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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 08:30
photo EMA - Armée de l'Air

photo EMA - Armée de l'Air

 

19/09/2014 LePoint.fr

 

Ne pouvant contrer la puissance américaine, les djihadistes vont se replier en ville pour mener des actions de guérilla et pousser la coalition à la faute.

 

Face à l'arsenal déployé par les États-Unis, les djihadistes du groupe État islamique (EI) vont se replier sur les zones urbaines et mener des actions de guérilla pour défendre leurs fiefs. Pour éviter d'être la cible de l'aviation américaine, cette organisation extrémiste, qui a proclamé un "califat" sur un territoire à cheval sur l'Irak et la Syrie aussi grand que le Royaume-Uni, va réduire sa mobilité dans les importantes régions désertiques où ses combattants et matériel sont facilement repérables. L'EI va "se mettre en position défensive en se dissimulant dans les zones urbaines d'où il peut combattre" en cas d'attaque, explique le général britannique à la retraite Ben Barry, expert militaire à l'Institut international d'études stratégiques (IISS).

 

Depuis ses succès en Irak, l'EI contrôle plusieurs villes importantes notamment Mossoul, Tikrit, Tell Afar dans le nord de l'Irak, Fallouja et partiellement Ramadi dans l'Ouest. En Syrie, il dirige d'une main de fer Raqa, son fief dans le Nord, la moitié de Deir Ezzor (Est) et de nombreuses localités de moindre importance.

 

"Se mêler à la population"

 

Autre raison de se déployer dans les villes : pousser les forces américaines ou irakiennes à la faute. "Elles infligeront des pertes parmi les civils en voulant frapper les djihadistes", note le général. "Et ces derniers utiliseront leurs outils de propagande pour monter les sunnites contre le gouvernement irakien (dirigé par les chiites, ndlr) et éroder la légitimité de la coalition internationale", prévoit-il.

 

Ce mouvement a déjà commencé, selon Ahmed al-Sherifi, un expert irakien en matière de sécurité. "Daesh (acronyme de l'EI) a commencé à retirer certains combattants, notamment les étrangers, pour les diriger vers la Syrie. Ils n'ont gardé que les Irakiens, car ils peuvent aisément se mêler à la population en cas d'attaque", dit-il. L'expert ajoute qu'à Mossoul, les djihadistes ont abandonné leurs centres de commandement installés après la conquête de la ville le 10 juin, pour des maisons privées dans des quartiers populeux où ils font profil bas.

 

Même tactique en Syrie après l'annonce du secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel que la campagne aérienne viserait en Syrie "les sanctuaires" de l'EI. À Deir Ezzor, un militant, Abou Ossama, a constaté qu'ils avaient vidé le principal dépôt d'armes de la région situé dans l'ancien siège du gouvernorat, et fermé à Mayadine, plus à l'est, la quasi-totalité de leurs positions. Même les champs pétroliers ont été désertés et les familles des combattants étrangers, qui vivaient dans des bâtiments résidentiels, ont été évacuées. "Ils disparaissent mais laissent des espions pour les informer", assure-il. Dans la province d'Alep (Nord), le groupe s'est retiré de ses sièges d'al-Bab, un de ses principaux fiefs dans cette région.

 

Retour à un modèle insurrectionnel

 

Pour Thomas Pierret, expert de l'islam en Syrie, "le seul cas où les bombardements lourds pourraient vraiment faire la différence, c'est sur les fronts où l'EI concentre des troupes comme à Marea, au nord d'Alep, tenu par les rebelles". "Si les Américains frappaient, l'EI n'aurait d'autre choix que de vider les lieux et de laisser avancer les rebelles", qui luttent à la fois contre l'EI et le régime de Bachar el-Assad.

 

Avec 35 000 hommes sur 215 000 km2, l'EI va devoir faire des choix. "L'EI possède des unités organisées, un commandement capable de diriger plusieurs opérations simultanément et la capacité d'utiliser des armes lourdes prises aux armées syrienne et irakienne", relève Christopher Harmer, un analyste de l'Institut pour l'étude de la guerre, un think-tank américain. "Comme les frappes américaines vont endommager les éléments visibles de la structure militaire de l'EI, cette organisation va revenir à un modèle insurrectionnel en se mêlant à la population civile, ce qui rendra plus difficile d'atteindre ses combattants", souligne-t-il.

 

"L'EI utilisera ses cellules dormantes, les tireurs embusqués, les voitures piégées ou les assassinats ciblés. Pour le moment, l'engagement américain ne représente pas une menace conséquente pour l'EI", assure Christopher Harmer. Richard Barret, spécialiste en contre-terrorisme, va dans le même sens : "L'EI ne peut pas contrer les raids américains et il va donc inverser son processus de développement. D'un mouvement clandestin terroriste, il avait progressé vers un 'État' et il va devoir redevenir ce qu'il était avant".

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 18:32
photo EMA

photo EMA

 

18.09.2014 Romandie.com (ats)

 

Le Sénat américain devait donner jeudi son feu vert au plan de soutien des rebelles syriens afin de les aider à combattre le groupe Etat islamique (EI). Cette décision devait tomber alors que les jihadistes gagnent du terrain dans le nord du pays.

 

Les jihadistes de l'EI ont diffusé jeudi la vidéo d'un prisonnier britannique, John Cantlie, dans laquelle le journaliste enlevé en Syrie en novembre 2012 annonce qu'il dévoilera "la vérité" sur l'EI dans "de prochains épisodes". L'ancien collaborateur du "Sunday Times" et de l'AFP s'exprime seul face à la caméra, calme et sans aucune menace apparente contre sa vie.

 

Equiper et entraîner les rebelles modérés

 

Le premier volet de la stratégie anti-jihadistes présentée par le président américain Barack Obama la semaine dernière devait ainsi prendre forme avec le vote du Sénat. Appelé à suivre la Chambre des représentants, le Sénat devait approuver un plan destiné à équiper et à entraîner les rebelles syriens modérés.

 

Outre cette aide, les Etats-Unis ont affirmé être prêts à mener des raids aériens pour viser les "sanctuaires" de l'EI en Syrie, ainsi que "ses centres de commandement, ses capacités logistiques et ses infrastructures".

 

Retrait tactique des jihadistes

 

En vue de ces éventuelles frappes, les jihadistes se sont retirés de plusieurs positions dans la province de Deir Ezzor (est), frontalière avec l'Irak, qu'ils contrôlent en grande partie, selon des militants.

 

Les jihadistes ont notamment quitté l'ancien bâtiment du gouvernorat à Deir Ezzor, l'un des plus importants lieux de stockage d'armes de l'EI dans la région, a indiqué l'un d'eux, Abou Ossama.

 

Dans le nord en revanche, près de la frontière turque, les jihadistes se sont emparés lors des dernières 24 heures de seize villages, prenant en tenaille Aïn al-Arab, la troisième ville kurde du pays, selon une ONG syrienne. Si les jihadistes parviennent à prendre Aïn al-Arab, défendue par des milliers de combattants kurdes, ils menaceraient les régions kurdes du nord-est syrien.

 

Frappes aériennes françaises prévues

 

Dans l'Irak voisin, les troupes d'élite du pouvoir ont combattu ces jours les jihadistes à moins de 50 km de Bagdad, dans le secteur de Fadhiliya, sans parvenir cependant à y pénétrer, selon un chef de la tribu des Janabi.

 

Des avions de chasse américains les ont soutenus en frappant des cibles de l'EI au sud de la capitale irakienne, selon l'armée et des chefs tribaux. La France a également décidé d'accorder son soutien aux autorités irakiennes pour des frappes aériennes, a annoncé jeudi François Hollande. Le président français a par contre exclu la possibilité d'envoyer des troupes au sol.

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 16:30
Strategist: Defeating ISIL Requires ‘Effects Based’ Bombing Campaign

 

September 11, 2014 by Kris Osborn - defensetech.org

 

A key architect of the air bombardment strategy in the Gulf War and Operation Iraqi Freedom said the U.S. military must have significant success with its efforts to destroy the Islamic State from the air.

 

On Wednesday night, President Obama’s announced that the U.S. will lead a coalition to step up targeted airstrikes against ISIL. As the mission shifts from humanitarian support and protecting U.S. personnel to more aggressive strikes aimed at a much wider set of targets, some analysts have  questioned if the U.S. will need ground combat troops or if air power will suffice.

 

The U.S. has utilized air bombing strategies to support friendly forces, such as the Iraqi Security Forces, hoping to advance on the ground.

 

Attacking ISIL is not similar to dismantling a country’s military such as the initial bombing campaigns in the Gulf War and Operation Iraqi Freedom. It’s more similar to the airstrikes the U.S. and allied forces have executed against insurgent and Taliban leaders in Iraq and Afghanistan over the past decade.

 

A dispersed group of fighters deliberately blending in with the civilian population and travelling in small groups in vehicles like pick-up trucks and armored vehicles has proven difficult or high-risk to pinpoint from the air with even the best precision-guided weaponry.

 

Even so, one of the authors of the air-power strategy called “effects-based” warfare, said using some of those same concepts may still apply when attacking a mobile insurgent terrorist group such as ISIL.

 

Retired Air Force Col. John Warden, known for his strategic involvement in creating and implementing effects based warfare, helped the George H.W. Bush administration prepare for the use of precision air-power in the Gulf War.

 

Effects based warfare is based on the premise that precision air power can achieve a particular strategic effect without necessarily attacking large numbers of fielded forces or the infrastructure of the attacked area.  Success is achieved by attacking and disabling the enemy’s centers of gravity, referred to by Warden as the five rings – leadership, system essentials, infrastructure, population, fielded military forces.

 

“The concept of the five rings says that anytime you have more than one person operating against you, such as a group, you have the formation of a system,” Warden told Military​.com in an interview.

 

Warden explained that this means any group, such as ISIL, would have the elements of the five rings such as leadership, supply lines or system essentials and places to store things such as infrastructure, fielded forces and potentially support from the elements of the local population.

 

“ISIL looks pretty straightforward,” he said, suggesting that some elements of effects-based warfare could potentially prove useful against ISIL should attacks continue, despite the fact that they are largely a guerilla force on the move and not a country or area with a fixed infrastructure.

 

The idea of effects-based warfare is to achieve what’s called strategic paralysis and render an enemy force unable to fight by targeting leadership headquarters, command and control and supply lines, Warden explained.

 

Avoiding civilian casualties through the use of strategy and precision technology from the air – all while preserving much of the infrastructure of the attacked area – is fundamental to effects-based warfare.  The advent of precision weaponry such as GPS and laser-guided bombs has, to a large degree, made this possible.

 

This approach proved quite successful during the Gulf War and opening attack or “shock and awe” conducted at the onset of Operation Iraqi Freedom. However, ISIL poses a much different challenge.

 

“Where we have had success it is not because we have killed every guy that has a bomb. It is because we have succeeded in destroying the ability of the opposition group to function in an organized and coherent way by attacking the leadership, attacking their communications, and attacking their supply lines —for the most part — without doing any significant damage to general infrastructure and little or no damage to the population that they are operating in,” Warden said.

 

The USS Bush carries as many as 44 F/A-18s, including both Hornets and the more technically advanced Super Hornets. Navy Hornet and Super Hornet pilots have been flying surveillance missions over Iraq for weeks, in part to use their on-board electro-optical cameras and infrared sensors to identify potential ISIL targets. These missions were done in anticipation of a potential order to conduct strikes, defense officials said.

 

F/A-18s are configured with a host of air-to-air and air-to-ground weapons such as GBU-54 500-pound laser-guided bombs, some of which were dropped near Irbil, Iraq, against ISIL mobile artillery targets. Laser-guided bombs can be guided by a laser-designation from the air or nearby ground forces.

 

Many of the bombs, such as the GBU 54s dropped in Iraq are known as Laser Joint Direct Attack Munitions or LJDAMS. Many JDAMS also rely on GPS guidance to pinpoint their targets.

 

The GBU 54 is a 581-pound glide bomb with a range of up to 15 nautical miles, service officials said. The weapon uses semi-active laser guidance as well as GPS and inertial navigation systems.

 

Navy officials said standard laser guidance packages on bombs prove exceptionally accurate in clear conditions against stationary targets. However, with significant amounts of environmental factors such as airborne dust, smoke, fog, or cloud cover, the guidance packages can have difficulty maintaining “lock” on the laser designation while pursuing moving or maneuvering targets, Navy officials said.

 

This is the reason the GBU-54 was engineered; it is a dual-mode precision-guided bomb designed to destroy fixed and re-locatable or moving targets, service officials said.

 

The Super Hornet is also configured to fire AIM-9X sidewinder air-to-air missile, the AIM-120 Advanced Medium Range Air-to-Air Missile, or AMRAAM, the Joint Standoff Weapon, the Small Diameter Bomb and the Mk-84 general purpose bomb, Navy officials said.

 

On the deck of the USS Bush, the F/A-18s are joined by five EA-6B Prowler electronic warfare aircraft, four E-2 Hawkeye surveillance planes, two C-2 cargo aircraft and as many as 12 MH-60 Sea Hawk helicopters, Navy officials said.

 

In the Arabian Gulf, the USS Bush is joined by the USS Philippine Sea, a cruiser and two destroyers, the USS Roosevelt and USS O’Kane.

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 13:30
L'Espagne déploiera des missiles Patriot en Turquie

 

MADRID, 18 septembre - RIA Novosti

 

L'Espagne s'apprête à déployer en Turquie une batterie de missiles anti-aériens Patriot accompagnée de 130 militaires, a annoncé mercredi le ministre espagnol de la Défense Pedro Morenes.

 

Selon le ministre, cette mesure s'inscrit dans le cadre de l'opération de l'Otan visant à protéger les civils résidant à la frontière entre la Turquie, l'Irak et la Syrie contre les éventuelles attaques aériennes et les frappes de missiles balistiques.

 

Les Patriot espagnols seront implantés en janvier prochain dans la région d'Adana (sud-ouest de la Turquie), a-t-il fait savoir.

 

Toujours d'après M.Morenes, le déploiement des missiles et l'envoi de soldats qui remplaceront le contingent néerlandais en place ne sont pas liés à la formation de la coalition internationale chargée de combattre les djihadistes de l'Etat islamique (EI), qui se sont emparés de vastes territoires en Irak et la Syrie.

 

Auparavant, l'Espagne a déclaré que son armée ne participerait pas directement aux bombardements des positions de l'EI.

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 09:30
Les experts militaires de Barack Obama divisés sur un engagement au sol en Irak

 

16/09/2014 Par Laure Mandeville – LeFigaro.fr

 

Tandis que les États-Unis se mobilisent au sein de la coalition internationale pour combattre les djihadistes de l'État islamique, les analystes militaires sont perplexes sur la tactique à adopter. Outre les bombardements, ils estiment qu'un engagement au sol est inévitable.

 

C'est un général des marines à la retraite respecté que Barack Obama vient de charger de coordonner l'effort de guerre international destiné à combattre l'État islamique. John Allen était commandant en chef adjoint de l'armée américaine dans la province irakienne d'Anbar, entre 2006 et 2008, au moment crucial du ralliement des tribus sunnites contre l'insurrection islamiste que combattait alors l'Amérique, expérience jugée précieuse, alors que ces tribus vont à nouveau être l'objet d'une tentative de séduction de Bagdad et de Washington. Il a aussi été chef adjoint du commandement central américain en charge du Moyen-Orient, puis patron de la coalition internationale en Afghanistan entre 2011 et 2013… Allen connaît également très bien le général Lloyd Austin, patron du Commandement central, qui sera chargé de la campagne militaire américaine contre l'EI.

 

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 17:30
Australian Hornets, Support Aircraft, Troops Deploy to UAE

Australia is sending Super Hornets, a tanker and an airborne early warning and control aircraft to the United Arab Emirates where they will prepare for possible use against the Islamic State.

 

Sep. 16, 2014 - By NIGEL PITTAWAY – Defense News

 

MELBOURNE, AUSTRALIA — Australia is sending up to eight F/A-18F Super Hornet strike fighters, an Airbus KC-30 multirole tanker transport and an E-7A Wedgetail airborne early warning and control (AEW&C) aircraft to the Middle East this week for possible use against Islamic State forces in Iraq.

 

The Australian contingent will move to the United Arab Emirates where they will prepare for operations, ahead of a government decision regarding Iraq.

 

The move, which also includes 400 Royal Australian Air Force (RAAF) support personnel and 200 ground troops, was announced by Prime Minister Tony Abbott on Sunday.

 

The ground troops will include Special Forces, which will be used to train Iraqi military personnel and Kurdish peshmerga fighters.

 

This marks the first time Australian Super Hornets have been deployed to the region since entering service in 2010, and the first time RAAF combat aircraft have deployed with both organic tanker and AEW&C support.

 

“The decision to prepare Australian Defence Force personnel for deployment has not been taken lightly,” Air Chief Marshal Mark Binskin, chief of the Australian Defence Force, said in a statement.

 

“This is a highly complex operating environment which continues to evolve, and we now have a significant amount of detailed planning work to undertake as we prepare for this deployment.

 

“Disrupting and degrading ISIL will take a comprehensive and sustained effort from the international community. If we do nothing, we risk allowing the shocking acts of ISIL to further destabilize the Middle East region and to spread beyond the Middle East region where it will pose a greater threat to Australians.”

 

Mark Thomson, a senior analyst with the Australian Strategic Policy Institute, a defense think tank, says the proposed force is a credible contribution by Australia.

 

“This is an international effort to deal with a problem that we all share. I think from Australia’s point of view, if you look at the scale of forces that we can deploy and recognizing the RAAF is at the moment working to introduce a broad range of platforms to service, this will be a demanding deployment. But I’d say it’s a deployment which is commensurate with Australia’s interests in this issue,” he said.

 

“I don’t think we should underestimate what the RAAF is doing now, deploying the tankers and the AEW&C with fighters at the same time, at distance from Australia. This is a challenging exercise that they’ll undoubtedly learn a lot from.”

 

Thomson also said that it is difficult to estimate how long Australian forces will need to remain in the region.

 

“The word complex doesn’t come close to capturing the situation we’re moving into. Just looking back over the whole Iraq venture from 2002 onwards, it’s been one surprise after another and if you asked the Iraqis what was going to happen, they probably didn’t know ahead of time either,” he said.

 

“These things are what we as scientists call the emergent properties — there’s a complex interaction that drives the political and military situation in a certain direction, and it’s largely unpredictable ahead of time.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 16:30
Terrorisme: Moscou soutient militairement Damas et Bagdad

 

PARIS, 15 septembre - RIA Novosti

 

La Russie apporte une assistance militaire à la Syrie, à l'Irak et à d'autres pays de la région pour les aider à lutter contre la menace terroriste, a déclaré lundi à Paris le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

 

"Nous avons parlé de notre contribution au soutien du gouvernement irakien, qui vise à diversifier ses possibilités de combattre les terroristes et d'assurer la sécurité de l'Etat. Nous apportons à l'Irak une assistance, y compris militaire, en vue d'accroître la sécurité dans le pays. Nous agissons de la même façon dans le cas de la Syrie et d'autres pays de la région", a fait savoir M.Lavrov en marge de la conférence internationale sur la situation en Irak tenue dans la capitale française.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 16:30
photo US DoD

photo US DoD

 

16 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Washington - Les frappes aériennes que les Etats-Unis entendent conduire contre le groupe Etat islamique en Syrie vont viser les sanctuaires des jihadistes, a annoncé le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel mardi lors d'une audition au Sénat.

 

M. Hagel a indiqué que les raids aériens américains cibleraient les sanctuaires de l'Etat islamique en Syrie. Cela comprend ses centres de commandement, ses capacités logistiques et ses infrastructures.

 

S'exprimant à ses côtés, le plus haut gradé américain, le général Martin Dempsey, a toutefois prévenu que cette campagne aérienne ne ressemblerait pas à celle menée en 2003 en Irak contre Saddam Hussein. Baptisée à l'époque shock and awe (choc et effroi), elle misait sur une domination rapide de l'ennemi.

 

Cette campagne contre le groupe Etat islamique sera acharnée et longue, a ainsi souligné le général Dempsey.

 

Depuis le 8 août, les forces aériennes américaines ont mené 162 raids contre des positions jihadistes en Irak, un cancer selon le président Barack Obama.

 

Bien que M. Obama ait fait part de son intention de viser les jihadistes en Syrie, aucune frappe américaine ne s'est, pour l'heure, déroulée en territoire syrien.

 

Si vous attaquez les Etats-Unis, vous ne serez en sécurité nulle part, avait martelé le président américain dans un discours télévisé mercredi.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 16:30
American Boots On The Ground In Iraq

 

September 16, 2014: Strategy Page

 

The United States has declared that it will seek to destroy ISIL (Islamic State in Iraq and the Levant) without putting any troops on the ground in Iraq or Syria. That means no American regular troops will be sent in for offensive combat. Some will be there to help with security around the massive U.S. embassy compound, and perhaps other American facilities as well. There will also be a lot of security contractors. While these are civilians, many are veterans of the U.S. Army, Marines, Special Forces and so on. Given their civilian status, there may be a temptation to use the contractors if a lot of offensive muscle is needed. By the end of the year there will be at least 5,000 American military personnel in Iraq and even more contractors. That number is expected to grow in 2015 is needed.

 

Meanwhile there will be American troops in combat. These will primarily be special operations troops from the army (Special Forces, Rangers), marines, navy (SEALs) and air force (para-rescue). There will be some similar special operations troops from American allies. Britain and Australia are already in and others are expected to join, including some Moslem special operations units that worked with NATO in Afghanistan.

 

The U.S. Air Force will also have air control teams on the ground, although these will often work with commando units. Many American special operations troops are trained to act as ground controllers and many have experience in combat doing this. The Western nations prefer to have a Western air controller on the ground confirming what is going to be hit. But this is not absolutely necessary. Nearly all armed UAVs fire their missiles using the vidcams (with zoom) they carry. Manned aircraft (including heavy bombers) have similar capability in the form of targeting pods. These are very popular with fighter pilots, mainly because they contain FLIR (video quality night vision infrared radar) and TV cameras that enable pilots flying at 6,200 meters (20,000 feet) to clearly make out what is going on down on the ground. The pods also contain laser designators for laser guided bombs and laser range finders that enable pilots to get coordinates for JDAM (GPS guided) bombs. Some have software that can identify many military vehicles and systems automatically. The 200 kg (440 pound) pods hangs off a hard point, like a missile, bomb, or fuel tank. Pilots and bomber crews are trained to use these pods to select and hit targets from the air if there is no one on the ground to help out.

 

The Iraqis and Kurds have some trained air controllers. The Iraqi ones were trained to call in strikes from Iraqi warplanes armed with Hellfire missiles. The Kurdish ones have been known to work with American Special Forces teams. It’s possible some might be allowed to operate on their own. Trusting the Iraqis, with all the bribery, divided loyalties and such is still discouraged.

 

The commando teams (usually three to a dozen troops) will definitely be on the ground in Iraq. Syria is another matter and they might or they might not. The problem in Syria is that ISIL is not just fighting the government (Assad) troops but also most other rebel factions. ISIL is estimated to have up to 30,000 armed men in Syria and Iraq but this includes many allies (some very recent and who previously were enemies of ISIL). The core (most reliable) ISIL force is less than 10,000 armed men. Some of these guys are very effective in combat and American troops encountered some of them in Iraq earlier. The ISIL “allies” can switch sides very quickly if the Islamic terrorists gets hammered real bad. That will happen if Iraq and the Kurds use their elite (usually special operations) ground forces to go after ISIL. This tactic is no secret to many ISIL men, who are veterans of the 2004-8 terrorism campaign in Iraq and know about how such combinations quickly shattered the Taliban in late 2001 and has hurt the Taliban badly ever since.

 

While ISIL knows a lot about avoiding smart bombs and missiles they also know that if they are to control their new “Islamic State” (eastern Syria and western Iraq) they have to use bases and concentrate gunmen to deal with armed opposition. There is no tactic that will make ISIL immune to smart bombs under those conditions, not if they still want to control territory in their new “Islamic State.”

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 15:30
Turquie: l'armée envisage une zone-tampon à la frontière avec l'Irak et la Syrie

 

16 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Ankara - L'armée turque envisage d'établir une zone tampon le long de la frontière de la Turquie avec l'Irak et la Syrie pour faire face à la menace posée par les combattants jihadistes, a rapporté le président Recep Tayyip Erdogan cité mardi par la presse.

 

Les forces armées turques (TSK) travaillent (sur des plans). Ils nous les communiqueront et nous prendrons une décision le cas échéant, a déclaré M. Erdogan aux journalistes qui l'accompagnaient lors de son retour lundi soir en avion du Qatar, où il a effectué une visite officielle.

 

Interrogé par l'AFP, une source gouvernementale turque a confirmé ce projet.

 

L'état-major est en train de mener des inspections pour déterminer si une zone-tampon pourrait être mise en place mais rien n'est encore concrétisé, a-t-elle indiqué, précisant qu'elle ne serait motivée que par des motifs strictement humanitaires.

 

Notre principale préoccupation, c'est l'arrivée d'une nouvelle vague importante de réfugiés. Nous accueillons déjà près de 1,5 million de Syriens et nous pourrons pas en absorber une nouvelle vague de cette ampleur, a-t-elle plaidé.

 

Membre de l'Otan, la Turquie a publiquement annoncé qu'elle ne participerait pas aux opérations militaires souhaitées par les Etats-Unis contre les combattants de l'Etat islamique (EI) et a également interdit l'utilisation de sa base aérienne d'Incirlik (sud) pour la conduite de telles actions.

 

Ankara a justifié la semaine dernière ce refus au secrétaire d'Etat américain John Kerry par la nécessité de ne pas compromettre la sécurité de ses 49 ressortissants enlevés en juin par l'EI au consulat de Turquie à Mossoul (Irak) et toujours retenus en otage.

 

Nos mains sont liées à cause de nos citoyens retenus en Irak, a récemment admis le ministre turc de la Défense, Ismet Yilmaz.

 

M. Erdogan a indiqué lundi aux journalistes qui l'accompagnaient au Qatar que des contacts étaient toujours en cours pour obtenir la libération des otages.

 

Nos services de renseignements travaillent depuis trois mois pour ça, a-t-il dit, ajoutant que son pays apporterait tout le soutien humanitaire nécessaire à la coalition en cours de constitution contre l'Etat islamique.

 

Ankara est critiqué par ses alliés occidentaux pour avoir fourni aux militants radicaux, y compris ceux de l'EI, armes et équipements dans les villes proches de la frontière avec la Syrie. La Turquie, qui a toujours nié cette assistance, espérait ainsi accélérer la chute du régime du président syrien Bachar al-Assad.

 

La Turquie est également critiquée pour ne pas suffisamment réprimer le flot de jihadistes qui passent par son territoire pour gagner l'Irak et la Syrie.

 

Notre pays combat toutes les activités terroristes dans la région parce que nous avons nous-mêmes souffert du terrorisme, a répété lundi soir M. Erdogan, en faisant allusion aux activités des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 12:30
L'EI abat un avion militaire syrien au-dessus de Raqa

 

16 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - Les jihadistes de l'Etat islamique ont abattu mardi un avion militaire syrien au dessus de Raqa, leur bastion en Syrie, selon une ONG.

 

Les combattants de l'EI ont tiré sur un avion militaire syrien qui s'est écrasé. Il s'agit du premier appareil abattu depuis le début des raids du régime contre eux en juillet et depuis l'instauration du califat fin juin, a indiqué à l'AFP l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

 

Selon son directeur Rami Abdel Rahmane, l'appareil s'est écrasé sur une maison de Raqa, causant des morts et des blessés.

 

Des comptes jihadistes sur Twitter ont félicité les lions de l'Etat islamique. Allah Akbar, Merci à Dieu, c'est confirmé qu'un avion militaire a été abattu au dessus de la ville de Raqa, écrit l'un d'eux. Un autre compte montre la photo de la carcasse calcinée qui est, selon l'EI, celle de l'avion.

 

Cette opération intervient au moment où les Etats-Unis ont annoncé qu'ils pourraient frapper des positions de jihadistes en Syrie dans le cadre de leur nouvelle stratégie visant à la destruction de l'Etat islamique en Irak et en Syrie.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 11:30
À Paris, les alliés déclarent la guerre à l'État islamique

INFOGRAPHIE - Une trentaine de nations se sont engagées à soutenir l'Irak par tous les moyens, y compris militaires, contre les islamistes.

 

15/09/2014 Par Isabelle Lasserre - leFigaro.fr

 

Réunie à Paris à l'initiative de la France, à l'avant-garde européenne de la mobilisation politique contre les djihadistes, la conférence internationale sur l'Irak s'est engagée dans sa déclaration finale à fournir une «aide militaire appropriée» aux autorités de Badgad pour les aider à lutter contre Daech, l'acronyme arabe de l'État islamique en Irak et au Levant.

 

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 11:30
45 Fijian peacekeepers from the UN Disengagement Observer Force (UNDOF) in Golan 11 sept 2014 - UN Photo Gernot Maier

45 Fijian peacekeepers from the UN Disengagement Observer Force (UNDOF) in Golan 11 sept 2014 - UN Photo Gernot Maier

 

16-09-2014 Par RFI

 

L’ONU annonce le retrait de plusieurs positions des casques bleus sur le plateau du Golan, face à l’avancée des rebelles syriens sur ce territoire. Une décision qui intervient après plusieurs incidents entre la Force des Nations unies chargée d’observer le désengagement (Fnuod) et des combattants liés à al-Qaïda.

 

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 07:30
Les Etats-Unis rallient 10 pays arabes contre les jihadistes, la Syrie met en garde

 

11 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Jeddah (Arabie saoudite) - Les Etats-Unis ont obtenu jeudi de dix pays arabes leur l'engagement, y compris éventuellement militaire, dans l'offensive annoncée par le président Barack Obama pour éradiquer les jihadistes de l'Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie.

 

Le régime syrien, appuyé par la Russie, a toutefois mis en garde Washington contre d'éventuelles frappes sur son territoire sans son accord.

 

Après la déclaration solennelle de M. Obama à la Maison Blanche mercredi soir, son chef de la diplomatie John Kerry a réussi lors d'une réunion à Jeddah (Arabie saoudite) à convaincre ses homologues arabes, dont le poids lourd saoudien.

 

Washington, les pays du Golfe, l'Egypte, l'Irak, le Liban et la Jordanie ont déclaré leur engagement partagé à se tenir unis contre la menace que pose pour la région et le monde le terrorisme, y compris le soi-disant EI, selon un communiqué commun, au terme de sept heures de tractations.

 

Ce soutien ferme des pays arabes inclut leur accord à se joindre, le cas échéant, à une campagne militaire coordonnée, précise le communiqué sans entrer dans les détails.

 

Toutefois, a souligné M. Kerry devant la presse à Jeddah, aucun pays ne parle de placer des troupes au sol et nous ne pensons pas qu'il y en ait besoin. A la télévision ABC, il a été encore plus clair: Pas de troupes combattantes américaines au sol, point à la ligne.

 

Il aussi affirmé sur les chaînes CNN et CBS que les Etats-Unis n'étaient pas en guerre contre l'Etat islamique, mais conduisaient une très importante opération anti-terroriste.

 

Le chef de la diplomatie américaine poursuivra sa tournée vendredi à Ankara puis au Caire samedi pour rencontrer le chef de la Ligue arabe.

 

Dans son allocution, le président Obama avait martelé l'objectif de son plan d'action: Nous affaiblirons, et, à terme, détruirons l'EI. Pour y parvenir, je n'hésiterai pas à agir contre l'EI en Syrie, comme en Irak, avait-il annoncé.

 

- 1.600 Américains en Irak -

 

Des avions américains pourraient donc effectuer des raids contre des bastions de l'EI en Syrie, en plus des quelque 150 frappes conduites depuis le 8 août en Irak. Ces raids se sont avérés déterminants dans la reprise par les troupes irakiennes de positions tenues par les jihadistes.

 

Aux yeux de diplomates américains, l'Arabie saoudite doit être l'élément clé de la coalition par sa taille, son poids économique et sa portée religieuse avec les sunnites.

 

Après l'appel téléphonique de Barack Obama mercredi au roi Abdallah d'Arabie, M. Kerry a eu un entretien avec lui jeudi soir. Ils sont tombés d'accord pour renforcer l'aide à l'opposition syrienne modérée. Les Saoudiens pourraient former et entraîner des rebelles syriens, qui combattent à la fois le régime de Bachar al-Assad et l'EI.

 

Les Etats-Unis entendent aussi renforcer (leurs) bases dans le Golfe et accroître les vols de surveillance avant d'éventuelles frappes en Syrie, selon un responsable du département d'Etat. Le Pentagone va commencer à baser une partie de ses avions à Erbil, au Kurdistan irakien.

 

La stratégie Obama a été bien accueillie par l'opposition syrienne modérée, qui devrait bénéficier des moyens militaires qu'elle réclame depuis longtemps. Mais le Congrès américain a prévenu qu'il n'y aurait pas de vote sur cette aide avant la semaine prochaine.

 

Bagdad a aussi salué l'annonce par M. Obama de l'envoi de 475 conseillers militaires supplémentaires en appui aux forces kurdes et fédérales irakiennes en termes d'équipements, de formation et de renseignements. Cet effort portera à environ 1.600 le nombre de militaires américains en Irak.

 

L'engagement des Etats-Unis contre l'Etat islamique est un tournant pour le président Obama, élu fin 2008 sur sa volonté de tourner la page d'une décennie de guerres en Irak et en Afghanistan.

 

- Hollande en Irak vendredi -

 

Sans surprise, Moscou, allié de Damas, a jugé que des frappes en Syrie sans l'aval de l'ONU constitueraient une violation grossière du droit international. Le régime de Bachar al-Assad a également prévenu Washington que toute action sans l'accord du gouvernement serait considérée comme une attaque contre la Syrie.

 

Présente à Jeddah, la Turquie a confirmé qu'elle ne prendrait pas part aux opérations armées, se concentrant entièrement sur les opérations humanitaires.

 

En Europe, l'Allemagne a exclu de participer à des frappes en Syrie. On ne nous l'a pas demandé et nous ne le ferons pas, a dit son chef de la diplomatie Frank-Walter Steinmeier.

 

Le Premier ministre britannique David Cameron a en revanche dit ne rien exclure, son chef de la diplomatie ayant cependant affirmé que Londres ne participerait pas à des opérations en Syrie.

 

De son côté, le président français François Hollande exposera sa position au cours d'une visite en Irak vendredi. Son chef de la diplomatie Laurent Fabius a indiqué que la France participerait si nécessaire à une action militaire aérienne en Irak.

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 18:30
UN Photo Gernot Maier

UN Photo Gernot Maier

 

11/09/2014 JDD

 

Des Fidjiens prisonniers en Syrie. Les 45 Casques Bleus fidjiens qui avaient été enlevés le 28 août par un groupe armé sur le plateau du Golan en Syrie ont tous été libérés sains et saufs, a confirmé jeudi l'ONU. Ils ont été remis à la Force de l'ONU chargée de superviser le cessez-le-feu sur le Golan entre Israël et la Syrie (Fnuod) et sont "en bonne forme", ont précisé les Nations unies dans un communiqué.

Relâchés jeudi. Une ONG syrienne avait annoncé précédemment que les Casques bleus avaient été relâchées par leurs ravisseurs membres du Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda. "Ils ont été relâchés aujourd'hui par al-Nosra", avait déclaré l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Annonce vidéo. Al-Nosra avait annoncé dans une vidéo diffusée dans la nuit de mercredi à jeudi qu'il allait prochainement libérer ses otages. Les 45 Casques bleus ont été capturés le 28 août à la suite de combats entre l'armée syrienne et des groupes rebelles dont Al-Nosra, près de Qouneitra, dans la zone de désengagement délimitée en 1974 entre Israël et la Syrie.

Cafouillage. Al-Nosra a depuis formulé un certain nombre de conditions pour leur libération, dont celle de sortir de la liste noire des organisations terroristes établie par les Nations unies, selon l'armée fidjienne. Le gouvernement des Fidji avait annoncé mercredi la libération prochaine des Casques bleus avant de se rétracter quelques heures plus tard, évoquant un cafouillage.

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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 20:30
Map of the Golan Heights as of 1989

Map of the Golan Heights as of 1989

 

07 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - Les combattants rebelles opposés au président Bachar al-Assad ont enregistré des progrès dans la province frontalière de Qouneitra, sur le plateau du Golan, où les combats ont fait samedi 43 morts, rapporte une ONG.

 

26 soldats et 17 rebelles ont trouvé la mort dans les combats de samedi, précise dimanche l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

Les combats font rage à Qouneitra sur le plateau du Golan, depuis fin août lorsque les combattants rebelles dont ceux du Front al-Nosra, branche syrienne d'al-Qaïda, ont pris le passage de Qouneitra, entre la partie syrienne du Golan et la partie du plateau occupée par Israël.

 

Depuis, les rebelles ont pris des collines surplombant le passage de Qouneitra, ainsi que des villages proches de la partie occupée du Golan, après des affrontements qui ont tué un grand nombre de combattants des deux côtés, a indiqué le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane.

 

Samedi, le régime a tenté de reprendre le village de Msahra, mais a échoué, lors de combats qui ont tué 26 membres des forces du régime et 17 rebelles et combattants d'al-Nosra, selon M. Abdel Rahmane.

 

A la faveur de ces combats, les rebelles ont réussi à prendre plusieurs autres collines.

 

Selon l'Observatoire, les combats autour de Qouneitra ont tué depuis fin août, 70 membres des forces loyales et des dizaines de rebelles.

 

Depuis plusieurs mois, les rebelles tentent de prendre le contrôle du sud de Damas, de la province de Deraa à la frontière jordanienne et de Qouneitra.

 

Par ailleurs, les avions militaires du régime ont mené de nouveaux raids contre les régions tenues par l'Etat islamique (EI) dans les provinces de Deir Ezzor (est) et de Raqqa (nord).

 

Le raid sur Raqqa a tué deux enfants, selon l'OSDH, alors que les raids ayant visé deux régions à Deir Ezzor ont coûté la vie à au moins 12 civils, dont sept membres d'une tribu qui avait combattu l'EI.

 

Ces attaques surviennent alors que le régime mène une offensive visant les positions de l'EI dans le nord et l'est de la Syrie. Mais les militants affirment que ces raids tuent le plus souvent autant de civils que de jihadistes.

 

A Damas, les rebelles ont tiré des obus sur la place des Abassides et d'autres zones de la capitale, selon l'OSDH et des militants.

 

Ces tirs surviennent alors que la bataille de Jobar se poursuit depuis trois semaines, les forces du régime tentant de prendre aux rebelles ce quartier stratégique de l'est de Damas.

 

Dimanche, les avions militaires ont mené dix raids contre les positions des rebelles dans l'est de Damas, selon l'ONG.

 

Selon l'ONU, plus de 191.000 personnes sont mortes depuis le début de la guerre en Syrie, commencée en mars 2011 par une contestation pacifique devenue insurrection armée à la suite de la répression menée par le régime. Elle a pris depuis une tournure encore plus complexe, les rebelles combattant désormais à la fois le régime et l'EI

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 19:30
L’émergence de l’État islamique déclenche un retournement géopolitique sans précédent

 

28 août 2014 par Thomas Flichy de La Neuville, professeur à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr

 

La brusque émergence de l’État islamique en Irak et au Levant, loin de se réduire, comme le voudraient certains commentateurs, à un simple épiphénomène, se présente comme un événement fondamental qui a d’ores et déjà entraîné un renversement géopolitique majeur.

 

LA LIQUIDATION du régime de Saddam Hussein par les États-Unis a entraîné un chaos interne à l’Irak qui a prioritairement bénéficié aux compagnies pétrolières chinoises. Ce sont elles qui ont raflé la mise du démantèlement de l’État irakien.

Devant cette déroute géopolitique, les États-Unis cherchent aujourd’hui à préserver les contrats signés au sud dans la partie chiite et au nord, dans le Kurdistan.

L’exploitation du gaz de schiste américain ne rend pas indispensable l’importation de gaz irakien. En revanche, il est important d’empêcher une mainmise totale de la Chine, devenue l’adversaire principale des États-Unis.

 

Un renversement complet

 

Pour ce faire, les États-Unis ont décidé de mettre fin à la progression de l’État islamique. Armer les Kurdes ou d’autres minorités irakiennes au détriment des islamistes sunnites se présente, à l’évidence, comme un renversement complet de politique.

En effet, le Kurdistan armé menace la Turquie, alliée traditionnelle de l’Amérique. D’autre part, il s’avère totalement illusoire de limiter l’avance djihadiste sans s’appuyer sur la Syrie de Bachar-el-Assad. Enfin, comment contenir l’essor islamiste sunnite sans le soutien de l’Iran ? Au cours des derniers mois, les États-Unis se sont ostensiblement rapprochés de l’Iran tout en prenant leurs distances par rapport à Israël.

Ce mouvement s’est aujourd’hui accéléré. Les États-Unis ménagent toutefois leur allié saoudien, terrorisé par la menace d’un État islamique pouvant le faire voler en éclats. Ils n’ont d’ailleurs pas émis de protestation à l'encontre des bombardements saoudiens en Libye, Etat destiné à devenir la métastase nord-africaine de l’EI.

 

Le choix du réalisme

 

Le choix par les États-Unis d’une politique réaliste au Moyen-Orient, qui est en train de prendre de court l’ensemble des chancelleries européennes, se traduit par un nouvel équilibre dont les éléments majeurs sont les suivants :

    ♦ La Turquie, menacée à l’Est par le Kurdistan armé est fragilisée en raison de son soutien aux islamistes syriens et libyens.

    ♦ Israël, qui a le plus grand mal à stabiliser la bande de Gaza, peut tenter de jouer l’alliance avec l’Égypte afin de se présenter comme un glacis empêchant la connexion entre le Califat Irakien et son émirat Libyen.

    ♦ L’antagonisme entre le Qatar et l’Arabie Saoudite est exacerbé.

    ♦ Enfin, de nouveaux rapports vont se nouer entre les puissances géoculturelles que sont l’Iran et la Russie, qui ont misé triomphalement sur une politique réaliste du temps long, et l'Amérique de l'après État-islamique.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:30
Français et Saoudiens unis face à la menace djihadiste

 

01/09/2014 Par Georges Malbrunot – LeFigaro.fr

 

Le prince héritier Salman a entamé une visite officielle de trois jours à Paris, dominée par le danger que fait planer l'État islamique.

 

Menace djihadiste, nucléaire iranien, Syrie, contrats: les sujets de discussion ne manquent pas entre le prince héritier saoudien Salman Ben Abdelaziz, qui a entamé sa visite de trois jours en France lundi par un entretien suivi d'un dîner avec François Hollande et des industriels à l'Élysée. Officiellement, la convergence est quasi-totale entre Riyad et Paris. Il n'y a guère que le dossier égyptien sur lequel les deux partenaires n'épousent pas les mêmes vues, Paris s'opposant à l'ostracisme contre les Frères musulmans, prôné par les Saoudiens. Mais François Hollande, qui a fait de l'Arabie un «partenaire de référence», attend des retombées commerciales de son rapprochement avec le premier pays producteur mondial de pétrole et poids lourd du Golfe.

 

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 07:30
Counter-Terrorism: When Rebranding Does Not Work

 

August 13, 2014: Strategy Page

 

Hamas hoped for a big popularity boost by taking on Israel again. Didn’t work out that way. While there is a lot of sympathy for the Palestinian civilians in Gaza, Hamas is getting no love. It’s gotten so bad that even when Israel bombed mosques that Hamas has been using to store rockets or fire rockets from there were no protests even in Moslem countries. Hamas appears to be suffering from the Al Qaeda Disease. This happens when an Islamic terrorist group gets a lot of Moslems killed and seems to have no realistic agenda to justify the lives it so enthusiastically snuffs out. Hamas should have seen this coming as what is happening to them is just another case of Islamic terrorist groups suffering a big drop in popularity even among Moslems. This was also seen happening with Iraqi Islamic terrorists (ISIL or Islamic State in Iraq and the Levant) who, for the second time since 2007, suffered a major dip in approval ratings because of their seemingly pointless brutality.

 

Back in 2007 it was the "Al Qaeda In Iraq" leadership that was out of control. Back then opinion polls in Moslem countries showed approval and support of al Qaeda plunging, in some cases into single digits. Thus after the 2003 invasion of Iraq al Qaeda managed to take itself from hero to zero in less than four years. Since that low point al Qaeda recovered somewhat but that kinder and gentler approach did not last and by 2013 the Iraqi al Qaeda (now rebranded as ISIL) was again losing popular support. That was quite visible in 2014 when ISIL seized control of parts of Iraq and promptly slaughtered captured Iraqi soldiers and police, mainly because these men were Shia. ISIL put videos of these mass killings on the Internet.

 

Then ISIL declared the parts of Syria and Iraq it controlled were the new Moslem caliphate. Naturally the ISIL leaders are running this new caliphate and are calling on all Moslems to follow them. Most Moslems have responded, according to recent opinion polls, by expressing greater fear rather than more admiration for Islamic terrorist groups, especially ISIL. In the meantime (earlier in 2014) al Qaeda leadership condemned ISIL as completely out of control and not to be trusted or supported.

 

In the last year opinion polls show Moslems becoming more hostile to Islamic terrorists, seeing them as a cause for concern not as defenders of Islam. The same thing happened back in 2007 and now, when Hamas began getting more aggressive towards Israel in June of 2014 they found that there Hama was now considered as pointless, and dangerous to Moslems, as ISIL

 

When al Qaeda showed up in the 1990s as a post-Afghanistan international Islamic terrorist organization they were popular to Moslems in proportion to how far away the al Qaeda violence was. Once al Qaeda began killing people nearby Moslems tended to change their minds and disliked the Islamic terrorists. In 2013 37 percent of Turks were concerned about Islamic terrorism while now it is 50 percent thanks to increased ISIL violence on the Syrian border and some inside Turkey itself. In 2013 54 percent of the people in Jordan were concerned versus 62 percent for the same reason. In Lebanon, where the Syrian violence spilled over quickly after 2011 last year 81 percent were concerned about Islamic terrorism versus 92 percent today.

 

The hostility towards al Qaeda in the region has tainted all forms of Islamic radicalism, including the Shia ones (especially Hezbollah in Lebanon). Yet once Islamic terrorism disappears again (as it does regularly) many Moslems will get nostalgic for those legendary warriors seeking to defend Islam. This is a cycle many Moslems would like to break, but so far the cycle of violence persists.

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 21:30
Syrie: importante avancée des jihadistes dans le nord

 

13 août 2014 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - Les jihadistes de l'Etat islamique (EI) ont mené mercredi une importante avancée dans la province syrienne d'Alep, chassant les rebelles de plusieurs villages à l'issue de combats qui ont fait 52 morts, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

Le groupe ultra radical a pris en moins de 24 heures huit localités et villages au nord de la ville d'Alep, non loin de la frontière turque, a indiqué l'OSDH, parmi lesquels le village d'Arshaf et la localité de Dabeq.

 

Au moins 40 combattants rebelles et 12 de l'EI ont été tués dans les combats, selon un nouveau bilan de l'Observatoire qui dispose d'un large réseau de sources civiles, médicales et militaires. Un précédent bilan faisait état de 39 morts au total.

 

D'après l'OSDH, les jihadistes ont fait prisonniers au moins 50 rebelles.

 

L'Etat islamique, qui contrôle en très grande partie l'est syrien et une partie du nord, avance rapidement vers l'ouest, indique le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane.

 

Les combats, qui durent depuis des mois, se sont intensifiés dans la nuit de mardi à mercredi après un assaut majeur de l'EI sur ces villages, d'après l'OSDH.

 

Dans cette zone, les bataillons islamistes avaient été lâchés par leur ex-allié, le Front al-Nosra, qui s'est retirée de la région fin juillet, toujours selon l'ONG. Les rebelles ont été affaiblis par ce retrait, affirme M. Abdel Rahmane.

 

Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, était alliée aux rebelles aussi bien contre l'EI que contre les troupes du président Bachar al-Assad.

 

Mais ces dernières semaines, Al-Nosra a commencé à combattre les rebelles, rendant encore plus complexe le conflit syrien.

 

La prise des villages par l'EI lui permettra d'attaquer deux importants bastions de la rébellion, les villes de Marea et d'Aazaz, plus à l'ouest, ajoute l'OSDH.

 

Marea est un bastion du Front islamique, une coalition de groupes islamistes qui combat l'EI et le régime.

 

Aazaz, proche de la frontière turque et du poste-frontière de Bab al-Salama, vital pour la rébellion, pourrait constituer un atout pour l'EI qui veut étendre son califat proclamé début juin sur les territoires saisis en Irak et en Syrie.

 

Si l'EI prend Marea et Aazaz, elle coupera une des plus importantes routes d'approvisionnement pour les rebelles en provenance de la Turquie. C'est très grave, dit M. Abdel Rahmane.

 

Apparu en 2013 en Syrie, l'EI s'est attiré les foudres des rebelles syriens par ses violences contre les civils et les combattants rivaux et ses velléités hégémoniques, ce qui a déclenché une guerre sanglante entre les deux bords.

 

Sans issue en vue, la guerre en Syrie a fait plus de 170.000 morts, selon l'OSDH, et a forcé près de la moitié des habitants a fuir leur foyer, selon l'ONU.

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 17:30
Armes chimiques syriennes: le MV Cape Ray a presque teminé sa mission

Containers of bleach reagents sit aboard the container ship MV Cape Ray in the Atlantic Ocean off the coast of Virginia, Jan. 11, 2014. U.S. Navy Photo by Petty Officer 1st Class Isaiah Sellers

 

13.08.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Le navire US Cape Ray qui croise en Méditerranée, a réalisé la destruction de 581 tonnes de produits chimiques (du "methylphosphonyl difluoride" selon un communiqué de l'OIAC) entrant dans la composition du gaz sarin. Cette opération réalisée au moyen de deux unités mobiles de destruction (des "Field Deployable Hydrolysis Systems"), sous la supervision des inspecteurs de l'OIAC, va se poursuivre avec la destruction de 19,8 tonnes de gaz moutarde.

 

Les résidus liquides sont conservés à bord et seront déchargés en Allemagne et en Finlande où ils seront, à leur tour détruits.

 

On consultera ici les pages spéciales consacrées au Cape Ray.

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 20:30
One of two FDHS is installed aboard the Cape Ray in Army's Edgewood Chemical Biological Center, Jan. 2, 2014. DOD photo by C. Todd Lopez

One of two FDHS is installed aboard the Cape Ray in Army's Edgewood Chemical Biological Center, Jan. 2, 2014. DOD photo by C. Todd Lopez

 

WASHINGTON, 12 août - RIA Novosti

 

Les spécialistes militaires et civils chargés de détruire les armes chimiques évacuées de Surie ont neutralisé la totalité du gaz sarin syrien à bord du cargo roulier américain MV Cape Ray en Méditerranée, a annoncé mardi le Pentagone.

 

Selon le porte-parole du Pentagone Steve Warren, l'équipe a détruit au total 581 tonnes d'agents destinés à produire du gaz sarin et a procédé à la neutralisation de 19,8 tonnes d'agents destinés à fabriquer du gaz moutarde (ypérite).

 

Le navire Cape Ray se trouve dans les eaux internationales depuis juillet. Son équipe doit neutraliser les armes chimiques syriennes au moyen de deux systèmes d'hydrolyse déployable (FDHS) d'ici fin août.

 

La Syrie a accepté en octobre 2013 la proposition russe de remettre ses armes chimiques et substances toxiques à la communauté internationale pour destruction. Au total, près de 1.300 tonnes d'armes chimiques ont été retirées de Syrie. Cela a permis aux Etats-Unis de renoncer à porter une frappe contre la Syrie qu'ils accusaient d'avoir utilisé des armes chimiques contre les civils.

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 16:30
Leadership: ISIL Turns Saudi Arabia and Iran Into Allies

ISIL source war news updates

 

August 12, 2014: Strategy Page

 

The growing power of Sunni Islamic terrorist group ISIL (Islamic State in Iraq and the Levant) in the last year has caused the Saudis and Iranians to pause their growing Sunni-Shia feud because both countries have more to fear from ISIL and its rabid brand of Sunni Islamic terrorism than from each other. Signs of this unofficial truce can be seen in several ways. Saudi Arabia has backed off on its anti-Iran propaganda and is quietly cooperating with Iran to deal with ISIL advances in Syria and Iraq. Iran reciprocated when it recently ordered the shutdown of several semi-legal satellite TV channels run by some rabidly anti-Sunni (but high ranking) Shia clerics. The Saudis were not happy with these unofficial satellite TV operations but what prompted the most senior Iranian leaders (the clerics that actually run the Iranian religious dictatorship) to shut these operations down was a complaint from the leader of Hezbollah that this sort of TV programming was making life more difficult for Shia in Lebanon. While Shia Moslems like to believe that their form of Islam is the best one, they also have to live (or die) with the fact that only about ten percent of all Moslems are Shia and 80 percent are Sunni.

 

The Shia have always been playing defense against the more numerous Sunni and radical Sunni groups like ISIL are particularly dangerous. ISIL (al Qaeda in Iraq and Syria) began as Iraqi Sunni Arab nationalists who lost their jobs, power and wealth when Saddam Hussein and his Baath Party were overthrown in early 2003. Saddam Hussein was a secular dictator, who tolerated Islamic terrorists if they attacked his enemies and behaved while hiding out in Iraq. After Saddam’s forces were thrown out of Kuwait in 1991 his policy changed and he declared that he was actually religious and he backed Sunni Islamic terrorist groups as long as they helped him keep the Shia Arab majority of Iraq under control. Sunni Islamic terrorists were willing to do this because Sunni conservatives consider Shia heretics worthy only of torture and death. The Iraqi Shia had staged a major rebellion against Saddam right after Saddam’s army get chewed up trying to hang onto Kuwait in 1991. That rebellion festered throughout the 1990s. Saddam and his key associates developed relationships with Sunni tribal leaders and Sunni Islamic terrorist groups, who had for decades been forced to keep their heads down. Once Saddam was out of power in 2003 the Sunni tribes and Islamic terrorists lost the financial and military support Saddam provided for over a decade. The Sunni Arab minority (about 20 percent of Iraqis) also lost control of the Iraq economy and all that oil money. This came as a big shock. Many of these Sunni Arabs wanted their wealth and power back and were willing to do anything to accomplish that task. That led to support for Islamic terrorist groups. The Sunni Arab minority in what is now Iraq has long dominated the area and feels that this domination is a right and a responsibility. They were always wealthier, better educated, more organized and prone to ruthlessness. By merging with Islamic terrorists they acquired the belief they had divine approval for their goals.

 

ISIL began as ISI (Islamic State in Iraq) in 2004 and was one of many Sunni Islamic terrorist groups operating in Iraq back then. By 2010 ISI was almost destroyed due to U.S. efforts, especially getting many Sunni tribes to turn against the Islamic terrorist groups. But after U.S. forces left in 2011 the Iraqi government failed to follow U.S. advice to take good care of the Sunni tribes, if only to keep the tribes from again supporting the Islamic terrorist groups. Instead the Shia led government turned against the Sunni population and stopped providing government jobs and regular pay for many of the Sunni tribal militias. Naturally many Sunni Arabs went back to supporting terror groups, especially very violent ones like ISI.

 

After 2011, as the Iraqi Shia were turning on the Sunni Arab minority, there was a rebellion against a minority Shia government in Syria, led by the Sunni Arab majority there. The Sunni tribes of western Iraq were linked by culture and sometimes family links with the Sunni tribes of eastern Syria. The rebellion in Syria got ISI thinking about forming a new Islamic Sunni state out of eastern Syria, western Iraq, Baghdad (historically the seat of Sunni power in the area, despite it now being half Shia) and Mosul. Actually this also includes Lebanon and all of Iraq, but this was kept quiet initially. This decision had ISI spending a lot more time and effort recruiting in western Iraq after 2011. ISIL was created in 2013 when ISI sought to become the dominant rebel group in Syria by persuading men, especially foreigners, from other Islamic terrorist groups fighting in Syria to join a new, united Islamic terrorist group called ISIL. This caused problems because of the harsh way ISIL treated civilians and anyone who opposed them. ISIL relished the publicity their atrocities received. But al Qaeda knew from bitter experience (in Iraq from 2006-2008) that the atrocities simply turned the Islamic world against you. The bad relations between ISIL and all the other Islamic radicals in Syria reached a low point in June 2013 when the head of al Qaeda (bin Laden successor Ayman al Zawahiri) declared the recent merger of the new (since January 2013) Syrian Jabhat al Nusra (JN) with ISIL unacceptable and ordered the two groups to remain separate. That was because the merger was announced by ISI/ISIL without the prior agreement of JN leadership. Many JN members then left their JN faction to join ISIL. JN leaders saw this as a power grab by ISI/ISIL and most of the JN men who left to join ISIL were non-Syrians. Many of these men had worked with ISI before and thought they were joining a more powerful group. A month later al Qaeda declared ISIL outcasts and sanctioned the war against them. By January 2014 this had turned into all-out war between ISIL and the other rebel groups in Syria.

 

That was not the first time al Qaeda has had to slap down misbehaving Iraqi Islamic terror groups and won’t be the last. But it’s not a problem unique to Iraq. It is a problem for Saudi Arabia because the Saudis finance al Nusra and some of the other Islamic terrorist rebels in Syria that are now at war with ISIL. To the Saudis such support is the lesser of two evils as ISIL is crippling rebel efforts to overthrow the Assad government. This is also part of the ideological war the Saudis (and most other Sunni Moslems) are fighting with Shia Iran (and its Shia allies the Assads and the Hezbollah militia in Lebanon). Meanwhile the Saudis continue crushing the Sunni Islamic terrorists that try to attack them at home. This includes local members of ISIL. All this sounds somewhat bizarre, with Saudi Arabia funding missionaries that create Islamic terrorists who become uncontrollable and seek to overthrow the rulers of Saudi Arabia. Absurd it may be, but it is a familiar pattern in this part of the world where religion and politics have long been intertwined in absurd and tragic ways.

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 14:30
Dans un documentaire en cinq parties, Vice News suit le quotidien de l'État islamique (EI) - photo Medyan Dairieh

Dans un documentaire en cinq parties, Vice News suit le quotidien de l'État islamique (EI) - photo Medyan Dairieh

 

12/08/2014 Par Khanthaly Phoutthasang - Le Point.fr

 

DOCUMENTAIRE VIDÉO. Le journaliste et réalisateur Medyan Dairieh a passé trois semaines avec les combattants du califat islamique. Des images angoissantes.

 

Tirs au mortier, exécutions publiques, courses-poursuites armées et déambulation de la force militaire dans les rues... Dans un documentaire en cinq parties diffusé sur le site d'information Vice News, Medyan Dairieh est le premier et le seul journaliste à avoir pu suivre le quotidien de l'État islamique (EI), auparavant connu sous le nom d'État islamique en Irak et au Levant (EIIL). Tournées caméra à l'épaule, les images de scènes de combat sont brutales et le rythme est soutenu. Medyan Dairieh a pu ainsi enquêter sur le fonctionnement interne de l'organisation et rendre compte de l'endoctrinement des enfants dans le djihad.

 

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Le reportage video est à découvrir sur le site de Vice News. Attention, certaines images peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes et des personnes non averties.

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 07:30
Neutralization of Syrian chemical weapons surpasses 70 percent

 

Aug. 11, 2014 By Richard Tomkins (UPI)

 

The U.S. Defense Department says neutralization of Syria's chemical weapons stockpile is more than 70 percent complete.

 

More than 70 percent of Syria's surrendered chemical weapons have reportedly been neutralized by specialists aboard a U.S. container ship in the Mediterranean.

 

The U.S. Department of Defense said a field-deployable hydrolysis system is being used in the neutralization effort to neutralize Syrian chemicals by essentially mixing the chemicals with water and sodium hypochlorite bleach.

 

A total of 74.2 percent of Syria's chemical weapons stockpile has now been rendered harmless under international agreements -- including a U.N. Security Council resolution -- following reports that Syrian President Bashar al-Assad had used such weapons in 2013 in an effort to quell insurrection in the country.

 

The destruction process began in early July. The original chemical cargo from Syria was about 600 tons of methylphosphonyl difluoride, the main precursor of sarin and other nerve agents, and 20 tons of mustard gas.

 

The neutralized chemical agents are not dumped at sea. They are transported in containers to commercial waste-treatment facilities.

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