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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 06:55
Le ministre de la Défense entouré des lauréats des trophées Euronaval

Le ministre de la Défense entouré des lauréats des trophées Euronaval

 

28/10/2014 DGA

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian a inauguré la 24e édition du salon Euronaval le mardi 28 octobre 2014. A cette occasion il a remis les trophées Euronaval distinguant trois PME exposantes. Les vainqueurs sont IxBlue qui remporte le trophée de « l’innovation pour le navire de défense du futur », Automatic Sea Vision remporte le trophée « performance à l’export » et Subsea Tech celui de « l’innovation pour la sécurité maritime ».

 

Pour la quatrième édition, les trophées Euronaval distinguent trois entreprises pour leurs produits et services dans le secteur de défense navale, de la sécurité et de la sûreté maritime. Les trophées sont décernés dans deux catégories innovation à l’international pour l’ensemble des exposants et dans une catégorie trophée de la performance à l’export réservée aux entreprises françaises, PME et ETI.

 

Ainsi, dans la première catégorie, IxBlue remporte le trophée de « l’innovation pour le navire de défense du futur » grâce à sa centrale inertielle de nouvelle génération Marins M7. Ce système de navigation basé sur une technologie de gyromètres à fibre optique entièrement développé par la PME possède des performances inégalées. En effet il permet des navigations avec une précision de moins de 1 mile de dérive en 72 heures.

 

Toujours dans la même ccatégorie la PME Subsea Tech remporte le trophée de « l’innovation pour la sécurité maritime ». La PME marseillaise créée en 2005 est distinguée pour son drone Cat-Suveyor. De type catamaran, d’une longueur de 3 mètres et pesant 250 kilos, celui-ci est spécialisé dans la surveillance automatique des zones sous-marines sensibles et dans l’acquisition de données hydrographiques. Sa spécificité ? Ce drone de surface embarque un mini-drone capable d’aller au plus près des zones à observer. Les deux systèmes sont donc entièrement télé opérés. Soutenu par le dispositif Rapid, ce projet est commercialisé depuis septembre 2014.

 

Enfin, Automatic Sea Vision (ASV) est quant à elle distinguée dans la catégorie « performance à l’export ». Cette jeune PME de Sèvres (92) créée en 2001 réalise aujourd’hui 462 000 € de chiffre d’affaires, dont près de 50% à l’export. Spécialisée dans les solutions permettant d’automatiser la surveillance maritime à partir d’un réseau de caméras, ses principaux clients sont les intégrateurs de systèmes de surveillance côtière, portuaire ou embarquée. Ceux-ci sont majoritairement situés en Europe et dans la zone Asie-Pacifique.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 13:55
Discours pour l’inauguration de l’édition 2014 du salon EURONAVAL (JY Le Drian)

 

Au Bourget, le 28 octobre 2014 - M. Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense

 

– Seul le prononcé fait foi –

 

Mesdames et Messieurs les représentants de gouvernements étrangers,

Mesdames et Messieurs les élus,

Mesdames et Messieurs les ambassadeurs,

Monsieur le délégué général pour l’armement,

Monsieur le chef d’état-major de la marine,

Messieurs les officiers généraux,

Mesdames et Messieurs,

Monsieur le président, cher Patrick Boissier, que je suis ravi de retrouver ici dans ces nouvelles fonctions,

 

Je suis très heureux d’être avec vous pour inaugurer cette 24e édition du salon Euronaval. J’étais déjà présent pour la précédente, il y a deux ans, presque jour pour jour.

Ce salon a été créé en 1968. Il était alors exclusivement réservé au matériel français du naval de défense. Depuis, il a beaucoup progressé, puisqu’il a étendu son périmètre à la sécurité et à la sûreté maritime, et plus récemment aux drones maritimes. Surtout, il s’est dans le même temps internationalisé, en devenant européen en 1992, puis mondial en 1994. Il est depuis lors le leader mondial dans son domaine.

Cette nouvelle édition ne fait que le confirmer. Monsieur le Président, vous en avez rappelé les chiffres : plus de 35 entreprises exposantes, en provenance de 28 pays, plus de 90 délégations étrangères et 30 000 visiteurs attendus. C’est une croissance remarquable, constante depuis sa création. Je m’en félicite. Comme vous le savez, je suis très attaché au milieu maritime et au monde industriel, qui se rejoignent ici-même.

Il y a deux ans, nous étions en pleine préparation du nouveau Livre blanc sur la défense et de la sécurité nationale, qui a notamment donné lieu à la loi de programmation militaire 2014-2019. En cette période de préparation du budget 2015 – je serai d’ailleurs demain devant l’Assemblée nationale pour le défendre –, je voudrais rappeler l’effort du ministère de la défense au profit du secteur naval.

D’ores et déjà, de nombreux équipements ont été livrés cette année. Je citerais parmi eux : 15 réseaux navals RIFAN Etape 2 ; 25 torpilles légères MU90 ; 9 missiles Exocet ; 2 Rafale marine rétrofités F3 ; 1 Falcon 50 transformé en avion de surveillance maritime ; 4 hélicoptères NH90 en version navale ; et une frégate FREMM, qui est attendue pour la fin de l’année.

Nous avons également procédé à des commandes emblématiques. Je pense notamment au quatrième sous-marin nucléaire d’attaque Barracuda, qui a été commandé le 18 juillet dernier. C’est une preuve de plus de l’engagement du Gouvernement à garder les capacités de la Marine nationale au meilleur niveau mondial.

Les SNA exercent des missions de contrôle de zone, de soutien de la force océanique stratégique, de soutien de la force aéronavale. La livraison du premier des six SNA Barracuda est prévue dans la durée de la loi de programmation militaire. Je vous invite à mesurer sur le stand DCNS, avec les équipes qui sont en charge de cet équipement, la prouesse technologique que cela représente, et tout le savoir-faire qui est par-là détenu par cet acteur majeur de notre industrie navale.

Dans la continuité de cette année, 2015 sera un jalon important pour la Marine nationale. Une nouvelle FREMM sera livrée, de même qu’un lot de missiles MDCN, dont le dernier tir s’est déroulé avec succès hier et 2 Falcon 50 transformés en avion de surveillance maritimes.

Dans le même temps, les bâtiments de soutien et d’assistance hauturiers (BSAH) seront commandés, de même que 11 avions Atlantique 2 rénovés.

Ces objectifs seront atteints, je n’en doute pas, grâce à l’implication de tous les acteurs de la Défense. Je veux saluer en particulier la Direction générale de l’armement et la Marine nationale. Mais il faut également citer l’excellence de notre industrie de défense, à qui nous devons ces équipements d’un niveau technologique qui n’a pas d’équivalent. Grâce à elle, nos forces évoluent aux meilleurs standards. Leur efficacité, maintes fois démontrée au combat, est partout reconnue, et le mérite en revient donc aussi à nos partenaires industriels.

Cette avance technologique est cruciale. Elle est permise par des investissements dans le domaine de la préparation de l’avenir. Depuis deux ans et demi, c’est l’une de mes priorités. Il serait pourtant aisé de céder à la logique du court-terme, qui voudrait qu’en période de tension budgétaire on ne se concentre que sur la production de matériels, sans préparer l’avenir. Ma logique est différente, elle est aussi de consacrer des sommes importantes à des activités dont les bénéfices ne se font sentir que plusieurs années après, parce que c’est de cette manière que nous construisons nos capacités militaires sur le long terme.

Evidemment, nous ne sommes pas seuls dans cette démarche. La Recherche & Technologie aujourd’hui doit être pensée dès le départ dans un contexte dual. Nous devons agir dans cet esprit à tous les niveaux de l’innovation, de la recherche en laboratoire jusqu’aux expérimentations en conditions réelles.

Depuis sa création, le dispositif RAPID a ici prouvé son efficacité. Il a révélé des projets, en leur donnant une exposition qu’ils n’auraient pas eue autrement. Vous trouverez 13 projets RAPID exposés sur le salon cette année. Je vous en donne un exemple: sur le stand du pôle de compétitivité « Mer méditerranée », la société SUBSEA TECH expose son projet « CAT-SURVEYOR ». C’est un drone de type catamaran pour la surveillance automatique de zones sous-marines sensibles. Il est commercialisé depuis septembre 2014. Ce projet, cofinancé et soutenu au travers du dispositif RAPID par la DGA depuis 2012, se verra décerner le trophée Innovation de cette édition 2014. Cette marque de reconnaissance est une preuve de l’engagement de cette société et que le dispositif RAPID accélère effectivement les projets innovants. Cette efficacité m’a incité, dans le cadre du pacte « Défense PME », à porter la dotation du dispositif de 40 M€ en 2013 à 45 M€ en 2014, et 50 M€ en 2015.

En appui plus direct aux programmes d’armement, les études amont « classiques » menées par la DGA représenteront en moyenne 730 M€ sur la LPM 2014 – 2019. Sur cette période, les principaux domaines d’efforts dans le domaine naval seront : la lutte sous-marine ; les systèmes de combat naval modulaires opérant en réseaux ; ainsi que les architectures innovantes des bâtiments de surface.

Je voudrais vous donner quelques illustrations de résultats auxquels nous sommes arrivés en 2014 dans le domaine naval grâce aux études amont. Nous avons testé un radar HF à ondes de surfaces ; nous avons dimensionné la gestion dynamique d’un radar à panneaux fixes, destiné aux futurs programmes de bâtiment ; nous avons encore démontré la faisabilité d’échanges d’informations en temps réel entre le futur système de combat des navires et le système de contrôle et de commandes des opérations aériennes.

Par ailleurs, les études amont de cette année permis de lancer les travaux préparatoires à la décision de lancement du programme de frégates de taille intermédiaire (FTI).

Au plan international, nous sommes également à l’action dans le domaine naval.

J’ai présenté aux Universités d’été de la défense, en septembre dernier, le bilan des exportations de défense de la France pour 2013. Ces chiffres sont en forte hausse, puisque le montant total confirmé des prises de commandes s’élève à 6,87 Md€ pour 2013, ce qui correspond à un bond de près de 43% par rapport à 2012. Cela prouve la qualité de notre offre, qui est à la fois complète et de très haut niveau.

De très haut niveau, car la qualité de notre base industrielle et technologique de défense a une fois de plus permis d’être compétitifs, et de remporter des contrats face à une concurrence qui est de plus en plus rude.

Complète, car la France sait proposer aux pays partenaires des offres de bout en bout, avec un engagement de l’État qui peut aller de la négociation jusqu’au suivi de la qualité de la réalisation. La direction internationale de la DGA est responsable de l’accompagnement des offres françaises, et je veux saluer son action, porteuse de nombreuse réussites.

La France est un partenaire fiable, qui sait mobiliser ses ressources pour répondre au besoin de ses partenaires. Vous me permettrez d’insister sur cette dimension, qui est particulièrement importante ici. Les projets navals s’inscrivent en effet dans le temps long. Le programme Sawari en Arabie Saoudite a démarré en 1980. 34 ans plus tard, nous sommes toujours au côté de notre partenaire saoudien pour entretenir et rénover ses bâtiments, pour assurer également avec notre Marine et le groupe Défense Conseil International, la formation des équipages saoudiens. La France et son industrie sont des partenaires qui travaillent ainsi dans la durée.

Je voudrais évidemment m’adresser aux délégations étrangères qui sont présentes avec nous aujourd’hui. Je tiens à saluer tout particulièrement les représentants qatariens, qui nous font l’honneur de leur présence. Je crois que nous pouvons en recueillir des bénéfices mutuels.

Avec le Brésil, les Emirats arabes unis, l’Arabie saoudite, le Koweït, l’Egypte, la Turquie, le Ghana et l’Italie, notre partenariat se traduit par des accords très concrets de coopération, dans le domaine des sous-marins par exemple.

En Europe bien-sûr, le travail de fond mené avec nos partenaires britanniques pour rationaliser notre industrie missilière, afin de la rendre toujours plus compétitive et plus performante, se poursuit à un rythme soutenu. La signature du contrat franco-britannique « antinavire léger » (ANL) cette année est le premier résultat concret de ces efforts.

La politique active de soutien aux exportations et aux coopérations de défense, pilotée par la DGA, est donc porteuse de résultats tangibles. C’est une dynamique qui va se poursuivre. Elle nous permet d’être à l’écoute de nos partenaires et clients, et donc de bâtir avec eux des relations stratégiques dans la durée.

Mon engagement, c’est de faciliter l’accès des industries aux marchés d’export. C’est l’une des priorités du pacte « Défense PME », avec l’organisation d’évènements, l’aide à la participation aux salons d’armement, la démonstration par les forces armées des performances de nos matériels, voire un soutien financier à l’industrialisation des matériels dotés d’un potentiel à l’export.

Tout notre réseau diplomatique est également fortement mobilisé, pour améliorer encore offre de la France en nous offrant de mieux comprendre les attentes de nos partenaires. C’est là tout le rôle de nos attachés de défense et de nos attachés d’armement, qui interviennent autant, par l’ambassadeur, auprès des décideurs des pays où ils sont affectés, pour leur faire connaître les capacités technologiques, qu’auprès des industriels français pour les accompagner dans leur démarche.

Cette action que j’ai l’honneur de mener, dans le domaine naval, s’inscrit bien évidemment dans un contexte géostratégique dont chacun mesure ici la gravité.

Si le développement de notre industrie navale constitue un avantage économique qui est décisif pour la France, notre pays est confronté à des menaces qui sont notamment exercées depuis les espaces maritimes externes. Ce sont ces menaces qui justifient en premier lieu la poursuite de nos investissements dans une Marine qui soit au meilleur niveau.

Parmi les menaces relevant du domaine maritime, celles qui se développent dans le Golfe de Guinée font partie des plus préoccupantes pour la sécurité et la stabilité internationales. En 2013, cette région maritime avait connu 154 attaques de navire, selon les chiffres fournis par les organisations d’armateurs. Il s’agit là d’un triste record historique. C’est aussi tout un symbole : le golfe de Guinée est le noeud de trafics qui déstabilisent l’Afrique de l’Ouest et l’Europe. Etres humains, stupéfiants, armes, produits contrefaits, la liste parait sans fin des trafics qui se déroulent dans cette région du monde où nos armées interviennent pour la sécurité collective. Les actes de pirateries incessants déstabilisent les flux économiques légaux, qui passent par cette région en pleine expansion.

La sécurité du Golfe de Guinée est un enjeu stratégique pour la France. C’est pourquoi notre pays s’attache à renforcer les coopérations opérationnelles avec les partenaires régionaux qui sont victimes de ces actions déstabilisantes. La France s’y emploie, d’abord dans le cadre de l’opération CORYMBE, qui comprend le déploiement permanent d’un bâtiment de la Marine nationale. Mais il s’agit également de renforcer au niveau régional les actions de coordination et l’échange de renseignement. En février, j’ai visité à Pointe noire le Centre de coordination régional pour la sécurité maritime en Afrique centrale, le CRESMAC, initiative de la Communauté Économique des États de l' Afrique Centrale, que la France soutient. Nous continuerons ainsi à promouvoir toutes les initiatives locales, nationales et européennes qui permettent de combattre le développement de phénomènes déstabilisateurs pour la région et pour l’Europe. Les succès qu’ont déjà rencontrés nos efforts justifient pleinement de continuer à s’investir dans la lutte contre la piraterie et les trafics dans le Golfe de Guinée et en Afrique de l’ouest.

Vous constatez donc à quel point ce salon fait le lien entre des problématiques bien sûr industrielles et technologiques, mais aussi sécuritaires et géopolitiques, je vous remercie à nouveau, Monsieur le Président, d’avoir permis la rencontre entre ces différentes sphères.

Avant d’aller visiter les stands, je vais remettre plusieurs prix à des PME particulièrement innovantes.

 

TROPHEES INNOVATION pour navire du futur décerné à IXBLUE

 

M. le Président Directeur Général, M. Philippe DEBAILLON VESQUE, c’est avec un réel plaisir que je m’adresse à vous pour ce prix de l’innovation pour le navire du futur, que votre société IXBLUE reçoit aujourd’hui à l’occasion de ces trophées Euronaval 2014.

La préparation du navire du futur est en effet un enjeu majeur pour l’avenir de notre défense et de notre industrie. Avec ce prix vous démontrez que la France est capable d’innover et de réussir en concevant et développant des produits réellement nouveaux et de rupture.

Ainsi de votre produit Marins M7 que ce prix vient récompenser aujourd’hui. Ce système, une centrale inertielle de nouvelle génération si j’ai bien compris, permettra à nos navires futurs de naviguer avec une précision accrue, moins de 1 mile de dérive en 72h.

Par ailleurs je note que l’ensemble du système est fabriqué en France, dans votre usine de Lannion, ce qui démontre une nouvelle fois que l’excellence technologique est forte et bien présente sur notre territoire.

Cher Président, je vous félicite pour ce prix qui récompense la mise au point d’un système réellement innovant et qui je l’espère contribuera à porter encore la croissance de votre entreprise.

 

TROPHEES EXPORT décerné à Automatic Sea Vision (ASV)

 

M. le Président (M. Philippe WAQUET (PDG)), ce prix de l’export, que votre société Automatic Sea Vision reçoit aujourd’hui à l’occasion de ces trophées Euronaval 2014, semble aller de soi.

· Les chiffres qui m’ont été communiqués sont extrêmement révélateurs : votre société réalise aujourd’hui 50 % de son chiffre d’affaires à l’export, qui aura été multiplié par 6 en quatre ans.

· Vous êtes le symbole d’un patron de TPE française qui a su passer les difficultés de la taille (notamment la visibilité) pour arriver à vendre vos systèmes de surveillance à de nombreux clients étrangers, en particulier en Europe et dans la zone Asie-Pacifique.

· Je sais aussi que vos produits sont vendus essentiellement dans le domaine naval. Cela valorise directement l’indéniable plusvalue des salons comme celui-ci ainsi que l’action déterminante des services de l’état qui vous accompagnent à l’export.

· Cher Président, je vous félicite pour ce prix et vous souhaite de continuer à démontrer l’exemplarité de votre société en termes de développement et d’export.

 

TROPHEES Innovation pour la sécurité maritime décerné à SUBSEA TECH

 

· M. le Président (M. Yves CHARDARD (Gérant)), c’est avec beaucoup de plaisir que je m’adresse ,à vous pour vous remettre ce prix de l’Innovation au profit de la,sécurité maritime. Votre société, SUBSEA TECH, le reçoit aujourd’hui à l’occasion de ces trophées Euronaval 2014.

· Ce prix récompense une innovation dans un domaine d’actualité : les drones maritimes. Le vôtre est original puisque c’est un drone qui emporte avec lui un mini-drone pour aller au plus près de zones à observer.

· Votre système doit permettre la surveillance maritime et sousmarine d'infrastructures sensibles telles que ports militaires et commerciaux, zones de mouillage, terminaux pétroliers, centrales nucléaires, etc. qui est devenue une priorité dans le cadre de la lutte contre les menaces asymétriques.

· La principale innovation est la mise en oeuvre d'un mini drone à partir d'un drone de surface de petite taille, ce qui implique un défi technologique que vous avez relevé concernant le système de mise à l'eau et du treuil associé.

· Je vous félicite pour ce prix et vous souhaite de poursuivre avec autant de succès le développement et la vente de ce système. On m’a dit que c’était en bonne voie dès cette année. J’espère que ce prix et ce salon vous aideront aussi pour cela.

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 11:55
photo Subsea Tech

photo Subsea Tech

 

28/04/2014 Economie et technologie

 

L’entreprise Subsea Tech a développé* un nouveau modèle de robot doté d’un système de communication laser comparable au Wi-fi terrestre. Baptisé « Lamparo », ce projet fait aujourd’hui la fierté de la PME marseillaise spécialisée dans la conception et la fabrication de robots sous-marins. Interview de son président, Yves Chardard.

 

Vous avez mis au point un système de Wifi sous-marin, de quoi s’agit-il ?

Ce projet consiste à développer un système de communication sous-marine par voie optique. L’idée, c’est de remplacer l’actuelle technologie sans fil acoustique par un système laser. Nous l’appelons Wi-fi sous-marin car il a plusieurs points communs avec le Wi-fi terrestre que tout le monde connaît. Il permet de transmettre une très grande quantité d’informations, et ce, à la vitesse de la lumière, le tout à quelques dizaines voire centaines de mètres de distance.

 

En quoi est-il révolutionnaire ?

À titre de comparaison, c’est à peu près la même révolution que lorsque l’on est passé du téléphone classique au sans-fil ! Aujourd’hui, il n’existe pas de moyen de communication sous-marin sans fil à si haut débit. Le projet Lamparo va nous donner la possibilité de passer de grandes quantités d’informations sans l’inconvénient d’un câble et avec des performances en débit bien plus élevées que par acoustique ! Il va permettre de franchir de nouvelles barrières en termes de portée optique sous-marine et de débit pour atteindre les performances équivalentes à celle du Wifi terrestre. La transmission en un temps record de données de type vidéo ou sonar pourra se faire depuis notre petit robot sous-marin vers la surface sur un navire ou vers les plateformes pétrolières dans le civil par exemple. Les communications sont également possibles entre plusieurs robots sous-marins.

 

Quel est le rôle de la DGA dans ce projet ?

La DGA est financeur à travers le dispositif Rapid pour les innovations duales, mais pas seulement. Elle a aussi un rôle précieux de suivi et de conseil, puisqu’elle intervient dans les revues techniques pour réorienter si besoin les avancées du projet.

 

À quelle étape en êtes-vous aujourd’hui ?

Nous avons commencé les premiers essais il y a deux ans, en eau claire, en Méditerranée avec des lasers rouges, les plus conventionnels. Depuis, nous sommes passés à d’autres longueurs d’ondes, notamment des lasers bleus qui permettent d’avoir une portée plus importante et enfin des lasers avec une fréquence adaptée pour communiquer dans les milieux « turbides », c’est-à-dire avec une visibilité plus restreinte. Pour cela, nous avons fait des essais en bassin et en milieu naturel en Bretagne car les eaux y sont moins claires qu’en Méditerranée. Aujourd’hui, nous sommes en phase finale du projet Lamparo. Ce Wi-fi sous-marin devrait d’ailleurs être commercialisable à l’horizon 2015. Mais l’histoire ne s’arrête pas là, puisque nous envisageons déjà d’améliorer ses performances !

* avec ses partenaires Oxxius et III-V Lab ainsi que ses sous-traitants LCFIO, Eiscom et Thales

 

Subsea Tech a développé un nouveau modèle de robot doté d'un système de communication laser comparable au Wi-fi terrestre

 

Lamparo en chiffres

 

- 70 cm de long, 26 cm de large et 22,4 cm de hauteur ;

- un poids de 9 kilos ;

- un débit d’informations entre 10 et 50 méga bits par seconde ;

- une vitesse de circulation de l’information de 300 000 km par seconde, soit la vitesse de la lumière (contre 1 500 m par seconde par voie acoustique sous-marine).

- Une portée déjà supérieure à 35 m mais en constante amélioration

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 17:55
Les robots sous-marins ont aussi leur Wi-fi

 

14/04/2014 DGA

 

L’entreprise Subsea Tech a développé* un nouveau modèle de robot doté d’un système de communication laser comparable au Wi-fi terrestre. Baptisé « Lamparo », ce projet fait aujourd’hui la fierté de la PME marseillaise spécialisée dans la conception et la fabrication de robots sous-marins. Interview de son président, Yves Chardard.

 

Vous avez mis au point un système de Wifi sous-marin, de quoi s’agit-il ?

Ce projet consiste à développer un système de communication sous-marine par voie optique. L’idée, c’est de remplacer l’actuelle technologie sans fil acoustique par un système laser. Nous l’appelons Wi-fi sous-marin car il a plusieurs points communs avec le Wi-fi terrestre que tout le monde connaît. Il permet de transmettre une très grande quantité d’informations, et ce, à la vitesse de la lumière, le tout à quelques dizaines voire centaines de mètres de distance.

 

En quoi est-il révolutionnaire ?

À titre de comparaison, c’est à peu près la même révolution que lorsque l’on est passé du téléphone classique au sans-fil ! Aujourd’hui, il n’existe pas de moyen de communication sous-marin sans fil à si haut débit. Le projet Lamparo va nous donner la possibilité de passer de grandes quantités d’informations sans l’inconvénient d’un câble et avec des performances en débit bien plus élevées que par acoustique ! Il va permettre de franchir de nouvelles barrières en termes de portée optique sous-marine et de débit pour atteindre les performances équivalentes à celle du Wifi terrestre. La transmission en un temps record de données de type vidéo ou sonar pourra se faire depuis notre petit robot sous-marin vers la surface sur un navire ou vers les plateformes pétrolières dans le civil par exemple. Les communications sont également possibles entre plusieurs robots sous-marins.

 

Quel est le rôle de la DGA dans ce projet ?

La DGA est financeur à travers le dispositif Rapid pour les innovations duales, mais pas seulement. Elle a aussi un rôle précieux de suivi et de conseil, puisqu’elle intervient dans les revues techniques pour réorienter si besoin les avancées du projet.

 

À quelle étape en êtes-vous aujourd’hui ?

Nous avons commencé les premiers essais il y a deux ans, en eau claire, en Méditerranée avec des lasers rouges, les plus conventionnels. Depuis, nous sommes passés à d’autres longueurs d’ondes, notamment des lasers bleus qui permettent d’avoir une portée plus importante et enfin des lasers avec une fréquence adaptée pour communiquer dans les milieux « turbides », c’est-à-dire avec une visibilité plus restreinte. Pour cela, nous avons fait des essais en bassin et en milieu naturel en Bretagne car les eaux y sont moins claires qu’en Méditerranée. Aujourd’hui, nous sommes en phase finale du projet Lamparo. Ce Wi-fi sous-marin devrait d’ailleurs être commercialisable à l’horizon 2015. Mais l’histoire ne s’arrête pas là, puisque nous envisageons déjà d’améliorer ses performances !

 

* avec ses partenaires Oxxius et III-V Lab ainsi que ses sous-traitants LCFIO, Eiscom et Thales

 

Lamparo en chiffres

- 70 cm de long, 26 cm de large et 22,4 cm de hauteur ;

- un poids de 9 kilos ;

- un débit d’informations entre 10 et 50 méga bits par seconde ;

- une vitesse de circulation de l’information de 300 000 km par seconde, soit la vitesse de la lumière (contre 1 500 m par seconde par voie acoustique sous-marine).

- Une portée déjà supérieure à 35 m mais en constante amélioration

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 08:55
The CAT-Surveyor - Picture: Subsea Tech

The CAT-Surveyor - Picture: Subsea Tech

 

02 December 2013 navyrecognition.com

 

Subsea Tech, a designer, manufacturer and supplier of marine and underwater intervention and instrumentation systems unveiled at Milipol 2013 (the International Exhibition of Internal State Security which was held in Paris from November 19 – 22, 2013) the CAT-Surveyor, an Unmanned Surface Vessel (USV) designed for inland and harbor waters reconnaissance.

 

Subsea Tech, a designer, manufacturer and supplier of marine and underwater intervention and instrumentation systems unveiled at Milipol 2013 (the International Exhibition of Internal State Security which was held in Paris from November 19 – 22, 2013) the CAT-Surveyor, an Unmanned Surface Vessel (USV) designed for inland and harbor waters reconnaissance.

 

The CAT-Surveyor is a catamaran type USV, with tele-operated or automatic navigation mode, allowing hydrographic data acquisition or underwater port and inland waters surveillance.

This USV has the unique capability of deploying a mini-ROV such as Subsea Tech’s “Observer” which comes with high definition cameras and optional imaging sonar for turbid waters.

With its open architecture and high-speed PC to PC communication the system allows to easily integrate and deploy mission-specific tools such as video cameras, side scan sonars, multibeam sonars, acoustic cameras, sediment sounders, magnetometers, physico-chemical sensors.

Its payload is 80 kg and its endurance is twelve hours.

The onshore pilot station allows visualizing and real-time controlling of all embedded software features through a Wifi link.

 

Subsea Tech, a designer, manufacturer and supplier of marine and underwater intervention and instrumentation systems unveiled at Milipol 2013 (the International Exhibition of Internal State Security which was held in Paris from November 19 – 22, 2013) the CAT-Surveyor, an Unmanned Surface Vessel (USV) designed for inland and harbor waters reconnaissance.

 

The CAT-Surveyor USV - Picture: Subsea Tech

The CAT-Surveyor USV - Picture: Subsea Tech

 

 

The CAT-Surveyor is the solution for security forces seeking a semi-autonomous above and under water surveillance and reconnaissance system.

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:55
Le démonstrateur de drone utilisé dans le cadre du projet lamparo. crédits SUBSEA TECH

Le démonstrateur de drone utilisé dans le cadre du projet lamparo. crédits SUBSEA TECH

 

29/11/2013 Mer et Marine

 

Un système de Wifi optique. Voilà une avancée technologique qui pourrait engendrer une petite révolution dans l’exploitation de drones sous-marins, tant dans le secteur civil que militaire. Elle permet, en effet, de diffuser sans liaison filaire des données lourdes, comme des vidéos, ce qui n’est pas possible aujourd’hui sous la surface de l'eau.

 

C'est le 21 novembre, à l’occasion du forum  DGA Innovation, qui s’est déroulé sur le site de l’Ecole polytechnique de Palaiseau, que la société marseillaise Subsea Tech et ses partenaires ont dévoilé le projet Lamparo. Celui-ci a pour objectif de développer un système de communication optique sous-marine à fort débit, permettant à un drone en immersion de communiquer avec son bateau-mère ou avec un autre AUV (Autonomous Underwater Vehicle). Cela en eaux claires ou turbides. « Le but est de démontrer en environnement sous-marin la faisabilité d’un équivalent sous-marin du Wifi, avec des performances comparables au Wifi terrestre en termes de débit, de portée, de latence et d’adaptation automatique aux conditions environnementales », expliquent les porteurs du projet.

Soutenu financièrement par la Direction Générale de l’Armement,  dans le cadre des investissements réalisés par le ministère français de la Défense dans les projets de R&T duals (applications militaires et civiles), le programme Lamparo a été lancé en novembre 2011. Imaginé au sein de Subsea Tech, société spécialisée dans le développement et la réalisation de mini-drones sous-marins, ce concept a été soumis à la DGA, qui a accepté de contribuer à son financement dans le cadre d’un projet rapide d’une durée finale de 30 mois, c'est-à-dire qu’il s’achèvera en avril 2014. Porté par Subsea Tech avec deux partenaires français, OXXIUS  et III-V Lab, Lamparo fait également intervenir, en qualité de sous-traitants, Thales Underwater Systems (TUS), LCFIO et EISCOM.

 

 

 

 

Principe de fonctionnement de Lamparo (© : SUBSEA TECH)

 

La technologie laser

Cette innovation se base sur la technologie laser, avec deux faisceaux, l’un vertical pour la communication avec un navire en surface, et l’autre horizontal pour échanger avec d’autres drones. Chacun constitue un cône d’émission dans lequel une autre plateforme va capter des informations en haut débit (54 Mbits/s). Quant à la portée du système, elle atteint plusieurs centaines de mètres. La grande difficulté de ce projet réside dans le développement de lasers visibles avec modulation externe optimisés pour le milieu sous-marin, la mise en œuvre d’un dispositif de détection et de filtrage adapté, ainsi que de protocoles de communication dédiés. Sans oublier, bien entendu, la miniaturisation des équipements, notamment les sources laser et les cartes électroniques, tout en gérant au passage les problématiques liées aux échanges thermiques. Il s’agissait là d’enjeux fondamentaux car, sur un drone, la question du poids et de l’énergie est cruciale puisqu’impactant directement l’encombrement et l’autonomie de l’engin.

 

Deux ans après le lancement du programme, les ingénieurs sont parvenus à solutionner l’ensemble de ces contraintes. Le système, testé en laboratoire et dans un bassin d’essais des carènes afin de vérifier le fonctionnement et les performances du laser, va réaliser dans les prochaines semaines ses essais finaux en mer. Ceux-ci permettront de valider, en situation réelle, la communication sous-marine entre deux engins.

Pour réaliser le démonstrateur, l’équipe est partie d’un porteur existant, en l’occurrence un engin télé-opéré de la gamme Observer de Subsea tech. Ce mini-ROV ((Remote Operated Vehicle)  a été adapté aux besoins du projet, avec sur l’avant une « bulle » transparente et finement polie pour permettre une parfaite diffusion du laser. Les efforts concernant la miniaturisation du système sont évidents sur cet engin au gabarit très réduit : 70 centimètres de long pour 26 cm de large et 22.4 cm de hauteur, avec une masse limitée à 9 kilos seulement. En tout, le développement du projet Lamparo s’appuie sur trois ROV, deux réalisés sur mesure à cet effet, et un troisième, plus puissant et maniable, commandé par TUS pour ses propres besoins et que l’électronicien met à disposition. 

 

Essais laser en laboratoire (© : SUBSEA TECH)

 

Applications civiles et militaires

 

En termes d’applications, la technologie développée grâce au projet Lamparo sera proposée au secteur civil et militaire. Alors que l’utilisation des robots sous-marins se développe considérablement en mer, il n’est aujourd’hui pas possible, sans la présence d’un câble reliant l’engin à son porteur, de transmettre directement des images sous-marines. Les systèmes de communications optiques développés jusqu’ici sont peu performants. Quant aux études menées sur les signaux acoustiques, elles démontrent que le potentiel de ceux-ci est très limité en termes de débit. Le développement d’une solution innovante basée sur le laser ouvre donc de nouvelles perspectives. Elle pourra, ainsi, permettre dans un certain nombre de cas de remplacer les ROV par des AUV, totalement autonomes, même si pour cela, en plus des problématiques de communication, il faut également solutionner celle des batteries. Dans les opérations offshore, les ROV devrait rester incontournable  encore longtemps puisque ces engins peuvent travailler à des milliers de mètres de profondeur (donc hors de portée du Lamparo) et consomment beaucoup d’énergie. Mais il existe bien d’autres marchés potentiels pour le Wifi optique. Dans le domaine civil, on peut imaginer l’utilité d’un tel système pour des inspections portuaires ou offshore, si la profondeur d’intervention d’excède pas quelques centaines de mètres. Lamparo pourrait, par ailleurs, se révéler intéressant pour des travaux hydrographiques. Quant aux militaires, on imagine aisément leur intérêt dans le cadre du développement de nouveaux systèmes de guerre des mines basés sur l’emploi de drones. Il y aurait même des débouchés en dehors du milieu maritime puisqu'OXXIUS compte utiliser les travaux menés dans la production de sources laser visibles dans l'instrumentation biomédicale. 

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