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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 15:25
photo EMA / FAA

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15/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 4 au 7 juin 2015, le bâtiment de débarquement de chars Almirante Saboia de la marine brésilienne a effectué une escale technique à Fort-de-France.

 

L’Almirante Saboia, qui a appareillé de Rio de Janeiro le 1er mai 2015, revient d’une mission de transport opérationnel de matériel de la force maritime de la flotte et de l’armée brésilienne, en appui du contingent brésilien de la mission de stabilisation des Nations-Unies en Haïti (MINUSTAH).

 

Le soutien apporté par la base navale de Fort-de-France et les échanges entre militaires français et brésiliens, dont un traditionnel match de football entre marins des deux nationalités, témoignent de la volonté de nos deux nations d’entretenir et de renforcer la relation de défense franco-brésilienne. Particulièrement dense depuis la signature d’un partenariat stratégique en 2008, cette coopération bilatérale est entretenue par un dialogue militaire régulier et une densification des interactions régionales, plus particulièrement centrées sur la sécurité transfrontalière avec la Guyane (lutte contre les activités illégales d’orpaillage et de pêche) et sur la sécurité des espaces maritimes. Dans ce domaine, les escales des bâtiments français au Brésil ou brésiliens en France sont nombreux et l’occasion d’entraînements opérationnels et d’échanges.

 

Les FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG). Les FAA mènent notamment des opérations de surveillance maritime et de service public (lutte contre le narcotrafic, lutte contre les pollutions, police des pêches, sauvetage en mer). La lutte contre le narcotrafic dans la zone Caraïbe est effectuée en coopération interministérielle et internationale, principalement en lien avec les États-Unis, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, le Mexique, le Brésil et la Colombie.

photo EMA / FAAphoto EMA / FAA
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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 07:58
Entretien avec le commissaire général du Salon du Bourget


12/06/2015 Domenico Morano  - DICoD

 

Emeric d’Arcimoles présente les principaux enjeux du Salon international de l’aéronautique et de l’espace 2015, ainsi que les nouveautés de cette 51e édition. Entretien.

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 21:20
photo Armée de l'Air

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11/06/2015 Armée de l'air

 

Du 25 au 29 mai 2015, l’escadron de transport (ET) 68 «Antilles-Guyane», détachement des forces armées en Guyane, a rendu visite aux US Coasts Guards (gardes côtes américains), à Miami.

 

Les US Coasts Guards ont présenté leurs missions au détachement de l’ET68, et ont également fait un briefing sur les spécificités du vol dans la zone. La composante aérienne des gardes côtes américains à Miami met en œuvre cinq CASA 235, baptisés CASA H144 Ocean Sentry en version américaine. Les US Coasts Guards réalisent des missions similaires à celles de l’ET68 dans une zone de responsabilité voisine. Le chef des opérations de l’ET 68, quant à lui, a présenté l’escadron et l'avion Casa de l’armée de l’air française.

 

Les deux unités ont respectivement effectué une démonstration de leur procédure de recherche et de sauvetage en mer. Les US Coasts Guards ont largué une chaîne de sauvetage, qui met à la disposition des naufragés un canot de sauvetage et le nécessaire pour survivre, tandis que l’ET 68 a fait la démonstration de certaines procédures employées en opérations extérieures : décollage en zone hostile, posé terrain court, et arrivée de type « ATOP » (procédure permettant de se poser sur un terrain dans un environnement hostile).

 

Cette rencontre a permis à chacune des unités d’en apprendre davantage dans le domaine technique, notamment en termes d’amélioration des capacités d’intervention dans un environnement hostile aux matériels (forte humidité, atmosphère saline).

photo Armée de l'Air

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 07:25
photo Marine Nationale

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10/06/2015 Source: Etat-major des armées

 

Dans la nuit du 3 au 4 juin 2015, la frégate de surveillance Ventôse est intervenue à 130 milles nautiques au sud-ouest de Saint Martin pour intercepter le caboteur Lady Margaret battant pavillon d’Anguilla et suspecté de trafic de drogue.

 

Le 3 juin, l’agence américaine interministérielle de lutte contre le narcotrafic (Joint Inter Agency Task ForceSouth – JIATF-S) a alerté les autorités françaises qu’un bâtiment suspecté de trafic de drogue avait été localisé et suivi par leurs avions de patrouille maritime. Ce bâtiment, le caboteur Lady Margaret battant pavillon d’Anguilla, naviguait à 130 milles nautiques (240 km) au sud-ouest de Saint-Martin. Les renseignements américains, complétés par ceux de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), ont permis à la frégate Ventôse d’intercepter le Lady Margaret. Le 4 juin, à 03h17, l’hélicoptère embarqué Panther a localisé le bâtiment. Après avoir obtenu l’autorisation de l’Etat du pavillon, l’équipe de visite a pris le contrôle du caboteur dont l’équipage s’est montré coopératif. Quelques minutes après le début des recherches à bord, des ballots contenant 524 kg de marijuana ont été découverts.

 

La frégate de surveillance Ventôse a accosté le 9 juin 2015 à la base navale militaire de Fort-de-France, où l’antenne Caraïbes de l’office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) a récupéré puis détruit la cargaison de drogue.

 

Agissant dans le cadre de l’Action de l’État en mer, la Marine française aux Antilles opère régulièrement de manière coordonnée avec les autres administrations françaises ainsi que ses partenaires étrangers de la Caraïbe, pour réprimer les trafics de drogue en haute mer. Ces opérations sont placées sous l’autorité du préfet de la Martinique, délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer aux Antilles et conduites depuis le centre opérationnel interarmées implanté à Fort-de-France par le commandant supérieur des forces armées aux Antilles et commandant de la zone maritime Antilles. Elles sont menées en parfaite collaboration avec l'autorité judiciaire (JIRS de Fort de France).

 

Ces opérations illustrent la détermination et l'efficacité de l'action interministérielle menée par la France pour lutter contre le trafic de produits stupéfiants en zone maritime Antilles.

 

Les moyens des FAA contribuent sensiblement à l’action conjointe des services français dans la zone maritime Antilles, laquelle a permis la saisie de plus de 5,8 tonnes de drogue depuis le début de l’année 2015.

photo Marine Nationale
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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 16:25
photo 3e REi / FAG

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09/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 3 juin 2015, au Brésil, a eu lieu la remise des diplômes aux élèves du stage de Manaus. Un stage de 11 semaines que garderont longtemps en mémoire les deux stagiaires du 3e régiment étranger d’infanterie (REI) et du 2e REI y participant. A l’occasion de cette cérémonie, une délégation des forces armées en Guyane (FAG) s’est rendue au Brésil du 31 mai au 4 juin 2015.

 

Ce stage, destiné en premier lieu aux brésiliens mais ouvert aux candidats étrangers en vertu d’accords internationaux, est une mise à l’épreuve tant physique que mentale. « Il faut une bonne capacité physique car les tests d’entrée sont très sélectifs. Dès les premiers jours, nous avons des tests écrits et des tests physiques : natation, courses à pied, tractions, abdos, etc. », nous dit un ancien stagiaire, instructeur au centre d’entraînement en forêt équatoriale (CEFE). Il ajoute :« l’épreuve la plus difficile pendant les tests dont je me souviens est la flottaison dans la piscine en tenue de combat pendant 15 minutes. Le fameux : « nagez sur place » ! ».

 

Le stage dans la forêt brésilienne, qui s’étale sur 11 semaines, est composé de 3 parties. La 1re concerne la phase survie en forêt. La 2e met l’accent sur les techniques et les capacités d’évolution en forêt amazonienne : la topographie y compris fluviale, les parcours naturels, les tirs, les hélicordages, le drope, cordes lisses. Enfin, la phase combat et préparation des missions clôture ce stage.

 

« Si le stage est très physique, le mental joue un rôle crucial pour arriver au terme du stage. Ce qui fait la particularité du stage de Manaus est l’absence d’horaire … A toute heure du jour et de la nuit, il faut être prêt au coup de sifflet de l’instructeur. Au moindre retard, la punition tombe : aller dans l’eau, sac à dos sur le dos pendant l’instruction, etc. Une lutte incessante contre la fatigue », souligne l’instructeur du CEFE. Au-delà de la condition physique, il est indispensable de maintenir une bonne hygiène de vie malgré les conditions climatiques et l’environnement hostile. « Beaucoup d’abandons sont liés aux conditions d’hygiène précaires, à l’humidité … », ajoute-t-il. Du temps de sa formation, 110 personnels s’y étaient présentés, il n’en restait que 60 après les tests. Seuls 38 militaires ont terminé la formation !

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 16:25
photo 3e REI

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27-04-2015 par 3e REI Réf : 228 | 948

 

Le CEFE a reçu 4 sections de la 2e brigade de l'EMIA du 30 mars au 10 avril 2015 dans le cadre d'un stage d'aguerrissement du même type que celui effectué régulièrement aussi bien par les légionnaires du 3e REI que par les unités tournantes présentes en Guyane.

 

La formation des élèves-officiers semi-directs se déroule aux Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan et dure 2 ans : la 1ère année au sein de la 2e brigade, et la 2ème année au sein de la 1ère brigade. Depuis quelques années, un stage d'aguerrissement au CEFE est programmé pour chaque promotion. Cette année, 76 EOA se sont présentés au stage dont 6 élèves étrangers, qui sont formés en France pendant 2 ans, et 3 cadets tchèques, ayant rejoint l'EMIA uniquement pour le stage au CEFE.

 

Un stage d'aguerrissement s'articule autour de 3 domaines : la vie en forêt, l'entrainement physique et l'aguerrissement moral. Mis à la disposition des instructeurs et AMF du CEFE pendant 2 semaines, les EOA ont alterné les pistes d'audace individuelles et collective, l'instruction botanique, la natation, le franchissement de crique par tension de corde, 3 jours de survie... le tout amplifié par la découverte pour la plupart d'un nouveau milieu : la forêt équatoriale.

 

La confiance accordée par les Ecoles d'officiers au 3e REI pour participer à la formation des chefs de demain est directement liée à la qualité de travail qui caractérise la Légion étrangère. Cette rigueur dans l'exécution est largement encouragée au CEFE par le très bon niveau de ce type de stagiaires, tant dans l'état d'esprit que sur le plan sportif : presque 90% de cette promotion a été breveté !

 

Au CEFE, chaque stagiaire de l'EMIA est vu comme un futur chef de section et les instructeurs et AMF qui ont eu l'honneur de travailler avec eux pendant 2 semaines attendent naturellement que les meilleurs d'entre eux choisissent, dans 2 ans, de servir la Légion étrangère.

 

Reportage photos

 

Lexique :

 

Dolos : nom traditionnel des élèves-officiers de l'EMIA. Le dolo est à l’origine une marque de corned beef. Cela souligne leur caractère prétendument " bœuf "

CEFE : Centre d'entrainement en forêt équatoriale

EMIA : Ecole militaire interarmes, école de formation des officiers de recrutement semi-direct, accessible sur concours. La formation à l'EMIA dure 2 ans à l'issue desquels les élèves choisissent leur arme en fonction de leur classement. Ils rejoignent alors la division d'application de cette arme, pour 1 an en général, où ils sont formés plus spécifiquement, en même temps que les officiers d'autres recrutements (Saint-cyriens, officiers d'active des écoles d'arme, officiers sous contrat). Ils choisissent leur futur régiment durant cette année, toujours en fonction de leur classement

EOA : Elève officier d'active

AMF : Aide-moniteur forêt. Du grade de caporal à caporal-chef, ces légionnaires rigoureusement sélectionnés et entrainés dispensent des instructions sur la vie en forêt, quel que soit le niveau des stagiaires. Leur expérience du milieu, leurs qualités physiques, leur capacité d'autonomie et le sens pédagogique qu'ils développent au CEFE mettent en valeur leur potentiel et les font particulièrement apprécier quand ils retournent en section de combat. Un stage de 7 semaines, ouvert uniquement aux légionnaires du 3e REI volontaires pour servir au CEFE, a lieu chaque année pour les sélectionner.

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 15:25
photo 3e REI

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09-06-2015 par 3e REI Réf : 235 | 130

 

Du 08 au 28 avril 2015, la 2e compagnie du 3e régiment étranger d'infanterie (REI) renforcée pour l'occasion par la Section d'aide à l'engagement débarqué (SAED) du régiment, par une section du génie du 9e RIMA, de deux équipes cynotechniques, d'une équipe de plongeur de combat du génie et d'un sous groupement aéromobile, a effectué une opération d'envergure de lutte contre l'orpaillage illégal dans le secteur de SAUL à SAINT GEORGES en passant par CAMOPI.

 

Après un mois de préparation intellectuelle et matérielle pour régler tous les détails de l'opération, la compagnie commence à se déployer le 08 avril sur les Bases opérationnelles avancées (BOA). La 3e section de la 2e compagnie déjà présente à Camopi s'infiltre dès le 09 sur la SIKINI pour commencer le blocus de la voie d'approvisionnement des garimpeiros. Pendant trois jours les sections arrivent de manière échelonnée à CAMOPI. Les recherches s'annoncent déjà difficiles, une panne d'hélicoptère retarde l'opération de 72H00 et les garimpeiros ont remarqué les 90 légionnaires présents à CAMOPI pendant 3 jours.

 

Malgré cela, dès le 10 avril, la 3e section découvre plus de deux tonnes de carburant cachées dans la SIKINI.

 

Le 12 avril, les hélicoptères sont opérationnels, après une mise à terre par assaut vertical, la mission peut véritablement commencer. L'ensemble de la zone est bouclée, débute alors un intense travail de fouille et de recherche, pendant que la SAED, mène des actions de harcèlement et de diversions sur les sites les plus éloignés. La manœuvre est efficace et les orpailleurs illégaux sont désemparés (nous serions 250 avec 250 chiens selon certains). Ils n'osent plus bouger ni travailler dans tout le secteur de crainte d'être décelé.

 

Les légionnaires sillonnent leur zone d'action respective trois semaines durant, pour restreindre la liberté de mouvement des orpailleurs. Non seulement une partie de la logistique et de l'appareil de production des orpailleurs illégaux a été saisie ou détruite, mais cela représente surtout un manque à gagner considérable imputé aux contrevenants qui n'ont pas pu extraire le moindre gramme d'or sur une zone d'environ 5000 Km².

 

La particularité de l'opération HARPIE est d'être une mission interministérielle. La géographie de la Guyane impose l'emploi des moyens aériens. Ainsi la coopération et la communication entre tous les acteurs pour chaque mission est primordiale, chacun apportant son expertise.

 

La section du génie du 9e régiment d'infanterie de marine (RIMA) a permis de mener à bien une expertise sur le site de ROCHE COURONNEE, le plus important du secteur, pour évaluer les besoins matériels, sécuritaires et les délais nécessaires à la neutralisation par explosif des puits sur place, tout en empêchant le travail illégal.

 

Les équipes cynotechniques, insérées dans deux sections de combat, ont apporté une aide précieuse en termes de détection de carburant ou de nourriture. Grâce aux plongeurs de combat du génie, le flux logistique des pirogues O.I. sur la SIKINI est parfaitement identifié.

 

La combinaison de l'ensemble des moyens a permis de réaliser un excellent bilan. Ce ne sont pas moins de 150 légionnaires et militaire des Forces Armées Guyanaise (FAG) qui ont aidé les gendarmes et la police (police d'aide aux frontières et douane) à porter un coup sévère aux orpailleurs. En effet, 16 moteurs (dont 9 motopompes), 4,6 tonnes de carburant, 2,3 tonnes de nourritures, 11 groupes électrogènes, 4 pirogues, 1 quad, 1 motocross ainsi que beaucoup d'autres matériels (plusieurs tonnes), liés à l'orpaillage illégal, qui ont pu être détruits ou saisis par les gendarmes. Le constat principal de cette opération est qu'il n'y a plus de site d'orpaillage illégal d'importance dans la zone d'action du 3e REI.

 

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 15:25
photo 3e REI

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09/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 2 juin 2015, une équipe de légionnaires du 3e régiment étranger d’infanterie s’est élancée sur le parcours du « raid des 7 bornes ». Une patrouille opérationnelle et scientifique le long de la frontière franco-brésilienne.

 

Ce "raid des 7 bornes" fait référence aux 7 bornes en béton plantées au début des années 1960 qui marquent la frontière Sud de la Guyane, ligne de démarcation franco-brésilienne. Avec un sac à dos de minimum 30 kg sur le dos, l’équipe du « raid des 7 bornes » s’est engagé dans un défi redoutable : parcourir 320 km à pieds, le long de la frontière franco-brésilienne.

 

Cette mission a trois objectifs : vérifier le tracé exact de la frontière, entretenir les bornes qui en symbolisent la délimitation, contrôler et collecter du renseignement dans une zone particulièrement empruntée par les orpailleurs illégaux. "Nous allons accomplir une mission régalienne", souligne le colonel Walter, chef de corps du 3e REI, qui a déjà participé aux opérations militaires Harpie (lutte contre l’orpaillage illégal dans la forêt de Guyane), et Titan (sécurisation du centre spatial guyanais).

 

Le dernier objectif de cette mission est scientifique. Tout au long du parcours, 2 scientifiques (un Français, Guillaume Ordonne du CNRS Guyane, et un Britannique, William Milliken, du Jardin Royal Botanique de Kew à proximité de Londres), procéderont à des inventaires de la biodiversité et à des prélèvements de la flore sauvage.

 

Ce défi se prépare depuis des mois. C’est François-Michel Le Tourneau, directeur de recherche au centre national de recherche scientifique (CNRS) et docteur en sciences de l'information géographique, qui en est le principal organisateur : "C'est la première fois que ce parcours va être effectué d'Est en Ouest et d'une seule traite. Notre colonne sera constituée d'une quinzaine de légionnaires, de deux botanistes français et britannique et de deux guides de forêt brésiliens. Nous rejoindrons d'abord en pirogue sur le fleuve Maroni à partir du gros bourg de Maripasoula, la borne "0" de trijonction à l'est, aux frontières de la Guyane, du Surinam et du Brésil".

 

La colonne progressera dans la jungle à la "vitesse" de 1 km/h, grimpant et descendant les incontournables collines successives des monts Tumuc Humac pour un dénivelé total positif de 15 000 m. Avançant sans layonnage (coupes dans la forêt pour tracer un sentier) l’équipe entend atteindre son objectif vers le 20 juillet 2015, à la source du fleuve Oyapock.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 15:25
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02-06-2015  Réf : 400 | 1473

 

Du 2 juin au 20 juillet 2015, une section de marche du 3e REI, accompagnera une équipe de chercheurs du CNRS sur environ 320 Km en partant de la Borne n° 0 à la Trijonction (point frontalier entre la Guyane française , le Brésil et le Surinam) vers la borne n° 7.

 

L’objectif du raid des sept bornes est de réaliser la traversée est-ouest de la région des Tumuc Humac, en un seul parcours. Ce raid inédit par la distance, permettra d’améliorer la cartographie de la frontière guyanaise, d’obtenir des relevés botaniques de cette région éloignée. Enfin, il marque la présence de l’Etat français sur sa frontière.

 

photo 3e REI

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Le 3e REI apporte à cette mission scientifique toute son expertise dans le domaine de la forêt équatoriale et le combat en zone difficile : dont celui de l’orientation (avec et sans instruments), de la topographie, des techniques de déplacement en forêt, de la logistique et de la survie en forêt profonde.


L’ensemble des participants du 3e REI, s’est porté volontaire pour cette mission. Ils ont par la suite été sélectionnés pour leur professionnalisme, la maitrise technique dans leur emploi ainsi que pour leurs capacités physiques et morales.


La majeure partie d’entre eux totalise plus de 200 jours de mission en forêt, dans l’opération Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal et dans l’opération Titan de sécurisation du Centre spatial guyanais (CSG). Certains sont en mission de longue durée en Guyane pour la deuxième fois.

 

voir Le « raid des sept bornes » : une expédition inédite sur la frontière guyanaise

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:55
Le Festival de musiques militaires de Saumur, c'est du 3 au 5 juillet

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07.06.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Du 3 au 5 juillet 2015, le Festival des Musiques Militaires de Saumur accueille dans les installations de l’Ecole Nationale d’Equitation une programmation musicale unique en France.

 

Cette année, ce sont sept formations que le Festival aura le plaisir d’accueillir : la Musique de la Légion Etrangère, le Bagad de Lann-Bihoué, le Mexique, la Grèce, la Géorgie, la Pologne et la Suisse.

 

Au programme de cette année (sous réserve): 
• Vendredi 3 juillet: concerts d’ouverture à Saumur et dans le Saumurois.

• Samedi 4 juillet: 16h30, montée des couleurs; 20h30, show international des musiques militaires dans le Grand Manège de l'Ecole Nationale d'Equitation à Saint-Hilaire-Saint-Florent.

• Dimanche 5 juillet: 10h30, défilé des Musiques dans le Centre Ville de Saumur suivi d’une présentation des différentes formations , place de la république à Saumur. 15h, show international des musiques militaires dans le Grand Manège de l'Ecole Nationale d'Equitation à Saint-Hilaire-Saint-Florent. 20h, concert non stop gratuit. Place de la République à Saumur.

 

Pour réserver, c'est ici.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:25
photo 3e REI

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28-05-2015 par 3e REI Réf : 233 | 537

 

 

A l'occasion du lancement VA 223 (Ariane 5) du 27 mai 2015, le général américain John W. RAYMOND, commandant l'US Air Force Space Command était en visite au Centre Spatial Guyanais (CSG).

 

Afin d'évaluer la possibilité de lancement de certains satellites américains à partir de lanceurs européens depuis Kourou, le colonel WALTER, commandant le 3e REI, a présenté au général RAYMOND les savoir-faire du régiment dans la protection des installations du CSG.

 

Accompagné d'une délégation composée notamment du Général de division aérienne ADAM (COMSUP), du Général Jean-Daniel TESTE (CCG du Commandement Interarmées de l'Espace) et du Général de ROQUEFEUIL (conseiller défense du directeur du CNES), le commandant de l'US Air Force Space Command a suivi une patrouille de la 2e compagnie du 3e REI.

 

Impressionné par les moyens déployés par la "French foreign Legion" et par le professionnalisme de ses soldats, le général RAYMOND a tenu à féliciter chaque légionnaire personnellement.

 

Reportage photos

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:25
photo 3e REI

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15-04-2015 par 3e REI Réf : 224 | 818

 

Du 26 janvier au 27 mars 2015, le CEFE a encadré un stage visant à former des cadres à la préparation et à la conduite d'opérations en forêt équatoriale.

 

2 mois d'enfer vert

9 semaines. C'est la durée de ce stage devenu, au fil des années, une référence en Amérique du sud. Créé il y a une dizaine d'années, le stage international du centre d'entraînement en forêt équatoriale (CEFE) se compare désormais aux stages réputés tels que Manaus (Brésil), Lanceros (Colombie) ou Tigre (Equateur). Le 3e Régiment étranger d'infanterie consacre pour cela d'importants moyens afin d'instruire au mieux les officiers et sous-officiers issus, cette année, de 14 nations différentes. Triés sur le volet, les stagiaires se doivent d'être en excellente forme physique et mentale pour espérer décrocher ce brevet tant convoité.

 

Sélection naturelle

Le capitaine G., officier forêt du 3e REI, leur a préparé un stage particulièrement éprouvant et complet durant lequel les instructeurs et AMF du CEFE transmettront l'ensemble des savoir-faire du centre. Après une première semaine consacrée aux perceptions et aux tests d'entrée une première sélection est déjà effectuée : seuls 26 stagiaires sur les 30 initiaux parviendront jusqu'au CEFE. Le stage se veut tout de même progressif pour que les stagiaires venus d'Europe ou d'Amérique du Nord apprennent à connaître ce milieu si particulier qu'est la forêt équatoriale. Jour et nuit, les instructions se succèdent pour endurcir le corps et l'esprit. C'est donc avec un léger soulagement que la section est envoyée en survie sur les bords du fleuve Approuague durant 5 jours. Seuls ceux que la forêt aura conservés seront dignes de poursuivre l'aventure. Ils ne sont alors plus que 23 dans la course... Et ainsi se poursuit ce stage : corps à corps, tir, secourisme, natation, franchissement, topographie. Les corps entrent rapidement en résistance, les traits du visage se durcissent, les yeux se plissent : les stagiaires " des villes " deviennent des soldats prédateurs. L'objectif est clair : fournir à chacun l'ensemble des connaissances permettant de préparer et de conduire une mission en forêt. C'est donc avec un réel intérêt de la part de tous que débute la phase tactique ; tout spécialement pour les cadres venus d'Amérique latine, curieux de découvrir les techniques et procédés hérités des théâtres d'opérations récents. La pédagogie légion dite démonstrative permet à chacun, quel que soit sa langue de restituer les cours des instructeurs.

 

84h de lutte antiguérilla

La dernière semaine d'instruction permet aux stagiaires d'appliquer l'ensemble des techniques apprises à travers un exercice tactique de 4 jours et 4 nuits consécutifs. Après une infiltration à la nage, de nuit et sous une pluie battante, jusqu'au village de Régina, la section sème la confusion chez l'adversaire guérillero en détruisant ses moyens de communication. Récupérés par HAM PUMA, ils sont alors droppés sur le fleuve afin de se préparer à l'offensive du lendemain. Infiltration en kayak, à pied, franchissement de criques sont leur quotidien afin de débusquer l'ennemi retranché et le réduire. Cette opération les amènera jusqu'à la zone refuge ennemie assise sur un lieu remarquable de Guyane : la savane-roche Virginie. Après une infiltration de plusieurs heures et une nuit d'attente à renseigner sur l'objectif, la position est prise au petit matin. De là, à 360°, le regard porte sur la canopée. Commencé la figure dans la boue, le stage se conclut au-dessus des cimes.

20 stagiaires parviendront au bout de ces 9 semaines de stage mais seuls 13 pourront porter sur la poitrine le brevet de " chef de section forêt ". Cette édition 2015 est à nouveau une réussite, symbole du professionnalisme de la Légion étrangère et de l'expertise du CEFE.

 

Témoignage du lieutenant E., chef de section à la 3e compagnie du 3e REI et stagiaire :

" Ce stage est une occasion unique de passer un long temps en forêt tout en acquérant les connaissances techniques et tactiques indispensable à ma fonction en forêt. S'il est nécessaire d'avoir une bonne préparation physique, une solide motivation est indispensable pour faire face aux difficultés qui se présentent (fatigue, faim, mycose, humidité...). Cela m'a de plus appris à sélectionner mon matériel pour avoir le sac le plus adapté et le plus léger possible. Le temps fort du stage restera la synthèse finale, très intense, où j'ai pu mesurer les progrès fait en 2 mois. "

 

Reportage photos

 

Lexique :

AMF : aide-moniteur forêt. Caporal ou caporal-chef, il assiste l'instructeur pour la conduite des stages. Experts du milieu, ils sont choisis parmi ceux ayant réussi un stage de 7 semaines en forêt.

Drop : technique de mise à l'eau, effectuée depuis HM à une hauteur de 2 à 5m. Permet le déploiement rapide d'un détachement en zone hostile sans aire de poser.

Savane-roche : structure géologique spécifique à l'Amazonie. Grosse colline de pierre dégarnie, surplombant la canopée. On les appelle aussi inselberg.

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 18:25
La 2e compagnie du 1er RPIMa en Guyane - photo Armée de Terre

La 2e compagnie du 1er RPIMa en Guyane - photo Armée de Terre

 

06/06/2015 Armée de Terre

 

Dans le cadre de l’exercice PIRANHA, la 2e compagnie du 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine (1er RPIMa) s’est rendue en Guyane au 9e régiment d’infanterie de marine du 30 mars au 30 avril 2015 afin de développer ses savoir-faire en milieu équatorial.

Unité des forces spéciales, ce détachement du 1er RPIMa peut être engagé à tout moment dans les milieux les plus extrêmes (milieux nautique, urbain, montagneux, désertique ou équatorial). Une à deux fois par an, le régiment participe à cet exercice avec des hommes du GIGN et des forces spéciales européennes ou sud-américaines.


PIRANHA se compose de différents modules, avec notamment un stage de préparation aux missions en forêt (PREMIFOR), une formation au tronçonnage (TRONCO), une formation d’ouverture d’itinéraire, une formation au combat SAS ou encore un stage d’adaptation à la diminution fluviale (ANAFLU). L’entraînement de cette année a été marqué par la réalisation d’un saut parachute sur la zone de Macouria, une première pour les paras du 1er RPIMa.

 

Enfin, point culminant et opérationnel de ces trois semaines, l’exercice s’est conclu par la participation à la mission HARPIE, opération de lutte contre l’orpaillage illégal.

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 18:25
photo  Cellule COM / FAG – 3REI

photo Cellule COM / FAG – 3REI

 

27-04-2015 Cellule COM / FAG – 3REI Réf : 229 | 1440

 

" Si t'es pas mouillé, t'es pas guerrier ".

 

Benjamin Castaldi était présent sur le territoire guyanais du 3 au 8 avril 2015 dans le cadre de la série "En immersion avec Benjamin Castaldi" diffusée à compter de ce mois sur 13e rue.

 

En immersion au CEFE avec les instructeurs du 3e régiment étranger d'infanterie (3e REI), Benjamin révèle que "cet épisode est le plus dur mais le plus réussi". Compté parmi les élèves-officiers de l'Ecole Militaire Inter Armes (EMIA) de Coëtquidan pour un stage d'aguerrissement, Benjamin a dû faire preuve de dépassement de soi. Les élèves, d'anciens sous-officiers effectuent depuis plus de 8 mois une formation pour devenir officiers. Le stage d'aguerrissement au CEFE du 30 mars au 11 avril intervient au terme du premier 1/3 de cette formation.

 

Vivre une expérience hors du commun, pari gagné pour les instructeurs qui ont réservé un programme adapté au présentateur TV...  Accueilli par la 4e section de l'EMIA, Benjamin Castaldi n'était pas au bout de ses peines.

 

"Je m'attendais à quelque chose de très difficile mais pas aussi difficile que ça. L'accumulation des épreuves, le peu de répit m'ont épuisé et pourtant je n'ai participé qu'à 20% du stage. Quand on a fini une activité, c'est pour en commencer une autre. Nous sommes sollicités en permanence par des exercices et des épreuves extrêmement dures", souligne Benjamin Castaldi. Pensant être en forme pour affronter le CEFE avec une préparation physique hebdomadaire de 8 heures, Benjamin a vite déchanté. "Le physique et le mental sont mis à rude épreuve ! Que ce soit dans l'effort ou pendant les instants de repos, le corps subit les affronts du soleil de plomb", ajoute Benjamin.

 

Malgré tout, il gardera un excellent souvenir de ce stage formateur pour la survie dans la forêt équatoriale. "Le CEFE est un bel endroit de formation, c'est la référence en matière d'aguerrissement ! Je suis ravie d'avoir participé à ce stage en ce lieu mythique. Et la bonne surprise, c'est l'accueil non seulement des militaires stagiaires mais surtout des légionnaires du 3e REI. La révélation est donc du côté humain", rélève Benjamin. Avant d'ajouter "on apprend aux stagiaires à être les chefs de demain en leur montrant que la cohésion est la clé de la réussite. Et au CEFE, je me suis vite rendu compte que la cohésion était indispensable, l'esprit de groupe doit être entretenu sinon on recule et on se fait mal. Et quand on voit les excellents résultats qu'obtiennent les 4 sections de l'EMIA, on s'aperçoit que la solidarité est bien présente ".

 

"Droit et juste", voici les mots que retient Benjamin Castaldi pour qualifier les instructeurs et entre baignade et chaleur, sa devise "si t'es pas mouillé, t'es pas guerrier".

photo  Cellule COM / FAG – 3REI photo  Cellule COM / FAG – 3REI
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photo Cellule COM / FAG – 3REI

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 11:25
Sans palme, avec sac et armement, ils se jettent à l’eau.- photo J.Salles ECPAD

Sans palme, avec sac et armement, ils se jettent à l’eau.- photo J.Salles ECPAD

 

05/06/2015 F.Cantin  - DICoD

 

Mi-avril, nous avons suivi deux légionnaires stagiaires au Centre d’instruction de la guerre en jungle (CIGS), à Manaus, au Brésil. Depuis 1 mois, aux côtés de leurs camarades brésiliens, sénégalais, argentins, vénézuéliens et équatoriens, les deux militaires français apprennent à évoluer en jungle dans des conditions réelles de combat. Fatigue, efforts physiques intenses, nourriture restreinte, milieu naturellement hostile à l’homme et absence totale de confort sont des défis à relever à chaque instant. Une véritable école d’endurance et de souffrance qui forme les meilleurs combattants en jungle. Focus sur la semaine dédiée à l’entraînement aux opérations fluviales. Selva !

 

Reportage photos

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 16:25
Les FAG sécurisent le 223e lancement d’une fusée Ariane

 

02/06/2015 Sources : EMA

 

Du 20 au 27 mai 2015, les forces armées en Guyane (FAG) ont été engagées pour la sécurisation des abords terrestres, maritimes et aériens du centre spatial Guyanais, chargé d’assurer le lancement de fusées spatiales. Parmi les moyens déployés, des aéronefs de l'armée de l'air.

 

À l’occasion de chaque tir (Ariane, Soyouz ou Vega), la sécurité du centre spatial guyanais (CSG) est assurée par les militaires des FAG. Ils agissent dans le cadre du dispositif Titan pour lequel près de 300 militaires des trois armées sont déployés.

 

Les aviateurs permanents du centre de contrôle militaire, basés à Kourou et en lien direct avec la haute autorité de défense aérienne (HADA) qui peut déclencher les mesures actives de sureté aérienne (MASA), ont scruté l’espace aérien pour prévenir toute pénétration de la zone interdite de survol.

 

Dans les airs, un hélicoptère et un Casa de l’armée de l’air, ont assisté un patrouilleur de la marine nationale et une vedette de gendarmerie maritime, patrouilllant au large du centre spatial pour interdire l'accès aux côtes. Trois bateaux de pêche ont d'ailleurs été reconduits hors de la zone interdite. À terre, les légionnaires ont patrouillé dans les environs du centre pour empêcher toute présence humaine.

 

Ainsi, le 27 mai 2015 à 18h16, la 223e fusée de type Ariane 5 a pu quitter Kourou en toute sécurité et permettre la mise en orbite de deux satellites de télécommunications.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions à caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

Les FAG sécurisent le 223e lancement d’une fusée Ariane
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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 07:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

02/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 29 mai 2015, des membres d’équipage et des personnels navigants de la compagnie aérienne Air Caraïbes ont enfilé treillis et chaussures de marche pour un stage visant à renforcer leur cohésion et à découvrir le quotidien des militaires du 9e régiment d’infanterie de marine (RIMa) engagés dans les opérations en jungle.

 

Après un déplacement en pirogue, encadrés par une équipe du C3F (centre de formation au fleuve et à la forêt) renforcée d’un infirmier, les stagiaires ont visité un site d’orpaillage illégal reconstitué sur la zone de Tuffe, utilisé régulièrement pour préparer les unités engagées dans l’opération Harpie. En se mettant dans la peau des marsouins, le groupe a été confronté à l’hostilité d’un parcours dans la mangrove et à un saut du pont du tour de l’Ilet, après un repas composé de rations de combat.

 

En dépit d’une journée éprouvante, un large sourire pouvait se lire sur les visages du personnel d’Air Caraïbes, fier des activités réalisées. Ce stage a du reste permis au régiment de continuer à faire connaître les missions des FAG auprès de la société civile guyanaise, de susciter l’intérêt de citoyens pour leurs soldats et peut-être d’éveiller chez eux une vocation pour la réserve.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 10:20
photo CCH Serpillo

photo CCH Serpillo

 

01/06/2015 Source: État-major des armées

 

Du 25 au 28 mai 2015, le commandant de l’US Air Force Space Command, le Lt. Gen. John W. “Jay” Raymond, était en Guyane, et a rencontré à cette occasion les forces armées en Guyane (FAG).

 

Cette visite organisée par le Commandant interarmées de l’espace (CIE) et le Centre National des Etudes Spatiales (CNES), était centrée sur les activités du Centre Spatial Guyanais (CSG). Ce fut l’occasion de présenter le dispositif Titan, mission de sécurisation principale des FAG. Ce dispositif, déployé 24 heures avant un tir, vise à contrôler les espaces d’approche aérienne, maritime et terrestre du CSG. Les FAG sont alors mobilisées pour permettre le décollage des lanceurs Ariane V, Soyouz et Vega dans des conditions optimales de sécurité. Le dispositif Titan est impératif, aucun lancement ne peut être effectué sans l’engagement des militaires des FAG.

 

Le 27 mai 2015, au CSG, la délégation a assisté au 65e succès d’Ariane 5, qui a mis sur orbite géostationnaire deux satellites : le satellite de télécommunication mexicain SKYM-1, et l’américain DirectTV-15 pour la télévision HD.

 

La Guyane représente des enjeux uniques pour la France et l’Europe, principalement dans le domaine spatial. 2 100 militaires des trois armées, essentiellement répartis sur l’île de Cayenne et Kourou, composent les FAG. A 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo CCH Serpillo
photo CCH Serpillophoto CCH Serpillo

photo CCH Serpillo

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 17:25
Manaus ou l’école des combattants de la jungle

19 avril 2015. Centre d’instruction de la guerre en jungle (CIGS), à Manaus, au Brésil. Après la fabrication des radeaux, les stagiaires, par groupe de 9, partent pour 2 kilomètres de nage, à tracter radeau et sacs dans les eaux sombres de la Rio Paraquequara. Objectif : atteindre la base n°4 du CIGS en moins de 2 heures. -  photo J.Salles - ECPAD
 

29/05/2015 F.Cantin  - DICoD

 

Mi-avril, nous avons suivi deux légionnaires stagiaires au Centre d’instruction de la guerre en jungle (CIGS), à Manaus, au Brésil. Depuis 1 mois, aux côtés de leurs camarades brésiliens, sénégalais, argentins, vénézuéliens et équatoriens, les deux militaires français apprennent à évoluer en jungle dans des conditions réelles du combat. Fatigue, efforts physiques intenses, nourriture restreinte, milieu naturellement hostile à l’homme et absence totale de confort sont des défis à relever à chaque instant. Une véritable école d’endurance et de souffrance qui forme les meilleurs combattants en jungle. Focus sur la semaine dédiée à l’entraînement aux opérations fluviales. Selva !

 

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 10:55
Les attentats font les affaires du Sherpa

Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne), le 9 janvier. Le Sherpa «échelle» de Renault Trucks Défense comporte une rampe d’accès permettant de projeter un groupe d’assaut dans un Airbus A380 en cas de prise d’otages. Son utilisation par le GIGN face aux frères Kouachi a été remarquée. Photo Gendarmerie

 

29 Mai 2015 Jean-Marc Ducos – LeParisien.fr

 

Ce véhicule fabriqué par Renault Trucks Defense, utilisé par le GIGN lors des attentats en janvier, voit ses ventes dopées.

 

C'est une conséquence inattendue de l'assaut du groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) le 9 janvier face aux frères Kouachi retranchés dans une imprimerie à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne). Les gendarmes ont utilisé ce jour-là leur tout nouvel engin tactique, le Sherpa « échelle » fabriqué par Renault Trucks Defense (RTD) en collaboration avec le GIGN.

 

Un véhicule blindé, sorte de Hummer à la française, spécialement conçu avec les techniciens du GIGN pour monter à bord d'un Airbus A 380 en cas de prise d'otages avec une rampe d'accès permettant de projeter un groupe d'assaut dans l'avion.

 

Ces images des gendarmes d'élite positionnés sur le Sherpa pour délivrer l'otage caché à l'étage ont fait le tour du monde. « Cela contribuera inévitablement à élever le niveau des ventes. Mais ce n'est pas notre genre de faire de la publicité. L'effet Dammartin nous fait du bien et cela contribue à la bonne réputation de cette famille de véhicules », avoue un porte-parole de Renault Trucks Defense, branche du groupe Renault Trucks qui appartient à Volvo. Si le groupe concède bien avoir vendu des « Sherpa avec échelle d'assaut à l'émirat du Qatar, mais aussi à d'autres pays au Moyen-Orient et en Amérique du Sud qui ne peuvent être cités », les ventes des autres versions dites Scout, Wagon et transport de troupes ne se portent pas mal.

 

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 12:25
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

28/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 20 au 27 mai 2015, les forces armées en Guyane (FAG) ont été engagées pour la sécurisation des abords terrestres, maritimes et aériens du centre spatial Guyanais (CSG), chargé d’assurer le lancement de fusées spatiales.

 

A l’occasion de chaque tir (Ariane, Soyouz ou Vega), la sécurité du centre spatial guyanais est assurée par les militaires des FAG. Ils agissent dans le cadre du dispositif Titan. Près de 300 militaires des trois armées y sont déployés.

 

A terre, les légionnaires du 3e REI patrouillent dans les environs du CSG pour empêcher toute présence humaine. En mer, un patrouilleur de la marine nationale, la Capricieuse, ainsi qu’une vedette de gendarmerie maritime, la Mahury, patrouillent au large du CSG pour interdire l’accès aux côtes.  Assistés par un hélicoptère et un avion CASA de l’armée de l’Air, ces navires ont reconduit trois bateaux de pêche hors de la zone interdite.

 

Enfin, les militaires permanents du centre de contrôle militaire basés à Kourou (en lien direct avec la haute autorité de défense aérienne (HADA) qui peut déclencher les mesures actives de sureté aériennes (MASA)) ont assuré l’observation de l’espace aérien pour prévenir toute pénétration de la zone interdite.

 

Ainsi, le 27 mai 2015 à 18h16, la 223e fusée de type Ariane 5 a pu quitter Kourou en toute sécurité et permettre la mise en orbite de deux satellites de télécommunications.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:25
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

26/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 1er au 15 mai 2015 s’est déroulée la 10e édition de l’entraînement opérationnel interarmées franco-dominicain intitulé Dunas.

 

Durant une quinzaine de jours, militaires français des forces armées aux Antilles (FAA) et militaires des forces armées dominicaines ont travaillé ensemble à Las Calderas, à 150 km au Sud-Ouest de Saint-Domingue, en République Dominicaine. Axés autour d’instructions opérationnelles, les groupes franco-dominicains ont particulièrement travaillé le domaine sécuritaire : maniement des armes, tenue d’un check-point et escorte de convoi, patrouille et délivrance de premiers soins suite à une fusillade ou encore débarquement et prise de plage étaient au programme de cet entraînement opérationnel.

 

Constituées de soldats du 33e Régiment d’Infanterie de Marine (DTA 33) et de marins du bâtiment de transport léger Dumont d’Urville, les forces françaises déployées pour cette 10ème édition de Dunas s’élèvent à plus de 150 militaires. Côté dominicain, étaient engagées une section de l’armée de Terre avec ses véhicules, une section d’infanterie de Marine débarquées depuis le BATRAL (bâtiment de transport léger), une section de l’armée de l’Air avec trois hélicoptères ainsi qu’un patrouilleur et une vedette d’interception rapide, soit une centaine de militaires dominicains. Comme l’a rappelé madame l’ambassadeur de France en République Dominicaine, madame Blandine Kreiss, cette dixième édition de Dunas revêtait en plus un « caractère exceptionnel et inédit avec cette année une totale mixité des équipes. Ce mélange interarmées et bilatéral des groupes a sans conteste favorisé l’échange d’expérience, l’échange linguistique et l’échange culturel ».

 

Les objectifs principaux de Dunas sont de réaliser un entraînement conjoint des troupes d’infanteries et amphibies afin de renforcer la coopération entre nos armées, d’améliorer les capacités opérationnelles et tactiques des forces en présence et d’améliorer l’interopérabilité de nos forces permettant une meilleure coordination en cas de crise telle qu’une catastrophe naturelle. « Le haut niveau de synergie opérationnelle de cette 10ème  édition est la résultante d’un travail commun et d’un investissement mutuel pérenne » a explique le commandant général de la Marine de République Dominicaine, monsieur Nestor. « Contribuer à assurer la sécurité régionale et à favoriser le règlement pacifique des conflits et des crises en développant une coopération régionale opérationnelle dans le bassin des Caraïbes sont nos objectifs communs ».

 

Si Dunas marque un temps fort dans la coopération opérationnelle bilatérale franco-dominicaine, d’autres projets sont en cours, comme la formation de militaires dominicains au centre d’aguerrissement de l’outre-mer et de l’étranger du 33e RIMa, a tenu à rappeler le commandant supérieur des FAA, le contre-amiral Bosselut. Sur le plan structurel, la formation au français organisée par l’attaché de Défense non-résident des FAA, le lieutenant-colonel Delbarre, en lien avec l’Alliance française, au profit de cadets de l’armée de l’Air dominicains constitue également un important levier de coopération.

 

Les forces armées aux Antilles garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Antilles-Guyane.

photo EMA / Marine Nationale
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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:25
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

26/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 17 mai 2015, après un mois et demi d’actions franco-brésiliennes contre les flux logistiques liés à l’orpaillage illégal, l’opération Tavara s’est achevée. Les forces armées en Guyane poursuivent désormais leur action en matière d’orpaillage illégal dans le cadre de l’opération Harpie, lancée en 2008.

 

Depuis le 7 avril 2015, une opération conjointe et simultanée avec les homologues brésiliens, intitulée Tavara,a était menée. L’objectif était d’assécher les filières logistiques, par la mise en place de contrôles fluviaux sur le fleuve Oyapock. Pour ce faire, des patrouilles en pirogues ont été effectuées conjointement avec l’armée brésilienne. En coordination avec les forces de gendarmerie, de police, de douanes et la PAF (police aux frontières), cette opération, qui a pris fin le 17 mai 2015, a permis de bloquer l’afflux de pirogues et donc le soutien logistique. Pris sous le coup de ces opérations qui paralysent les sites illégaux et désorganise leur activité sans nécessiter l’emploi de la force, les garimpeiros sont contraints d’abandonner les sites.

 

Actuellement, une centaine de brésiliens travaillent en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG). Cette excellente coopération entre les forces françaises, brésiliennes et surinamienne s’est particulièrement illustrée lors du VIP DAY organisé le 6 mai 2015. Dans le domaine de la lutte contre l’orpaillage illégal, la coopération régionale entre la France, le Brésil et le Suriname se renforce pour accroître les résultats obtenus.

 

Le département de la Guyane se situe dans une région particulièrement touchée par les trafics illicites, notamment les activités d’orpaillage illégal. Pour lutter contre cette activité, sous la gouvernance du préfet de Guyane et du procureur de la République, l’opération Harpie a été lancée en 2008. Plus de 300 militaires des FAG, engagées dans un dispositif interministériel, sont déployés en permanence sur le terrain. Quatre axes stratégiques ont été définis dans le cadre d’un plan d’actions : la mise en place d’une filière légale d’orpaillage, le maintien d’un cadre sécuritaire permettant le développement d’une activité légale, le soutien à la justice et la coopération régionale avec les deux pays limitrophes, le Suriname et le Brésil.

 

Depuis l’été 2014, l’un des objectifs majeurs est d’intercepter les flux logistiques approvisionnant les sites illégaux, afin de restreindre les activités économiques d’orpaillage illégal. Corrélant rapidité d’action et effet de surprise, cette stratégie d’intervention a permis de saisir ou détruire plus de 70% des matériels de production.

 

En cette année 2015, les efforts sont plus particulièrement portés sur l’Ouest et l’Est de la Guyane où étaient recensés bon nombre de zones d’orpaillage (à proximité du Suriname et du Brésil). Les actions ont porté leurs fruits : l’indicateur, mis à jour par l’Office national des forêts, montre le passage de 500 sites d’orpaillage illégal à l’été 2014 à 290 fin mars 2015.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:25
photo EMA / Marine Nationale

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26/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 24 mai 2015 au matin, la frégate de surveillance Ventôse des forces armées aux Antilles (FAA) est intervenue au large du canal de la Dominique pour intercepter un Go Fast se dirigeant vers la Guadeloupe. Ce Go Fast, suspecté de trafic de stupéfiants, avait été reporté aux autorités françaises par l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) via la NCA (National Crime Agency).

 

Avec le concours de l’agence interministérielle de lutte contre le narcotrafic aux USA - la Joint Inter Agency Task Force - South (JIATF-S) et de son avion de patrouille maritime C130, la frégate Ventôse a pu localiser et intervenir sur le Go Fast après son rendez-vous avec un bâtiment de pêche. Lors de la poursuite du Go Fast, effectuée par l’hélicoptère embarqué Panther de la flottille 36F, le rejet à la mer d’un ballot de drogue a pu être observé. L’équipe de visite du Ventôse l’a immédiatement récupéré avant de monter à bord du Go Fast.

 

Après accord du procureur de la République de Fort-de-France, le Go Fast a été remis aux garde-côtes Dominiquais. Les 3 présumés narcotrafiquants ont quant-à-eux été placés en garde à vue par l’OCRTIS dans le cadre de l’enquête judiciaire sous l’autorité du procureur de la République. La vingtaine de kilos de Marijuana a également été remise à l’OCRTIS, pour destruction.

 

Agissant dans le cadre de l’Action de l’État en mer, la Marine française aux Antilles opère régulièrement de manière coordonnée avec les autres administrations françaises ainsi que ses partenaires étrangers de la Caraïbe, pour réprimer les trafics de drogue en haute mer. Ces opérations sont placées sous l’autorité de Fabrice Rigoulet-Roze, préfet de la Martinique, délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer aux Antilles et conduites par le contre-amiral Georges Bosselut, commandant supérieur des forces armées aux Antilles depuis le centre opérationnel interarmées implanté à Fort-de-France.

 

Cette opération illustre l’excellente coopération avec les partenaires régionaux ainsi que l'efficacité de l'action interministérielle menée par la France pour lutter contre le trafic de produits stupéfiants en zone Antilles-Guyane.

 

Cette opération porte le bilan de cette année 2015 à plus de 5,2 tonnes de drogue interceptées en mer par l’action conjointe des services de l’État français dans la zone Antilles-Guyane.

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photo EMA / Marine Nationale

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 11:25
Le Mexique pourrait acheter 50 H225M (Crédits : Eurocopter Lorette Fabre)

Le Mexique pourrait acheter 50 H225M (Crédits : Eurocopter Lorette Fabre)

 

27/05/2015 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Le Mexique pourrait commander 50 H225M (SuperPuma) qui seraient assemblés localement. Une signature est attendue à l'occasion du 14 juillet, jour de fête nationale où le Mexique est invité d'honneur.


 

Selon des sources concordantes, le Mexique pourrait très vite acheter à Airbus Helicopters 50 H225M (ex-EC725). Si le contrat évalué à 2 milliards d'euros environ est suffisamment mûr, une signature est attendue en présence des deux présidents - François Hollande et Enrique Peña Nieto - à l'occasion du 14 juillet, jour de la fête nationale où le Mexique est invité d'honneur cette année. Des militaires mexicains défileront à cette occasion sur les Champs-Élysées.

Si cette commande se confirmait, ce serait une troisième bonne nouvelle à l'exportation pour le constructeur de Marignane après les contrats majeurs en Corée du Sud et en Pologne et peut-être avant le Qatar"En 2015, les commandes vont être une priorité, avait reconnu en janvier lors de la présentation des résultats le PDG d'Airbus Helicopters, Guillaume Faury. Nous voulons réaliser plus de commandes que de livraisons en 2015". Le pari est en train d'être gagné par l'hélicoptériste européen.

 

Des hélicoptères assemblés au Mexique

Initialement, Airbus Helicopters négociait depuis plusieurs mois avec Mexico une nouvelle commande de six à douze H225M supplémentaires en complément des 15 exemplaires déjà commandés. Mais les discussions se sont accélérées il y a deux mois environ et ont pris une nouvelle tournure. Ce n'est plus une douzaine d'appareils que souhaite le Mexique mais une cinquantaine de H225M, qui serait assemblés localement. Tout comme au Brésil, Airbus Helicopters a fait une proposition en ce sens.

Le constructeur de Marignane avait inauguré en février 2013 à Queretaro en présence du président mexicain Enrique Peña Nieto une usine qui fabrique des composants métalliques de haute technologie pour structures d'aéronefs. Implantée dans le complexe industriel Aerotech voisin de l'aéroport intercontinental de Queretaro, ce site d'une superficie de 12.000 mètres carrés, est le seul site de production des poutres de queue des hélicoptères AS350 Ecureuil. Il héberge par ailleurs un centre de maintenance de 1.000 mètres carrés. Spécialisé dans les appareils de la famille Ecureuil, ce centre servira les opérateurs du célèbre hélicoptère léger d'Airbus Helicopters dans toute la région.

 

Des frégates et/ou des corvettes en discussion

Outre les hélicoptères, la France et le Mexique discutent d'une coopération navale, qui pourrait inclure la vente de bâtiments fabriqués par DCNS. Pour autant, ce dossier est beaucoup moins mûr que celui des H225M. "Le dossier avance bien", explique-t-on à La Tribune. Selon des sources concordantes, le Mexique s'intéresse aux frégates multi-missions (FREMM) et/ou à des corvettes Gowind de 2.500 tonnes. Les besoins de la marine mexicaine restent encore à affiner. D'autant qu'elle est très partagée entre les partisans qui souhaitent poursuivre une relation de proximité avec les États-Unis, qui lui vend des bâtiments d'occasion pas toujours adaptés à ses besoins, et ceux qui veulent s'offrir des navires en France.

Les échanges commerciaux entre la France et le Mexique sont en hausse constante depuis plusieurs années (4,2 milliards d'euros en 2014), avec une balance commerciale excédentaire. De nombreux projets ont été lancés dans des secteurs stratégiques comme l'aéronautique et les transports au moment de la visite de François Hollande au Mexique le 10 et 11 avril 2014.

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