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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 19:55
Un VLRA et un ALTV de RTD dans l'armée malienne (crédits: G Belan)

Un VLRA et un ALTV de RTD dans l'armée malienne (crédits: G Belan)

 

27 mars, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Suite au départ de Gérard Amiel, PDG de Renault Truck Défense (RTD) (relire l’article de FOB ici) l’actionnaire Volvo en a profité pour réorganiser son activité défense-sécurité. Lancée début d’année, la nouvelle structure se met actuellement en place. Pour faire simple, il a fusion entre les structures RTD et Volvo Governmental Sales (VGGS). Désormais, une seule structure, plus légère, dirigée par Stefano Chmielewski, le président de VGGS, qui récupère de facto RTD. C’est donc un mouvement de simplification des activités de Volvo concernant l’ensemble des ventes aux états, ce qui correspond aux activités sécurité et défense du groupe (Volvo défense, RTD, ACMAT, Panhard, Mack…), accompagné d’un mouvement de rationalisation du management.  Le comité de direction passe d’une vingtaine de membres à seulement sept, mais surtout  « il n’y a plus aucune cloison entre les marques » confiait le directeur de la communication et du marketing du groupe Marc Chassillan. En bref, cela signifie, un seul service commercial pour l’ensemble des marques du groupe, un seul bureau d’étude, un seul service achat… Les commerciaux vont donc vendre sous la même casquette, les produits Volvo, Mack ou RTD. Une unité dans le management et dans le fonctionnement du groupe, toutes les anciennes équipes sont donc mélangées et travaillent sous une seule bannière.

 

RTD aujourd’hui c’est un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros, avec l’ambition d’atteindre les 700 rapidement. Le client principal demeure la France (PVP ou VBL, mais aussi châssis du Caesar et VBCI, et bientôt VBMR et EBRC). La France est également le pays où est l’essentiel des effectifs du groupe (environ 1000), avec trois sites de production (Saint Nazaire, Marolles-en-Hurepoix et Limoges), plus quelques autres sites spécialisés (Fourchambault pour le MCO…).

 

Mais VGGS/RTD marche aussi bien à l’export, qu’il s’agisse du marché Australien ou nord-américain avec les camions militarisés Mack (U.S, Canada, Mexique), ou en Afrique, avec les produits ACMAT (Bastion, VLRA, ALTV…), surfant sur la « vague Serval » (Mali, Burkina, Tchad, Côte d’Ivoire, Sénégal… relire l’article de FOB ici). Cette mise en commun des entités du groupe Volvo permet également de lisser l’activité des sites de production. Ainsi, la chaîne d’assemblage Panhard de Marolles-en-Hurepoix, qui a rencontré une baisse importante de son activité suite à la fin des livraisons des PVP, a-t-elle récupéré la construction d’autres véhicules (ALTV ou MIDS).

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 12:50
Gripen Loaded For Bear

 

3/26/2014 Strategy Page

 

The Gripen above is armed with two long-range RBS-15F anti-ship missiles (large missiles with the black noses) .

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 13:50
Czech Republic to sign new Gripen lease agreement next month

A pair of Czech Air Force's JAS 39 Gripen C/D multi-role combat in flight. Photo: courtesy of Milan Nykodym.

 

17 March 2014 airforce-technology.com

 

The Czech Republic Government has approved an agreement for the country's lease of 14 JAS 39 Gripen C/D multi-role combat aircraft.

 

Scheduled to be signed by the Swedish Defence and Security Export Agency (FXM) and the Czech Defence Ministry nexth month, following internal processes, the agreement will enable the country to continue to fly Gripen, at least until 2026.

 

FXM director general Ulf Hammarstrom said the agreement has been a long, tough process and often involved very intensive negotiations.

 

"It is an agreement that is to the advantage of both parties and helps promote cost-efficiency for the Air Forces of both Sweden and the Czech Republic," Hammarstrom said.

 

In addition to the lease of 14 Gripen C/D fighters for a period of 12 years, the agreement also covers training and upgrade of the aircraft, and the necessary logistical and operational support needed to deploy the aircraft.

 

FMV signed the first CZK19.6bn ($1bn) ten-year agreement with the Czech Republic on 14 JAS 39 Gripen C/D aircraft in 2004, making the country the first Nato member to fly the Gripen.

 

Powered by a single Volvo-Flygmotor RM12 engine, the JAS 39 Gripen is a lightweight, multirole fighter aircraft designed to conduct a wide range of air-to-air, air-to-surface and reconnaissance missions.

 

The aircraft first entered into operational service with the Swedish Air Force in 1997, and is also in use with the South African and Hungarian air forces.

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 13:50
Suisse : A l'unanimité, les officiers disent oui au Gripen

 

15.03.2014 arcinfo.ch (ATS)

 

Les officiers de l'armée suisse se sont exprimés en faveur de l'achat de Gripen. Ils ont également demandé un budget défense de 5 milliards de francs.

 

Les délégués de la Société Suisse des Officiers (SSO) ont voté samedi unanimement en faveur de la loi sur le fonds d'acquisition des Gripen. "Le peuple aura la possibilité le 18 mai de choisir le niveau de sécurité qu'il souhaite", indique le communiqué de la SSO.

 

"Depuis le début, la SSO a soutenu le remplacement de la flotte obsolète des Tiger, car une armée crédible est un système global qui doit disposer de moyens et d'équipements adaptés pour mener à bien sa mission constitutionnelle que lui a confiée le peuple", a déclaré le président de la SSO Denis Froidevaux.

 

Le financement choisi permet de réaffirmer les compétences de l'armée de l'air. De plus le recours à un fonds offre l'avantage de financer les Gripen par le budget ordinaire de l'armée sans devoir chercher un financement spécial qui obligerait à réaliser des économies dans d'autres départements, a ajouté M. Froidevaux.

 

L'assemblée, qui s'est déroulée en présence du ministre de la Défense, Ueli Maurer, et de son homologue suédoise, Karin Enström, a également réitéré son exigence de voir le budget militaire fixé à 5 milliards de francs dès 2016.

 

Le brigadier Froidevaux a rappelé les quatre critères non négociables pour la réforme de l'armée. Ce sont un effectif minimal de 100'000 hommes, un budget de 5 milliards, le principe d'une armée de milice et le respect de la mission de l'armée dans ses trois dimensions, terre-air-cyberspace.

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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 22:25
Brazilian Army To Receive New Air Defence Missile System To Protect FIFA World Cup, 2016 Summer Olympics in Rio de Janeiro

 

March 9, 2014. David Pugliese - Defence Watch

 

News release from Saab:

 

Defence and security company Saab has signed a contract on deliveries of the RBS 70 VSHORAD (very short range air defence system) to the Brazilian Army. The order has a value of approximately MSEK 80 and comprises deliveries of man-portable launchers, missiles and associated equipment.

 

First deliveries of materiel are scheduled during 2014.

 

The deal comprises an undisclosed number of RBS 70 man-portable launchers, Mk II type missiles, simulators, night vision equipment, a test set, maintenance tools, spares, associated equipment, and training for the weapon’s operators and maintainers. The systems are among others intended to protectBrazil’s strategic infrastructure, and would be employed in protection of major incoming events, including the 2014 FIFA World Cup, and the 2016 Summer Olympics inRio de Janeiro.

 

“This is very positive and it further proves the capability of the RBS 70 system which, by this contract, has been acquired by 19 countries located on all five continents. The system´s unique capabilities, reliability and very low life-cycle cost are highly appreciated by all users in different exacting environments,” says Görgen Johansson, Head of Saabs Business Area Dynamics.

 

The Saab portfolio of short-range ground based air defence missile systems comprise of the RBS 70 and the further enhanced RBS 70 NG. With the RBS 70 family, Saab offers state-of-the art systems for demanding customers investing in the future. The RBS 70 system has an impressive track-record on the market. 19 countries have procured more than 1,600 RBS 70 systems, including more than 17,000 missiles.

 

The new RBS 70 NG is designed to build on this success enhancing the VSHORAD capability even further. An accurate, unjammable laser-guided missile system, the RBS 70 and RBS 70 NG is unaffected by countermeasures, heat sources and clutter. The RBS 70 NG sight can be applied in a multitude of system configurations ranging from MANPADS (Man-portable air defence system) to remotely controlled and vehicle as well as ship integrated Air Defence systems. The sight is designed to be used with all existing and future generations of the RBS 70 missile family.

 

The various system configurations makes RBS 70 and RBS 70 NG highly suitable for static ground based air defence of important infrastructure, protection of mobile units or for event protection.

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 17:45
Saab opens Botswana office

A Swedish Air Force Saab Gripen fighter jet

 

13 March 2014 by defenceWeb

 

Defence and security company Saab has opened an office in Botswana’s capital Gaborone as it expands its presence on the African continent.

 

Saab is now represented in South Africa, Kenya and Botswana in Sub Saharan Africa and is looking at other African countries to have Saab representation. The group sees big opportunities in sub-Saharan Africa, having already done business in Botswana, Namibia, Kenya, Ghana and Angola.

 

“Botswana has been selected as the third [African] country to open an office in due to its transparent business environment and solid business opportunities for various products in the Saab portfolio,” said Jerker Ahlqvist, who will be heading up the Saab office in Botswana.

 

Ahlqvist explained that the office in Botswana has primarily been established to provide a hub for Saab to increase its presence to market its products and to play a role in further strengthen the relationship between Sweden and Botswana. Opening an office in Botswana also avoids some of the barriers present in a market like South Africa, such as company ownership criteria and black economic empowerment (BEE).

 

One of Saab’s main goals is to grow and break into the Sub-Saharan region. With the growing economy in Africa this expansion has been made all the more important. This is also in line with Saab’s establishment of its ‘Market Area Concept’ which consolidates the markets in which the company is active, Saab said.

 

“With the establishment of the market areas, Saab is expanding on all continents. With the growing economies in many countries in Africa there is a growing demand for defence and security products – and hence, a demand for Saab products.”

 

For instance, Saab hopes to sell its Skeldar unmanned aerial vehicle (UAV) in Africa, especially for things like anti-poaching, anti-piracy and peacekeeping operations – the United Nations began operating UAVs in the Democratic Republic of Congo last year.

 

At the beginning of last year Saab established the two new market areas of Europe & Greater Middle East and Nordic & Baltic, joining its other four market areas. Saab is focusing on increasing its international presence outside of Sweden in order to create profitable and long-term growth. The company recently announced it was expanding its activities in the naval domain and recruiting new employees, especially for the fields of electronic systems and electronic warfare.

 

Saab has a wide variety of aerospace and defence products on offer, including a range of throwable tactical UAVs, the Carl Gustav recoilless rifle, RBS 70 surface-to-air missile, maritime and airborne early warning aircraft (based on the Saab 340 and 2000), soldier training systems, land vehicle and aircraft self-protection systems, air traffic management systems, radars and more.

 

One of its most successful products is the Gripen fighter jet, which is being offered in the most recent Gripen E version. According to the head of the Aeronautics division of Saab, Lennart Sindahl, Saab has received interest in the Gripen from Botswana. Botswana has also expressed interest in buying FA-50 light fighters from South Korea.

 

Saab hopes to sell between 300 and 450 Gripen C/D/E aircraft over the next 20 years for a 10% share of the global market. Saab said that, apart from being a highly capable aircraft, the Gripen's chief selling point is its affordability, in terms of development, acquisition, operation, and through-life sustainment, which makes it ideal for countries like Botswana and South Africa.

 

One prominent field Saab has experience with in Africa is camp building for peacekeeping operations, having assisted the African Union and the United Nations on the continent. One mission has seen Saab setting up a complete turn-key camp solution in the horn of Africa. The company has also provided maintenance, repair and overhaul activities for vehicles, generators, water purification plants, air-conditioning units and patrol boats.

 

In South Africa, Saab is offering soldier training systems, maritime surveillance aircraft, vehicle protection systems and radars to the South African National Defence Force and provides support to the Air Force’s Gripen fleet.

 

Although Africa is a promising emerging defence market, analysts have cautioned that the continent is a difficult market with little money and complex or poorly defined requirements.

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 07:50
Prague Extends Lease of 14 Swedish Gripen Fighters

 

Mar. 12, 2014 – Defense News (AFP)

 

PRAGUE — The Czech government on Wednesday renewed its lease on 14 Swedish fighter jets until 2027, its defense minister said.

 

The Czech army has been using the Gripen one- and two-seaters since 2005 under a 10-year contract worth around 20 billion koruna (€730 million, $1 billion).

 

“From now on Prague will pay an annual 1.7 billion koruna,” Defence Minister Martin Stropnicky said of the lease that kicks in next year.

 

He added that the aircraft would be upgraded under the contract. Sweden would also train 25 Czech pilots and 90 technicians.

 

A total of 166 Gripen fighters are used around the world, including 100 in Sweden, according to data from Swedish manufacturer Saab.

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 17:50
Dutch Ministry of Defense signs secure voice agreement with Sectra

 

 

Mar 12, 2014 ASDNews Source : Sectra

 

The Dutch Ministry of Defense has signed an order with IT and secure communications company Sectra (STO:SECT B) for the encrypted mobile phone Sectra Tiger 7401. The device is used to protect voice and data communication from eavesdropping, also by other countries’ Security Agencies. The Ministry and Sectra have also extended their existing framework agreement for secure communication solutions for another two years. The order value is estimated to EUR 580,000.

 

The extended framework agreement with Sectra encompasses service and maintenance for the secure communication systems already in use at the Ministry. It also includes an option for Sectra Panthon, which is a smartphone app for secure voice and data communication and text messaging. Since Sectra Panthon and Sectra Tiger 7401 have been approved for different security classification levels, the individual security needs of the Ministry’s users will be easier to match.

 

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 19:50
Finland orders training simulators from Saab

 

 

LINKOPING, Sweden, March 10 (UPI)

 

The Finnish Defense Force has ordered training and simulation systems from Saab Training & Simulation of Sweden under a contract worth nearly $56.5 million.

 

Saab said the contract covers regimental training and includes anti-tank simulators, vehicles simulators and systems for military operations in urban terrain. The contract also covers a midlife upgrade of the Finish combat training center and its systems.

 

Systems support from Saab for seven years is also part of the deal, Saab said.

 

"The Finnish Defense Force has once again chosen Saab as its partner," said Henrik Hojer, Saab's vice president of Training & Simulation. "The Finnish Army has used Saab's systems for more than 10 years and has always been a competent user.

 

"This order strengthens our position as one of the world's leading suppliers of combat training centers."

 

Additional details on the systems to be supplied and delivery schedules for them were not disclosed.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 22:45
Des soldats suédois au Mali et en RCA?

 

18.02.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le ministre des Affaires étrangères de Suède, Carl Bildt, a confirmé que son pays étudiait l'envoi de troupes de combat dans deux pays d'Afrique pour y soutenir les missions de paix de l'Onu.

k3_undbat.jpgAu Mali, quelque 200 soldats d'une unité de reconnaissance basée à Karlsborg (le underrättelsebataljonen) pourraient être déployés à Tombouctou. Voir le patch de ce bataillon ci-contre.

En RCA, les Suédois envisagent de fournir un petit contingent de 50 soldats des forces spéciales. Ces troupes rejoindraient la RCA vers le mois de juin.

Un texte sera présenté au Parlement pour approbation dans les semaines qui viennent.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 18:50
Le PDC renonce à diriger la campagne pour les Gripen

Le PDC reproche au ministre de la défense Ueli Maurer un manque de clarté dans sa stratégie.

 

15.02.2014 24heures.ch

 

Le PDC renonce à diriger la campagne en faveur de l'achat des Gripen, en votation le 18 mai. L'ingérence de la Suède, du constructeur Saab et d'Ueli Maurer dans la campagne sont en cause.

 

Dans un communiqué diffusé samedi, le PDC évoque aussi «le manque de clarté qui subsiste au sujet du financement de la campagne». La campagne référendaire est gérée par l'Association pour une Suisse en sécurité (ASeS). Le PDC, en accord avec les présidents des autres partis bourgeois, s'était déclaré d'accord d'en assumer la conduite.

 

Le PDC reproche au ministre de la défense Ueli Maurer un manque de clarté dans sa stratégie. Le Département fédéral de la défense (DDPS) et l'ambassade de Suède à Berne ont collaboré étroitement pour préparer la votation sur l'achat des avions de combat Gripen, selon la radio publique suédoise.

 

Actions promotionnelles

 

Les documents publiés par Radio Sweden sont accompagnés de listes d'activités prévues avant la votation. Parmi les actions promotionnelles envisagées figurait le survol de la course de ski du Lauberhorn (BE) ou même une visite en Suisse de la princesse Victoria. Le survol du Lauberhorn avait été abandonné car l'armée de l'air suisse s'y était opposée.

 

La parade aérienne sera rattrapée à la mi-mars lors de la finale de Coupe du monde de ski alpin à Lenzerheide (GR). Selon le département de la défense, elle aura lieu dans le cadre d'un entraînement commun des armées de l'air des deux pays, prévu de longue date.

 

Contacté par l'ats, le ministre suédois des affaires étrangères Carl Bildt avait réagi mercredi en affirmant que le gouvernement suédois ne participait pas à la campagne, mais qu'une «coordination entre la Suède et la Suisse sur un sujet aussi important était tout à fait normale».

 

Mardi, en lançant sa campagne, Ueli Maurer avait annoncé que le constructeur Saab se tiendra en retrait et ne versera plus un centime d'ici la votation. Les pro-Gripen ont rendu les 200'000 francs versés par l'entreprise suédoise.

 

Surprise et incompréhension

 

La décision du PDC a fortement surpris Denis Froidevaux, vice-président de l'Association pour une Suisse en sécurité (ASeS) et président de l'Association suisse des officiers (SOG), qui n'était pas au courant de l'information. Il juge la décision «ni responsable, ni très courageuse».

 

«Les arguments invoqués ne se fondent sur aucun fait établi», a décalré à l'ats Denis Froidevaux, après lecture des arguments du PDC. Le vice-président de l'ASeS n'a pas eu connaissance d'une quelconque ingérence de la Suède.

 

Quant à la critique des démocrates-chrétiens sur le manque de clarté du financement de la campagne, elle «étonne doublement» le brigadier vaudois. Au départ, il avait certes été question que Saab participe à son financement. «Cette option a été très rapidement écartée et il n'en est maintenant plus question», a-t-il assuré.

 

Pour lui, cette décision cache une autre raison, estime-t-il, sans savoir vraiment quoi.

 

Discussion avec les autres partis

 

A présent, la conduite politique de la campagne pourrait être assumée par le PLR ou le PBD. Ou par l'UDC si on accepte de changer les règles, car il n'est en principe pas autorisé que ce soit le parti du ministre de la défense qui assume aussi la campagne politique.

 

Le président de l'association, le conseiller national Jakob Büchler (PDC/SG), contactera la semaine prochaine les partis pour régler cette question. Il a pris connaissance de la décision du PDC «avec regrets», a-t-il dit à l'ats. Il ignore à ce stade si un autre parti prendra le relais.

 

Le 18 mai, le peuple se prononcera sur les 3,126 milliards de francs destinés à l'acquisition de 22 Gripen, qui remplaceront les 54 Tiger vieux de plus de 30 ans. La votation ne portera pas sur l'achat lui-même, mais sur la loi instituant un fonds qui sera alimenté via une ponction moyenne de 300 millions de francs chaque année et pendant dix ans dans le budget de l'armée. (ats/Newsnet)

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 18:50
Gripen: la Suisse appelle Saab à la retenue

 

 

08.02.14 arcinfo.ch (ats)

 

La Confédération appelle Saab à la retenue avant la votation. La vente des Tiger F-5 de la Confédération intéresse divers repreneurs notamment le département de la défense des Etats-Unis.

 

Le fabricant suédois Saab devrait faire preuve de retenue pendant la campagne de votation sur l'achat des Gripen, estime le Département fédéral de la défense (DDPS). La population n'apprécie pas l'ingérence d'un acteur étranger, selon Christian Catrina, chef de la politique de sécurité au DDPS.

 

Dans une premier temps, Saab "voulait toujours en faire plus que ce que nous estimions utile", a dit Christian Catrina dans une interview publiée samedi dans le journal "Nordschweiz". La démocratie directe est un terrain tout à fait nouveau pour le groupe suédois: "des erreurs ont ainsi pu être commises ". Mais elles ont pu être corrigées rapidement, selon le chef de la politique de sécurité.

 

Des politiciens bourgeois ont aussi appelé le groupe suédois à ne pas intervenir pendant la campagne. Car à peine la date du vote sur l'acquisition du Gripen était fixée que Saab était présent à la mi-janvier à Wengen (BE) avec un "stand d'information" dans le très médiatisé cadre des courses de ski du Lauberhorn. Une affiche grand format montrait l'avion surmonté de l'inscription "Gripen E - Le jet de combat intelligent pour une défense intelligente".

 

Répartition importante

 

Christian Catrina s'est aussi exprimé sur la clé de répartition régionale. Si la Suisse acquiert vraiment le Gripen, le fabricant suédois Saab s'est engagé à conclure des contrats avec des firmes suisses pour plus de 2,5 milliards de francs. Le contrat d'achat des 22 Gripen se monte à 3,1 milliards de francs.

 

Saab avait promis que 30% des 2,5 milliards iraient à l'industrie romande. Cette clé de répartition est certes "sacro-sainte", mais uniquement à condition que des entreprises de toutes les régions du pays soumettent des offres concurrentielles.

 

"Si nous nous en tenons de manière rigide à cette clé de répartition, cela signifie que Saab serait obligé de retenir aussi des offres qui ne sont pas concurrentielles, et cela, nous ne le voulons pas", a ajouté M. Catrina. "Mais nous sommes confiants que cela fonctionnera".

 

"Pour mieux diriger là où des investissements devraient affluer, nous réfléchissons actuellement à considérer différemment certaines affaires", souligne en outre le responsable du DDPS.

 

"Disons que l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich reçoit un mandat pour 20 millions de francs: au lieu de l'estimer à 20 millions, nous pourrions le coter à 30 ou à 40, s'il s'agit d'un mandat qui rapporte beaucoup", explique-t-il. "En retour, le total des affaires compensatoires baisserait."

 

La Marine américaine s'intéresse aux Tigers

 

Si le peuple se prononce le 18 mai pour l'achat des 22 Gripen suédois, les anciens avions de combat devront faire place nette. La Confédération a déjà reçu des offres pour le tiers de ses Tiger F-5, assure Christian Catrina.

 

"Les premiers 18 appareils pourraient être vendus encore en 2014", précise-t-il. Les 36 autres devraient être mis hors-service d'ici au plus tard mi-2016.

 

Au premier plan des acheteurs potentiels, la Marine américaine. "Une partie des Tiger pourraient aussi être revendus à des sociétés privées américaines, qui souhaitent utiliser les avions de combat à des fins de formation". La Confédération peut tirer environ un demi-million de francs par appareil.

 

D'après le chef de la section Politique de sécurité, "il est improbable de ne trouver aucun acheteur". Dans ce cas toutefois, les avions seraient détruits en Suisse.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 17:50
Le Gripen de Saab dans les turbulences d'un référendum en Suisse

 

 

21/01/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les Suisses vont voter le 18 mai prochain contre le financement de l'avion de combat suédois. Un vote qui pourrait annuler l'achat controversé du Gripen par Berne.

 

C'est un très beau succès des opposants en faveur de l'achat d'un avion de combat par la Suisse. Près de 100.000 Suisses, soit environ le double des 50.000 signatures requises, ont signé en trois mois en faveur d'un référendum contre l'achat d'un nouvel avion de combat et leur demande a été déposée le 14 janvier auprès du gouvernement, le référendum pouvant se tenir le 18 mai prochain. Cette procédure vise à empêcher l'achat de 22 Gripen du constructeur suédois Saab, un projet décidé par le gouvernement en 2011 et validé l'année dernière par le parlement.

 

Du fait de la décision parlementaire, les opposants, des membres de la gauche, des verts et des anti-militaristes ne pouvaient s'opposer directement à la commande. Ils ont donc choisi de rejeter la loi prévoyant son financement, en moyenne 300 millions de francs suisses (245 millions d'euros) ponctionnés sur le budget de l'armée pendant 10 ans, pour une facture totale annoncée de 3,12 milliards de francs suisses. Les opposants dénoncent également le fait que la version du Gripen retenue est encore en cours de développement et n'existe pas.

 

Saab dans la campagne ?

 

L'alliance anti-Gripen n'a pas manqué d'épingler la "nervosité" des milieux favorables au nouvel avion de combat qui acceptent que Saab s'immisce dans la campagne. Les dons d'une entreprise d'armement étrangère n'ont rien à faire dans une campagne de votation suisse, d'après le comité "non aux milliards pour des avions de combat".

 

Au total, 166 Gripen sont déjà en service dans le monde, dont 100 en Suède, 26 en Afrique du Sud où des soupçons de corruption planent encore, 14 en République Tchèque, 14 en Hongrie et 12 en Thaïlande, selon des chiffres communiqués par le constructeur. Des appareils pour la plupart prélevés dans les stocks de l'armée de l'air suédoise (Hongrie, République Tchèque et Thaïlande) et dont certains ont fait l'objet d'un contrat de leasing (jusqu'en 2026 pour la Hongrie et jusqu'en 2015 pour la République Tchèque).

 

De nouvelles ventes d'occasion ?

 

La Suède disposerait d'environ une cinquantaine d'appareils de première génération (JAS 39A) en stock qui sont proposés sur le marché export, notamment en Malaisie (leasing) ou en Thaïlande (six appareils supplémentaires). Ce serait aussi le cas en Bulgarie (16 appareils), en Hongrie (10 appareils supplémentaires), en République Tchèque (12 appareils supplémentaires) et en Croatie (12).

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 12:25
Le Gripen suédois : peut-être le bon compromis

 

23 décembre 2013 par Pierre Sparaco – Aerobuzz.fr

 

La décision du Brésil de commander trente-six Saab Gripen NG, peut-être beaucoup plus en un deuxième temps, constitue une grande déception pour Dassault Aviation et Boeing, en même temps, un choix lourd de conséquences. Et cela bien que les ultimes épisodes de la compétition aient été pollués par les écoutes de la NSA qui ont fortement écorné l’image des Etats-Unis, en Amérique latine … et ailleurs.

 

Bien entendu, les dirigeants de Dassault, dès le verdict connu, ont souligné que les capacités opérationnelles du Rafale étaient autrement importantes que celle du concurrent suédois. Ce qui est incontestable, un système d’armes polyvalent, biréacteur, très complet, faisant face à un appareil monoréacteur sensiblement plus léger et moins nettement « multirôle ». Les rivaux ne jouaient pas, de ce fait, dans la même catégorie, un constat tout à fait factuel interdisant de procéder à des comparaisons techniques complètes. Ce qui revient à dire que les Brésiliens, toutes considérations politiques et cybernétiques mises à part, ont donné la priorité à d’autres critères, tout comme, notamment les Suisses.

 

Le Gripen, finalement, serait le chasseur de la juste suffisance, capable d’assurer des missions de défense dans des conditions acceptables, mais sans prétendre s’élever au rang des appareils les plus sophistiqués et, de ce fait, les plus coûteux. Et cela malheureusement sans qu’il soit possible à procéder à des comparaisons budgétaires : les trois offres soumises au Brésil étaient foncièrement différentes, le prix « fly away » des avions n’étant qu’un élément parmi d’autres, par exemple en matière de compensations économiques. Dès lors, l’indication selon laquelle le contrat s’élèverait à 4,5 milliards de dollars est sans grande signification.

 

Un tout autre point de repère est instructif, la liste des pays acheteurs du Gripen. Outre la Suède, bien sûr, du Brésil qui prévoit de signer un contrat fin 2014, et de la Suisse qui va demander l’aval de ses électeurs à l’intervention d’une votation, il s’agit de l’Afrique du Sud, de la Hongrie, de la République tchèque et de la Thaïlande. S’y ajoute un acheteur atypique, l’Empire Test Pilot School britannique. De toute évidence, aucun de ces acheteurs ne remplissait les conditions requises pour accéder au très haut de gamme. Tous pourraient d’ailleurs adopter le leitmotiv du ministre suédois de la Défense, Celso Amorim : « nous sommes un pays pacifique mais qui ne veut pas rester sans Défense  ».

 

La manière de faire suédoise repose sur une grande économie de moyens. Longtemps, c’est une quasi autarcie militaire qui a été privilégiée, Saab affirmant au fil des années sa capacité à développer seul des appareils très performants. En revanche, le coût d’étude de moteurs adéquats s’étant avéré dissuasif, Volvo Flymotor a choisi de travailler étroitement avec General Electric, au départ d’une valeur sûre, le F404. Ainsi, la Suède a pu entretenir sa sacro-sainte neutralité et s’en est bien portée.

 

C’est dans les années soixante-dix que la manière de faire a été infléchie : avec l’aval de ses autorités de tutelle, Saab a commencé à chercher des clients à l’export, pour produire davantage d’avions et en diminuer le coût unitaire. Et, parallèlement, l’avionneur est entré sur le marché des avions régionaux, où il y avait pourtant pléthore de prétendants.

 

En 1975, Saab a proposé l’impressionnant Viggen aux quatre pays du « marché du siècle  », Pays-Bas, Belgique, Norvège et Danemark, face au YF-16 et au Mirage F1E. « Nous savions que nous n’avions aucune chance de l’emporter mais notre candidature nous a beaucoup appris, elle nous a permis de comprendre comment se déroulent de grandes compétitions de ce type », nous avait déclaré à l’époque le directeur du marketing de Saab.

 

Depuis, les équipes de Linköping ont fait du chemin, aidées par le Gripen, concurrentiel dans des limites suscitant un réel intérêt là où les contraintes budgétaires sont les plus sévères. Il n’est donc pas étonnant que la Colombie, par exemple, exprime un intérêt sérieux pour l’avion suédois. Lequel pourrait aussi intéresser les Canadiens, apparemment prêts à renoncer au F-35 au profit d’une solution plus « modeste » pour remplacer leurs CF-18. Commentaire de Hakan Buskhe, directeur général de Saab : le Gripen est « the most affordable fighter ». C’est visiblement l’avis des Brésiliens.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 13:45
SAAF receives Gripen support contract

 

20 December 2013 by Guy Martin - defenceWeb

 

South African armaments acquisition agency Armscor has finally awarded Saab a support contract for the South African Air Force’s 26 Gripens. The SEK 180 million (R285 million) contract will see Saab support the Gripen fleet to 2016.

 

Saab said that the operations of the Gripen fighter in South Africa have previously been supported by Saab through short-term interim support contracts. However, since April the SAAF had no Gripen support contracts at all. The Air Force did hands on maintenance work, but it is not good for the aircraft to fly for extended periods without proper maintenance and support.

 

“The steady state support contract that has now been signed between Saab and Armscor enables Saab to conduct support operations in a sustainable manner with a long-term horizon, with high efficiency and availability,” the Swedish company said.

 

Through the steady state support contract, typical support services like engineering support, maintenance, repair and overhaul and spares replenishment will be carried out. The contract also includes technical publications amendment services.

 

"Signing of the steady state support contract marks the start of a deeper and extended relationship between Saab, Armscor and the South African Air Force. The Gripen operation climbs out of testing and delivery phase with ad hoc, short-term support efforts into a real sustained South African fighting force, constantly ready and supported by Saab,” said Magnus Lewis-Olsson, head of Saab’s market area Sub-Saharan Africa.

 

South Africa ordered 28 Saab Gripen C & D advanced light fighter aircraft in 1999 as part of the Strategic Defence Procurement Package aka “arms deal”. The order was later trimmed to 26. By August 2011, the SAAF had spent R151 million on Gripen support.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 19:50
Brésil : pourquoi le Gripen a mis le Rafale KO

 

19/12/2013 Vincent Lamigeon, grand reporter à Challenges - Supersonique

 

Il est loin, le temps où un Nicolas Sarkozy revenait tout auréolé du Brésil avec une promesse de négociations exclusives pour le Rafale. Le temps où Charles Edelstenne, alors patron de Dassault Aviation, affirmait au Monde que « c’est Nicolas Sarkozy qui a vendu le Rafale». Le temps où l’auteur de ses lignes, qui s’en flagelle encore, écrivait, comme l’immense majorité des observateurs, que le signe indien était vaincu, parce que toutes les apparences l’indiquaient, parce que tout semblait bouclé. Alors que rien ne l’était.

 

Quatre ans plus tard, le constat est cruel. Le Rafale a perdu, non pas face au favori, le F-18 américain, mais face à l’outsider, le Gripen suédois. A vrai dire, on s’attendait à une défaite, mais pas face à cet adversaire, un peu comme en Suisse en février 2012. Les compétitions brésilienne et suisse montrent un retour improbable du constructeur suédois Saab sur le devant de la scène, malgré toutes les apparences, malgré tous les a-priori. Ces résultats sont aussi un cours d’humilité pour tous les observateurs, dont peu avaient prévu le triomphe du Gripen.

 

Pourquoi le Rafale a-t-il perdu ? Comme je l’expliquais dans une analyse ce matin, il était inadapté aux critères finalement adoptés par le Brésil. Brasilia voulait, après avoir longtemps tergiversé, un avion bon marché plutôt qu’une bête de course. Le monomoteur Gripen, bien moins cher que le Rafale, correspondait bien mieux au profil-type. Moins cher à l’achat, moins cher à l’heure de vol, rustique, tout en affichant des équipements de dernière génération : le Gripen, comme le Rafale, peut embarquer un radar à antenne active AESA. Il pourra aussi emporter le missile de croisière air-air Meteor, un vrai argument d’achat pour les chasseurs.

 

Low-cost, sans être cheap, le Gripen apparaît désormais comme un cas d’école. Pourquoi le choix du Brésil s’est-il porté sur cet avion qu’on disait moribond il y a quelques années ? Brasilia a probablement privilégié le low-cost pour ne pas froisser son opinion publique, pas vraiment enchantée que le pays mettre 5 milliards de dollars dans des avions de chasse quand tant de choses sont à faire dans les transports publics, les infrastructures, le pouvoir d’achat de la population. Acheter la solution la plus économique, c’est envoyer un signe de sérieux budgétaire, là où prendre un avion plus cher aurait pu être taxé de gaspillage de deniers publics : OK, on prend des avions de chasse, mais les moins chers du marché.

 

Le reste est affaire de conjectures. La problématique du transfert de technologies a-t-elle joué ? Le GIE Rafale proposait pourtant, selon ses dires, un transfert total et sans conditions. Saab a-t-il proposé mieux ? A-t-il mieux su embarquer à ses côté l’avionneur brésilien Embraer ? Le camp français a-t-il fait preuve de suffisance, comme on le lui reproche souvent, pas toujours à tort d’ailleurs ?  Le rejet massif de l’offre française par l’armée de l’air brésilienne, qui avait pourtant une flotte de Mirage 2000 qu’elle est en train de mettre au rebut, mérité aussi d’être étudié. Les commentaires de ce blog sont évidemment ouverts à ce sujet.

 

Le retour en grâce du Gripen a au moins un mérite : il prouve que des come-back retentissants sont possibles, même sur un marché aussi complexe et bétonné que celui des avions d’armes. Que la France place le Rafale en Inde et au Qatar, et tout le monde aura oublié la mésaventure brésilienne, et les campagnes ratées marocaines ou coréennes avec. Qu’elle échoue sur ces deux plans, et l’on pourra vraiment commencer à tirer des conclusions définitives.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 17:50
Le Gripen suédois vole le Brésil au Rafale

Brasilia est entré en négociations exclusives avec Saab pour acquérir l'avion de combat suédois le Gripen NG

 

18/12/2013 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Brasilia est entré en négociations exclusives avec Saab pour acquérir son avion de combat suédois le Gripen NG. Un revers pour l'avion de combat français qui espérait encore ces dernières semaines.

 

Décidément, les derniers résultats des appels d'offre en matière de choix d'avions de combat sont pour le moins surprenants. Après la Suisse, c'est donc au tour du Brésil de sélectionner le Gripen NG de Saab. Pourtant quand on se réfère à deux rapports confidentiels de l'armée de l'air suisse, qui ont évalué le Rafale et le Gripen NG entre fin juillet et début décembre en 2008, le Gripen arrivait bon dernier des deux évaluations : l'un sur les essais en vol et l'autre sur le standard de l'avion de combat livré en 2015 à l'armée de l'air suisse. Pire, "le Gripen a été le seul appareil à ne pas atteindre le seuil minimal (6 points, ndlr) des capacités attendues", avait estimé les auteurs des deux rapports.

 

Il n'en demeure pas moins que Brasilia est entré en négociations exclusives avec Saab pour finaliser un contrat dans quelques mois, voire quelques années. La négociation du contrat entre l'armée de l'Air brésilienne (FAB) et l'avionneur suédois prendra du temps, "de 10 à 12 mois" et le premier appareil devrait être livré au Brésil en 2018, a précisé lors d'une conférence de presse le ministre brésilien de la Défense, Celso Amorim.

 

Le groupe suédois peut remercier Edward Snowden, ce ancien consultant de l'Agence américaine de la sécurité nationale (NSA) à l'origine des fuites sur le programme de surveillance du renseignement américain, qui a mis sur écoute des communications personnelles de la présidente Dima Rousseff. Des révélations qui ont aussitôt éliminé le F-18 de Boeing, pourtant le favori de la présidente brésilienne jusqu'à il y a très peu.

 

Sarkozy y avait pourtant cru

 

Le Brésil va acquérir 36 Gripen NG pour un montant estimé à plus de cinq milliards de dollars. Après plus de dix ans de discussions et de reports en raison de coupes budgétaires, la présidente brésilienne Dilma Rousseff a finalement opté pour l'appareil de Saab, considéré comme le moins cher, face au Rafale et au F/A-18 Super Hornet de Boeing.

 

Paris n'avait pourtant eu de cesse depuis 2007 de vanter les mérites du Rafale, espérant même conclure une vente que Nicolas Sarkozy avait cru acquise en 2009. Une ébauche d'accord avait alors été trouvée entre Nicolas Sarkozy et le président brésilien de l'époque, Luiz Inacio Lula da Silva, et Paris avait bien cru emporter la mise. Mais, à son arrivée au pouvoir, Dilma Rousseff a souhaité reconsidérer les options. François Hollande, qui était en visite officielle la semaine dernière, n'a pu changer la tendance.

 

Déception de Dassault Aviation

 

"Nous regrettons que le choix se porte sur le Gripen, doté de nombreux équipements d'origine tierce, notamment américaine", a souligné Dassault Aviation dans un communiqué publié mercredi soir. Et poursuivre : le Gripen "n'appartient pas à la même catégorie que le Rafale : monomoteur et plus léger, le Gripen n'est pas équivalent en termes de performances et donc de prix. Cette logique financière ne prend en compte ni le ratio coût-efficacité favorable au Rafale, ni le niveau de la technologie offerte".

 

Depuis 15 ans, au Brésil, Dassault Aviation et ses partenaires Snecma (groupe Safran) et Thales, regroupés dans le GIE Rafale International, ont fait la promotion du Mirage 2000 pour l'appel d'offres FX, puis du Rafale pour FX2, "animés par la volonté de coopérer sur le long terme avec l'industrie brésilienne, en particulier avec Embraer", a rappelé l'avionneur tricolore. "Les transferts de technologies sans restriction et les partenariats scientifiques, techniques et industriels demandés par le Brésil comptaient parmi les points forts de l'offre du GIE Rafale International, avec le soutien des autorités françaises", a rappelé Dassault Aviation.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:45
Saab hasn’t given up on Fighter Weapon School in SA

 

18 December 2013 by Guy Martin – defenceWeb

 

Saab has not given up on the idea of established a Gripen Fighter Weapon School and continues to offer the concept to the South African National Defence Force (SANDF), in spite of its earlier refusal.

 

Anne Lewis-Olsson, Saab’s Head of Communication Sub- Saharan Africa, told defenceWeb that the company has not given up on the idea and still wishes to establish such a facility, which would train fighter pilots initially from Gripen countries.

 

In July last year Saab announced at the Farnborough Air Show that it would establish the School in South Africa, but shortly afterwards the SANDF denied the whole affair.

 

Saab had planned to run the first course with at least six students in late 2013 using between four and six South African Air Force (SAAF) Gripen C/D fighters.

 

A 1 000 square metres building at AFB Overberg would have been dedicated to the school and would have included briefing and debriefing rooms, a lecture hall, lunchroom, locker rooms, a gym and sauna, offices and IT infrastructure. South African and Swedish Air Force instructors would have conducted the course, Saab said.

 

Although the SANDF has denied that it will host the School, Saab believes there is still sufficient interest from the SA Air Force to possibly one day establish the facility as South Africa is the preferred location due to favourable weather and the vast test range in the southern Cape. However, Lewis-Olsson cautioned that these things take time and that much patience is needed. For instance, Saab is still waiting for the SA Air Force to issue a Gripen support contract – the SAAF had been living on interim support contracts, but since April had no support contracts at all.

 

Saab has said that the Fighter Weapon School would be a fantastic opportunity for the SAAF as it would give local pilots skills and flying time and would showcase South Africa’s capabilities to the rest of the world. At present the SAAF Gripen fleet of 26 is being underutilised, with 12 placed in rotational storage.

 

Saab has a large presence in South Africa, mainly due to the SA Air Force’s Gripen purchase and subsequent offset investments. In fact, Saab South Africa is the largest Saab defence division in the world, after the parent company in Sweden, with around 700 people being employed in South Africa. Saab South Africa comprises Saab Grintek Defence, Saab Grintek Technolgies and Omnigo. Turnover for Saab South Africa was R1.4 billion this year. Of this, 9% is invested into research and development.

 

Chris Skinner, Vice President, Head of Marketing and Sales and Commercial, Saab Grintek Defence, told defenceWeb that Saab is looking to participate in many of the programmes that form part of the SANDF’s Strategic Capital Acquisition Master Plan (SCAMP). For instance Saab has answered the Request For Information (RFI) for Project Chutney, which is seeking to acquire new long range, mobile tactical, air traffic control and precision approach radars. As Saab only manufactures a couple of these types of radars, the company will seek a partner for Chutney. For Project Saucepan, which seeks to acquire maritime surveillance aircraft, Saab is offering its Saab 340 and 2000 platforms, which could be available within a year. The company has also provided border camps for the SANDF.

 

Saab would also like to be involved in many other SANDF projects, such as Projects Sepula and Vistula (armoured vehicles and trucks), Biro (patrol vessels) and the upgrade of the Valour class frigates.

 

Saab also hopes to sell its Skeldar unmanned aerial vehicle in Africa, especially for things like anti-poaching, anti-piracy and peacekeeping operations – the United Nations is for the first time operating UAVs in the Democratic Republic of Congo.

 

Saab South Africa also has numerous other business avenues, such as naval ESM and countermeasures systems, field camps, security etc. Command and Control and security are major fields for Saab, especially as security is such a huge business in South Africa.

 

Skinner said that Saab Grintek Defence exports between 70 and 75% of its products. “Without exports I don’t think we’d survive,” as the SANDF is not ordering much at the moment, although there are many procurement projects underway. Skinner said the last couple of years have been tough in South Africa as there are many projects underway, yet funding has not been made available. However, he said that with the changes in the Department of Defence and state contracting company Armscor, things will improve in the future.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 22:50
Saab to integrate Meteor missiles onto Gripen E fighters

 

LINKOPING, Sweden, Dec. 18 (UPI)

 

Saab of Sweden is integrating MBDA's Meteor missile system on Gripen E fighter aircraft under a contract from the Swedish Defense Materiel Administration.

 

The order from FMV for integration of the beyond-line-of-sight, air-to-air weapon system is worth nearly $29.3 million.

 

Saab said the order is in addition to an FMV contract issued in February for development and modification of the Gripen E, a multi-role fighter produced by Saab.

 

"The additional order secures the implementation of integration of the weapon system Meteor for Gripen E," said Ulf Nilsson, head of Saab's Gripen product unit. "It also confirms Gripen's position as the leading fighter system with a flexible design that offers great possibilities to integrate new capabilities."

 

Meteor, manufactured by France-based MBDA, was developed under a collaborative project involving Sweden, France, Italy, Spain, Germany and Britain. At the end of June 2013 Saab, in cooperation with FMV, conducted the first test firing of the serial production configuration of Meteor.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 22:31
Gripen NG and Gripen-D - photo Saab

Gripen NG and Gripen-D - photo Saab

 

18 décembre 2013 21h36 Romandie.com (AFP)

 

BRASILIA - Le Brésil a tranché mercredi en faveur de l'avion de chasse suédois Gripen NG aux dépens du Rafale français et du F/A-18 Super Hornet américain pour un contrat d'achat de 36 appareils estimé à plus de cinq milliards de dollars.

 

Après avoir analysé tous les faits, la présidente Dilma Rousseff m'a chargé d'informer que le vainqueur (...) était l'avion suédois Gripen NG, a déclaré M. Celso Amorim, ministre brésilien de la Défense, au cours d'une conférence de presse donnée peu après la révélation de l'information par les médias locaux.

 

Le ministre a précisé que le choix était fondé sur l'équilibre entre trois points : le transfert de technologie, le prix de l'avion et le coût de son entretien. Il a ajouté que la négociation du contrat avec l'avionneur suédois Saab prendrait encore du temps.

 

L'avion de combat français de Dassault-aviation était en compétition avec le F/A-18 Super Hornet de l'américain Boeing et le Gripen NG pour cet appel d'offres lancé il y a plus de dix ans et émaillé de plusieurs reports, notamment en raison de coupes budgétaires.

 

La présidente brésilienne a ainsi opté pour l'avion considéré par les experts comme le moins cher. Selon la presse locale, il avait également la préférence des militaires brésiliens.

 

Le choix du Gripen NG a toutefois créé la surprise car les analystes tablaient plutôt sur un duel Dassault-Boeing.

 

L'une des principales exigences du contrat était un transfert de technologie total afin de pouvoir à terme fabriquer ces avions au Brésil et y développer l'industrie de la défense. Ce point semblait favoriser le Rafale, mais l'avion français était le plus cher des trois, a concédé à l'AFP une source proche de Dassault aviation.

 

L'ancien président Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010) était favorable au Rafale, mais il avait finalement laissé la décision à son successeur, la présidente Dilma Rousseff. Sous Lula, le Brésil avait acquis des hélicoptères et des sous-marins français.

 

Début 2011, Mme Rousseff avait repoussé l'annonce du résultat de l'appel d'offres en raison de coupes budgétaires et malgré les pressions exercées par l'armée de l'air.

 

Il s'agit d'une grosse déception pour le Rafale, un avion de combat, qui n'a jamais réussi à s'exporter jusqu'à maintenant. Le président français, François Hollande, en visite au Brésil la semaine dernière, avait soutenu en personne la candidature de l'industriel français.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 18:50
German Air Force order highlights Saab Grintek Defence’s self-protection business

 

 

12 December 2013 by Guy Martin - defenceWeb

 

Saab Grintek Defence is manufacturing the core components for the BOZ-101 EC podded self-protection system for the German Air Force’s Tornado jets and is also working on a variety of other self-protection systems for various international customers.

 

Last month Saab in Sweden announced that it had received three orders for self-protection equipment for the German Air Force’s Tornado fleet totalling 100 MSEK.

 

The contracts will see the certification and limited production of the BOZ-101 EC podded self-protection system, including the MAW-300 missile approach warning system, as well as development and qualification of a new cockpit control unit for the pod. The pods sold to Germany have a missile approach warner, controller and dispenser. Saab Grintek Defence (part of Saab South Africa) manufactures the missile approach warners and controllers while Saab in Jarfalla, Sweden, does the remainder of the work.

 

“These orders mark the first contract with Germany for Saab’s MAW-300 missile approach warning system. It is a breakthrough and a strong vote of confidence in Saab as an electronic warfare supplier,” said Micael Johansson, Head of Saab’s business area Electronic Defence System.

 

A production order is expected from Germany in the second quarter of 2014. Saab is also expecting a follow-on order from the Italian Air Force, which has used a version of the pod, BOZ-102 EC, on its Tornados since 2008.

 

Saab’s premier military self-protection system is the IDAS (Integrated Defensive Aids Suite) for helicopters and fixed wing aircraft. It features missile, laser and radar warning receivers and chaff and flare dispensers. Its modular system architecture allows IDAS to be configured for any one or any combination of the three sensor types. Saab claims it is the world’s first fully integrated system, as Saab produces every component itself. Another selling point is that the user has complete control over the system’s threat database and library tools, according to Chris Skinner, Vice President, Head of Marketing and Sales and Commercial, Saab Grintek Defence.

 

Saab says IDAS has been chosen for many different airborne platforms, including the Saab 2000, AgustaWestland A109, Super Lynx 300, Boeing CH-47 Chinook, Denel Rooivalk and Oryx, Eurocopter Cougar, Puma and Super Puma, NH Industries NH90, C-130 and L100 Hercules and Sukhoi Su-30MKM.

 

In September this year Saab Grintek Defence was awarded additional follow-on orders to supply its IDAS onto India’s Dhruv advanced light helicopter. The Dhruv’s manufacturer, Hindustan Aeronautics Limited (HAL), is producing helicopters for the Indian Army and Air Force. Deliveries on the latest follow-on order are scheduled to commence in 2014.

 

India is one of Saab Grintek Defence’s most significant customer to date, and Saab is expecting follow-on orders for the Dhruv. The entire self-protection system on the Dhruv, except for the dispensers, is made in South Africa. So far Saab has been contracted to supply 99 systems, and expects orders for additional systems next year. It is transferring technology to HAL for local involvement, something that will help Saab’s chances in supplying systems for the HAL Light Combat Helicopter (LCH), currently under development.

 

Saab has developed the IDAS system into the commercial Civil Aircraft Missile Protection System (CAMPS) using almost identical sensors and other features (such as the MAW-300 warner), but instead of dispensing chaff or flares, CAMPS uses pyrophoric ‘confetti’ which reacts with the air to burn at a cool temperature, creating a large heat signature to throw off heat-seeking missiles. The biggest advantage of the system is that it does not pose a fire risk, unlike with conventional flares - this makes it viable as a commercial protection system.

 

The CAMPS system is designed to work against first and second generation heat-seeking missiles like the SA-7 and SA-14 which have been widely proliferated across the globe, especially following the fall of Muammar Gaddafi in Libya and the disappearance of thousands of SAMS from his stocks.

 

Skinner said that the CAMPS project was started around 2005 and the first demonstration was done at the Overberg Test Range in the Western Cape in 2007 using an Embraer 120 aircraft. He added that CAMPS had accumulated a couple of good sales and lots of interest. UN and World Food Programme operators and heads of state make the most inquiries for the system, which has or is still being integrated onto civil Hercules, Embraer 120, Dornier 328, Boeing 737 and Boeing 747 aircraft.

 

Saab also provides self-protection systems for land vehicles, the Land Electronic Defence System (LEDS). This comes in several different versions, including the LEDS 50 laser warning system. The LEDS 150 system currently under development is an active protection system (APS) that operates in conjunction with the Mongoose-1 counter-munition. LEDS 150 claims the possibility to destroy incoming anti-tank projectiles (e.g. RPG-7 rounds) with the Mongoose missile at ranges as close as within 20 metres of the launch vehicle. The munition has in tests deflected 105 mm tank rounds as well as fin-stabilised rods.

 

A number of partners are involved in LEDS 150, including Denel, which supplies the Mongoose missile, Reutech, which supplies the radar that detects incoming rounds, and Curtiss Wright, which manufactures the directed launcher. Saab is the systems house and integrator.

 

Saab is looking for a partner to complete development of the LEDS 150. Skinner said that due to the complexity and state of the art technology involved, it was a very R&D resource intensive programme, hence the serious need for an investment partner. Saab is talking to two potential European partners and is hoping for a firm commitment in the next six months, otherwise the company may have to hibernate the programme.

 

Skinner said LEDS 150 was a proven concept, with trials already been conducted using the Mongoose active countermeasure missile. He said the big thing was integrating and finalising the system. It would take an estimated one and a half years to get the system to production.

 

LEDS 50 is currently operationally deployed on the CV 90/35 combat vehicles of the Royal Netherlands Army and Saab hopes the LEDS system will be ordered by the Canadians for their new combat vehicle.

 

Saab also has a marine version of the laser warning system called NLWS for surface vessels and has numerous international successes with this product in both Europe and the Middle East.

 

Going forward, Saab is looking at new sensor technologies such as active and imaging infrared sensors, as well as partnering with other suppliers with the aim of enhancing technologies such as directed infrared countermeasures (DIRCM) systems.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 08:50
La Norvège abandonne le programme Archer

L’imposant système d’artillerie Archer sur camion Volvo (Crédits FMV Ministère de la Défense suédois)

 

11 décembre, 2013 Guillaume Belan (FOB)

 

Bonne nouvelle pour l’industrie terrestre française, le canon d’artillerie automoteur Caesar se débarrasse de son concurrent britannique  !

 

La Norvège vient de signifier à la Suède, son partenaire dans le programme d’artillerie  Archer, qu’il abandonnait le programme. Lancé au milieu des années 90, le canon de 155 mm/52 calibre sur châssis articulé Volvo 6X6 A30D de 30 tonnes, était le fruit d’un développement commun entre l’industriel suédois Bofors (qui appartient aujourd’hui au groupe britannique BAE System) et la Norvège, selon un accord signé en 2008. Selon cet accord, la Norvège et la Suède partageaient les coûts de développement et de production et s’engageaient à acquérir 48 systèmes (24 pour Oslo et autant pour Stockholm). Patatras! Après quelques retards dans le développement du système, la Norvège qui a reçu l’exemplaire de pré-série fin septembre de cette année pour évaluation, vient de juger ce matériel trop lourd et pas suffisamment mobile. L’Archer « ne correspond plus au changement de concepts de notre armée » a annoncé la ministre de la Défense Eriksen Søreide, qui met ainsi un terme à la coopération nordique et de facto au programme Archer.

 

Canon Caesar - photo Armée de Terre

Canon Caesar - photo Armée de Terre

Cette décision met le groupe britannique BAE en difficulté sur ce programme, le privant d’un système d’artillerie autopropulsé pour les marchés export. C’est donc une excellente nouvelle pour les français Nexter et Renault Trucks Défense (RTD), qui avec le Caesar, il est vrai nettement plus léger (18 tonnes) et mobile voient un sérieux candidat s’effacer. L’Archer était notamment positionné sur des appels d’offres au Canada, en Croatie, au Danemark ou encore en Inde.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 13:50
Suisse /Avions de combat: le comité référendaire de droite stoppe la récolte

 

11.12.2013 Romandie.com (AWP)

 

Berne (awp/ats) - Le comité référendaire libéral "Non au Gripen" a interrompu sa collecte de signatures. Il n'est parvenu à récolter qu'une moitié des 10'000 paraphes qu'il espérait rassembler sur les 50'000 nécessaires.

 

Les 5000 signatures seront déposées à la Chancellerie fédérale, mais pas en même temps que celles récoltées par le comité de gauche contre le Gripen, a indiqué le conseiller national Roland Fischer (PVL/LU). Il confirmait une information publiée mercredi par les quotidiens alémaniques "Argauer Zeitung" et "Südostschweiz".

 

Le comité de gauche contre l'achat du Gripen, regroupant le PS, les Verts, le PCS et le Groupe pour une Suisse sans Armée (GSsA), a déjà recueilli 80'000 signatures. Le délai référendaire échoit le 16 janvier.

 

La droite, réunie sous une même bannière portée par les Vert'libéraux, a décidé de soutenir le référendum, mais dans un comité différent. Celui-ci a démarré la récolte de signatures début novembre. Le comité libéral veut empêcher l'achat des avions de combat, jugé mauvais, en se distanciant des arguments de la gauche "qui sont souvent contre l'armée", selon M. Fischer.

 

Le faible score du comité libéral s'explique par le démarrage tardif de la récolte, suspendue au feu vert de l'assemblée des délégués Vert'libéraux, selon M. Fischer. La droite prévoit désormais de lancer sa propre campagne en vue de la votation. Une collaboration avec la gauche n'est pas exclue, a précisé le conseiller national.

 

Le Parlement a voté lors de la session d'automne l'acquisition de 22 Gripen du fabricant suédois Saab pour 3,126 milliards de francs. Le peuple devra voter sur la loi sur le fonds Gripen, qui permet le financement de la transaction. Chaque année et durant dix ans, quelque 300 millions de francs devraient alimenter le fonds. Le scrutin devrait avoir lieu le 18 mai.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 18:50
Sweden Providing Jets to NATO Military Force

 

 

December 2nd, 2013 By Swedish Radio - defencetalk.com

 

Sweden will contribute eight Gripen fighter jets and one mine-hunting boat next year to NATO’s Response Force, the alliance’s most elite military unit, news agency TT reports.

 

Sweden deepen its cooperation earlier this fall with the military alliance’s reserve force and the Swedish government decided on Thursday to make available eight JAS 39 Gripen planes, which includes a crew of 120 men, and one boat to sweep for mines.

 

“They will remain in Sweden, but they will be ready,” said Defense Minister Karin Enström. “They are sufficiently well-trained so that they are up-to-date.”

 

The main reason for Sweden’s contribution is so the country can take part in advanced exercises by NATO. At least one major exercise is planned for next year and Enström says participating will “strengthen our defense capabilities.”

 

The NATO Response Force is a multinational force that acts as a stand-alone unit for rapid deployment to support NATO missions as needed.

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:35
Saab signs contract to upgrade Australian Submarine Sub-System

 

 

Nov 28, 2013 ASDNews Source : Saab AB

 

Defence and security company Saab has signed a contract with ASC Pty Ltd (Australian Submarine Corporation) to update and modernise the Integrated Ship Control Management and Monitoring System (ISCMMS) on the Royal Australian Navy’s Collins Class Submarines. The contract has a total value SEK 180 million.

 

The ISCMMS system provides the submarine manoeuvring control and integrated platform systems management. Originally developed by Saab it has proven to be a very reliable system of the Australian Collins Class Submarine.

 

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