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27 novembre 2015 5 27 /11 /novembre /2015 17:25
photo EMA

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27/11/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 17 novembre 2015, à Miami, le contre-amiral Olivier Coupry - Commandant supérieur (COMSUP) des Forces armées aux Antilles (FAA), a rencontré le contre-amiral Scott Buschman - commandant du District Sevendes United States Coast Guards(USCG)*, dont la zone de responsabilité couvre la zone Caraïbe.

 

Le COMSUP a tout d’abord assisté au briefing opérationnel quotidien du District Sevendes USCG. Il était accompagné du chef du centre opérationnel des FAA, capitaine de vaisseau Xavier Larreur, de l’officier de liaison français intégré à la Joint Interagency Task Force South, du capitaine de frégate Jérôme Navarro et d’un représentant de la division de l’action de l’Etat en mer aux Antilles et du commissaire Pierre-Luc Duranson. Puis la délégation française et ses homologues américains des USCG ont évoqué les projets de renforcement de la coopération bilatérale franco-américaine dans la Caraïbe. Celle-ci porte sur la lutte contre l’ensemble des trafics illicites par voie maritime mais aussi sur la coordination des moyens en réponse aux incidents majeurs qui pourraient survenir en mer dans cette zone.

 

À l’issue de ces entretiens et après une visite de la station de Fort Lauderdale des USCG à Miami, plusieurs orientations ont été proposées afin d’améliorer la coopération opérationnelle entre les USCG et les FAA :

- l’intensification de la surveillance maritime et aérienne grâce aux nouveaux patrouilleurs des USCG affectés dans la zone et au soutien accru des aéronefs américains ;

- la coordination des programmes d’activité opérationnelle de nos unités pour optimiser la présence sur zone ;

-le renforcement du partage d’informations et d’expérience en amont et en aval des opérations de lutte contre le narcotrafic.

 

Les FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG). Les FAA conduisent trois missions principales : l’action de l’Etat en mer sous l’autorité du délégué du Gouvernement pour l’action de l’Etat en mer(DDG AEM) afin de combattre efficacement le narcotrafic en mer et de coordonner la mise en œuvre des plans d’urgence en mer, l’assistance aux populations en cas de catastrophe naturelle et la coopération internationale et inter-administration.

 

* L’United States Coast Guard (USCG) est un organisme fédéral américain dépendant du département de la sécurité intérieur, chargé d’assurer la surveillance, la protection et le sauvetage des personnes en détresse dans les eaux territoriales américaines. Les USCG ont trois missions principales dans la zone Caraïbes : la lutte contre l’immigration clandestine, la recherche et le sauvetage de personnes et la lutte contre le trafic de stupéfiants en mer.

photo EMA
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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 12:25
photo 3e REI

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18-11-2015 par 3e REI Réf : 253 | 66

 

L'opération AGATA 10 s'est déroulée du 21 au 28 octobre 2015 dans la région du fleuve OYAPOK. Cette opération militaire brésilienne de grande ampleur a vu le déploiement d'une grande partie des unités subordonnées au commandement militaire Nord pour la région de l'Amazone. L'opération visait à assurer un contrôle des frontières du Brésil dans les Etats de l'AMAPA et du PARA, déployant des éléments de trois bataillons d'infanterie et de la marine brésilienne sur la frange côtière et le fleuve OYAPOK.

 

Cette opération a été l'opportunité pour les forces armées en Guyane (FAG) de renforcer leur coopération avec les forces brésiliennes. Pendant toute la durée de la mission, des éléments du 3e régiment étranger d'infanterie (3e REI) ont mené des actions conjointes avec leurs camarades du 34e Batalhao de Infanteria de Selva (34 BIS), l'unité binôme du 3e Etranger stationnée à MACAPA, capitale de l'Etat de l'AMAPA, mais également avec le 2e BIS stationné à BELEM et déployé dans la région de l'OYAPOK pour l'opération AGATA 10. Des patrouilles fluviales et des postes de contrôle ont ainsi été conduits en commun sur le fleuve OYAPOK afin de lutter contre les flux logistiques qui alimentent l'orpaillage illégal en Guyane. Outre des résultats tangibles en matière de coopération, l'opération a permis de saisir une importante quantité de matériel dédié au soutien des garimpeiros.

 

L'opération a été mise en lumière le 24 octobre par la visite du ministre de la défense du Brésil ainsi qu'une importante délégation d'officiers généraux brésiliens dont le chef d'état-major des armées et les chefs d'états-majors d'armées. Le général de division aérienne DUPONT, commandant supérieur des forces armées en Guyane a représenté la France lors de cet évènement de haut niveau. Il était accompagné par le chef de corps du 3e REI.

photo 3e REI

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 08:25
photo 3e REI

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18-11-2015 3e REI Réf : 255 - 145

 

Du 21 septembre au 06 novembre 2015, c'est tambour battant que se sont enchainées des actions de formations au profit des cadres du 3e REI.

 

La section instruction du BOI, sous la houlette de la cellule tir a organisé un stage directeur de mise en œuvre  et 2 stages moniteurs ISTC. Au résultat, c'est plus 15000 cartouches et 100 pétards d'explosif consommés, dans des conditions géographiques et  climatiques extrêmes, disposant parfois de troupe de manœuvre afin mettre à profit la pédagogie fondamentale dans l'exercice des armes. C'est ainsi que le régiment de la SELVA compte, désormais 16 cadres formés, garant du savoir-faire du légionnaire combattant.

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 12:50
photo Airbus HC

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16/11/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le constructeur de Marignane va annoncer cette semaine l'implantation d'une nouvelle chaîne d'assemblage (FAL) à Brasov en Roumanie. Ce sera la quatrième FAL d'Airbus Helicopters à l'international, en attendant celle de Qingdao en Chine.


Brisbane (Australie), Itajuba (Brésil), Colombus (Mississippi aux États-Unis) et maintenant Brasov (Roumanie) et Qingdao (Chine)... Cinq villes dans lesquelles Airbus Helicopters a installé des chaines d'assemblage ou va le faire en plus de celles de Marignane, de Donauwörth en Allemagne et d'Albacete en Espagne. Sans compter enfin celle du partenaire du constructeur européen en Corée du Sud, Korean Aerospace Industries (KAI), qui assemble le Surion, un hélicoptère de transport co-développé en coopération entre les deux groupes.

Et ce n'est peut-être pas fini. La filiale hélicoptériste d'Airbus Group prévoit d'en implanter une nouvelle à Lodz si le nouveau gouvernement polonais confirme le choix du Caracal. Et pourquoi pas aussi à Queretaro au Mexique et en Inde si le constructeur de Marignane gagne de grosses campagnes commerciales en cours. Une chaîne d'assemblage "est emblématique pour un pays qui l'accueille sur son sol, c'est la garantie d'un investissement local durable", estime le vice-président exécutif en charge des ventes et des services au niveau mondial, Dominique Maudet.

 

"On veille à la cohérence de nos capacités industrielles"

Finalement y a-t-il une cohérence industrielle de multiplier les chaines d'assemblage? "On y veille, assure Dominique Maudet. Nous ne mettons pas à risques nos capacités industrielles en multipliant les chaines d'assemblage. Pour autant, Airbus Helicopters souhaite être au plus près des clients pour gagner de nouvelles commandes. Enfin, nous devons faire de la place pour les nouveaux programmes à Marignane et à Donauwörth". Très clairement, le projet d'une implantation d'une nouvelle chaîne d'assemblage doit répondre à au moins une des quatre exigences du constructeur européen : le marché du pays, le volume de la commande, les coopérations et, enfin, les pays à meilleurs coûts, les fameux pays "best cost".

Dominique Maudet planche d'ailleurs sur un projet d'organisation pour les régions au niveau mondial. "Comment optimiser au niveau mondial nos capacités industrielles et de MRO, explique-t-il. Les sites de production doivent-ils produire pour un marché local ou un marché global? Par exemple, l'Espagne fabrique des poutres de queue de l'ensemble de la gamme pour le marché mondial et le site mexicain de Queretaro produit des éléments de structure pour les besoins globaux".

 

La Roumanie, tête de pont pour concurrencer les Russes

C'est décidé Airbus Helicopters, qui avait signé l'a dernier un protocole d'accord avec Bucarest, installe en Roumanie une chaine d'assemblage du Puma C1e, la nouvelle version du Super Puma qui offre une configuration standardisée visant à réduire les délais de livraison et les coûts d'exploitation et de maintenance. Cette version a déjà été vendue à l'Afrique du Sud, l'Albanie et la Bolivie.

Le constructeur doit faire cette semaine l'annonce de l'implantation de cette nouvelle chaine d'assemblage en Roumanie, un pays à meilleurs coûts, qui monte dans la chaine de valeur. Brasov était jusqu'ici un centre de MRO doté d'une main d'oeuvre qualifiée, de bonne qualité et compétitive. "Cette chaine va nous permettre d'attaquer le marché utilitaire avec un produit fiable et sûr‎ face à la concurrence russe", assure Dominique Maudet.

Assemblé à Brasov, cet appareil, propulsé par un moteur Makila 1A, doit permettre à Airbus Helicopters de mieux rivaliser face aux hélicoptères russes de Mil, le Mi-8 et le Mi-17, dont les flottes civiles et militaires sont très vieillissantes. Des flottes qui doivent être au fil des ans renouvelées comme en Europe de l'Est (600 appareils environ), Amérique latine (400) et dans d'autres pays asiatiques (une centaine). Le marché est évalué à 2,7 milliards d'euros par an par Airbus Helicopters, selon les syndicats. "Ce partenariat devrait entraîner une baisse du prix de vente de notre appareil", estime FO

Les syndicats ne sont d'ailleurs pas contre ce projet. "Cette stratégie sur le marché à bas coût doit être favorable également pour les emplois à Marignane", explique FO. La CGC rappelle de son côté que sur le marché visé, "les produits de très hautes technologies ne sont pas en adéquation avec les capacités financières des clients". Et de faire valoir que "l'allongement de la durée de vie du Puma, programme éprouvé, serait ainsi au bénéfice de nos investissements, comme cela a été fait avec l'ancienne gamme, telle l'Alouette".

La CGC considère "sans tabou toute initiative propre à générer de la charge supplémentaire, y compris dans le cadre d'une implantation chez nos partenaires et à des transferts de production si les gains engendrés par ce type d'opération sont réinjectés et dédiés au développement de nouveaux programmes, sources de création d'emplois en France".

 

Des chaines dans des pays au marché très porteur

Aux États-Unis, la division hélicoptères d'Airbus Group a décidé en 2013 d'installer en 2014 une chaine d'assemblage d'Écureuil (H125) au Mississippi, en vue de compenser la fin du contrat des UH-72A Lakota destinés à l'armée de terre américaine et des autres agences fédérales. Le site de Colombus continuera à fabriquer des H125 et à faire le support et à moderniser les Lakota.

Pourquoi avoir implanté une chaine d'Écureuil dans le Mississippi? "Les États-Unis sont le premier marché pour l'Écureuil, souligne Dominique Maudet. Airbus Helicopters en vend en moyenne 150 Écureuil par an ces dernières années, dont la moitié aux États-Unis". Le constructeur détient d'ailleurs "près de 50% du marché mondial civil et parapublic" sur ce segment, estime-t-il. Au total, il vend entre 60 et 80 machines par an aux États-Unis. "Nous sommes bien contents d'avoir une chaîne d'assemblage locale", note-t-il. Un hélicoptère avec le label "Made in USA"...

Pour gagner le marché militaire des Lakota, Airbus Helicopters avait décidé de créer une chaine de H145 aux États-Unis, qui d'ailleurs demandait aux constructeurs qu'au moins 50% de la valeur du contrat soit fabriqué localement. En outre, le constructeur européen peut bénéficier du programme FMS (Foreign Military Sales), une procédure de vente d'état à état de matériels, services et programmes d'entraînement militaires américains, pour vendre le Lakota à l'international. C'est d'ailleurs pour cela que Airbus Helicopters avait installé une chaine d'assemblage aux États-Unis.

C'est aussi le cas avec la Chine où le constructeur a prochainement prévu d'installer une nouvelle chaine de H135. Il va assembler au moins 100 H135 à Qingdao dans la province de Shandong (sud de Pékin) lors des dix prochaines années. Le H135 est, selon Dominique Maudet, l'un des hélicoptères légers biturbine les plus appréciés en Chine, notamment pour des missions médicales d'urgence et de police. "Le potentiel en Chine, entre autres pour les besoins EMS (services médicaux d'urgence, ndlr), est gigantesque. Elle est également désireuse d'acquérir un savoir-faire industriel", affirme-t-il.

 

Des chaines pour des méga-commandes

Pour gagner des compétitions, Airbus Helicopters peut proposer d'implanter des chaines d'assemblages locales dans le cadre de campagnes militaires. Cela a été le cas avec l'Australie (47 NH90 en 2005 et 9 NH90 néo-zélandais en 2006) et le Brésil (39 H225M fabriqués à Itajuba sur 50). Ce sera le cas pour la Pologne (50 Caracal), voire au Mexique (50 Caracal) si ces deux pays confirment leur expression d'intérêt.

Les pays en font aussi souvent la demande pour bénéficier de transferts de technologies. "Nous ne le faisons pas pour moins de 40-50 appareils", explique Dominique Maudet. Une fois la production terminée, ces chaines peuvent être reconvertie dans le MRO et le support.

 

Des coopérations dans des pays clés

Que ce soit en Chine (H175), en Corée du Sud avec Korean Aerospace Industries (Surion et maintenant LCH/LAH) et en Roumanie avec IAR Brasov, et prochainement en Inde avec l'industriel Mahindra, Airbus Helicopters travaille à mettre en œuvre des partenariats en vue de développer des hélicoptères, qui compléteront le portefeuille du constructeur européen. "Ces pays ont appris à travailler avec nous, rappelle Dominique Maudet. Ils savent que nous disons ce que nous faisons et nous faisons ce qu'on a dit".

En Corée du Sud, le programme LCH/LAH offre une seconde vie au Dauphin (H155), qui sera commercialisé à partir de l'usine Sacheon. Ce partenariat va aider Airbus Helicopters à vendre un Dauphin modernisé dans le monde entier. Et le départ de la chaine vers la Corée du Sud va libérer de la place pour industrialiser le tout nouveau programme H160.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 17:55
base aérienne projetée (BAP) en Jordanie - photo EMA

base aérienne projetée (BAP) en Jordanie - photo EMA

 

13/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 11 novembre, les forces armées engagées en opérations extérieures et celles déployées outre-mer ont rendu hommage aux soldats morts au cours de la Première Guerre mondiale et à ceux qui, cette année encore, ont prolongé leur sacrifice en donnant leur vie pour protéger la France et les Français.

 

Cette brève revient sur les cérémonies qui se sont déroulées loin de la métropole à l’occasion de la commémoration du 97e anniversaire de l’armistice de 1918.

 

Les militaires de l’opération Barkhane ont participé à plusieurs cérémonies, notamment au Camp Kosseï, à N’Djamena (Tchad), où une prise d’armes était organisée en présence de madame Evelyne DECORPS, Ambassadrice de France au Tchad, et d’une délégation d’anciens Combattants tchadiens. Une gerbe a été déposée au carré militaire du cimetière de Farcha en présence de madame Evelyne DECORPS, ambassadrice de France au Tchad et d’une délégation d’anciens combattants tchadiens et d’un détachement d’Honneur Tchadien. Une cérémonie de dépose de gerbe a également été organisée devant la stèle Félix Eboué à N’Djamena.

 

Sur la base aérienne projetée (BAP) en Jordanie, les militaires français de l’opération Chammal se sont recueillis devant le drapeau, au cours d’une cérémonie présidée par le colonel Emmanuel commandant la BAP.

 

A Bangui en République centrafricaine, la cérémonie  s'est déroulée le 11 novembre 2015 sur le camp de M'Poko, en présence du général de corps d'armée Arnaud SAINTE CLAIRE DEVILLE, commandant les forces terrestres (COMFT) et présidée par le colonel Nicolas GUISSE, commandant la force Sangaris.

 

A Beyrouth, un détachement de casques bleus français de la Force commander reserve (FCR) de la FINUL engagé dans l’opération Daman, et une délégation de marins allemands de la Task Force 448, composante maritime de la FINUL étaient rassemblés à la résidence des Pins, pour une prise d'armes binationale présidée par les ambassadeurs français et allemand au Liban, M. Emmanuel Bonne et M. Martin Huth.

 

À Djibouti, la cérémonie de commémoration a débuté par un hommage au cimetière militaire de Gabode. Le général de brigade aérienne Philippe Montocchio, commandant les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), a ensuite présidé une prise d’armes du 5e régiment interarmées d’Outre-Mer, en présence de Serge Mucetti, ambassadeur de France à Djibouti.

 

Au Gabon, une cérémonie était également organisée à Libreville, sous la présidence du général Vincent Guionie, commandant les éléments français au Gabon (EFG). Cette cérémonie s’est tenue en présence de Monsieur Renaux, ambassadeur de France et haut représentant de la République française au Gabon, de Monsieur Marsaud, député de la 10e circonscription des Français à l’étranger et des plus hautes autorités civiles et militaires gabonaises.

 

À Dakar, les Éléments français au Sénégal (EFS) ont participé à une prise d’armes sur le quartier colonel Geille de Ouakam, en présence de Monsieur Jean Felix-Paganon, ambassadeur de France, du général Pascal Facon, commandant les EFS, ainsi que de nombreux ambassadeurs de pays ayant pris part à la première guerre mondiale.

 

Sur l’Île de La Réunion, le Commandant supérieur (COMSUP) des forces armées dans la zone sud de l’Océan Indien (FAZSOI), le général de brigade Franck Reigner, a présidé une prise d’armes devant le monument aux morts, place de la Victoire, en présence du préfet de La Réunion, monsieur Dominique Sorain. À Mayotte, la cérémonie a été présidée par Madame George Pau Langevin, ministre des Outre-mer en déplacement dans l’Océan Indien.

 

À Cayenne, le préfet de région, monsieur Éric Splitz, a participé à la cérémonie en présence du général Pierre-Jean Dupont, COMSUP des forces armées en Guyane (FAG). Les militaires issus de tous les détachements présents dans ce département d’outre-Mer ont partagé avec les Guyanais ces instants de solennité. Après l’appel des noms des héros morts durant la Première guerre mondiale, les autorités civiles et militaires ont déposé une gerbe au pied du monument cayennais.

 

En Polynésie française la commémoration de l’armistice de 1918 s’est déroulée devant le monument aux morts de Papeete, en présence du contre-amiral Bernard-Antoine Morio de l’Isle, COMSUP des forces armées en Polynésie française (FAPF). La prise d’armes a rassemblé l’ensemble des détachements présents en Polynésie française.

 

À Nouméa, les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) ont célébré l’anniversaire de l’armistice en présence de Monsieur Vincent Bouvier, Haut-Commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie et du général de division Philippe Léonard, COMSUP des FANC.

 

D’autres cérémonies étaient organisées par les autorités locales en Nouvelle-Calédonie, auxquelles participaient des soldats du régiment d’infanterie de Marine de Polynésie Nouvelle-Calédonie et du régiment du service militaire adapté de Nouvelle-Calédonie, de marins du patrouilleur La Glorieuse et d’aviateurs de la base aérienne 186.

 

À Fort-de-France en Martinique, le COMSUP des forces armées aux Antilles (FAA), le contre-amiral Olivier Coupry, a présidé une cérémonie en présence du préfet de la Martinique, Monsieur Fabrice Rigoulet-Roze et du commodore Hans Lodder – commandant les forces armées néerlandaises aux Antilles. Au même moment en Guadeloupe, deux cérémonies se sont successivement déroulées, la première à Pointe-à-Pitre, présidée par Monsieur Martin Jaeger, le sous-préfet de Pointe-à-Pitre, en présence du lieutenant-colonel Philippe Simon, coordonnateur militaire et représentant du COMSUP en Guadeloupe. La seconde cérémonie s'est déroulée au champ d’Arbaud à Basse-Terre, présidée par Monsieur Jacques Billant, préfet de région, en présence du colonel Yann Le Balc’h, chef de corps du régiment du service militaire adapté de Guadeloupe.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 16:25
photo Marine Nationale

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13/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 5 au 11 novembre 2015, le bâtiment de soutien néerlandais HNLMS Pelikaan était déployé en Martinique pour conduire des entraînements opérationnels avec les Forces armées aux Antilles (FAA) et les autorités locales.

 

Le 6 novembre 2015, après avoir effectué ses visites diplomatiques, le lieutenant-commander Charlie Dekker, commandant le Pelikaan, a conduit avec le bâtiment de transport léger Dumont d’Urville un entraînement de remorquage à la mer. Ces passing exercises (PASSEX) permettent d’améliorer la coordination et l’interopérabilité à la mer avec nos partenaires, afin d’être en mesure de conduire des opérations conjointes.

 

Du 7 au 10 novembre 2015, le Pelikaana participé au raid de synthèse du stage d’aguerrissement commando délivré par le 33erégiment d’infanterie de Marine au profit d’une soixantaine de mariners hollandais venus d’Aruba. Aux côtés du Dumont d’Urville, les deux unités de la Marine avaient pour mission de conduire une opération amphibie de rembarquement de deux sections de mariners et de soldats français au large du Carbet et de Saint-Pierre.

 

Ce n’est pas la première fois que le Pelikaan et le Dumont d’Urville réalisent des entraînements communs. En octobre 2014, au large de Curaçao, les deux bâtiments avaient eu l’opportunité de mettre en œuvre les procédures OTAN, dont la France et les Pays-Bas font partie, en conduisant des manœuvres de ravitaillement à la mer avec navigation rapprochée, un remorquage et des exercices de visite utiles dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue. En juin 2015, les deux unités avaient participé à l’exercice Huex 2015et à sa phase de restitution d’intervention de secours auprès de la population sinistrée de l’île de Saint-Martin suite à un ouragan.

 

Les FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane. Les FAA conduisent deux missions principales dans la zone : la lutte contre les trafics de stupéfiants en haute mer ainsi que l’assistance et le secours à la population lors de catastrophes naturelles.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

12/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 6 novembre 2015, sur la base navale Dégrad-des-Cannes, le général de division aérienne Pierre-Jean Dupont, commandant supérieur des Forces armées en Guyane (FAG) et Madame Hélène Naftalski, déléguée régionale du Centre national de recherche scientifique (CNRS), ont signé une convention de coopération.

 

La convention officialise les liens tissés entre le CNRS et les FAG depuis 2014 pour étudier les répercussions environnementales et opérationnelles de l’activité des fonds marins. Elle permet aussi de valoriser une expertise réciproque.

 

Par cet accord, les services de l’État réalisent une opération « gagnant-gagnant » : les FAG font bénéficier le CNRS des sorties des bâtiments de la Marine nationale pour déployer des équipements de mesure dans le cadre de l’observation des écosystèmes littoraux ; en retour, le CNRS apporte son analyse sur l’envasement dans le chenal de la Mahury couramment emprunté par les bâtiments des FAG et les navires qui se rendent dans le port de commerce.

 

Les études conduites par le CNRS portent principalement sur la compréhension de l’évolution des bancs vaseux, lesquels ont eux-mêmes un impact direct sur l’existence des mangroves côtières. La compréhension des mouvements des bancs vaseux va permettre entre autre, d’optimiser le désensablement de la Mahury qui perd chaque année une surface importante de hauts fonds et faciliter les manœuvres de bâtiments militaires et civils.

 

À 7 000 km de la métropole, les Forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:25
FAA : Destruction de détonateurs de chantier par le GRIN

 

12/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 30 octobre 2015, le Groupe régional d’intervention de neutralisation, enlèvement et destruction d’explosifs (GRIN) des Forces armées aux Antilles (FAA) a procédé, à la demande de la Préfecture de la Martinique, à la destruction de plusieurs milliers de détonateurs de chantiers.

 

En effet, la Préfecture de la Martinique avait été saisie par la société Croix-Rivail afin de détruire un stock de près de 5 000 détonateurs électriques ne pouvant plus être commercialisés en raison de la modification de la réglementation. Des compétences spécifiques relevant de la destruction de déchets pyrotechniques étant nécessaires pour cette opération, l’équipe de déminage militaire des FAA a été sollicitée par le préfet.

Afin de limiter les nuisances sonores, les opérations de destruction ont été conduites au cours d’une seule journée sur le champ de tir de Colson. Un détachement de la gendarmerie de Saint-Joseph était présent afin de certifier la destruction des détonateurs.

Le GRIN des FAA comprend quatre spécialistes de l’armée de Terre, un spécialiste de l’armée de l’Air qualifiés dans la Neutralisation, l’enlèvement et la destruction d’explosifs (NEDEX). Un plongeur de la Marine nationale du domaine NEDEX vient compléter cette équipe. Les FAA disposent ainsi d’un outil d’intervention interarmées polyvalent, disponible 24 heures sur 24, toute l’année, en mesure d’appuyer la préfecture.

Les FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Caraïbes, en coordination avec les Forces armées en Guyane (FAG).

FAA : Destruction de détonateurs de chantier par le GRIN
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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 20:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

12/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 26 octobre au 10 novembre 2015, le 33e Régiment d’infanterie de marine (33eRIMa) a accueilli un détachement de deux sections et un groupe de commandement de militaires néerlandais. Durant deux semaines, plus de 60 mariniers (fantassins de Marine) néerlandais ont suivi un stage de formation au combat en forêt tropicale au centre d’aguerrissement de l’outre-mer et de l’étranger.

 

Le stage visait deux objectifs majeurs : l’aguerrissement physique et mental de chaque soldat et la formation au commandement des chefs d’équipe, de groupe et de section.

 

Pour le lieutenant L., chef de section hollandais, « ces deux semaines permettent également de créer de la cohésion avec nos homologues français et un esprit de corps entre mes soldats, parmi lesquelles je compte plusieurs nouvelles recrues. C’est important car nous travaillons ensemble dans la zone Antilles et pouvons être amenés à intervenir de concert pour des opérations d’assistance et de secours à la population par exemple. Nous nous étions rencontrés sur le terrain en octobre 2014 durant l’entraînement opérationnel Tricolores, où nous avions accueilli les soldats du 33eRIMa pour des épreuves "à la hollandaise". Aujourd’hui, c’est à notre tour de découvrir la préparation opérationnelle à la française, c’est très enrichissant ! ».

 

Habitués à des conditions climatiques plus arides sur les îles d’Aruba, Bonaire et Curaçao, les mariners hollandais ont découvert en Martinique les contraintes d’un déploiement en zone humide et pluvieuse. Pendant plusieurs jours, la pluie, le vent et les orages étaient au rendez-vous, intensifiant ainsi le niveau de l’entraînement.

 

Le 10 novembre 2015, l’entraînement des mariners hollandais s’est conclu par une opération amphibie de rembarquement des troupes à bord du bâtiment de transport léger Dumont d’Urville de la Marine nationale et du bâtiment de soutien Pelikaan de la Marine royale néerlandaise.

 

Au niveau régional, les Antilles constituent un espace d’intérêt commun pour la France et le royaume des Pays-Bas. La coopération militaire avec les forces armées hollandaises stationnées dans cette zone s’articule essentiellement autour de la lutte contre le narcotrafic. Chaque année, les forces françaises et les troupes hollandaises d’Aruba ou de Curaçao participent alternativement à l’exercice Caraïbe organisé par les FAA et à l’exercice franco-américano-hollandais 3 Tricolore organisé par les Pays-Bas. Par ailleurs, les Pays-Bas et la France ont confirmé leur volonté de maintenir et d’approfondir leur coopération en signant en mars 2013 un programme de coopération opérationnelle commun qui porte sur le soutien dans les opérations aériennes et maritimes de lutte contre les trafics illicites de stupéfiants dans la zone de Saint-Martin et de Sint-Maarten.

 

Les FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Caraïbes, en coordination avec les Forces armées en Guyane (FAG).

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 13:25
KC-390 photo Embraer

KC-390 photo Embraer

 

Nov 11, 2015 ASDNews Source : Rockwell Collins

 

Rockwell Collins has been selected by Embraer to provide the Cargo Handling and Aerial Delivery Control System (CHADCS) for the Brazilian Air Force’s KC-390 program. “The CHADCS selection is a significant increase to our KC-390 content and is an example of both continuing to leverage our advanced Pro Line Fusion capabilities in expanded ways and also of innovating to address new opportunities,” said Alan Prowse, vice president and managing director, Americas, for Rockwell Collins. “The win exemplifies the continued trust that Embraer has in Rockwell Collins based on our performance on the KC-390 to date.”

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 12:35
Vietnam-Brésil : De nombreux potentiels de coopération dans la défense

Le général de corps d'armée Nguyên Chi Vinh (droite), vice-ministre vietnamien de la Défense, et l'ambassadeur brésilien Marco Brandao, le 11 novembre à Hanoi. Photo : Hông Pha/VNA/CVN

 

12/11/2015 Le Courrier du Vietnam

 

Le général de corps d'armée Nguyên Chi Vinh, vice-ministre vietnamien de la Défense, a reçu le 11 novembre à Hanoi l'ambassadeur brésilien Marco Brandao.

 

Les deux parties ont estimé que les relations entre les deux pays, notamment dans la défense, n’avaient cessé de se développer avec la multiplication d'échanges de délégations de tous échelons, le partage d'expériences et l'entraide en matière d’opérations des forces de maintien de la paix de l'ONU, d'industrie de la défense...

 

Nguyên Chi Vinh et Marco Brandao ont affirmé que la prochaine visite au Vietnam de la présidente brésilienne Dilma Rousseff était une bonne opportunité pour les deux ministères de la Défense de signer un Protocole d'accord sur la coopération bilatérale en la matière.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:25
photo Airbus DS

photo Airbus DS

 

 

- Il s’agit du 69e lancement consécutif réussi pour Ariane 5
- Le lanceur a placé deux satellites en orbite, dont ARABSAT-6B (BADR-7), le troisième des cinq satellites de télécommunications construits par Airbus Defence and Space prévus au lancement en 2015

 

Ariane 5 a été lancée avec succès depuis Kourou, en Guyane, pour la 69e fois consécutive, plaçant en orbite ARABSAT-6B (BADR-7), un satellite réalisé par Airbus Defence and Space avec Thales Alenia Space pour le compte d’Arabsat, l’organisation arabe des satellites de communication.

« ARABSAT-6B est le troisième des cinq satellites de télécommunications construits par Airbus Defence and Space prévus au lancement en 2015 », a déclaré François Auque, Directeur général de Space Systems. « Ce 69e lancement consécutif réussi est également la preuve que nos équipes européennes disposent de compétences exceptionnelles et que nous pouvons nous appuyer sur notre expérience pour mettre en place l’organisation industrielle des futurs lanceurs européens ».

Une fois les opérations de lancement et de mise à poste (Launch and Early Orbit Phase – LEOP) effectuées sous la responsabilité d’Airbus Defence and Space, ARABSAT-6B prendra le nom de BADR-7 et rejoindra la flotte des satellites opérés par Arabsat. Il sera alors placé en orbite géostationnaire sur la position 26° Est et fournira des services de télécommunications et de télédiffusion haut débit pendant au moins 15 ans.

Airbus Defence and Space, qui détient 50 % des parts d’Airbus Safran Launchers, est le principal partenaire industriel du programme Ariane 5, l’un des programmes spatiaux les plus vastes et les plus ambitieux au monde. Le réseau industriel regroupe plus de 550 entreprises basées dans douze pays européens. Grâce à l’expertise développée et aux investissements réalisés par l’entreprise depuis plus de 10 ans, Ariane 5 est devenu le lanceur commercial le plus fiable du marché mondial et a pu augmenter sa capacité d’emport de près de deux tonnes en orbite géostationnaire. Véritable fer de lance du savoir-faire européen, le lanceur Ariane 5 est spécifiquement conçu pour injecter des charges utiles lourdes en orbite.


Airbus Defence and Space

Airbus Defence and Space est une division du groupe Airbus, née du regroupement des activités de Cassidian, Astrium et Airbus Military. Cette nouvelle division est le numéro un européen de l’industrie spatiale et de la défense, le numéro deux mondial de l’industrie spatiale et fait partie des dix premières entreprises mondiales du secteur de la défense. Elle réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 13 milliards d’euros avec un effectif de plus de 38 000 employés.

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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 13:25
Aéronautique : Thales obtient un joli contrat en Bolivie

 

10/11/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le groupe d'électronique a signé un contrat de 185 millions d'euros avec la Bolivie. Thales va fournir un système intégré de défense aérienne et de gestion du trafic aérien civil.

 

Thales a gagné un joli contrat en Bolivie. Lors d'une cérémonie organisée lundi au palais de l'Elysée en présence du président bolivien Evo Morales et de François Hollande, Thales a signé avec le ministère bolivien de la Défense un contrat estimé à 185 millions d'euros, qui doit beaucoup à la ténacité de l'ancienne directrice des réseaux de vente et partenariats commerciaux chez Thales, Jane Mila, trop tôt disparue. Le contrat porte sur la fourniture à la Bolivie d'un système intégré de défense aérienne et de gestion du trafic aérien civil accompagné d'un "transfert de compétences significatif", a expliqué Thales dans son communiqué.

Thales déploiera en Bolivie des radars civils et de défense aérienne ainsi que des systèmes d'automatisation afin de moderniser et de coordonner les opérations de défense aérienne et de gestion du trafic aérien (ATM) civile. Le groupe d'électronique fournira au total 13 radars sur 12 sites : quatre radars de défense aérienne, un radar primaire Star2000, deux radars d'approche TRAC et six radars secondaires RSM970. Ces radars, qui formeront la base de l'infrastructure de surveillance, seront associés à un tout nouveau centre de contrôle du trafic aérien. Mis en service en 2017, ce centre abritera le système TopSky-ATC et le système SkyView Air C4I qui fournira une image complète de l'espace aérien et permettra une évaluation commune de la situation pour les opérations de défense aérienne.

 

Thales, un acteur majeur des systèmes ATM

Thales coordonnera et gérera également tous les systèmes de communication de 12 sites équipés de radars et répartis sur l'ensemble du territoire bolivien. Spécialisé dans les systèmes ATM civils et militaires à grande échelle, Thales en est le premier fournisseur au monde. Le contrat avec la Bolivie est le troisième de cette ampleur depuis 2014. Le groupe a signé un contrat de 1,5 milliard de livres sterling dans le cadre du programme Marshall au Royaume-Uni, qui vise à moderniser la gestion des espaces aériens militaires. Dans le cadre du programme australien OneSKY Thales a également été sélectionné comme maître-d'oeuvre pour assurer la coordination des opérations civiles et militaires.

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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 13:25
photo 3e REI

photo 3e REI

 

10/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 21 au 28 octobre 2015, les Forces armées en Guyane (FAG) ont participé à une opération d’envergure conduite par les forces armées brésiliennes le long de leur frontière commune avec la Guyane. Baptisée Agata 10, cette opération qui engage à la fois des moyens militaires et des moyens de police, avait pour objectif de lutter contre les trafics transfrontaliers sur la frange côtière et le long du fleuve Oyapock.

 

Agata 10 a permis aux FAG de renforcer leur coopération avec les forces brésiliennes dans la lutte contre la pêche et l’orpaillage illégaux, deux domaines considérés comme des enjeux stratégiques et sécuritaires majeurs par nos deux pays.

 

Pendant toute la durée de la mission, des éléments du 3e Régiment étranger d’infanterie (REI) ont mené des actions conjointes avec leurs homologues du 34e Batalhão de infantaria de Selva (34e BIS), unité binôme du 3e REI stationnée à Macapa, capitale régionale de l’Amapa, mais également avec le 2e BIS, stationné à Belem et déployé dans la région de l’Oyapock pour l’opération Agata 10. Ainsi, les FAG et les forces armées brésiliennes ont conduit conjointement des patrouilles fluviales et des contrôles le long du fleuve Oyapock afin de lutter contre les flux logistiques qui alimentent l’orpaillage illégal en Guyane et dans la région transfrontalière. L’opération a également permis de saisir une importante quantité de matériel dédié au soutien des garimpeiros, chercheurs d’or. Enfin, des patrouilles maritimes conjointes ont abouti à des résultats concrets à mettre au solde de la lutte contre la pêche illégale.

 

Le 24 octobre 2015, le ministre de la défense brésilienne s’est rendu à la frontière guyanaise accompagné d’une importante délégation d’officiers généraux brésiliens, dont le chef d’état-major des armées et le chef d’état-major de la Marine. La présence des plus hautes autorités de la défense brésilienne confirme l’intérêt porté par notre partenaire à la problématique des trafics transfrontaliers. Elle témoigne également de sa détermination à poursuivre l’action de terrain menée avec les forces françaises pour juguler l’activité des orpailleurs et des pêcheurs illégaux, en lien avec les autres acteurs étatiques.

 

Le général de division aérienne Dupont, commandant supérieur des FAG, accompagné par colonel Ransan, chef de corps du 3eREI, représentait la France lors de cet évènement. Il s’est entretenu avec les autorités présentes pour évoquer les perspectives de renforcement de la coopération opérationnelle entre les deux pays.

 

A 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo 3e REI

photo 3e REI

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 17:25
Haiti: La surveillance des frontières confiée à une firme israélienne

 

27.10.2015 haitinews509.net

 

La sécurité des frontières haïtiennes va être assurée par une firme israélienne HLSI. Un protocole d’accord a été signé le vendredi 23 octobre entre le Gouvernement Haïtien, représenté par Wilson Laleau, Ministre de l’Économie et la firme israélienne HLSI, représentée par sa vice-présidente Mme Eva Peled, en présence de Ronald Décembre, Secrétaire d’État aux Finances, de Max Antoine, Secrétaire Exécutif de la Commission Technique des Frontières (CTF), d’Hérold Etienne, Directeur Général du Ministère des Finances, de Victor Saint-Louis, Directeur Général des Douanes, de Miradin Morlan, Directeur Général des Impôts (DGI) et de Me Lesy Etienne, Directeur Général adjoint chargé des affaires juridiques du Ministère des Finances.

 

Cet accord sur le renforcement de la gestion des frontières porte notamment sur :

    La restructuration et la modernisation de 9 postes douaniers ;

    L’acquisition de matériels et équipements ;

    La surveillance frontalière (aérienne, terrestre et maritime) ;

    Le Renforcement des capacités des employés.

 

« La gestion frontalière constitue un gros défi pour l’Etat Haïtien qui  perd chaque jour   beaucoup  d’argent  et qui n’arrive pas  à contrôler le trafic qui s’y fait », a précisé le Ministre Wilson Laleau .

 

L’objectif  visé par ce protocole  d’accord  est  la modernisation des postes douaniers, la reforme au niveau des douanes et la  surveillance continue des frontières.

 

La date du début des opérations n’a toutefois pas été communiquée.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 08:25
Coup de frein sur le programme brésilien de sous-marins

 

04/11/2015 LeMarin.fr

 

Après le coup de turbo, c'est un peu la douche froide : la marine brésilienne a suspendu la construction de sous-marins, pour laquelle elle a requis les services de DCNS et d'Odebrecht, son partenaire brésilien, dans le cadre du contrat Prosub.

 

Ce coup de frein a pour motifs la crise économique et les affaires à répétition qui secouent l'administration, le programme n'ayant rencontré aucune difficulté technique. Peu de détails sont encore disponibles sur le nouveau calendrier du programme.

 

Une demi-coque seulement a été réalisée pour l'instant. Prosub (programa de submarinos) prévoit la construction au Brésil de quatre sous-marins de la classe Scorpène (75 mètres, 2 000 tonnes) et d'un sous-marin nucléaire, qui est désormais retardé à 2025.

 

Le premier sous-marin (conventionnel) devait être mis à l'eau en 2017 (et le deuxième en 2019). Si les temporisations budgétaires sont confirmées, cette date ne sera pas tenue. La construction du SNA de 6 000 tonnes devait elle débuter en 2017. Déjà, les semaines des ouvriers locaux ont été écourtées.

 

Prosub comprend aussi une base sous-marine clé en en mains à Itaguaï, le total du projet revenant à 10 milliards d'euros. La marine brésilienne souhaite protéger ses 8 500 km de côtes et ses ressources en haute mer, notamment les puits d'hydrocarbures.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 17:25
Soyuz Flight VS13 photo Arianespace

Soyuz Flight VS13 photo Arianespace

 

Nov 4, 2015 ASDNews Source : Arianespace

 

The satellites for Arianespace’s 12th flight in 2015 – which will close out the company’s record year of launch activity – have arrived in French Guiana with delivery of the latest two European Galileo navigation platforms to be lofted by Soyuz. These spacecraft landed at Cayenne’s Félix Eboué Airport aboard a chartered freighter jetliner, and were transferred via road to the Spaceport’s S1 payload preparation facility for checkout.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:25
Credits Marinha do Brasil

Credits Marinha do Brasil

 

02.11.2015 par Portail des Sous-Marins

 

Le programme nucléaire de la marine brésilienne est retardé par les restrictions budgétaires. Le rêve de la marine — la construction d’un sous-marin à propulsion nucléaire — devra attendre 2025, selon son commandant, l’amiral d’escadre Eduardo Bacellar Leal Ferreira.

 

Ce n’est pas la première fois, depuis son lancement en 1979, que le programme est ralenti. Mais il s’agit d’un des principaux projets de la marine brésilienne et de l’ancien président Lula dans le domaine militaire.

Le développement d’un sous-marin nucléaire a été intégré à un programme plus large, le Programme de Développement de Sous-marins (Prosub) au cours de son mandat.

Un accord signé avec la France prévoit la construction de 4 sous-marins classiques et une assistance pour la conception du sous-marin nucléaire.

Le programme Prosub comprend aussi la construction d’un complexe à Itaguaí : une base navale et des chantiers navals. Selon l’amiral Leal Ferreira, les travaux se déroulent selon le calendrier prévu.

 

Référence : Folha de Sao Paulo (Brésil)

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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 12:25
KC-390 resumes flight tests as defence unit rebaselines

 

27 October, 2015 By Stephen Trimble – FG

 

Washington DC - Embraer has flown the KC-390 again for the first time in eight months as the company’s Defence and Security business adapts to a devalued Brazilian currency and a slower development schedule for the new tanker-transport.

 

The flight on 26 October at Embraer’s test centre in Gaviao Pexioto, Brazil, ends an eight-month hiatus caused by a fiscal crisis in Brasilia. As the Real currency has devalued by 50% since the beginning of the year, the government had slowed payments to Embraer on a host of projects, but none bigger than the KC-390. Last July, Embraer announced signing an agreement with the Brazilian air force that extended the KC-390 development schedule by a year, with entry into service beginning in 2018. The agreement also included provisions to reimburse Embraer more than $370 million owed by the air force on the KC-390 so far. Meanwhile, company officials have also restructured the division to remain profitable despite sharply lower revenues as shown on the balance sheet, which is converted to suddenly much more valuable US dollars.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 12:25
U.S. and Chile strengthen naval partnership in training

The USS George Washington (CVN-73) aircraft carrier participated in joint naval exercise UNITAS 2015 with Chilean forces. The exercise is the longest running annual naval training program for the U.S. Navy. U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist Seaman Brendan Morgan

 

Oct. 29, 2015 By Ryan Maass (UPI)

 

WASHINGTON -- The U.S. Navy's nuclear-powered aircraft carrier USS George Washington hosted several Chilean officers as part of naval exercise UNITAS 2015. Carrier Strike Group Nine and embarked Carrier Air Wing Two also took part in hosting the officers, as they participated in several exercises designed to improve cooperative relations during tactical engagements. UNITAS is the Navy's longest running multinational annual training exercise. Sailors from both the U.S. and Chile said the program is helpful for building working relationships.

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 17:25
photo 3e REI - Légion Etrangère

photo 3e REI - Légion Etrangère

 

12-10-2015 par 3e REI Réf : 252 | 332

 

Les 3 et 4 octobre 2015, le 3ème régiment étranger d'infanterie a participé à la 3ème édition des Maîtres de la pagaie.

 

Plusieurs milliers de spectateurs ont afflué sur les bords du lac Bois Chaudat à KOUROU pour assister à ces courses de pirogues traditionnelles à la pagaie. L'équipe régimentaire n'a pas démérité devant des équipes dominant ce sport particulièrement physique.

 

Rendez-vous est pris pour l'année prochaine et promis, l'équipe finira dans le trio de tête. " En avant, toujours en avant " !

 

Reportage photos

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 17:25
Activité cohésion pour les officiers du 3REI

 

03-09-2015 par 3e REI Réf : 248 | 931

 

Les 27 et 28 août dernier, les officiers du 3e REI aux ordres du chef de corps, le colonel Jérôme RANSAN, ont participé à une activité de cohésion au Centre d'entrainement en forêt équatoriale (CEFE) à Régina.

 

Organisée par le capitaine Jean Thomas, à la demande du chef de corps et faisant suite au stage d'initiation à la vie en forêt équatoriale des officiers nouvellement arrivés au PAM, cette activité de cohésion a permis aux officiers du 3e REI de se retrouver tous ensemble dans la " Selva ".

 

Au cours de ces deux jours, les officiers du 3e régiment étranger d'infanterie ont notamment effectué un parcours collectif de brancardage, avant de partager un repas forêt, préparé principalement avec des mets cueillis et chassés par l'encadrement du CEFE.

 

Ils ont ensuite visité une exploitation aurifère sur les bords de la Mataroni avant de se retrouver en bivouac où les chants de tradition de la Légion étrangère se sont mêlés aux bruits de la forêt.

 

Reportage photos

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 12:25
Le déploiement sur le théâtre Antilles/Guyane d’un A400M a été optimisé à son maximum - photo FAA

Le déploiement sur le théâtre Antilles/Guyane d’un A400M a été optimisé à son maximum - photo FAA

 

Du 18 au 19 octobre 2015, un A400M de l'armée de l'Air était déployé sur les îles de Martinique et de Guadeloupe pour une mission de transport logistique opérationnel.

Découvrez les photos de cet impressionnant avion de transport militaire polyvalent.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 08:20
Quatre français avaient été interpellés le 19 mars 2013 avec, selon les autorités de République dominicaine, 700 kilos de cocaïne répartis dans des valises chargées dans un Falcon 50

Quatre français avaient été interpellés le 19 mars 2013 avec, selon les autorités de République dominicaine, 700 kilos de cocaïne répartis dans des valises chargées dans un Falcon 50

 

27/10/2015  Par Marc Leplongeon-  Le Point.fr

 

BFM TV révèle le scénario de la fuite de Pascal Fauret et Bruno Odos, condamnés à 20 ans de prison pour trafic de drogue en République dominicaine.

 

Ce fut une fuite méticuleusement préparée. Comme le révèle BFM TV, Pascal Fauret et Bruno Odos, les deux pilotes français, condamnés en République dominicaine à 20 ans de prison, ont déjoué leur contrôle judiciaire pour s'échapper avec la complicité de deux ex-agents de la DGSE, le renseignement extérieur, et un homme politique français. « Les deux pilotes ont prétexté faire une balade touristique en mer, dans un petit bateau de plaisance, accompagnés par un ancien [commando] marine et le politique français. Durant la promenade, ils ont été abordés par un bateau plus imposant, à bord duquel se trouvait le reste du commando. Ils ont passé plusieurs jours en mer, avant d'arriver sur l'île Saint-Martin, aux Antilles », raconte BFM TV.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:25
Arrivée des Rafale en Guyane

Arrivée des Rafale en Guyane

 

21/10/2015 Armée de l'air

 

Organisé du 12 au 15 octobre 2015 sur la base aérienne 367 de Cayenne, l’exercice Urubu vise à renforcer et tester le dispositif permanent de protection de l’espace aérien guyanais (opération Bubo).

 

Cette édition avait notamment pour objectif d’expérimenter une architecture liaison 16 permettant d’interconnecter un E3-F, le centre de contrôle militaire (CCM) de Kourou et les radars NC1 du 3e régiment étranger d’infanterie (REI). Urubu 2015 visait également à éprouver la capacité de la base guyanaise à accueillir des avions de combat après des travaux d’agrandissement de la plateforme réalisés en 2012. Exercice concluant, puisque deux Rafale ont effectivement pu se poser sur la base.

 

Un E3-F, deux Fennec de l’escadron de transport 68, le centre de contrôle militaire de Kourou, les moyens sol-air du 3e REI (mistral et radar NC1) ainsi qu’un plastron Robin de la section aérienne de réserve de l’armée de l’air ont pris part à l’entraînement de défense aérienne. Plusieurs mesures actives de sûreté aérienne ont alors été testées sur avion lent. Toute la chaîne de commandement a pu être validée, jusqu’à la haute autorité de défense aérienne.

 

L’avion radar de l’armée de l’air a par ailleurs réalisé un travail de surveillance maritime en collaboration avec un Falcon 50 de la marine nationale, au profit de la lutte contre la pêche illégale dans nos eaux territoriales.

Survol de la base aérienne guyanaise par les Rafale

Survol de la base aérienne guyanaise par les Rafale

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