Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 11:50
Le satellite d’étude de l’Environnement Sentinel-1A (programme Copernicus) photo Airbus DS

Le satellite d’étude de l’Environnement Sentinel-1A (programme Copernicus) photo Airbus DS

 

16 septembre 2014 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

ANALYSE  Le groupe d'aéronautique dit vouloir se concentrer sur les activités de défense où il peut être leader mondial d'ici à dix ans. Les cessions dans le domaine de l'électronique de défense et des communications sécurisées devraient attiser les convoitises, notamment de la part de Thales.

 

Au moment de la création de la division Defence and Space du groupe Airbus en début d'année, son PDG Tom Enders avait promis une révision du portefeuille d'activités. Les fuites sur les projets en cours ont précipité cette annonce et poussé le groupe à réunir,  ce mardi 16 septembre dans la matinée, un comité européen pour informer représentants du personnel et syndicats.

La ligne de démarcation entre les activités cédées ou non répond à deux critères. Primo, fidèle à son ADN, le groupe se spécialise dans ce qu'il sait faire de mieux : des objets qui volent. Secundo, il entend conserver les activités où il est ou peut devenir numéro un ou numéro deux mondial dans les dix ans à venir.

 

Lire l’article

Partager cet article
Repost0
20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 16:50
Le satellite pour l'OTAN lancé en 2017?

SES Astra s'est engagé à hauteur de 50% aux côtés de l'État luxembourgeois si le projet se concrétise.

 

18.09.2014 lessentiel.lu

 

LUXEMBOURG - Si le cofinancement d'un satellite militaire par l'État et SES Astra se concrétise, le lancement pourrait avoir lieu dans trois ans, a annoncé ce jeudi Étienne Schneider.

 

Le projet avait été annoncé en juillet dernier suite à une demande de l'OTAN, qui a sollicité ses pays membres pour cofinancer certains projets. Les dépenses militaires du Luxembourg pour l'OTAN se chiffrent actuellement à 0,4% du PIB et l'organisation prévoit un investissement financier égal à 2% du PIB par pays.

Le ministre de la Sécurité intérieure et de la Défense, Étienne Schneider, avait alors annoncé la participation aux investissements pour des satellites militaires, grâce à une coopération avec SES Astra, qui s'est engagé à hauteur de 50%.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 07:55
L’industrie aéronautique et spatiale soutient son école

 

09.09.2014 Safran

 

L’industrie aéronautique et spatiale se mobilise pour apporter son soutien à l’Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace (ISAE). Plusieurs industriels de la profession se sont réunis le 5 septembre à Toulouse, pour témoigner de leur engagement auprès de leur école. Jean-Paul Herteman, Président-directeur général de Safran, et diplômé de Supaero, participait à cette opération.

En répondant à l’appel de la Fondation ISAE-SUPAERO, les industriels de l’aéronautique et du spatial ont manifesté leur volonté de soutenir leur école, l’ISAE, à un moment stratégique de son existence. Et de contribuer au succès de sa transformation en lui apportant les moyens de sa croissance, nécessaires pour se projeter au plus haut niveau mondial dans un contexte fortement concurrentiel.

Ainsi, plusieurs dirigeants et responsables de grands groupes de l’industrie aéronautique et spatiale (Airbus Group, Dassault Aviation, Safran, Thales, Zodiac…), tous issus de cette prestigieuse école d’ingénieurs, ont participé à cette journée d’échanges et d‘information, notamment au cours de la conférence de presse organisée pour les journalistes de l’AJPAE*.

* AJPAE : Association des Journalistes Professionnels de l’Aéronautique et de l’Espace

 

En savoir plus

L’ISAE est né du rapprochement en 2007 de deux écoles d’ingénieurs : SUPAERO, créée en 1909 et l’ENSICA, créée en 1945.

La Fondation ISAE-SUPAERO a été créée en 2007 au moment de la création de l’ISAE. Elle a pour mission de soutenir le rayonnement de l’Institut aux plans national et international, de favoriser la mise en place de projets pédagogiques innovants, l’éclosion de jeunes entreprises créatrices et d’encourager l’ouverture sociale ainsi que la promotion des carrières scientifiques auprès des jeunes.

www.fondation-isae-supaero.org

Partager cet article
Repost0
19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 07:50
photo RAF

photo RAF

 

30 April 2014 UK Space Agency, Ministry of Defence, Foreign & Commonwealth Office, Cabinet Office, James Brokenshire MP, Philip Dunne MP, The Rt Hon David Lidington MP, + others

 

Government policy on national space security outlining measures to take.

 

The National Space Security Policy sets out a coherent approach to the UK’s space security interests and outlines measures to make the United Kingdom more resilient to the risk of disruption to space services and capabilities, enhance our national security interests through space, promote a safe and more secure space environment and enable industry and academia to exploit science and grasp commercial opportunities.

 

National space security policy

Ref: UKSA/14/764 PDF, 353KB, 20 pages

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 16:20
Air Force May Certify SpaceX for Launches by December

 

September 16, 2014 by Brendan McGarry -  defensetech.org

 

NATIONAL HARBOR, Md. — The U.S. Air Force may in December certify the start-up rocket-maker Space Exploration Technologies Corp. to compete to launch military and spy satellites, a general said.

“I root for SpaceX to come into the competition,” Gen. John Hyten, head of Air Force Space Command, said during a speech Tuesday at the Air Force Association’s annual conference. But he warned that the company may not be ready in time.


Read more
Partager cet article
Repost0
16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 11:50
Thales Alenia Space signs new EGNOS framework contract with ESA
 
September 12, 2014 Thales Group
 

Cannes, September 12th, 2014 – Thales Alenia Space announced today that it has signed a new framework contract with the European Space Agency (ESA) concerning the EGNOS navigation system. The contract will enable ESA, delegated by the European Commission, to order work packages from Thales Alenia Space France for the period 2014-2017, to develop new versions of EGNOS V2. Designed to ensure the continuous improvement of EGNOS performance, these new versions will guarantee optimum service quality for users, while also addressing the need to manage obsolescence.

Thales Alenia Space is the prime contractor for EGNOS, the European Geostationary Navigation Overlay System, which is designed to improve the positioning signals delivered by the GPS satellite navigation system. EGNOS was deployed starting in 2005, and has been operational since 2009, for open service. The system's "Safety of Life" service was officially declared operational in March 2011, and allows it to be used for aircraft landing, enabling precision approaches to European airports without ground guidance aids.

"The signature of this framework contract with ESA, in the presence of GSA*, marks a decisive new step for Europe's EGNOS navigation system," noted Philippe Blatt, head of the Navigation business line at Thales Alenia Space France. "We are already prime contractor for the Galileo Mission Segment (GMS), the Galileo Security Facility (GSF) and the Galileo system. This latest contract confirms Thales Alenia Space's position as the European leader in satellite navigation, a position we have held for over 20 years."


* GSA: European GNSS Agency


About Thales Alenia Space

Thales Alenia Space, a joint venture between Thales (67%) and Finmeccanica (33%), is a key European player in space telecommunications, navigation, Earth observation, exploration and orbital infrastructures. Thales Alenia Space and Telespazio form the two parent companies' “Space Alliance”, which offers a complete range of services and solutions. Because of its unrivaled expertise in dual (civil/military) missions, constellations, flexible payloads, altimetry, meteorology and high-resolution optical and radar instruments, Thales Alenia Space is the natural partner to countries that want to expand their space program. The company posted consolidated revenues in excess of 2 billion euros in 2013, and has 7,500 employees in six countries. www.thalesaleniaspace.com

Partager cet article
Repost0
10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 16:20
SES to Provide Satellite Capacity for US Army Network

 

 

Sep 9, 2014 ASDNews Source : SES Government Solutions

 

Global satellite solutions provider SES Government Solutions (SES GS) announced it has been awarded a contract to provide satellite capacity to support the Army Warfighter Information Network-Tactical (WIN-T). SES GS was awarded the five-year contract through Defense Information Systems Agency (DISA) as a subcontractor to small business company AIS Engineering, Inc. (AIS).

 

Read more

Partager cet article
Repost0
8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 12:55
Airbus DS et Thales Alenia Space : deux champions franco-européens des satellites, un de trop ?

 

08 septembre 2014 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

ANALYSE  Faut-il rapprocher les activités satellites de Thales Alenia Space et d'Airbus Defence & Space ? Certains y voient un moyen de faire émerger un champion mondial quand d’autres préfèrent le maintien d'une coexistence organisée préservant les deux systémiers.

 

L’échec des satellites Galileo, la révolution de la propulsion électrique, la capacité d'Arianespace à résister à son concurrent SpaceX... Lors de la Satellite Business Week, un événement qui réunit à Paris du 8 au 12 septembre le gratin de l‘industrie spatiale, les débats ne manqueront pas. Dans les coulisses, un autre sujet pourrait également s’imposer : le rapprochement entre les industriels Thales Alenia Space (TAS) et Airbus Defence & Space.

L’idée a été relancée en juillet dernier par le délégué général à l’armement : "Je ne pense pas qu'on soit capable de maintenir deux filières strictement séparées. C'est complètement illusoire" avait alors indiqué Laurent Collet-Billon. La fusion des deux entreprises donnerait même naissance à un champion mondial avec environ 4 milliards d'euros de chiffres d'affaires, juste derrière le géant américain des satellites Lockheed Martin.

L’idée n’est pas neuve et agace les dirigeants des entreprises concernées. "Ce sujet, c' est le monstre du Loch Ness. L'Europe se pose la question depuis 20 ans. Depuis on est passé de deux à trois maîtres d'oeuvre européens avec l'apparition de l'allemand OHB !", rétorque pour sa part Jean-Loïc Galle, PDG de Thales Alenia Space.

Toutefois le contexte n’a jamais été aussi propice à un rapprochement des deux entreprises qui conçoivent et assemblent leurs satellites dans leurs salles blanches principalement situées en France, à Toulouse et à Cannes.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 10:55
photo ESA

photo ESA

 

08.09.2014 - Message de Bruno Sainjon, PDG de l'ONERA

 

Les 8 et 9 septembre dernier, l’ONERA participait aux Universités d’été de la Défense. L’occasion pour Bruno Sainjon, Président-Directeur Général, de s’exprimer sur le rôle que la R&T devrait jouer pour que France reste une puissance aérospatiale.
 

« L’industrie aéronautique et spatiale française (et européenne) est l’un des trop rares secteurs industriels dans lequel nous ayons encore un rang de niveau mondial, avec ce que cela représente en termes d’enjeux scientifiques, technologiques, industriels, économiques et bien sûr humains. Les grands programmes d’aujourd’hui sont une réussite parce qu’ils se sont basés sur des innovations scientifiques et technologiques maturées et éprouvées des années auparavant, avec, au centre de ce dispositif destiné à préparer l’avenir, un organisme, l’ONERA, auquel l’Etat avait assigné un rôle fédérateur et la mission d’assurer le lien entre mondes académique et industriel. Qu’en est-il aujourd’hui ?

La création de l’ONERA en 1946 marquait la volonté de la France de devenir une Nation à la pointe de l’industrie aéronautique, volonté ensuite élargie au domaine spatial. Cet objectif a été amplement atteint et la France fait partie des leaders mondiaux dans ces deux domaines.

Dans l’aérospatial civil comme militaire, les succès sont nombreux. Ils s’appuient tous sur des technologies et savoir-faire soigneusement développés avec des objectifs de performances techniques mais aussi économiques.

Ces succès collectifs, associant industriels et organismes étatiques et/ou paraétatiques, reposent avant tout sur des ingénieurs, chercheurs et techniciens alliant compétences et détermination, animés dans leur grade majorité d’un sentiment fort d’œuvrer pour le bien collectif, et désireux de répondre à l’intérêt public.

C’est le cas des femmes et des hommes de l’ONERA. Depuis la création de l’établissement public, elles et ils ont été impliqués dans toutes les réussites des grands programmes français et européens et dans tous les domaines : avions civils et militaires, hélicoptères, lanceurs, missiles des deux composantes de la dissuasion, missiles tactiques... Du Rafale à l’A400M, de l’A320 au M51, d’Ariane 5 à la famille des Exocet, des Falcon à l’ASMPA… faites une analyse génétique, et vous y trouverez une forte dose d’ONERA inside.

Depuis des décennies, l’ONERA contribue à définir des futures plates-formes aériennes en liaison avec les avionneurs, systémiers et équipementiers. Ces travaux s’appuient sur un savoir-faire acquis de longue date en adéquation avec les besoins des avions, hélicoptères ou encore moteurs civils. Ces savoir-faire s’exercent dans différentes disciplines scientifiques et technologiques, incluant des outils de modélisation/simulation et d’expérimentation de tout premier plan mondial. Ainsi, le code elsA (ensemble logiciel de simulation aérodynamique), qui permet de simuler des écoulements complexes externes et internes pour les applications multi-disciplinaires mettant en jeu l'aérodynamique, en est une illustration emblématique. Cela inclut les couplages avec l'aéroélasticité, l'aérothermique, l'aéroacoustique pour des applications très diverses : avions, hélicoptères, turbomachines, missiles, lanceurs, tuyères, entrées d'air, jets propulsifs…

Cette expertise a permis à l’ONERA de nouer des coopérations fructueuses dans le domaine de la recherche avec la NASA (Etats Unis), le TSAGI (Russie), le JAXA (Japon), le DLR (Allemagne)... Le laboratoire franco-singapourien SONDRA, en partenariat avec SUPELEC, qui vient de fêter ses 10 ans, est un bel exemple d’une coopération scientifique réussie et qui bénéficie à notre industrie. Ce type de collaboration constitue une opportunité pour établir ou renforcer des liens de coopération allant du scientifique à l’industriel dans le secteur aérospatial ; il est à développer tout en veillant bien entendu à mettre en place des accords de sécurité et de défense robustes, garants de nos intérêts partagés.

Toutefois, au cours de la décennie écoulée, le rôle fédérateur en matière de recherche amont aérospatiale joué par l’ONERA s’est délité. De multiples raisons l’expliquent. Au premier rang viennent les motifs budgétaires. Les subventions des ministères civils et de la défense, dont l’organisme bénéficiait, se sont aujourd’hui réduites à la seule subvention du ministère de la défense, via la DGA. De plus, cette subvention connait depuis plusieurs années une réduction liée aux baisses des budgets défense et ne couvre plus aujourd’hui que 40% environ de l’activité de l’ONERA. Si cette baisse a été partiellement compensée par une part accrue de contrats, il faut toutefois souligner que ceux-ci sont plus aléatoires. De plus en plus décalés vers la fin de l’année, ils sont soumis aux évolutions infra annuelles, toujours à la baisse, des crédits défense. La fin 2013 a de ce point de vue été difficile pour l’ONERA.
D’autre part, l’ONERA se trouve pour certaines affaires, qu’il s’agisse de contrats avec les ministères ou avec l’industrie, en concurrence avec des organismes bénéficiant de subventions couvrant une part nettement supérieure, voire totale, de leur activité ce qui laisse peu de chances à l’ONERA pour pouvoir l’emporter face à des concurrents capables de faire une offre ne prenant en compte qu’une faible part, voire nulle, de leur masse salariale. Le renforcement du rôle d’expert auprès de la DGA empêche également l’ONERA de se positionner sur certaines opérations afin de ne pas être juge et partie. Il est enfin paradoxal que l’ONERA ne dispose que de cette seule ressource garantie d’origine défense quand les règles établies, tant au niveau national (financements ANR par exemple) qu’européens, exigent d’un organisme comme l’ONERA qu’il autofinance une partie des activités de recherche civile intéressant ces organismes.

La disparition de la subvention de la DGAC, et les choix, éminemment respectables, effectués dans le volet aéronautique du PIA (Programme d’Investissement d’Avenir) d’axer les travaux sur des démonstrateurs, donc des activités de TRL élevés (Technology Readiness Level), ont là encore conduit à réduire très fortement la recherche plus amont menée par les milieux académiques, les PME/PMI et l’ONERA, avec environ 4% seulement du montant total contractualisé à ce jour. Au moment où s’effectuent les choix pour le second volet du PIA aéronautique, il me parait utile de signaler que le sous-groupe de l’ACARE , associant les représentants des Etats, a récemment exprimé le regret que la Commission ne finance pas suffisamment les activités de bas TRL. Souhaitons donc que les choix à venir au niveau national soient cohérents avec ce constat, et qu’au lieu de renforcer cette insuffisance des travaux de plus long terme, ils visent à le compenser au moins en partie.

Autre élément du paysage : si l’apparition d’instances (SATT, IRT, pôles …) destinées à renforcer la cohérence entre travaux académiques et industrie a dans plusieurs domaines atteint son objectif, dans le domaine aérospatial cette cohérence, assurée de facto par la mission assignée à l’ONERA à sa création, s’en est trouvée affaiblie. Lors de l’audition récente de Patrick Gandil par la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale, qui auditionnait les acteurs du PIA, les représentants de la DGAC, interrogés sur l’intérêt de ces dispositifs, ont rappelé toute la pertinence du modèle initial : « […] l’ONERA est un établissement public de référence dans les domaines aéronautique et spatial qui a permis d’établir, depuis sa création en 1946, des passerelles entre recherche publique et recherche privée […]. L’aéronautique n’a donc pas besoin, contrairement à d’autres secteurs, d’une politique volontariste visant à marier les secteurs public et privé : ce mariage est réalisé depuis déjà des décennies […]». Naturellement, j’ai tenu la même position lors de ma propre audition.

La faute n’en incombe bien sûr pas qu’aux autres, et l’ONERA a commis celle de se replier sur lui, au niveau local, national et international, à l’exception notable de son implication dans les instituts Carnot, qu’il convient de renforcer. La Belle au bois dormant s’est endormie et pendant ce temps d’autres ont investi massivement pour prendre sa place de leader. Il est temps de la réveiller, et le mouvement initié depuis un an (rapprochement avec les industriels, étatiques, milieux académiques via les COMUE  à Toulouse ou Lille ou sur le plateau de Saclay, avec l’ISAE…) va dans le bon sens et doit s’accélérer.

L’ONERA doit également renforcer et structurer son rôle d’incubateur de PME-PMI pour lui donner plus de visibilité et rendre son action plus performante au service du tissu industriel français. D’autant que nombre de technologies de l’ONERA ont déjà intéressé et continueront d’intéresser d’autres domaines industriels.
L’ONERA doit aussi contribuer davantage à la formation de doctorants français et étrangers, pour laquelle il dispose de tous les moyens et capacités scientifiques, mais encore faut-il pour cela qu’il en ait les moyens financiers.

Cette adaptation de l’ONERA à son environnement doit également mieux mettre en évidence son rôle d’acteur précurseur et majeur du développement durable. L’ONERA travaille pour que le secteur aérospatial soit de plus en plus « écologique ». De nombreux projets de recherche relèvent de cette problématique : réduction de nuisances sonores, utilisation de carburants alternatifs, réduction de la consommation par l’aérodynamique des avions, la diminution des masses des structures ou (augmentation ,) les performances intrinsèques des moteurs, réductions des émissions…

Je souhaite enfin évoquer ici le volet particulier des souffleries de l’ONERA. L’ONERA est le dépositaire d’un parc de souffleries unique au monde, qui ont contribué et continuent de concourir à la réussite de nos programmes et de ceux appelés à les rejoindre au rang de succès mondiaux (A380, A400M, A350 par exemple). L’industrie européenne a récemment qualifié huit d’entre elles comme stratégiques pour le devenir du secteur. C’est un fait, la qualité des essais et expérimentations qui y sont conduits associée à toutes les compétences nécessaires (phénomènes physiques, codes de calcul, métrologie ….) issues de nombreux départements de l’ONERA est un élément différentiant pour nos programmes. Cependant, certains essais industriels se font ailleurs, économies court-termistes obligent. « Ce n’est pas que la clientèle boude, c’est qu’elle a la tête ailleurs ». Et l’ONERA doit en assumer seul la charge. Malgré ses efforts pour réduire la charge que ce parc représente, à travers une augmentation de la productivité, qui s’est en particulier traduite par une réduction des effectifs et une diversification de sa clientèle, notamment américaine et chinoise, l’activité Grands Moyens d’Essais est structurellement déficitaire. Elle va de plus être impactée par la remise à niveau de ces moyens, liée à leur âge, ainsi que la nécessité d’investir pour rester en tête dans les techniques et méthodes d’essai et permettre à notre industrie de continuer à garder une longueur d’avance. Or, l’ONERA est aujourd’hui totalement incapable de l’assumer. Pour souligner mon propos, j’ose faire le parallèle, certes un peu hasardeux mais un peu seulement, avec l’activité armes et munitions de petit calibre. GIAT-Industries était l’héritier d’un outil industriel représentant un capital investi important et insuffisamment chargé, générateur de pertes récurrentes. La décision de la France d’attribuer, à l’issue d’une compétition internationale, le marché des munitions de petit calibre à ses concurrents, a sonné le glas à la fin des années 1990 de ces activités en France. Depuis, régulièrement, des voix s’élèvent pour déplorer cette situation et les conséquences induites, tant économiques qu’en terme de souveraineté. Mais il est trop tard et la France est définitivement sortie du secteur.

L’ONERA est au cœur d’un dispositif qui a démontré son efficacité. Les succès rencontrés au cours des décennies écoulées sont la meilleure preuve de la pertinence de ce modèle. Celui-ci doit toutefois retrouver sa pleine mesure afin de permettre aux programmes des années 2030 à 2050, qu’il faut préparer dès aujourd’hui, de connaitre le même succès que leurs devanciers. Ils devront en effet pouvoir s’appuyer sur les meilleures technologies issues des travaux scientifiques de ces prochaines années, une ambition que l’ONERA est tout à fait à même de conduire, conformément à la mission que lui a assignée l’Etat à sa création. A condition toutefois qu’on lui en donne les moyens.

Ne l’oublions pas si nous voulons que l’un de nos rares grands fleurons industriels le soit toujours d’ici 20 à 30 ans. »

 

[1] Advisory Council for Aviation Research and innovation in Europe
[1] COMmunauté d'Universités et Etablissements

Partager cet article
Repost0
1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 11:50
Galileo : anomalie d'injection résultats des premières analyses de données
 

Août 25, 2014 electronique-eci.com

 

Arianespace a lancé le 22 août 2014, à 9:27 heure locale en Guyane, un lanceur Soyouz ST transportant deux satellites de la constellation Galileo. Le décollage et la première partie de la mission se sont déroulés de façon normale, conduisant à une séparation des satellites selon la séquence prévue, et à la réception du signal. Ce n'est qu'après la séparation des satellites, et en temps différé, que l'exploitation progressive des informations fournies par les stations de télémesure de l'ESA et du CNES a révélé que l'orbite atteinte n'était pas conforme à l’attendue.

 

L'orbite visée était circulaire, inclinée à 55 degrés et avec un demi grand axe de 29 900 km. L'orbite atteinte est elliptique avec une excentricité de 0,23, un demi grand axe de 26 200 km et une inclinaison de 49,8 degrés. L'état et le positionnement de l'étage supérieur Fregat et des deux satellites sont stables et ne présentent aucun risque pour les populations. L'étage Fregat a d'ailleurs été vidangé de ses ergols résiduels et dépressurisé de façon normale. Selon les premières analyses effectuées, une anomalie se serait produite pendant la phase de vol de l'étage supérieur Fregat, conduisant à une injection des satellites sur une orbite non-conforme.

Les études et les analyses de données se poursuivent à Kourou et à Evry sous la coordination de Stéphane Israël, PDG d'Arianespace. Elles sont menées en collaboration avec les partenaires russes du programme Soyuz en Guyane (Roscosmos et les industriels RKTs-Progress et NPO-Lavotchkine), ainsi qu'avec l’ESA et ses partenaires industriels, afin de déterminer le périmètre de l’anomalie et son impact sur la mission.

 

Partager cet article
Repost0
14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 11:20
Northrop Grumman Delivers Lightning Fast, Self-Deploying Antennas for Canada's RADARSAT Constellation Mission

 

CARPINTERIA, Calif., Aug. 13, 2014 – Northrop Grumman Corporation

 

Thirteen lightweight antennas that self-deploy in 200 milliseconds have been delivered to support Canada's RADARSAT Constellation Mission (RCM) by Astro Aerospace, a strategic business unit of Northrop Grumman Corporation (NYSE:NOC).

 

The highly configurable antennas are stored energy monopoles that deploy quickly and will be a critical part of the RCM Earth Observation satellites. The antennas will be integrated into the Automatic Identification System payload that will be used to provide an advanced maritime identification capability; enabling ship identification, position, course and speed data. The antennas were delivered to prime contractor, MacDonald, Dettwiler and Associates Ltd. (MDA).

 

"We are pleased to provide an affordable and reliable antenna solution to the next generation of RADARSAT to support the Canadian Space Agency," said Dan Johansen, RCM program manager, Northrop Grumman Astro Aerospace. "Our continued emphasis on breakthrough engineering has resulted in a 100 percent success rate on more than 1,000 units on satellite missions."

 

The antennas have an adaptable and reliable design that can be easily tailored to specific applications and have been used in the Gemini and Apollo missions and in the most recent U.S. Air Force GPS satellites.

 

The stowed package is one of the smallest available and most compact for a deployable antenna of a given size. For example, the 13 antennas used in the RCM stow in a low mass and compact 4-inch by 4-inch by 2.5-inch canister.

 

The versatile antennas are available in monopole diameters from one-half inch to 1 3/8 inches and any length up to 25 feet.

 

For more information about Astro Aerospace products

 

Northrop Grumman is a leading global security company providing innovative systems, products and solutions in unmanned systems, cyber, C4ISR, and logistics and modernization to government and commercial customers worldwide. Please visit www.northropgrumman.com for more information.

Partager cet article
Repost0
14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 06:55
USAF awards hosted payloads contract to Airbus

 

12 August 2014 airforce-technology.com

 

Airbus Defense and Space has secured a contract for the provision of services related to hosting US Air Force (USAF) communications systems onboard commercially operated satellites.

 

The firm fixed-price indefinite-delivery, indefinite-quantity (IDIQ) contract features a five-year ordering period and has maximum potential value of $500m.

 

The contract pre-qualifies Airbus to submit proposals for hosted payloads, which is a business model designed to provide government customers with more rapid access to space for their programmes and missions without the costs associated with buying or leasing an entire spacecraft.

 

Airbus Defense and Space president Michael Cosentino said: "As a major satellite manufacturer and commercial operator, Airbus Defense and Space is well-positioned to offer the USAF and other US Government customers affordable and dependable access to space for both geostationary and low earth orbit hosted payloads."

 

Airbus Defense and Space US Government satellite communications unit president Ed Spitler said: "This is a great opportunity for Airbus Defense and Space to leverage its expertise in support of critical US space missions.

 

"Over the past two decades, Airbus Defense and Space has facilitated more than 30 hosted payload programmes worldwide and for US Government organisations, including the Federal Aviation Authority, Jet Propulsion Laboratory, NASA, National Research Laboratories and the National Oceanic and Atmospheric Administration."

 

Managed by the Air Force Space and Missile Systems Center (SMC) Developmental Planning Directorate, the contract covers multiple deliveries, including fully functioning on-orbit hosted payload systems, along with integrated ground system equipment and interfaces.

 

Work under the contract is scheduled to be complete by January 2029.

 

As well as the latest contract, the company also holds multiple future commercial satellite communications contract awards that are jointly managed by the Defense Information Systems Agency and the General Services Administration.

 

The contracts enable the company to provide US Government and military customers with access to its entire portfolio of transponded capacity and fixed and mobile subscription services.

Partager cet article
Repost0
12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 12:35
L’espace, nouvelle arène de rivalité entre le Japon et la Chine

 

12/08/2014 Par Natalia Aantakolskaïa, La Voix de la Russie – RIA Novosti

 

Le projet japonais de création de troupes spatiales risque de provoquer une dégradation des relations sino-japonaises et d’exacerber la rivalité entre les deux pays dans le domaine de l’aérospatiale, selon le pronostic de l’expert du Centre des recherches japonaises Viktor Pavliatenko. L’approbation par le ministère de la Défense du projet de formation d’une unité spatiale des forces d’autodéfense est un nouveau pas vers le renforcement du potentiel militaire du Japon, estime l’expert.

 

Le principal objectif déclaré de la nouvelle unité consiste à suivre la trajectoire des débris spatiaux. En d’autres termes, il s’agit de prévenir la collision entre de vieux satellites hors de service et des fragments de missiles avec des appareils du groupe spatial japonais. Mais, les Japonais ne créent pas ces forces militaires uniquement pour lutter contre les débris spatiaux. La tension politique dans les relations de Tokyo avec Pékin crée toutes les conditions pour utiliser les capacités du nouveau groupe afin de mieux surveiller l’activité militaire de la Chine.

 

«Ce processus est réalisé par tous les moyens disponibles, et notamment à l’aide des groupes spatiaux à la disposition du Japon»,explique l’expert du centre des recherches japonaises Viktor Pavliatenko. « Le Japon affirme avoir déjà surveillé des tirs nucléaires de la Corée du Nord et résoudre ainsi les questions liées à la sécurité nationale. Mais les satellites du pays récoltent la même information sur la Chine, et le font depuis longtemps, ce qui est naturel. Les nouvelles unités spatiales vont élargir la gamme de contrôle, car elles se doteront d’un soutien supplémentaire sous forme de stations de surveillance terrestre, de radars et de télescopes».

 

Le Japon réfléchit à la nécessité de renforcer le contrôle de l’espace après le test réussi d'un missile antisatellite chinois en 2007. Un an plus tard, Tokyo a même modifié sa loi limitant les recherches spatiales au domaine scientifique. En juillet, la Chine aurait à nouveau lancé une fusée dans l'espace pour détruire les vaisseaux spatiaux. Et l’approbation par le ministère de la Défense du Japon du projet de formation des forces spatiales a coïncidé avec ce lancement.

 

«Il est absolument évident que ce n’est pas le degré de concurrence entre la Chine et le Japon qui augmente, mais le niveau de rivalité. Les deux pays sont passés d’une phase à une autre », poursuit Viktor Pavliatenko. « La Chine dépasse déjà le Japon dans de nombreux domaines de l’armement. C’est pourquoi la dimension concurrentielle du facteur spatial se renforce. La Chine a progressé assez loin dans cette rivalité : elle lance déjà ses stations spatiales habitées. Et son potentiel est suffisamment élevé. La Chine est devenue l'une des plus grandes puissances spatiales, et en termes de rivalité avec la RPC, le Japon est en train de perdre la bataille.»

 

Pékin réagit très mal à toutes ces tentatives du gouvernement de Shindzo Abe de réviser la nature pacifiste de la Constitution japonaise. Et en particulier doter ses Forces d'autodéfense des fonctions d’armée d’offensive. La légalisation de l’aérospatiale militaire est un facteur qui agace Pékin, est convaincu Victor Pavliatenko.

 

«Cela pourrait amener la Chine à entreprendre de nouvelles actions, d’intensifier l’activité de sa politique extérieure, qui est déjà suffisamment active. Et c’est un nouveau pas idéologique en avant pour les Japonais. Etape par étape, le Japon essaie de s’approcher de l’objectif que de nombreux dirigeants auraient appelé «devenir un Etat normal ». Le Japon ne veut plus être une troisième puissance économique, et ne jouer aucun rôle dans la solution des problèmes militaires et politiques non seulement dans la région Asie-Pacifique, mais aussi sur l’arène internationale. Devenir un Etat normal, cela veut dire avoir les instruments nécessaires qu’on peut utiliser notamment comme une démonstration de la force et de la détermination du Japon. Cela insuffle de la force et de la confiance aux Japonais. Quant à la création des forces militaires dans l'espace - c'est vraiment « du baume au cœur » pour tous les Japonais. »

 

Les experts estiment que la création de forces militaires spatiales au Japon pourrait augmenter sensiblement les risques de militarisation de l'espace. Cependant les Etats-Unis, au même titre que la Chine, sont également en train de renforcer leurs groupes spatiaux militaires et travaillent activement à la conception d’armes antisatellites.

Partager cet article
Repost0
12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 07:40
Sea Launch platform Ocean Odyssey.

Sea Launch platform Ocean Odyssey.

 

Aug 11, 2014 (RIA Novosti)

 

Russia will decide on the future of the Sea Launch project, which uses Russian-Ukrainian Zenit-SL rockets to put commercial cargo into orbit, by the end of the year, the head of Russia's United Rocket and Space Corporation Igor Komarov said Thursday.

 

"The unique Sea Launch project faces serious risks as certain parts of Zenit carrier rockets are produced in Ukraine and the floating platform and command ship are based in the United States. The new leadership of the Energia United Rocket and Space Corporation has been tasked with preparing proposals for this project," Komarov said.

 

The risks to the project are linked to tensions between Russia and Ukraine, as well as the United States. Relations between the countries have become strained due to the crisis in Ukraine and US sanctions against Russia.

 

The United States and the European Union have imposed sanctions against a number of Russian officials and companies over the Ukrainian crisis. Last week, the European Union introduced third-stage sanctions targeting the financial, energy and defense sectors of the Russian economy.

 

Moscow has repeatedly called the measures counterproductive and stressed that Russia was never involved in the Ukrainian conflict.

 

On Wednesday, Russian President Vladimir Putin signed an order on economic measures to protect the country's security. The decree banned imports of agricultural and food products from countries that have imposed sanctions on Russia for a year.

 

The banned products include meat, poultry, fish, seafood, milk, dairy products, fruits and vegetables from Australia, Canada, the European Union, the United States and Norway. The embargo does not include baby food and other products for babies.

Partager cet article
Repost0
10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 07:35
Japan’s new military space force to protect satellites from debris

Switzerland's CleanSpace One satellite would clean up space debris by grabbing old satellites orbiting the earth. Photo EPFL.

 

4 August 2014 aerospace-technology.com

 

Japan is planning to build a new military space force involving personnel from the Air Self-Defence Force to shield satellites against dangerous debris orbiting Earth.

 

This latest move comes after both nations agreed to augment their efforts to deploy satellites for debris monitoring and marine surveillance missions during space development cooperation meetings held in Washington this May.

 

According to Kyodo News, the new Japanese space force will launch in 2019 and will share its information with the US military as part of the joint proposal to reinforce collaboration in space, the so-called 'fourth battlefield'.

 

In collaboration with the science ministry and the Japan Aerospace Exploration Agency (JAXA), the unit is expected to use radar and telescope facilities in Okayama Prefecture in the Chugoku region for its observatory operations.

 

The equipment will be provided by the Defence Ministry, Ministry of Education, Culture, Sports, Science and Technology, as well as by JAXA.

 

Several thousands of pieces of debris from abandoned satellites, spent rocket stages and bits of broken spacecraft are revolving around the planet, threatening to collide with active communications and reconnaissance satellites.

 

As part of the efforts to avoid such collions, the European Space Agency has deployed the first orbital debris test radar, which gives early warnings and assists satellite operators in manoeuvring to avoid debris.

 

Swiss Space Center scientists at École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) are also working on a new $11m CleanSpace One janitor satellite that will clear space debris by grabbing old satellites orbiting the earth.

Partager cet article
Repost0
6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 16:40
Espace/défense: la Russie achètera des composants en Chine

 

MOSCOU, 6 août - RIA Novosti

 

Les entreprises russes de l'industrie spatiale et de la défense veulent acheter des composants électroniques en Chine, les contrats pouvant atteindre plusieurs milliards de dollars, annonce mercredi le journal Izvestia se référant à une source proche de l'Agence fédérale spatiale russe (Roskosmos).

 

"Lors des 24-30 mois prochains, tant que notre industrie n'aura pas appris à fabriquer les composants électroniques pour l'industrie spatiale et la Défense, nous en achèterons en Chine pour plusieurs milliards de dollars", a indiqué l'interlocuteur du journal.

 

"Nous sommes en coopération avec la China Aerospace Science & Industry Corporation (CASIC). Les instituts de recherche qui en font partie nous ont déjà proposé plusieurs dizaines de composants qui sont soit une alternative directe, soit une version légèrement modifiée des composants que nous ne pourrons plus acheter suite aux sanctions imposées par les Etats-Unis", a indiqué l'interlocuteur du journal.

 

Le journal précise qu'actuellement, l'industrie spatiale et le complexe militaro-industriel russes n'utilisent pas de composants électroniques chinois.

Partager cet article
Repost0
17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 16:55
La sonde SMART-1 en route vers la Lune photo J. HUART ESA

La sonde SMART-1 en route vers la Lune photo J. HUART ESA

 

17.07.2014 Safran

 

Développé dans le cadre du programme « Nouvelle France Industrielle », le propulseur PPS®5000 de Snecma (Safran) est destiné à équiper les futures générations de satellites à propulsion « tout électrique ». Thales Alenia Space France et Airbus Defense & Space l’ont déjà retenu pour leurs plates-formes de satellites de nouvelle génération.

Moteur PPS® 5000 | © Eric Forterre / Snecma / Safran

 

Petite révolution dans le secteur spatial : début 2013, le groupe d’aéronautique Boeing recevait pour la première fois une commande de satellites à propulsion électrique. Ces derniers utilisent uniquement de l’énergie électrique pour assurer leur mise en orbite puis leur maintien en position géostationnaire, contrairement aux satellites « classiques » à propulsion chimique. « Suite à cette commande, tous les maîtres d’œuvre se sont attelés à la conception de ce nouveau type de satellites, se souvient Nicolas de Chanaud, responsable adjoint chez Snecma du Programme propulsion plasmique. Parmi eux, Thales Alenia Space France et Airbus Defence and Space, dont nous étions déjà fournisseur en propulsion plasmique. » Cette collaboration a été renforcée par la signature, en mars et mai 2014, de deux accords de coopération faisant du propulseur plasmique PPS®5000 de Snecma le moteur de référence de leurs plates-formes de satellites « tout électrique » de nouvelle génération, baptisées respectivement Spacebus et Eurostar. « Nous bénéficions également d’un fort soutien du CNES* et de l’ESA** pour le développement de ce propulseur », précise Nicolas de Chanaud.

 

Faible poussée et hautes performances
Les propulseurs électriques utilisent l’énergie produite par les panneaux solaires du satellite pour éjecter un gaz, en général du xénon, produisant ainsi la poussée. « A charge utile égale, l’utilisation de la propulsion électrique permet de réduire de 40 % la masse d’un satellite de télécommunications, explique Nicolas de Chanaud. En effet, quelques kilogrammes de gaz suffisent pour propulser un satellite, alors qu’un moteur chimique nécessite plusieurs tonnes de carburant. Les opérateurs qui choisissent ce type de propulsion vont donc pouvoir utiliser un lanceur moins puissant et donc moins cher. Dans le contexte économique actuel, réduire les coûts de lancement est devenu un critère déterminant pour certains clients. »

La puissance électrique disponible à bord étant limitée, ces propulseurs génèrent une poussée globale faible. Dans ces conditions, il faut compter trois à six mois pour atteindre l’orbite géostationnaire, contre une dizaine de jours avec la propulsion chimique, plus puissante mais très consommatrice de carburant. « La solution électrique répond toutefois aux besoins des opérateurs qui gèrent plusieurs satellites en orbite et peuvent ainsi prévoir longtemps à l’avance leur remplacement », estime Nicolas de Chanaud. Cette technologie s’adapte aussi bien à l’exploration spatiale. Le premier propulseur plasmique de Snecma, le PPS®1350, a assuré la propulsion principale de la sonde lunaire ESA SMART-1, lancée en 2003 avec seulement 80 kg de gaz xénon. Sa mission s’est achevée en 2006 après avoir fonctionné près de 5 000 heures !

Une large gamme de puissance
« Il existe différents types de propulseurs électriques, rappelle Nicolas de Chanaud. Chez Snecma, nous avons choisi la propulsion plasmique, avec l’ambition de devenir le leader de la propulsion électrique des satellites. » (Voir encadré). Actuellement en cours de développement, les futurs propulseurs plasmiques de Snecma couvriront une large gamme de puissance, allant de 500 W à 20 kW. « Outre les propulseurs, nous disposons d’une expertise système, incluant la gestion et la distribution de la puissance électrique à bord, ainsi que la gestion du gaz. Cela nous permet de proposer des solutions modulaires à nos clients. »

 

 

En savoir plus

Le fonctionnement de la propulsion plasmique

Les propulseurs plasmiques de Snecma utilisent du xénon. Ce gaz est injecté dans un canal de décharge où il est bombardé d’électrons, afin que ses atomes se chargent positivement. Utilisant les mêmes principes de physique qui font que deux aimants opposés se repoussent, les ions positifs de xénon placés dans un champ électrique vont alors être éjectés du propulseur à très haute vitesse (environ 20 km/s), produisant ainsi la poussée.


* CNES : Centre National d’Etudes Spatiales
** ESA : European Space Agency

Partager cet article
Repost0
11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:40
Le cosmodrome de Baïkonour

Le cosmodrome de Baïkonour

 

MOSCOU, 10 juillet - RIA Novosti

 

Le premier ministre russe Dmitri Medvedev a signé un arrêté autorisant l'emploi des postes de mesure terrestre du ministère de la Défense pour assurer le tir d'engins spatiaux étrangers depuis le cosmodrome de Baïkonour, lit-on jeudi sur le site du gouvernement du pays. 

 

"Pour assurer le lancement des engins spatiaux en question, on autorise à se servir des postes de mesure terrestre du ministère russe de la Défense ainsi que d'engager des militaires russes dans l'organisation de tirs.  En outre, les experts étrangers auront accès aux sites du cosmodrome durant les activités d'intégration du satellite au lanceur", indique la source dans un communiqué. 

 

D'après le document, ces mesures aideront à renforcer les positions de la Russie sur le marché de services spatiaux et à attirer des investissements supplémentaires qui permettront de développer l'infrastructure sociale du pays.

Partager cet article
Repost0
9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 12:50
Greece joining the EU SatCom Market

 

 

Athens - 09 July, 2014 European Defence Agency

 

On 27 June 2014, Greece signed the Project Arrangement concerning the ‘EU SatCom Market’, previously known as the ‘European SatCom Procurement Cell.’

 

It joins Belgium, Finland, France, Italy, Luxemburg, Poland, Romania, and the United Kingdom. The Hellenic Republic will benefit from this EDA pooling initiative for commercial SatCom capacity and related services.

 

Giampaolo Lillo, director of the Cooperation Planning and Support directorate in EDA: “I am happy to see Greece joining the EU SatCom Market. Hellas is the 9th Member State to join the initiative. EDA offers tools for Operations and this is one more example how Member States can benefit from our efforts.”

 

The EU SatCom Market gives its Members the opportunity to place orders through EDA for Satellite Communications services on a ‘pay per use’ basis. EDA is acting as the central purchasing body towards a contractor (Airbus Defence & Space) on behalf of the Contributing Members, taking the burden off their shoulders. Since May 2013, a total of 16 orders have been passed for a total value of some two million euros.

 

“Greece is happy to be part of this initiative. We are running an EU Operational Headquarters in Larissa. Now with the EU SatCom Procurement Cell we have an additional option to cover the SatCom requirements – both nationally and on the European level.”

 

The renewal of the Framework Contract by September 2015 offers the opportunity to add services and opens the door for new members to this initiative.

Partager cet article
Repost0
8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 16:50
Ariane 5 ME - crédits ESA

Ariane 5 ME - crédits ESA

 

08-07-2014 Par Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

Les ministres européens examinent ce mardi le projet de lanceur spatial d’Airbus et Safran pour répondre à l’offensive du Falcon 9 de SpaceX. Mais en coulisses, le projet est loin de faire l’unanimité.

 

A quoi ressemblera le futur lanceur européen Ariane 6, prévu à l’horizon 2020? Bien malin qui pourra répondre à cette question, alors que les ministres européens de l’espace se réunissent, mardi 8 juillet à Genève, pour étudier deux propositions de design pour le successeur d’Ariane 5. Certes, les débats n’aboutiront pas à un choix définitif: ils doivent permettre d’avancer en vue du prochain sommet de l’ESA, prévu au Luxembourg en décembre, qui marquera le lancement officiel du programme. Mais les débats devraient donner une indication sur la solution technique adoptée, entre une version Ariane 6 dite PPH sur laquelle travaillent les agences spatiales depuis 18 mois, et une Ariane 6 totalement différente, déclinée en deux versions, proposées par Airbus et Safran.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 18:50
SPOT 7 livre ses premières images 3 jours après son lancement

 

05/07/2014 Airbus Group

 

SPOT 6/SPOT 7, une constellation conçue pour des couvertures nationales en haute résolution 04 juillet 2014

 

 

Airbus Defence and Space publie les premières images acquises par le satellite SPOT 7, seulement 3 jours après son lancement le 30 juin. Ces dernières heures, toute la chaîne opérationnelle a été mise en oeuvre avec succès (depuis la programmation du satellite, l'acquisition de l'image, la réception et le traitement de la télémesure) afin de livrer ces premières images spectaculaires. Celles-ci présentent des paysages très variés, et révèlent tout le potentiel de SPOT 7 pour la cartographie des ressources naturelles, des zones urbanisées ou encore le suivi agro-environnemental.

La constellation SPOT 6/7 améliore ainsi considérablement les capacités et les performances offertes par SPOT 5 qui est en opération depuis 2002 et dont le retrait du service commercial est prévu au cours du premier trimestre 2015. Elle offre une meilleure résolution, une plus grande réactivité de programmation et un volume d'images acquises quotidiennement (en mode monoscopique ou stéréoscopique) bien supérieur.

SPOT 6 et SPOT 7 marquent l'entrée de la famille SPOT dans une nouvelle ère en formant une constellation de satellites d'observation de la Terre haute résolution phasés à 180° sur la même orbite. Ceci permet de revisiter quotidiennement tout point du globe et de couvrir des grands territoires en un temps record et avec un niveau de précision unique. Avec les deux satellites en orbite, la capacité d'acquisition sera portée à six millions de km² par jour, soit l'équivalent de dix fois la France.

Avec les satellites jumeaux très haute résolution Pléiades 1A et 1B, SPOT 6, et maintenant SPOT 7, la constellation de satellites optiques d'Airbus Defence and Space va offrir à ses clients un grand niveau de détail sur de vastes territoires, un service de programmation des images très réactif et une capacité de surveillance et de suivi unique.

 

A propos d'Airbus Defence and Space

Airbus Defence and Space est une division du groupe Airbus, née du regroupement des activités de Cassidian, Astrium et Airbus Military. Cette nouvelle division est le numéro un européen de l'industrie spatiale et de la défense, le numéro deux mondial de l'industrie spatiale et fait partie des dix premières entreprises mondiales du secteur de la défense. Elle réalise un chiffre d'affaires annuel d'environ 14 milliards d'euros avec un effectif de quelque 40 000 employés.

Partager cet article
Repost0
7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 16:51
Faut-il donner toutes les clés d'Ariane 6 à Airbus et Safran?

L'Agence spatiale européenne va-t-elle accepter de donner un chèque en blanc aux industriels ?

 

07/07/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'Agence spatiale européenne (ESA) a depuis le 18 juin une proposition d'un nouveau lanceur d'Airbus et de Safran. Une proposition qui mérite un débat.

 

L'Agence spatiale européenne (ESA) est dans une situation très, très inconfortable. Choisir quel sera le futur lanceur européen entre sa proposition qu'elle affine en coopération avec le CNES depuis 18 mois environ et celle qui a fait irruption le 18 juin dernier émanant des deux industriels majeurs de la filière lanceur, Airbus Space Systems et Safran.

Le comité d'évaluation des offres (TEB, Tender Evaluation Board) de l'ESA devait rendre son avis le 5 juillet et pourrait la présenter le 8 juillet à Genève lors de la réunion informelle des ministres des pays membres de l'ESA en charge de l'Espace en vue de préparer la prochaine ministérielle prévue en décembre à Luxembourg. La proposition d'Airbus Group et de Safran interpelle à plus d'un titre, même si les acteurs sont tous d'accord pour optimiser l'organisation. Ce travail est d'ailleurs actuellement en cours. "Mais ce ne doit pas être fait n'importe comment", estime-t-on dans le milieu spatial. 

 

1/ Doit-on faire confiance aux industriels ?

Depuis le triste jour de l'échec du vol 517, Arianespace a enfilé 60 lancements d'Ariane 5 réussis au plus grand bonheur des clients et de la filière industrielle européenne. Pourquoi aujourd'hui donner un chèque en blanc aux deux industriels, Airbus Group et Safran, désignés comme responsables de l'échec de 517. Car selon nos informations, la commission d'enquête a établi que cet échec était principalement imputable aux deux industriels Airbus et Safran qui ont sous-estimé l'impact d'anomalies constatées lors d'essais au sol. D'où ensuite la mise en place d'une organisation plus rigoureuse impliquant tous les acteurs. Cet échec a coûté des centaines de millions d'euros à l'Europe et la France et a même failli entraîner la disparition de toute la filière...

Plus récemment, la direction générale de l'armement (DGA) a pointé la responsabilité des industriels, notamment d'Airbus Space Systems dans l'échec de l'essai du missile balistique M51 en mai 2013. Une commission d'enquête de la DGA a "mis en évidence des lacunes dans les plans qualité des industriels", a expliqué début mai le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon. La DGA a donc demandé "aux services concernés d'Airbus Defence & Space des efforts accrus tant en matière d'ingénierie qu'en maîtrise de la qualité et de leurs sous-traitants. Ces faiblesses, que nos propres services « qualité » ont constatées, doivent impérativement être corrigées".

Peut-on donc faire vraiment confiance aux industriels et s'en remettre totalement à eux, qui veulent prendre seuls les commandes de la filière Ariane en éjectant l'Etat mais sans pour autant en assumer toutes les conséquences en cas d'échec d'un lancement ? Et à quel titre une entité responsable de la conception et de la production des lanceurs devrait-elle faire assumer au secteur public les conséquences d'un échec, et donc de ses propres défaillances ? Pourtant, les industriels avaient promis de "prendre plus de risques", comme l'avait déclaré le 18 juin dernier François Auque dans le magazine "l'Usine Nouvelle".

 

2/ Les industriels, qui veulent le pouvoir, sont-ils les plus vertueux ?

"Il faut savoir que les coûts d'Airbus Space Systems ont augmenté quand celui des sous-contractants et d'Arianespace ont diminué. C'est le moins bon élève qui mange les bons élèves", regrette un bon connaisseur des questions spatiales. Réalisé par deux cabinets indépendants, l'audit exigé en 2011 par les Etats membres de l'ESA sur la filière spatiale avait effectivement conclu à l'époque que les sous-contractants avaient réalisé des baisses significatives quand le maître d'oeuvre Airbus avait répercuté une hausse. Sa réduction de coûts est d'autant plus facile aujourd'hui...

Car Airbus a lancé fin 2013 une sévère restructuration de son activité spatiale, lanceur compris. Car au-delà de cette exigence de Tom Enders propre au groupe Airbus, il a été également demandé cette année à Arianespace de réduire ses coûts de 12,5 % et aux industriels spécialisés dans les infrastructures sol de 10 %. Airbus devra réduire ses coûts de... 4,7 % seulement en raison de la réduction de 10 % obtenue entre le lot de lanceurs Ariane dit PA et celui appelé PB+. La réduction des coûts est de toute façon un combat permanent depuis des années pour toute la filière. Pourquoi devrait-elle justifier aujourd'hui un changement profond d'organisation au profit des deux industriels, qui ne sont pas toujours les plus irréprochables ?

 

3/ Ariane 6, une facture trop salée ?

2,6 milliards d'euros pour développer les deux versions d'Ariane 6 et les infrastructures sol. C'est beaucoup, beaucoup trop, estiment certains observateurs. Surtout pour faire deux mini-Ariane 5. "Les configurations d'Ariane 6 proposées par Airbus et Safran ne constituent en aucun cas une rupture par rapport aux configurations actuelles d'Ariane 5 ECA et d'Ariane 5 ES, explique-t-on à La Tribune. Les améliorations proposées dans le cadre d'Ariane 6 pourraient tout à fait être implantées dans le cadre d'un plan d'amélioration d'Ariane 5 et donc un coût largement moins élevé".

Le patron du spatial chez Safran, Jean-Lin Fournereaux, explique aussi dans Air&Cosmos que leur proposition pourrait faire économiser 1 milliard d'euros à la filière. Mais il oublie de préciser que la version Ariane 6.1 n'existe que si Ariane 5 ME est confirmée et qu'il reste au moins 1 milliard d'euros de développement pour cette dernière. Sans compter les aléas de développement. Ce qui devrait vraisemblablement provoquer des retards dans le calendrier très, très ambitieux des deux industriels (1er vol d'Ariane 5 ME en 2017 ; 1er vol d'Ariane 6.1 fin 2019, puis Ariane 6.2 en 2020). Dans la proposition défendue jusqu'ici par l'ESA et le CNES, le projet Ariane 5 ME, qui n'était pas prioritaire par rapport à celui d'Ariane 6, devait être désorbité.

Enfin, l'ESA et les états membres ont spécifié une Ariane 6 pour 70 millions d'euros pour 6.5 tonnes de performance à une cadence de 9 lancements par an. Les deux industriels proposent deux versions : Ariane 6.1 à 85 millions d'euros pour 8 tonnes et Ariane 6.2 à 69 millions pour 4 tonnes. "Les objectifs ne sont pas atteints, assure-t-on à La Tribune. Il faut donc un plan de soutien à rajouter face au dumping de SpaceX".

 

4/ Un postulat de départ discutable

La décision de réorganiser la filière spatiale repose sur un postulat de départ très discutable. Avec l'arrivée de SpaceX, tous les acteurs ont mélangé coût de production et dumping, selon leurs intérêts. Le rapport de la NASA est pourtant clair : le coût moyen de fabrication et de lancement d'un Falcon 9 est de l'ordre de  140 millions de dollars sur la période 2012-2020. Loin donc des prix pratiqués par SpaceX sur le marché commercial (60 millions de dollars).

La secrétaire d'Etat chargée de l'Espace, l'a d'ailleurs bien compris et l'a expliqué la semaine dernière dans une interview accordée au magazine "Objectif News" : "on a vu surgir SpaceX massivement soutenu par les fonds publics américains. Je peux même parler de dumping car la Nasa achète 130 millions de dollars en domestique, c'est-à-dire en interne, des lancements qu'elle vend 60 millions de dollars à l'export. Cela s'appelle du dumping, une politique de soutien très forte". Sauf qu'elle donne les clés de la filière lanceur aux industriels sans contreparties réelles, si ce n'est que... Airbus et Safran s'engagent à livrer des lanceurs qualifiés à l'heure, aux prix fixés..

Ce n'est donc pas réellement un problème de coûts de production de la filière européenne même si cela ne doit pas l'empêcher de poursuivre ses efforts d'optimisation. Justifier le coup de force, puis la tentative de "casse du siècle" des industriels pour des problèmes de compétitivité est quelque peu de très mauvaise foi, pour ne pas dire plus...

Partager cet article
Repost0
7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 12:55
"Quel avenir pour la stratégie spatiale européenne ?" - UED 2014

 

01/07/2014 universite-defense.org

 

"Liberté d'accès et d'utilisation de l'espace - Des enjeux stratégiques partagés"

 

Jean-Yves LE GALL, Président du CNES

Stéphane ISRAEL, Président Directeur Général d’ARIANESPACE

Jean-Loïc GALLE, Président directeur général de THALES Alenia Space

Yohann LEROY, Directeur Technique d’EUTELSAT

François AUQUE, Directeur général Space Systems, AIRBUS Defense and Space

 

Partager cet article
Repost0
7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 12:54
"Quel avenir pour la stratégie spatiale européenne ?"

 

01/07/2014 universite-defense.org

 

Réunion de la Commission au Sénat


Première session: "L'Espace et l'Europe - Hommes, compétences, territoires"

 

Bertrand AUBAN, Sénateur de la Haute-Garonne

Xavier PINTAT, Sénateur de la Gironde, Vice-Président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées

Laurent COLLET-BILLON, Délégué général pour l’Armement

Partager cet article
Repost0
7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 11:55
Satellites d’observation Astrium

Satellites d’observation Astrium

« Pour la France, l’industrie de défense est un investissement productif », Marwan Lahoud, directeur général délègue à la stratégie et à l’international d’Airbus Group / DR

 

04/07/2014 Propos recueillis par Michel Cabirol, Fabrice Gliszczynski et Philippe Mabille – LaTribune.fr

 

Le directeur général délégué en charge de la stratégie et de l'international d'Airbus Group, Marwan Lahoud, qui préside aussi le Gifas (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales), explique pourquoi il est crucial de préserver en France une industrie de défense forte pour nourrir l’innovation dans le civil. Et de se préparer à la concurrence chinoise ainsi qu’à l’arrivée de nouveaux concurrents, tels SpaceX.

 

 

LA TRIBUNE - L'industrie de défense française vit en permanence une épée de Damoclès au-dessus de sa tête avec des coupes budgétaires qui peuvent arriver à tout moment. Comment gérez-vous cette situation ?

Quand l'Etat a besoin de faire des économies, le budget de la défense est le premier vers lequel Bercy se tourne. D'un trait de plume, il peut supprimer des crédits dans le budget de la Défense avec des conséquences qui sont gérées par les industriels, qui s'adapteront quoi qu'il arrive, et les armées. Notre travail est d'adapter l'outil industriel à la demande. Depuis vingt ans, notre industrie s'est radicalement et profondément transformée, les armées aussi d'ailleurs. Il y a vingt ans, l'industrie aéronautique était extrêmement dépendante des crédits militaires. Aujourd'hui il existe très peu d'acteurs industriels de premier rang qui sont purement défense. Ce qui veut dire qu'il y a très peu d'acteurs très dépendants du budget de la défense. Si je prends par exemple Dassault Aviation - car tout le monde pense naturellement que l'avionneur ne vit que grâce au Rafale - et bien Dassault Aviation c'est 70 % de chiffre d'affaires dans le civil ! Pour Airbus Group c'est 80-20.

 

Vous avez besoin de visibilité...

... Exactement, nous avons besoin de voir. Et la seule exigence que nous avons face aux responsables politiques, nous dirigeants d'entreprises est : « dites-nous ce que vous prévoyez et surtout ne changez pas les règles au milieu de l'exercice ». Nous avons été rassurés par le président de la République et le Premier ministre.

 

Vraiment ?

Si à chaque fois qu'on nous annonce quelque chose, on commence par se dire : « je n'y crois pas », on ne peut pas avancer. Je crois à la parole du Président de la République et du Premier ministre. Mais je connais également l'équation économique du pays qui est compliquée.

 

Pourtant en tant qu'industriel de la défense, vous savez ce que valent les promesses des politiques...

... Nous allons regarder tout cela avec attention et vigilance. L'industrie dispose actuellement d'un cadre qui est la loi de programmation militaire (LPM) et d'un budget de la défense en 2014. L'exercice budgétaire est un art difficile. Mais la situation aurait été différente si les arbitrages du Président et du Premier ministre s'étaient terminés par une révision de la LPM. Ce n'est pas le cas et aujourd'hui, la LPM votée fin 2013 est maintenue. Elle va nous permettre de travailler avec un cadre bien défini. Mais évidemment, nous nous adapterons aux décisions conjoncturelles.

 

Indépendamment des arbitrages du Président, la défense a déjà perdu 1 milliard en six mois...

... C'est vrai que c'est une situation inquiétante mais c'est une inquiétude normale. Cela fait 20 ans que cela dure : les gels, les reports, les annulations sont des outils budgétaires qui ne sont pas nouveaux.

 

Très clairement vous demandez que les crédits restent inchangés sur toute la LPM...

... Ce qui est important pour nous, c'est que le cadre de la LPM ne varie pas, qu'il ne change pas de format. Je le trouve d'ailleurs très intéressant notamment avec l'apport de la révision triennale. Nous savons très bien qu'à chaque construction budgétaire, il y a des nouveautés qui sont introduites mais il faut qu'elles entrent dans le cadre tracé par la LPM.

 

Pour Airbus Group, existe-t-il des programmes en danger ?

Il n'y a pas de programmes en danger tant que le cadre ne change pas. La LPM a confirmé nos programmes : A400M, avions-ravitailleurs MRTT, hélicoptères de transport NH90 et les programmes de satellites militaires. Il reste en revanche à réussir son exécution. Nous resterons très vigilants sur l'exécution et la préparation du budget 2015 pour éviter que les glissements ne se traduisent par une altération majeure de l'économie générale de chaque programme.

 

Où en est Airbus Group dans ses discussions avec la direction générale de l'armement (DGA) pour étaler vos programmes ?

Les négociations sont en cours. C'est fait pour le NH90 depuis l'année dernière. Sur l'A400M et le MRTT, nous sommes sur le point d'aboutir. Une des obligations de la DGA avant de signer un contrat est d'avoir une assurance raisonnable que l'Etat peut honorer ses engagements. Actuellement, il n'est pas illogique qu'il y ait un peu de flottements dans les négociations tant de notre côté que du côté de la DGA.

 

Suite de l'entretien

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories