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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 11:30
Le conflit syrien déborde en Irak

 

 

MOSCOU, 17 juin - RIA Novosti

 

Les autorités irakiennes tentent de stopper l'offensive des islamistes radicaux – la plus importante depuis l'invasion des troupes occidentales en 2003, écrit mardi 17 juin le quotidien Kommersant. La lutte contre les sunnites radicaux d'Al-Qaïda devient une question de vie ou de mort pour le gouvernement du premier ministre chiite Nouri al-Maliki, qui a perdu le contrôle de plusieurs provinces et risque de perdre Bagdad. L'Irak n'est plus loin d'un scénario syrien, que les chefs de file des radicaux sunnites – en Arabie saoudite et au Qatar - semblent sérieusement vouloir mettre en œuvre.

L'activation soudaine des combattants de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) a divisé le pays entre le sud chiite, le centre sunnite et le nord kurde. Après avoir attaqué sept villes clés, les sunnites radicaux ont mis le cap sur Bagdad. L'attentat récemment perpétré dans la capitale irakienne a démontré qu'elle pourrait céder sous la pression des terroristes d'Al-Qaïda: un kamikaze a actionné sa ceinture explosive après avoir pénétré dans la sépulture d'un saint vénéré par les chiites.

La mobilisation générale n'aide pas les autorités irakiennes à stopper les sunnites radicaux. Le gouvernement a déclaré avoir éliminé jusqu'à 300 membres de l'organisation, ralenti son offensive sur Bagdad et même libéré le quartier al-Mouatassem, qui relie la capitale à la province pétrolière Salah al-Din. La plus grande raffinerie du pays, à Baïji, a été reprise. Cependant, les rangs des radicaux continuent de grandir, notamment grâce aux prisonniers qu'ils libèrent. Les autorités ont reconnu qu'à Mossoul, deuxième plus grande ville du pays, 1 400 prisonniers avaient été relâchés et que tous étaient passés du côté des sunnites radicaux.

Les combats entre militaires irakiens et radicaux sunnites se déroulent à quelques kilomètres de la frontière syrienne. Par conséquent, l'EIIL pourrait bénéficier à tout instant du soutien de ses alliés aguerris dans les affrontements contre l'armée de Damas.

L'Iran, qui a pris la défense des chiites irakiens, craint sérieusement un tel scénario. Le président iranien Hassan Rohani s'est dit prêt à accorder une assistance militaire à l'Irak dans sa lutte contre les "rebelles sunnites". Il a toutefois précisé qu'il s'agissait de sa propre initiative et que Bagdad n'avait formulé aucune demande d'aide. Téhéran a également démenti l'envoi en Irak de plusieurs bataillons iraniens qui auraient contribué à la reprise de Tikrit.

L'ex-émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe pour la Syrie Lakhdar Brahimi est persuadé que cette entrée en activité des terroristes en Irak est due à la passivité de la communauté internationale vis-à-vis du conflit syrien. "Un tel conflit ne peut pas rester confiné dans un seul pays", a-t-il déclaré. "Je n'ai jamais pensé que les événements en Syrie étaient un problème des Syriens eux-mêmes. Même si je ne pouvais pas prédire que l'EIIL avancerait aussi loin dans son aspiration à établir un califat", a déclaré l'ex-secrétaire d'État Hillary Clinton.

Les opposants à Barack Obama ont déclaré que la situation en Irak résultait des erreurs de la Maison blanche, qui avait renoncé à fournir des armes à l'opposition modérée combattant en Syrie. Selon eux, cette dernière aurait pu opposer une résistance aux islamistes radicaux. Obama a déjà laissé entendre que les États-Unis n'avaient pas l'intention de participer à une nouvelle "guerre libératrice" en Irak.

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 18:30
Qui sont les djihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant ?

 

 

12/06/2014 Par Edouard de Mareschal, Georges Malbrunot – LeFigaro.fr

 

INFOGRAPHIE - Puissant et rompu aux combats, ce groupe de djihadistes sunnites qui mène l'offensive vers Baghdad rêve de créer un Etat islamique entre la Syrie et l'Irak.

 

Les rebelles sunnites poursuivent leur progression vers Bagdad. Après avoir pris le contrôle de Mossoul et sa province, puis Tikrit, les insurgés ont essuyé leur premier revers à Samarra, stopés par les forces gouvernementales. Mais ils se sont emparés de la ville de Dhoulouiya, à 90 km au nord de Bagdad et d'autres localités de la provinde de Diyala. Cette offensive éclair est l'oeuvre de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), un groupe de djihadistes sunnites extrêmement violent qui s'est renforcé en Syrie. Voici les éléments clés pour mieux connaitre cette organisation qui n'a qu'un rêve: fonder un Etat islamique de part et d'autre de la frontière syro-irakienne.

 

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 12:50
Syrie: les enquêteurs et leurs chauffeurs sont sains et saufs, affirme l'OIAC

 

 

27 mai 2014 Romandie.com (AFP)

 

La Haye - Les enquêteurs de la mission de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et leurs chauffeurs, dont le ministère syrien des Affaires étrangères avait annoncé mardi matin l'enlèvement par les rebelles, sont en sécurité, a annoncé l'OIAC.

 

Tous les membres de l'équipe sont en sécurité, sains et saufs et sont en route vers leur base opérationnelle, a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'OIAC, Michael Luhan.

 

Un convoi d'inspecteurs de l'OIAC et de personnel des Nations unies a été attaqué, a-t-il également affirmé. Pour des raisons de sécurité, nous ne pouvons rien dire de plus, a-t-il ajouté, refusant de préciser si les enquêteurs avaient brièvement été kidnappés puis relâchés ou s'ils avaient échappé à l'attaque.

 

Dans la matinée, le ministère syrien des Affaires étrangères avait affirmé dans un communiqué que des groupes terroristes avaient enlevé cinq chauffeurs syriens et six membres de l'équipe d'enquête de l'OIAC sur l'utilisation du chlore, qui étaient à bord de deux voitures, dans la province de Hama.

 

Dans la phraséologie du régime, le mot terroriste désigne les rebelles.

 

Pour sa part, le directeur général de l'OIAC, Ahmet Uzumcu, a appelé toutes les parties à coopérer avec la mission : Nos enquêteurs sont en Syrie pour établir les faits en lien avec les accusations persistantes d'attaques au chlore, a-t-il déclaré, cité dans un communiqué de l'OIAC. Leur sécurité est notre priorité et il est impératif que tous les parties impliquées dans le conflit leur accordent des accès sécurisés.

 

Récemment, des militants de l'opposition avaient affirmé que le régime avait utilisé du chlore pour attaquer des opposants dans des villes des provinces de Hama et d'Idleb (nord ouest). Le régime syrien en avait rejeté la faute sur les rebelles.

 

L'équipe de l'OIAC est arrivée au matin, selon le ministère syrien, à bord de quatre voitures appartenant à l'ONU dans le village de Tibet al-Imam, dans le centre du pays.

 

Là, les autorités syriennes l'ont informée de l'incapacité d'assurer leur sécurité après ce village, mais l'équipe a décidé de poursuivre son chemin, selon la même source.

 

A la suite de l'explosion d'une voiture, l'équipe a été contrainte de rebrousser chemin vers le village, mais une seule voiture est arrivée dans ce village, a indiqué le communiqué du ministère.

 

La Syrie a officiellement intégré la convention sur l'interdiction des armes chimiques en octobre dans le cadre d'un accord russo-américain sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien, après des accusations contre le régime d'avoir utilisé du gaz sarin lors d'une attaque meurtrière près de Damas.

 

L'enquête sur le gaz de chlore avait été annoncée fin avril après que la France et les Etats-Unis eurent accusé Damas d'avoir utilisé un produit chimique industriel dans des attaques contre les rebelles.

 

Damas n'avait pas l'obligation de déclarer le gaz de chlore en tant qu'arme chimique, car il est souvent utilisé par le secteur industriel.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:30
Middle East map source centcom

Middle East map source centcom

 

11 mai 2014, timesofisrael.com (AFP)

 

Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel se rendra en Israël, où l’Iran et la Syrie seront abordés

 

Le ministre américain s’envolera lundi pour Jeddah (Arabie saoudite) où il participera à une réunion avec les ministres de la Défense des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG).

 

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Les sujets de désaccords ne manquent pas entre Washington et les monarchies sunnites du Golfe (Arabie saoudite, Koweït, Emirats, Bahreïn, Qatar, Oman), notamment à propos de l’Iran, et de la Syrie, mais aussi de l’Egypte.

 

Les membres du CCG s’inquiètent des conséquences de l’accord intérimaire conclu en novembre entre l’Iran, leur puissant rival chiite, et les grandes puissances qui prévoit un gel du programme nucléaire iranien en contrepartie d’un allègement des sanctions frappant ce pays.

 

Le président américain Barack Obama s’est déjà rendu fin mars à Ryad pour tenter de rassurer les dirigeants saoudiens en assurant que les intérêts stratégiques des deux pays restaient « alignés ».

 

Sur la Syrie, Washington, critiqué pour son manque d’appui aux rebelles modérés, s’inquiète du soutien venu d’une partie des pays du Golfe à certains franges extrémistes de la rébellion anti-Assad.

 

Au cours de cette réunion, Chuck Hagel entend promouvoir une coopération multilatérale renforcée du CCG, notamment pour une meilleur « coordination en matière de défense anti-aérienne et antimissile, de sécurité maritime et de cybersécurité », selon son porte-parole.

 

Washington, qui a vendu ces dernières années de nombreux équipements et batteries antimissiles à plusieurs monarchies du Golfe, plaide depuis longtemps pour que ces dernières effectuent des achats groupés via le CCG et intègrent leurs systèmes pour mieux contrer une éventuelle menace balistique iranienne.

 

Le besoin d’une meilleure sécurité informatique a lui été mis en lumière par la vaste cyber-attaque ayant visé en 2012 quelque 30.000 ordinateurs de la société pétrolière Saudi Aramco.

 

Mais les efforts du ministre américain pourraient bien se heurter à un CCG divisé par la crise déclenchée par les accusations de l’Arabie Saoudite, des Emirats arabes unis et de Bahreïn à l’encontre du Qatar. Ils accusent Doha de soutenir les islamistes proches des Frères musulmans dans les autres pays du Golfe ainsi qu’en Egypte alors que les autres monarchies du Golfe soutiennent les militaires égyptiens.

 

Le chef du Pentagone se rendra ensuite brièvement en Jordanie, pour discuter de la situation en Syrie. Cette étape « mettra en lumière l’engagement américain pour la défense de la Jordanie où plus de 1.000 militaires américains sont déployés », selon le contre-amiral Kirby.

 

Chuck Hagel terminera sa tournée par Israël où il aura des entretiens avec le président Shimon Peres, le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son homologue Moshé Yaalon.

 

Une semaine après le déplacement dans l’Etat hébreu de la conseillère américaine à la sécurité nationale Susan Rice, Chuck Hagel discutera de « questions cruciales de sécurité régionale et bilatérale, dont la coopération en matière de défense antiroquettes et antimissiles », selon John Kirby.

 

En 2014, Washington finance ainsi à hauteur de 236 millions de dollars le programme de défense israélien antiroquettes Iron Dome et à hauteur de 269 millions d’autres programmes antimissiles (Arrow, Fronde de David).

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 07:30
Syrie: la Russie entend livrer 36 avions d'entraînement Iak-130 d'ici 2016 (journal)

 

 

MOSCOU, 5 mai - RIA Novosti

 

Moscou entend livrer à Damas un premier lot d'avions d'entraînement et de combat Iak-130 d'ici fin 2014 et livrer la totalité de 36 appareils prévue par un contrat d'ici 2016, annonce lundi le quotidien Kommersant se référant à une source proche à l'agence russe d'exportation d'armements "Rosoboronexport".

 

Selon l'interlocuteur du journal, neuf avions seront livrés à Damas d'ici fin de l'année, 12 appareils - en 2015 et 15 appareils - en 2016.

 

"De cette façon, nous respecterons nos engagements selon le contrat signé auparavant qui prévoyait la livraison de 36 avions Iak-130", a indiqué l'interlocuteur du journal.

 

En juin 2013, le journal a annoncé que la Syrie avait versé à la Russie un acompte de 100 millions de dollars pour les premiers six avions Iak-130 prévus par un contrat signé en décembre 2011. A cette époque, une source a annoncé à RIA Novosti que les avions étaient prêts et n'attendaient qu'une décision politique pour être livrés.

 

La Russie a plusieurs fois déclaré qu'elle ne livrait en Syrie, pays en proie à un conflit armé depuis mars 2011, que des armements défensifs, sans violer les normes du droit international.

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 12:30
Deux français de l'EIIL en Syrie - Apr 2014

Deux français de l'EIIL en Syrie - Apr 2014

 

30/04/2014 Par Jean-Marc Leclerc, lefigaro.fr



Devant la commission des lois de l'Assemblée nationale, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a estimé mercredi que 120 candidats au djihad sont actuellement en transit entre la France et la Syrie.

 

Bernard Cazeneuve était mercredi matin devant la commission des lois de l'Assemblée nationale. Le ministre de l'Intérieur présentait aux parlementaires son plan de lutte contre les filières djihadistes, annoncé la semaine dernière. À cette occasion, il a exposé plusieurs chiffres qui révèlent l'importance du phénomène. Selon lui, 285 ressortissants français se trouvent actuellement sur le territoire syrien. L'évolution de ce chiffre sur le long terme inquiète Bernard Cazeneuve. Le nombre de combattants a connu une nette augmentation avec une hausse de 75 % en l'espace de quelques mois. Ainsi, 120 candidats au djihad sont actuellement en transit entre la France et la Syrie, précise le ministre. Une centaine de combattants sont pour leur part revenus dans l'Hexagone alors que 25 djihadistes français ont péri depuis le début des combats en Syrie.

 

Pour enrayer ce phénomène, Bernard Cazeneuve a présenté la semaine dernière une quinzaine de mesures, promettant une mise en place rapide. La principale d'entre elle est déjà effective. Les Français qui souhaitent signaler un candidat au djihad disposent depuis mardi d'un numéro vert, le 0 800 005 696, pour prévenir les autorités. Ce numéro est destiné aux familles. L'objectif est «qu'un dispositif soit mobilisé pour éviter qu'un départ se produise quand des familles sentent que l'un des leurs est en train de basculer», a expliqué mercredi sur France 2 le ministre.

 

Au bout de la ligne, les hommes du Centre national d'assistance et de prévention de la radicalisation répondent de 9 heures à 17 heures, cinq jours sur sept. Un formulaire de signalement est également en ligne depuis la fin de la semaine dernière. Une fois traitée, l'information sera transmise aux préfets concernés. À ces derniers, ensuite, de mobiliser les moyens de l'État pour accompagner la famille concernée. Ce dispositif laisse de nombreux experts sceptiques. «Dans la plupart des cas, les familles n'ont rien vu. Il ne suffit pas qu'un mineur ou qu'un jeune adulte se laisse pousser la barbe ou arrête de boire de l'alcool. Aujourd'hui, plus aucun terroriste un peu malin ne porte la barbe», explique une source proche du renseignement à l'AFP.

 

En plus de ce volet préventif, la place Beauvau souhaite également inscrire le nom de candidats au djihad sur le système d'information Schengen et sur le fichier des personnes recherchées, faire passer les interceptions de sécurité de 10 jours à un mois, que des enquêteurs puissent aller sur le net de «façon anonyme» pour entrer sur les réseaux et les démanteler. Le ministre de l'Intérieur doit encore préciser dans le détail les modalités d'application de ces mesures.

 

L'agenda de Bernard Cazeneuve s'annonce donc chargé. Il est attendu ce mercredi après-midi à Londres pour y rencontrer ses homologues britannique, belge et allemand. Ils doivent préparer une grande réunion sur le sujet qui doit se tenir la semaine prochaine à Bruxelles.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 07:30
Syrie: l'armée reprend le village chrétien de Maaloula

 

 

MOSCOU, 14 avril - RIA Novosti

 

Les forces fidèles au gouvernement de Damas ont repris lundi le contrôle de la localité de Maaloula à majorité chrétienne, rapporte l'agence officielle syrienne Sana.

 

Situé au nord de Damas, le village de Maaloula, qui abrite plusieurs sanctuaires d'importance mondiale, était depuis plusieurs mois contrôlé par des combattants du groupe islamiste Front al-Nosra. Les jihadistes y ont notamment enlevé douze religieuses du couvent orthodoxe de Mar Takla (Sainte Thècle).

 

Toujours selon l'agence, des unités de l'armée régulière ont également rétabli la sécurité dans la localité de Sarkhah dans la banlieue de Damas et les monts avoisinants.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 07:30
Ships of Op Recsyr Removing Chemical Weapons from Syria - photo Royal Navy

Ships of Op Recsyr Removing Chemical Weapons from Syria - photo Royal Navy

 

MOSCOU, 14 avril - RIA Novosti

 

65% des armes chimiques ont été évacuées du territoire syrien, le 13e lot a été acheminé au port maritime de Lattaquié, annonce lundi l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) dans un communiqué.

 

L'OIAC précise que le 12e lot a été acheminé le 10 avril.

 

Fin février, les autorités syriennes ont soumis à l'OIAC un nouveau calendrier, selon lequel les armes chimiques devaient quitter le territoire du pays avant le 27 avril.

 

Conformément à la résolution du Conseil de sécurité de l'Onu et les décisions du Conseil exécutif  de l'OIAC, toutes les armes chimiques de la Syrie doivent être détruites avant la fin du mois de juin 2014. Des navires danois et norvégiens prennent part à l'opération, ayant pour mission d'acheminer les substances particulièrement dangereuses à bord d'un navire de la Marine américaine qui les détruira dans les eaux internationales.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 11:50
Foreign Affairs (Defence) Council meeting Luxembourg, 14 and 15 April 2014

 14.04.2014 COUNCIL OFTHE EUROPEAN UNION- Press Office

 

INDICATIVE PROGRAMME

All times are approximate and subject to change

Public items and events can be viewed live here

 

MONDAY, 14 APRIL

+/- 12.00 Doorstep by High Representative Catherine Ashton

+/- 12.30 Beginning of Foreign Affairs Council meeting

Adoption of the agenda (8765/14)

+/- 12.40 Adoption of legislative A Items (8768/14) (in public session)

Adoption of non-legislative A Items (8769/14)

 

Lunch: - Bosnia and Herzegovina - Syria

After lunch: Ukraine

 

+/- 18.00 Press conference(Foreign Affairs Council)

+/- 18.00 Signing ceremony EU -Tunisia

+/- 18.15 EU-Tunisia Association Council

+/- 19.30 Press conference (EU-Tunisia Association Council)

 

TUESDAY, 15 APRIL

+/- 9.30 European Defence Agency Steering Board meeting

+/- 10.30 Foreign Affairs Council - Meeting of Defence Ministers

Communication on Maritime Security

Central African Republic (EUFOR RCA)

Ukraine

+/- 11.25 Doorstep by A. F. Rasmussen, NATO Secretary General

+/- 14.00 Press conference (Foreign Affairs Council - Defence and EDA Steering Board)

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 16:30
Le MV Cape Ray en stand by pour détruire les armes chimiques syriennes


11.04.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Jeudi, une visite de presse a été organisée à Rota (Espagne) dont la base navale accueille depuis quelques semaine déjà le MV Cape Ray, roulier aménagé pour la destruction des stocks d'armes chimiques syriennes.

Le Cape Ray est paré à prendre la mer en direction du port italien de Gioia Tauro. Un départ qui aura lieu lorsque tout le stock syrien aura quitté le pays via le port de Lattaquié. Une fois l'intégralité du stock à détruire chargé à bord du roulier US, les opérations pourraient commencer une dizaine de jours plus tard, selon des sources US.

A bord du Cape Ray se trouvent deux Field Deployable Hydrolysis Systems, des usines légères mobiles pour la destruction des produits chimiques dangereux et des armes de type gaz sarin et moutarde.

Op Recsyr_sbr_12.jpg

Côté syrien, les transferts se poursuivent. Deux transferts ont eu lieu ces derniers jours: le 4 avril (8 conteneurs chargés sur l'Ark Futura danois) et le 10 (7 autres conteneurs sur le même roulier). Il resterait donc 200 conteneurs à exfiltrer du pays d'ici à la fin du mois d'avril en vue de leur destruction avant la fin juin comme prévu par l'OIAC et l'Onu(photos: Simen Rudi).

Ark Futura og Esbern Snare_sbr_1.jpg

Entre le 20 mars et le 4 avril, aucun transfert n'avait eu lieu en raison de la situation sécuritaire. Selon l'OIAC, d'autres transferts vont avoir lieu dans les jours qui viennent.

 

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 07:30
Ships of Op Recsyr Removing Chemical Weapons from Syria

 

20.02.2014 Photographer: L(Phot) Alex Knott - UK MoD

 

Type 23 frigate HMS Montrose (bottom right) takes formation with other ships from Norway and Denmark as part of Operation Recsyr (REmoval of Chemical weapons from SYRia) near Cyprus in February 2014.

 

The operation is a crucial step in the international mission to eliminate the chemical weapons programme of the Syrian Arab Republic by June 2014.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 11:30
Syrie: l'armée prend Rankous, ville stratégique

 

09-04-2014 Paul Khalifeh correspondant à Beyrouth - RFI

 

L'armée syrienne et ses alliés libanais du Hezbollah ont pris la ville de Rankous, un des derniers bastions rebelles non loin de la frontière avec le Liban, à l'ouest de Damas. Les combats ont fait des dizaines de morts.

 

Située à quelques kilomètres seulement de la frontière libanaise, Rankous était l'une des principales bases rebelles dans la région montagneuse de Qalamoun, adossée à la frontière libanaise.

 

Contrôlée depuis deux ans par l'opposition armée, cette ville de 20 000 habitants est aujourd'hui déserte. Elle servait de nœud pour les voies de ravitaillement venant du Liban et allant vers les fiefs rebelles autour de Damas.

 

Avec la prise de Rankous, l'armée syrienne contrôle près de 90% de la frontière avec le Liban. Il est désormais très difficile et risqué pour les rebelles, d'acheminer des renforts en hommes et en armes à partir de ce pays.

 

La bataille pour le contrôle de Qalamoun a commencé en novembre dernier. Le Hezbollah y a engagé des milliers de combattants d'élite, aux côtés de l'armée syrienne. A Rankous, il était d'ailleurs aux premières lignes, tout comme à Yabroud, l'autre grande ville de la région prise le 15 mars.

 

Après d'âpres combats, les rebelles se sont repliés vers Zabadani et les quelques villages qui sont encore sous leur contrôle.

 

La prise de Qalamoun permet au régime de sécuriser l'autoroute Damas-Homs et de renforcer son emprise sur une région allant de la capitale à la côte Méditerranéenne, en passant par le centre de la Syrie.

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 21:40
Syrie/Afghanistan/Afrique: regain d'activité des bandes terroristes (FSB)

 

 

SOTCHI, 9 avril - RIA Novosti

 

Les bandes terroristes en Syrie, à la frontière afghano-pakistanaise et en Afrique ont redoublé d'activité et renforcé leur potentiel de combat avec de nouveaux adeptes de l'islam radical, a indiqué mercredi le directeur du Service fédéral de sécurité (FSB) de Russie Alexandre Bortnikov.

 

"Malgré une certaine baisse d'activité du noyau d'Al-Qaïda, des groupes terroristes affiliés agissent de façon autonome et agressive, de sorte que le conflit armé en Syrie a éveillé les forces destructrices dans l'ensemble du Proche-Orient", a déclaré M.Bortnikov lors d'une réunion de chefs des services secrets, des organes de sécurité et de l'ordre des Etats étrangers partenaires du FSB qui se déroule à Sotchi.

 

Et d'ajouter que de nouveaux adeptes de l'islam radical venus d'Europe, d'Asie centrale, de Transcaucasie et de Russie complétaient les rangs de la clandestinité terroriste en Syrie.

 

"Après un stage d'entraînement, ces commandos s'engagent dans les hostilités", a indiqué le directeur du FSB.

 

Selon lui, une situation similaire s'observe à la frontière afghano-pakistanaise où des structures terroristes, notamment les Talibans, le Parti islamique du Turkestan et le Mouvement des talibans pakistanais ont notablement renforcé leur potentiel de combat.

 

"Compte tenu du retrait des forces de coalition d'Afghanistan cette année, le risque de déstabilisation des pays limitrophes augmente. Dans certains pays, notamment en Asie centrale, on constate un regain d'activité des bandes islamistes internationales", a souligné M.Bortnikov.

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 17:30
Syrie: le croiseur Petr Veliki dirige le groupe naval russe

 

 

MOSCOU, 8 avril - RIA Novosti

 

Le croiseur nucléaire lourd russe Petr Veliki dirige le groupe naval de la Marine russe au large de la Syrie, a annoncé mardi à Moscou le commandant de la flotte du Nord russe Vladimir Korolev.

 

"Le groupe naval, qui se trouve au large de la Syrie, est dirigé par le croiseur Petr Veliki", a indiqué l'amiral Korolev à l'issue d'une réunion du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).

 

Ce groupe comprend plusieurs navires de débarquement. Selon l'amiral, ces bâtiments de guerre participent notamment à l'opération de retrait d'armes chimiques du territoire syrien et garantissent la sécurité dans la partie orientale de la Méditerranée.

 

Au total, deux groupes navals de la flotte du Nord composés au total de 12 navires, accomplissent des missions en Méditerranée, "ils sont dirigés par le croiseur Petr Veliki et le croiseur porte-avions Admiral Kouznetsov", a précisé l'amiral Korolev.

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 17:30
Abdallah II et Vladimir Poutine

Abdallah II et Vladimir Poutine

 

 

MOSCOU, 8 avril - RIA Novosti

 

Le président Vladimir Poutine recevra mercredi à Moscou le roi Abdallah II de Jordanie, la rencontre portera sur la coopération militaire et la Syrie, rapporte mardi le service de presse du Kremlin. 

 

"Au cours des négociations de haut niveau, les questions d'actualité bilatérale seront examinées. Notamment, [les parties évoqueront] les perspectives des projets conjoints dans les domaines hautement technologiques, dont l'énergie nucléaire et la sphère militaro-technique", précise l'administration présidentielle dans un communiqué. 

 

Les parties procèderont en outre à un échange de vues sur les problèmes liés à la sécurité régionale, accordant une attention particulière à la crise syrienne et au processus de paix palestino-israélien, est-il indiqué. 

 

En janvier dernier, le président russe Vladimir Poutine a annoncé s'attendre à des résultats fructueux de la coopération bilatérale russo-jordanienne dans les domaines militaro-technique et énergétique: en 2013, le groupe nucléaire public russe Rosatom a remporté un appel d'offres international en vue de la construction de la première centrale nucléaire en Jordanie.

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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 21:30
Syrie: 29 combattants rebelles tués dans l'explosion d'une voiture piégée

 

06 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

DAMAS - Au moins vingt-neuf combattants rebelles ont été tués dimanche dans l'explosion d'une voiture piégée à Homs, dans le centre de la Syrie, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

A Damas, deux personnes ont été tuées par la chute d'obus de mortier, dont l'un sur l'opéra, au moment où les forces du régime menaient une offensive contre les secteurs rebelles à la périphérie de la capitale.

 

Au moins 29 combattants rebelles ont été tués dans l'explosion d'une voiture piégée survenue dans la partie assiégée de Homs, sous contrôle rebelle, a précisé l'OSDH.

 

Un précédent bilan faisait état de 13 victimes. Le bilan des morts risque encore de s'alourdir car des dizaines de personnes sont portées disparues, selon cette ONG qui s'appuie sur un vaste réseau de militants et de sources médicales.

 

Pour sa part, l'agence officielle Sana a fait état de l'explosion à Homs d'une voiture que des terroristes étaient en train de piéger (...), tuant un certain nombre d'entre eux.

 

Le terme terroriste désigne les rebelles dans le vocabulaire officiel du régime.

 

Quelque 1.400 personnes avaient été évacuées des quartiers assiégés de Homs en février en vertu d'un accord entre régime et rebelles négocié par l'ONU.

 

Dans la capitale syrienne, les tirs d'obus de mortier attribués aux rebelles se sont intensifiés, l'agence Sana faisant état de la mort de deux personnes dimanche.

 

Deux personnes ont été tuées et cinq autres blessées par la chute d'un obus sur l'opéra de Damas qui a causé des dégâts matériels à l'édifice, a précisé l'agence.

 

Situé sur la place des Omeyyades (ouest), où se trouvent d'importants bâtiments gouvernementaux et militaires, comme l'état-major de l'armée, l'opéra a été inauguré en 2004 par le président Bachar al-Assad.

 

Treize autres personnes ont été blessées par la chute d'obus dans les quartiers des Abbassides et de Doueilaa à Damas, a poursuivi Sana.

 

Samedi, des obus de mortier s'étaient abattus près de l'ambassade de Russie et des centres de sécurité, sans faire de victime, avait indiqué l'OSDH.

 

Ces attaques interviennent alors que les forces du régime continuent de pilonner les secteurs rebelles dans la Ghouta orientale, près de la capitale.

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 10:30
Syrie: Washington se prépare à intensifier son soutien militaire des rebelles (agence)

 

MOSCOU, 5 avril - RIA Novosti

 

Les autorités américaines préparent un plan d'intensification du soutien militaire prêté aux rebelles syriens sur fond d'informations qui annoncent qu'ils deviennent de plus en plus actifs en Syrie, annonce samedi l'agence Reuters.

 

Selon cette dernière, qui se réfère aux sources bien informées au Pentagone, le plan prévoit des missions d'entraînement ainsi que des livraisons plus importantes d'armes à feu aux rebelles qui sont basés en Jordanie près de la frontière avec la Syrie. Parallèlement, indique l'agence, il n'est pas prévu de livrer des missiles sol-air portables et les lance-roquettes antichar.

 

Par ailleurs, les entraînements de rebelles syriens se feront avec la participation d'instructeurs militaires  en provenance de non seulement des Etats-Unis, mais également de l'Arabie saoudite, de la Jordanie, des Emirats arabes unis et de la France.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 22:30
L'armée syrienne intensifie ses opérations près de Damas

 

04 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

BEYROUTH - Les chars et avions de l'armée syrienne ont bombardé vendredi la localité assiégée de Mleiha, à l'est de Damas, dans une tentative de prendre ce secteur rebelle, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

De violents combats ont éclaté à la périphérie de Mleiha, causant la mort de huit combattants anti-régime, a ajouté l'OSDH. La veille, 22 rebelles avaient péri dans cette localité.

 

Vendredi, l'armée a mené quatre raids contre Mleiha, qu'elle assiège depuis près de six mois, à l'instar de la majorité de la Ghouta orientale, a précisé cette organisation basée en Grande-Bretagne qui s'appuie sur un large réseau de militants et de médecins.

 

Mleiha est proche de la banlieue de Jaramana, tenue par le régime et fréquemment visée par des tirs de mortier des rebelles.

 

Depuis deux jours, le régime d'Assad tente de pénétrer dans Mleiha, et les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL) y font face, a déclaré à l'AFP via internet un militant sur le terrain se présentant sous le nom d'Abou Saqr.

 

Selon lui, les combats sont féroces entre les rebelles et les forces gouvernementales, des soldats appuyés par des miliciens syriens et irakiens.

 

L'armée a lancé en mars 2013 une offensive pour prendre les bastions rebelles de la Ghouta orientale, et assiège complètement cette région de la périphérie de Damas depuis octobre.

 

Des dizaines de milliers de civils vivent toujours dans cette zone, avec des bombardements quotidiens et de graves pénuries de nourriture dans plusieurs villes et villages.

 

Selon l'OSDH, le manque de soins médicaux a coûté la vie à une fille jeudi dans cette région.

 

A Damas, 22 personnes ont été blessées par des tirs de mortiers sur deux quartiers du centre-ville, selon l'agence officielle Sana, qui a attribué ces attaques aux terroristes, terme utilisé par le régime pour désigner les rebelles.

 

Dans le nord, les combats ont repris dans la région côtière de Lattaquié, fief du clan du président Bachar al-Assad, où les rebelles avaient lancé une offensive il y a deux semaines.

 

Les combats, féroces, se concentraient toujours vendredi sur une colline stratégique dite Observatoire 45, selon la Commission générale de la révolution syrienne (CGRS), un réseau de militants sur le terrain.

 

Vendredi, huit combattants rebelles et huit loyalistes ont péri dans ces combats, selon l'OSDH, qui décompte plus de 300 combattants tués des deux côtés dans la région de Lattaquié ces deux dernières semaines.

 

Parmi ces morts figure le jihadiste marocain Ibrahim Benchekroun, un ancien prisonnier à Guantanamo connu sous le nom d'Abou Ahmad al-Maghrebi, qui avait combattu les troupes américaines en Afghanistan, selon la même source.

 

Dans la province d'Idleb (nord-ouest), les rebelles ont repris les localités de Babouline et Salhiyé, un an après leur chute aux mains du régime, selon l'OSDH, faisant état de 18 soldats tués dans les combats.

 

Ce progrès a resserré l'étau autour de Wadi Deif, une des dernières importantes bases de l'armée dans la province d'Idleb.

 

A Alep (nord), au moins 11 personnes ont été tuées dans un raid aérien sur le quartier rebelle d'al-Chaar, selon l'OSDH qui avait donné un précédent bilan de deux morts.

 

Des centaines de personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans des raids contre des zones rebelles de la ville d'Alep, depuis le lancement d'une offensive aérienne d'envergure en décembre.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 12:30
La Syrie garde ses MiG-25 opérationnels

 

 

4 avril 2014 par Daniel Favre – Info Aviation

 

Des images prises au-dessus de la Syrie révèlent que certains MiG-25 Foxbat du pays sont toujours opérationnels.

 

La Force aérienne syrienne arabe (SAAF) a acquis un nombre indéterminé de MiG-25 comprenant quatre versions : des chasseurs MiG-25P, des intercepteurs MiG-25PD, des bombardiers de reconnaissance MiG- 25RB, et des avions d’entraînement MiG- 25PU. Le MiG-25 est l’un des avions militaires les plus rapides jamais mis en service à la fin des années 1970.

 

La SAAF avait laissé entendre qu’elle retirait ses MiG-25 depuis 2011. Cette rumeur a été confirmée par l’imagerie satellite montrant de nombreux MiG-25 stationnés en plein air à la base aérienne de Tiyas (également connu sous le nom T4) au lieu d’être stockés dans des bunker pour avion.

 

L’image satellite de la base prise le 3 novembre 2013 montre 28 MiG-25, dont la majorité sont sur d​es aires de stationnement autour de la piste, mais 12 ont été remorqués dans le désert, ce qui suggère qu’ils sont à l’abandon. Les images prises le 1er janvier 2014 suggèrent qu’aucun des 28 MiG-25 n’ont été déplacés au cours des deux mois suivants.

 

Néanmoins, une image diffusée par un groupe d’insurgés le 8 août 2012 suggère que certains MiG-25 pourraient être opérationnels à la base aérienne de Tadmor (Palmyre), qui est à 60 km à l’est de Tiyas. L’image montre deux intercepteurs MiG-25PD/PDS apparemment actifs et un avion d’entraînement MiG- 25PU sur le tarmac. Aucun avion de reconnaissance MiG-25RB n’a en revanche été aperçu.

 

Cette affirmation a été confirmée par deux vidéos diffusées en mars 2014, qui montrent un MiG-25 survolant Uqayribat, une ville située à 60 km au nord de la base aérienne de Tiyas.

 

Il semble que la SAAF n’ait jamais officiellement supprimé ses MiG-25. La plupart ont simplement été entreposés ailleurs. C’est le cas des Su-22, Su-24 et MiG-23 qui sont utilisés régulièrement pour assurer des missions d’attaque air-sol contre les insurgés. La SAAF a même commencé à utiliser des avions moins adaptés à l’attaque au sol comme ses MiG-23MF/ML, MiG-29 et MiG25RB.

 

Il est probable que le MiG-25 fera son retour dans les airs afin de protéger les avions d’attaque au sol de la SAAF près de la frontière turque suite à la destruction d’un MiG-23 syrien par un F-16 turc. Les intercepteurs MiG-25PD/PDS sont en effet armés de missiles R-40RD à radar semi-actif et de missiles R-40TD à tête chercheuse infrarouge qui peuvent inciter la Force aérienne turque à réfléchir à deux fois avant d’engager à nouveau des avions syriens.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 11:30
Syrie: 72 conteneurs d'armes chimiques prêts à quitter le pays

 

 

MOSCOU, 4 avril - RIA Novosti

 

Les autorités syriennes ont chargé dans 72 conteneurs des armes chimiques et des précurseurs de leur fabrication devant quitter le pays pour être détruits, a annoncé la diplomate de l'Onu Sigrid Kaag citée par les médias occidentaux.

 

Selon Mme Kaag, qui dirige la mission conjointe de l'Onu et de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), 72 conteneurs avec des matières toxiques se trouvent actuellement dans trois endroits différents. Une fois que ces conteneurs auront quitté la Syrie, 90% des stocks syriens d'armes chimiques pourront être considérés comme détruits, a indiqué la diplomate.

 

Jeudi 3 avril, le porte-parole adjoint de l'Onu Farhan Haq a fait savoir que les opérations d'évacuation d'armes chimiques de la ville syrienne de Lattaquié étaient suspendues depuis le 20 mars en raison de combats entre autorités et opposition.

 

Fin février, la Syrie a présenté à l'OIAC un plan prévoyant le retrait de l'ensemble de ses arsenaux chimiques d'ici le 27 avril prochain. Conformément à une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu, toutes les armes chimiques syriennes doivent être détruites d'ici fin juin.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 07:30
Syrie: l'évacuation d'armes chimiques suspendue depuis le 20 mars (Onu)

 

NEW YORK (Nations unies), 3 avril - RIA Novosti

 

Les opérations d'évacuation d'armes chimiques de la ville syrienne de Lattaquié sont suspendues depuis le 20 mars dernier en raison de combats entre autorités et opposition, a confirmé jeudi devant les journalistes le porte-parole adjoint de l'Onu Farhan Haq.

"Il n'y a aucun mouvement depuis le 20 mars, les opérations étant suspendues à cause de la situation sécuritaire", a déclaré M.Haq.

Et d'ajouter que l'évacuation d'armes chimiques de Lattaquié reprendrait dès que possible.

Selon le plan de désarmement chimique de la Syrie adopté en septembre 2013 par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), les substances chimiques les plus dangereuses devaient quitter la Syrie avant le 31 décembre. Toutefois, l'OIAC a annoncé fin décembre que le délai fixé ne pouvait être tenu en raison d'une série de questions relatives à la sécurité, à des problèmes logistiques et aux conditions météorologiques.

D'après le calendrier corrigé, les substances chimiques prioritaires, notamment 20 tonnes de gaz moutarde, doivent quitter la Syrie d'ici le 31 mars. Toutes les armes chimiques syriennes doivent être détruites d'ici fin juin.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 16:30
Counter-Terrorism: European Islamic Terrorists Inspired By Syria

 

March 31, 2014 Strategy Page
 

Europe is facing a growing problem with young Moslem men being recruited by Islamic clergy to go fight alongside (and often against) the Syrian rebels. European intelligence officials believe about 2,000 European Moslems have gone to Syria so far and about ten percent have been killed. More than ten percent have returned and these jihad veterans often seek out new recruits. These jihadis are very effective at attracting new volunteers, although so far only about 10 per 100,000 Moslems have been persuaded to go. As small as that portion is, a far larger percentage (over ten percent) of European Moslems will admit to admiring the goals and methods of Islamic terrorists. Most of those who did go to Syria are now more radicalized than when they left and police fear they may contribute to more Islamic terrorism in Europe. You can’t do much to these men unless they actually commit a crime in Europe, although in some countries it is possible to prosecute them for fighting for an Islamic terrorist organization anywhere. But you have to prove it in court and that is difficult. Nevertheless such prosecutions are underway and most countries monitor returning jihadis, ready to make arrests if any local laws are broken.

Efforts are being made to prevent more men from volunteering, but that is difficult because Moslems have not adapted well in Europe and have a lot more problems doing so than other immigrants. In part this is because European nations have a much harder time accepting and integrating migrants than the U.S., Canada, Australia and New Zealand. In part that’s because these four nations are largely composed of migrants or descendants of migrants. There are still problems but as the saying goes in the U.S., “we’re all minorities here.” European nations are more touchy about outsiders and citizenship is not automatically conferred on anyone born there. Ancestry counts for much more and it is much more difficult for immigrants, even those who speak the language like natives and have absorbed the local culture. Despite that, most migrants still want to be accepted. Moslem migrants have an additional problem because their religion does not really accept being a religious minority in a nation. Moslem clerics tend to agree that non-Moslems must convert eventually and radical clergy sanction the use of force to make that happen sooner rather than later. To help this along radical clergy depict the non-Moslem majority as inherently hostile to Islam and constantly trying to get Moslems to abandon their religion. In Islamic theology this is not allowed and in some Moslem countries such conversions are forbidden, often under pain of death. This rebellious and militant attitude is particularly popular with many young Moslem men. This sense of victimhood makes it easier for young Moslem men to become criminals. Thus in France, where ten percent of the population is Moslem, over 60 percent of the prison population is Moslem. Thus efforts by parents to keep their children from joining Islamic radial or terrorist organizations tend to fail. The wayward child can justify his criminal ways by referring to Islamic scripture and Islamic clerics who preach acceptance of radical Islam. This has been a problem with Islam, even in Moslem majority nations, for centuries.

What does change the attitudes of some radicalized Moslem men is the reality of Islamic terrorism. Thus the popularity of Islamic radicalism everywhere took a big drop in 2007 when the majority of Sunni Moslems in Iraq turned against it because Islamic terrorism there was killing far more Moslems than non-Moslems. Even al Qaeda leadership noted this development and had tried to get the Islamic terrorists in Iraq to sharply reduce the number of innocent civilians they were killing. Unwilling to do so, al Qaeda was defeated in Iraq and has been rebuilding mainly because Iraqi nationalists insisted that all American troops, including the intelligence and special operations units that so effectively identified and destroyed al Qaeda leaders and specialists, leave the country in 2011. Iraq now wants some of those specialists back, but the U.S. is not eager to return.

In Syria the “Iraq problem” reappeared in 2011 after a civil war began against the secular dictatorship. The Syrian al Qaeda problems reached a crises in June 2013 when the head of al Qaeda (bin Laden successor Ayman al Zawahiri) declared the recent merger of the new (since January) Syrian Jabhat al Nusra (JN) with the decade old Islamic State in Iraq (ISI) unacceptable and ordered the two groups to remain separate. The reason for this was that the merger was announced by ISI without the prior agreement of the JN leadership. The merger formed a third group; Islamic State in Iraq and the Levant (ISIL). That was the problem, as many JN members then left their JN faction to join nearby ones being formed by ISIL. JN leaders saw this as a power grab by ISIL and most of the JN men who left to join ISIL were non-Syrians. Many of these men had worked with ISI before and thought they were joining a more powerful group. But ISIL was apparently just an attempt by ISI (which is having a hard time in Iraq) to grab some glory, recruits, cash and power by poaching JN members. JN appealed to Zawahiri for help and got it.

This dispute escalated in January 2014 when outright war between ISIL and other Islamic terror groups in Syria began. A month later al Qaeda declared ISIL outcasts and sanctioned the war against them. That’s not the first time al Qaeda has had to slap down misbehaving Iraqi Islamic terror groups and won’t be the last. But it’s not a problem unique to Iraq.

One of the major weaknesses of Islamic terror groups is that they often get into vicious and destructive feuds with each other. It should not be surprising as Islamic terrorists are motivated by religion and in particular a personal call from God to serve. Since no two people are going interpret the details of this divine summons the same way, there will be many different interpretations. These are often formed by ethnic differences. This could be seen in Mali, where three different Islamic radical groups (Ansar Dine, MUJAO and AQIM) took control of the northern portion of the country in 2012 until they were run out in early 2013 by a French-led force. Along the way the three groups were often battling each other. The same thing happened in Somalia and elsewhere. Even before the French showed up many members of these groups were disillusioned by all the infighting and simply quit. But the concept of violent jihad (“struggle”) is still popular with many Islamic clerics and young Moslem men.

For centuries the non-Moslem world ignored this problem, at least as long as it remained a dispute just among Moslems. But in the 1970s a new idea arose among radical clergy who began blaming the West for all the backwardness, bad government and general misery in Moslem nations. That’s when al Qaeda decided to take the war to the infidels (non-Moslems). This produced growing violence against Western targets in the 1990s and culminated in the September 11, 2001 attacks. The carnage of those attacks was immensely popular among Moslems, although most Moslem governments condemned it. That was in part because these attacks against infidels were an indirect effort to overthrow Moslem governments that radicals did not believe were Moslem enough. That struggle continues and while many Saudi citizens still send cash and sons to al Qaeda, Saudi Arabia is very much opposed to al Qaeda. 

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 20:30
Syrie: Washington opposé à la livraison de missiles à l'opposition (Lavrov)

 

PARIS, 31 mars - RIA Novosti

 

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a assuré à la partie russe que les Etats-Unis s'opposaient à la livraison de lance-missiles sol-air portables en Syrie, a déclaré dimanche soir le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

 

"Nous avons posé une question sur les informations parues dans les médias, selon lesquelles le président Barack Obama, lors de sa visite en Arabie saoudite, aurait évoqué la livraison de lance-missiles sol-air portables à l'opposition syrienne. John Kerry a clairement confirmé que Washington y était opposé", a indiqué le chef de la diplomatie russe à l'issue d'entretiens avec son homologue américain John Kerry à Paris.

 

Selon le ministre russe, ceci était tout à fait conforme aux ententes russo-américaines selon lesquelles les lance-missiles sol-air portables ne devaient pas être livrés dans les régions en proie aux conflits.

 

Se référant à des sources au sein du gouvernement US, l'agence AP a annoncé vendredi que l'administration du président Obama examinait la possibilité de lever l'interdiction de livrer des missiles antiaériens à l'opposition syrienne. Hostile initialement à cette idée, le président Obama pourrait changer d'avis suite aux récentes victoires enregistrées par les troupes gouvernementales syriennes dans leur lutte contre la rébellion.

 

Samedi, Barack Obama a confirmé son inquiétude face à l'intention de l'Arabie saoudite de fournir des missiles antiaériens et antichars aux rebelles anti-Assad.

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 07:30
Syrie: l'armée renforce son emprise à Qalamoun près de la frontière libanaise

 

29 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

DAMAS - L'armée syrienne, appuyée par les combattants du Hezbollah libanais, a repris samedi aux rebelles deux villages dans Qalamoun, renforçant son emprise sur cette région stratégique frontalière du Liban, selon un responsable militaire.

 

La prise de Qalamoun, l'un des fronts de la guerre qui ravage la Syrie depuis trois ans, est cruciale pour le régime mais surtout pour le Hezbollah qui affirme que les voitures utilisées dans les attentats meurtriers contre ses bastions au Liban sont piégées dans cette région.

 

Le régime de Bachar al-Assad accuse aussi les rebelles d'acheminer armes et combattants depuis le Liban via ce secteur frontalier.

 

L'armée a pris le contrôle ce matin des villages de Ras al-Maara et Flita après avoir bombardé les derniers groupes de terroristes armés qui s'y trouvaient, a indiqué la source militaire. Le régime désigne par le terme de terroristes tous les rebelles.

 

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), l'armée avait bombardé le secteur de Flita la veille aux barils d'explosifs, une pratique dénoncée par l'ONU.

 

Il ne reste plus aux mains des rebelles à Qalamoun que le bastion de Rankous, sous leur contrôle depuis deux ans, la localité chrétienne de Maaloula et une poignée de villages, a ajouté l'OSDH, qui s'appuie sur un important réseau de militants et sources médicales civiles en militaires en Syrie.

 

L'armée et le Hezbollah, allié indéfectible du régime Assad, ont lancé en novembre une offensive aérienne et terrestre pour reconquérir Qalamoun avec l'objectif de sécuriser ce secteur qui servait de base arrière aux rebelles.

 

L'armée a enregistré une victoire importante à la mi-mars en reprenant Yabroud, l'un des principaux bastions rebelles, avant de concentrer ses forces sur plusieurs villages frontaliers, dont Flita et Ras al-Maara.

 

Il s'agit d'une nouvelle étape vers le verrouillage de la frontière, a estimé le responsable militaire. Chaque victoire contribue à boucler un peu plus (la frontière), au moins au niveau des points de passage principaux utilisés par les rebelles.

 

Après la prise de Flita et Ras al-Maara, au moins 700 Syriens, en majorité des civils, se sont réfugiés dans la localité libanaise d'Aarsal, proche de la frontière et partisane de la rébellion, selon l'agence nationale libanaise.

 

L'armée libanaise vérifie les identités (des réfugiés) et empêche les hommes armés (rebelles) d'entrer au Liban à travers Aarsal, a indiqué l'agence en précisant que l'exode continue.

 

Selon Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH, même si l'armée renforce son emprise sur Qalamoun, il lui sera difficile de contrôler la totalité de la frontière, qui s'étend sur des dizaines de kilomètres dans cette région.

 

Il y a une portion où les rebelles pourront toujours entrer et sortir (...) Pour tout contrôler, l'armée et le Hezbollah devraient déployer des combattants tout le long de la frontière, ce qui est impossible, a-t-il ajouté.

 

Ailleurs dans le pays, au moins 35 combattants du Front Al-Nosra, la branche d'Al-Qaïda en Syrie, et de brigades islamistes ont péri lors de combats contre les jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) dans la localité stratégique de Markada, dans la province de Hassaka, toujours selon l'OSDH.

 

Au terme de ces combats, l'EIIL a pris la localité située sur la route d'approvisionnement de l'EIIL entre l'Irak, d'où ce groupe est originaire, et Hassaka.

 

Auparavant alliés, ces différents groupes de l'opposition à Assad se battent depuis le début de l'année, plusieurs brigades dénonçant les exactions et la volonté hégémonique de l'EIIL.

 

Le conflit en Syrie, né d'une contestation populaire pacifique lancée le 15 mars 2011 qui s'est militarisée face à la répression, a fait plus de 146.000 morts selon l'OSDH.

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 12:30
Syrie : les rebelles à l'offensive grâce à de nouvelles armes

 

25/03/2014 Par Georges Malbrunot – LeFigaro.fr

 

Disposant de missiles sol-air, les insurgés islamistes avancent à Alep, Idlib et dans la province de Lattaquié, le fief des Assad.

 

On s'attendait à une attaque rebelle à partir du sud, via la Jordanie, grâce à l'aide logistique saoudienne. Mais après des défaites la semaine dernière à Yabroud et au Krak des Chevaliers, la riposte des anti-Assad est finalement venue du nord de la Syrie via la Turquie et grâce à de nouvelles armes livrées par le Qatar.

 

La contre-attaque s'étend sur trois provinces. D'abord celle d'Alep, où le régime a perdu les quartiers de Layramoun et du mont Chwayhné, qui domine l'ouest de la ville, et enregistré de nombreuses pertes. Cette avancée des insurgés fragilise le quartier gouvernemental de Zahra, dans le nord-ouest d'Alep, où se trouve le centre des redoutables services de renseignements de l'armée de l'air, que les rebelles cherchent à prendre depuis des mois. À l'ouest, dans la province d'Idlib, l'armée a cédé une quinzaine de postes de contrôle près de Khan Cheikhoun, et le régime n'y dispose plus que des bases militaires de Wadi al-Deif et Hamadiyé, encerclées et approvisionnées par voie aérienne. Enfin, depuis une semaine, trois groupes islamistes - le Front al-Nosra, Cham al-Islam et Ansar al-Islam - attaquent la province de Lattaquié, jusque-là relativement épargnée par les combats. Cette région, à majorité alaouite, la confession du président Bachar el-Assad, est un des principaux bastions du régime.

 

Le régime pas encore menacé

 

Lundi, les insurgés ont conquis le poste de Kassab, l'un des derniers points de passage officiels encore entre les mains du régime le long de la frontière avec la Turquie. Ils ont également pris le contrôle du village arménien de Kassab à six kilomètres de la frontière, et des combats font encore rage dans les hameaux voisins. En riposte, l'armée de l'air lance des barils d'explosifs dans la zone proche du Jabal Turkman, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, basé à Londres, qui a comptabilisé au moins 170 morts de part et d'autre. Damas accuse la Turquie d'avoir prêté main-forte aux djihadistes. Dimanche, l'aviation d'Ankara a abattu un avion syrien, qui avait violé l'espace aérien turc, selon les autorités turques, ce qu'a nié Damas. «Les rebelles veulent couper la route qui relie l'enclave arménienne de Kassab à Lattaquié, où un certain calme règne depuis trois ans que le conflit a commencé», décrypte le chercheur Fabrice Balanche.

 

Mardi, les rebelles se seraient encore emparés du port de Samra, à la frontière turque. Ce qui leur permettrait d'avoir leur propre point de ravitaillement maritime. Cette offensive, qui ne menace pas le régime, ne doit rien au hasard. «Nous avons reçu les armes que le Qatar nous avait promis notamment des missiles sol-air», se félicite un responsable de l'opposition. À travers ces dernières livraisons, Doha cherche à renforcer la capacité d'action des groupes qui lui sont proches, au détriment de ceux parrainés par son rival saoudien. Il s'agit également de montrer qu'au moment où se tient le sommet arabe de Koweït, consacré au drame syrien, la rébellion est loin d'avoir dit son dernier mot. Et ce quelques jours après les propos aigres-doux de Robert Ford, «M. Syrie» au département d'État, qui vient de démissionner. «Assad va rester au pouvoir à moyen terme, et l'opposition n'a pas réussi à rassurer la minorité alaouite pour qu'elle lâche Assad», a regretté M. Ford à son retour aux États-Unis.

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