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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 11:25
FAA : interception d’un Go Fast et saisie de drogue par la frégate Ventôse


27 mai 2015 Crédit : État-major / Marine nationale

 

Le 24 mai 2015 au matin, la frégate de surveillance Ventôse des forces armées aux Antilles (FAA) est intervenue au large du canal de la Dominique pour intercepter un Go Fast se dirigeant vers la Guadeloupe. Ce Go Fast, suspecté de trafic de stupéfiants, avait été reporté aux autorités françaises par l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) via la NCA (National Crime Agency).

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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 06:25
photo EMA

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22/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 30 mars au 30 avril 2015, dans le cadre de l’exercice Piranha, un détachement du 1er régiment de parachutistes d’infanterie de Marine (RPIMa) spécialisé dans l’intervention en « milieux difficiles», s’est rendu en Guyane au 9e régiment d’infanterie de Marine (RIMa), afin de développer ses savoir-faire en milieu équatorial.

 

En partenariat avec la section de commandos de recherche et d’action en jungle, spécialiste du combat en forêt amazonienne, l’exercice Piranha a permis aux forces spéciales de s’entraîner à évoluer et combattre en jungle, et d’entretenir leurs compétences dans ce milieu hostile, à travers différents stages. Cet entraînement a été marqué par la réalisation d’un saut en parachute sur la zone de Macouria, une première pour les chuteurs du 1er RPIMa. L’exercice s’est conclu par leur participation à une mission Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal, afin de parfaire leur expérience opérationnelle en milieu équatorial.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 16:25
photo EMA / Marine Nationale

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20/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 6 au 10 mai 2015, le bâtiment de transport léger Dumont d’Urville a effectué une escale à Santiago de Cuba, profitant de son déploiement dans le cadre de l’entraînement opérationnel franco-dominicain Dunas des forces armées aux Antilles (FAA).

 

Comme pour tous les bâtiments de la Marine nationale à l’étranger, l’escale du Dumont d’Urville a permis de développer les relations que la France entretient avec le pays d’accueil au titre de la diplomatie de Défense. Cette escale était effectuée dans le cadre d’un déploiement qui visait à renforcer la connaissance de l’environnement géostratégique des FAA.

 

En escale à l’étranger, le Dumont d’Urville représente un morceau du territoire national. A son échelle, il a donc servi à renforcer le rayonnement de la France à l’étranger, mais également à développer la coopération entre les deux pays. Poursuivre le développement d'échanges maritimes avec les nations œuvrant dans la zone Caraïbe, entretenir une coopération de proximité permettant d'améliorer la lutte contre les trafics illicites et développer l'interopérabilité dans le domaine du secours aux populations en cas de catastrophe naturelle ou encore de lutte contre la pollution maritime sont au cœur des préoccupations des FAA.

 

Cuba fait partie des partenaires d'Amérique latine avec qui la France entretient une coopération régionale, dans le cadre de son dispositif des forces prépositionnées sur le théâtre Caraïbe et Amérique du Sud. Cette coopération a d’ailleurs été mise en avant lors de la visite historique à Cuba du Président de la République le 11 mai 2015.

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Caraïbe, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG). Les FAA mènent notamment des opérations de surveillance maritime et de service public (lutte contre le narcotrafic, lutte contre les pollutions, police des pêches, sauvetage en mer). La lutte contre le narcotrafic dans la zone Caraïbe est effectuée en coopération interministérielle et internationale, principalement en lien avec les États-Unis, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, le Mexique, le Brésil et la Colombie.

photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 11:25
photo EMA

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18/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 11 au 13 mai 2015, les forces armées aux Antilles (FAA) ont accueilli le nouveau directeur de la Joint Inter Agency Task Force – South (JIATF-S) – le contre-amiral des US Coast Guard Christopher Tomney. Il était accompagné par le directeur des relations internationales de la JIATF-S, par l’officier de liaison néerlandais intégré dans son état-major et par l’officier de liaison français, le capitaine de frégate Jérôme Navarro.

 

Ce premier déplacement en Martinique était l’occasion pour le nouveau directeur de se faire présenter l’organisation de l’action de l’Etat en mer aux Antilles françaises, et plus particulièrement celle de la lutte contre les narcotrafics. Il a ainsi rencontré monsieur Fabrice Rigoulet-Roze, préfet de la Martinique et délégué du gouvernement pour l’action de l’Etat en mer (AEM) dans la zone maritime des Antilles. Le préfet a profité de cet entretien pour souligner l’importance de la coopération internationale, gage d’efficacité dans la lutte contre les trafics illicites.

 

Le délégué du gouvernement (DDG) pour l’AEM, monsieur Rigoulet-Roze, est assisté par le contre-amiral Georges Bosselut, en tant que commandant de la zone maritime (CZM). Sous son autorité, le CZM Antilles coordonne l’action en mer des administrations, la mise en œuvre de leurs moyens et prépare la réglementation relative à l’action de l’Etat en mer.

 

Les entretiens du contre-amiral Tomney avec le DDG AEM, le contre-amiral Georges Bosselut, ou encore l’état-major interarmées et le centre des opérations des FAA ont permis de réaffirmer la volonté de la France d’intensifier le travail commun, et de rappeler les capacités et la réactivité des moyens de la Marine nationale stationnée dans les Antilles françaises. Par ailleurs, cette visite du nouveau directeur de la JIATF-S a permis au contre-amiral Bosselut d’évoquer de nouvelles pistes, telles que la mise en place de radars de surveillance maritime aux Antilles françaises et la possibilité d’échanger les données recueillies avec le système américain.

 

Grâce à cette coopération internationale et avec le soutien des moyens de la JIATF-S, le bilan des saisies de drogue en mer par l’action conjointe des services de l'État français dans la zone Antilles-Guyane atteint déjà plus de 5,1 tonnes depuis début 2015.

 

Les forces armées aux Antilles garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Antilles-Guyane.

 

Repères :

 

1/ La Joint Interagency Task Force South est chargée de coordonner les opérations de détection et de lutte contre le narcotrafic dans la mer des Caraïbes et l’est de l’Atlantique. Implanté à Key West, l’état-major de la JIATF-S est composé d’environ 600 personnes, issues des forces armées, des agences et administrations participant à la lutte contre le narcotrafic. Il compte un officier de marine français en poste d’officier de liaison depuis 1998. La JIATF-S suit environ 2 500 « cas » de transport maritime et aérien par an et coordonne en permanence les moyens d’interception, tout en mettant en place des opérations dédiées à certaines zones. La France, les USA, les Pays-Bas, la Grande Bretagne et le Canada sont les principaux contributeurs de moyens maritimes et aériens. Au sein de l’organisation mise en place, le contre-amiral Georges Bosselut, commandant supérieur des FAA et commandant de la zone maritime Antilles, est chargé, sous l’appellation de CTG 4.6, de la coordination tactique des moyens dans la zone Est de la Caraïbe.

 

2/ Aux Antilles françaises, plusieurs administrations et organismes participent à l’action de l’Etat en mer : la Marine nationale, la direction de la mer, les douanes, la gendarmerie, la sécurité civile ou encore la société nationale de sauvetage en mer. Leur action consiste à assurer la sécurité (assistance aux navires en détresse, secours aux naufragés, etc.), garantir l’ordre public (lutte contre le narcotrafic notamment) et protéger l’environnement (lutte contre la pollution…) dans une zone économique exclusive française de près de 140 000 km2.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 07:25
photo CCH Serpillo / Armée de Terre

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12/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 26 avril 2015, à 9h, la vedette de la gendarmerie maritime Mahury quittait la Base Navale de Dégrad-et-Cannes pour une mission de police de pêches dans les eaux territoriales françaises, prévue pour durer 24 heures.

 

Le Major Bernard, commandant la vedette Mahury, et ses cinq membres d’équipage, appartiennent à la brigade de gendarmerie maritime de Cayenne. Le Major Bernard a 35 ans de service dans la gendarmerie maritime à son actif, dont 30 ans passés à bord des unités navigantes. Au cours de sa carrière, nombreuses ont été les affections outre-mer. C’est d’ailleurs son second séjour en Guyane, le premier remontant à une vingtaine d’années.

 

En Guyane, les gendarmes maritimes passent 110 jours par an en mer. Ils ont deux missions principales : la surveillance en mer aux abords du centre spatial guyanais (CSG) pour les tirs de fusée, et la police des pêches de la frontière surinamaise jusqu’à la frontière brésilienne. « Nous passons 70 % du temps en mission de police des pêches et le reste répartis entre des missions de surveillance, de renseignement, de police, et enfin d’entraînement de l’équipage. La maintien des qualifications de l’équipage s’effectue au travers d’exercices de sécurité incendie, les hélitreuillages, le remorquage de navires, etc. », explique le Major Bernard.

 

Départ pour une mission éprouvante :

 

A 10 h, départ pour une mission police des pêches dans l’ouest guyanais, c’est-à-dire vers la frontière surinamaise. La douane était alors également en mission dans le secteur ouest, avec une vedette et un avion en soutien qui survolait tout le littoral et guidait la vedette sur des contacts.

 

A midi, le commandement a informé le Major et son équipage d’une présence potentielle de pêcheurs illégaux dans l’ouest. « Nous poursuivions notre route quand, vers 15h30, la douane a aperçu un bateau suspect dans les eaux françaises. A 16h30, nous sommes arrivés à proximité du navire, puis l’équipe de contrôle a embarqué à bord de l’embarcation pneumatique. Il a rapidement été constaté que ce navire contrevenant ne possédait ni marques extérieures ni document, et à son bord se trouvait six personnes sans pièce d’identité. Après avoir échangé avec le commandement pour connaitre la conduite à tenir, le directeur de la mer –des affaires maritimes- nous a ordonné le déroutement du navire pour marque extérieure inexistante et défaut de pavillon », a expliqué le Major.

 

A 17 h, le déroutement a commencé. Le navire n’allant qu’à 3 nœuds et devant rejoindre le port de Kourou situé à 60 nautiques, la Major Bernard a décidé de prendre en remorque le bateau. « J’ai fait monter à bord de notre vedette l’équipage pour leur sécurité. Nous atteignions une vitesse de 5 nœuds, ce qui nous laissait envisager un déroutement qui durerait 15 heures », a indiqué le Major.

 

La vedette est finalement arrivée à 10 h le 27 avril 2015, après avoir affronté des conditions difficiles en raison d’une mer très agitée.

 

Arrivée à quai, la procédure judiciaire a commencé :

 

A l’arrivée au port de Kourou, trois gendarmes maritimes se sont occupés du débarquement, des jerricans d’essence et des matières dangereuses présents à bord du navire, ainsi que de la glace qui servait à conserver les poissons, tandis que deux autres gendarmes s’occupaient de la procédure judiciaire. Cette procédure s’est traduite par la garde à vue du capitaine du navire pour audition et explications sur les raisons de sa présence dans les eaux françaises. Quant aux cinq autres membres de l’équipage, un procès-verbal d’éloignement et de conduite vers la frontière leur a été signifié. A midi, les cinq Surinamais ont été pris en charge pour être reconduits à la frontière.

 

A 15h30, le capitaine du navire a quitté Kourou pour être présenté au juge à Cayenne. Il est passé en comparution immédiate à 16h30 et a écopé de 6 mois de prison avec sursis. Pendant ce temps, les deux moteurs de 50 chevaux du navire de 16 mètres pour une dizaine de tonnes sont démontés. Ils ont fait l’objet d’une saisie administrative sous le contrôle de la direction de la mer. Les filets ont également été saisis et le tout a été placé en gardiennage en attente de sa destruction.

 

Ce type d’intervention est un bel exemple de l’action que mènent au quotidien les militaires français déployés en Guyane. Elle illustre également l’excellente coordination exercée avec les gendarmes et l’ensemble des autres services de l’Etat, depuis l’interception jusqu’à la traduction en justice des trafiquants et pêcheurs illégaux, afin de juguler ces réseaux qui portent atteinte à la stabilité régionale.

photo CCH Serpillo / Armée de Terrephoto CCH Serpillo / Armée de Terre
photo CCH Serpillo / Armée de Terre

photo CCH Serpillo / Armée de Terre

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 22:25
Décollage sur alerte pour l'ET 68 - photo Armée de l'Air

Décollage sur alerte pour l'ET 68 - photo Armée de l'Air

 

12/05/2015 Armée de l'air

 

Les forces armées en Guyane (FAG) ont été sollicitées, jeudi 30 avril 2015, pour porter assistance à un marin blessé sur un navire de la marine brésilienne.

 

Immédiatement, l’équipage d’alerte de l’escadron de transport 68 « Antilles-Guyane » se mobilise pour préparer la mission. Pendant que les mécaniciens configurent l’hélicoptère Puma. La réactivité de l’ensemble des aviateurs permet un décollage dans délai très court. En moins de quarante minutes, l’hélicoptère rejoint l’arrière du bateau. Le bilan médical confirme l’urgence, la victime est rapidement hélitreuillée sur une civière et évacuée vers l’hôpital.

 

Après l’atterrissage, sur la base aérienne 367 de Matoury, les mécaniciens de l’escadron de transport ont reconfiguré l’appareil pour lui permettre de reprendre la posture d’alerte que l’unité tient 24 h sur 24 et 365 jours par an.

Les FAG porte assistance à un marin blessé - photo Armée de l'Air

Les FAG porte assistance à un marin blessé - photo Armée de l'Air

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 16:25
photo Armée de l'Air

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05/05/2015 Armée de l'air

 

Du 5 au 25 avril 2015, le centre de formation à la survie et au sauvetage (CFSS) a mené un stage équatorial au profit du groupe aérien européen (GAE) avant de réaliser son stage annuel de survie à Cayenne, en Guyane.

 

Le CFSS a conduit un groupe de travail au profit du personnel de centres de survie de nations membres du GAE dont fait partie la France. L’objectif de cette initiative était de proposer un condensé du stage équatorial réalisé par le CFSS. Sur cette base, les autres nations participantes ont pu comparer et échanger sur les techniques, les connaissances, ou encore les matériels utilisés dans des circonstances de survie.

 

Créé et mené par le CFSS, le stage équatorial est dédié au personnel navigant. Il permet de s’aguerrir aux techniques de survie, aux procédures de récupération tout en apportant une solide connaissance des matériels contenus dans les gilets et paquetages des différents types d’aéronefs. Le groupe de travail a été conduit dans son intégralité en anglais. Le centre de langue aéronautique spécialisé (CLAS) de Tours a été fortement sollicité pour préparer, former et accompagner l’équipe du CFSS. Très peu de stage de ce type existant au sein des nations du GAE, l’initiative du CFSS a été saluée et appréciée. L’étape suivante consistera en l’aptitude à mener l’ensemble du stage équatorial en anglais, afin de pouvoir à terme l’ouvrir à des stagiaires étrangers.

 

À peine les participants du GAE partis, le CFSS a entamé son stage équatorial au profit de 17 stagiaires, dont de futurs aviateurs de la BA 367. D’une durée de deux semaines, les stagiaires sont passés par trois phases de formation successives. La théorie, la pratique et l’acclimatation en jungle. Les stagiaires ont ensuite participé à 3 jours d’exercices de synthèse (en solo ou en équipage) pendant lesquels ils ont du restituer leurs nouvelles connaissances afin de survivre dans les meilleures conditions possibles. Cette dernière phase s’est achevée par l’exfiltration des stagiaires à bord d’un Puma de l’escadron de transport 68 « Antilles-Guyane ».

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 11:25
Le ministère de la Défense brésilien chez DCNS - photo DCNS

Le ministère de la Défense brésilien chez DCNS - photo DCNS

 

11 mai 2015 - par C.C - tendanceouest.com

 

Après le ministre australien, c'était au tour du ministre brésilien de la Défense de visiter DCNS Cherbourg ce lundi 11 mai.

 

Il y a une quinzaine de jours, le site cherbourgeois de DCNS recevait le ministre australien de la Défense, venu prospecter en vue d'un possible contrat signé entre les deux pays.

 

Ce lundi 11 mai, DCNS Cherbourg recevait le ministre brésilien de la Défense, qui rencontrera Jean-Yves Le Drian mercredi à Paris. Accompagné d'Alain Morvan, directeur du site, et Hervé Guillou, PDG de DCNS, Jaques Wagner a pu découvrir les différents chantiers en cours.

 

DCNS collabore avec le Brésil pour la construction de quatre sous-marins Scorpène, via un transfert de technologies : des salariés français vont travailler au Brésil, des Brésiliens viennent travailler à Cherbourg. DCNS assiste aussi le pays dans la réalisation de la partie non-nucléaire du premier SNA brésilien, et la construction d'une base navale et d'un chantier construction navale.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 16:25
photo 3e REI

photo 3e REI


11-05-2015 par 3e REI Réf : 231 | 1561

 

A l'occasion du 152e anniversaire de la bataille de Camerone, le 3ème régiment étranger d'infanterie (REI) a célébré les 100 ans de sa création.

 

Comme chaque année, le 30 avril, partout dans le monde où des légionnaires et anciens légionnaires sont réunis, Camerone est célébrée.

Profitant de ce 152e anniversaire, le 3ème régiment étranger d'infanterie (REI) a commémoré avec solennité son centenaire.

Il y a bientôt 100 ans, le 11 novembre 1915, le Régiment de Marche de la Légion Etrangère, (RMLE) était créé. Il prendra définitivement le nom de 3ème régiment étranger d'infanterie (REI) en 1945 avant de s'installer en Guyane française, à Kourou, en 1973.

La bataille de Camerone n'a pas changé le cours de la campagne du Mexique en 1863. Pourtant elle a été choisie parmi les innombrables pages de gloire de la Légion pour illustrer le serment de fidélité qui lie le légionnaire, cet étranger, à son chef et à la France. Le sacrifice des légionnaires de Camerone reste comme le plus bel exemple de toutes les vertus militaires.

Malgré l'engagement intensif et permanent du régiment dans les missions TITAN et HARPIE, les légionnaires du " 3 " ont été fidèles à la tradition et à leur devise " en avant, toujours en avant " et ont sût réaliser des festivités de Camerone d'un niveau remarquable.

Celles-ci ont débutées par les traditionnels challenges suivis d'une prise d'armes relevée par la présence du Général de Division Aérienne ADAM (Commandant Supérieur des Forces Armées en Guyane), du Général de Brigade LUCAS (Commandant la gendarmerie de Guyane), du colonel ALEXANDRE (Commandant le 34°BIS de MACAPA au Brésil), de M. Laurent LENOBLE (Directeur de Cabinet du Préfet de Guyane), de M. François RINGUET (Maire de KOUROU), et de M. Bernard CHEMOUL (Directeur général du Centre Spatial Guyanais).

Pour la première fois depuis de nombreuses années, la cérémonie militaire s'est déroulée au cœur de la ville de Kourou. A cette occasion, des décorations ont été décernées et six légionnaires sont devenus français par décret de naturalisation.

La kermesse qui s'est tenu ensuite au sein du quartier Forget a été rythmée par les nombreuses activités ludiques et les différentes démonstrations mises en place par les compagnies tout au long des deux jours, sans oublier le stand des épouses proposant à la vente des pâtisseries maisons au profit de l'institution des invalides de la Légion étrangère (IILE).

En prélude à l'élection de Miss Képi Blanc, le traditionnel Gala de boxe nocturne a été d'un excellent niveau. L'élection de Miss Képi Blanc 2015 nous a offert une des lauréates les plus séduisantes que l'on ait vu.

Le 14 juillet prochain, le 3e REI défilera sur les champs Elysée, à l'occasion de la fête nationale, et aura ainsi l'honneur de représenter la Légion étrangère, la France et le territoire guyanais.

 

Reportage photos

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 11:25
photo EMA / Armée de Terre

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30/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 15 au 26 avril 2015, une section de la 1ère compagnie du 9e régiment d’infanterie de Marine (RIMa) des forces armées en Guyane a suivi un stage au centre d’aguerrissement de l’outre-mer et de l’étranger (CAOME) des forces armées aux Antilles (FAA).

 

La section de la 1ère compagnie du 9e RIMa a notamment participé à un exercice de descente en rappel. Pour commencer, les stagiaires se sont exercés aux techniques de la descente en rappel sur les parois des douves du Morne Desaix. L’après-midi, ils sont partis à l’assaut des murailles d’enceinte du Fort Saint-Louis de la base navale militaire des forces armées aux Antilles. Tous les stagiaires ont réussi le franchissement de la muraille.

 

Les militaires du 9e RIMa, encadrés par les instructeurs du CAOME du 33e RIMa, ont su mettre en pratique leurs savoir-faire et se dépasser physiquement sur tous les obstacles qui se dressaient devant eux. Ils retiendront particulièrement « la qualité de l’instruction reçue, la pédagogie et l’expérience des instructeurs ». Si les marsouins du 9e RIMa sont habitués au climat tropical guyanais, le stage d’aguerrissement aux Antilles leur a en outre permis de tester leur adaptabilité face à un changement d’environnement géographique et climatique. « Le but du stage était d’offrir la possibilité à ce régiment d’utiliser nos infrastructures et nos compétences, d’échanger sur nos techniques de vie et de combat en forêt, bien différentes ici en Martinique de la forêt guyanaise ! » explique l’adjudant Fertassi, responsable du site du CAOME du détachement Terre Antilles.

 

Le 33eRIMa est la composante terrestre des FAA. Il conduit deux missions principales sur le « théâtre » Caraïbe : l’aide à la population dans le cadre des plans de secours en réaction à des catastrophes naturelles et l’intervention militaire pour mener une évacuation des ressortissants en autonomie ou en appui de pays de la région Caraïbe avec qui la France a des accords de Défense. En cas de catastrophe naturelle et selon l’ampleur des dégâts, des renforts venus de Guyane et du 9e RIMa en particulier peuvent être sollicités. L’organisation d’échanges avec les FAG, comme lors de ce stage,  permet donc d’entretenir la capacité opérationnelle des deux unités dans le cadre d’engagements conjoints et de renforcer leur connaissance mutuelle, dans la perspective de potentielles interventions communes.

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Caraïbe, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG). Les FAA mènent notamment des opérations de surveillance maritime et de service public (lutte contre le narcotrafic, lutte contre les pollutions, police des pêches, sauvetage en mer). La lutte contre le narcotrafic dans la zone Caraïbe est effectuée en coopération interministérielle et internationale, principalement en lien avec les États-Unis, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, le Mexique, le Brésil et la Colombie.

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 11:25
 KC-390 Protection Comes First (English)

22 Avr. 2015 by Embraer

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:25
C'est le 64e lancement d'affilée réussi pour Ariane 5. (photo CNES)

C'est le 64e lancement d'affilée réussi pour Ariane 5. (photo CNES)

 

27/04/2015 latribune.fr

 

Dimanche 26 avril, à 17 heures (heure de Kourou). Arianespace a remporté un nouveau succès depuis la base de lancement du Centre Spatial Guyannais.

Après deux reports consécutifs, la société a annoncé le lancement réussi d'une fusée Ariane 5. Elle a permis de placer le satellite commercial norvégien THOR 7 et le satellite militaire franco-italien Sicral sur une orbite de transfert géostationnaire (une position intermédiaire avant d'être placé en orbite géostationnaire).

 

64e succès d'affilée pour Ariane 5

Ce premier lancement de l'année est également le 64e d'affilée pour le lanceur lourd Ariane 5.

Deux fois fois le lancement a été repoussé. Le 15 avril, un équipement de connexion de l'étage supérieur de la fusée qui faisait défaut a dû être remplacé. Le 24 avril, c'était un équipement du conditionnement du lanceur posait problème.

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

27/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 26 avril 2015, à Kourou, en Guyane, a eu lieu le premier lancement de l’année de la fusée Ariane. Pour sécuriser la zone de lancement, les Forces Armées en Guyane (FAG) ont déployé près de 200 militaires à terre, en mer et dans les airs.

 

L’objectif de cette mission baptisée Titan et déclenchée à chaque lancement de fusée, est d’assurer la protection externe des installations du centre spatial guyanais (CSG), dans ses trois dimensions.

 

A terre, dans une zone inhospitalière de près de 680 km2 constituée à 80% de forêt primaire et de marécages, deux compagnies de légionnaires du 3erégiment étranger d’infanterie (REI) ont effectué des patrouilles pédestres et motorisées, ou encore en kayac, afin de contrôler les accès au site de lancement et les points stratégiques. Un élément d’intervention héliporté composé de la section d’aide à l’engagement débarqué (SAED) du 3e REI est resté en alerte au centre de contrôle militaire (CCM) à Kourou.

 

Dans les airs, la haute autorité de défense aérienne (HADA) a activé et dirigé un dispositif particulier de sureté aérienne (DPSA). L’espace aérien, interdit à tout aéronef, était maîtrisé par les hélicoptères Fennec ainsi que par deux sections de défense sol-air équipées de missiles Mistral du 3e REI.

 

En mer, un patrouilleur P400 de la Marine et une vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) ont assuré la protection des approches maritimes du plateau de lancement. Ils ont patrouillé en mer pour blanchir la zone. La marine Nationale et la gendarmerie maritime se sont ensuite déployées dans la zone d’exclusion.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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photo EMA / Armée de Terre

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 11:25
photo EMA / Marine Nationale

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17/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 6 au 10 avril 2015, le patrouilleur hauturier HMS Severn de la marine royale britannique a effectué une escale technique à la base navale militaire de Fort-de-France, en Martinique.

 

Dans le cadre de la coopération entre la France et la Grande-Bretagne, le HMSSevern partage son expertise et ses informations sur les opérations de lutte contre le narcotrafic qu’il conduit dans la zone Caraïbe. Le navire britannique a ainsi fait escale à Fort-de-France, ce qui fut l’occasion d’échanges entre les deux marines.

 

L’escale à Fort-de-France du HMSSevern souligne également le renforcement de la coopération franco-britannique, dont un nouvel élan a été donné lors de la signature du Traité de Lancaster House en novembre 2010.

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG). Les FAA mènent notamment des opérations de surveillance maritime et de service public (lutte contre le narcotrafic, lutte contre les pollutions, police des pêches, sauvetage en mer). La lutte contre le narcotrafic dans la zone Caraïbe est effectuée en coopération interministérielle et internationale, principalement en lien avec les États-Unis, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, le Mexique, le Brésil et la Colombie.

photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale

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20 avril 2015 1 20 /04 /avril /2015 11:25
photo 3e REI

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20-04-2015 par 3e REI Réf : 225 | 588

 

Le général d'armée Pierre de Villiers, chef d'état-major des armées (CEMA), a rendu visite aux Forces Armées en Guyane (FAG) du 23 au 25 mars 2015.

 

Les honneurs lui ont été rendus à Cayenne lors d'une prise d’armes très solennelle où plusieurs cadres et légionnaires ont été décorés. Le colonel Allain WALTER s'est vu remettre une citation à l'ordre de la division. La présentation in situ du dispositif TITAN lui a permis d'apprécier la variété des savoir-faire mis en œuvre par le régiment pour réaliser cette mission indispensable à la protection du centre spatial guyanais (CSG). Héliporté vers le Centre d'entraînement en forêt équatoriale (CEFE), le CEMA est ensuite allé à la rencontre des instructeurs et des stagiaires de l' "école du combat en jungle", référence française et internationale dans les domaines du combat, de l'aguerrissement et de la survie en forêt équatoriale.

 

Reportage photos

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 21:25
Cérémonie en mémoire du caporal Julien Giffard

 

15/04/2015 Camille Pégol - Armée de Terre

 

Le 07 avril 2015, sur la base opérationnelle avancée de Maripasoula en Guyane, la 2e compagnie du 1er régiment d’infanterie (1er RI), en mission de courte durée au 9e régiment d’infanterie de marine (9e RIMa), a rendu hommage au caporal Julien Giffard du 1er RI, décédé lors d’une patrouille fluviale au cours de l’opération Harpie 5 ans plus tôt.

 

En présence du colonel Fromaget, chef de corps du 9e RIMa, d’un groupe de plongeurs de combat du 31e régiment du génie (31e RG) et d’une section du 3e régiment du génie (3e RG), deux gerbes ont été déposées sur la stèle érigée en sa mémoire sur le camp Lunier, à Maripasoula.

 

Participant à la mise en place d’un point de contrôle fluvial sur la rivière Tampock le 8 juillet 2010, la pirogue sur laquelle se trouvait le 1re classe Julien Giffard avait été percutée par une embarcation rapide clandestine qui forçait le passage. Précipité à l’eau par le choc de l’impact, il avait été porté disparu. Malgré l’important dispositif de recherche mis en place, son corps avait été retrouvé sans vie, 4 jours après.

 

Les honneurs militaires lui avaient été rendus le mardi 20 juillet 2010, au cours d’une cérémonie présidée par le général d’armée Elrick  Irastorza,  chef d’état-major de l’armée de Terre. Elevé à titre posthume au grade de caporal, il avait alors reçu la Médaille militaire et avait été fait chevalier de l’Ordre national du Mérite. Une citation à l’ordre de l’armée, sans croix avec attribution de la médaille d’or de la Défense nationale lui avait également été décernée.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:25
FAG : Portrait d’un instructeur au Centre d’entrainement en forêt équatoriale

 

15/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Le sergent-chef Stefan est instructeur au centre d’entrainement en forêt équatoriale (CEFE). Pour travailler dans la jungle, il lui a fallu acquérir de nombreuses formations requises.

 

Pour être instructeur, il faut en effet devenir sous-officier et obtenir le brevet national du Centre National d’entrainement commando (CNEC) avec les stages commando des 2e et 3eniveaux. Ces stages de 4 semaines se passent à Montlouis, et pour être breveté, il faut terminer toutes les pistes sans faute de sécurité et sans échec. Les parcours que les stagiaires doivent réaliser comportent des pistes d’audace, de montage de rappel, de sauvetage sur paroi, de mise en place de franchissements, qui sont des exercices de jour qui demandent beaucoup de techniques, et durant lesquels rien n’est laissé au hasard. La nuit, les stagiaires effectuent des opérations commandos simulées.

 

Le sergent-chef Stefan effectue actuellement son deuxième séjour en Guyane, et sa première mission en compagnie de combat au sein du 3e régiment étranger d’infanterie (REI) en 12 ans d’armée. La forêt équatoriale n’a plus de secret pour lui. Auparavant, il a effectué un stage à Manaus, au cœur de l’Amazonie. Ce stage de 11 semaines en forêt ne se compare à aucun autre au vue de sa difficulté. Stephan confie ainsi: « Sans horaire, prêt et paré à chaque heure du jour et de la nuit, les moments de repos sont comptés et appréciés. Tout est basé sur le mental tant le rythme est soutenu et le physique dépassé. Sans piste d’audace, les obstacles et les exercices sont naturels, les instructeurs des stages ne manquent pas d’imagination ! Différentes techniques de topographie, de vie en forêt, de natation, de combats en forêt sont abordées lors de ce stage ».

 

Les instructeurs du CEFE suivent en effet plusieurs formations spécifiques en forêt amazonienne dans les pays étrangers, comme en Équateur, Colombie, ou encore Brésil.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 16:25
photo Marine nationale

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13 04 2015 FAA

 

Du 7 au 13 avril 2015, le bâtiment de transport léger (BATRAL) Dumont d’Urville a mené une mission de souveraineté et de reconnaissance de plage sur l’île française de Saint-Barthélemy. Cette mission a permis de confirmer un site de plageage proche de Gustavia, capitale de l’ile, et de réaffirmer la présence de la Marine nationale et des forces armées aux Antilles dans les îles du Nord.

 

Le mardi 07 avril 2015, le Dumont d’Urville a appareillé de Fort-de-France à destination des îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Lors de son transit au large de la Guadeloupe, un hélicoptère Ecureuil de la Gendarmerie nationale a effectué une séance de “touch and go” et plusieurs treuillages de charge sur la plateforme hélicoptère du bâtiment. Cet entrainement conjoint contribuait à la formation continue des pilotes de la Gendarmerie peu habitués aux conditions difficiles d’un appontage en mer. Il a également permis de renforcer la qualification opérationnelle de l’équipage du Dumont d’Urville après une période d’arrêt technique majeur.

 

Après un transit d’un jour et demi le Dumont a jeté l’ancre à l’entrée de la baie de Gustavia, capitale de la collectivité d’outre-mer de Saint-Barthélemy. Durant cette escale, un déjeuner officiel a été organisé à bord afin de rencontrer les autorités civiles de l’île. Le vice-président de la collectivité et son directeur de cabinet ainsi que le directeur du port de Gustavia ont pu s’entretenir avec le commandant du BATRAL et ses membres d’équipage.

 

Le dimanche matin, les plongeurs de l’équipe de reconnaissance de plage (ERP) ont reconnu le site de « Shell Beach » à l’est de Gustavia. Ce site présente un intérêt stratégique en cas de catastrophe naturelle. Il a pu être validé après que le BATRAL ait posé sa porte d’étrave sur la plage, sous les yeux étonnés de quelques riverains.

 

Le Dumont D’Urville a ensuite repris la direction de la Martinique pour se rendre sur la plage du Carbet où il est arrivé ce lundi 13 avril. Le Carbet est en effet la ville partenaire du bâtiment aux Antilles, l’occasion donc de faire découvrir à 4 classes d’élèves ainsi qu’aux habitants de la ville les missions propres au BATRAL dans la zone Antilles lors d’une visite du bord.

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Antilles-Guyane. Parallèlement à leur mission de protection du territoire national, les forces armées aux Antilles peuvent planifier et sont en mesure de participer aux opérations d’assistance aux populations de la Caraïbe en cas de catastrophe naturelle.

 

Reportage photos

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 16:25
Exercice Madiana

 

10/04/2015 SCH Beltran - armée de Terre

 

L’île de la Martinique a été le théâtre d’un exercice d’envergure nommé Madiana en mars 2015. Un coup d’Etat fomenté par un groupe insurrectionnel menace l’équilibre de l’île.

 

Le détachement Terre Antilles - 33e régiment d’infanterie de marine (DTA-33e RIMa) est déployé rapidement ainsi que des éléments des deux autres armées. Pendant une semaine, les militaires ont manœuvré afin de reprendre le contrôle de la situation. Cet entraînement à dominante interarmées a permis de perfectionner les techniques d’intervention et d’accroître l’interopérabilité entre les services de sécurité de l’Etat.

 

Explications en images.

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 16:25
photo 3e REI

photo 3e REI

 

13-04-2015 par 3e REI Réf : 222 | 491

 

Le jeudi 12 mars 2015, la 3e section de la 2e compagnie du 3e Régiment étranger d'infanterie a présenté le site d'orpaillage illégal de CACAO au général d'armées MARGUERON et au général d'armées de l'air CASPAR FILLE-LAMBIE qui menaient une étude relative aux conditions d'engagement des forces armées sur le territoire national dans le cadre des missions HARPIE.

 

Après une présentation de l'historique du site par le capitaine G., commandant la 2e compagnie, la visite s'est déroulée en 3 parties. Tout d'abord, les légionnaires ont exposé, sous forme d'ateliers, le matériel qu'ils emportent pendant les missions HARPIE. Ensuite, le SGT W. a expliqué le fonctionnement d'un site d'orpaillage primaire. Enfin, le général d'armée MARGUERON s'est entretenu avec les cadres et gendarmes présents pour aborder de manière très libre le sujet des REF pendant les missions HARPIE.

 

Lors de la présentation des ateliers, le général d'armée MARGUERON a été particulièrement intéressé par la capacité de communication des patrouilles en forêt. En effet, la BGAN (moyen satellitaire IMMARSAT) permet aussi bien d'effectuer de la transmission de données que des appels en phonie pratiquement partout en forêt. Cela donne aux patrouilles l'assurance de pouvoir rendre compte à n'importe quel moment et à n'importe quel endroit, et cela permet aussi d'envoyer des photographies et autres messages formatés.

 

Le SGT W. a ensuite exposé de manière claire et précise le fonctionnement d'un site d'orpaillage primaire, de l'extraction du quartz aurifère dans les puits jusqu'à l'obtention de la poudre d'or.

 

Lorsque la section a reconnu le site la veille, deux garimpeiros étaient encore à l'œuvre. Ils se sont enfuis en abandonnant leurs matériels sur place. C'est pourquoi deux gendarmes de Régina étaient présents, notamment pour saisir un fusil Baïkal. Cela a permis au général d'armée MARGUERON d'aborder le sujet des REF sur les missions HARPIE " in situ ". De manière très libre et franche, les problématiques et possibles solutions ont été évoquées et mises en confrontation entre les gendarmes et les militaires.

 

Cette présentation in situ de la lutte contre l'orpaillage illégal a permis au général de se rendre compte de la complexité de la mission HARPIE, aussi bien dans sa composante militaire que judiciaire. Il a également pu apprécier la variété et l'intensité des missions remplies par le régiment.

 

Reportage photos

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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 11:25
photo EMA

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09/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 3 avril, s’est achevée une opération de lutte contre l’orpaillage illégal baptisée Ambaki. Débutée le 16 février 2015, cette opération a été réalisée par les Forces armées aux Antilles (FAG) dans le cadre de la mission de lutte contre l’orpaillage illégal Harpie.

 

Cette opération visait à briser l’attractivité et la rentabilité des sites d’orpaillages illégaux dans les bassins de l’Abounami et de l’Inini, en interdisant pour une durée de 4 semaines aux orpailleurs la libre circulation et l’exploitation des sites majeurs dans cette zone.

 

L’opération Ambakia mobilisé près de 400 hommes et femmes dont une soixantaine de gendarmes ainsi que de nombreux moyens de l’armée de l’Air. Cette opération s’est traduite par des manœuvres pérennes de contrôle de secteurs clés et d’axes logistiques, ainsi que par l’engagement de détachements héliportés, entraînant la déstabilisation des orpailleurs illégaux. La mise en œuvre de procédés tels que la destruction de puits, l’extraction de matériels majeurs saisis, ou encore la mise en place de sous-groupements aéromobiles et de détachements interarmées portent leurs fruits et contribuent ainsi à exercer une pression continue sur les structures liées à l’orpaillage illégal.

 

Ces efforts permanents exercés par les légionnaires du 3erégiment étranger d’infanterie (3eREI), les marsouins, soldats et sapeurs du 9erégiment d’infanterie de Marine (9eRIMa) et les forces de gendarmerie ont déjà permis de réduire de plus de 30 % le nombre de sites d’orpaillage illégal ces 6 derniers mois. Près de 465 grammes d’or, et 3,640 kg de mercure ont été saisis. Les FAG ont aussi détruit 68 moteurs, 18 concasseurs, 10 puits et 1 tunnel, 23 pompes, 15 propulseurs, 20 quads, 20 pirogues, 73 groupes électrogènes.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA

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11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 11:25
photo Armée de Terre

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09/04/2015 Gabriel Boyer - armée de Terre

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Leurs principales missions sont : le soutien de l’action de l’Etat, la lutte contre le narcotrafic en mer et le soutien aux populations en cas de catastrophe ou d’événement particulier. Explications en images.

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 16:25
photo 3e REI

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10-04-2015 par 3e REI Réf : 221 | 479

 

Héritière des traditions de la compagnie des sapeurs pionniers du 3e Régiment Etranger d'Infanterie, la compagnie de commandement et de soutien du 3e REI a célébré, le 6 mars 2015, l'anniversaire de la percée du tunnel du légionnaire à FOUM ZABEL.

 

En effet, en mars 1927, les légionnaires reçoivent la mission de réaliser une voie de communication carrossable de cent cinquante kilomètres. Ce projet a pour objectif de faciliter la réduction des poches de résistance rebelle actives dans la région. Au cent-onzième kilomètre pourtant, les gorges du Ziz réservent à la Légion un tout autre défi pour ses sapeurs pionniers. Bloquée par un éperon rocheux aux pentes abruptes, le Foum Zabel. Il est impossible de le contourner, il faut donc passer au travers.

"Percer du granit, une montagne de granit. L'homme peut tout faire. Ce jour-là, je n'ai pu m'empêcher de penser cela. Quand l'homme est un légionnaire, naturellement." témoignera un légionnaire à la fin de la construction du tunnel.

Le 6 mars 1928, à 16h30, le tunnel de Foum Zabel est entièrement percé. Il fut achevé en six mois par quarante légionnaires.

"LA MONTAGNE NOUS BARRAIT LA ROUTE. L'ORDRE FUT DONNE DE PASSER QUAND MÊME. LA LEGION L'EXECUTA.
" Octobre 1927 - mai 1928 "

 

Après une cérémonie solennelle marquée par le récit de cet exploit, c'est autour d'un " BIERES, CHANTS " que la grande CCS a continué la soirée en rendant hommage à ses anciens.

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 12:56
La Caouanne Photo LV Mouche Marine nationale

La Caouanne Photo LV Mouche Marine nationale

 

9 Avril 2015 par Marine nationale

 

Mercredi 8 avril 2015, une cérémonie de mise à l’eau de la Caouanne était organisée à Douarnenez au chantier naval Gléhen, en présence d’autorités civiles et militaires. Cette embarcation « relève-filets » doit renforcer les moyens de lutte contre la pêche illicite, de la marine, en Guyane. Elle sera également en mesure d’apporter son concours à d’autres missions, telles que la lutte contre les pollutions maritimes au large de la Guyane.

 

D’une longueur de 23.50 mètres, la Caouanne est robuste et construite aux normes civiles. Dotée d’une grue légère et d’une aire de travail dégagée, elle peut relever et stocker jusqu’à 20 km de filets. Elle dispose notamment d’un tirant d’eau limité à 1,20 mètre, pour intégrer l’hydrographie particulière des côtes guyanaises.

 

Principale mission des 2 P 400 de la Marine (La Capricieuse, La Gracieuse) et des 2 vedettes côtières de surveillance maritime de la gendarmerie maritime (Mahury, Organabo) en Guyane, la police des pêches s’inscrit dans un cadre interministériel et international, en coopération avec les pays riverains (Brésil, Suriname). Ces bâtiments permettent l’arraisonnement de navires illégaux, leur déroutement, puis leur traitement judiciaire par les autorités compétentes. Le traitement judiciaire, postérieur à ces opérations, débouche à la saisie de ces navires illégaux.

 

Jusque-là, la marine ne disposait pas de moyens adéquats pour la récupération des filets abandonnés. Dans la mesure où un filet de 2500 mètres coûte entre 10 000 et 12 000 €, leur récupération par les autorités françaises constitue un important moyen de dissuasion.

 

Outre la perte financière qui sanctionnera ainsi les illégaux réussissant à prendre la fuite, la mise en œuvre de ce batiment contribuera grandement à la préservation de l’environnement marin, qu’il s’agisse des richesses halieutiques ou de la faune endémique de la Guyane. La Caouanne porte ainsi le nom d’une tortue marine à carapace aplatie et à tête puissante, silhouette rappelant celle de ce  nouveau bâtiment.

 

Désormais à flot, l’embarcation relève filets subira des essais jusqu’à l’été en métropole, parallèlement à la formation de son futur équipage. Elle poursuivra ces essais en Guyane, où elle sera transportée par navire de commerce dans le courant de l’été. Son admission au service actif devrait être prononcée à l’automne 2015.

La Caouanne Photo LV Mouche Marine nationale

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 16:25
Dumont d’Urville : sortie d’arrêt technique majeur

 

2 04 2015 par FAA

 

Le 27 mars 2015, le bâtiment de transport léger (BATRAL) Dumont d’Urville est sorti de son arrêt technique majeur.

 

Sorti du bassin deux semaines auparavant, le Dumont a dans un premier temps effectué une période d’essais à quai permettant de finaliser les derniers travaux et de réaliser les premiers essais de bon fonctionnement. Cette période a ainsi permis le contrôle de nombreuses installations majeures telles que l’appareil de propulsion et celles ayant trait à l’emploi opérationnel du bâtiment dans le cadre de ses missions d’assistance aux populations (portes d’étrave, grue, ballastage). Une période d’essais en mer a ensuite permis de tester et de valider le bon fonctionnement de ces installations dans une configuration opérationnelle avec la réalisation notamment d’un plageage.

 

Après trois mois et demi d’arrêt technique majeur et plus de 14 000 heures de travail pour l’équipage, pour la maîtrise d’œuvre industrielle et pour les services de soutien militaires, le Dumont d’Urville est donc à nouveau opérationnel et se prépare pour les nouvelles missions qui lui seront confiées.

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