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3 mai 2016 2 03 /05 /mai /2016 06:55
photo ONERA

photo ONERA

 

03/05/2016 par Alain Establier - SECURITY DEFENSE Business Review n°149

 

SDBR : L’ONERA va fêter ses 70 ans le 3 Mai 2016. Qu’est-ce qui différencie l’ONERA de 1946 et celui d’aujourd’hui ?

 

Bruno Sainjon : L’Office National d’Etudes  et de Recherche Aérospatiales (ONERA) a été créé le 3 mai 1946 par une loi votée à l'unanimité par l'Assemblée Nationale Constituante. Cette création s’inscrivait dans l’affirmation d’une politique ambitieuse visant à redonner, au sortir de la seconde guerre mondiale, à notre industrie aéronautique et à notre Défense leurs lettres de noblesse. Pour relever un tel défi, il convenait de donner à la France les moyens d’acquérir un haut niveau d’excellence scientifique et technique. C’est pourquoi l’Etat a notamment confié à l’ONERA, parmi ses missions, celles de développer et d’orienter les recherches dans le domaine aéronautique civil et militaire, de concevoir, réaliser et mettre en œuvre les moyens nécessaires à l’exécution de ces recherches et d’en favoriser la valorisation par l’industrie. Quinze ans plus tard, ces missions ont été élargies à la dissuasion et au spatial. Pendant 70 ans, l’ONERA a rempli avec succès l’ensemble des missions qui lui ont été confiées, dans des conditions parfois difficiles. Il est à l’origine de formidables réussites et relève, aujourd’hui comme hier, les défis de l’aéronautique et de l’espace du futur. Les personnels de l’ONERA peuvent, sans fausse modestie et très légitimement, s’enorgueillir du fait que la grande majorité des grands programmes civils et militaires qui ont donné à notre industrie et, à travers elle, à la France et à l’Europe, sa force technologique et économique actuelle, comporte une très forte dose d’« ONERA inside ». Tout cela n’aurait pu s’accomplir sans le haut niveau de compétences scientifiques et techniques des personnels de l’ONERA qui n’ont ménagé ni leurs talents, ni leurs peines pour hisser l’Office au meilleur niveau mondial. Aujourd’hui, nous mettons tout en œuvre pour que les réalisations futures soient à la hauteur de celles passées.

 

Quelle situation avez-vous trouvé à votre arrivée à l’ONERA mi 2014 ?

 

Comme il est d’usage, la Cour des comptes nous a communiqué fin-2014 un projet de rapport (rendu public en septembre 2015) sur les comptes et la gestion de l'ONERA de 2008 à 2013. Si l’ONERA y est reconnu pour la qualité de ses personnels et son excellence scientifique, la situation décrite par la Cour était pour le moins alarmante, même si les critiques formulées concernaient autant l’environnement de l’ONERA que l’Office lui-même. La Cour a ainsi estimé que l’Office souffrait de l’absence de réflexion stratégique, aussi bien sur son positionnement concurrentiel et le périmètre de ses activités que sur son organisation territoriale. «Le défaut d’implication de la tutelle (le MINDEF), les dysfonctionnements du conseil d’administration et l’insuffisance de l’évaluation scientifique ont notamment contribué à cet état de fait au cours de la période contrôlée» ont écrit les magistrats. Dans le nombre de points qu’il fallait résoudre, la Cour mettait en avant l’absence de plan stratégique scientifique (PSS). Avant la parution de ce rapport nous avions identifié ce manque et, dès septembre 2014, nous avons lancé une grande réflexion interne pour faire émerger, par les personnels eux-mêmes, des idées pour écrire l’avenir scientifique de l’ONERA. L’exercice a été mené d’abord par domaines scientifiques, puis a été complété progressivement par une vision transverse plus finalisée.

 

L’exercice collectif a t-il réussi ?

 

Oui, car début 2015 nous avons pu constituer 2 documents assez complets et même trop détaillés sur nos savoir-faire pour être diffusables hors de l’ONERA. Ils ont servi à Stéphane Andrieux, directeur scientifique général qui venait d’arriver, pour faire une réécriture du PSS synthétique et communicable à nos partenaires (DGA, DGAC, CNES, Dassault, Thales, Safran, Gifas, etc.) avec qui nous avons eu ensuite des rencontres bilatérales. Ces rencontres ont permis de recueillir leurs attentes et de les confronter à des groupes de collaborateurs et de grands anciens, ainsi bien sûr qu’à notre haut conseil scientifique. Le résultat de ce croisement vision interne / vision externe est un document de 60 pages intitulé «Plan Stratégique Scientifique 2015-2025». Ce document sera vivant et sera complété par des feuilles de route au fil de l’eau. En parallèle, j’avais noté dans mon tour de la maison qu’on me présentait de très nombreux sujets, où l’ONERA était souvent à la pointe des connaissances mondiales, totalement méconnus de l’extérieur y compris de nos partenaires publics ou privés. Pour transformer l’ONERA en maison de verre, nous avons lancé une enquête interne sur les pépites passées ou actuelles que nous pourrions montrer à l’extérieur. Le travail du chercheur d’or a ensuite consisté non pas à trouver des pépites, mais à sélectionner les plus remarquables pour arriver aux «39 pépites de l’ONERA» (contributions à l’industrie aérospatiale de la France et de l’Europe), regroupées dans un petit fascicule disponible sur notre site web**.

 

Est-ce que cela a permis de changer l’image de l’ONERA ?

 

Difficile de répondre sans instruments de mesure, mais mes interlocuteurs me disent que notre image a changé en bien, et c’est aussi ce que les médias écrivent. Cela en tout cas a contribué à rappeler nos missions, les enjeux et nos réussites. D’ailleurs, depuis un an et demi, 7 collaborateurs de l’ONERA ont été décorés de la Légion d’honneur ou de l’ordre national du Mérite, ce qui à mon sens fait partie des nombreux signaux de reconnaissance de l’apport essentiel de l’Office à la recherche française en matière d’aéronautique, de spatial et de Défense. Par exemple, le décollage d’Airbus en tant qu’industriel est dû en grande partie au succès de l’A320 et à son système de commandes de vol électriques, technologie provenant du militaire et issue de recherches menées  par l’ONERA. Autre exemple, les lois de guidage-pilotage de nos sous-marins nucléaires lanceurs d’engins ou du porte-avions Charles de Gaulle viennent d’une déclinaison des travaux de l’ONERA, à partir de ceux faits sur les avions d’Airbus. Qui s’en souvenait ? Nous échangeons d’ailleurs beaucoup avec DCNS en ce moment… Pour revenir à votre question de départ, ce qui est resté de l’ONERA des débuts c’est l’excellence scientifique. Ce sur quoi il faut être attentif, c’est sa capacité à continuer à disposer des meilleures compétences scientifiques et de personnels motivés, qui constituent son principal capital, et de lui redonner la capacité d’investissement dans les installations scientifiques nécessaires.

 

Quelles sont les grandes forces de l’ONERA ?

 

Tout d’abord, le fait de travailler à la fois sur le civil et sur le militaire, ce qui est le cas de peu d’organismes en Europe. La France a toujours défendu, en parfaite entente entre services de l’Etat et industriels, l’intérêt de ce domaine élargi ; il en est de même en matière de recherche. L’ONERA couvre tout le spectre, y compris la sécurité. Autre grande force, notre capacité, dans chacune de nos disciplines, à nous baser sur un triptyque théorie sciences connaissances / simulations numériques / expérimentations. J’y ajoute la capacité à avoir une vision transverse et à associer, dans les finalités, des personnes de différentes disciplines scientifiques. Il est indispensable, en recherche fondamentale, de préserver cette approche matricielle plutôt qu’une organisation en silos. Cette organisation a permis par exemple de développer, seuls et de bout en bout, un outil opérationnel de surveillance de l’espace: le système de veille «Graves»**. Nous travaillons aujourd’hui à la suite de ce système mis en activité en 2005 et opéré depuis par l’Armée de l’Air.

 

Pouvez-vous nous parler des retours des industriels à votre présentation stratégique scientifique?

 

Nous avons eu des retours de natures différentes. Certains industriels voudraient nous voir cantonnés à la recherche plus fondamentale, pour ensuite leur transférer le savoir et qu’ils prennent le relais. D’autres, comme Safran, souhaiteraient que nous allions très loin dans les TRL***, jusqu’à des démonstrateurs mis au point ensemble. Ceci n’est pas nouveau. Par exemple, concernant l’hélicoptère H160 d’Airbus (successeur du dauphin) et ses pales extrêmement profilées aux extrémités ressemblant à des boomerangs, cette innovation est née d’un contrat de recherche entre la DGA et l’ONERA (1994) pour diminuer le bruit des pales d’hélicos en améliorant leur portance. Après 8 ans de recherches entre DGA et ONERA, en progressant dans les TRL, le relai a été pris par la DGAC qui a financé la poursuite des travaux au couple ONERA / Airbus, pendant près d’une dizaine d’années, pour développer un objet industrialisable (l’ONERA a des brevets sur cette pale); l’ONERA s’est ensuite retiré pour laisser Airbus développer son produit industriel qui devrait entrer en service avant la fin de la décennie, soit environ 25 ans après les premiers travaux. Ceci pour souligner le temps qu’il faut pour passer d’une idée scientifique innovante, de rupture, à un produit de haute technologie commercialisable. Or, force est de constater que compte tenu des contraintes budgétaires,  les projets de court terme absorbent les financements au détriment de la recherche. Heureusement, le Ministère de la Défense, mais aussi de nombreux parlementaires, députés et sénateurs, se réapproprient l’ONERA aujourd’hui, comme le rapport de la députée Isabelle Bruneau le prouve  (http://www.assemblee-nationale.fr/14/budget/plf2016/a3115-tII.asp). 

  

Par rapport au DLR allemand, avez-vous des moyens comparables ?

 

L’ONERA compte aujourd’hui 1750 collaborateurs (il y en avait 2600 début 1990) et 250 doctorants. Dans le même temps, la partie aéronautique du DLR (centre  national  de  recherche  sur  l'aviation et  les  vols  habités  en Allemagne / Deutsches  Zentrum  für  Luft-und  Raumfahrt), qui ne travaille que sur le civil et qui s’appuie sur les services fonctionnels de l’ensemble du DLR, est passée entre 2009 et 2016 de 1277 à 1736 collaborateurs; les financements publics allemands vers le DLR sont passés de 110 à 160 millions d’euros, quand la subvention française vers l’ONERA était passée de 130 millions à 94 millions pour la construction du budget 2014. Depuis la subvention est remontée à 105 M€.

 

Vous avez noué des partenariats avec la SNCF et Total, en dehors de votre périmètre habituel. Pourquoi ?

 

Partager le fruit de ses recherches avec d’autres secteurs industriels fait partie des missions de l’ONERA. Ainsi, la SNCF s’intéresse à l’utilisation de minidrones pour surveiller les équipements et les infrastructures de son réseau. Dans ce domaine, l’ONERA dispose d’une expertise et de savoir-faire très développés. Vous savez qu’en 2015 le survol d’installations sensibles par des drones pirates a semé un certain émoi. C’est donc naturellement vers l’ONERA que les autorités, au premier rang desquels le SGDSN et la Gendarmerie Nationale, qui est en charge de la sécurité des centrales nucléaires et avec laquelle nous avons ultérieurement en 2015 signé un accord de partenariat, se sont tournées pour essayer de trouver des solutions. Nous avons donc évalué l’existant, puis un appel à projet interministériel a été lancé qui a permis de sélectionner 2 projets: l’un piloté par CS et l’autre (Angelas) piloté par l’ONERA. Nos travaux sont basés sur le couplage optique / radar, de façon à détecter et neutraliser le drone de la manière la plus automatisée possible. Angelas regroupe, autour de l’ONERA, EDF, Thales, Telecom SudParis, le CEA Leti, l'institut de criminologie de Paris et Exavision.

 

Comment qualifieriez-vous vos relations avec la DGA aujourd’hui ?

 

Elles sont en progrès par rapport à la situation que j’ai trouvée à mon arrivée. La DGA aussi est en train, progressivement, de se réapproprier l’ONERA et de redécouvrir collectivement ses compétences. Nous sommes ainsi en train de mettre en place, avec la DGA, des conventions qui feront de l’ONERA l’expert référent dans certains domaines: environnement optronique, environnement radar, etc. C’est dans ce même esprit que nous avons renoué en 2015 les relations avec la DGAC, ce qui a relancé notre collaboration sur certains domaines: feu, foudre, turbulences, etc. Par ailleurs, le ministre de la Défense, qui en exerce la tutelle, a réitéré son attachement à l’ONERA et aux enjeux stratégiques qu’il porte. De manière extrêmement tangible, avec la subvention exceptionnelle accordée en 2015 pour aider l’ONERA à équilibrer ses comptes et le financement de la consolidation de la soufflerie S1MA de Modane-Avrieux, la Défense a accordé à l’ONERA, entre 2015 et début 2016, près de 30 M€ supplémentaires.

 

Vous parlez de Modane, un mot des souffleries ?

 

Si nous voulons continuer à être capables d’installations du plus haut niveau mondial, comme c’est le cas aujourd’hui, opérant pour le compte de la Défense, pour les instances européennes, pour les industriels comme Dassault Aviation, etc., il faut que nos souffleries fassent l’objet d’importants travaux notamment de BTP, S1MA en était l’illustration la plus urgente. Je rappelle que 8 de nos souffleries, sur un total de 12 au niveau européen, ont été déclarées comme des facteurs clés de succès stratégiques par les industriels européens pour conserver le premier plan mondial. Si l’on veut qu’elles soient encore là dans 10 ans, il faudra que quelqu’un finance ces investissements. L’ONERA n’en a pas les moyens et ces 8 souffleries (dont S1MA) nécessitent 218 millions d’investissements, répartis sur 51 actions en 11 ans (source plan ATP 2014). L’Etat, entre la DGAC fin 2015 et la Défense début 2016, vient d’y apporter les premiers éléments de réponse. Il manque donc un peu moins de 200 millions, soit moins d’une vingtaine de millions par an… C’est finalement très peu pour rester leader mondial. Il ne parait pas aberrant que les industriels, qui ont eux-mêmes souligné le caractère stratégique de ces installations, contribuent, d’une manière ou d’une autre, à cet investissement qui leur sera indispensable dans le futur.  

 

* Bruno Sainjon est Président-Directeur général de l’ONERA depuis mai 2014. Auparavant il avait passé plusieurs années à la DGA sur différents postes.

** http://www.onera.fr/fr/pepites et http://www.onera.fr/dcps/graves

*** https://fr.wikipedia.org/wiki/Technology_Readiness_Level

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 12:55
EGIDE déploie sa présence commerciale à l’international

 

Trappes, Bollène et Cambridge, le 20 mars 2015 – EGIDE

 

Egide confirme le nouvel élan de sa politique commerciale avec le déploiement de son réseau à l’international et annonce la signature de 3 nouveaux partenariats en Italie, Israël et Amérique du Nord.

 

Aujourd’hui, le Groupe déploie activement son offre de produits en Europe et aux Etats-Unis via son site français de Bollène et le site de Cambridge (MD) aux Etats-Unis, en s’appuyant sur l’excellence reconnue de ses produits et sur la fiabilité des solutions innovantes qu’il propose. Egide s’adosse également sur un réseau de représentants commerciaux aux Etats-Unis, en Chine et en Inde.

Dans le cadre de son plan stratégique 2018, le Groupe Egide complète aujourd’hui sa présence commerciale dans le monde par la signature de trois nouveaux contrats de représentation couvrant :

• l’Italie, avec Consystem,

• Israël, avec Marlin Systems,

• les Etats-Unis (Alabama, Floride et Géorgie), avec Robert Duke Inc.

Ces trois nouveaux partenaires ont été choisis pour la qualité de leur réseau, leur compréhension des marchés et des besoins des clients existants d’Egide mais également de ceux des clients potentiels dans leur zone géographique respective.

 

James F. Collins, Directeur général du groupe, commente :

« Aujourd’hui, Egide ne cesse d’innover et investit une part significative de son chiffre d’affaires dans la R&D pour concevoir, fabriquer et vendre des boitiers hermétiques innovants à de grands donneurs d’ordres français et internationaux des filières de l’industrie aéronautique et spatiale, de la défense, du transport et des télécommunications. En matière commerciale, nous diversifions et déployons progressivement notre réseau de façon ciblée en misant sur l’élargissement de nos champs de compétence en France et à l’étranger. »

Il ajoute :

« Par le biais de ces nouveaux partenariats commerciaux, le groupe Egide adapte sa stratégie aux spécificités de chaque pays où il est présent ou représenté, pour répondre au mieux aux besoins locaux. Nous devons être capables de répondre aux demandes de nos clients existants partout dans le monde. L’internationalisation de notre présence est incontournable. »

 

Retrouvez toute l’information sur Egide : www.egide.fr

 

A propos d’Egide

Egide est un groupe d'envergure internationale, spécialisé dans la fabrication de boîtiers hermétiques pour composants électroniques sensibles. Il intervient sur des marchés de pointe à fortes barrières technologiques dans tous les univers critiques (Spatial, Défense, Sécurité, Aéronautique, Télécommunications, Energies...). Seul acteur global dédié, Egide est présent industriellement en France et aux Etats-Unis

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 12:50
Satellites: le choix d'Airbus qui fâche la France

 

09/12/2014 Par Véronique Guillermard - LeFigaro.fr

 

La société souhaite mettre en orbite le second satellite EDRS en utilisant le lanceur états-unien SpaceX et son Falcon 9.

 

Geneviève Fioraso «ne laissera pas passer». Assurance claire de l'entourage de la secrétaire d'État à la Recherche et à l'Enseignement supérieur, en charge de l'Espace. De quoi s'agit-il? «D'infléchir via son client, l'Agence spatiale européenne (ESA), la position d'Airbus Defence & Space afin que le lancement du second satellite EDRS se fasse sur une fusée européenne et non à bord du lanceur de l'américain SpaceX», explique-t-on de même source.

 

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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 12:50
IFMS: The Interplanetary Smartphone Supporting the Rosetta Mission


12 nov. 2014 BAE Systems

 

As the Rosetta space probe prepares for its historic attempt to deploy a lander on comet 67P, we reveal the cutting edge technology pioneered by BAE Systems which makes the 1.3 billion Euro programme possible.

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 12:55
Airbus DS et Thales Alenia Space : deux champions franco-européens des satellites, un de trop ?

 

08 septembre 2014 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

ANALYSE  Faut-il rapprocher les activités satellites de Thales Alenia Space et d'Airbus Defence & Space ? Certains y voient un moyen de faire émerger un champion mondial quand d’autres préfèrent le maintien d'une coexistence organisée préservant les deux systémiers.

 

L’échec des satellites Galileo, la révolution de la propulsion électrique, la capacité d'Arianespace à résister à son concurrent SpaceX... Lors de la Satellite Business Week, un événement qui réunit à Paris du 8 au 12 septembre le gratin de l‘industrie spatiale, les débats ne manqueront pas. Dans les coulisses, un autre sujet pourrait également s’imposer : le rapprochement entre les industriels Thales Alenia Space (TAS) et Airbus Defence & Space.

L’idée a été relancée en juillet dernier par le délégué général à l’armement : "Je ne pense pas qu'on soit capable de maintenir deux filières strictement séparées. C'est complètement illusoire" avait alors indiqué Laurent Collet-Billon. La fusion des deux entreprises donnerait même naissance à un champion mondial avec environ 4 milliards d'euros de chiffres d'affaires, juste derrière le géant américain des satellites Lockheed Martin.

L’idée n’est pas neuve et agace les dirigeants des entreprises concernées. "Ce sujet, c' est le monstre du Loch Ness. L'Europe se pose la question depuis 20 ans. Depuis on est passé de deux à trois maîtres d'oeuvre européens avec l'apparition de l'allemand OHB !", rétorque pour sa part Jean-Loïc Galle, PDG de Thales Alenia Space.

Toutefois le contexte n’a jamais été aussi propice à un rapprochement des deux entreprises qui conçoivent et assemblent leurs satellites dans leurs salles blanches principalement situées en France, à Toulouse et à Cannes.

 

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 17:50
Space, sovereignty and European security - SEDE

 

SEDE meeting on 1 April 2014

 

  • Presentation by Jean Pierre Darnis of study on space, sovereignty and European security

 

Presentation Darnis

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29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 21:40
Chute d'une fusée: le Kazakhstan suspend les essais de missiles russes

 

ASTANA, 28 mars - RIA Novosti

 

Le Kazakhstan a suspendu les tirs d'essai de missiles russes sur son territoire jusqu'à la fin de l'enquête sur les causes de la chute d'une fusée météorologique russe MR-30 jeudi dans l'ouest du pays, a annoncé vendredi le ministère kazakh de la Défense.

 

"Le ministère kazakh de la Défense a suspendu les essais sur les polygones kazakhs loués à la Russie jusqu'à la fin de l'enquête", a indiqué le ministère dans un communiqué.

 

Selon le service de presse, une fusée météorologique russe MR-30 tirée depuis le polygone russe de Kapoustine Iar est tombée dans la nuit du 26 au 27 mars à un kilomètre au sud-est du village kazakh de Choungaï, dans la région du Kazakhstan Ouest. Le tir avait été effectué conformément à un plan de coopération pour 2014 adopté par la Russie et le Kazakhstan le 28 novembre dernier.

 

D'après le ministère russe de la Défense, la fusée est tombée en raison d'une panne de moteur, sans faire de victimes et de destructions et sans porter de préjudice écologique.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 08:50
Airbus Defence and Space is double prime contractor for the upcoming launch of ASTRA 5B by Ariane

 

 

Mar 19, 2014 ASDNews Source : Airbus Defence and Space

 

    ASTRA 5B will be the first of six telecommunications satellites scheduled for launch in 2014

 

Airbus Defence and Space, number two worldwide in space technologies, is preparing the launch of ASTRA 5B, which is due to be put into geostationary orbit (36,000 kilometres) aboard an Ariane 5 launcher on 21 March. ASTRA 5B is the first of six telecommunications satellites that will be launched in 2014. Airbus Defence and Space is also the industrial prime contractor for Ariane 5.

 

Astra 5B will be deployed at the orbital location of 31.5° East. It will provide extended transponder capacity in Ku and Ka bands with geographical reach over Eastern European and neighbouring markets for DTH (Direct to Home) direct-to-cable and feeding to digital terrestrial television networks. It will also carry a hosted L-band payload for the European Commission’s European Geostationary Navigation Overlay Service (EGNOS).

 

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 20:35
#MH370 - la France met ses moyens satellitaires à disposition, envoie des enquêteurs

 

 

16 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - La France a annoncé dimanche qu'elle assistait les autorités malaisiennes dans la recherche du Boeing 777 disparu il y a huit jours, à l'aide de ses moyens satellitaires civils et militaires et par l'envoi de trois enquêteurs spécialisés.

 

Le ministère des affaires étrangères a confirmé l'assistance de la France aux autorités malaisiennes et aux efforts internationaux en cours pour retrouver l'avion MH370 de Malaysian Airlines, dans un communiqué.

 

L'aide de la France consiste notamment en une assistance aux recherches par nos moyens satellitaires civils et militaires, a précisé le ministère.

 

Plus tôt, le ministère des Transports avait fait état de l'envoi de trois agents du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) pour la sécurité de l'aviation civile).

 

Trois membres du BEA se rendent donc à Kuala Lumpur dès aujourd'hui et rejoindront les équipes du NTSB, l'homologue américain du BEA, pour se tenir à disposition des autorités malaisiennes dès lundi matin afin d'examiner et exploiter les données disponibles et aider à l'organisation des recherches, selon le ministère.

 

La Malaisie a annoncé dimanche que 25 pays étaient désormais impliqués dans les recherches du vol MH370, qui a changé de cap et désactivé ses communications de manière délibérée avant de disparaître il y a huit jours, tandis que les enquêteurs passaient dimanche au crible les antécédents des pilotes et passagers.

 

Ces révélations ont accru la perplexité des experts et des médias, et le désarroi des proches des 239 personnes à bord, qui se raccrochent parfois à l'infime espoir que l'avion ait pu atterrir quelque part.

 

Samedi, le Premier ministre de Malaisie Najib Razak a refusé de confirmer un détournement.

 

Le BEA a pour sa part souligné dans un communiqué distinct que toute communication sur les avancées de l'enquête relève exclusivement des autorités malaisiennes.

 

Anciennement appelé Bureau enquêtes-accidents, le BEA est un organisme public mondialement reconnu. Il est le seul en France à mener les enquêtes techniques pour déterminer les causes d'un accident d'avion.

 

Il avait notamment conduit l'enquête sur le crash de l'A330 d'Air France entre Rio et Paris, qui s'était abîmé au large du Brésil en juin 2009, coûtant la vie à 228 personnes.

 

Chaque année, il dirige en France plusieurs centaines d'enquêtes concernant tous les accidents ou incidents, aussi bien sur des avions de transport public que des vols privés ou de loisirs.

 

Hors de France, le BEA intervient quand l'accident se produit dans les eaux internationales, dans deux cas: si le constructeur ou concepteur de l'avion est français ou partiellement; si l'appareil est immatriculé ou exploité en France. Il peut aussi apporter une assistance technique, et participer en observateur à une enquête si un accident a fait des victimes françaises.

 

Quatre Français figurent parmi les 239 passagers du vol de la Malaysian Airlines. La justice française a ouvert mardi une enquête préliminaire pour homicides involontaires dans le cadre de la disparition de l'avion.

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 17:50
La France sort 25 millions d'euros pour proposer des satellites à propulsion électrique dès 2016

 

14 mars 2014 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

Dans le cadre des 34 projets de la Nouvelle France Industrielle, le Cnes vise une commercialisation accélérée des satellites à propulsion électrique dès 2016 en adaptant les plates-formes existantes de Thales Alenia Space et d’Airbus Space & Defense.

 

La France a décidé d’aller plus vite que l’Europe pour mettre sur le marché des satellites à propulsion électrique et éviter de laisser le champ libre à la concurrence américaine. "Nous voulons gagner trois années sur le calendrier et avoir une solution commerciale dès 2016", ambitionne Jean-Yves Legall, président du Cnes (Centre national d’études spatiales) et par ailleurs chef du projet des satellites à propulsion électrique, retenu dans le cadre des 34 plans de la Nouvelle Filière Industrielle installés par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, en septembre 2013. L’enjeu industriel est significatif puisque la propulsion électrique, amenée à compléter ou remplacer la propulsion chimique, devrait représenter 20% du marché mondial des satellites dès 2020.

 

25 millions d’euros

Pour y parvenir, 25 millions d’euros, dégagés dans le cadre du PIA (programme d’investissements d’avenir) seront attribués aux principaux industriels du secteur. Safran, le motoriste d’Ariane, va bénéficier de 9 millions d’euros pour accélérer la conception d’un propulseur électrique de forte puissance, le PPS5000. Thales Alenia Space et Airbus Defense & Space vont chacun bénéficier de 8 millions d’euros pour mettre à jour leur plate-forme, baptisée respectivement SpaceBus et Eurostar E3000.   

Cette initiative pragmatique, qui vise à adapter les satellites existants, permet de gagner trois années sur le calendrier européen. L’Agence spatiale européenne promeut en effet NEOSAT, une nouvelle plate-forme de satellites de télécommunications plus ambitieuse mais qui ne sera opérationelle qu’en 2019. Elle a notifié en février pour cela des contrats d’une valeur cumulée de 18,2 millions d’euros aux industriels Thales Alenia Space et Airbus Defense &Space. Cette démarche vise des gains de productivité de 30% mais nécessite de repartir d’une feuille blanche sur le plan technologique. Selon le Cnes, les deux démarches sont complémentaires et permettent de répondre à l’urgence commerciale tout en préparant le long terme. 

 

Concurrencer Boeing

Or le temps presse car le principal concurrent Boeing est en train de s’accaparer le marché sur ce nouveau segment. Le groupe américain a déjà remporté les deux premières commandes de satellites électriques en 2013. Et au récent salon Satellites 2014 de Washington qui vient de fermer ses portes, certains observateurs s’attendaient à ce que Boeing annonce 3 nouvelles commandes d’ici fin mars.

Selon l’agence spatiale européenne, le marché mondial des satellites de télécommunications sur la période 2018-2030, représente un chiffre d’affaires de 50 milliards d’euros. En France, le secteur des satellites emploie plus de la moitié des 16 000 salariés du secteur spatial.

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 12:55
Espace : Jean-Yves Le Gall premier Français à recevoir l’Aviation Week’s Laureate Award

 

07/03/2014 Michel Cabirol –laTribune.fr

 

Le président du CNES a reçu à Washington, l’Aviation Week’s Laureate Award, catégorie Espace. Une première pour un Français.


 

La France a été à l'honneur pour les "Oscars" de l'industrie aérospatiale mondiale organisés par le magazine américain Aviation Week et qui avait lieu jeudi soir à Washington. Outre Dassault Aviation et la direction générale de l'armement (DGA) pour le démonstrateur de drone de combat Neuron, le président du CNES, Jean-Yves Le Gall a également été honoré. Il a reçu l'Aviation Week's Laureate Award, catégorie Espace. "C'est la première fois qu'un Français est ainsi distingué dans la catégorie Espace", a souligné le CNES dans un communiqué.

Jean-Yves Le Gall a gagné son prix face à trois autres finalistes : l'Agence spatiale chinoise, Orbital Sciences pour le programme Cygnus Commercial Cargo - un vaisseau cargo spatial - et, enfin, l'US Air Force pour la coentreprise constituée entre Boeing et Lockheed Martin, United Launch Alliance.

 

Un prix qui illustre le rayonnement de la politique spatiale française

"Ce prix international attribué à Jean-Yves Le Gall, président du Centre national d'études spatiales (CNES) et précédemment PDG d'Arianespace, récompense un parcours exceptionnel et une carrière internationale toute entière dédiée à l'espace", s'est réjoui la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, en charge des questions spatiales, Geneviève Fioraso. L'annonce de ce prix "illustre, une nouvelle fois, le rayonnement international de la politique spatiale française", a-t-elle souligné.

 

Une carrière entièrement consacrée à l'espace

Ingénieur de l'Ecole Supérieure d'Optique (1981) et Docteur-Ingénieur de l'Université de Paris-Sud (1983), Jean-Yves Le Gall débute en 1981 sa carrière comme chercheur au Laboratoire d'Astronomie Spatiale du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS). Puis, il rejoint la Direction Générale de l'Industrie en 1985. Affecté à la sous-direction Espace, il est plus particulièrement chargé des relations avec l'industrie spatiale. En 1988, conseiller technique auprès du ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Espace, il participe à l'élaboration des programmes du Centre National d'Etudes Spatiales (CNES) et de l'Agence spatiale européenne (ESA).

En 1993, il devient en 1993, directeur général de la société Novespace, puis directeur général adjoint du CNES en 1996. A ce titre, il est responsable de l'élaboration du plan stratégique et est délégué français au conseil de l'Agence spatiale européenne. Puis, il est nommé en 1998, PDG de la société euro-russe Starsem, chargée d'exploiter et de commercialiser le lanceur Soyuz. En 2001, il devient directeur général d'Arianespace et en 2007, PDG de la société. Enfin, Jean-Yves Le Gall est nommé le 3 avril 2013, président du CNES.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 12:20
Shelton discusses importance of space defense

 

Jan 09, 2014 by Jim Garamone for American Forces Press Service

 

Washington DC (AFPS) - Space is fundamental to the economy, the military and the way of life in the United States and officials must continue to guard against challenges in the domain from adversaries, the commander of Air Force Space Command said today. Gen. William Shelton shared with students at George Washington University here some of his worries and concerns.

 

In the past 60 years, space has grown from a domain with a lone satellite beeping across the heavens to a $300 billion economic engine.

 

"The advent of space systems has allowed citizens and governments to engage routinely in the world around them, communicate at the speed of light and to tap sources of information previously unavailable to them," Shelton said.

 

Satellites are now essential parts of the 21st century way of life for all nations. Weather forecasting, precise navigation, instant communications and many other capabilities tie space to Earth.

 

These are incredibly important during crises. The death tolls from Hurricane Katrina in 2005 and the Japanese tsunami in 2011 would have been even higher had not satellite surveillance and communications been available, he said.

 

Space has also changed the military. "In all of recorded history, when armies met on the battle field, they fought for the coveted high ground because of the obvious advantage it gave them over the adversary," Shelton said. "Later, balloons performed that function and even later, airplanes were used as observation platforms."

 

Space is the ultimate high ground, he said.

 

Shelton's command has a global mission with global responsibilities reaching all corners of the planet and up to 23,000 miles in space and geosynchronous orbit. "We get space-derived information to all sorts of users, including the military operators of our nation's Army, Air Force, Navy and Marines -- those who rely on timely and accurate data," he said.

 

Intelligence, logistics and other operationally relevant data flow seamlessly to the front lines in Afghanistan as well as to other parts of the world where U.S. forces are operating.

 

"I can't think of a single military operation across the full spectrum from humanitarian relief operations all the way to major combat operations that doesn't somehow depend on space for mission success," Shelton said. "But frankly, this dependence on space has also become quite a bit of a double-edged sword. Our potential adversaries have been going to school on us during these many years of combat operations."

 

Adversaries are mimicking American procedures and looking for chinks in American armor, the general said. "More concerning, as they've watched us, we've watched them develop systems to challenge our advantages in space," he said.

 

"Because space launch is so expensive, we loaded as much as we could onto our satellites -- multiple missions, multiple payloads, " Shelton said. "After all, we were operating in a relatively peaceful sanctuary in space."

 

Not today. "As I look at the next 20 years in space, we have a difficult, up-hill climb ahead of us," he said. "I equate this to the difficulty of turning the Queen Mary. You send the rudder command and the delayed response tries your patience."

 

To sustain space services, the United States must consider architectural alternatives for future satellite constellations. "These alternatives must balance required capability, affordability and resilience," he said. "There are many options that we're actively studying right now. The notion of disaggregation is one. And what we mean by this is moving away from the multiple payload, big satellite construct into a less complex satellite architecture with multiple components."

 

Distributing space payloads across multiple satellite platforms, increases U.S. resiliency. "At a minimum, it complicates our adversaries' targeting calculus," he said.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 12:55
le général Patrice Sauvé

le général Patrice Sauvé

11/09/2013 CESA

 

Le 19 août 2013, le général Patrice Sauvé a pris ses nouvelles fonctions à la tête du centre d’études stratégiques aérospatiales (CESA), localisé à l’École Militaire de Paris.

 

Issu de la promotion  « Général d’Arcourt » de l’École de l’air (EA 1982), le général Sauvé a servi comme pilote de Mirage 2000 sur les bases aériennes (BA) d’Orange, de Dijon et de Cambrai où il a notamment commandé l'escadron de chasse 1/12 "Cambrésis" de 1999 à 2001.

 

En 2006, il prend la tête de la BA 115 d’Orange puis, en 2010, de la BA 110 et de la base de Défense de Creil, avant d'être nommé général adjoint soutien à l’officier général de zone de défense et de sécurité Est (OGZDE) en 2012.

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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 16:40
GEO-IK-2 earth mapping satellite

GEO-IK-2 earth mapping satellite

August 22, 2013:  Strategy Page

 

The Russian government recently issued a formal reprimand to the director (Vladimir Popovkin) of the Russian Space Agency (RSA), which handles all of Russia’s satellite launches. The government later clarified that the reprimand was not for several recent disasters but for the fact that in the last three years the RSA has only been able to launch 47 percent of Russian satellites. The reprimand, which in Russia is usually the last warning for someone about to be dismissed, was about the continued inefficiency of the RSA and the inability of Popovkin to reform and revitalize the RSA.

 

Vladimir Popovkin took over RSA in March 2011. Eleven months later he was hospitalized for exhaustion. There were rumors that he had been worn down by his many subordinates working against the new anti-corruption measures. He was out of the hospital in twelve days and denied the many rumors (like the corruption struggle) swirling about him. Vladimir Popovkin should have been an ideal candidate for the RSA job, as he was a career army officer and scientist who rose to command the Russian Space Forces and several other military operations dealing with large rockets and space operations. Popovkin has apparently not been dismissed because he is qualified to do the job and is encountering a lot of problems with corruption and decades of bad management. Russian politicians and state controlled media, both heavily involved in corrupt activities, are not eager to make a big deal of how corruption is crippling the RSA.

 

The problems with RSA are many. Recently, for example, an expensive mapping satellite fell to earth after seventeen months trapped in a bad orbit. This was the result of a flawed launch attempt that left it in a useless (too low) orbit. The Russian GEO-IK-2 earth mapping satellite entered the atmosphere on July 15th and completely burned up. No fragments of the 1.4 ton satellite were reported to have reached the surface, at least not anywhere that would be noticed by people. How and why this happens explains a lot about why Russia never became a superpower in space and why Vladimir Popovkin was being worked to death.

 

The GEO-IK-2 was designed to measure the shape of the earth and monitor planetary movement (land, tides, ice). The satellite also had a military use, to measure the planet's gravitational field, which helps make missile guidance systems (and commercial ones) more accurate and reliably. Launched on February 1st, 2011, the GEO-IK-2 satellite reached low orbit but the third stage of the rocket failed to turn on its rockets to put the satellite into its final (higher) orbit. The day after this happened Russian ground controllers restored contact with the GEO-IK-2. Ground control had lost contact with the GEO-IK-2 satellite shortly after launch and the satellite was initially believed to be a total loss. Controllers were not able to get GEO-IK-2 into a better orbit and functioning reliably, making this the second major satellite loss in three months for Russia.

 

There were repercussions. A month before the GEO-IK-2 loss, Russia fired two senior managers of the RSA, plus some lesser managers, because of the December, 2010 loss of three navigation satellites. The December incident involved a Proton satellite launcher that failed due to poor management and supervision. It was a stupid mistake. The rocket malfunctioned and caused the satellites to crash into the Pacific. The Proton rocket had been fueled incorrectly, causing the imbalance and failure to achieve orbit. This was poor management at its most obvious.

 

The prompt dismissal of so many senior managers was actually pretty typical. Russia has a long tradition of the "vertical chop," where several senior leaders in the same chain of command are dismissed (or even executed, at least in the old days) when there was a screw up in their area of responsibility. This approach has fallen out of favor in the West, where the tendency is to fire as few people as possible when there is a major failure. After September 11, 2001, for example, no one got fired. In Russia the vertical chop was never a magic bullet because even during the Soviet period corruption was a big problem and a major reason for the collapse of the communist Soviet Union in 1991.

 

Because of this Soviet legacy Russian satellite launchers have never been the most flawless, but they got the job done. Including the partial failures, the Proton has about a ten percent failure rate. However, the Russian launchers, and Russian launch facilities, are cheaper than those in the West and nearly as reliable. But the higher failure rate of the Proton rocket causes some concern among potential customers. Nevertheless, the Proton is so cheap that you can afford to pay more for insurance. And there is some comfort in knowing that the RSA suits put their jobs on the line every time one of those rockets is launched.

 

The repercussions continue in the wake of all the sloppy decisions and stupid mistakes that have led to the loss of launchers and satellites. Another shake up of the RSA is expected if the government can find someone more qualified than Vladimir Popovkin to do the deed. Senior government officials know that Popovkin is not the problem and that the corrupt environment he has to work in is. Cleaning that up means cleaning up the corruption throughout Russian society. That requires more than the vertical chop, it takes time and persistence.  

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 11:55
Cluster Robotique photo aqui.fr

Cluster Robotique photo aqui.fr

18.07.13 humanoides_fr

 

La Région Aquitaine est une région de plus en plus dynamique, avec la création de différents clusters, ces pôles de compétitivité formés d’entreprises rassemblées autour d’une thématique spécifique commune. Après Topos, le cluster aquitain dédié à la navigation et localisation par systèmes satellites, Aerospace Valley le cluster aéronautique, ou Aetos, le cluster drones, voici le cluster pour la robotique.

 

Lancé le 12 juillet par Alain Rousset, actuel président du conseil régional d’Aquitaine depuis 1998, le nouveau pôle Aquitaine Robotics va se concentrer sur deux thèmes principalement : la robotique au service de la ville et des transports intelligents – projet Viviane – et la robotique spatiale – projet Argos -.

 

L’idée de ce cluster était en gestation depuis fin 2012, quand la Région Aquitaine, l’agence Aquitaine Développement Innovation, l’Institut Polytechnique de Bordeaux et une quarantaine d’acteurs aquitains de la filière robotique ont commencé à démontrer une ferme volonté de structurer les différentes entités au sein d’un même pôle. Une des premières actions concrètes a été la participation d’une quinzaine d’acteurs aquitains au salon Innorobo qui s’est déroulé à Lyon en mars 2013.

 

Le cluster sera présidé par Marco Calcamuggi, directeur général de R&Drone. Il aura pour mission de créer des synergies entre les entreprises aquitaines, soutenir la R&D, surveiller les marchés émergents et attirer d’autres acteurs dans la région, afin de constituer une filière robotique forte. L’Aquitaine souhaite devenir une région leader en la matière.

 

La région part sur de bonnes bases puisqu’on dénombre en Aquitaine pas moins d’une cinquantaine d’entreprises liées de près ou de loin à la filière robotique industrielle, militaire et de services. La partie logicielle (calculs, interfaces, détection…) n’est pas en reste et il y a un bon bassin de formation avec la présence d’écoles d’ingénieur et plusieurs laboratoires de recherche en robotique.

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 17:35
India launches first regional navigation satellite system IRNSS-1A

2 July 2013 aerospace-technology.com

 

The Indian Space Research Organisation's (ISRO) polar satellite launch vehicle (PSLV) has launched the first Indian regional navigation satellite system (IRNSS) today from Satish Dhawan Space Centre, Sriharikota.

 

This launch, which was designated as flight number C22, marks the 23rd consecutively successful mission of PSLV.

 

The mission was carried out on PSLV-XL configuration, which was earlier used to launch Chandrayaan-1, GSAT-12 and RISAT-1 satellites.

 

The PSLV-C22 lifted off from the first launch-pad at 11.41pm IST yesterday with the firing of the first stage and four strap-on motors of the launch vehicle.

 

The flight events including stage and strap-on ignitions, heat-shield separation, stage and strap-on separations and satellite injection were successfully carried out as planned.

 

After a flight of 20 minutes 17 seconds, the IRNSS-1A Satellite was placed into the intended elliptical orbit of 282.46km x 20,625.37km and the solar panels were deployed automatically.

"The launch marks the 23rd consecutively successful mission of PSLV."

 

Weighing 3141lb, IRNSS-1A is the first of the seven satellites in the space segment of the IRNSS, an independent regional navigation satellite system designed to provide position information in the Indian region and 1,500km around the Indian mainland.

 

IRNSS will provide two types of service, with standard positioning services (SPS), which will be provided to all users, and restricted services (RS) that will be provided to authorised users only.

 

ISRO Master Control Facility at Hassan, Karnataka, assumed control of the satellite, and over the coming days, five orbit manoeuvres will be conducted from the facility in order to position it in its geosynchronous circular orbit at 55°E longitude.

 

The overall IRNSS constellation of seven satellites is expected to be complete by 2015-2016.

 

A number of ground stations, which will be responsible for the generation and transmission of navigation parameters, satellite control, satellite ranging and monitoring, have been established in more than 15 locations across the country.

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 07:35
India to launch satellite navigation system

Jul 1, 2013 ASDNews (AFP)

 

India will Monday launch the first stage of its domestic satellite navigation network which will eventually provide services both to civilians and the military and is similar to the US Global Positioning System, officials said.

 

The first of seven satellites will be carried into space as part of the Indian Regional Navigation Satellite System (IRNSS), just months after China inaugurated its own domestic satellite navigation system.

 

"The (Indian) system has been indigenously built to provide accurate position or location information services to users across the country and up to 1,500 kilometres (937 miles) away from our borders," said Devi Prasad Karnik, director of the Indian Space Research Organisation (ISRO).

 

A rocket carrying the first satellite is expected to take off at 11:41 pm (1741 GMT) Monday from a site in the southeastern state of Andhra Pradesh.

 

"The 1,425-kilogram (3,135-pound) satellite will be put into equatorial orbit 20 minutes after lift-off," Karnik told AFP in Bangalore, where the state-run space agency is based.

 

One satellite will be launched every six months with the IRNSS expected to be fully operational by 2015, the space agency said.

 

IRNSS will provide commercial and public navigational services such as helping with disaster management as well as movements of India's military, including those of ships and aircraft.

 

"When fully operational, the system will provide two types of services; standard positioning service and restricted service," Karnik said, after the countdown for the launch began on Saturday.

 

"The former will be provided to all users while the later will be an encrypted service for authorised users such as the military and security."

 

Indian officials estimate the project will cost 14.2 billion rupees ($238.6 million.)

 

India has a well-established space programme which is a source of strong national pride, but its cost has attracted criticism as the government struggles to tackle poverty and child malnutrition.

 

China's Beidou, or Compass, navigation system started providing services in the region in December, and is expected to offer global coverage by 2020.

 

Beijing began building the 16-satellite network in 2000 to avoid relying on the US GPS system. Reports in June said Pakistan, which has fought three wars with India, was set to become the fifth Asian country to use the Chinese system.

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 12:07
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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 22:10
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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 22:08
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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 16:44
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