9 novembre 2015
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Photos : Special Forces Group
06/11/2015 Liesbeth Bardyn – MIL.be
Les forces spéciales s’entraînent intensivement dans la ville espagnole de Rota située à plus de 900 kilomètres du quartier général de Trident Juncture 2015. De fin octobre à début novembre, le Special Operations Maritime Task Group belgo-néerlandais se prépare à être engagé comme élément au sein de la NATO Response Force (NRF).
La côte sud de l’Espagne abrite la station balnéaire de Rota. Une importante base navale des forces espagnoles se situe non loin de ce lieu de villégiature. Il n’y a point de meilleur contraste entre la détente et l’effort. En effet, nos forces spéciales s’entraînent jour et nuit dans la base afin d’obtenir la certification du groupe de force de réaction 2016 de l’OTAN dont ils font partie : le Special Operations Maritime Task Group.
Ce concept binational nécessite une étroite coopération entre le Special Forces Group (SFG) belge et celui des Néerlandais. Ces derniers mettent un sous-marin à disposition tandis que les Belges jettent leurs bateaux à moteur FRISC dans la bataille. Nos forces spéciales ont ainsi pu déjà se jeter à l’eau près du HMS Bruinvis, sous-marin de nos voisins du nord. Leurs collègues néerlandais ont également effectué un saut en chute libre avant d’être repris en mer par leur sous-marin. Parmi eux, se trouvait un membre de nos forces spéciales qui a pu, de la sorte, vivre une nouvelle expérience. Notre Composante Marine ne disposant pas de sous-marins.
Plus tard, les équipes se soutenaient lors d’une direct action. Au cours de cette brève et puissante offensive, les forces spéciales ont maîtrisé et enlevé les chefs d’une zone de conflit. Finalement, et grâce à leurs FRISC, les Belges ont prêté main forte aux Néerlandais ainsi qu’aux forces spéciales canadiennes.
Nos forces spéciales sont donc sur la bonne voie pour obtenir leur certification 2016 auprès de la Force de réaction de l’OTAN. La collaboration binationale demeure le fer de lance de cet exercice.
Photos : Special Forces Group
26 novembre 2014
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Photos : Lieve Deduytschaever & le Special Forcesc
24.11.2014 Lieve Deduytschaever – MIL.be
Les forces spéciales ont perfectionné leur entraînement aux combats en zones urbaines du 10 au 22 novembre. Cela se déroulait au King Abdullah Special Operations Training Center (KASOTC) près d'Amman en Jordanie.
Loin de tout, le vaste camp d'entraînement occupe une position idéale pour s'aguerrir au special forces advanced urban combat. En d'autres termes : s'exercer aux techniques spéciales en zones urbaines. Les opérateurs doivent pouvoir se déplacer rapidement et en toute sécurité, intercepter des véhicules, investir puis « nettoyer » des maisons, maîtriser des criminels et libérer des otages.
« La manière de mener une guerre a beaucoup évolué au cours de ces dernières décennies », raconte Fly, l'un des opérateurs les plus expérimentés. « De nos jours, tout gravite autour de la counterinsurgency irregular warfare : des petits groupes qui se combattent dans les villes. Dans les zones de conflit, il n'y a plus de gouvernance stable et les combattants ne portent plus un uniforme distinct. L'ennemi est difficile à identifier. Il s'agit de guerriers lourdement armés qui se retranchent dans des bâtiments comprenant femmes et enfants. Il est impossible de bombarder tout un secteur sans provoquer des dommages collatéraux et une armée classique n'apporte pas une réponse appropriée au phénomène.
Afin de perfectionner ces techniques et procédures, les forces spéciales s'entraînent avec des balles réelles et des explosifs. La sécurité des victimes, des habitants et des opérateurs prime. Le camp d'entraînement jordanien permet d'aborder chaque aspect individuellement mais les forces spéciales appliquent également des scénarios réalistes combinant toutes les techniques.
Ces forces pourront s'entraîner en Europe mais en des périodes et lieux divers. Le KASOTC regroupe les infrastructures qui permettent de pratiquer toutes les techniques à la fois. Les opérateurs y suivent un cours tous les deux ans en alternance avec le rappel de leurs notions.
L'exercice synthèse en Jordanie est le point d'orgue d'un entraînement intensif effectué en Belgique. Les forces spéciales placent la barre toujours plus haute. La vitesse prime tout comme la sécurité individuelle et celle de l'otage. Cela implique une perfection dans la précision des tirs et dans la quantité des explosifs utilisés. Lorsque les forces spéciales investissent un lieu, ils doivent neutraliser le preneur d'otages en un coup. À la fin de la période, chaque opérateur doit pouvoir atteindre un ennemi en pleine tête et ce, à quelques mètres de distance tout en étant mobile. Actuellement en Belgique, ces militaires sont plus que jamais parés à exécuter leur prochaine mission.
5 novembre 2014
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Le ministre Vandeput reçoit des explications sur les capacités de la Brigade légère - Photo Jurgen Braekevelt
04/11/2014 Stijn Verboven – MIL.be
Le nouveau ministre de la Défense, Steven Vandeput, a visité les quartiers de Bourg-Léopold et Marche-les-Dames le lundi 3 novembre 2014. Une prise de connaissance tant avec les militaires qu'avec les moyens des brigades légère et médiane.
« En tant que nouveau ministre de la Défense, je souhaitais me faire une bonne idée de l'armée », déclarait le ministre Vandeput. « Raison pour laquelle je visite les différentes composantes afin de me familiariser avec le personnel et leur matériel. » La visite a débuté dans la matinée à Bourg-Léopold où les unités d'appui et de combat de la Brigade médiane exposaient leur armement et leur matériel. « Je suis impressionné par la motivation et l'engagement de ces personnes », précise Vandeput. « J'apprécie également l'effort fourni par les hommes pour expliquer ce qu'ils font au profane que je suis. »
Photos : Jurgen Braekevelt
Le Centre d'Entraînement Commandos de Marche-les-Dames figurait au programme de l'après-midi. Le ministre y était informé des capacités de la Brigade légère. Les forces spéciales ont pu montrer, entre autres, comment libérer un otage détenu par des terroristes. Les para-commandos, quant à eux, ont excellé dans l'art de gravir une paroi rocheuse. « Je ne savais pas à quoi m'attendre et ils m'ont surpris », déclarait Vandeput. « Je suis impressionné tant par le matériel que par le professionnalisme de ces gens. »