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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 12:55
Milipol : présentation au Ministre de l’Intérieur du système I2C de lutte contre la criminalité en mer

 

20/11/2013 DCNS

 

A l’occasion du salon Milipol à Paris – salon mondial de la sécurité intérieure des Etats, le Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a assisté à une démonstration du projet de système de surveillance maritime I2C*. Ce programme innovant doit permettre de détecter et d’identifier en temps réel les activités illégales et criminelles menées en mer.

 

Développé par DCNS et ses partenaires, ce progamme est mené dans le cadre d’un projet de R&D soutenu par l’Union Européenne. Il permet d’analyser de manière dynamique les trajectoires et activités des navires, d’interroger les bases de données et de lever automatiquement des alertes en fonction de règles établies en concertation avec les autorités opérationnelles.

 

Des spécialistes de DCNS ont accueilli le Ministre de l’Intérieur sur le stand de la Communauté Européenne sur lequel DCNS bénéficie d’un espace de présentation. Ils ont ainsi pu expliquer quelles sont les performances de cet outil qui apporte un véritable complément au système actuel, en permettant d’assurer une veille permanente des activités de près de 50 000 navires de la zone économique exclusive (ZEE).

 

*I2C : se prononce “eye to see” et signifie “Integrated System for Interoperable Sensors & Information sources for Common abnormal vessel behaviour detection & Collaborative identification of threat”

 

Pour en savoir plus sur les expérimentations : Surveillance maritime : DCNS lance une grande campagne d’expérimentation au large des côtes toulonnaises

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 11:50
Défense : en finir avec le (dernier) tabou de la famille Europe

11/10/2013 Général Robert Creuzé– LaTribune.fr

 

L'Union Européenne ne sait pas sur quel pied danser avec sa politique de défense. Le Général Robert Creuzé appelle les pays membres à une vraie réflexion stratégique, faute de quoi l'avenir de l'industrie aéronautique et de défense serait mis en péril...

 

Fin de la période de la « guerre froide » et de l'utopie des « dividendes de la paix », retour aux réalités de la menace terroriste, des conflits aux portes de l'Europe, de la crise économique et financière : autant d'éléments qui auraient dû ou devraient conduire les responsables politiques à définir une vision commune de la Défense au service de l'Europe. Mais, alors que les différents sondages montrent que, globalement, les opinions publiques placent les questions de sécurité et de défense en première ligne et, souvent, devant les questions sociales ou sociétales, les pouvoirs publics sont en décalage croissant avec leurs peuples.

Les questions de défense au sein de l'UE sont un peu comme les questions de sexologie : on en parle entre mère et fille mais pas en famille. La défense est parfois au cœur de discutions bilatérales (cela n'engage à rien !), voire multilatérales comme dans l'enceinte de Weimar ou Weimar Plus, voire régionales comme dans le cas de la Coopération Nordique (Nordefco), mais pas au niveau de l'Europe !

 

L'opportunité du Conseil de décembre

Une opportunité s'ouvre avec la décision de consacrer un Conseil européen aux questions de défense en fin de cette année, répondant à une demande formulée depuis plusieurs années par de nombreuses instances, dont le Conseil économique de la défense dans ses travaux et ouvrages (1). Mais si l'intention est là, l'essai doit encore être transformé. Or depuis l'annonce de la réunion du Conseil, nous sommes passés d'un "Conseil consacré à la Défense", à un "Conseil principalement consacré à la défense". Ceci ouvre la porte à un "Conseil partiellement consacré à la défense" si l'actualité (terrorisme, économie, conflits…), comme cela est souvent le cas, vient à modifier l'ordre du jour préétabli.

Dans la préparation et le déroulement de ce Conseil, la France a un rôle important à jouer en raison de son poids historique, de son implication dans les questions de défense et de ses "leviers" au sein des instances européennes : Pierre Vimont, Secrétaire Général Exécutif du Service Européen pour l'Action Extérieure, Claude-France Arnould, chef exécutif de l'Agence européenne de défense, général Patrick de Rousiers, Président du Comité Militaire de l'Union européenne. Privilégions une approche pragmatique et réaliste, mais volontariste et ambitieuse et convaincre nos responsables que ce Conseil n'est pas une finalité mais le point de départ d'un long processus dans lequel les Chefs de Gouvernement devront s'impliquer et privilégier le long terme au court terme électoraliste. Cela nécessite que soit pérennisé le principe d'un Conseil/Défense chaque année.

 

Une réflexion stratégique est obligatoire

La première et fondamentale question à laquelle les chefs de Gouvernement doivent répondre est celle des responsabilités que les pays européens veulent assumer en matière de défense. Que doit faire l'Europe ? Se donner les moyens d'une autonomie de décision ou accepter une dépendance vis à vis de l'Otan et des Américains pour les opérations militaires ? L'Europe doit-elle se limiter aux opérations humanitaires ou civilo-militaires?

Les pays européens ne pourront pas faire l'économie d'une réflexion stratégique, voire à une révision de la stratégie de sécurité européenne de 2008, en liaison avec l'évolution du concept stratégique de l'Otan. Cette discussion permettrait au Service européen d'action extérieure de s'approprier officiellement les enjeux de défense et de sécurité et obligerait les États à clarifier et défendre leur position vis à vis d'une Europe de la défense. Cette réflexion doit être menée dans un esprit de coopération et de valorisation des spécificités de chacun et non dans un esprit de compétition. L'exemple de la coopération entre le Commandement suprême allié Transformation (Sac-T) et l'Agence européenne de défense (Aed) est un bon exemple.

 

Créer un Quartier Général européen

Pour être en mesure de prévenir et d'agir efficacement, une première décision devrait être adoptée en vue de la mise sur pied d'un centre de planification et de conduite permanent, réduit mais apte à être renforcé en cas d'opération menée par l'UE, sous la responsabilité d'une « Nation Cadre » par des modules pré-identifiés. En parallèle, il pourrait être acté le développement, en coopération, des capacités dans la fonction « anticipation- connaissance », en surmontant les questions de « souveraineté ».

Ce Quartier Général aurait vocation à supprimer les cinq Quartiers Généraux nationaux existant ((France, Royaume-Uni, Allemagne, Grèce, Italie) et donc à limiter les duplications, et à compléter la structure commune de la Psdc (Politique de Sécurité et de Défense Commune) à Bruxelles pour favoriser une approche globale.

Une étude de principe pourrait être confiée, sous autorité du SEAE, au Président du Comité militaire de l'UE, à charge pour le groupe de proposer des recommandations précises en termes de structure et de fonctionnement, recommandations qui seraient examinée lors d'un prochain Conseil consacré à la défense en 2014.

Améliorer la communication

Une seconde mesure mériterait d'être prise en considération : le développement d'une campagne de communication visant à mieux informer les opinions publiques sur les avancées en termes de défense et de sécurité : meilleure connaissance des institutions, des organismes en charge et des réalisations. L'exemple de l'opération « Atalante » dans la corne de l'Afrique est intéressant car il montre, en vraie grandeur, les capacités propres de l'Europe dans une approche globale à intégrer les volets militaires, sécuritaires, administratifs, juridiques…et à impliquer plusieurs services.

Cette opération, reconnue par nos principaux partenaires comme une réussite, reste, inexplicablement, peu mise en valeur au sein de l'Europe. Il convient de ne pas faire le lit des résolument pessimistes, les plus actifs !, mais de redonner confiance aux défenseurs d'une Europe forte et influente.

 

Quelques pistes pour dynamiser la/les coopérations

Dans le souci de rester pragmatique et réaliste, quelques pistes pourraient faire l'objet d'une étude de faisabilité et permettre de tester la volonté des pays.

- Constitution d'un embryon de flotte européenne de Surveillance maritime autour d'un noyau dur franco-britannique au moment où les pays s'équipent de drones et où, d'un côté, le Royaume-Uni réfléchit au remplacement des Nimrod et, de l'autre, la France prépare la modernisation des ATL2.

 - Constitution d'une unité européenne de Sar de Combat (C/Sar) pour la récupération des pilotes et équipages en territoire ennemi. Compte-tenu de ses capacités et de son expérience (valeur opérationnelle validée par les Américains dans les Balkans), la France pourrait proposer des recommandations politiques, opérationnelles et techniques en vue de la création d'une telle unité incluant quelques pays aptes et volontaires.

- Création d'un Easa (European Aviation Safety Agency) militaire dans le cadre du développement du projet de ciel unique européen « Sesar ». L'Agence européenne de défense a récemment permis la définition de standards de navigabilité. La méthode utilisée dans le cadre de ce projet pourrait être réutilisée pour définir des standards en matière de formation des équipages, des aérodromes…

 - Développement de centres de formation communs, création d'une filière drone, soutien commun pour l'A 400M…autant de sujets qui méritent étude et attention et qui démontrent qu'il y a encore « du pain sur la planche » !

 

Pragmatisme et réalisme mais ambition et volontarisme

Du bon déroulement de ce Conseil dépend l'avenir de la Défense, bras armé de la politique internationale et du poids de l'Europe dans le futur. Sans « bras armé » pas de crédibilité internationale et de possibilité d'influence sur le déroulement des grands enjeux de demain. Deux écueils sont à éviter : la généralisation avec le recours à des termes génériques comme la mutualisation ou l'externalisation (sans contenu précis) et la dispersion avec une liste trop détaillée de projets (sans priorités).

Sans défense solide et crédible, pas d'avenir pour l'industrie d'aéronautique et de défense, avec, à moyen terme, perte de compétences technologiques et de parts de marché dans un environnement de plus en plus concurrentiel. La responsabilité de nos dirigeants est directement engagée lors de ce Conseil sur l'avenir de l'Europe

 

 

______________________________

 (1) « Défendre la France et l'Europe » chez Perrin, mai 2007, « Eurodéfense, pour une relance d'une Europe de la défense » chez Unicomm, juin 2009, « Un monde sans Europe ?»  chez Fayard, juin 2011

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 19:55
Le 1er Falcon 50 gouvernemental transformé pour la surveillance maritime

Le 1er Falcon 50 gouvernemental transformé pour la surveillance maritime

 

 

12/09/2013 DGA

 

La direction générale de l'armement (DGA) a réceptionné le 6 septembre 2013 le premier d’une série de quatre Falcon 50B gouvernementaux transformés en avions de surveillance maritime. Ce Falcon, devenu 50 MS, va désormais rejoindre la flotte de quatre Falcon 50 MI et de cinq Falcon 200 Gardian de la marine nationale dédiée à la recherche et au sauvetage en mer, au contrôle des zones de pêche et à la lutte contre les trafics clandestins.

 

Avec une autonomie de plus de 6 000 kilomètres et une vitesse de 850 km/h, le Falcon 50 est complètement adapté aux missions de surveillance maritime. Afin de renforcer la flotte dédiée, il a été décidé que quatre de ces appareils initialement en service dans l’escadron gouvernemental de transport, d’entrainement et de calibration (Etec) seraient modifiés par Dassault Aviation et reversés à la marine nationale. C’est donc le premier de ces aéronefs reconvertis que la DGA vient de réceptionner au début du mois de septembre.

 

La transformation opérée par l’industriel a notamment consisté en l’installation de baies d’observation, d’un système de mission principalement constitué d’un radar « Ocean Master », d’un dispositif rétractable de vision nocturne par imagerie infrarouge et d’une console opérateur en cabine. 

 

L’appareil s’est également vu doté du matériel de communication adapté et identique à celui équipant les autres avions de surveillance maritime. Les trois autres Falcon 50Ms seront livrés d’ici 2015.

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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 16:50
Surveillance maritime : DCNS lance une grande campagne d’expérimentation au large des côtes toulonnaises

 

18/07/2013 DCNS

 

Du 17 au 23 juillet 2013, se déroule en rade de Toulon la première campagne I2C1 pilotée par DCNS et ses partenaires2. Ce projet innovant de sécurité et de surveillance maritime, soutenu par l’Union européenne, rentre dans sa première phase de tests en conditions réelles.

 

DCNS, fort de son expertise dans le développement et l’intégration de systèmes complexes d’information dédiés au domaine naval de défense, applique son savoir-faire dans les domaines de la sécurité maritime et de l’Action de L’Etat en Mer (garde-côtes, police, gendarmerie, douanes…). Le nouveau système Marylin, destiné à améliorer l’efficacité des missions de recherche et de sauvetage en mer vient notamment d’être installé dans tous les Centres Régionaux Opérationnels de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) de la Direction des Affaires Maritimes.

 

Démarré en octobre 2010 pour une durée de 4 ans et soutenu par l’Union Européenne, le programme I2C est un système innovant conçu et développé par DCNS avec ses partenaires.

 

I2C permet de détecter et d’identifier en temps réel les activités illégales et criminelles menées en mer. Le système permet d’analyser de manière dynamique les trajectoires et activités des navires, d’interroger les bases de données et de lever automatiquement des alertes en fonction de règles établies en concertation avec les autorités opérationnelles.

 

Pour mener à bien ses missions, le système corrèle et exploite, par un puissant logiciel algorithmique, l’ensemble des informations issues de multiples sources telles que radars côtiers, avions et navires (via l’AIS3), satellites d’observation, etc.

 

Il permet, pour chaque alerte, d’émettre des hypothèses précises sur la nature de l’activité illégale. De plus, l’opérateur peut paramétrer lui-même des « règles de détection » afin de repérer des types de situation spécifiques.

 

Le système propose une photographie précise de la situation en temps réel. Ainsi, il s’agit d’un puissant outil d’aide à la décision pour l’opérationnel, puisqu’il dispose d’information fiable pour décider et planifier les interventions nécessaires.

 

La campagne d’expérimentation de juillet 2013, pilotée par DCNS, déploie des moyens importants : ballon dirigeable Zeppelin®, avion de patrouille maritime, drone de surface, stations de surveillance côtières… et requiert des dizaines de spécialistes. Cette opération vise à évaluer le système I2C dans ses performances de surveillance des navires de la zone économique exclusive (ZEE), qui s’étend jusqu’à 370 kilomètres des côtes. Le système doit en effet assurer une veille permanente des activités de près de 50 000 navires de toutes tailles, et par n’importe quelles conditions météorologiques et océanographiques.

 

I2C a vocation à compléter les systèmes nationaux de surveillance déjà existants en proposant d’y corréler en permanence bien d’autres informations maritimes émanant de multiples sources telles que les prévisions météorologiques et océanographies, les identités et historiques des navires, les données géographiques, les mouvements portuaires, le renseignement, etc.

 

Ce projet est soutenu par l’Union européenne dans le cadre du programme de recherche du volet maritime d’EUROSUR (EUROpean SURveillance). Il vise le développement d’un système commun (multinational et interopérable) de surveillance des frontières.

 

1 I2C ” se prononce “Eye to see” et signifie “Integrated System for Interoperable sensors & Information sources for Common abnormal vessel behaviour detection & Collaborative identification of threat”.

2 Partenaires I2C : DCNS, FURUNO, ROCKWELL COLLINS France, SES ASTRA TechCom S.A, KONGSBERG Nortcontrol KONGSBERG Spacetec AS, ECOMER, SOFRESUD, INTUILAB, CLEARPRIORITY, ZEPPELIN, ONERA, ARMINES, IRIT METEOSIM, Eric Van Hooydonk Lawyers, JRC, AJECO, AIRSHIPVISION international

3 AIS : Automatic Identification System (obligatoire à bord des navires commerciaux)

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 07:50
Sécurité - Un projet de recherche européen pour améliorer la surveillance maritime

12.10.2010 - ONERA.fr

Le projet de recherche européen I2C, qui vise à développer un système global de surveillance maritime, a été lancé le 12 octobre. Ce système a pour ambition de détecter en temps réel et quelque soit les conditions maritimes les comportements suspects des navires sur une grande zone maritime. Associé à ce projet, l’Onera apporte son expertise en traitements, radars, porteurs, une participation qui confirme l’engagement de l’Onera en matière de sécurité.

I2C est un projet de recherche européen sur 4 ans pour la mise au point d’un système intégré de surveillance maritime. Le projet, porté par DCNS, mobilise 20 partenaires européens dont 4 centres de recherche (Onera, IRIT, Armines CRC et Joint Research Centre) 6 industriels (DCNS, Rockwell Collins, Furuno, ASTRA, Techcom services, Spacetec, Kongsberg Northcontrol), et 9 PME.

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