Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
31 août 2015 1 31 /08 /août /2015 11:25
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

28/08/2015 Armée de l'air

 

Le 21 août 2015, au lendemain du lancement d’une fusée Ariane 5, un aéronef a fait l'objet de mesures passives se sûreté aérienne.

 

L'aéronef avait était détecté, non identifié, à 40 nautiques au large des côtes guyanaises. Le centre de contrôle de l’aéroport international « Félix Eboué » de Cayenne signale alors au centre de contrôle militaire (CCM), sur la base aérienne 367, qu’il n’a aucun contact radiophonique avec l’appareil. Celui-ci change de cap et se dirige ensuite vers la zone interdite de survol protégeant le centre spatial guyanais. L’aéronef reste muet, malgré plusieurs tentatives de contacts, notamment sur la fréquence de détresse. Il pénètre la zone interdite et est alors immédiatement classé « suspect » par la haute autorité de défense aérienne (HADA) sur le sol guyanais. L’appareil entre enfin en contact avec l’aéroport et est pris en charge par le CCM. La HADA ordonne une mesure passive de sûreté aérienne, de type « contrainte d’itinéraire », pour faire sortir au plus vite l’intrus de la zone.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
31 août 2015 1 31 /08 /août /2015 11:25
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

27/08/2015 Armée de l'air

 

Jeudi 21 août 2015, le général Pierre-Jean Dupont, commandant supérieur des forces armée en Guyane et le colonel Fabrice Fayet, commandant la base aérienne 367 «Capitaine François Massé» ont accueilli le ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique, Emmanuel Macron.

 

À l’occasion de ce déplacement ministériel, la BA 367 a mis a disposition un Puma de l’escadron de transport 68 «Antilles-Guyane», en plus des hélicoptères de la sécurité civile et de la section aérienne de gendarmerie. Le ministre était accompagné de M. Eric Spitz, préfet de la région, ainsi que d‘une délégation d’autorités civiles locales afin de se rendre sur le site minier de Bélizon sur la commune de Régina. C’est toujours à bord du Puma qu’ils sont se rendus le lendemain, vendredi 21 août, sur un site aurifère.

Partager cet article
Repost0
27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 07:25
photo Royal Navy

photo Royal Navy

 

20/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 16 au 19 août 2015, le bâtiment de soutien britannique de la Royal Fleet Auxiliary (RFA) Lyme Bay a effectué une escale technique à la base navale militaire de Fort-de-France.

 

Durant cette escale, l’équipage du Lyme Bayet les militaires des forces armées aux Antilles (FAA) ont échangé à la fois sur leurs capacités à planifier et délivrer un soutien aux opérations de secours ou de gestion de crise, mais également à mener des opérations de lutte contre le narcotrafic en mer des Caraïbes. Ainsi, le commandant du Lyme Bay - le capitaine de vaisseau Paul Minter - a déclaré : « Nous sommes heureux de venir en Martinique, de pouvoir ainsi renouveler les contacts avec nos homologues français et travailler de concert à l’élaboration d’entraînements communs».

A cette occasion, l’équipage britannique a pu visiter les ateliers militaires de la base navale militaire de Fort-de-France qui dispose en effet de services de maintenance technique adaptés aux besoins des bâtiments militaires, qu’ils soient français ou alliés.

Le soutien apporté pour cette escale technique mais également les échanges d’expertise entre militaires français et britanniques sont autant d’actions concrètes témoignant de la volonté commune de nos deux nations d’entretenir et de renforcer la relation de défense franco-britannique.

 

Suite de l’article

photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

Partager cet article
Repost0
26 août 2015 3 26 /08 /août /2015 15:55
Où vont accoster les deux Mistral russes ?  - photo Grigory Sysoev Sputnik

Où vont accoster les deux Mistral russes ? - photo Grigory Sysoev Sputnik

 

26/08/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Egypte, Afrique du Sud, Brésil, Canada, Inde, Malaisie, Singapour... Une dizaine de pays sont intéressés par les deux Mistral initialement destinés à la Russie.

 

Les deux Bâtiments de projection et de commandement (BPC), de type Mistral, destinés initialement à la Russie, intéressent une dizaine de pays, qui veulent acquérir ce type de navire de guerre. Parmi les pays cités régulièrement dans la presse figurent Singapour, l'Inde, le Brésil, l'Egypte, l'Arabie Saoudite,le Canada et le Brésil... A cette liste, il faut rajouter désormais la Malaisie, qui souhaite depuis une dizaine d'années s'offrir un tel bâtiment. Deux autres pays ont également exprimé un intérêt, selon nos informations, pour les Mistral russes : les Emirats Arabes Unis et l'Afrique du Sud. Selon un responsable français s'exprimant sous couvert d'anonymat et cité par les agences Reuters et AFP, les discussions sont "assez avancées".

Mandaté par Bercy, le groupe naval DCNS est chargé de la vente des Mistral. D'autant que la France va récupérer la propriété des deux Mistral une fois réalisé le remboursement des deux bâtiments à la Russie. Le projet de loi entérinant l'accord intervenu début août entre Paris et Moscou après la décision de la France de ne pas livrer deux navires de guerre Mistral à la Russie a été présenté ce mercredi en conseil des ministres. Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a précisé à l'issue du conseil le remboursement des deux bâtiments sera "inférieur à un milliard d'euros".

"Ce sera présenté de manière précise devant les parlementaires et ça comprend le remboursement de toutes les avances qui avaient été faites par les Russes", a-t-il déclaré devant la presse lors de son compte-rendu du Conseil des ministres. Ce projet de loi était "nécessaire parce qu'il y avait un traité international avec des conséquences budgétaires", a relevé Stéphane Le Foll, réaffirmant que "le coût pour la France est inférieur à un milliard d'euros" et que "le chiffre précis sera présenté devant les parlementaires".

 

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
12 août 2015 3 12 /08 /août /2015 16:50
Ariane 6 : un contrat de 2,4 milliards d'euros pour Airbus Safran

L'ESA a également signé des contrats sur le développement de la base de lancement du lanceur européen ainsi que celui de Vega-C, l'évolution du petit lanceur Vega de l'ESA. (Crédits : ESA)

 

12/08/2015 Par latribune.fr

 

Le contrat signé avec l'Agence spatiale européenne couvre les travaux de développement d'Ariane 6 et de sa base de lancement en Guyane. La fusée devrait être totalement opérationnelle en 2023.

 

Le projet Ariane 6 se précise. L'Agence spatiale européenne (ESA) a notifié à Airbus Safran Launchers le contrat de développement du futur lanceur européen , qui doit remplacer l'actuelle Ariane 5 à l'horizon 2020, d'un montant de 2,4 milliards d'euros.

"Ce contrat va financer les travaux de développement du lanceur Ariane 6 et son industrialisation", indique la coentreprise d'Airbus et Safran dans les lanceurs. La "pleine capacité opérationnelle" d'Ariane 6 est prévue "en 2023", précise-t-elle dans un communiqué, mercredi 12 août.

 

Un vol inaugural prévu en 2020

L'ESA ajoute avoir signé ceux sur le développement de la base de lancement du lanceur européen ainsi que celui de Vega-C, l'évolution du petit lanceur Vega de l'ESA.

Signés avec Airbus Safran Launchers (ASL), le CNES (l'agence spatiale française) et ELV (European Launch Vehicle), ces contrats "couvrent l'ensemble des travaux de développement d'Ariane 6 et de sa base de lancement, dans la perspective d'un vol inaugural en 2020, ainsi que ceux de Vega-C, en vue d'un premier lancement en 2018", précise l'ESA.

Leurs montants sont les suivants: 2,4 milliards d'euros pour Ariane 6 (ASL), 600 millions pour l'ensemble de lancement (CNES) et 395 millions pour Vega-C (ELV), selon l'Agence spatiale européenne.

    Lire aussi >> Ariane 6, le "new deal" industriel

Partager cet article
Repost0
30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 07:25
Tech leaders warn over 'killer robots'

 

July 28, 2015 Spacewar.com (AFP)

 

Paris - A group of leading tech leaders, including British scientist Stephen Hawking and Apple co-founder Steve Wozniak, on Tuesday issued a stern warning against the development of so-called killer robots.

 

Autonomous weapons, which use artificial intelligence to select targets without human intervention, have been described as "the third revolution in warfare, after gunpowder and nuclear arms," wrote around 1,000 top technology chiefs in an open letter.

 

"The key question for humanity today is whether to start a global AI (artificial intelligence) arms race or to prevent it from starting," they wrote.

 

"If any major military power pushes ahead with AI weapon development, a global arms race is virtually inevitable," the letter continued.

 

The idea of an automated killing machine -- made famous by Arnold Schwarzenegger's "Terminator" -- is moving swiftly from science fiction to reality, according to the scientists.

 

"The deployment of such systems is -- practically if not legally -- feasible within years, not decades," the letter said.

 

The scientists painted the Doomsday scenario of autonomous weapons falling into the hands of terrorists, dictators or warlords hoping to carry out ethnic cleansing.

 

"There are many ways in which AI can make battlefields safer for humans, especially civilians, without creating new tools for killing people," the letter concluded.

 

The letter was presented at the opening of the 2015 International Joint Conference on Artificial Intelligence in Buenos Aires.

Partager cet article
Repost0
24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 16:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

08/07/2015 Sources : État-major des armées

 

La semaine du 22 au 28 juin 2015 a été particulièrement chargée pour le groupe régional d’intervention NEDEX (neutralisation, enlèvement et destruction d’explosif et « destruction » par explosif) des forces armées aux Antilles (FAA).

 

Les 22 et 23 juin 2015 tout d’abord, une opération interarmées s’est déroulée sur le site de la direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information de la défense (DIRISI) de Rivière Salée. La mission : démonter une antenne devenue obsolète qui menaçait de s’effondrer. Les contraintes : l’antenne se trouve sur un site marécageux interdisant l’utilisation de véhicules. La solution : une intervention en deux phases avec la mise à terre et le découpage du pylône par le GRIN (groupe régional d’intervention de neutralisation), puis un transport des tronçons de l’antenne par élingue grâce au concours de l’hélicoptère Alouette III de l’escadrille 22S déployé au sein des FAA vers une zone accessible. Pour mener à bien cette opération peu commune, la DIRISI (direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'informations) de Fort-de-France a supervisé l’intervention et assuré la coordination sur place des équipes composées de personnel de la DIRISI, mais également du GRIN, de la 22S, du 33erégiment d’infanterie de Marine, du groupement de soutien de la base de Défense des Antilles, du centre médical interarmées, du détachement des fusiliers-marins et de l’État-major interarmées.

 

 

Suite de l'article

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

Partager cet article
Repost0
24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 16:25
FAG : Raid des 7 bornes, fin d’une expédition inédite

 

21/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 17 juillet 2015, le commandant supérieur des forces armées en Guyane (FAG), le général de division aérienne Adam, et le colonel Walter, chef de corps du 3e régiment étranger d’infanterie (3e REI), ont accueilli à la base aérienne 367 de Matoury-Cayenne les participants  au raid des 7 bornes, patrouille opérationnelle et scientifique sans précédent le long de la frontière franco-brésilienne.

 

C’est devant les partenaires de l’expédition, Arianespace, le Centre nationale des études spatiales (CNES), l’agence spatiale européenne (ESA), la société Cofely-Endel ou encore le Museum national d’Histoire naturelle que le détachement, composé de 16 légionnaires, de deux scientifiques et accompagné de deux journalistes, est arrivé avec 48 heures d’avance.

Durant 40 jours de marche aux confins de la forêt équatoriale guyanaise, le long de la frontière franco-brésilienne, le détachement a parcouru près de 400 kilomètres, dans des conditions très difficiles. Au cours de cette expédition qui avait démarré le 2 juin 2015, l’expertise des légionnaires du 3e REI a permis aux deux scientifiques présents, monsieur Le Tourneau, géographe, et un ethnobotaniste du centre national de la recherche scientifique (CNRS), de réaliser des prélèvements et de collecter des données cartographiques précieuses dans la poursuite de leurs travaux. En effet, cette mission répondait à trois objectifs : vérifier le tracé exact de la frontière, entretenir les bornes qui en symbolisent la délimitation, mais aussi contrôler et collecter du renseignement dans une zone particulièrement empruntée par les orpailleurs illégaux. En outre, la mission comportait également un objectif scientifique d’actualisation des connaissances sur cet espace isolé.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 11:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

05/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 15 au 18 juin 2015, un détachement composé de militaires des forces armées en Guyane et plusieurs gendarmes ont effectué une opération de contrôle de zone sur un site d’orpaillage illégal démantelé au cours d’une précédente opération.

 

Les militaires du 9e régiment d’infanterie de Marine ont été engagés le 15 juin 2015 à Saut Maman Valentin pour une opération de contrôle de zone. Après une mise en place au plus près en pirogue, les militaires ont rejoint le site à contrôler.

 

« Nous savons que 3 à 4 pirogues logistiques sont présentes chaque jour sur ce site et que des sonnettes sont présentes sur les confluents», annonce le capitaine Antoine. Dès la fin du briefing et le rappel des consignes de sécurité, les militaires et les gendarmes ont rejoint le point à atteindre. Sur la zone et sous une pluie diluvienne, ils ont constaté que le site était déjà réinvesti par les garimpeiros. Après avoir fouillé puis détruit des bâches et une pirogue, la patrouille fluviale s'est rendue sur un autre site.

 

Le but de cette nouvelle mission était de marquer la présence des forces françaises dans cette zone fluviale où se croisent plusieurs axes logistiques, principaux et secondaires. Ces déplacements en pirogue ont été exigeants et ont mis à rude épreuve le savoir-faire des piroguiers, la végétation abondante rendant la navigation difficile d'où l’usage du légendaire coupe-coupe.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

Partager cet article
Repost0
3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 21:25
TAM photo Ejército Argentino

TAM photo Ejército Argentino

 

3 juillet 2015 timesofisrael.com (JTA)

 

BUENOS AIRES – L’armée argentine a signé un contrat de 111 000 000 dollars avec Israël pour rénover 74 tanks en Argentine.

 

L’accord visant à améliorer les tanks argentins moyens ou TAM, a été signé à Buenos Aires par le ministre de la Défense de l’Argentine Agustin Rossi et Ben-Baruch Mishel, le directeur de la Division de la coopération internationale de la défense du ministère israélien de la Défense.

 

« Ceci est une étape extrêmement importante, non seulement pour le projet mais aussi pour les excellentes relations entre les deux pays. C’est aussi le début d’une grande amitié entre les deux ministères », a déclaré Ben Baruch, qui a également fait l’éloge du travail accompli par les équipes techniques israéliennes et argentines pour conclure l’accord.

 

L’accord inclut différents outils visant à assurer que l’Argentine puisse développer sa propre technologie et ses capacités par le biais des projets de communs avec Israël, ainsi que les ressources humaines pour la formation et l’assistance technique pour rénover les tanks en Argentine.

 

Rossi a déclaré dans un communiqué publié par le ministère de la Défense après la signature de l’accord la semaine dernière, que l’accord « est un sérieux coup de pouce » pour l’industrie de la défense locale et l’a décrit comme « un investissement de 111 millions de dollars ».

 

« La modernisation des TAM est emblématique parce que c’est un tank conçu et fabriqué en Argentine », a déclaré Santiago Rodríguez, le secrétaire du ministère de la Production scientifique et technologique de la Défense.

 

« La chaine de production sera installée dans notre pays, où les composants fabriqués localement seront intégrés », a-t-il ajouté.

Partager cet article
Repost0
3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 19:25
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

03/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 30 juin au 4 juillet 2015, le navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Winnipeg a effectué une escale technique à la base navale militaire de Fort-de-France.

 

Le Winnipeg a appareillé le 15 juin 2015 de son port d’attache d’Esquimalt en Colombie-Britannique afin de rejoindre les forces de l’OTAN en mer Méditerranée, dans le cadre des mesures d’assurance prises par l’Alliance en Europe centrale et du Nord. Avant de rejoindre la mer Méditerranée, le bâtiment canadien était déployé aux Antilles pour conduire l’opération Caribbe – une campagne multinationale de lutte contre le trafic illicite couvrant la mer des Caraïbes, l’Est de l’océan Pacifique et les eaux côtières de l’Amérique centrale.

 

Leur escale à Fort-de-France, a été l’occasion d’un échange fructueux d’expertise sur la lutte contre le narcotrafic. Accueillis au centre des opérations des forces armées aux Antilles (FAA), les militaires canadiens ont eu l’occasion de faire le point sur l’évolution de cette menace avec les FAA. Cela a également été l’occasion d’évoquer les coopérations multinationales engagées pour mieux y faire face.

 

L’escale à Fort-de-France était aussi l’occasion de valoriser la base navale militaire. Particulièrement adaptée, elle offre en effet des services de maintenance technique grâce à ses ateliers militaires. Avec le service de soutien de la flotte, la base navale sert aussi de relais vers le tissu industriel local et notamment avec le bassin de radoub permettant au besoin l’entretien d’un navire pendant son escale. Point d’appui logistique et opérationnel majeur dans la zone, la base navale de Fort-de-France constitue un point d’ancrage stratégique permettant aux FAA d’exercer leurs missions dans le domaine de la sûreté et de la surveillance maritime au sein de la zone économique exclusive française, mais aussi pour contribuer aux actions multinationales de lutte contre le narcotrafic, véritable fléau qui alimente la criminalité transnationale.

 

Avec le Canada mais également les Etats-Unis, les Pays-Bas et le Royaume-Uni, la France fait ainsi partie des principaux pourvoyeurs de moyens maritimes et aériens engagés dans la lutte contre le narcotrafic régional. Grâce à cette coopération internationale et avec le soutien des moyens de la Joint Interagency Task Force South (JIATF-S), le bilan des saisies de drogue en mer réalisées conjointement avec les autres services de l'État français dans la zone Antilles-Guyane atteint déjà plus de 5,1 tonnes depuis début 2015.

 

Partenaires historiques, le Canada et la France ont réaffirmé leur proximité dans le cadre d’un « plan de coopération renforcé » signé en 2013. Au niveau régional, les FAA mais aussi les FAPF (forces armées en Polynésie française) animent la coopération militaire bilatérale avec le Canada. Ainsi, en juin 2014, 30 soldats canadiens issus du Royal 22e Régiment étaient déployés au sein du détachement 33e régiment d’infanterie de Marine (RIMa) des FAA pour une instruction tactique en milieu tropical [lien vers brève].

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG).

photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

Partager cet article
Repost0
3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 11:25
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

03/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 22 juin 2015, les forces armées en Guyane (FAG) ont été engagées dans le dispositif Titan pour participer à la sécurisation des approches terrestres, maritimes et aériennes du centre spatial Guyanais (CSG), chargé d’assurer le lancement de fusées spatiales.

 

Opérant à son 5e lancement depuis 2012, le tir Vega a nécessité la présence de près de 250 militaires Terre-Air-Mer pour un déploiement de 24h. Aucun tir ne peut être effectué sans ce  dispositif de sécurisation interministériel. Il requiert donc la présence conjointe des forces armées en Guyane, des gendarmes et d’une agence de sécurité mandatée par le centre spatial guyanais. A chaque phase de vulnérabilité du lanceur et afin de coordonner tous  les moyens, un centre de coordination et de commandement, nommé Uranus est mis en place.

 

Pendant la phase de tir, en salle Jupiter, le commandant supérieur des FAG a siégé aux côtés du Préfet de Guyane, et de la Haute Autorité de Défense Aérienne (HADA) qui pouvait déclencher les mesures actives de sûreté aérienne (MASA). A terre, les légionnaires du 3e REI (régiment étranger d’infanterie) patrouillaient dans les environs du CSG pour empêcher toute présence humaine. En mer, un patrouilleur de la Marine nationale, la Capricieuse, ainsi qu’une vedette de gendarmerie maritime, l’Organabo, patrouillaient au large du CSG pour interdire le survol de la zone.  Assistés par un hélicoptère et un avion CASA de l’armée de l’Air, ces navires reconduisaient les bateaux de pêche hors de la zone interdite. Enfin, les militaires permanents du centre de contrôle militaire basé à Kourou (en lien direct avec la haute autorité de défense aérienne) ont assuré l’observation de l’espace aérien pour prévenir toute pénétration de la zone interdite.

 

En complément des missions au-dessus de la zone du CSG, deux exercices ont eu lieu avec les deux hélicoptères de type Fennec de la Base Aérienne 367.

 

Ainsi, le 22 juin 2015 à 22h51, le lanceur Vega a pu quitter Kourou en toute sécurité et permettre la mise en orbite du satellite Sentinel-2A, deuxième satellite de l’ambitieux programme d’observation de la terre, Copernicus. En 2014, 11 lancements ont été effectués et depuis le début de l’année, 5 tirs ont été assurés avec succès grâce aux conditions optimales et exigeantes de sécurité garanties par les FAG par le biais du dispositif Titan.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, comme la mission Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal ou POLPECHE pour la lutte contre la pêche illégale, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral spécifique et sa forêt équatoriale.

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 07:45
Parts sought for Samil trucks

 

01 July 2015 by defenceWeb

 

Vehicle maintenance of particularly the SA Army’s older Samil trucks has been in the hands of Cuban diesel mechanics for at least three months and if Armscor tenders are anything to go by they are making inroads into the backlog.

 

No less than four tenders issued by Armscor this month are for parts to be used on Samils. They are driveline sub-assemblies (ESPV/2015/68), air brake components (ESPV/2015/65), electrical components (ESPV/2015/66) and clutch and pressure plates (ESPV/2015/67). The tenders close on July 14 with the exception of the one for sub-assemblies which closes a day later.

 

Samil trucks were locally manufactured during the arms embargo using Magirus Deutz chassis and engines with the final units built in 1998. They are set to be replaced by new vehicles to be acquired in terms of projects Sepula and Vistula, both of which have been “deferred” according to SA Army Chief, Lieutenant General Vusi Masondo.

 

There are currently just on a hundred Cuban technicians working on the Samil vehicles at bases including Potchefstroom, Pretoria and Bloemfontein. They are in South Africa on a 12 month contract to refurbish vehicles and assist the SANDF in building capacity in this particular skill, Department of Defence head of communications Siphiwe Dlamini, said in March.

 

“The SANDF has had numerous problems with vehicles. They get fixed but two to three weeks down the line they are stuck on the road.

 

“The Cubans are here to assist us fix the vehicles and create capacity in the defence force so we can do the fixing and maintenance ourselves,” he said during a media visit to Potchefstroom in March.

Partager cet article
Repost0
30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 12:25
La 3 Compagnie du 3e REI obtient d'excellents résultats au CEFE

 

29-06-2015 par 3e REI Réf : 240 | 145

 

Chaque année, le 3e Régiment étranger d'infanterie (REI) envoie ses compagnies se former au Centre d'entraînement en forêt équatoriale (CEFE). Cette année, la 3e compagnie s'est particulièrement illustrée, notamment au travers de la 3e et de la 4e section lors du " stage aguerrissement " qui ont obtenu l'excellente note de 4 jaguars sur 5 (correspondant à l'évaluation collective de la section). La 1ère et 2e section ayant, quelques mois auparavant, obtenu respectivement 4 et 3 jaguars.

 

Au sein de la 3e compagnie, chaque chef de section durant son temps de commandement doit réaliser avec sa section " un stage aguerrissement ", et " un stage combat ". C'est l'occasion pour le chef de section de faire connaissance plus intimement avec ses hommes "c'est dans la douleur, la fatigue et la faim que les masques tombent et que les caractères se révèlent".

 

C'est à ce titre que le commandant d'unité de la " 3 " rappelle, à ces chefs de section, qui lui importe plus le nombre de légionnaires brevetés individuellement, que le nombre de jaguars obtenu collectivement. Pour l'année 2014-2015, 63 stagiaires de la 3e compagnie ont été brevetés sur 69.

 

Le CEFE dispose d'instructeurs et d'aide moniteurs sélectionnés parmi les plus compétents de chaque compagnie et de tous les moyens pédagogiques pour offrir aux unités de combat du 3e REI une instruction d'excellence dans l'aguerrissement, le combat, la topographie et la survie en milieu équatorial. Grâce à la formation du CEFE, le légionnaire est tout aussi rustique et adapté à la " SELVA " que les garimpeiros qu'il combat.

 

On comprend par-là, toute l'importance accordée par le commandant d'unité à ce brevet, véritable gage de sécurité et d'efficacité pour un engagement en forêt de plus en plus fréquent, et de plus en plus long dans la durée. L'engagement massif de la 2e et de la 3e compagnie, en appui des forces de gendarmerie, a porté un coup sévère à l'activité d'orpaillage illégal ces derniers mois.

 

Reportage photos

Partager cet article
Repost0
30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 12:25
photo 3e REI

photo 3e REI

 

15-06-2015 par 3e REI Réf : 238 | 361

 

Mercredi 10 juin 2015, 17 légionnaires du 3e régiment étranger d'infanterie (REI) accompagnés de scientifiques et de journalistes, ont atteint la première des 7 bornes du raid.

 

Depuis le début de la semaine, le groupe poursuit sa progression à pied, objectif : rallier la borne 1.

 

Malheureusement, contraint de faire face à l'évacuation sanitaire d'un légionnaire qui s'est luxé l'épaule, la mission a pris du retard pour permettre son rapatriement en hélicoptère en toute sécurité.

 

La topographie a également ralenti la troupe, en leur imposant d'emprunter les traces de la mission MITARAKA coupant 8 km de frontière brésilienne.

 

Enfin, mercredi le 10 juin, après avoir accumulé près de 2 jours de retard, le détachement est arrivé à la borne 1 où il va se remettre en condition pendant deux jours avant de repartir en direction de la borne 2.

 

Reportage photos

Partager cet article
Repost0
24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 07:25
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

23/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 19 juin 2015, la frégate de surveillance Germinal est intervenue sur un voilier battant pavillon allemand suspecté de trafic de stupéfiants au large des Antilles. Cette opération, déclenchée dans le cadre d’une enquête de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) de Fort-de-France a permis la saisie de 93,5 kg de cocaïne.

 

Réalisée en coopération étroite avec les autorités allemandes, l’interception s’est déroulée le 19 juin 2015, à 250 milles nautiques au sud-est de la Martinique par l’action conjointe de la frégate de surveillance Germinal, de son équipe de visite à bord d’une embarcation rapide et de son hélicoptère Alouette III. Le voilier avait alors entamé une traversée transatlantique en direction de l’Europe. A son bord, 93,5 kilogrammes de cocaïne ont été découverts lors de la fouille effectuée par l’équipe de visite, d’une valeur estimée à près de 3 millions d’euros sur le marché européen.

 

La frégate de surveillance Germinal a accosté lundi 22 juin 2015 à la base navale de Fort-de-France, où les deux présumés narcotrafiquants de nationalité allemande, le voilier et la drogue ont été remis à l’antenne Caraïbe de l’OCRTIS sous l’autorité du parquet de la JIRS de Fort-de-France.

 

Agissant dans le cadre de l’action de l’État en mer, les forces armées aux Antilles opèrent régulièrement de manière coordonnée avec les autres administrations françaises ainsi que ses partenaires étrangers de la Caraïbe, pour réprimer les trafics de drogue en haute mer. Ces opérations sont placées sous l’autorité de Fabrice Rigoulet-Roze, Préfet de la Martinique, Délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer aux Antilles et conduites depuis le centre opérationnel interarmées implanté à Fort-de-France par le contre-amiral Georges Bosselut, commandant supérieur des forces armées aux Antilles et commandant de la zone maritime Antilles. Elles sont menées en parfaite collaboration avec l'autorité judiciaire (JIRS de Fort de France).

 

Ces opérations illustrent la détermination et l'efficacité de l'action interministérielle menée par la France pour lutter contre le trafic de produits stupéfiants en zone maritime Antilles. Cette dernière porte le bilan de cette année 2015 à 6 tonnes de drogue interceptées en mer par l’action conjointe des services français dans la zone maritime Antilles.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

photo Marine Nationale

Partager cet article
Repost0
22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 16:25
Défense : que des missions impossibles pour Valls en Colombie ?

 

22/06/2015 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Satellites espions, avions de combat, frégates de taille intermédiaire... La France a tout pour séduire la Colombie. Sauf que Bogotá n'achète pas ou peu français.

 

Que peut faire Manuel Valls en Colombie, un pays proche des Etats-Unis dans le domaine de la défense? Déjà la visite du Premier ministre à Bogotá le 24 et 25 juin s'inscrit actuellement dans de "bonnes relations" entre la France et la Colombie, estime un industriel de la défense. Il sera d'ailleurs reçu au Palais de Nariño à l'invitation du président de la République, Juan Manuel Santos, qui lui-même avait été reçu le 26 janvier dernier à l'Elysée lors d'une visite de deux jours. Manuel Valls et Juan Manuel Santos évoqueront le processus de paix en Colombie, le soutien concret que Paris lui apporte et le développement des relations économiques et commerciales dans ce pays où la France est le premier employeur étranger, à travers la mise en place du comité stratégique franco-colombien.

En revanche, les relations commerciales entre Paris et Bogotá sont en revanche à peu près nulle dans le domaine de l'armement. La Colombie n'a acheté à la France, pourtant dans le top cinq des pays exportateurs d'armement, que pour 20,6 millions d'euros d'armes entre 2010 et 2014 (1,3 million). Bref que des miettes... Ce qui n'est pas vraiment le cas dans l'aéronautique civile. Début mai, la compagnie aérienne Avianca, l'une des vieilles au monde (créée en 1919) a signé début mai avec Airbus une méga-commande de 100 avions de la famille A320neo (A319neo, A320neo et A321neo). La plus grande commande jamais fait dans l'histoire de l'aviation de l'Amérique latine. Au total, les commandes d'Avianca totalisent près de 300 Airbus, dont 276 A320 (parmi lesquels 133 A320neo) et 15 appareils de la famille A330.

 

Un satellite espion remis aux calendes grecques

Alors que tout laissait penser que Bogotá ambitionnait de devenir une nouvelle puissance spatiale en Amérique du sud, de récentes décisions ont eu raison de cette volonté portée par l'ex-vice-président Anjelino Garzon. Les groupes français en ordre dispersé - Airbus Space Systems et Thales Alenia Space - avaient d'ailleurs répondu à des demandes d'informations de la Colombie qui souhaitait acquérir un satellite d'observation de la Terre comme la plupart des pays sud-américains. Un achat qu'Anjelino Garzon souhaitait lié à la naissance d'une industrie et d'une agence spatiales. Il avait d'ailleurs créé en novembre 2013 le programme présidentiel pour le développement spatial colombien (PPDEC).

"Il était légitime de penser que la Colombie allait enfin tracer son chemin vers le spatial pour rattraper l'important retard qu'elle avait pris dans ce domaine, explique l'expert de défense, Arnaud d'Aviau de Ternay. Elle était sur les bons rails, elle avait sélectionné un nombre réduits de pays parmi lesquels on trouvait les Etats-Unis, l'Espagne, l'Angleterre, Israël, le Canada, la France, auxquels avait été transmis un Request For Information".

Mais après l'élection présidentielle, le nouveau vice-président, German Vargas Lleras, a déclaré en septembre 2014, que la Colombie n'achèterait pas de satellite, jugeant cet achat trop cher (environ 200 millions de dollars) et la durée de vie du satellite trop courte. Il a donc préféré continuer à acheter des images essentiellement à des groupes américains pour 70 millions de dollars. Parallèlement, la Force Aérienne colombienne continue de travailler sur un nano-satellite, fabriqué, selon un industriel français, avec l'aide de la Chine, FACSAT-1. Les militaires colombiens espèrent pouvoir le mettre sur orbite au cours du deuxième semestre 2015.

 

Des Rafale, des Mirage 2000 ou bien des F-16, des Gripen?

En Colombie, la Force aérienne colombienne (FAC), qui avait encore de Mirage 5 en service jusqu'en 2011, étudie actuellement le remplacement de ses 24 avions de combat Kfir, un avion israélien conçu au début des années 1970, avait confirmé en début d'année le commandant de la FAC, le général Guillermo Leon Leon. Le chef des opérations aériennes, le général Eduardo Bueno Vargas, avait évoqué lors d'une conférence de presse à Londres en novembre 2013 comme options possibles, le F-16 (Lockheed Martin), le Sukhoi russe Su-30, le Rafale, le Mirage et le Gripen (Saab).

"Ce sont les seuls que le commandant de la FAC ait mentionné et les seuls à avoir été essayé par les pilotes de l'escadron de combat 111 de la FAC pour en déterminer les forces et les capacités", explique Arnaud d'Aviau de Ternay.

Pour l'heure, Dassault Aviation, qui préfère désormais vendre le Rafale - et ce d'autant plus que l'avionneur est beaucoup serein avec les deux contrats exports gagnés en Égypte et au Qatar en poche -, n'a pas encore bougé en Colombie. L'avionneur est plutôt en attente de signes tangibles de Bogotá, explique-t-on à "La Tribune". Enfin, Paris n'a pas dans son armée de l'air de Mirage 2000 opérationnels à proposer à la Colombie et les Mirage 2000 actuellement en service dans les flottes étrangères (Émirats Arabes Unis, Qatar...) ne sont pas encore disponibles sur le marché de l'occasion. D'où le choix de Dassault Aviation de proposer le Rafale, un avion polyvalent qui plus est acheté par un pays qui n'est pas très riche (Égypte).

 

Des frégates de 4.000 tonnes à moyen terme

La Colombie pourrait à moyen terme lancer un programme de frégates de 4.000 tonnes (4 bâtiments tout de suite plus quatre ensuite). Ce qui pourrait intéresser DCNS et Thales, qui travaillent main dans la main dans le développement du programme de la future frégate de taille intermédiaire (FTI) de 4.000 tonnes pour la marine nationale. D'autant que les deux groupes ont parfaitement maîtrisé le programme de modernisation des quatre frégates de classe Almirante Padilla de la marine colombienne qui s'est conclu en mars 2014. DCNS en assurait la maîtrise d'œuvre et Thales était en charge de l'intégration des systèmes de combat et de communications.

Enfin, lors de LAAD 2015, Thales a signé un accord de partenariat avec le chantier naval colombien Cotecmar. Objectif de Thales, vendre des équipements à la marine colombienne, via le chantier naval : combat systems (Tacticos de Thales Nederland), command-and-control systems, information systems, radars et sonars. L'accord couvre également des possibles transferts de technologies, la création de sociétés communes et une aide à l'exportation en Amérique Latine à partir de la Colombie.

Partager cet article
Repost0
19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 09:45
photo Embraer

photo Embraer

 

18 juin 2015 source Aerobuzz.fr

 

Le constructeur brésilien Embraer a officialisé au salon du Bourget une commande de 6 A-29 Super Tucano émanant de la République du Mali. Le contrat inclut le support logistique pour les opérations ainsi que la formation des pilotes et des mécaniciens. Les Super Tucano seront déployés pour la formation avancée des pilotes des forces aériennes maliennes, la surveillance des frontières et des missions de sureté intérieure.

Partager cet article
Repost0
19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 07:25
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

18/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 11 au 17 juin 2015, les forces armées hollandaises, les autorités locales et les forces armées aux Antilles (FAA) ont organisé un entraînement opérationnel d’intervention des moyens civils et militaires sur un scénario de catastrophe naturelle sur l’île de Saint Martin et Sint Marteen. Baptisé Hurex, cet exercice a rassemblé près de 200 militaires des deux pays.

 

Première phase de cet entraînement franco-néerlandais, le Carousel training s’est déroulé du 11 au 14 juin 2015 sur les îles de Saint-Martin, Saba et Saint-Eustache. L’objectif était dans un premier temps de permettre aux troupes hollandaises et françaises de faire connaissance et d’échanger leurs procédures interarmées. Le deuxième objectif était d’effectuer des reconnaissances de site en cas d’intervention, à partir d’un scénario de catastrophe naturelle.

 

Les militaires des deux pays étaient repartis en trois groupes. Deux groupes étaient constitués exclusivement de troupes hollandaises, tandis que le troisième était à la fois composé des militaires du Air Assault de l’armée de Terre néerlandaise basé à Curaçao et des soldats français du 33e régiment d’infanterie de Marine (RIMa). Sur les trois jours, les groupes se sont rendus successivement sur ces trois îles afin d’effectuer des reconnaissances des lieux propices à l’évacuation d’urgence de la population en cas de cyclone.

 

Le groupe franco-hollandais, embarqué à bord du bâtiment de soutien Pelikaan de la marine royale néerlandaise, a effectué sa mission de reconnaissance sur l’île néerlandaise de Saba, et à Saint-Martin. Ce déploiement a été l’occasion de prendre contact avec les acteurs locaux de premiers secours mobilisés en cas de catastrophe naturelle et avec la population et les autorités locales.

 

La deuxième phase de cet entraînement interallié a débuté le 16 juin. Militaires français et néerlandais ont simulé une intervention de secours auprès de la population sinistrée suite à un ouragan à Saint Martin, avec évacuation par voie maritime et mise en sécurité sur un autre site. Les troupes néerlandaises présentes sur l’île ont été envoyées pour porter les premiers secours à la population française durement touchée dans le quartier de La Belle Créole. Joués par des militaires du 33e RIMa, une vingtaine de civils sont blessés et coincés dans les décombres. A 08h00, les troupes néerlandaises débarquent par la mer sur la plage de la Belle Créole et vont porter secours aux blessés. Face à l’ampleur de la situation, ils sollicitent du renfort. L’équipe médicale du bâtiment de transport léger Dumont d’Urville et des marins du bâtiment de soutien Pelikaan sont déployés sur zone et arrivent à 08h45.

 

Après avoir apporté les premiers secours, les militaires évacuent les civils vers la plage de la Belle Créole avant de les faire embarquer, via les embarcations rapides hollandaises FRISC (fast raiding interception and special forces craft) sur le bâtiment de soutien Pelikaan à 09h30. A bord, des soins complémentaires leurs sont prodigués. Le Pelikaan se dirige ensuite vers la partie néerlandaise de l’île et accoste au quai de Phillipsburg à 11h00. Sur place, les véhicules militaires français les attendent pour, fictivement, les conduire vers l’hôpital opérationnel le plus proche.

 

Sur un scénario réaliste, Hurex avait pour objectif de préparer, en ce début de saison cyclonique 2015, les troupes françaises et hollandaises à être en mesure de déployer un soutien militaire en provenance respectivement de la Martinique et Curaçao, et d’assister les autorités locales à gérer une situation post-catastrophe naturelle. Hurex 2015 a donc permis aux unités des forces armées aux Antilles d’entretenir leur savoir-faire de déploiement d’urgence et d’intervention sur l’ensemble du territoire français aux Antilles dans un contexte interallié.

 

Hurex 2015 était également l’occasion pour les forces hollandaises et françaises de conduire, pour la première fois en commun, un entraînement d’assistance à la population d’une telle ampleur. Cela témoigne d’une volonté de nos deux nations de maintenir et d’approfondir notre coopération opérationnelle dans la zone. Les Antilles constituent en effet un espace d’intérêt commun pour la France et le royaume des Pays-Bas. La coopération de Défense comprend à la fois le soutien dans les opérations aériennes et maritimes de lutte contre les trafics illicites de stupéfiants dans la zone de Saint-Martin et de Sint-Marteen, mais également l’intervention d’urgence et l’assistance à la population après une catastrophe naturelle sur cette île partagée et qui, en octobre 2014, avait subi les dégâts du passage du cyclone Gonzalo.

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG).

photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale
photo EMA / Marine Nationale
photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

Partager cet article
Repost0
18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 11:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

17/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 11 juin 2015, les forces armées en Guyane (FAG) ont procédé à une sortie aérienne de renseignement destinée à collecter des images, dans le cadre de la lutte contre l’orpaillage illégal.

 

Afin de recenser les sites d’orpaillage illégaux sur des zones bien définies, l’équipe « renseignement-images », composée de trois sous-officiers, effectue régulièrement des vols au-dessus de la canopée. La mission des « rens » est à la fois de détecter et de suivre l’activité illégale.

 

Les vols renseignements ont lieu régulièrement, que ce soit à bord d’un Fennec ou d’un CASA. Le vol CASA,qui peut durer jusqu’à 4 à 5 heures, s’attache à la détection et au contrôle de zone sur de plus grandes étendues. « Les vols CASA nous permettent soit de détecter à travers des criques turbides un début d’activité, soit de confirmer des activités déjà connues. Les vols Fennec, quant à eux, nous permettent, grâce à l’état stationnaire de l’hélicoptère, d’identifier précisément l’activité sous la canopée », précise le lieutenant-colonel Pierre.

 

Lors des vols en avion CASA, l’adjudant Cyril, chef de cellule renseignement-image, oriente le pilote et les photographes sur les zones d’activité. « Nos photographes sont présents pour prendre des images de toutes les activités d’orpaillage ainsi qu’un scribe pour noter toutes les informations », ajoute le lieutenant-colonel Pierre.

 

Les observations de ces vols renseignement-images sont intégrées dans la base de données du programme inter-administrations, l’Observatoire de l’Activité Minière, auquel participent les FAG, les gendarmes, l’ONF et le Parc Amazonien de Guyane.

 

Les quatre administrations mettent en commun leurs données pour connaître avec précisions les activités illégales en forêt. « Les FAG effectuent également des vols conjoints avec l’ONF. Les FAG encouragent les administrations concourantes à faire des vols conjoints afin que les observations soient objectives et partagées », conclut le lieutenant-colonel Pierre.

 

Depuis l’été 2014, les missions Harpie ont conduit à une diminution de plus de 40% de l’activité d’orpaillage illégale selon les données de l’Observatoire de l’Activité Minière.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

Partager cet article
Repost0
18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 11:25
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

17/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 4 juin 2015, la division « action de l’Etat en mer » des forces armées aux Antilles (FAA) a organisé une réunion d’échanges entre les acteurs de la lutte contre le narcotrafic aux Antilles et la direction des affaires criminelles et des grâces (DACG).

 

L’objectif de cette rencontre était principalement de permettre aux membres de la DACG de découvrir in situles moyens et modes d’action des armées et des services français pour lutter contre le narcotrafic aux Antilles, et de mieux appréhender ainsi les enjeux juridiques de cette lutte en mer.

 

La journée a débuté par une réunion de travail présidée par monsieur Rigoulet-Roze - préfet de la Martinique et délégué du gouvernement pour l’action de l’Etat en mer, aux côtés du contre-amiral Bosselut – commandant supérieur des FAA et commandant de zone maritime. Toutes les administrations concernées étaient également présentes : la Marine nationale, la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), la gendarmerie nationale, l’antenne Caraïbes de l’office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) et les magistrats du Parquet général et du Parquet de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Fort-de-France. Le premier président de la Cour d’Appel et le président du tribunal de grande instance ont également participé à cette rencontre à l’occasion du déjeuner organisé en la résidence du commandant supérieur des FAA.

 

L’après-midi, les autorités se sont rendues à bord de la frégate de surveillance Germinal. Le contre-amiral Bosselut a conduit la délégation, accueillie à bord par le capitaine de frégate Dupont commandant le Germinal. Fort de son expérience des opérations « narcops » (plus de 3 tonnes de drogue saisies à ce jour sous son commandement), le capitaine de frégate Dupont a expliqué en détail le déroulement des opérations en mer depuis l’interception lancée depuis un bâtiment de combat avec son hélicoptère embarqué et son équipe d’intervention sur embarcation rapide, jusqu’aux parcours de rétention lorsque des présumés narcotrafiquants sont ramenés à bord du Germinal pour être remis aux autorités judiciaires compétentes.

 

Agissant dans le cadre de l’Action de l’État en mer, les forces armées aux Antilles opèrent régulièrement de manière coordonnée avec les autres administrations françaises ainsi que ses partenaires étrangers de la Caraïbe, pour réprimer les trafics de drogue en haute mer. Ces opérations sont placées sous l’autorité du préfet de la Martinique, délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer aux Antilles et conduites depuis le centre opérationnel interarmées implanté à Fort-de-France par le commandant supérieur des forces armées aux Antilles et commandant de la zone maritime Antilles. Elles sont menées en parfaite collaboration avec le JIRS.

 

Les forces armées aux Antilles garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG).

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale
photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

photo Marine Nationale

Partager cet article
Repost0
17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 16:40
Kalachnikov: "Nous obtenons de nouveaux marchés grâce aux sanctions"

 

16.06.2015 Sputniknews.com

 

Kalachnikov, leader russe de la production d’armes d'infanterie, affirme que les sanctions occidentales contre la Russie ont fourni au groupe de nouveaux débouchés en Afrique, en Asie, en Amérique latine et au Proche-Orient.

 

Le consortium russe Kalachnikov ne dépend plus du marché américain, a annoncé le directeur général du groupe Alexeï Krivoroutchko dans une interview accordée à RIA Novosti.

 

"Les sanctions ont eu une incidence, certes. Mais à vrai dire, il y a plus d'avantages que d'inconvénients. Nous avons trouvé d'autres débouchés, et nous avons fixé des prix plus intéressants pour nous", a conclu M.Krivoroutchko.

 

Selon lui, les sanctions ont poussé Kalachnikov à réorienter son activité vers de nouveaux marchés, notamment les pays d'Afrique, du Proche-Orient, d'Asie du Sud-Est et d'Amérique latine.

 

Kalachnikov prend part au forum international "Armée-2015", qui se tiendra du 16 au 19 juin à Koubinka, dans la région de Moscou, à l'initiative du ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou. La plupart des entreprises du complexe militaro-industriel national, toutes les armes et subdivisions des forces armées russes et les représentants de 32 Etats participeront au forum et assisteront aux expositions et à la démonstration des derniers-nés de l'industrie de défense russe.

 

Le consortium Kalachnikov organisera une exposition de grande envergure qui comprendra des nouveautés dans le domaine des armes d'infanterie et des modèles d'équipement militaire de dernière génération.

 

Répondant aux questions de RIA Novosti, M.Krivoroutchko a mis l'accent sur l'embarcation de débarquement BK-16 équipée d'un module militaire automatique et d'un drone. Le navire sert à mener des opérations sur le littoral, à transporter des hommes, à débarquer des troupes, à réaliser un appui-feu, ainsi qu'à lutter contre la piraterie et le terrorisme.

 

"Selon ses caractéristiques techniques, le BK-16 peut concurrencer ses homologues produits en Occident, en outre le prix de l'embarcation russe est bien plus intéressant", a-t-il fait remarquer.

 

Le directeur général a également fait savoir que les clients étrangers sont déjà intéressés par l'achat éventuel de drones produits par la filiale du consortium ZALA Aero.

 

"Nous avons montré que les caractéristiques techniques de nos drones correspondent aux meilleurs modèles mondiaux, mais le rapport qualité/prix est plus intéressant. Voilà pourquoi cela suscite un grand intérêt", a-t-il ajouté.

 

Selon M.Krivoroutchko, le groupe russe a l'intention de participer à l'élaboration d'armes du futur. Il s'agit principalement de la production des cartouches à longue portée capables de percer le blindage le plus puissant.

Partager cet article
Repost0
17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 11:25
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

16/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Dans la nuit du 7 au 8 juin 2015, à près de 300 milles nautiques au Nord-Est de la Martinique, la frégate de surveillance Ventôse des forces armées aux Antilles (FAA) a intercepté un voilier qui s’apprêtait à traverser l’océan Atlantique en direction de la France. Lors de sa fouille, 86 kg de cocaïne ont été découverts, d’une valeur estimée à 2,7 millions d’euros sur le marché européen.

 

Alors qu’elle faisait route vers Fort-de-France pour y faire détruire par l’antenne Caraïbes de l’office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) les 524 kg de Marijuana interceptés le 4 juin 2015, le Ventôse a été dérouté vers le voilier Relambi, battant pavillon de Gibraltar, lui aussi suspecté de trafic de drogues par l’OCRTIS. Une fois le voilier localisé et stoppé par l’hélicoptère embarqué Panther, l’équipe de visite du Ventôsey est intervenue en pleine nuit. Les marins ont découvert à son bord un présumé narcotrafiquant de nationalité française et de nombreux colis contenant de la cocaïne.

 

Le 9 juin, de retour à la base navale de Fort-de-France, l’équipage du Ventôse a remis à l’OCRTIS le suspect, le voilier et la drogue. Cette interception en haute mer a été le déclencheur d’une vaste opération d’interpellations en Italie et en France aboutissant à l’arrestation de 18 personnes dont 15 ont été écrouées. C’est le résultat d’une longue enquête menée depuis un an par les différents services de la direction centrale de la police judiciaire.

 

Agissant dans le cadre de l’Action de l’État en mer, les forces armées aux Antilles opèrent régulièrement de manière coordonnée avec les autres administrations françaises ainsi que ses partenaires étrangers de la Caraïbe, pour réprimer les trafics de drogue en haute mer. Ces opérations sont placées sous l’autorité du préfet de la Martinique, délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer aux Antilles et conduites depuis le centre opérationnel interarmées implanté à Fort-de-France par le commandant supérieur des forces armées aux Antilles et commandant de la zone maritime Antilles. Elles sont menées en parfaite collaboration avec l'autorité judiciaire (JIRS de Fort de France).

 

Ces opérations illustrent la détermination et l'efficacité de l'action interministérielle menée par la France pour lutter contre le trafic de produits stupéfiants en zone maritime Antilles.

 

Ces opérations portent le bilan de cette année 2015 à plus de 5,9 tonnes de drogue interceptées en mer par l’action conjointe des services français dans la zone maritime Antilles.

photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

Partager cet article
Repost0
17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 07:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

16/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 8 juin 2015, la 1ère compagnie du 33e régiment d’infanterie de Marine (RIMa) a appareillé de Fort-de-France en Martinique à bord du bâtiment de transport léger (BATRAL) Dumont d’Urville pour être déployée pendant plus de 3 semaines en Guadeloupe et sur les îles de Marie-Galante, des Saintes et de la Désirade.

 

Ce déploiement vise un triple objectif : régalien tout d’abord, puisqu’il est réalisé au titre de la mission de protection du territoire national qui consiste, pour les forces de souveraineté, à maintenir la sécurité et à assurer la préservation des intérêts de la France contre toute forme d’agression extérieure dans leur zone de responsabilité.

 

Objectif opérationnel ensuite, car il s’agit d’entretenir la capacité d’intervention des forces armées aux Antilles (FAA) sur cette île française de la Caraïbe. A tout moment, en cas de crise, les FAA doivent être en mesure de projeter des hommes et du matériel pour les moyens civils, notamment dans le cadre de missions de secours d’urgence aux populations. Ainsi, sur les îles de la Guadeloupe et de ses dépendances, la 1ère compagnie du 33e RIMa poursuivra cette préparation permanente par des reconnaissances et des marches pour parfaire la connaissance du terrain, et s’entraînera quotidiennement conformément aux standards de l’armée de Terre.

 

Enfin, cette présence du  33e régiment d’infanterie de Marine des FAA en Guadeloupe permettra de contribuer au rayonnement des armées, en entretenant la proximité avec la nation. Régulièrement, les marsouins du 33 s’associent aux services locaux dans le cadre d’activités municipales.

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG).

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

Partager cet article
Repost0
16 juin 2015 2 16 /06 /juin /2015 07:25
photo EMA

photo EMA

 

15/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 11 au 17 juin 2015, les forces armées hollandaises, les autorités locales et les forces armées aux Antilles (FAA) organisent un entraînement opérationnel d’intervention des moyens civils et militaires, sur un scénario de catastrophe naturelle sur l’île de Saint Martin et Sint Marteen.

 

HUREX (Hurricane Exercise) est un entraînement planifié et mené par les forces armées et autorités civiles néerlandaises auquel les FAA ont été conviées, soulignant ainsi la volonté des Néerlandais de consolider la coopération entre nos deux nations. Près de 200 militaires français et néerlandais participent à cette édition.

 

Simulant une intervention d’urgence et d’assistance à la population après une catastrophe naturelle, HUREX 2015 s'inscrit dans le cadre du cycle de préparation opérationnelle des FAA. La saison cyclonique 2015 a débuté officiellement le 1er juin 2015 pour la zone Atlantique Nord, et les petites Antilles sont plus particulièrement exposées de juillet à novembre. Aussi, afin d’être toujours prêt à intervenir au secours de la population si un tel phénomène météorologique devait se produire, les FAA s’entraînent plusieurs fois par an en simulant des missions d’assistance à la population antillaise.

 

Afin d’entretenir leur capacité d’intervention sur l’ensemble du territoire français aux Antilles, notamment pour des opérations d’urgence et de secours aux populations, les FAA s’entraînent ponctuellement au-delà de leurs zones de stationnement permanent. Le déploiement du 33e régiment d’infanterie de Marine (33e RIMa) ainsi que du bâtiment de transport léger (BATRAL) Dumont d’Urville permet donc de démontrer la capacité des militaires basés en Martinique à intervenir dans toutes les îles de la Caraïbe et notamment les îles françaises du Nord. Cet exercice constitue aussi une bonne opportunité de réaffirmer la mission permanente de souveraineté des forces armées sur l’ensemble du territoire national de la zone Antilles tout en entretenant notre coopération bilatérale avec le royaume des Pays-Bas.

 

Au-delà du secours d’urgence, la France et le royaume des Pays-Bas, entretiennent également une coopération renforcée dans le domaine de la lutte contre le narcotrafic régional. A ce titre, un programme de coopération opérationnelle portant sur le soutien dans les opérations aériennes et maritimes de lutte contre les trafics illicites de stupéfiants dans la zone de Saint-Martin et de Sint-Marteen a été signé en mars 2013.

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG).

photo EMAphoto EMAphoto EMA
photo EMA

photo EMA

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories