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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 13:50
Suisse /Avions de combat: le comité référendaire de droite stoppe la récolte

 

11.12.2013 Romandie.com (AWP)

 

Berne (awp/ats) - Le comité référendaire libéral "Non au Gripen" a interrompu sa collecte de signatures. Il n'est parvenu à récolter qu'une moitié des 10'000 paraphes qu'il espérait rassembler sur les 50'000 nécessaires.

 

Les 5000 signatures seront déposées à la Chancellerie fédérale, mais pas en même temps que celles récoltées par le comité de gauche contre le Gripen, a indiqué le conseiller national Roland Fischer (PVL/LU). Il confirmait une information publiée mercredi par les quotidiens alémaniques "Argauer Zeitung" et "Südostschweiz".

 

Le comité de gauche contre l'achat du Gripen, regroupant le PS, les Verts, le PCS et le Groupe pour une Suisse sans Armée (GSsA), a déjà recueilli 80'000 signatures. Le délai référendaire échoit le 16 janvier.

 

La droite, réunie sous une même bannière portée par les Vert'libéraux, a décidé de soutenir le référendum, mais dans un comité différent. Celui-ci a démarré la récolte de signatures début novembre. Le comité libéral veut empêcher l'achat des avions de combat, jugé mauvais, en se distanciant des arguments de la gauche "qui sont souvent contre l'armée", selon M. Fischer.

 

Le faible score du comité libéral s'explique par le démarrage tardif de la récolte, suspendue au feu vert de l'assemblée des délégués Vert'libéraux, selon M. Fischer. La droite prévoit désormais de lancer sa propre campagne en vue de la votation. Une collaboration avec la gauche n'est pas exclue, a précisé le conseiller national.

 

Le Parlement a voté lors de la session d'automne l'acquisition de 22 Gripen du fabricant suédois Saab pour 3,126 milliards de francs. Le peuple devra voter sur la loi sur le fonds Gripen, qui permet le financement de la transaction. Chaque année et durant dix ans, quelque 300 millions de francs devraient alimenter le fonds. Le scrutin devrait avoir lieu le 18 mai.

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 13:50
Visite en Israël du directeur général de l'armement de la Suisse

 

 

Berne, 26.11.2013 – news.admin.ch

 

 Le 26 novembre 2013, le directeur général de l'armement Ulrich Appenzeller a été reçu à Tel-Aviv par son homologue israélien, le général de brigade Shmaya Avieli, pour des entretiens bilatéraux en matière d'armement.

 

Les entretiens ont porté sur les défis dans le domaine de l'armement, les processus de planification de l'armement et les projets d'acquisitions en cours entre la Suisse et Israël.

 

La délégation suisse a saisi l'occasion de cette visite de trois jours pour acquérir une vue d'ensemble sur les nouveaux produits et prestations de services offerts par des entreprises israéliennes. La prochaine rencontre devrait avoir lieu en Suisse, en 2015.

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 12:50
Nouveau concept de stationnement de l’armée suisse

 

Berne, 26.11.2013 - news.admin.ch

 

Selon le concept de stationnement approuvé par le Conseil fédéral, l’armée devra renoncer à un tiers de son parc immobilier. Le cadre est déterminé par les valeurs de références que le Parlement a adoptées le 29 septembre 2011. Compte tenu des critères militaires et économiques et d’une présence de l’armée dans les régions, le projet élaboré permet de respecter au mieux toutes les conditions fixées.

 

Le 29 septembre 2011, les Chambres fédérales ont fixé par arrêté fédéral l'effectif réglementaire de l'armée (100 000 militaires) et le plafond des dépenses (5 milliards de francs par année). Le Conseil fédéral a confirmé ces valeurs (5 milliards de francs dès 2016). Afin de respecter ces critères et de garder suffisamment de ressources pour les investissements et le fonctionnement de l'armée, des économies considérables s'imposent. Le secteur de l'immobilier sera tout particulièrement touché, puisqu'il permet une réduction importante des frais annuels d'exploitation et de maintenance. Le parc immobilier doit donc être réduit de plus d'un tiers.

Le choix des emplacements maintenus a été guidé par des considérations militaires, mais aussi économiques. Les conséquences régionales ont été prises en compte. La priorité a été donnée aux sites requis pour un engagement conforme à la doctrine et à ceux qui s'imposent pour des raisons d'instruction. Le projet a bien sûr examiné les frais de location, le coût de la maintenance, la nécessité de rénover et d'assainir. Il a également tenu compte des immissions fréquemment imputables à l'activité de l'armée. En dépit des coupes budgétaires, le DDPS est parvenu à mettre en œuvre les directives et a trouver un équilibre entre les régions. Les autorités cantonales concernées ont été étroitement associées à l'élaboration des solutions.

Le concept de stationnement prévoit de renoncer à un grand nombre d'installations souterraines classifiées, dans toute la Suisse. Cette suppression fait l'objet d'un autre message soumis au Parlement en parallèle à la modification de la loi sur l'armée. En outre, l'armée renoncera aux bases aériennes de Sion, Buochs et Dübendorf. Il faut préciser que sur ces deux dernières, l'activité militaire a déjà été réduite (sleeping bases), et que Dübendorf sera partiellement maintenue en tant que base pour hélicoptères. Par ailleurs, l'armée renoncera aux places d'armes de Fribourg, Genève, Moudon, Lyss et St-Maurice, de même qu'aux cantonnements et places de tir du Glaubenberg, de Brigels et de Gluringen.

La mise en œuvre du concept de stationnement permettra ainsi d'achever des processus de fermeture déjà commencés dans des réformes précédentes.

Répercussions sur les emplois
Le concept de stationnement a une influence directe sur environ 300 emplois. Comme sa concrétisation prendra plusieurs années, il est possible de tabler sur une réduction des postes par le biais de la fluctuation naturelle. Pour certains postes, le lieu de travail sera déplacé.

Prochaines étapes
Les cantons donneront leur avis sur le concept d'ici fin janvier 2014. Ensuite, le concept sera adapté dans la mesure du possible. La version définitive sera soumise au Conseil fédéral en même temps que le message sur la modification des bases légales en lien direct avec le développement de l'armée.

Le concept de stationnement vous est présenté en détail sur le site du DDPS dès 12h00.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 08:50
CH/Armement: listes d'exportations des "biens militaires spécifiques" publiées

 

 

25.11.2013 Romandie.com (AWP)

 

Berne (awp/ats) - Les chiffres relatifs à l'exportation de "biens militaires spécifiques", jamais diffusés jusqu'à présent, sont en ligne depuis vendredi. La "SonntagsZeitung" a obligé le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) à rendre ces informations publiques, invoquant la loi sur la transparence.

 

Il s'agit de biens tels que des avions d'entraînement, qui ne sont pas utilisés directement pour le combat et ne sont donc pas considérés comme du matériel de guerre. Ces exportations ne sont pas soumises aux restrictions contenues dans la loi sur le matériel de guerre, mais tombent sous les dispositions de la loi sur le contrôle des biens.

 

Une fois les ventes de matériel de guerre et des biens militaires spécifiques totalisées, les chiffres gonflent. L'an dernier, les ventes se sont élevées à 3,1 milliards de francs, soit 700,4 millions de francs pour la première catégorie et 2,4 milliards pour la seconde. La distinction opérée entre ces deux catégories d'armement, selon Rudolf Christen, responsable de l'information du Département fédéral de l'économie, remonte à une décision parlementaire en 1995.

 

Comme le montrent les listes portant sur les années 2006 à 2012, la Suisse a exporté des biens militaires spécifiques dans des pays où les droits de l'homme sont mis à mal, y compris la Libye en 2008 et la Syrie en 2009.

 

Le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) a critiqué dimanche la répartition de l'équipement militaire en deux catégories distinctes. La législation sur les biens militaires spécifiques ne permet pas d'empêcher ces exportations. Les chiffres qui sont publiés depuis vendredi sur le site du SECO donnent la "vraie mesure" des exportations d'armes suisses.

 

Jusqu'à présent, ces chiffres étaient sommairement répertoriés dans le rapport sur la politique économique extérieure, a précisé à l'ats Rudolf Christen.

 

Les exportations d'armes sont à l'ordre du jour du Conseil national jeudi prochain, qui débattra d'un assouplissement de l'ordonnance sur le matériel de guerre. Une intervention parlementaire s'inquiète de la baisse des ventes du matériel de guerre.

 

Le Conseil des Etats a déjà approuvé un assouplissement de la réglementation sur les exportations d'armes en septembre dernier. Le Conseil fédéral est sur la même ligne. En 2008, l'ordonnance avait été durcie pour combattre l'initiative du GSsA contre les exportations de matériel de guerre.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 17:50
Espionnage US: le Conseil fédéral ne veut pas d'une commission d'experts

 

21.11.2013 Romandie.com (AWP )

 

Berne (awp/ats) - La protection des données devrait être améliorée en Suisse, à l'aune notamment des révélations d'Edward Snowden. Pas question en revanche pour le Conseil fédéral d'instituer une commission d'experts ni de couper les ponts avec les services de renseignements américains.

 

L'idée de créer une commission interdisciplinaire chargée d'évaluer l'état actuel du traitement des données, son cadre juridique et son effet sur l'économie, la société et l'Etat émane du conseiller aux Etats Paul Rechsteiner (PS/SG). Sa motion est soutenue par 20 sénateurs PS, Verts, PLR et PDC.

 

Ces inquiétudes peuvent trouver réponse dans le cadre de la stratégie nationale de protection contre les cyberrisques, fait valoir le Conseil fédéral dans sa réponse publiée jeudi. Un tour de vis est également prévu au niveau législatif.

 

Le Département fédéral de la défense a été chargé d'élaborer un projet de loi sur la sécurité de l'information, qui sera mis en consultation au début de l'année prochaine. Le Département fédéral de la justice doit quant à lui plancher sur une révision de la législation sur la protection des données, qui s'impose selon le gouvernement.

 

SOUCI PARLEMENTAIRE

 

De nombreuses interventions parlementaires en lien avec l'espionnage américain ont été traitées par le Conseil fédéral. Dans ses réponses, il justifie sa retenue par le caractère confidentiel et secret de l'affaire et rappelle qu'il a chargé il y a une semaine divers départements d'approfondir l'examen des mesures à prendre.

 

Le gouvernement répète que le Service de renseignement de la Confédération (SRC) n'échange pas directement de données avec l'agence NSA et ne collabore pas avec elle. Mais il ne peut exclure que, parmi les demandes de renseignements des services des Etats-Unis, certaines se fondent sur des informations de la NSA.

 

POURSUIVRE LA COLLABORATION

 

Pas question pour autant de suspendre toute collaboration helvétique avec cette agence et toute organisation partenaire jusqu'à ce que la lumière ait été faite sur l'espionnage américain en Suisse, comme le demande une motion de la conseillère nationale Susanne Leutenegger Oberholzer (PS/BL).

 

Ce ne serait "fondamentalement pas judicieux". Les bases légales en vigueur donnent aux autorités la marge de manoeuvre suffisante pour découvrir tout espionnage prohibé, prendre des mesures préventives ou déposer une plainte pénale. Là encore, des révisions de loi doivent permettre de combler certaines lacunes.

 

La nouvelle loi sur le renseignement, que le Conseil fédéral devrait présenter d'ici la fin de l'année devrait ainsi fournir aux agents suisses des compétences étendues en matière de surveillance. Elle pourrait aussi permettre au SRC d'intervenir pour protéger la place industrielle, économique et financière suisse, comme le souhaite le conseiller aux Etats Pirmin Bischof (PDC/SO).

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 17:50
Sweden hopes to avoid Swiss referendum on Gripen E

 

Nov. 18, 2013 by Craig Hoyle – FG

 

London - Sweden expects to know by no later than the fourth quarter of 2014 whether the Swiss government will be able to move ahead with its planned acquisition of 22 Saab Gripen E fighters, with its timetable to be driven by a potential public referendum.

 

Opponents to the proposed deal have until January to secure the 50,000 signatures needed to call a referendum that would question the need to replace the Swiss air force’s Northrop F-5 interceptors. “We would expect a referendum in either May or September 2014” should they succeed, says Lt Col Klas Petersson, head of international relations for the Swedish air force’s Air Component Command.

 

“We are planning for a positive outcome, but fully respect their decision process,” Petersson told IQPC’s International Fighter conference in London on 14 November. “At the moment there is no ‘Plan B’,” he adds, noting: “we are inter-dependent on each other.”

 

Sweden’s parliament has approved its own national purchase of 60 new-generation Gripen Es, on the condition that the development is advanced in cooperation with an export customer.

 

Switzerland selected the developmental Gripen E to replace its aged F-5s following a competition with the Dassault Rafale and Eurofighter Typhoon, with Boeing’s F/A-18E/F Super Hornet also having previously been on offer. If approved, the purchase will lead to the introduction of a new fleet of the Swedish-built type from 2018, following the interim use of surplus Gripen C/Ds starting in 2016.

 

Saab is on schedule to fly its first of three Gripen E test aircraft during 2015, with current development activities being supported using an adapted B-model demonstrator (above). To enter use in 2018 in the MS21 operating standard, the new version boasts increased range and supercruise performance, plus the ability to carry a wider range and volume of air-launched weapons

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 16:50
Défense : le projet d'achat de Gripen dans le viseur des citoyens suisses

L'avion de combat suédois Gripen dans la ligne de mire des Suisses

 

08/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Ce mardi débute en Suisse la collecte pour recueillir en 100 jours les 50.000 signatures nécessaires à l'organisation d'un référendum sur le projet d'achat d'avions de combat suédois.


 

L'avenir du Gripen en Suisse est désormais dans les mains des citoyens suisses. C'est ce mardi que débute la collecte en vue de recueillir 50.000 signatures pour l'organisation d'une votation (référendum) pour l'achat des avions de combat suédois par le gouvernement fédéral suisse. Les opposants à ce projet ont donc 100 jours pour recueillir les 50.000 signatures nécessaires à l'organisation de la votation.

À l'occasion des votations, les citoyens suisses sont appelés à se prononcer sur un ou plusieurs sujets relatifs à la politique fédérale, cantonale ou communale. Le résultat d'une votation est contraignant, les autorités étant dans l'obligation d'appliquer le résultat du vote quelles que soient les recommandations qu'elles auraient pu communiquer.

Selon un sondage conduit auprès de 1.000 personnes par l'institut Isopublic et publié début septembre par le "SonntagsBlick", 63 % des personnes interrogées estiment qu'il ne faut pas acheter de Gripen. Seuls 31 % approuvent cette acquisition. Et 6 % n'ont pas d'opinion.

 

Un fonds spécial pour s'offrir le Gripen

La Loi fédérale sur le fonds d'acquisition du Gripen est sujette au référendum. En vue de  l'achat de l'avion de combat, un fonds spécial (fonds Gripen), juridiquement dépendant de la Confédération, a été constitué. Ce fonds est dissous une fois la phase d'acquisition de l'avion de combat achevée.

Le fonds est alimenté par les crédits budgétaires. Le Conseil fédéral peut être habilité, dans le cadre des décisions portant sur le budget et ses suppléments, à augmenter les crédits pour ce fonds en puisant dans les crédits de défense et d'Armasuisse Immobilier.

Armasuisse est notamment le centre de compétences de la Confédération pour l'acquisition de systèmes et de matériels technologiquement complexes, les technologies importantes en matière de sécurité.

 

Le Gripen, un choix contesté par les militaires suisses

Selon deux rapports d'évaluation de l'armée de l'air suisse, l'avion de combat suédois n'avait pas atteint "le seuil minimal de capacités attendues" pour mener à bien sa mission de police aérienne. Ce pourquoi le ministre de la Défense suisse, Ueli Maurer, l'a pourtant déclaré vainqueur de l'appel d'offre suisse portant sur l'achat de 22 avions de combat.

L'avion de combat suédois "a été évalué comme insatisfaisant pour ce type de mission de police aérienne. Les principaux points faibles du Gripen ont été son endurance et ses performances" lors des essais en vol de 2008. Il obtient une note médiocre de 4,20 points tandis que le Rafale décroche un 6,71 points (6,2 points pour l'Eurofighter). L'avion de combat suédois est même devancé par les performances des F-18 suisses.

Et d'enfoncer le clou : "le Gripen a été le seul candidat à ne pas atteindre le seuil minimal (6 points, ndlr) des capacités attendues".

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 07:50
La Saônia, correspondant au Jura français, décide d'attaquer la Suisse à partir de trois points de passage, proches de Neuchâtel, Lausanne et Genève, selon une carte reproduite par "Le Matin Dimanche".

La Saônia, correspondant au Jura français, décide d'attaquer la Suisse à partir de trois points de passage, proches de Neuchâtel, Lausanne et Genève, selon une carte reproduite par "Le Matin Dimanche".

29.09.2013 Le Monde.fr (AFP)

 

D'année en année, l'état-major suisse fait preuve d'une imagination débordante. L'an dernier, l'armée suisse avait imaginé, dans son exercice militaire Stabilo Due, une Europe plongée dans le chaos par la chute de l'euro et un afflux massif de réfugiés dans la petite République helvétique. Cette simulation avait fait le tour du monde, faisant jaser jusque dans la presse américaine. Cette année, le scénario du nouvel exercice des brigades blindées de Suisse romande, baptisé Duplex-Barbara, simule rien moins qu'une attaque française contre la Confédération, révèle le journal Le Matin Dimanche.

 

L'exercice, qui s'est déroulé du 26 au 28 août, suppose que la France, en complète déroute financière, s'est désintégrée en plusieurs entités régionales sous l'effet de la crise. L'une d'elle, baptisée Saônia, correspondant au Jura français, décide d'attaquer la Suisse à partir de trois points de passage, proches de Neuchâtel, Lausanne et Genève, selon une carte reproduite par Le Matin, qui a pu consulter les détails de l'opération. Une organisation paramilitaire proche du gouvernement de Saônia et appelée BLD (brigade libre de Dijon) veut "venir chercher l'argent que la Suisse a volé à Saônia" afin d'éponger la dette saônienne, et organise des attentats en Suisse.

 

"Pour sa crédibilité, l'armée suisse devrait travailler aux menaces du XXIe siècle", a réagi Antoine Vielliard, conseiller général de Haute-Savoie, dans les colonnes du Matin Dimanche. Selon Daniel Berger, commandant de la brigade blindée suisse, "l'exercice n'a strictement rien à voir avec la France que nous apprécions, il a été préparé en 2012, alors que les relations fiscales franco-suisses étaient moins tendues. Des villes françaises sont citées uniquement pour donner des échelles réelles aux soldats".

 

Dimanche dernier, les Suisses ont voté à une très large majorité le maintien de leur système d'armée de milice, fondé sur la conscription militaire obligatoire. Ainsi, 73,2 % des votants ont dit "non" à la proposition du Groupe pour une Suisse sans armée (GSSA), qui demandait la fin du service militaire obligatoire et de le remplacer soit par des volontaires, soit par une petite armée de métier.

 

L'armée de milice constituée de citoyens-soldats est considérée comme l'un des piliers fondateurs de la nation suisse. Ses effectifs sont de 155 000 aujourd'hui. En Europe, la majorité des pays ont abandonné le service militaire au profit d'une armée de métier.

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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 11:50
Le Gripen validé par le Parlement suisse

27.09.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Le Parlement suisse, composé du Conseil des États et du Conseil national, a validé ce 27 septembre l’achat des 22 Gripen de Saab, débloquant ainsi les 3,1 milliards de francs suisses (2,5 milliards d’euros) nécessaires à leur acquisition. Le Gripen a ainsi été approuvé à 144 voix pour, 88 contre et 4 absentions.

 

Le PS, les Verts et les Vert’libéraux ont en revanche annoncé leur intention de bloquer cet achat, en proposant un referendum populaire sur le processus de financement - constitution d’un fonds spécial alimenté par le budget de l’armée, qui versera 300 millions de francs par an pendant 10 ans. Ils doivent pour cela récolter 50 000 signatures en 100 jours, pour un vote prévu à l’été ou à l’automne 2014.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 16:50
Suisse : 740 millions de francs pour l'armement

26.09.13, arcinfo.ch

 

Le Conseil national a validé le programme d'armement de la Confédération dont le coût est estimé à 740 millions de francs.

 

Deux semaines après avoir donné son feu vert aux avions de combat Gripen, le National a accepté jeudi par 122 voix contre 47 le programme d'armement suivant, devisé à 740 millions de francs. La gauche a essayé en vain de biffer les 209 millions destinés à l'infrastructure de télécommunication.

 

Le projet "réseau d'engagement Défense", dont deux autres étapes sont prévues dans de prochains programmes, vise à connecter tous les systèmes importants dans une infrastructure de télécommunications uniforme. Il vise à garantir la sécurité informatique de la Confédération et la protection contre les pirates.

 

Avec le nouveau système, qui sera acquis entre 2014 et 2020, il sera aussi possible d'augmenter le débit de données et de réduire la dépendance par rapport aux exploitants civils. Le réseau sera en priorité réalisé à partir d'infrastructures militaires existantes et à titre secondaire via celles d'opérateurs civils comme Swisscom.

 

Il sera connecté à plusieurs systèmes fixes et mobiles (comme ceux de surveillance de l'espace aérien ou d'alarme à la population en cas de crise). Les autorités civiles en profiteront aussi, par exemple si un problème survient sur un barrage, a plaidé le ministre de la défense Ueli Maurer.

 

Nouveau scandale?

 

Ce projet n'est pas assorti d'un cahier des charges clair, a déploré Edith Graf (PS/TG). Il est irresponsable de s'engager sur un achat par étapes sans avoir de vue d'ensemble, a renchéri Balthasar Glättli (Verts/ZH).

 

Egalement échaudés par les différents scandales informatiques qui ont marqué ces dernières années l'administration fédérale et l'armée, les Vert'libéraux, compagnons de lutte de la gauche contre les Gripen, n'ont pas rejoint le camp rose-vert cette fois.

 

Ils ont préféré demander à Ueli Maurer d'assurer un contrôle adéquat. Un appel relayé par l'UDC. Il n'y a pas de risque technologique vu que l'on se base sur un système existant, a assuré le ministre de la défense. L'acquisition par étapes permettra en outre de corriger le tir si nécessaire.

 

Flotte de véhicules

 

Les autres achats n'ont pas été contestés, si ce n'est par les Verts. Selon eux, les acquisitions proposées ne répondent pas à des besoins avérés mais servent davantage à assurer des commandes à certaines entreprises. La proposition écologiste de ne pas entrer en matière a été repoussée par 129 voix contre 43.

 

Le plus gros montant (222 millions) concerne les véhicules protégés de transport de personnes, des sortes de camions blindés et pourvus d'une tourelle armée. Une nouvelle flotte de 130 engins viendra compléter, entre 2015 et 2017, les 290 engins déjà commandés. Ces derniers ne suffisent pas pour doter simultanément l'ensemble des 20 bataillons d'infanterie de ce genre de véhicules ou de chars de grenadiers à roue.

 

Pièces de rechange

 

Autre gros budget: l'achat entre 2014 et 2021 pour 149 millions de pièces de rechange destinées aux avions de combat FA-18 et aux véhicules Puch, Duro et Steyr.

 

Le programme prévoit aussi 86 millions pour un système de pont d'appui permettant de franchir des cours d'eau et d'autres obstacles d'une largeur de 45 mètres. L'achat est composé, outre du matériel, de dix modules de véhicules de pose et de 290 mètres de passerelles. Il sera remis à la troupe dès 2016.

 

Enfin, 74 millions serviront à renouveler entre 2014 et 2016 la flotte de véhicules: 100 camions, 360 voitures de livraison et 500 remorques à un essieu.

 

Le dossier passe au Conseil des Etats.

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 11:50
CH/Armées privées: la Suisse interdit les services de mercenaires

23.09.2013 Romandie.com (AWP)

 

Berne (awp/ats) - La Suisse va interdire aux entreprises privées d'offrir des services de mercenaires à l'étranger. Le Conseil des Etats a mis sous toit lundi cette nouvelle loi qui instaure par ailleurs une obligation de déclarer les activités de sécurité hors des frontières.

 

Le Parlement avait décidé d'agir après avoir eu vent du cas d'Aegis Defense, une armée britannique privée. Basée à Londres, elle s'est dotée d'une holding avec siège à Bâle en 2010.

 

La nouvelle réglementation s'appliquera aux entreprises qui fournissent des prestations de sécurité à l'étranger, y compris celles mandatées par la Confédération. Toute participation directe à des hostilités dans le cadre d'un conflit armé sera proscrite.

 

Cette interdiction du mercenariat concernera le recrutement, la formation et la mise à disposition de personnel en Suisse et à l'étranger. Les entreprises de sécurité ne pourront pas exercer d'activités susceptibles de favoriser des violations graves des droits de l'homme ou portant atteinte aux intérêts helvétiques.

 

Pas question par exemple d'exploiter une prison dans un pays connu pour pratiquer la torture. Au rayon des activités problématiques figurent les activités d'espionnage ou les actions de sauvetage lors de prises d'otages. La protection de convois humanitaires ou la sécurité lors de manifestations sportives sont en revanche admises.

 

DÉCLARATION OBLIGATOIRE

 

Le contrôle de l'Etat se fera par une obligation de déclarer: les intéressés devront soumettre au Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) les activités qu'ils entendent mener à l'étranger. Si des indices concernant un soutien opérationnel ou logistique à des forces armées ou à des organes de sécurité apparaissent, les services de Didier Burkhalter mettront le holà.

 

Des instruments sont prévus pour garantir l'efficacité de la loi. Les autorités pourront inspecter les locaux sans préavis, consulter des documents ou confisquer du matériel. Les infractions à la loi seront passibles d'une peine d'emprisonnement de trois ans au plus ou d'une amende.

 

La Confédération devra s'assurer que la firme mandatée remplit un certain nombre de conditions concernant sa conduite. Pour être engagée, cette dernière devra avoir adhéré au code de conduite international des entreprises de sécurité privée.

 

Le personnel ne pourra recourir à la contrainte et à des mesures policières que si ces tâches l'exigent et que le droit en vigueur sur place l'y autorise. Le recours à des armes ne sera autorisé que pour des tâches de protection et en cas de légitime défense.

 

LÉGERS ASSOUPLISSEMENTS

 

Au National, la droite a eu beaucoup de réticences à légiférer au-delà de l'interdiction du mercenariat. Face à la fermeté du Conseil des Etats, la Chambre du peuple s'est toutefois ravisée.

 

Elle a certes réussi à supprimer la surveillance d'objets et d'immeubles des activités à annoncer. Mais il n'est plus question en revanche de ne signaler que la garde de biens étatiques: celle des biens privés tombera aussi sous le coup de la loi.

 

Pour adoucir cette obligation, le National a obtenu de n'exiger que la déclaration des activités se déroulant dans "un environnement complexe", lorsqu'il s'agit de la garde des objets et immeubles et de la protection des personnes. Cette formulation, qui est celle du code de conduite international, a été avalisée par le Conseil des Etats.

 

L'autre bémol par rapport au projet initial concerne la série de documents réclamés. Seuls les "éléments nécessaires à l'appréciation" sur le mandant et le destinataire de la prestation suffiront, et non les données complètes à ce sujet.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 07:50
Les Suisses votent pour le maintien du service militaire obligatoire

22/09/2013 Par Marie Maurisse – LeFigaro.fr

 

Une très large majorité de votants a rejeté la proposition de rendre la conscription facultative. Le pays reste très attaché à ses citoyens-soldats.

 

Qu'il s'agisse de l'interdiction des minarets ou du renvoi des étrangers criminels, les référendums suisses sont souvent très débattus. Ce n'est pas le cas de celui qui a eu lieu dimanche. L'initiative populaire porte sur l'abrogation du service militaire obligatoire, instauré en 1848. D'après les projections de résultats établies par l'institut de sondage de Berne GFS pour la télévision publique RTS, 73% des votants ont dit non à la proposition du Groupe pour une Suisse sans armée de rendre la conscription facultative.

 

L'affiche choc de l'extrême droite genevoise, qui montre un soldat suisse menacé par un pistolet sur la tempe, aura certainement convaincu les électeurs de ne pas «exécuter la milice». Sans surprise, car ils avaient déjà refusé par deux fois de le faire, en 1989 et en 2001.

 

Ce consensus fait partie de l'ADN helvète, comme l'explique Bernard Wicht, spécialiste du sujet. «Chez nous, dès le Moyen Âge, les fusils appartiennent à ceux qui détiennent le pouvoir, c'est-à-dire les citoyens eux-mêmes, souligne cet enseignant à l'université de Lausanne. Dans les assemblées, les hommes votaient en levant leurs baïonnettes…»

 

Le service militaire oblige les hommes à effectuer entre 18 et 21 semaines d'entraînement l'année de leurs 20 ans, puis à se rendre 3 semaines par an à des cours de répétition, jusqu'à leurs 34 ans. S'ils souhaitent opter pour un service civil, ils doivent y passer plus de temps qu'à l'armée et s'acquitter d'une taxe annuelle équivalente à 3 % de leurs revenus, jusqu'à 30 ans.

 

Malgré ces contraintes, «la Suisse a besoin d'une force de réserve en cas de crise grave», soutient Guy Parmelin, vice-président du groupe parlementaire de l'Union démocratique du centre (UDC), premier parti du pays et opposant à l'initiative. Et si le pays n'est pas attaqué? «L'armée est comme une assurance, répond-il. On espère ne jamais l'utiliser mais quand les ennuis arrivent, vous êtes content de l'avoir!»

 

Cette mentalité a longtemps imprégné les milieux économiques, notamment bancaires: faire l'armée était un gage d'efficacité et permettait d'accéder plus vite à des fonctions de cadre. Mais aujourd'hui, ce n'est plus le cas, note le quotidien Le Temps. Les entreprises étrangères, plus nombreuses en Suisse, n'aiment pas se priver de leurs collaborateurs plusieurs semaines par an - tout en continuant à les payer. L'armée peut être un handicap à l'embauche.

 

Pour Tobia Schnebli, membre du GSSA et militant de gauche, «le pays a besoin d'avoir des ennemis aux frontières pour exister, d'où l'importance de l'armée. Mais cette idée, portée par la droite nationaliste, ne correspond plus à la réalité».

 

Absentéisme

 

D'ailleurs, «un Suisse sur deux échappe à l'armée», a écrit L'Hebdo fin août. «Certains évoquent - avec la complaisance d'un médecin - des problèmes respiratoires, de pied, de cœur ou simulent des faiblesses psychologiques», décrit le magazine romand.

 

Les autorités veulent s'adapter à cette donne. Malgré un refus probable de l'initiative, elles prévoient une diminution des effectifs, qui passeraient de 180.000 soldats à 100.000 - si la réforme est mise en place dans le courant de l'année.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 06:50
Swiss Reject Plan To Scrap Military Draft

Sep. 22, 2013 – Defense News (AFP)

 

GENEVA — Swiss voters on Sunday overwhelmingly rejected a referendum calling for an end to the country’s military draft, with 73 percent casting ballots against the plan, exit polls showed.

 

In a country whose part-time army is ingrained in the national image — and seen abroad as Swiss as cheese, chocolate and Heidi — voters bucking a post-Cold War European trend against conscription was no surprise.

 

But the exit polls by the gfs.bern institute for public broadcaster RTS showed that opposition to the plan was a full 10 percentage points higher than forecast over recent days.

 

Armed neutrality has been the cornerstone of Switzerland’s defense policy for almost two centuries, with soldiers straddling the civilian and military worlds, keeping their weapons at home when they are not in training.

 

“Abolishing military service would break the genuine link uniting the people and the army,” insisted Defence Minister Ueli Maurer ahead of Sunday’s vote.

 

But there is also an anti-military undercurrent in Switzerland, which has not been invaded since the Napoleonic Wars of the early 19th century, despite major scares during World Wars I and II.

 

Direct democracy is another bedrock of Swiss society, and referenda are held several times a year on a range of federal and local issues.

 

Th exit polls showed that 27 percent of voters backed the anti-conscription plan Sunday, slightly down on the forecast score.

 

The anti-draft camp, spearheaded by pacifists and left-wing parties, had not expected victory Sunday, but had been eyeing a symbolic score of at least 30 percent.

 

They were mindful of their high point in 1989, the year the Iron Curtain fell, when a vote on abolishing the army outright mustered a surprising support of 36 percent. In 2001 they garnered 21 percent.

 

“Compulsory military service is a tool created for wars of the past,” said Tobias Schnebli of the anti-military group GSoA, telling AFP that a country in the heart of Europe faced no serious threat of invasion.

 

Draft needed to fill ranks

 

The plan was opposed by the political right and center, as well as parliament and Switzerland’s cross-party government, and not simply due to cliches about the army being as Swiss as its pocketknives.

 

Male Swiss citizens aged between 18 and 32 begin service with a seven-week boot camp and take six 19-day refresher exercises over ensuing years. Since 1992, non-military service, for example in environmental projects, has been available for conscientious objectors.

 

Supporters of the status quo argue that other European nations which axed conscription have struggled to fill their military ranks, even with unemployment high amid the economic crisis, denting their defense capacity.

 

While Switzerland is ringed by friendly nations, draft supporters say the Swiss army in its current shape is essential in a world of morphing threats.

 

The army also plays a key role in providing security at international summits, as well as disaster relief.

 

Supporters also argue that the draft helps cement a country with three main language groups — German, French and Italian — and also cuts across class lines.

 

Critics reject those arguments, arguing that language groups stick together when in uniform, women do not have to serve, and almost half of those called up do not start or complete their training on health or other grounds, with middle class urban dwellers more able to avoid it.

 

Men who do not serve pay a special tax of four percent of their salary instead.

 

Still, the Swiss army is no longer the giant it once was.

 

A string of military reforms for budgetary and strategic reasons have repeatedly reduced its pool of trained troops from 625,000 in 1961 to today’s 155,000.

 

By 2016, the figure is set to be 100,000 — a leaner and fitter force, supporters say.

 

But critics say that is still way too big in a nation of eight million.

 

Neighboring Germany, for example has 10 times the population and 183,000 active troops.

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 11:50
Les Suisses votent sur la fin de la conscription

19/09 lesEchos.fr (Reuters)

 

La Suisse, qui consacre 6% de son budget à la défense et n'a pas connu une guerre depuis deux siècles, se prononce dimanche par référendum sur l'abolition de la conscription militaire.

 

"Tout le monde n'a pas le temps de jouer à la guerre", déclare sur ses affiches le Groupe pour une Suisse sans Armée (GSsA), à l'initiative de cette votation populaire.

 

Le maintien d'une armée de conscrits interpelle de nombreux Suisses, compte tenu de l'absence de menaces directes et de la neutralité de la Confédération helvétique.

 

Celle-ci dispose, avec 150.000 militaires, d'une armée aussi importante que celles de l'Autriche, de la Belgique, de la Norvège, de la Finlande et de la Suède réunies.

 

Le GSsA, qui a recueilli les 100.000 signatures nécessaires pour une consultation, prône la création d'une armée de métier.

 

Il a trouvé dans sa campagne un allié aussi puissant qu'inattendu, les multinationales installées en Suisse qui voient d'un mauvais oeil leur personnel local disparaître pendant neuf mois pour effectuer leur service militaire.

 

La loi oblige chaque citoyen suisse âgé de 18 à 34 ans à intégrer l'armée pendant 260 jours, avec une période d'entraînement proprement dite qui dure entre 18 et 21 semaines, suivie ultérieurement par des stages de recyclage de 19 jours.

 

LES GRANDES MANOEUVRES DE L'ARMÉE

 

Face à l'offensive des abolitionnistes, l'armée est passée à la contre-attaque.

 

Elle a invité en juillet des dirigeants de multinationales et leurs directeurs des ressources humaines à assister près de Zurich à des manoeuvres afin d'observer la manière dont les recrues apprennent la stratégie, la hiérarchisation des priorités et le travail sous la pression, toutes qualités indispensables à un bon manager dans une entreprise.

 

"L'armée suisse propose la meilleure formation pratique au management en Suisse", affirme le général André Blattmann, chef d'état-major de l'armée helvétique.

 

L'état-major a recruté trois soutiens de poids, l'ancien dirigeant de la Deutsche Bank et du groupe d'assurance Zurich Josef Ackermann, le PDG d'Adecco et de Swiss Life Rolf Dörig, et le successeur d'Ackermann à Zurich, Martin Senn, tous passés par les rangs de l'armée.

 

Josef Ackermann a ainsi estimé que le service militaire constituait une préparation à la gestion des crises et à la concurrence bien supérieure à celle offerte par les écoles de commerce.

 

Pour le porte-parole du GSsA, Nikolaï Prawdzic, une telle idée constitue un anachronisme au XXIe siècle.

 

"Nous avions il y a des dizaines d'années une hiérarchie très rigide, allant du haut vers le bas, où l'on donnait des ordres et où les gens se contentaient d'obéir. Aujourd'hui, l'économie a changé, il est essentiel de travailler en groupe, mais aussi seul et par soi-même, sans quelqu'un qui vous donne constamment des ordres", explique-t-il.

 

Le GSsA récuse également le vieil argument selon lequel l'armée permet au futur dirigeant d'entreprise de se constituer un réseau qui lui servira ensuite dans sa vie professionnelle.

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 07:50
Nouvelle étape validée pour le Gripen suisse

18.09.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Le Conseil des États - organe de représentation des cantons, chambre haute du Parlement - a approuvé ce matin le déblocage des 3,126 milliards de francs suisses (2,5 milliards d’euros) nécessaires à l’acquisition des 22 Gripen E commandés à Saab. Le vote final des sénateurs donnait 27 voix pour et 17 contre.

 

Mercredi dernier, le 11 septembre, c’est le Conseil national qui avait approuvé le projet d’achat.

 

La prochaine étape aura lieu le 27 septembre prochain, lors du vote final, qui lancera le processus d’acquisition des chasseurs du constructeur suédois.

 

Seule ombre au tableau, la probable tenue d’un référendum populaire en mai 2014, qui ne portera pas sur l’acquisition des avions, mais plutôt sur le mécanisme de financement.

 

Les 22 Gripen de Saab remplaceront à terme la flotte de F-5 Tiger. Les premières livraisons devraient avoir lieu à partir de 2018.

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 11:50
National Council in Swiss Parliament Votes ''Yes'' to Gripen E Procurement

Sep 12, 2013 ASDNews Source : Saab AB

 

Earlier today the National Council (Nationalrat), which is one of the two chambers in the Swiss Parliament, reached a majority “yes” vote regarding the procurement of Gripen E.

 

There were several motions and votations made in the Parliament, all positive for the Gripen procurement. The main votation was the endorsement of the procurement with 113 votes for and 68 against. The financing and Gripen fund law were also passed with strong majorities.

 

The procurement now moves to the other chamber in the Swiss Parliament, the Council of States (Ständerat), where a vote on financing is scheduled for the 18 September, and where a positive vote for Gripen E had been made earlier this year.

 

“Naturally we are pleased by the vote in the Nationalrat, which is another positive endorsement of Gripen E,” says Lennart Sindahl, Senior Vice President and Head of Saab’s Aeronautics business area.

 

“Whilst we respect and are following the political process closely, we continue to progress our Swiss industrial participation programme, which is generating business throughout all regions of Switzerland. Even before a Gripen order has been signed, contracts have been signed between our suppliers and 117 Swiss companies valued at 315 MCHF. Saab continues to increase these values whilst ensuring the regional distribution of the business,” adds Mr. Sindahl

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 12:50
Suisse : Ueli Maurer ne veut pas de drones armés

Le Hermes 900 de la société israélienne Elbits - C'est le drone qui a été présenté mardi 16 octobre 2012 à la presse. Il est en compétition avec le Heron 1 de la division Malat des industries aérospatiales d'Israël, testé il y a un mois - photo Armasuisse

 

10.09.2013 Par Arthur Grosjean - 24heures.ch

 

Mercredi 11 septembre, le National décidera ou non d'acheter le Gripen. Mais pourquoi ne pas miser sur des drones armés? Nous avons posé la question au président de la Confédération, Ueli Maurer.

 

Demain, c'est le grand jour au Conseil national. Après des années de discussion, l'achat du nouvel avion de combat Gripen passera devant le Conseil national. On devrait assister à un débat traditionnel gauche-droite sur cette acquisition de 3,1 milliards. Selon toute vraisemblance, le choix du Gripen sera avalisé par le Parlement et c'est le peuple qui tranchera en dernier ressort.

 

Parallèlement, la Suisse est en train de tester des drones israéliens de surveillance pour son territoire. Mais l'armée exclut d'acquérir des drones armés. Pourquoi? Nous avons posé la question au président de la Confédération et chef du Département militaire Ueli Maurer.

 

24 heures - La Suisse n'a-t-elle pas une guerre de retard? On voit que les drones armés sont de plus en plus utilisés , comme par exemple en Afghanistan. Pourquoi s'interdire d'acheter des drones armés?

 

Ueli Maurer - Si on regarde la menace, il n'y a pour l'instant pas de priorité à combattre des avions avec des drones armés. Les 22 Gripen sont le moyen le plus performant pour assurer la surveillance et la défense du ciel suisse.

 

Est-ce qu'un jour nous aurons un drone armé?

 

Je n'en suis pas vraiment sûr. Si vous avez suivi la discussion qui a eu lieu en Allemagne, cela pose un problème. Pour voler dans le ciel, les drones doivent bénéficier d'une base légale dans l'aviation civile. Et en Allemagne, cette absence de base légale a presque failli provoquer la démission du ministre de la Défense, Thomas de Maizière. Ce dernier a été mis sous pression. Maintenant, quand on parle de drones armés dans notre petit espace aérien européen, il faut aussi au préalable élaborer une base légale pour que nous puissions les utiliser. Cela devrait représenter un processus très long.

 

La Suisse n'a donc pas besoin de drones armés?

 

Je ne sais pas si nous en aurons besoin un jour. En tout cas, pour les prochaines années, ce n'est pas une priorité.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 11:50
Suisse-Le Conseil national avalise l'achat de chasseurs Gripen

11/09 LesEchos.fr (Reuters)

 

Le Conseil national, soit la chambre basse de l'Assemblée fédérale suisse, a validé mercredi le projet d'achat de 22 chasseurs Gripen au groupe suédois Saab pour l'équivalent de 2,6 milliards dd'euros.

 

Le marché, qui sera débattu le 18 septembre par le Conseil des Etats, la chambre haute du parlement, peut encore capoter par le biais d'un référendum même si le législateur l'approuve.

 

Ce référendum peut s'organiser si 50.000 électeurs d'au moins de huit cantons le réclament dans un temps limité.

 

La Suisse a choisi le Gripen car cet avion de combat est moins cher que le Typhoon, conçu par le consortium Eurofighter (BAE, Finmeccanica et EADS ), et le Rafale de Dassault Aviation.

 

Les Gripen doivent remplacer des F-5 Tiger fort âgés, une décision que certains désapprouvent car elle nécessitera des coupes budgétaires ailleurs, comme l'éducation.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 07:50
photo Israel Aerospace Industries

photo Israel Aerospace Industries

08.09.20113 Youval Barzilaï - israelvalley.com

 

Dans le cadre de son programme d’armement 2015, l’armée Suisse projette d’acquérir six avions sans pilote pour un montant de 300 à 400 millions de francs. Le Heron 1 d’Israël Aerospace Industries et le Hermes 900 d’Elbit Systems ont été présélectionnés par les experts du Département fédéral de la défense et d’Armasuisse, qui décideront en 2014.

 

ISRAELVALLEY PLUS (ARCHIVES MAI 2011.)
La Suisse va acquérir six drones d’un coût de 300 à 400 millions de francs. Armasuisse choisira son prochain drone entre deux modèles israéliens. Israeli Aerospace Industries LTD et Elbit Systems sont les deux dernières entreprises sur neuf restées en lice pour remplacer les ADS 95 qui arrivent en fin de course après 12 ans d’exploitation.

 

Les deux constructeurs doivent soumettre d’ici Août 2012 une offre détaillée, a indiqué lundi Armasuisse dans un communiqué. Les tests porteront sur les avions sans pilote de type Hermes 900 de la société Elbit et Heron 1 de l’entreprise Israeli Aerospace Industries dans la deuxième moitié 2012. Le choix définitif se fera en 2014.

 

La Suisse compte acquérir 6 drones pour un coût compris entre 300 et 400 millions de francs. Cette somme inclut les aéronefs, la formation, la maintenance et l’entraînement, a précisé Kaj-Gunnar Sievert, porte-parole d’armasuisse. Les appareils doivent être livrés en 2015.

 

L’actuel drone ADS 95 est utilisé par l’armée mais sert aussi à d’autres autorités comme les gardes-frontière et la police.

 

ISRAELVALLEY PLUS


Pour la surveillance aérienne du champ de bataille, Israël mise bien évidemment sur les nombreux types de drones qu’elle a développé. Véritable précurseur en la matière, l’Etat hébreu a inspiré de nombreuses armées étrangères. De l’Afghanistan à l’Irak, en passant par la Géorgie et le Cachemire, il n’est pas de théâtre d’opérations où les avions sans pilote israéliens ne soient pas engagés.

 

Dans ce domaine de l’aéronautique, Israël représente le seul concurrent sérieux des Etats-Unis, notamment des constructeurs General Atomics et Northrop Grumman, qui développent les appareils Predator et Global Hawk. Sur le plan commercial, les drones constituent également le système que les Israéliens exportent le mieux. Pour preuve, la société Elbit Systems, via sa filiale Silver Arrow, inonde le marché mondial de ses Hunter, Hermes, Heron et autres dérivés de drones développés en partenariat avec l’Union européenne.

 

En l’espace d’une décennie, outre les Etats-Unis et les pays européens comme la France, Israël a su vendre son savoir-faire aux quatre coins de la planète : Brésil, Mexique, Australie, Nigéria, Corée du Sud, Inde, etc. Ces contrats rapportent chaque année des centaines de millions de dollars à l’Etat hébreu. Et comme souvent lorsqu’il s’agit d’armements, les affaires s’accommodent étrangement de la réalité géopolitique. En avril 2010, la Russie a ainsi fait part de son intention d’acquérir une cinquantaine de drones auprès d’Israël : Bird-Eye 400, I-View MK150 et Searcher MK II. Ce type d’appareil avait pourtant été vendu à l’armée géorgienne juste avant que celle-ci ne déclenche son offensive en Ossétie du Sud.

 

Cette omniprésence israélienne sur le marché des avions sans pilote n’est pas née du hasard. Au début des années 1970, les Israéliens sont les premiers à concevoir une nouvelle génération de drones ne se limitant pas seulement à être programmés sur des cibles, mais télécommandables à distance. Pendant la guerre de Kippour, l’utilisation massive de missiles sol-air SAM par les armées arabes anéantit 40% de l’aviation israélienne et démontre la nécessité d’élaborer un outil de renseignement en temps réel, en mesure de protéger la vie des pilotes. Le Mastiff fut le tout premier drone produit par l’industrie aéronautique israélienne. Très rapidement, l’aviation de Tsahal comprend l’intérêt tactique d’une telle technologie et lance plusieurs programmes de développement.

 

En 1982, les drones israéliens sont pour la première fois engagés massivement sur le champ de bataille. Au cours de l’offensive terrestre menée au Sud-Liban contre les bases de l’OLP, ces appareils font étalage de leur efficacité en détruisant les 28 sites de missiles SAM déployés par la Syrie. Cette performance bouleverse les doctrines militaires de l’époque. L’armée américaine ne tarde pas à suivre l’exemple en s’associant durablement à Israel Aircraft Industries (IAI). Dans les années 1990, les avions sans pilote Pionneer et Hunter font leur apparition dans la guerre du Golfe, puis en Libye, au Kosovo et en Serbie. Plus récemment, ces drones se sont montrés décisifs lors de la bataille de Falloujah contre les insurgés irakiens et servent régulièrement à déloger les Talibans des provinces afghanes. Avec les drones, tout un éventail d’applications a vu le jour dans le domaine de la défense : drones espion, bombardier, leurre, radar, transmission, cartographie, etc. Ces avancées militaires ont naturellement généré de nouveaux concepts civils2. La technologie d’avions sans pilote israélienne a permis de lancer de nombreuses initiatives comme la surveillance du trafic routier et des frontières, la météo, la lutte contre les incendies de forêts ou les réseaux de transmission téléphoniques.

 

L’utilisation d’avions sans pilote est aujourd’hui devenue indispensable pour toute force armée engagée sur un front. Au sein de Tsahal, le drone le plus utilisé actuellement est le Heron. Avec une charge utile de 300 kilos pour une longueur de 17 mètres, cet appareil sert notamment à la surveillance de la bande de Gaza et des zones chiites du Sud-Liban. Sa version améliorée, appelée Heron TP ou Eitan, peut emporter jusqu’à 700 kilos de charge. Illustration de leur rôle croissant dans les opérations, le temps de vol des drones israéliens a décuplé depuis la deuxième guerre du Liban, passant de 4176 heures par an en 2006 à près de 15.000 heures en 2008.

 

Dernièrement, les unités d’infanterie israéliennes ont toutes été équipées du micro-drone Skylark, développé par Elbit. Ce système portatif permet de sécuriser la progression de fantassins engagés dans des combats en zone urbaine. A l’instar du Skylark, d’autres modèles appartenant à la génération des mini-drones sont devenus opérationnels. Produit de l’IAI, le Mosquito est utilisé pour couvrir la progression des unités combattantes en position avancée. Il dispose de caractéristiques impressionnantes : une envergure de 13 centimètres et un poids variant entre 250 et 500 grammes selon les modèles. Seul handicap : sa portée de 1500 mètres oblige une utilisation limitée et ciblée. D’autres drones de petite dimension sont également utilisés pour surveiller les Territoires palestiniens. L’un d’entre eux, Birdy, 1,3 kilo, dispose d’une portée de 5 kilomètres et peut être facilement manipulé par un seul soldat. Légèrement plus lourd, le mini-drone Spy There peut effectuer des missions sur un rayon de 10 km.

 

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 07:50
Chief Test Pilot VBS armasuisse flies Gripen EF test aircraft Photo Stefan Kalm - saabgroup.com

Chief Test Pilot VBS armasuisse flies Gripen EF test aircraft Photo Stefan Kalm - saabgroup.com

Aug 27, 2013 ASDNews Source : Saab AB

 

Earlier today, the security committee of the National Council (Nationalrat) in the Swiss Parliament debated and voted “yes” to the procurement of Gripen E.

 

The committee reached a majority “yes” vote – 14 in favour and 9 against - and it is anticipated that the procurement will progress to the plenum of the Nationalrat for votation in the September session.

 

“We are naturally very pleased by the decision of the security committee of the Nationalrat. This is a very positive endorsement of the Gripen programme.

 

Whilst we continue to respect and follow the political process, we also continue to assemble the pre-production Gripen E. Also, our Swiss industrial participation programme aiming at creating business between the suppliers to Saab and Swiss companies is progressing. It has today seen 456 contracts signed between our suppliers and 117 Swiss companies valued at 315 MCHF,” says Lennart Sindahl, Senior Executive Vice President and Head of Saab’s Aeronautics business area.

 

Saab serves the global market with world-leading products, services and solutions ranging from military defence to civil security. Saab has operations and employees on all continents and constantly develops, adopts and improves new technology to meet customers’ changing needs.

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 17:50
L’achat de Gripen approuvé par la commission de la politique de sécurité du Parlement suisse

27.08.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

La commission de la politique de sécurité du Parlement suisse a approuvé cet après-midi l’achat des Gripen pour le compte de l’armée de l’air helvète, à 14 voix contre 9, avec 2 abstentions. La décision de se doter des 22 chasseurs de Saab est assortie d’un accord pour le versement d’un acompte d’un milliard de francs suisses (environ 800 millions d’euros), soit près d’un tiers du prix total du futur contrat, estimé à 3,1 milliards de francs suisses (2,6 milliards d’euros).

 

Fait étonnant, la commission semble être revenue sur une décision prise en avril dernier, alors qu’elle avait suspendu ses travaux, arguant d’un manque d’informations et de garanties concernant cet achat : Elle avait alors préconisé de ne pas verser d’acompte de plus de 15% du montant total du contrat, et se retrouve donc aujourd’hui à entériner un versement de près de 40%. La nouvelle a d'ailleurs créé quelques tensions parmi les parlementaires suisses.

 

La décision finale, qui devait être prise en juin, a finalement été reportée à cet automne, le projet devant à présent passer au Parlement lors de la session de rentrée, le 11 septembre prochain. Le projet de soumettre l’achat des Gripen à un referendum est toujours d’actualité, laissant ainsi potentiellement la décision finale aux citoyens helvètes.

 

Le choix de la Suisse de s’équiper de 22 Gripen afin de remplacer sa flotte de F-5 Tiger remonte à novembre 2011. Depuis, le processus d’acquisition a connu maints retards, du fait de blocages au niveau politique. Lors de la dernière réunion de la commission de la politique de sécurité du Parlement en avril 2013, sa présidente Chantal Galladé avait exprimé ses inquiétudes en qualifiant l’achat de « trop risqué », en l’état actuel des choses.

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 11:20
UAV System Allows GIS Professionals A Cost-effective Solution for Aerial Data

August 24, 2013. David Pugliese - Defence Watch

 

News release from Integrated Informatics:

 

CALGARY, Alberta, Aug. 23, 2013 /CNW/ – Integrated Informatics Inc. now offers a complete aerial data solution, from data capture to analysis and data management, using senseFly’s eBee unmanned aerial vehicle (UAV). This solution offers a significant cost-reduction related to mobilization and demobilization of fixed-wing and helicopter surveys.

 

Stephen Rowe of Integrated Informatics comments, “Prior to senseFly’s eBee, Integrated Informatics would have to rely on client-sourced imagery and digital elevation data, or pull from legacy data. In some cases, the data wasn’t even suited for the analysis being performed. By integrating the eBee, we now have the opportunity to capture and deliver data that specifically matches the requirements of our client’s projects.” Rowe continued, “We have flexibility with respect to spatial resolution and vertical accuracy that will result in more accurate analysis results.”

 

Integrated Informatics Inc. is a leading consultancy for Geographic Information System implementation and development. Founded in 2002, Integrated Informatics provides spatial data management, workflow and process automation, and custom mapping solutions to the Energy and Natural Resource sectors throughout North America with offices in Calgary, Alberta, Houston, Texas, and St. John’s, Newfoundland.

 

senseFly is a Swiss company that develops and produces autonomous ultralight flying drones, also called UAVs, and related software solutions.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 15:50
La Suisse va commencer à éliminer ses stocks de munitions à sous-munitions

11.07.2013 Romandie.com (ats)

 

La Suisse va commencer à éliminer ses stocks de munitions à sous-munitions. L'opération devrait être achevée à fin 2017. Pour faire disparaître ses quelque 200'000 systèmes, le Département fédéral de la défense (DDPS) s'est tourné vers l'entreprise allemande Nammo Buck.

 

Les travaux commenceront durant le second semestre, a indiqué jeudi le DDPS. La destruction des stocks découle de la ratification par Berne de la Convention d'Oslo. La Suisse pourra toutefois conserver quelques centaines de projectiles à des fins d'entraînement et de recherche, dans le déminage notamment.

 

Le DDPS motive le choix de Nammo Buck par la longue expérience de l'entreprise dans l'élimination de tels types de munitions. L'économicité de l'offre a aussi été déterminante. La liquidation par une entreprise à l'étranger devrait coûter 20 à 25 millions de francs.

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 13:20
photo Ruag Space

photo Ruag Space

27.06.2013 Romandie.com (AWP)

 

Centennial/USA (awp) - La division Espace du groupe d'armement et technologique Ruag a été choisie comme partenaire de développement d'une fusée par United Launch Alliance (ULA) aux USA. Ruag Space s'est imposée à l'issue d'une procédure de six mois a précisé ULA, une coentreprise de Lockheed Martin et Boeing, jeudi soir dans un communiqué.

 

Ce partenariat constitue un nouveau pas dans l'évolution d'une collaboration de 17 ans avec Ruag. L'entreprise suisse a notamment produit des composants pour les systèmes Atlas V d'ULA.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 07:50
AGT International nomme Rani Karmi au poste de directeur commercial

11.06.2013 Romandie.com (AWP)

 

Zurich (awp) - AGT International annonce mardi la nomination de Rani Karmi au poste de directeur commercial. Le communiqué précise que cet ancien directeur des ventes de Cassidian, au sein d'EADS, dispose de 25 ans d'expérience dans la vente, la gestion et la direction.

 

Pour le directeur général de la société Mati Kochavi, cité dans le communiqué, l'arrivée de M. Karmi répond à l'"engagement à étendre notre portée et à nous développer sur de nouveaux marchés."

 

AGT International est une société de sécurité publique et privée, qui génère un chiffre d'affaires de près de 1 mrd CHF avec 2400 collaborateurs. Elle est dirigée par son fondateur et en même temps CEO M. Kochavi. Le siège de l'entreprise est à Zurich.

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