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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 13:50
Rafale et F-16 photo Baudouin Frippiat - MIL-be

Rafale et F-16 photo Baudouin Frippiat - MIL-be

 

22/12/15 Le Vif (Belga)

 

L'armée belge verra ses effectifs fondre à 25.000 hommes d'ici 2030, en vertu du "plan stratégique" pour la Défense approuvé mardi par le comité ministériel restreint, alors que 9,2 milliards d'euros seront consacrés à des investissements majeurs, comme 34 nouveaux avions de combat.

 

L'armée belge verra ses effectifs fondre à 25.000 hommes d'ici 2030, en vertu du "plan stratégique" pour la Défense approuvé mardi par le comité ministériel restreint, alors que 9,2 milliards d'euros seront consacrés à des investissements majeurs, comme 34 nouveaux avions de combat, deux frégates, six chasseurs de mines et six drones, a annoncé le ministre de la Défense, Steven Vandeput, évoquant la fin des "dividendes de la paix" engrangés après la fin de la Guerre froide.

 

"La Défense évoluera vers des effectifs en personnel de 25.000 équivalents temps plein, avec une moyenne d'âge de 34 ans (contre 40 actuellement) en engageant une modernisation de la politique du personnel, du statut, de la formation et de la gestion de la connaissance au sein de l'organisation", a-t-il indiqué dans un communiqué.

 

Le département de la Défense occupe encore en théorie quelque 32.000 militaires et civils, avec un contingent fixé pour 2016 à 30.820 militaires d'active et élèves.

 

Les 9,2 milliards d'euros d'investissements serviront à l'achat de 34 chasseurs-bombardiers - pour succéder aux 56 F-16 vieillissants actuellement en service -, de deux frégates (destinées à remplacer les bâtiments rachetés d'occasion aux Pays-Bas) au début des années 2000, six chasseurs de mines - un nombre identique à la flotte actuelle - et six drones, dont deux en 2021 et quatre en 2030. Aucun choix de matériel n'a encore été fait.

 

Ces investissements à réaliser d'ici 2030 concernent les dimensions terrestre, aérienne, maritime et Cyber/Intelligence de la Défense, ajoute le communiqué.

 

"La composante Terre sera pleinement équipée pour pouvoir assurer ses tâches", a précisé M. Vandeput (N-VA).

 

Selon lui, l'objectif est de parvenir à une répartition saine entre les dépenses de personnel (50%), de fonctionnement (25%) et les investissements (25%).

 

La Défense va aussi étudier la participation à un programme d'avions ravitailleurs - une des grandes lacunes des armées européennes - et examiner des options pour la flotte d'"avions blancs" (pour le transport de passagers), en raison du retrait prévu du service du dernier Mystère 20 fin 2016 et de l'unique Falcon 900 en 2018, tout comme pour la mission de recherche et de sauvetage ("Search and Rescue", SAR) actuellement assurée par les vieux hélicoptères Sea King et les nouveaux NH90 au départ de la base aérienne de Coxyde.

 

Evoquant une augmentation d'ici 2030 des dépenses de défense à 1,3% Produit intérieur brut (PIB) - elles sont tombées à un minimum historique de moins d'un pour cent, là où l'Otan réclame 2% de ses Etats membres -, M. Vandeput n'a pas hésité à évoquer un "nouvel avenir pour la Défense" et un "tournant historique" après les décennies de réduction des budgets militaires, notamment grâce aux dividendes de la paix générés par la fin de la Guerre froide.

 

Selon l'analyse faite par le gouvernement, le monde en effet fortement changé au cours des dernières années, avec une Europe entourée d'une "périphérie instable" à l'est, avec une Russie plus agressive, et au sud, théâtre de crises multiples.

 

"L'Europe ne peut nier ces problèmes, d'une perspective humaine, économique et de sécurité et doit être en mesure de les traiter de manière autonome par rapport aux autres acteurs mondiaux, à la fois politiquement, économiquement et militairement", souligne le communiqué de la Défense, qui réaffirme que la Belgique souhaite se positionner comme un partenaire "solidaire et fiable".

 

Selon M. Vandeput, il reste, après cet accord obtenu entre les principaux ministres sur les contours de l'armée belge à l'horizon 2030, "beaucoup de pain sur la planche".

 

Il a expliqué qu'il allait, en coopération avec l'état-major de la Défense, établir dans les prochains mois un "plan directeur" de mesures à exécuter au cours de l'actuelle législature, qui doit se terminer en 2019.

 

"Nous allons entamer plusieurs procédures d'appel d'offres afin de concrétiser dans des contrats les décisions du gouvernement", a conclu le ministre.

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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 16:45
EUTM Mali - Le détachement est implanté au Koulikoro Training Center (KTC) - photo MIL.be

EUTM Mali - Le détachement est implanté au Koulikoro Training Center (KTC) - photo MIL.be

 

04.103.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Puisque je parlais de nos voisins et alliés belges un peu plus tôt (voir mon précédent post), je poursuis avec ces infos sur un possible déploiement militaire de l'armée belge au Sahel.

C'est ce qu'a dit le ministre belge de la Défense, il y a quatre jours: "Désormais nous nous penchons sur un certain nombre d'éléments spécifiques sur lesquels nous allons nous concentrer, par exemple le Sahel."

Voici ce qu'en disait La Libre Belgique, le 29 septembre: "Ça grouille entre états-majors belge et français. Des échanges ont lieu pour réfléchir à un déploiement belge au Niger en 2016 dans le cadre de l’opération française Barkhane. L’idée serait qu’une compagnie de combat belge (environ 200 militaires, plus les soutiens logistiques) prenne le relais d’une compagnie française dans ce pays."

 

Pas au Niger ! "Nous allons faire quelque chose l'année prochaine au Sahel", en soutien de la France, ont confirmé des sources militaires belges à l'agence Belga, tout en précisant qu'une participation à l'opération Barkhane au Niger, un moment envisagée, n'était "plus à l'ordre du jour".

On attend donc des précisions de Bruxelles.

Pour patienter, je rappelle que la Belgique est toujours présente dans EUTM Mali. Elle y déploie un contingent de 80 à 90 militaires chargés d’assurer la protection du camp de Koulikoro (photo ci-dessus) et d’escorter des convois. Comme le rappelle La Libre Belgique dans l'article cité précédemment: "Sauf prolongation décidée par le gouvernement Michel, la participation belge à l’EUTM Mali se terminera fin décembre."

Au Tchad, l'armée belge est présente au QG de Barkhane avec deux militaires depuis la mi-mai (jusqu'à mi-novembre) puis ce sera trois militaires durant la deuxième rotation, de mi-novembre 2015 à la mi-mai 2016.

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12 septembre 2015 6 12 /09 /septembre /2015 16:30
photo Defensie.be.

photo Defensie.be.

 

12 septembre 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Le ministre belge de la Défense Steven Vandeput s’est dit samedi « prêt » à envoyer des soldats sur le terrain en Syrie, mais seulement dans le cadre de « missions de suivi » au sein d’une coalition internationale.

 

La Belgique a déjà participé ces derniers mois à des opérations aériennes contre l’organisation djihadiste État islamique (EI) en Irak avec la coalition internationale dirigée par les États-Unis.

 

« Si une coalition similaire est créée en Syrie, nous ne pouvons pas rester sur la ligne de touche », a expliqué M. Vanderput dans un entretien au quotidien flamand De Morgen.

 

« Il n’y a pas d’autres solutions, à terme, que de déployer des troupes pour rétablir la paix. Autrement, une action militaire n’a que peu de sens », estime le ministre belge.

 

« Il faut d’abord rétablir le calme en Syrie, et ensuite rester sur place pour le protéger », ajoute-t-il, en référence à la situation chaotique en Libye.

 

« Nous n’allons pas jouer les Rambo, mais si des conditions claires sont établies, je suis prêt à envoyer des troupes belges au sol en Syrie », affirme M. Vanderput en soulignant toutefois qu’il s’agirait de « missions de suivi », comme la surveillance de camps, ce que l’armée belge fait déjà au Mali.

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 16:45
photo MIL.be

photo MIL.be

 

20/07/2015 Sarah Delafortrie, Christophe Springael – MIL.be

 

Sur proposition du ministre de la Défense Steven Vandeput, le Conseil des ministres a marqué son accord sur le déploiement de trois instructeurs belges durant une période de trois mois à Kinshasa, dans le cadre de l'appui au redémarrage du Groupement des écoles supérieures militaires (GESM).

 

Dans ce cadre, et dans la continuité des efforts déjà fournis, de début août à fin octobre 2015, trois instructeurs belges seront à nouveau déployés à l'Ecole de Commandement et d'Etat-Major à Kinshasa. Leur mission évoluera progressivement d'une mission d'enseignement vers une mission de coaching, pour finir à terme par rendre le GESM autonome pour la dispense de la formation continuée des officiers supérieurs.

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 16:30
photo MIL.be

photo MIL.be

 

20/07/2015 Sarah Delafortrie, Christophe Springael - MIL.be

 

Sur proposition du ministre de la Défense Steven Vandeput, le Conseil des ministres a marqué son accord sur la prolongation de l'engagement du détachement d'entraînement de quelque trente militaires à Bagdad jusqu'à la fin 2015. Ceci, afin de participer à l'entraînement des forces de sécurité irakiennes à partir d'un endroit sécurisé.

 

Durant la période de mars à avril 2015 et en collaboration avec les partenaires de la coalition internationale contre DAESH en Irak, le détachement d'entraînement belge a aidé à sélectionner et à former 1500 militaires irakiens. Le détachement d'entraînement belge a fourni 22 des 75 instructeurs pour le cours médical, la formation sniper, la sélection et la formation de base commando. La mission du détachement d'entraînement belge de quelque trente militaires à Bagdad sera prolongée jusqu'au 31 décembre 2015.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 11:50
Le renseignement belge cherche une taupe très bien infiltrée

 

15/06/15 -7sur7.be (belga)

 

Le Service général du renseignement et de la sécurité (SGRS) est à la recherche d'une taupe qui a fait fuiter des documents sur la réforme de l'armée. Les investigations du SGRS l'ont mené jusqu'au cabinet du ministre de la Défense Steven Vandeput. Ce dernier s'est opposé à la saisie d'un ordinateur portable, a indiqué lundi la VRT, une information confirmée à Belga par le cabinet du ministre.

 

L'origine de l'affaire remonte au début avril après une nouvelle fuite d'informations reprises dans un document sur les plans d'avenir de la Défense que le ministre Steven Vandeput destine à l'armée. Courroucé par cette nouvelle fuite, le ministre a saisi la hiérarchie de l'armée d'une enquête.

 

Cette enquête a mené au cabinet du ministre, même si un porte-parole souligne qu'il ne faut pas en tirer de conclusions. "Le SGRS examine toutes les pistes et celles-ci mènent également au cabinet", explique-t-il. "Il n'est absolument pas question d'un problème d'intégrité ou de confiance entre le ministre et le collaborateur concerné", précise-t-il.

 

Le ministre a refusé que l'ordinateur portable d'un de ses collaborateurs puisse être emmené. "Ils sont venus s'entretenir avec cette personne mais le ministre a répondu négativement à la demande. Il s'agit d'une personne en laquelle le ministre place toute sa confiance", selon le porte-parole.

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 16:50
Le ministre de la Défense belge veut tripler le budget de la Défense belge d’ici 2030

 

11 juin, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

Quel bel exemple de voeux pieux que celui du ministre belge de la Défense Steven Vandeput. Ce dernier a récemment fait état de son souhait de voir le budget de la Défense belge tripler d’ici 15 ans, pouvait-on lire ces derniers jours dans la presse belge.

En 2015, la Belgique devrait dépenser 2,45 milliards d’euros pour sa défense ; soit moins d’un douzième du budget français alors que la Belgique a un PIB par habitant supérieur à celui de la France (période 2010-2014, source FMI). Ce montant pourrait être appeler à diminuer durant la seconde moitié de cette décennie pour atteindre 2,1 milliards d’euros en 2019, si le plan de réduction du déficit budgétaire est maintenu sous sa forme actuelle. La Belgique est déjà un des plus mauvais élèves de l’OTAN, alors qu’elle en est un des pays fondateurs et, paradoxalement, un de ses plus ardents défenseurs. La Belgique dépense dans les alentours de 1% de son PIB à sa défense, moitié moins que ce qu’elle devrait. D’accord que peu de pays atteignent ce pourcentage (même si de plus en plus de membres tendent à l’atteindre), mais pour un pays aussi « riche » (le treizième pays de l’OTAN et le neuvième de l’UE, selon le critère de la population ; le douzième pays de l’OTAN et le neuvième de l’UE, selon le critère du PIB, principal indicateur économique en valeur absolue), c’est un peu honteux.

 

Sur le plan des dépenses en équipements majeurs, le tableau est encore plus sombre. En 2014, la Belgique était le 4ème pays qui dépense le moins pour son matériel (en pourcentage des dépenses de défense totales), juste après la Bulgarie, la Slovénie et l’Albanie… (Sources: Rapport annuel 2014 du secrétaire général de l’OTAN)

 

L’annonce du ministre de la Défense belge a donc de quoi surprendre. Ce dernier prépare actuellement un plan stratégique pour la prochaine décennie, plan qu’il souhaite présenter avant la fin du mois de juin. Il espère qu’au terme de celui-ci, le budget de la Défense belge sera remonté à 6,3 milliards.

Tous les Leopard 1A5 de l’armée belge ont été sortis de service

 

La Belgique aurait en effet bien besoin de cet argent. Si le matériel de la Composante Terre a recu une attention particulière ces dernières années avec le remplacement de tous les véhicules hérités de la guerre froide (remplacement des chars Leopard et des VCI AIFV par des Piranha III, remplacement des M-113 par des Dingo II, remplacement des jeeps Iltis par des LMV) et que d’importants programmes, lancés il y a de nombreuses années, au profit de la Forces aérienne, commencent à aboutir (les NH-90 commandés sont en service, les A-400M devraient commencer à arriver à partir de 2018), des programmes encore plus importants pointent le bout de leur nez.

Plusieurs centaines de Piranha IIIC ont été acquis en différentes versions

 

En effet, la flotte de F-16 belge approche tout doucement des 40 ans de service et son remplacement fait débat. Les concurrents pressentis sont:

– le F-35, qui part favori vu le choix de plusieurs pays de l’OTAN pour cet appareil, qui est également le chouchou des pilotes belges.

– le F/A-18

– L’Eurofighter Typhoon qui, selon certains généraux de la Force aérienne belge, n’aurait aucune chance,

– le Gripen, qui pourrait jouer sa carte d’avion léger (ce qu’était déjà le F-16 lors de son entrée en service)

– et notre Rafale national, qui, renforcé par ses récents succès à l’export, semble être un sérieux concurrent du F-35.

Les F-16 belges sont sur tous les fronts ces dernières années (Afghanistan, Libye, Irak,…)

 

Quel que soit l’appareil choisi, l’impact sur le budget de la Défense sera colossal. Vu le climat budgétaire qui règne en ce moment au plat pays, il y a fort à parier que certains partis voudront limiter au maximum les dépenses. Certaines personnalités politiques ont même remis en question l’acquisition pure et simple de nouveaux appareils de combat.

 

Le deuxième programme qu’a évoqué le ministre belge est celui du remplacement des frégates. La composante navale belge a acquis, en 2005 et 2008, deux frégates néerlendaises de seconde main. Elle les a depuis modernisées mais ces navires, qui approchent les 30 ans de service, devront à terme être remplacés. Ces derniers mois, Heinrich Brauss, le secrétaire général adjoint pour la politique de défense et de planification de l’Alliance, a conseillé à la Belgique de se débarasser de ses frégates pour se concentrer sur le remplacement des F-16. On peut le comprendre. Les F-16 belges sont parmi les plus modernes au monde et disposent d’un taux de disponnibilité incomparable par rapport aux autres armées de l’OTAN équipées de ce chasseur. Les frégates belges, comparées à leurs homologues des marines de l’OTAN sont à la traîne. Les remplacer par des navires plus modernes, même par des frégates de seconde main (ne rêvont pas de frégates neuves), coûterait très cher à la Belgique, alors qu’elle a déjà ses chasseurs à remplacer.

Une des deux frégates belges modernisée

 

Pour mener à bien ses programmes, le ministre estime avoir besoin d’entre 10 et 12 milliards d’euros, soit l’équivalent de 5 à 6 années du budget annuel actuel de la Défense belge ou de plusieurs dizaines d’années du budget « équipement » actuel. Il est clair que de tels programmes ne seront possibles que si des budgets exceptionnels sont débloqués.

 

Les hommes politiques belges feraient bien de réfléchir à la place qu’ils souhaient pour la Belgique au sein de l’OTAN et de songer à ce qu’il se passe actuellement à seulement quelques milliers de kilomètres à l’est. Le monde n’est pas encore un petit coin tranquille. Si l’OTAN a apporté la sécurité à la Belgique, cette dernière ne doit pas oublier que l’OTAN n’est jamais que l’addition des moyens de ses membres et que l’Alliance ne sera puissante que tant que les pays membres se donneront les moyens.

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 12:30
Photos Malek Azoug

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05/06/2015 Johan Van Herck –MIL.be

 

Le ministre de la Défense Steven Vandeput a rendu une visite surprise le 3 juin aux militaires belges stationnés en Irak. Ceux-ci ont pour mission de former les soldats irakiens à la lutte contre le groupe terroriste État islamique.

 

Le ministre Vandeput a pris un C-130 en Jordanie pour se rendre à Bagdad. Sur place, il a pu observer les conditions de travail de nos militaires pendant quelques heures.

 

Dix-huit instructeurs belges travaillent pour l'instant dans un camp d'instruction sécurisé, proche de l'aéroport de Bagdad. Depuis le 15 mars 2015, ils forment les soldats irakiens avec le concours de sept autres nations. Le détachement belge au grand complet compte une trentaine de participants mais ce nombre est réduit temporairement en raison du ramadan.

 

« Les militaires belges ont entraîné quelque 1 500 soldats en à peine trois mois », a déclaré le ministre Vandeput à la presse. La participation belge à cette mission de formation se poursuit jusqu'à la fin du mois d'août 2015 sous le présent mandat.

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Photos Malek Azoug

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:50
Photo Malek Azoug

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21/05/2015 Liesbeth Bardyn –MIL.be

 

Le ministre de la Défense Steven Vandeput a rendu visite avec sa collègue néerlandaise Jeanine Hennis-Plasschaert ce 20 mai à l'école de lutte antimines Eguermin. Cette école binationale à Oostende fête son cinquantième anniversaire. Sur la plage de Lombardsijde les militaires néerlandais et belges ont en plus donné le meilleur d'eux-mêmes lors d'une bonne démonstration bien active.

 

L'origine de la collaboration belgo-néerlandaise se trouve à Oostende. Depuis 1965 les marines des deux pays y suivent une formation de lutte antimines et de nettoyage. « A deux on peut faire beaucoup plus que tout seul », confirme colonel Jan De Beurme du département d'état-major Opérations et Entrainement. « Pendant ses cinquante années la collaboration a été de plus en plus intense et large. En 2006 l'OTAN a reconnu notre école comme center of excellence. » Depuis ce centre d'expertise attire les marines du monde entier.

 

Dans le portail solennel de l'école, les deux ministres de la Défense dévoilent une plaque commémorative pour les cinquante ans d'existence d'Eguermin. La collaboration n'est pas encore achevée, trouve ministre Hennis-Plasschaert. « Il y a encore beaucoup de points sur lesquels nous pouvons collaborer, comme la fusion des attachés de défense. » Le ministre Vandeput hoche la tête. « La Belgique et les Pays Bas ont souvent des intérêts communs à l'étranger. C'est pourquoi nous étudions la question de voir si un attaché pour les deux pays ne serait pas suffisant. »

 

Photo Malek Azoug
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Photo Malek Azoug

Après la cérémonie à Eguermin à Oostende, de l'action était encore prévue sur la plage de Lombardsijde. Côte à côte les militaires belges et néerlandais démontrent un atterrissage d'assaut et une évacuation. Des hélicoptères belges, des bateaux-moteurs néerlandais et des mortiers effectuent l'exercice ensemble. Les deux ministres sont impressionnés. « Extraordinaire que l'on puisse voir une telle démonstration avec les deux pays », explique la ministre Jeanine Hennis-Plasschaert. « Avec notre collaboration binationale nous marchons en tête en Europe. J'en suis fière et nous devons continuer à le faire et amplifier les efforts. »

Vidéo : Erwin Ceuppens

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 11:50
La Défense Belge fait des économies sur les missions des Nations unies

 

12.05.2015 sudinfo.be

 

L’armée belge investit davantage dans les missions de l’Otan que dans celles des Nations unies, ressort-il de l’ajustement budgétaire effectué par le ministre de la Défense Steven Vandeput (N-VA), et dont De Morgen fait écho mardi. Cette année, le gouvernement fédéral a prévu d’investir 66,6 millions d’euros dans des missions à l’étranger. C’est un montant inférieur à celui de l’an passé qui contraint le ministre de tutelle à faire des choix. Selon les informations du Morgen, le gouvernement privilégie les missions de l’Otan et de la coalition militaire en Irak. Cette dernière récoltant près de 40 % du budget alloué aux opérations militaires, en raison notamment de l’opération lancée contre le groupe État islamique (EI), à laquelle participent des F-16 belges. Les missions de l’Otan comptent, elles, pour 29 % du budget, soit le deuxième plus gros poste de dépenses, alors que celles des Nations unies ne pèsent plus que 1,56 % du budget.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 11:50
Photos : Malek Azoug – Mil.be

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25/03/2015 MIL.be

 

Ce mardi 24 mars, le ministre de la Défense Steven Vandeput a rendu visite au détachement du 1/3 Bataillon de Lanciers au camp de Sennelager en Allemagne. Cette unité de combat de Marche-en-Famenne s’entraîne en vue de sa mission au Mali, prévue plus tard dans l’année.

 

Le ministre voulait avant tout découvrir la réalité et l’importance des entraînements à l’étranger. Le camp d’entraînement allemand de Sennelager a une superficie d’environ 120 km². Les militaires peuvent y organiser des exercices de grande envergure. Ils ont également la possibilité de s’entraîner de manière dynamique avec leur matériel dans des conditions presque réelles. Pour les militaires, cet entraînement représente une condition préalable afin de pouvoir assurer la sécurité lors de leurs missions à l’étranger.

 

Le ministre Vandeput a assisté à une démonstration réaliste et a pu faire ensuite connaissance avec les véhicules du bataillon. Selon le ministre, chaque engagement à l’étranger doit satisfaire à trois conditions : une mission clairement définie, avec des risques calculés qui permettent d’assurer la sécurité des militaires, et qui représente également une plus-value pour la Défense.

 

 

Photos : Malek Azoug – Mil.bePhotos : Malek Azoug – Mil.be
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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 07:50
photo MIL.be

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30/03/15 – 7sur7.be (Belga)

 

L'armée devra, dans tous les cas de figure, abandonner un certain nombre de tâches, a rapporté lundi la VRT, citant un "rapport confidentiel" de l'état-major de la Défense qu'elle a pu consulter. Les économies actuelles menacent de plonger les forces armées en hibernation mais même si elles voyaient leur budget augmenter à terme, des mesures devraient être prises, a ajouté la radio-télévision publique.

L'état-major a défini dans un rapport de 133 pages les grandes lignes stratégiques de ce que devrait être l'armée au cours des prochaines décennies. Les généraux ne se montrent guère tendres envers les plans du gouvernement d'économiser près d'1,7 milliard d'euros à la Défense d'ici la fin de la législature, en 2019, ajoute la chaîne flamande.

 

Dettes

Ces économies risquent de ne plus permettre à l'armée de payer ses dettes. Il y aurait ainsi un déficit de 80 millions d'euros l'an prochain qui pourrait grimper à 213 millions en 2019. La haute hiérarchie militaire préconise ainsi l'octroi de 100 millions d'euros provenant de la "provision interdépartementale" - faute de quoi les investissements courants ne seront plus réalisables.

 

Economies nécessaires

Et si le budget venait à réaugmenter après 2019, de fortes économies resteraient nécessaires, selon l'état-major, cité par la VRT. La direction de l'armée propose diverses mesures, comme une réduction de moitié des effectifs de l'état-major, la fermeture d'une caserne sur trois, et l'octroi d'un financement extérieur pour l'hôpital militaire Reine Astrid de Neder-over-Heembeek.

 

Propositions

Les propositions contiennent une forte réduction (60%) des effectifs de l'Ecole royale militaire (ERM), la fusion des musiques militaires (une centaine d'emplois) et le retrait des militaires du Musée royal de l'Armée (MRA, soit 219 emplois). La flotte d'hélicoptères Agusta A109 serait encore réduite (de vingt à huit, alors que six appareils vont déjà être mis en stockage) et le service de recherche et de sauvetage en mer du Nord assuré par les hélicoptères Sea Kings serait privatisé.

Ce rapport est destiné au ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA), qui doit présenter après Pâques son "plan stratégique" sur l'armée belge du futur.

 

"Un document parmi d'autres"

Le ministère de la Défense a cependant relativisé l'importance de ce rapport, en soulignant qu'il ne s'agissait que d'un "document parmi d'autres".

"C'est un document d'une valeur limitée", a souligné le porte-parole du ministre de le Défense, Steven Vandeput.

La rédaction de cette note est un processus évolutif, a-t-il encore dit.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 06:50
photo MIL.be

photo MIL.be

 

31/03/15 – 7sur7.be(Belga)

 

L'opposition a exprimé mardi à la Chambre sa déception face à l'incapacité de la majorité à définir sa vision pour l'avenir de l'armée, en dépit des nombreuses auditions qui se sont déroulées au cours des derniers mois en commission de la défense.

 

"Ce n'est pas un cadre, c'est une feuille blanche. Aucun choix n'est fait", a ironisé le député Sébastian Pirlot (PS).

Le ministre de la Défense, Steven Vandeput, prépare "un plan stratégique à long terme" pour les forces armées belges, qu'il devrait soumettre au gouvernement fin avril.

La commission a organisé en parallèle des auditions de responsables militaires et d'experts belges et étrangers, ainsi que de diplomates.

Mais la résolution accompagnée de recommandations rédigée par les partis de la majorité (N-VA, MR, CD&V et Open Vld), a été qualifiée mardi d'"absolument vide" par l'opposition.

"Voici ce que dit la majorité: 'nous ne sommes en mesure de formuler des propositions et des avis approfondis'", a souligné le député Wouter De Vriendt (Groen ). "Si toutes ces auditions ont mené à cela, pourquoi en organise-t-on encore?", s'est-il interrogé.

 

"Cela permet au ministre de faire ce qu'il veut"

L'opposition estime que le texte de la majorité "ne fait aucun choix". L'armée doit conserver des tâches terrestres, navales et aériennes et aucune n'est définie comme prioritaire. "Cela permet au ministre de faire ce qu'il veut", a souligné Georges Dallemagne (cdH).

M. Vandeput a prévu de présenter les "grandes lignes" de son plan stratégique après les vacances de Pâques.

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 17:50
F-16 & Fregate - photo MIL.be

F-16 & Fregate - photo MIL.be

 

18/03/15 – 7sur7.be (belga)

 

Le ministre de la Défense, Steven Vandeput, a bel et bien rencontré le 5 mars un des hauts responsables de l'Otan mais il s'est refusé mercredi à toute précision sur la teneur de cet entretien qui aurait, selon un journal, porté sur les choix à faire en matière de tâches futures de l'armée.

 

"Je confirme que j'ai bien rencontré le 5 mars Heinrich Brauss", qui est secrétaire général adjoint pour la politique de défense et de planification, a-t-il indiqué en commission de la défense de la Chambre.

Selon le journal 'De Standaard' de mardi, M. Brauss aurait conseillé au ministre de réformer de façon radicale le budget de son département et de se défaire des frégates de la marine en privilégiant les avions de chasse et de transport.

M. Vandeput (N-VA) s'est refusé à toute précision sur la teneur de l'entretien, qui aurait dû rester confidentiel. Il a souligné qu'il s'agissait d'une conversation "d'homme à homme", "consultative" et bien utile comme d'autres alors qu'il prépare pour le mois prochain son "plan stratégique" sur l'armée belge du futur, et non d'un "diktat" de l'Otan.

"C'est un avis" parmi d'autres, a ajouté le ministre en réponse à des questions des députés Peter Buysrogge (N-VA), Wouter De Vriendt (Groen), Alain Top (sp.a) et Jan Penris (Vlaams Belang).

 

L'Otan "prêt à assister, à aider" le gouvernement belge

Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, avait proposé début janvier l'aide des experts de l'Alliance atlantique pour faire "les choix difficiles" sur les structures futures des forces armées belges.

"Nous sommes prêts à assister, à aider" le gouvernement belge, avait-il affirmé lors d'une interview accordée à l'agence Belga.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 08:50
Picture: BE Defense/Malek AZOUG

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Brussels - 18 March, 2015 European Defence Agency

 

Jorge Domecq, Chief Executive of the European Defence Agency, met today with Steven Vandeput, Belgian Minister of Defence, in Brussels to discuss preparations of the European Council on defence issues in June 2015 as well as future defence cooperation opportunities. 

Following his meeting with Mr. Domecq, Minister Vandeput said: “I fully appreciate the role of the EDA as a facilitator between the political and military actors in defence cooperation. The increased demand for operational output motivates us towards more and closer cooperation between Member States in order to create leverage and enhance efficiency. In any case, Belgium is and will remain a strong supporter of defence cooperation. For example, I would like to refer to the “Ghent Initiative” in 2010, which gave a strong political impulse to the “Pooling & Sharing” ideas and projects within the EU.

“Belgium is of double importance for the European Defence Agency. As a member it has a long tradition in defence cooperation at regional and European levels. In the framework of the European Defence Agency, Belgium is particularly active in projects covering cyber defence and countering improvised explosive devices. As our host nation, Belgium grants VAT exemption to EDA’s projects on an ad-hoc basis. This VAT exemption gives a real bonus to defence cooperation among Member States”, Jorge Domecq underlined after the meeting in Brussels.

Before the discussion with Minister Vandeput, Jorge Domecq also met with the Belgian Chief of Defence, General Gérard Van Caelenberge. The main topics addressed during both meetings were the preparation of the Heads of State and Government discussion on defence in June 2015 as well as cooperation opportunities on European level in view of future national policy choices. 

The meetings in Brussels are part of a tour to all EDA Member States by Jorge Domecq following his appointment as EDA Chief Executive and ahead of the European Council in June

 

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 17:50
Photos : Malek Azoug - MIL.be

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13/03/2015: Johan Van Herck – MIL.be

 

Le ministre de la Défense Steven Vandeput s’est rendu en Pologne du 11 au 12 mars. Il y a visité le détachement belge des F-16 et rencontré son homologue polonais.

 

Dans la ville septentrionale de Malbork, le ministre Vandeput a rendu visite au détachement belge des F-16. Celui-ci participe momentanément à l’opération de l’OTAN Enhanced Air Policing Mission afin de surveiller l’espace aérien des pays Baltes. Le deuxième jour, à Varsovie, le ministre a rencontré son collègue polonais Tomasz Siemoniek. Il a ensuite rendu hommage au monument du Soldat Inconnu.

 

Photos : Malek Azoug - MIL.bePhotos : Malek Azoug - MIL.be
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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 11:45
photo MIL.be

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15 mars 2015 Par Wajdi Khalifa, correspondant à Bruxelles. - kapitalis.com

 

Des militaires belges vont participer à une mission d'instruction en Tunisie à partir de ce mois de mars. Une première dans la coopération belgo-tunisienne.

 

Le Conseil des ministres belge, sur proposition du ministre de la Défense, Steven Vandeput, a donné son accord, vendredi 13 mars 2015, pour l'envoi d'un détachement militaire en Tunisie pour l'exécution d'une mission d'instruction au profit des unités spéciales tunisiennes.

 

Un détachement de quinze militaires, issu pour la plupart des forces spéciales (Special Forces Group), sera déployé principalement dans le nord de la Tunisie, à partir de la mi-mars 2015 pour une période d'environ 3 semaines, pour l'exécution d'une mission d'instruction visant à accroître l'efficacité du groupement des forces spéciales tunisiennes.

 

L'initiative, a une dimension bilatérale : elle répond répond à une demande de la Tunisie qui veut profiter de l'expérience des forces spéciales belges, parmi les meilleures au monde, et l'armée belge gagnera, en retour, une expérience en «desert training».

 

Cette coopération, inédite entre les deux pays, intervient quelques semaines après la visite en Tunisie de Gilles de Kerchove, coordinateur européen pour la lutte contre le terrorisme. Lors de cette visite, Gilles de Kerchove a rencontré le ministre de la Défense nationale, Farhat Horchani, pour lui réaffirmer l'engagement des pays européens à apporter à la Tunisie les moyens nécessaires pour lutter contre le terrorisme, et l'accompagner dans son processus de formation de ses élites sécuritaires

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 11:50
photo Defensie.be

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10/03/15 Le Vif (Belga)

 

Les exigences précises auxquelles devront répondre les avions qui succéderont aux chasseurs-bombardiers F-16 seront déterminée dans le plan stratégique de la Défense, a indiqué mardi le ministre Steven Vandeput en commission de la Chambre. Ce plan est attendu pour l'été.

 

Parmi les critères auxquels devra satisfaire le nouveau chasseur pourrait figurer la capacité de transporter et de larguer des bombes nucléaires, comme peut le faire actuellement le F-16 avec les B-61 américaines supposées entreposées sur la base aérienne de Kleine-Brogel (Limbourg).

 

La Belgique a demandé à cinq agences étatiques de répondre à un questionnaire avant d'entamer des négociations pour acquérir un nouvel avion. L'exigence nucléaire pourrait s'avérer déterminante dans le choix belge, à croire le député Georges Dallemagne (cdH).

 

"Si les nouveaux avions devaient avoir les mêmes missions nucléaires qu'aujourd'hui, cet appel n'a aucun sens. Jamais, l'armée américaine ne partagera ses codes de mise à feu et de largage", a affirmé le député humaniste, qui a mis en garde le ministre contre un appel d'offres "pour la galerie".

 

Actuellement, cinq avions - dont deux américains - sont en lice, représentés par cinq agences: le Joint Program Office (JPO), qui pilote le programme de chasseur F-35 Lightning II du groupe Lockheed Martin, le US Navy PMA 265 pour le F/A-18E/F Super Hornet de Boeing, la Direction générale de l'Armement (DGA) du ministère français de la Défense pour le Rafale de l'avionneur Dassault, la Swedish Defence and Security Export Agency (FXM) pour le JAS-39 Gripen de Saab et le UK Trade and Investment Defence and Security Organisation (UKTI DSO) du ministère britannique de la Défense pour l'Eurofighter d'Airbus.

 

"Les spécifications techniques dépendront du 'level of engagement' (niveau d'engagement) et on en décidera dans le plan stratégique qui définira ce qu'on attend exactement d'un avion de chasse", a répondu M. Vandeput (N-VA), sans donner d'autre précision sur ce point.

 

La présence d'ogives nucléaires américaine en Belgique, supposée mais jamais confirmée officiellement, fait l'objet d'un débat politique récurrent et de nombreuses voix se sont déjà exprimées pour mettre en cause l'utilité d'un tel arsenal dans le pays depuis la fin de la guerre froide.

 

Selon M. Dallemagne, il est temps que le gouvernement se pose la question. "Si l'on veut avoir un appel d'offres ouvert aux pays européens, il est important de mener le débat", a-t-il dit. Autre élément invoqué mercredi: la surveillance conjointe de l'espace aérien du Benelux par les forces aériennes belge et néerlandaise, en principe à partir de la mi-2017.

 

Le PS et le cdH craignent que cette coopération renforcée, annoncée la semaine passée lors d'une réunion conjointe des gouvernements belge et néerlandais, soit aussi le prélude à l'acquisition du F-35, les Pays Bas ayant collaboré au programme qui a mené à sa conception.

 

Dans un entretien accordé au journal 'La Libre Belgique', le député Sebastian Pirlot (PS) a dit même redouter l'avènement d'une armée "des Plats pays" qui ferait la part belle à la Flandre. "La surveillance n'aura pas de conséquence sur les achats militaires", a indiqué le ministre. Selon lui, des "effets d'échelle" seront toutefois recherchés. Mais cela ne signifie pas que la Belgique fera le même choix que les Pays Bas, a-t-il assuré. Les effets d'échelle seront déterminés en fonction du choix de l'avion et pourraient donc être recherchés dans d'autres pays.

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 17:50
Photo Nicolas Deplanque MIL.be

Photo Nicolas Deplanque MIL.be

 

05/03/2015 Virginie Flawinne – MIL.be

 

Le ministre de la Défense Steven Vandeput, en visite à la Haye avec le gouvernement belge, signait ce mercredi 4 mars un traité sur la surveillance commune de l'espace aérien du Benelux.

 

L'armée luxembourgeoise ne disposant d'aucun avion de chasse, la Belgique s'occupait déjà de la protection du ciel grand-ducal. La signature par les gouvernements belge et néerlandais d'un traité instaurant une surveillance conjointe de l'espace aérien du Benelux est cependant une première. Cette démarche s'inscrit dans la tendance actuelle de fédération des ressources et de partage des responsabilités, illustrée par les opérations de police du ciel dans les pays baltes.

 

Le décollage d'alerte des chasseurs, l'identification et l'interception d'avions suspects ainsi que l'accompagnement d'avions civils en perdition seront donc réalisés sur l'ensemble du territoire du Benelux. L'accord trilatéral porte réellement sur l'aspect Renegade, qui vise les activités aériennes civiles, alors que le décollage d'alerte et les interceptions militaires d'urgence (QRA) sont régis par l'OTAN.

 

Le traité définit ainsi un contexte clair et efficace. Cette collaboration, déjà très forte dans le domaine de la Marine, prendra donc une nouvelle dimension d'ici mi-2017, lors de l'entrée en vigueur de cet accord avant-gardiste.

Composante Air

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 17:50
L'armée belge va recruter 25 spécialistes en cybersécurité

 

03/03/15 Le Vif (Belga)

 

Le service de renseignement de l'armée, le SGRS, a obtenu l'autorisation de recruter 25 spécialistes en cybersécurité réclamés depuis des mois par les responsables de ce service, a-t-on appris mardi de bonne source.

 

Le ministre de la Défense, également chargé de la Fonction publique, Steven Vandeput, a obtenu de son collègue du Budget, Hervé Jamar, l'autorisation de recruter ces 25 personnes au profit du Service général du renseignement et de la sécurité (SGRS), en dépit du blocage des engagements dans la fonction publique fédérale décidé à la fin de l'an dernier.

 

La Défense va donc pouvoir engager des experts en matière de cybersécurité pour poursuivre le développement de son "Cyber Security Operations Center", a-t-on indiqué dans l'entourage de M. Vandeput (N-VA). Ces spécialistes seront affectés à des tâches d'analyse de la menace et des risques cybernétiques, de gestion du système de surveillance des réseaux et de détection des intrusions (IDS), à la recherche de logiciels malveillants (malwares), complexes et ciblés, ainsi qu'au soutien à la protection des réseaux informatiques de la Défense, qui véhiculent de nombreuses informations "classifiées" (secrètes) de plusieurs degrés.

 

Le patron du service de renseignement militaire, le lieutenant-général Eddy Testelmans, avait récemment réclamé des moyens supplémentaires pour le SGRS, en soulignant, lors d'une audition en commission de la défense de la Chambre, que son service allait fonctionner en 2015 en "mode survie", tout en restant capable de remplir la plupart des tâches qui lui sont confiées.

 

"Cela (ces économies imposées par le gouvernement) ne peut durer des années", sans affecter les capacités du SGRS, avait-il prévenu. Il avait souligné qu'il ne pourrait en 2015 procéder au moindre investissement pour moderniser le matériel de son service ni recruter aucun des 24 spécialistes prévus en matière de cyber-sécurité.

 

"Cela va faire mal pour la cybersécurité", avait-il dit en rappelant le projet de créer un Centre belge pour la Cybersécurité (CCSB), réaffirmé dans l'accord gouvernemental de l'équipe Michel 1er. "Nous sommes déjà trop peu pour répondre aux missions" qui sont confiées par le ministre de la Défense et le chef de la Défense (CHOD), avait dit le général, en citant des "manques" dans les domaines ICT (technologies de la communication) et de la programmation informatique.

 

De plus, 20% des spécialistes du SGRS (alias département d'état-major renseignement et sécurité, ou Acos IS) partiront à la retraite d'ici cinq ans. Le général Testelmans avait exprimé ses besoins totaux en personnel à une centaine de personnes "pour répondre aux nouveaux défis" et "de le faire de façon plus moderne" en plaidant pour le recrutement de "geeks" de l'informatique, notamment pour scruter les réseaux sociaux et les sources ouvertes de renseignement.

 

Son collègue de la Sûreté de l'État, Jaak Raes, a dressé un tableau assez similaire de l'état de son service, lui aussi touché par le blocage des recrutements décidé le 1er septembre dernier par le précédent gouvernement. L'an dernier, le SGRS avait imaginé de mettre sur pied un "jeu" baptisé "Capture the flag" pour recruter - en interne à la Défense - dix spécialistes en matière de cyberdéfense.

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 12:50
Photos : Malek Azoug -  MIL.be

Photos : Malek Azoug - MIL.be

 

26/02/2015: DG Com - MIL.be

 

La Défense doit obtenir davantage de soutien de la société et rester un partenaire fiable dans un contexte budgétaire stable. Ce sont, dans les grandes lignes, les conclusions du colloque qui s’est tenu ce 25 février 2015 à l’École Royale Militaire. La réunion, demandée par le ministre de la Défense, avait la forme d’une table ronde et d’une présentation des papers des wise pen, un panel de sages.

 

Le panel comprend des membres tant du monde public que politique, diplomatique, académique et militaire. Quatorze sages avaient préparé une étude sur leur vision stratégique respective de la Défense pour les 15 ans à venir. La question clé est donc : la Belgique aura-t-elle encore besoin de la Défense en 2030 ? Et si oui, quelles seront alors les missions principales de cette future armée ? Le ministre de la Défense Steven Vandeput : « Ce débat est l’une des étapes pour obtenir une vision claire d’un plan pour l’avenir de la Défense. Au cours des dernières semaines, il y a déjà eu un certain nombre d’audiences à la Commission de la Défense du gouvernement fédéral. Et il y a également un dialogue permanent et constructif avec l'état-major de la Défense. Tout cela conduira à une vision stratégique que je veux présenter au gouvernement vers Pâques. Il est important que la population belge soutienne davantage l’armée. »

 

Le colloque présente les résultats de sept thèmes de manière interactive. Chaque thème a été débattu par le panel et dans la salle, chacun pouvait réagir. Aucun wise pen n’envisage un avenir sans une armée belge. La plupart considère d’ailleurs que l’insécurité internationale complexe, influence de plus en plus notre propre sécurité nationale. La réponse à cela est la nécessité de maintenir notre ancrage au sein de l’OTAN et de l’UE. Par conséquent, selon les sages, nous avons encore besoin d’une armée équilibrée et polyvalente disposant de capacités suffisantes. Le ministre Vandeput : « Dans ma vision stratégique et ensuite dans mon plan stratégique, je définirai la nécessité de la Défense et la valeur annuelle qu’elle représente pour la société. Après un débat politique, j’espère que d’ici le milieu du mois de juillet, je pourrais poser la dernière pièce du puzzle afin qu’en septembre, je puisse présenter mon plan stratégique pour la Défense. »

 

Malgré ce que vous pouvez lire dans certains médias, aucune décision n’a encore été prise concernant la fermeture de casernes ou le délestage de capacités. Le débat politique doit encore être mené et la vision de la Défense doit encore être définie par le gouvernement. Le ministre Vandeput : « Je demande la confiance des collaborateurs de la Défense. Il n’y aura pas de licenciements secs. Concernant les ajustements à venir, nous les laisserons passer en douceur. Mais quelle que soit la direction que nous emprunterons, elle sera définie en avril après le débat politique. Il est donc bien trop tôt pour se prononcer. »

Photos : Malek Azoug -  MIL.be
Photos : Malek Azoug -  MIL.be

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 12:50
photo MIL.be

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25 février 2015 lesoir.be

 

Le ministre de la Défense, Steven Vandeput, a exprimé mercredi le souhait que le budget de son département bénéficie à court terme d’une « stabilité » avant une hausse à terme vers la moyenne européenne, pour atteindre « vers 2030 », les 1,5 à 1,6 % du Produit intérieur brut (PIB).

 

Mais il a aussi exprimé « sa conviction » que la Belgique devrait rejoindre à terme la moyenne européenne en matière de dépenses militaires et tendre « vers 2030 » à dépenser de 1,5 à 1,6 % de son PIB vers 2030, l’échéance du « plan stratégique » qu’il prépare.

 

Steven Vandeput (N-VA) a aussi confirmé qu’il demanderait au gouvernement fédéral, lors du prochain contrôle budgétaire, à bénéficier d’« une partie » de la provision interdépartementale (une réserve de quelque 300 millions d’euros) pour « payer des investissements du passé » et obtenir des moyens pour entamer l’achat de nouvelles jeeps pour les unités para-commandos de la composante Terre et remplacer les antiques Iltis.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 17:50
photo Mil.be

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25/02/15 – 7sur7.be (Belga)

 

L'engagement des militaires dans les rues pour appuyer la police a coûté en un mois un peu plus de 1,8 million d'euros en frais variables, facturés au SPF Intérieur, a indiqué mercredi le ministre de la Défense, Steven Vandeput.

 

La mission des militaires - quelque 300 hommes de la composante Terre - a été prolongée lundi au moins jusqu'au 9 mars, date de la prochaine évaluation de la menace, dont le niveau a été relevé le 15 janvier à 3 sur une échelle de quatre, à la suite d'une opération anti-terroriste de grande ampleur menée dans la région bruxelloise et à Verviers avait abouti à la mort de deux présumés terroristes.

 

Les coûts variables (indemnités et allocations pour le personnel, utilisation du matériel et frais de carburant) s'élèvent à 1,851 million d'euros entre le 17 janvier et le lundi 23 février, a affirmé M. Vandeput (N-VA) en commission de la défense de la Chambre en réponse à plusieurs questions de députés.

 

En vertu du protocole conclu "pour une durée indéterminée" entre le ministère de la Défense et le Service public fédéral (SPF) Intérieur, ce dernier prend en charge les coûts variables.

 

Le niveau de prime, lié à la dangerosité de la mission, se situe au coefficient 2 (sur une échelle de 5), ce qui correspond à des tâches similaires exercées lors d'opérations à l'étranger, a précisé le ministre.

 

M. Vandeput a rappelé que la mission des militaires, en soutien de la police qui leur confie des missions "statiques de surveillance" ne consistait pas à patrouiller dans les rues des villes concernées - principalement Bruxelles et Anvers. Mais il a souligné qu'il leur arrivait de se déplacer "pour faire le tour" d'un bâtiment, citant l'exemple de l'ambassade des États-Unis dans la capitale.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 13:50
Quelle armée belge en 2030?

 

23 février 2015 Antoine Clevers lalibre.be

 

"Le point qui sera décisif […] est la stabilité. […] La Défense est devenue ingérable par manque de stabilité aussi bien en termes d’effectifs qu’en termes de budget", écrit le général Charles-Henri Delcour, ancien chef de la Défense. "La succession de réformes conduites depuis les années 1990 […] montre un effondrement capacitaire, que l’hypothèse d’une nouvelle réduction de 1,5 milliard […] va aggraver" , abonde Joseph Henrotin, docteur en sciences politiques (ULB), chargé de recherche dans deux instituts à Paris.

 

Ces deux éminents spécialistes en matière de Défense ont répondu à l’appel du ministre de la Défense Steven Vandeput (N-VA) de rédiger un document traçant les grandes orientations que l’armée belge devrait prendre en regard des défis futurs. Et ce, à l’horizon 2030.

 

Le ministre a besoin d’aide et il ne s’en cache pas. Le gouvernement lui a demandé de présenter une vision stratégique à dix ans pour l’armée. En même temps, il lui impose une économie structurelle de 225 millions d’euros en 2015, pour atteindre 401 millions en 2019. Soit une perte sèche cumulée sans précédent de plus de 1,5 milliard d’euros sur la législature.

 

Le plan ne sera prêt qu’en septembre. En attendant, M. Vandeput ouvre le débat. Quatorze experts, dont MM. Henrotin et Delcour, lui ont donc remis des documents de travail. Ceux-ci seront débattus lors d’un colloque mercredi sur l’avenir de la Défense, en présence de nombreux politiques. Le ministre espère ainsi recueillir une"large assise sociétale et politique" sur son plan stratégique, explique sa porte-parole.

 

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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 21:50
L’armée est prête à aider la police: les para-commandos sont formés pour ça (Belgique)

 

16.01.2015 par Catherine Joie – LeSoir.be

 

Quatre syndicats, trois militaires et un policier, réagissent à la décision du gouvernement Michel de faire appel à l’armée pour des « missions spécifiques de surveillances ».

 

L’armée sera disponible afin de renforcer notre niveau de sécurité », a assuré ce vendredi Charles Michel, lors de la conférence de presse présentant les mesures gouvernementales pour la lutte contre le terrorisme. Quelque 150 militaires vont, à titre temporaire, être mobilisés pour sécuriser certains lieux spécifiques en Belgique.

 

Ces missions spécifiques de surveillance ne sont pas encore connues : ni les lieux qui seront surveillés par les militaires, ni les détails de ces missions, ni les délais avant le début des opérations. « A ce stade, tout ce que l’on peut dire, c’est que l’armée se tient prête au niveau de l’État-major », signale la porte-parole du ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA).

 

Cependant, les syndicats militaires ont déjà un avis que la question. Tandis que deux d’entre eux (et au moins un syndicat de la police) soutiennent l’initiative du gouvernement, l’un des syndicats militaires (CGSP défense) s’oppose à la mesure. « Notre position est très claire : actuellement, les militaires ne sont pas habilités à faire ce genre de missions policières, estime Patrick Descy, de secrétaire permanent de la CGSP défense. «  En 2007, le ministre Pieter De Crem (CD&V) avait supprimé les missions qui faisaient partie de l’aide à la nation. Depuis, nous n’avons ni le matériel ni la formation adéquate pour intervenir dans les missions policières. C’est quelque chose qui n’existe plus. »

 

Plutôt remonté, Patrick Descy poursuit : « Il n’y a que 5.000 militaires aptes pour ce genre de missions de surveillance, sur les 30.000 militaires belges. Les 25.000 autres sont des informaticiens par exemple, qui ne sont pas formés pour aller défendre des ambassades ! Mais les 5.000 soldats (chasseurs ardennais, forces spéciales) sont presque tous à l’étranger, ou de retour au pays, mais au repos ou en formation… On ne peut pas leur demander, à peine rentrés de l’étranger, de commencer à faire de la surveillance en Belgique. »

 

La question budgétaire taraude également le syndicaliste, qui estime que « l’on ne cesse de déforcer les militaires – et les policiers ». « A chaque fois c’est la même chose : on vient demander de l’aide aux militaires. Mais il faut rester cohérent. On ne peut pas à la fois désinvestir dans la défense et faire appel aux militaires pour ce genre de missions. »

 

Des missions de maintien de la paix

 

Selon Erwin De Staelen, président du syndicat SLFP défense, « il ne faut pas parler de budget, dans une situation comme celle-ci ». Le SLFP défense soutient l’initiative gouvernementale.« On parle de la sécurité de nos citoyens. Il ne faut pas minimaliser la situation, et il faut employer le personnel qui est disponible. C’est logique de faire appel aux militaires. »

 

Pour Erwin De Staelen, il est évident que les 150 militaires mobilisés seront des para-commandos. « Ce sont les militaires qui sont le plus vite formés, ils sont faits pour cela. Tout comme les chasseurs ardennais ».

 

« Les militaires belges sont formés pour ces missions, poursuit Yves Huwart, le secrétaire général du syndicat militaire CGPM. C’est quoi cette idée de croire que les militaires sont formés pour d’autres situations ? Les tâches des Casques bleus, comme nous en avons au Liban, c’est du maintien de la paix ! Ce ne sont pas des missions de guerre ! Si on le fait au Liban, pourquoi est-ce qu’on ne serait pas capable de le faire en Belgique ? »

 

Yves Huwart estime aussi que ces missions spécifiques de surveillance sont une tâche qui peut revenir aux militaires. Cependant, il met le doigt sur un élément : les moyens budgétaires de la défense pour 2015 ont été réduits de 225 millions d’euros, et les coupes concernent surtout les petits investissements, comme les chiens militaires (qui repèrent les explosifs notamment). Or, il s’agit précisément d’investissements qui seront nécessaires pour l’intervention militaire belge dans la lutte contre le terrorisme en Belgique…

 

Enfin, Vincent Gilles, président du SLFP police, signale que son syndicat « laisse la porte ouverte à un appui militaire, pour les tâches dans lesquelles l’armée est excellente : le déminage, les drones, etc. » Lundi, lorsque l’idée d’un plan « Vigipirate à la belge », comprenant « la présence de militaires dans les rues », le SLFP police s’était montré réticent à cette idée. Mais depuis, changement d’avis… « De toute façon, la mission restera dans des mesures raisonnables, reprend Vincent Gilles. Les 150 militaires permettront de surveiller cinq bâtiments, pas plus. »

Soldat Para-commando - Composante Terre - BelgischeDefensie

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