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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 16:50
Stéphane Israël, Arianespace's Chairman and CEO

Stéphane Israël, Arianespace's Chairman and CEO

 

14 septembre 2015 Par HASSAN MEDAH - Usinenouvelle.com

 

L'avenir du lanceur russe Soyouz en Guyane, la question d'un micro lanceur jetable pour répondre au défi des constellations, la concurrence de SpaceX...Stéphane Israël, PDG d'Arianespace revient sur les grands sujets qui secouent l'Europe spatiale.

 

L'Usine Nouvelle : Le lancement de deux satellites Galileo le 11 septembre représentait le douzième tir de Soyouz depuis Kourou. Quelle est la logique de ce partenariat entre Russes et Européens?

 

Stéphane Israël : Dans les années 1990, l'industrie russe s'est rapprochée de partenaires occidentaux pour trouver des débouchés commerciaux à ses lanceurs. Les Américains ont ainsi commercialisé Proton et Zenith, concurrents d’Ariane. Côté européens, Starsem, détenu par Arianespace, Airbus-Safran Launchers, Roscosmos et RKTs Progress, a reçu l'exclusivité de la commercialisation de Soyouz depuis Baïkonour. Nous y avons réalisé, avec succès, 26 lancements depuis 1999 tout en adaptant le lanceur aux besoins du marché. En 2003, la France et la Russie ont décidé de construire un pas de tir pour Soyouz en Guyane. L’idée était d’avoir aux côtés du lanceur lourd Ariane 5 et du lanceur léger Vega un lanceur moyen optimisé notamment pour le déploiement des constellations comme Copernicus et Galileo ou de satellites d’observation de la terre. Comme ces lancements sont institutionnels, il était logique de vouloir les réaliser depuis le port spatial de l’Europe.

 

Suite de l’entretien

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 07:50
Fusée Soyouz - photo EMA

Fusée Soyouz - photo EMA

 

31.03.2015 sputniknews.com

 

L'Union européenne compte renoncer aux fusées russes au profit des lanceurs Ariane.

 

Dès 2016, l'Union européenne utilisera des fusées Ariane au lieu des Soyouz russes pour lancer les satellites Galileo, a annoncé mardi la commissaire européenne au Marché intérieur Elzbieta Bienkowska.

 

"Nous nous attendons à ce que les Ariane soient prêtes pour de nouveaux lancements, mais cela ne se produira qu'au début de l'année 2016. Pour atteindre notre objectif visant à lancer 30 satellites d'ici 2020, il faut prendre une décision. Nous devons soit continuer à utiliser les lanceurs Soyouz, soit attendre encore un an", a déclaré Mme Bienkowska lors d'une conférence de presse à Bruxelles.

 

"Nous avons décidé d'utiliser les fusées Soyouz, mais nous allons passer aux lanceurs Ariane fin 2015 ou début 2016", a fait savoir la commissaire.

 

Le weekend dernier, un lanceur russe Soyouz-ST tiré depuis le site spatial de Kourou, en Guyane française, a placé en orbite deux satellites de navigation européens Galileo FOC M2.

 

La constellation Galileo comptera, d'ici à 2020, trente satellites, soit six appareils de plus que le GPS. Les concepteurs du projet Galileo affirment qu'il assurera une plus grande précision que le GPS américain et permettra de garantir l'indépendance de l'Europe vis-à-vis du GPS, du GLONASS russe ou du Beidou/Compass chinois.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 10:50
La constellation Galileo reprend son envol

C'est enfin une très bonne nouvelle pour l'Europe avec la reprise réussie du déploiement de la constellation Galileo (credits Arianespace)

 

28/03/2015 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Avec la mise en orbite des satellites de la constellation Galileo 7 et 8, Arianespace a repris avec succès le déploiement d'un projet très emblématique pour l'indépendance de l'Europe.

 

C'est enfin une très bonne nouvelle pour l'Europe avec la reprise réussie du déploiement de la constellation Galileo. Arianespace a réussi à mettre dans la nuit de vendredi à samedi en orbite avec succès les satellites 7 et 8 de la constellation pour le compte de la Commission européenne, qui finance à 100% Galileo, dans le cadre d'un contrat avec l'Agence Spatiale Européenne (ESA). C'est le lanceur russe Soyuz, qui a effectué le lancement, son onzième depuis le Centre Spatial Guyanais (CSG). "Ce lancement marque la reprise du déploiement de la constellation Galileo", s'est réjoui le directeur général de l'ESA, Jean-Jacques Dordain, cité dans le communiqué de l'ESA.

Avec la poursuite du déploiement de ce projet très emblématique pour l'Europe, Arianespace a rempli sa mission de garantir à l'Europe un accès indépendant à l'espace. "Le succès de ce soir marque une étape importante dans la quête d'autonomie de l'Europe en matière de navigation par satellites", a confirmé son PDG, Stéphane Israël. Selon le Centre national d'études spatiales (CNES), cette constellation doit assurer à terme une précision et une fiabilité bien supérieure à celle des autres systèmes de navigation par satellite.

 

Un lancement sous pression

Arianespace avait la pression à la suite de l'échec de lancement des satellites 5 et 6 de la constellation. Car trois des quatre satellites IOV sont hors service et le quatrième est toujours en veille. En outre, à la suite du vol VS09 (Soyuz) en août dernier, les satellites ont été injectés sur une orbite plus basse que celle qui était visée. Arianespace a dû nommer une commission d'enquête indépendante et a mis en place un plan d'actions sur la base de ses recommandations.

Cette démarche a permis le retour en vol réussi de Soyuz au CSG dès décembre 2014 avec le lancement VS10 (Vega en décembre). Le succès de Soyuz (VS11) s'inscrit dans la continuité de ce plan d'actions. Avec VS12, le prochain lancement Soyuz pour la constellation Galileo est actuellement fixé en septembre 2015. Selon l'ESA, "quatre autres satellites Galileo actuellement à l'essai ou en fin d'intégration doivent encore être lancés dans le courant de 2015". L'Europe espère que dès la fin 2016, Galileo aura 14 satellites en orbite et qu'il pourra rendre ses premiers services aux utilisateurs. L'objectif de la Commission européenne est que la constellation Galileo soit totalement opérationnelle en 2020. Galileo doit à terme compter 30 satellites.

 

Galileo, un système plus précis et plus fiable

Les deux satellites, chacun d'une masse de 730 kg, feront partie d'une constellation de 26 satellites. Leurs signaux seront compatibles et interopérables avec les autres systèmes de navigation par satellite. "L'un des atouts majeurs de Galileo sera sa précision, voisine du mètre, avant que des systèmes de traitement supplémentaires n'affinent encore ce signal", a expliqué le CNES dans un communiqué publié dans la nuit de vendredi à samedi.

À l'issue de ce lancement, le président du CNES et coordonnateur interministériel pour les programmes européens de navigation par satellite, Jean-Yves Le Gall, a estimé que ce succès "va continuer et s'amplifier puisque nous venons de qualifier Ariane 5 pour lancer les futurs satellites Galileo, ce qui va nous permettre de déployer la constellation plus rapidement et plus sûrement""Nous avons franchi une étape supplémentaire pour doter l'Europe d'un système mondial de navigation par satellite", a souligné pour sa part dans un communiqué la commissaire européenne à l'Industrie, Elzbieta Bienkowska.

 

Galileo, un projet européen emblématique

Première infrastructure commune produite et financée par l'Union européenne avec l'ESA pour maître d'oeuvre, Galileo intègre les technologies les plus innovantes développées par l'Europe au bénéfice de ses citoyens. Le programme Galileo permettra ainsi à l'Europe de disposer de son propre système de navigation par satellites, dont les applications seront multiples. Placé sous contrôle civil, il offrira un service de localisation garanti et de haute précision, indépendant des autres dispositifs existants. Galileo disposera de cinq services de couverture mondiale destinés à des usages distincts : grand public, commercial, sauvegarde de la vie, public réglementé, recherche et sauvetage. Les premiers services seront disponibles dès 2016.

Les satellites Galileo de la série FOC (Full Operational Capacity) sont construits en Europe, sous la maîtrise d'œuvre d'OHB System (Brème), la charge utile de chaque satellite étant fournie par SSTL (Surrey Satellite Technology Ltd, UK - filiale d'Airbus Defence and Space. Le programme Galileo a déjà coûté environ cinq milliards d'euros. Pour la période 2014-2020, l'Europe a prévu de dépenser sept milliards d'euros.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 17:50
Galileo satellites 7 & 8 were enclosed within their protective Soyuz fairing on Friday, 20 March 2015 Credits ESA-CNES-ARIANESPACE

Galileo satellites 7 & 8 were enclosed within their protective Soyuz fairing on Friday, 20 March 2015 Credits ESA-CNES-ARIANESPACE

 

28 March 2015 by ESA

 

The EU’s Galileo satellite navigation system now has eight satellites in orbit following the launch of the latest pair. 

 

Galileo 7 & 8 lifted off at 21:46 GMT (22:46 CET, 18:46 local time) on 27 March from Europe’s Spaceport in French Guiana on top of a Soyuz rocket.

All the Soyuz stages performed as planned, with the Fregat upper stage releasing the satellites into their target orbit close to 23 500 km altitude, around 3 hours 48 minutes after liftoff.

Following initial checks, run jointly by ESA and France’s CNES space agency from the CNES Toulouse centre, the two satellites will be handed over to the Galileo Control Centre in Oberpfaffenhofen, Germany and the Galileo in-orbit testing facility in Redu, Belgium for testing before they are commissioned for operational service. This is expected in mid-year.

The new pair will join the six satellites already launched, in October 2011, October 2012 and August 2014.

“The deployment of the Galileo constellation is restarting with this successful launch,” said Jean-Jacques Dordain, Director General of ESA.

“The tests in orbit of satellites 5 and 6 have demonstrated the quality and performance of the satellites, and the production of the following ones is well on track. Good news for Galileo.”

Four more satellites are in testing or final integration and scheduled for launch later this year. 

“With six new satellites expected to be in orbit by year’s end, we are now approaching the cruise mode of production, testing and deployment of the satellite constellation,” said ESA’s Director of Galileo and Navigation-related Activities, Didier Faivre.

As set by the European Commission, the objective is to deliver a package of Initial Services, including a free Public Service, an encrypted Public Regulated Service and a Search And Rescue function, by 2016, to be transferred to the responsibility of the European Global Navigation Satellite Systems Agency, GSA.

A full system capability that includes an encrypted commercial service benefiting from 24 operational satellites and six spares is expected to be in place by 2020.

 

About Galileo

Galileo is the EU’s own global satellite navigation system. It will consist of 30 satellites and their ground infrastructure.

The definition, development and In-Orbit Validation phase were carried out by ESA, and co-funded by ESA and the European Commission. This phase created a mini constellation of four satellites and a reduced ground segment dedicated to validating the overall concept.

The Full Operational Capability phase is fully funded by the European Commission. The Commission and ESA have signed a delegation agreement by which ESA acts as design and procurement agent on behalf of the Commission.

Learn more about Galileo at: http://www.esa.int/Our_Activities/Navigation

 

About the European Space Agency

The European Space Agency (ESA) provides Europe’s gateway to space.

ESA is an intergovernmental organisation, created in 1975, with the mission to shape the development of Europe’s space capability and ensure that investment in space delivers benefits to the citizens of Europe and the world.

ESA has 20 Member States: Austria, Belgium, the Czech Republic, Denmark, Finland, France, Germany, Greece, Ireland, Italy, Luxembourg, the Netherlands, Norway, Poland, Portugal, Romania, Spain, Sweden, Switzerland and the United Kingdom, of whom 18 are Member States of the EU. Two other Member States of the EU, Hungary and Estonia, have signed Accession Agreements to the ESA Convention and will soon become new ESA Member States.

ESA has established formal cooperation with six Member States of the EU. Canada takes part in some ESA programmes under a Cooperation Agreement.

ESA is also working with the EU on implementing the Galileo and Copernicus programmes.

By coordinating the financial and intellectual resources of its members, ESA can undertake programmes and activities far beyond the scope of any single European country.

ESA develops the launchers, spacecraft and ground facilities needed to keep Europe at the forefront of global space activities.

Today, it develops and launches satellites for Earth observation, navigation, telecommunications and astronomy, sends probes to the far reaches of the Solar System and cooperates in the human exploration of space.

Learn more about ESA at www.esa.int

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 10:50
Le gel d’une tuyauterie de carburant dans Soyouz à l’origine de l’échec de Galileo

 

01.10.2014 Par Dominique Gallois - Le Monde.fr

 

Alors que la commission d'enquête européenne chargée d'analyser l'échec de la mission Galileo cet été se réunira mardi 7 octobre, la cause est maintenant trouvée. La fusée russe Soyouz n'a pas réussi à mettre sur la bonne orbite les satellites européens de navigation en raison d'une panne d'alimentation en hydrazine de son étage supérieur Fregat.

 

Suite de l’article

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 16:25
Guyane : les armées sécurisent le lancement de Soyouz

 

 

15/07/2014 Sources : EMA

 

Le 10 juillet 2014, à Kourou, le 8e lancement d’une fusée de type Soyouz a été sécurisé par l’activation du dispositif Titan : près de 160 militaires des forces armées en Guyane (FAG) ont été déployés à terre, en mer et dans les airs pour assurer la protection externe du Centre Spatial Guyanais (CSG).

 

La mission Titan est l’une des missions majeures des FAG. Elle s’effectue dans une zone terrestre inhospitalière de près de 750 km2, constituée à 80% de forêt primaire et de marécages. Elle consiste à assurer la protection externe des installations du CSG, dans les trois dimensions.

 

Pour la partie terrestre, le cœur de la mission s’est déroulé en forêt et dans les savanes. Aguerris par une formation spécifique de vie « en jungle », les légionnaires du 3e régiment étranger d’infanterie (3e REI), renforcés par les marsouins du 9e régiment d’infanterie de Marine (9e RIMa), ont patrouillé à bord de leurs véhicules ou à pied, en quad, en chenillette (BV206), ou même en Kayak, afin de contrôler les accès pédestres et fluviaux au site de lancement. Un élément d’intervention héliporté était en alerte sur la base de l’escadron de transport 68 (ET 68) basé à Cayenne.

 

Dans les airs, sous l’autorité de la haute autorité de défense aérienne (HADA), un dispositif particulier de sureté aérienne (DPSA) a été activé. L’espace aérien, interdit à tout aéronef, était maîtrisé par les hélicoptères Fennec ainsi que par deux sections de défense sol-air équipées de missiles Mistral.

 

Enfin, en mer, le patrouilleur « La Gracieuse » et la vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) « Mahury » de la Marine nationale ont assuré la protection des approches maritimes du plateau de lancement.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent dans un cadre exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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