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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 16:20
Un VBL, lors de l’exercice LION MISTRAL, en juin 2014. (Archives/Nicolas Laffont/45eNord.ca)

Un VBL, lors de l’exercice LION MISTRAL, en juin 2014. (Archives/Nicolas Laffont/45eNord.ca)

 

7 octobre 2015 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Attaqué il y a plusieurs jours lors du débat des chefs à Radio-Canada sur la vente de 14 milliards $ en équipement militaire à l’Arabie Saoudite, le Premier ministre sortant Stephen Harper avait déclaré que malgré les nombreuses atteintes aux Droits de l’Homme dans le pays, «nous devons avoir le commerce et nous devons créer des emplois pour nos travailleurs ici».

 

Lors d’une récente interview accordée à une radio de London, en Ontario, Stephen Harper en a remis une couche en déclarant que les véhicules vendus à l’Arabie Saoudite ne sont pas de l’armement.

«Soyons clairs que ce contrat n’est pas un contrat d’armement» a ainsi déclaré le chef conservateur. «C’est en fait pour des véhicules de transport militaires».

Or, la vente en question concerne des véhicules blindés légers de General Dynamics. Si les véhicules servent au transport de troupes, il est bien évidemment équipé de systèmes d’armes.

Selon Jane’s, l’Arabie saoudite a déjà une flotte de plus de 1.400 véhicules blindés légers achetés auprès de General Dynamics Land Systems – Canada. Ils ont été produits dans une variété de versions: certains sont conçus comme des ambulances blindées tandis que d’autres sont équipés de canons de 25 mm ou 90mm. D’autres versions ont des mortiers de 120 mm.

 

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 11:20
Le lieutenant-général Jonathan Vance - photo MDN

Le lieutenant-général Jonathan Vance - photo MDN

 

27 avril 2015 La Presse Canadienne

 

Un ancien commandant en situation de combat qui a mené des opérations au pays et outre-mer occupera le plus haut poste militaire du Canada.

 

Le premier ministre Stephen Harper et le ministre de la Défense Jason Kenney ont déclaré que le Lieutenant-général Jonathan Vance serait le prochain chef d'état-major de la Défense, remplaçant le général Tom Lawson qui va bientôt prendre sa retraite.

 

M. Vance a mené à deux reprises la force opérationnelle de l'armée à Kandahar durant la guerre en Afghanistan.

 

M. Lawson, un ancien pilote, a annoncé plus tôt cette année qu'il allait se retirer après deux ans et demi en poste.

 

Le lieutenant-colonel Vance est actuellement le commandant du Commandement des opérations interarmées du Canada, et a été le visage de briefings publics très remarqués sur les missions de combat contre le groupe armé État islamique.

 

Il a aussi occupé d'autres postes-clés incluants directeur de l'état-major interarmées stratégique au Quartier général de la Défense nationale ainsi que chef d'état-major (Stratégie terrestre) dans l'Armée canadienne.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 13:30
Canada plans to expand air strikes against IS militants

Syria Situation Report March 17-24, 2015 - credits ISW

 

24 March 2015 BBC MidEast

 

Canada will extend its air strike campaign against Islamic State (IS) into Syria, Prime Minister Stephen Harper has announced.

 

"In our view, ISIL [IS] must cease to have any safe haven in Syria," Mr Harper said in the House of Commons. Canada's mission against IS will also be extended for one year, beyond October's election and well into 2016. Opposition leaders have criticised Mr Harper for drawing Canada into a war with unclear objectives. The move means Canada will be the first Nato country, other than the United States, to strike inside Syria. IS controls land on both sides of the Iraq-Syria border - and the US expanded its air strike campaign against the militant group into Syria in September. It has been joined in similar strikes by Bahrain, Saudi Arabia, Jordan and the United Arab Emirates.

 

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Canada plans to expand air strikes against IS militants
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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 17:20
NCSM Goose Bay moored at the future site of the Nanisivik Naval Facility, during Operation Nanook 20 August 2010 – photo Goosepolish

NCSM Goose Bay moored at the future site of the Nanisivik Naval Facility, during Operation Nanook 20 August 2010 – photo Goosepolish

 

3 mars 2015 par Bastien Duhamel - 45eNord.ca

 

Initialement prévu en 2012, l’ouverture du port militaire à Nanisivik dans la région Arctique a été repoussée à 2018. D’abord pensée pour être une base permanente, on prévoit finalement de n’utiliser Nanisivik que 4 mois en été à des fins d’accueil et de ravitaillement.

 

Pour expliquer ce retard, les autorités militaires évoquent le nécessaire travail de nettoyage, de préparation et de décontamination du terrain qui abritait anciennement une mine de zinc et de plomb : «la date prévue a été ajustée à 2018 après que l’enquête du site ait révélé un nécessaire besoin de mise aux normes pour que les exigences que requiert une telle installation soient remplies» a déclaré la porte-parole Dominique Tessier.

À l’entrée du passage Arc tique du Nord-ouest à quelques 3.100 km au nord d’Ottawa, le futur port revêt une importance stratégique de premier ordre.

En effet, à l’heure où le réchauffement climatique et la fonte des glaces du nord qui l’accompagne rendent envisageable l’exploitation commerciale du passage dans un avenir proche, la diplomatie canadienne met un point d’honneur à affirmer et maintenir sa souveraineté dans les zones arctiques frontalières.

Une posture synthétisée par la formule Use it or leave it lancée par le premier ministre Stephen Harper, servant de ligne directrice à la politique étrangère canadienne en arctique notamment face aux velléités russes et américaines dans la région. Ces derniers réclamants que le passage du Nord-Ouest demeure sous le statut d’eaux internationales.

Le retard pris dans la construction de la base de Nanisivik illustre la difficulté qu’éprouve le Canada à faire concorder ses ambitions en Arctique avec ses capacités opérationnelles sur place et ses moyens financiers.

A leur arrivée au pouvoir en 2006, les conservateurs avaient annoncé la construction de trois brises-glaces armés pour être déployés dans la région. Un an plus tard, ils annonçaient les remplacer par entre 6 et 8 navires de patrouille extra-côtier et de l’arctique équipés pour naviguer dans des conditions de glace modérée. Nouveau revirement en janvier dernier avec une nouvelle révision à la baisse du projet où il n’est plus question que de 5 ou 6 vaisseaux.

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 18:40
Jason Kenney , Ministre de la Défense Nationale - photo TW

Jason Kenney , Ministre de la Défense Nationale - photo TW

 

12 février 2015 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca

 

Le nouveau ministre de la Défense nationale a affirmé mercredi que le Canada pourrait décider de se joindre aux États-Unis dans la formation de forces ukrainiennes.

 

Jason Kenney a fait écho aux commentaires du premier ministre Stephen Harper, disant en entrevue au réseau anglais de Radio-Canada que «toutes les options étaient sur la table» en ce qui a trait aux actions contre l’intervention russe dans l’est de l’Ukraine.

 

«S’il y a consensus que nous pourrions jouer un rôle en matière de formation, alors nous serions ouverts à le faire», a dit le ministre Kenney, tout en ajoutant qu’«aucune décision n’avait encore été prise».

 

Le commandant de l’armée américaine en Europe, le lieutenant-général Ben Hodges, a affirmé mercredi, lors d’une visite sur la base de l’OTAN de Szczecin, dans le nord-ouest de la Pologne, qu’un bataillon de soldats américains entraînerait trois bataillons d’Ukrainiens à Lviv, une ville de l’ouest.

 

La formation ne commencera pas avant mars, mais M. Hodges a indiqué qu’ils allaient «les entraîner à des tâches de sécurité, à des missions médicales, (leur montrer) comment opérer dans un environnement où les Russes brouillent (les communications) et comment se protéger de l’artillerie russe et rebelle».

 

«Il est absolument évident, sur la base des quantités de munitions et du type d’équipement, qu’il y a une intervention directe de l’armée russe dans le secteur de Debaltseve», a souligné le général, évoquant la localité stratégique située entre Donetsk et Lougansk où de violents combats ont lieu. «S’ils prennent Debaltseve, je crains qu’ils ne se tournent vers Marioupol», a-t-il ajouté.

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 20:20
photo CST

photo CST

Le nouveau sous-ministre de la Défense nationale, John Jorster, ancien dirigeant du Centre de la sécurité des télécommunications. (CST/45eNord.ca)

 

27 janvier 2015 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Le Premier ministre Stephen Harper a nommé John Foster sous-ministre de la Défense nationale. Cette nomination est effective à compter du 2 février.

 

À titre de chef du Centre de la sécurité des télécommunications, M. Foster s’est retrouvé au cœur d’un cyclone médiatique lorsque l’agence a été accusée d’espionner des voyageurs canadiens en utilisant les systèmes de télécommunication sans fil des aéroports. Il s’est défendu des accusation devant un comité sénatorial, il y a quasiment un an jour pour jour, en disant que le Centre ne récoltait que des métadonnées et ignorait le contenu des messages.

Il sera remplacé à la tête de l’agence par Greta Bossenmaier, l’actuelle sous-ministre déléguée principale du Développement international. Elle est plus connue pour avoir été sous-ministre du Groupe de travail sur l’Afghanistan au Bureau du Conseil privé entre 2009 et 2012.

Le sous-ministre adjoint, responsable des achats de matériels à la Défense nationale, John Turner, a été promu au poste de sous-ministre délégué de la Défense nationale.

Le ministère vit une période de chamboulement depuis la nomination de l’ancien sous-ministre Richard Fadden au poste de conseiller à la sécurité nationale du premier ministre, il y a quelques semaines. Il a dirigé le Service canadien de renseignement de sécurité de 2009 à 2013.

Dans une annonce surprise lundi 5 janvier, Stephen Harper avait précédemment annoncé que Julian Fantino était transféré au poste de ministre associé à la Défense nationale, poste qu’il occupait précédemment, entre mai 2011 et juillet 2012.

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 17:20
Les forces d’opérations spéciales du Canada en action. (Archives/COMFOSCAN/YouTube)

Les forces d’opérations spéciales du Canada en action. (Archives/COMFOSCAN/YouTube)

 

20 janvier 2015 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca

 

Après que le commandant des Forces d’opérations spéciales du Canada a révélé, lundi, que des soldats canadiens avaient échangé des tirs en Irak avec des combattants de l’État islamique, le chef du NPD, Thomas Mulcair, s’est empressé d’accuser le premier ministre Harper d’avoir induit les Canadiens en erreur sur la participation du Canada au combat contre le groupe djihadiste.

 

Le premier ministre canadien, quant à lui, réplique en se déclarant très fier de l’action des militaires canadiens.

Hier à Ottawa, au « briefing » sur l’opération IMPACT, la contribution canadienne à la lutte de la coalition menée par les États-Unis contre l’organisation de l’État islamique, le brigadier-général Michael Rouleau, commandant des Forces d’opérations spéciales du Canada, a révélé que des membres des Forces spéciales canadiennes, dépêchés en Irak pour participer à la lutte contre le groupe djihadiste ultra-radical, ont essuyé des tirs ennemis et ont été contraints de répliquer.

Les membres des forces spéciales canadiennes prennent part directement aux frappes de la coalition contre des cibles de l’État islamique, a-t-on  également appris hier.

Ils ont ainsi aidé jusqu’à maintenant les avions de chasse amis à localiser des cibles ennemies à 13 reprises.

Mais, lors de la planification d’un bombardement non loin de la ligne de front, des membres des forces spéciales ont été attaqué par des tirs de fusils mitrailleurs et de mortiers, a révélé le le commandant des Forces d’opérations spéciales.

« Lorsqu’ils ont avancé pour confirmer les plans et visualiser ce dont ils avaient discuté sur une carte, ils ont immédiatement essuyé des tirs de mortier et le feu de mitrailleuse », a précisé le brigadier-général Rouleau.

Les Canadiens ont alors répliqué aux tirs ennemis dans une posture purement défensive et ont détruit les deux positions ennemies d’où venaient les tirs grâce à des snipers. Il n’y a eu aucun blessé du côté canadien.

 

Mulcair accuse Harper d’avoir trompé les Canadiens

Le chef du NPD, Thomas Mulcair, pour cette raison, accuse le premier ministre Stephen Harper d’avoir induit les Canadiens en erreur au sujet de la participation du Canada à des combats au sol en Irak.

« M. Harper ne peut s’en tirer et dire aux Canadiens: ‘Il n’y aura pas de combat de nos troupes’ et ensuite essayer d’expliquer qu’en fait, ils sont impliqués dans ces combats », a déclaré le chef de l’Opposition lors d’un point de presse.

« Je lui ai posé ces questions spécifiquement en septembre, et il a dit aux Canadiens qu’ils ne seraient pas impliqués dans une mission de combat. Il n’a pas dit la vérité. », a poursuivi le chef néo-démocrate.

« Maintenant qu’on sait que les Canadiens sont impliqués dans les combats (au sol, ndlr), on dit que ce n’est toujours pas une mission de combat. Les hommes et les femmes qui sont là-bas méritent mieux que les jeux de mots du premier ministre. C’est une question d’intégrité gouvernementale », a martelé le chef néo-démocrate.

 

Les Forces armées canadiennes plaident la légitime défense

L’automne dernier, avant l’adoption de la motion autorisant la mission, tout au long du débat sur la participation canadienne à la coalition, le premier ministre Harper a toujours affirmé que le Canada ne participerait pas à des combats au sol. « Les soldats canadiens n’accompagneront pas les forces irakiennes au combat », répétait alors le premier ministre canadien.

Les membres des forces spéciales canadiennes ont initialement été déployés en Irak pour une mission de formation des forces de sécurité irakiennes. Cette mission a ensuite été élargie pour permettre à des avions militaires canadiens de participer à des frappes aériennes sur des cibles de l’EI.

Quant à l’échange de tirs auquel se réfère Thomas Mulcair, depuis le début de la mission canadienne en Irak, c’est la première fois qu’un incident de ce type se produit, a bien précisé hier lors de la séance d’information à Ottawa le brigadier-général Rouleau, insistant pour bien faire comprendre qu’il s’agissait d’un cas unique et de légitime défense.

Quant à l’identification de cibles, notamment à l’aide de lasers pointés sur des cibles au sol, ces activités s’inscrivent selon le commandant des Forces spéciales dans le cadre de la mission d' »aide et de formation », les forces de sécurité irakiennes n’étant pas pour le moment en mesure d’accomplir ces tâches par eux-mêmes.

Quant au premier ministre Harper, il s’est pour sa part, contrairement au chef néo-démocrate, déclaré très fier de l’action des militaires canadiens en Irak.

« Le mouvement djihadiste international a déclaré la guerre au Canada et à ses alliés. Nous devons faire face directement à cette menace et c’est exactement ce que fait le gouvernement », a déclaré le chef du gouvernement canadien « Nous sommes immensément fiers du travail extraordinaire que font nos forces armées canadiennes en combattant la menace terroriste que constitue le soi-disant État islamique en Irak et nous les appuyons à 100%. Contrairement aux libéraux et au NPD, qui préféreraient voir le Canada se tenir en retrait pendant que d’autres se battent pour nous, nous allons continuer à soutenir la coalition internationale dans la lutte contre les terroristes de l’EI ».

Alors, l’échange de tirs entre les soldats canadiens et les combattants djihadistes, l’exception qui confirme la règle ou…la nouvelle règle?

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 11:30
Un CF-18 canadien se réapprovisionne en carburant (Archives/Nicolas Laffont/45eNord.ca)

Un CF-18 canadien se réapprovisionne en carburant (Archives/Nicolas Laffont/45eNord.ca)

 

3 octobre 2014 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca

 

Après avoir déposé la motion ouvrant la voie à une mission de combat et pavant la voie au déploiement de chasseurs CF-188 Hornet en Irak, le gouvernement Harper a dévoilé ce vendredi plus de détails dans une note d’information sur l’engagement canadien en Irak.

 

Stephen Harper a déposé ce matin une motion ouvrant la voie à l’envoi d’avions de chasse et d’avions de ravitaillement pour participer aux frappes aériennes menées par les pays de la coalition internationale assemblée par les États-Unis contre les cibles du groupe armé État islamique, en Irak seulement pour l’instant, tout en entrouvrant la porte à des frappes en Syrie.

Un débat et un vote auront lieu lundi à ce sujet, mais le débat sera toutefois limité à cinq heures et, bien sûr, le vote est déjà acquis au gouvernement qui dispose de la majorité des sièges à la Chambre.

 

 

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 19:30
Le Canada va participer aux frappes aériennes contre Daesh en Irak

 

03 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Ottawa - Le Premier ministre canadien Stephen Harper a présenté vendredi au Parlement une motion prévoyant l'envoi d'avions de chasse en Irak qui participeront, pendant six mois, à la campagne de frappes aériennes contre le groupe Etat islamique (EI).

 

La Chambre des communes doit formellement entériner cette motion lundi lors d'un vote qui ne devrait être qu'une formalité pour M. Harper car son parti dispose d'une large majorité au Parlement (165 élus sur un total de 308).

 

Le Premier ministre canadien a exclu tout envoi de troupes de combat au sol, la mission canadienne se limitant à l'envoi d'avions de chasse F-18 et de ravitailleurs.

 

Le déploiement de conseillers militaires (69 forces spéciales maximum), déjà décidé il y a un mois, est également prolongé de six mois.

 

Il s'agit du premier engagement militaire du Canada à l'étranger depuis la campagne aérienne en Libye en 2011.

 

Cette campagne est soutenue par 64% des Canadiens, contre 36% qui la désapprouvent, selon un sondage publié vendredi par le Globe and Mail.

 

Ce large soutien n'a toutefois pas fait changer d'avis les deux principaux partis d'opposition aux Communes: Libéraux et Néo-Démocrates ont répété dans la foulée de l'allocution de M. Harper qu'ils s'opposeraient à cette motion lors du vote de lundi, reprochant au Premier ministre de ne pas les avoir informés au préalable sur les objectifs de cette mission.

 

Le Premier ministre n'a pas précisé combien d'avions de chasse seraient envoyés en Irak mais les médias locaux parlaient vendredi de quatre à huit F-18.

 

Les opérations aériennes ne seront menées que là où le Canada a le soutien clair du gouvernement du pays. A présent, c'est seulement le cas en Irak, a déclaré le dirigeant conservateur devant les députés.

 

Si cela devait être le cas en Syrie, alors nous participerions également aux frappes aériennes contre l'EI dans ce pays, a observé M. Harper.

 

Il a toutefois reconnu que la coalition internationale ne devait pas trop attendre de cette campagne aérienne: Pour être clair, disons que cette intervention ne permettra pas d'éliminer cette organisation terroriste.

 

Nous avons l'intention d'affaiblir de façon importante les capacités de l'État islamique, plus particulièrement sa capacité à avoir des mouvements militaires de grande envergure ou d'avoir des bases en terrains ouverts, a-t-il précisé.

 

La coalition internationale engagée en Irak, et pour certains pays en Syrie, s'était déjà renforcée vendredi avec l'envoi par l'Australie d'avions de combats et de 200 militaires. La Belgique, le Danemark, la France, les Pays-Bas et le Royaume-Uni mènent également des frappes aériennes contre l'EI, aux côtés des Etats-Unis et de cinq alliés arabes -- Jordanie, Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Qatar et Bahreïn.

 

Outre son engagement militaire, le Canada a déjà dépensé 28 millions de dollars canadiens pour l'aide humanitaire aux civils affectés par l'avancée des jihadistes de l'Etat islamique, aussi bien en Irak qu'en Syrie.

 

Quelque 15 millions de dollars ont également déjà été investis dans du matériel militaire défensif remis à l'armée irakienne et aux combattants kurdes.

 

Les partis d'opposition jugent toutefois l'engagement humanitaire bien insuffisant. Le Parti libéral ne peut pas (soutenir) et ne soutiendra pas cette motion du Premier ministre pour aller en guerre en Irak, a asséné Justin Trudeau, le leader des libéraux, qui arrivent en tête des sondages sur les élections législatives prévues dans un an.

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 12:20
OTAN: Ottawa profiterait d'un compromis sur les dépenses militaires

 

02 septembre 2014 Murray Brewster - La Presse Canadienne

 

Un porte-parole du premier ministre Stephen Harper a affirmé que la déclaration finale au sommet de l'Alliance atlantique plus tard cette semaine décrira comme une «cible ambitieuse» l'objectif de longue date que les membres dépensent au moins deux pour cent de leur produit intérieur brut dans la défense.

 

Un compromis pourrait être sur la table pour les alliés, dont le Canada, qui sont réfractaires à l'idée d'accélérer les dépenses en défense pour respecter les normes de l'OTAN.

Un porte-parole du premier ministre Stephen Harper a affirmé que la déclaration finale au sommet de l'Alliance atlantique plus tard cette semaine décrira comme une «cible ambitieuse» l'objectif de longue date que les membres dépensent au moins deux pour cent de leur produit intérieur brut dans la défense.

Cela semble suffisant pour satisfaire le gouvernement Harper, qui a résisté aux appels pressants des États-Unis et du Royaume-Uni d'augmenter significativement son budget militaire coupé en fonction de l'objectif d'un budget équilibré l'an prochain et d'élections anticipées.

 

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 11:20
Possible Deployment of Canadian Troops Into Eastern Europe Part of Harper Government Plans To Counter Russia?

 

April 16, 2014. David Pugliese - Defence Watch

 

Lee Berthiaume of Postmedia has this article today:

 

OTTAWA — The possible deployment of Canadian military forces into Eastern Europe will be top of mind Wednesday when senior NATO officials present alliance members with options for dealing with the crisis in Ukraine.

The so-called “re-assurance package” to be presented to NATO members was drawn up amid concerns from Poland, Latvia and other Eastern European NATO members about Russia’s larger intentions in the region.

While the package hasn’t yet been presented, NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen has said it will focus on three areas: reinforced defence plans; enhanced training exercises; and “appropriate deployments” of NATO forces into the region.

Foreign Affairs Minister John Baird, who will tour Eastern Europe later this week, has said the government is waiting for the package of recommendations before determining any future military involvement in the region.

Canada has taken a hard line with Russia over its actions in Ukraine, with Prime Minister Stephen Harper this week describing the Russian government as “clearly aggressive, militaristic and imperialistic,” and “a significant threat to peace and stability in the world.”

Environment Minister Leona Aglukkaq announced Tuesday that Canada will not attend Arctic Council meetings set to take place in Moscow this week, the latest in a string of measures aimed at isolating Russia.

Canada has also voiced its strong support for Eastern European NATO members, who joined the alliance after the fall of the Soviet Union to escape Russia’s influence. Harper spoke to Latvian Prime Minister Laimdota Straujuma on Tuesday, with the conversation largely focused on the situation in Ukraine.

It’s unclear to what degree Canada and other governments are willing to contribute militarily to help bolster Eastern Europe in the face of Russian aggression. Canada has previously helped train forces and bolster capabilities in surrounding countries during crises in Mali and Syria, and has provided non-lethal equipment to militaries in Central America. Similar high-level efforts in Poland, Lithuania, Latvia and Estonia would likely be inexpensive and involve little risk.

However, the deployment of CF-18 fighter jets, naval ships or troops on the ground would be a much larger and much more politically sensitive contribution.

Canada pulled the last of its troops from Afghanistan only last month, and the Defence Department is facing deep budget cuts as the Harper government tries to balance the books for next year’s federal election.

But the government also has not come down on whether it thinks NATO should boost its presence in Eastern Europe in the first place.

Fellow NATO members are sharply divided: While the United States and Eastern European countries strongly favour such a move, Western European members fear it will prompt retaliation from Russia, a nuclear power.

The divisions are not only geographic, but also based on how much each alliance member’s economy relies on Russia.

The U.S. has already deployed 18 additional fighter jets as well as several warships to the region since the crisis erupted in February, and has indicated its willingness to post more forces, including hundreds of troops, on a rotational basis.

 

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 19:20
European Nations Reluctant To Follow Harper And Baird’s Calls for Tougher Sanctions Against Russia Over Crimea

 

April 7, 2014. David Pugliese Defence Watch
 

My colleague, Esprit de Corps publisher Scott Taylor, notes in today’s Chronicle Herald that Prime Minister Stephen Harper and Foreign Affairs Minister John Baird are among the most strident of all world leaders in condemning Russia for its actions in Ukraine.

Here is more of what he writes:

 

Denouncing Russian President Vladimir Putin as another Hitler, Harper and Baird walked the streets of Kyiv to express their solidarity with the unelected interim government of Ukraine. For all the tough talk from Canada’s dynamic duo, any informed observer would be well aware that, outside of a Ukrainian-Canadian diaspora of some 1.2 million potential voters, Canada has no real stake whatsoever in the Crimea crisis.

While Harper and Baird shout for tougher sanctions and more military sabre rattling, none of the European NATO nations are echoing those sentiments.

 

Full article here

 

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 18:40
Canadian Forces Cancels Meetings And Exercises With Russian Military

 

March 5, 2014. David Pugliese Defence Watch

 

Canadian military cooperation with Russia is over.

 

Prime Minister Stephen Harper said Tuesday that joint activities, ranging from meetings to exercises, are being cancelled. That is because of Russia’s activities in the Ukraine.

 

“I have this morning directed that, effective immediately, all planned bilateral activities between the Canadian Armed Forces and the military of the Russian Federation be suspended,” Harper said Tuesday.

 

“This includes exercises, such as NORAD’s Exercise Vigilant Eagle, and scheduled meetings,” he said.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 08:20
Ukraine: le Canada suspend sa coopération militaire avec la Russie

 

MOSCOU, 5 mars - RIA Novosti

 

Le premier ministre canadien Stephen Harper a annoncé mardi avoir suspendu toute coopération militaire entre le Canada et la Russie, rapportent les médias occidentaux.

"Ce matin, j'ai demandé que toutes les activités bilatérales prévues entre les Forces armées canadiennes et celles de la Fédération russe soient suspendues immédiatement",  lit-on dans une déclaration diffusée par le service de presse gouvernemental.

Selon M.Harper, cette mesure concerne les exercices militaires, dont Vigilant Eagle de NORAD, ainsi que "toutes les rencontres".

"La situation en Ukraine demeure pour nous une grave préoccupation et nous sommes à revoir nos relations avec le gouvernement du président Poutine en conséquence", a indiqué le premier ministre canadien.

Lundi, le porte-parole du Pentagone John Kirbey a fait savoir que Washington suspendait également sa coopération avec les militaires russes en raison de la situation autour de l'Ukraine.

Le 1er mars, le Sénat russe a autorisé le recours à la force miliaire en Ukraine "en raison de la situation extraordinaire dans ce pays, de la menace pesant sur la vie des citoyens russes et des effectifs du contingent militaire russe qui sont déployés dans la république autonome ukrainienne de Crimée conformément à un accord bilatéral".

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:25
Sommet des dirigeants nord-américains: la coopération en matière de défense au menu

 

13 février 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le Premier ministre Stephen Harper se joindra à Toluca, au Mexique, le 19 février, à Enrique Peña Nieto, Président du Mexique, et à Barack Obama, Président des États Unis, pour le septième Sommet des dirigeants nord-américains où il discutera de d’économie et de coopération en matière de défense et de sécurité.

 

Il sera accompagné d’Ed Fast, ministre du Commerce international, de Steven Blaney, ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, et de Joe Oliver, ministre des Ressources naturelles.

Avant le Sommet, le Premier ministre effectuera sa première visite bilatérale au Mexique, du 17 au 18 février, à Mexico, où il rencontrera le Président Peña Nieto, les ministres de son Cabinet et des membres importants du milieu des affaires.

Au cours de sa visite au Mexique, le Premier ministre réitèrera, dit le communiqué du Bureau du Premier ministre qui annonce cette visite, l’importance de cette relation bilatérale, «au moment où [le Canada et le Mexique] célèbrent 70 ans de relations diplomatiques entre les deux pays, il cherchera de nouveaux moyens de resserrer les liens [...] et discutera d’un éventail de dossiers d’intérêt régional ou international.
Ce sommet à Toluca sera le sixième Sommet des dirigeants nord-américains auquel aura participé le Premier ministre canadien.

Le précédent sommet a eu lieu à Washington, D.C., au mois d’avril 2012.

En outre, depuis 2006, le Premier ministre Harper a rencontré régulièrement ses homologues mexicains, officiellement ou de manière informelle.

«Le Mexique est l’un des amis et partenaires les plus proches du Canada. Cette année, nous célébrons 70 ans d’excellentes relations diplomatiques au cours desquelles nos pays ont favorisé une croissance fantastique du commerce, du tourisme et de l’investissement et au cours desquelles se sont tissés des liens étroits entre les populations. Notre gouvernement reconnaît que même des relations solides et dynamiques peuvent encore se développer et je me réjouis d’explorer comment approfondir davantage les relations du Canada avec le Mexique au cours de ma visite. », a déclaré le premier ministre Harper.

 

Les relations de Défense du Canada avec l’Amérique latine

Le mexique est membre de l’ALENA, mais aussi un pays latino-américain qui entretient des relations importantes avec ses voisins d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud. Les relations de défense du Canada avec les pays d’Amérique latine (Mexique, Amérique centrale, Amérique du Sud) sont, elles aussi, de plus en plus importantes.

Comme chaque année, le Canada, représenté par lieutenant-général Marquis Hainse, commandant de l’Armée canadienne a participé l’automne dernier à la Conférence des commandants des armées des Amériques qui se tenait cette année dans la capitale mexicaine.

Le Canada s’y est joint à titre d’armée observatrice en 1991 et il est devenu membre à part entière en 1993.

Par ailleurs, le Canada a aussi des ententes en matière de Défense avec plusieurs nations latino-américaines.

En mars 2013, le ministre de la Défense Canadien Peter MacKay, et le ministre de la Défense nationale du Pérou, Pedro Cateriano Bellido ont signé un protocole d’entente de coopération en matière de défense avec le Pérou.

En août 2013, en visite en Amérique Latine, le ministre des Affaires étrangères du Canada John Baird a annonçait lors d’un entretien avec son homologue colombienne, María Ángela Holguín Cuéllar, deux nouvelles initiatives qui aideront la Colombie et d’autres pays de la région à intervenir en cas d’attaque terroriste de nature chimique, biologique, radiologique ou nucléaire.

En novembre 2013, lors du Forum d’Halifax sur la sécurité internationale, le ministre de la Défense, Rob Nicholson, et son homologue chilien, Rodrigo Hinzpeter, ont réitéré lors d’une rencontre bilatérale leur engagement à développer l’armée guatémaltèque et à lancer de nouvelles initiatives en Amérique centrale et dans les Caraïbes.

En outre, depuis plusieurs années, le Canada participe à l’exercice multinational PANAMAX qui teste les réponses en coordination avec les gouvernements du Panama et de Colombie, afin de protéger et de garantir un passage sûr pour le trafic commercial à travers le canal de Panama, d’assurer sa neutralité, et respecter la souveraineté nationale.

Et, l’automne dernier, le Canada a aussi participé à un exercice aérien multinational majeur au Brésil, CRUZEX, visant le développement de la coopération et la connaissance mutuelle avec 7 pays latino-américains.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 11:20
Le Canada renforce ses relations de défense avec le Japon

Le premier ministre canadien Stephen Harper et son épouse, Laureen, accueillent le premier ministre japonais, Abe Shinzo, et son épouse, sur la Colline Parlementaire à Ottawa ce matin, mardi 24 septembre (PMO)

 

24/09/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le premier ministre Stephen Harper et Shinzo Abe, premier ministre du Japon, ont conclu une entente relativement à un traité qui servira de cadre pour l’échange de soutien logistique entre les Forces armées canadiennes et la Force japonaise d’autodéfense, annonce ce 24 septembre le bureau du premier ministre canadien.

 

«Le Canada et le Japon entretiennent d’excellentes relations bilatérales caractérisées par une solide coopération dans les domaines du commerce et de la sécurité», a déclaré le premier ministre Harper, ajoutant «Nos pays ont franchi aujourd’hui une étape importante vers le renforcement de nos relations bilatérales en matière de défense. Nous avons conclu une entente de principe portant sur l’établissement d’un traité de soutien logistique mutuel qui facilitera l’échange de biens et services de base entre les forces militaires du Canada et du Japon, lorsque ces dernières travaillent ensemble dans le monde.»

 

Le traité, désigné sous le nom d’Accord Canada-Japon sur l’acquisition et le soutien mutuel, facilitera la coopération future en matière de défense entre les deux pays, précise le bureau de M. Harper. Il permettra aux unités des Forces armées canadiennes et de la Force japonaise d’autodéfense d’échanger des biens et services de base comme du carburant, de l’eau et des installations lorsque les deux forces mènent des opérations en collaboration, y compris dans le cadre d’exercices d’entraînement conjoints, de missions de maintien de la paix et d’opérations d’aide humanitaire.

 

À la suite de l’entente de principe d’aujourd’hui, souligne encore le bureau du premier ministre canadien, «chacun des pays entreprendra une étude formelle du texte du traité en vue de le ratifier conformément à leurs processus nationaux respectifs»

 

Pour le Canada, cela implique que le texte du traité sera déposé devant le Parlement et ainsi porté à la connaissance des élus.

 

Le premier ministre du Japon, M. Shinzoō Abe, était arrivé hier lundi 23 septembre à Ottawa où il a été accueilli par le ministre du Commerce international,Ed Fast, le Canada et le Japon s’apprêtant à discuter de la progression des négociations en vue d’un accord de partenariat économique (APE) Canada-Japon.

 

Une étude conjointe sur la possibilité d’un APE Canada Japon indique qu’un tel accord pourrait se traduire par une augmentation du PIB de l’ordre de 3,8 milliards de dollars par année pour le Canada, faire croître les exportations canadiennes à destination du Japon dans une proportion pouvant aller jusqu’à 67 p. 100 et accroître les possibilités commerciales bilatérales dans de nombreux secteurs.

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