélé que la NSA avait espionné les communications de Dilma Rousseff elle-même, de ses proches collaborateurs mais aussi de millions de Brésiliens et du fleuron pétrolier national Petrobras.

De quoi déclencher l’ire de la présidente brésilienne, qui conditionne désormais sa visite aux Etats-Unis à la réponse des Etats-Unis sur ces accusations d’espionnage: "Si les faits sont avérés, il est évident que le motif de cet espionnage n’est pas la sécurité nationale ou la lutte contre le terrorisme, mais des intérêts économiques et stratégiques, assure Dilma Rousseff. Ces tentatives de violation et d’espionnage de données et d'informations sont incompatibles avec la cohabitation démocratique entre des pays amis."

 

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 12:25
US spying on Brazil halts talks on warplane purchase: Brazil

Sept 10, 2013 spacewar.com (AFP)

 

Brasilia, Federal District (Brazil) - Brazil has been in talks to buy 36 fighter jets for years, at a cost of $5 billion. The candidates are the Boeing F/A-18 Super Hornet, the Rafale from France's Dassault the Gripen NG by Saab of Sweden.

 

Alleged US spying on the communications of Brazil's president have brought negotiations on buying US warplanes to a halt, a Brazilian government source said Tuesday.

 

The talks have been going on for years, and got a nudge with a visit from Vice President Joe Biden in May.

 

"The negotiations were going very well, and then they stopped" with the recent press reports that the National Security Agency had spied on the online and other communications of President Dilma Rousseff. Mexican President Enrique Pena Nieto was also alleged to have been targeted by the NSA.

 

The US government was eager to close the aircraft deal in time for a planned October visit to Washington by Rousseff, the source said.

 

Brazil has been in talks to buy 36 fighter jets for years, at a cost of $5 billion.

 

The candidates are the Boeing F/A-18 Super Hornet, the Rafale from France's Dassault the Gripen NG by Saab of Sweden.

 

Rousseff said last week she will decide whether to go ahead with the Washington trip depending on the explanation she gets from Obama about the alleged espionage. Obama has promised an answer this week, Rousseff said.

 

"They have to win back our trust," the source said.

 

Brazilian broadcaster TV Globo has reported over the past two weeks that the NSA spied on the online communications of Rousseff, her aides and Brazilian oil giant Petrobras.

 

The allegations stem from documents leaked by fugitive former intelligence contractor Edward Snowden.

 

But the alleged US espionage targeting Petrobras will not in fact delay an oil field auction scheduled for next month, a government official was quoted as saying Tuesday.

 

The finding of the enormous so-called Libra field marked the largest oil discovery in Brazilian history. It is believed to hold between eight and 12 billion barrels of recoverable oil, and covers an area of 1,500 square kilometers in ultra deep oil fields detected in 2007.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 07:25
China delivers control of satellite to Venezuela

Caracas, Venezuela Sep 09, 2013 (XNA)
 

China has delivered full control of the Chinese-built Miranda satellite over to Venezuela, Venezuelan Minister of Science and Technology Manuel Fernandez announced Monday at an official event.

At the transfer ceremony held at the Manuel Rios Aerospace Base (Bamari) in El Sombrero in the central state of Guarico, Fernandez said 54 Venezuelan professionals will be in charge of operating his country's second satellite, VRSS-1.

It was launched into orbit from China on Sept. 28, 2012 at a cost of 140 million U.S. dollars.

Actually, the remote-controlled satellite has been operated by Venezuelan experts since January from a location in China, he said.

The satellite allows authorities to take complete inventory of Venezuelan territory, with precise information on strategic sites, including security and defense sites, mining and oil infrastructure, agriculture, food, health and environment, said the minister.

The Miranda satellite's permanent observation capacity can also be used to detect natural resources, plan industrial parks, expand urban centers, locate wetland areas and take preventive measures in case of natural disasters.

The satellite has completed 4,350 orbits around the earth and 900 turns around the country, and fulfilled 731 satellite missions. It captured 19,493 images with its four panchromatic cameras and 3,249 images with its multispectral camera, said the minister.

Venezuela's first satellite, Simon Bolivar, VENESAT-1, was also launched from China, on Oct. 28, 2008, at a cost of 180 million dollars.

 

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