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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 08:30
Le directeur général de l'OIAC à Moscou en avril (Lavrov)

 

LA HAYE, 24 mars - RIA Novosti

 

Le directeur général de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) Ahmed Uzumcu se rendra en avril en Russie, a annoncé lundi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

 

"Bien sûr, nous attendons votre visite le mois prochain", a déclaré le chef de la diplomatie russe avant de s'entretenir avec le directeur général de l'OIAC lors de la Conférence internationale sur la sécurité nucléaire qui démarre aujourd'hui à La Haye.

 

Selon un plan de désarmement chimique de la Syrie adopté en septembre 2013 par l'OIAC, les substances chimiques les plus dangereuses devaient quitter la Syrie avant le 31 décembre. Toutefois, l'OIAC a annoncé fin décembre que le délai fixé ne pouvait être tenu en raison d'une série de questions relatives à la sécurité, à des problèmes logistiques et aux conditions météorologiques.

 

D'après le calendrier corrigé, les substances chimiques prioritaires, notamment 20 tonnes de gaz moutarde, doivent quitter la Syrie d'ici le 31 mars.

 

Toutes les armes chimiques syriennes doivent être détruites d'ici fin juin.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 14:00
Syria Rebels - photo RIA Novosti

Syria Rebels - photo RIA Novosti

 

24.03.2014 Le Monde.fr (Reuters)
 

François Hollande a adopté lundi 24 mars lors d'un conseil de défense restreint un plan de lutte contre les filières djihadistes qui acheminent des combattants de France en Syrie, ont indiqué les services de la présidence. Ce conseil de défense a réuni autour du président de la république le premier ministre, les ministres des affaires étrangères, de la défense, de l'intérieur et la garde des sceaux.

« Une stratégie a été adoptée et un plan d'actions a été décidé », écrit l'Elysée dans un communiqué qui précise que leur contenu sera présenté « ultérieurement ». Ce plan d'action a également pour objet de lutter contre « la radicalisation violente », affirme la présidence française.

Plusieurs candidats au djihad ont été écroués ces derniers mois en France pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes de terrorisme ». Certains avaient commis des vols à main armée pour tenter de financer leur voyage.

Fin janvier le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, avait promis des mesures, comme la mise en place d'un service d'alerte pour les familles, afin de faire face au phénomène des départs de jeunes Français pour la Syrie pour y combattre le régime de Bachar Al-Assad.

Manuel Valls avait alors estimé que 250 Français ou résidents étaient en Syrie et 21 déjà morts sur place. L'exode des jeunes Français candidats au djihad en Syrie s'est accéléré avec le retour d'une première génération qui s'efforce d'embrigader des proches, a récemment déclaré le juge antiterroriste Marc Trévidic.

 

Lire aussi :  Huit candidats au djihad interpellés à Paris et dans le Val-de-Marne et en édition abonnés : Syrie, terre d’accueil pour djihadistes français

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:30
L'armée syrienne pilonne des localités du nord du Liban

 

20 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

TRIPOLI (Liban) - L'aviation du régime syrien a pilonné jeudi une zone libanaise frontalière, blessant 25 personnes, quelques heures après des raids sur Aarsal, ville libanaise majoritairement sunnite qui soutient la rébellion syrienne, selon des sources au sein des services de sécurité libanais.

 

Ces opérations interviennent au moment où l'armée syrienne, soutenue par le Hezbollah, libanais lance des offensives du côté syrien de la frontière, déclenchant un exode de rebelles et civils syriens vers le Liban.

 

Des sources de sécurité dans le nord du Liban ont précisé que des maisons avaient été endommagées et 25 personnes blessées dans ce pilonnage, sans pouvoir préciser s'il s'agissait de Libanais ou de réfugiés syriens.

 

Mercredi, l'armée syrienne a pris la localité d'al-Hosn où se trouve la célèbre forteresse croisée du Krak des Chevaliers, située dans la province centrale de Homs, près de la localité libanaise de Wadi Khaled bombardée jeudi.

 

Cela a poussé une nouvelle vague de Syriens à se réfugier à Wadi Khaled, ville majoritairement sunnite et soutenant les rebelles combattant le régime de Bachar al-Assad, qui a déjà accueilli des milliers de Syriens depuis le début du conflit en mars 2011.

 

La situation est très mauvaise. En coordination avec la Croix rouge libanaise, nous avons transporté 40 blessés d'al-Hosn vers le Liban, a indiqué à l'AFP un médecin de Wadi Khaled.

 

La totalité d'al-Hosn s'est enfuie au Liban et l'armée syrienne les visait alors qu'ils traversaient la frontière, a ajouté le docteur Tareq Dandashi.

 

Les troupes syriennes sont aussi intervenues dans une autre zone frontalière, le Qalamoun, pour couper les voies de ravitaillement des rebelles en armes.

 

Mercredi soir, l'armée syrienne y a mené deux raids contre la ville frontalière libanaise d'Aarsal, sans faire de victime.

 

Des hélicoptères syriens ont mené deux raids visant les localités de Wadi Ajram et Khirbet Younin dans les faubourgs d'Aarsal vers 21H00 (19H00 GMT) mercredi, a indiqué une source des services de sécurité libanais.

 

Depuis plusieurs mois, cette ville, où sont installés de dizaines de milliers de réfugiés syriens, est la cible de raids aériens menés par les forces du régime de Damas, qui dit pourchasser des rebelles.

 

Aarsal sert de point de passage pour les réfugiés, les armes et les rebelles, selon des sources au sein des services de sécurité libanais. Mercredi, l'armée libanaise a arrêté 15 hommes à un point de contrôle d'Aarsal, dont des membres du groupe jihadiste Al-Nosra, entrés au Liban avec de faux papiers, selon l'agence libanise ANI.

 

Le Liban est profondément divisé sur le conflit en Syrie, ancienne puissance tutélaire. Le fossé s'est encore creusé depuis que le mouvement chiite Hezbollah a publiquement reconnu au printemps dernier envoyer des combattants aider l'armée syrienne dans sa lutte contre les rebelles, majoritairement sunnites.

 

Le soutien du Hezbollah a permis aux forces de Bachar al-Assad de prendre dimanche, après des mois de combats et de pilonnages, Yabroud, dernier bastion rebelle important dans le Qalamoun, une région montagneuse au nord de Damas.

 

Et mercredi, l'armée syrienne s'est emparée de la localité de Ras al-Aïn, à proximité de la frontière libanaise, gagnant du terrain dans cette région du Qalamoun.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 08:30
La moitié des armes chimiques syriennes évacuées du territoire



20.03.2014 par RFI
 

La Syrie a transféré la moitié de son stock d'armes chimique hors de son territoire. C'est ce qu'indique l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), en charge de l'élimination de cet arsenal particulièrement dangereux. Selon une résolution des Nations unies, l'ensemble du stock doit être détruit d'ici au 30 juin.

 

La Syrie a évacué 30 % des ses produits chimiques les plus dangereux. Un chiffre qui inclut la totalité du terrible gaz moutarde que détenait le régime de Damas et qui était son seul agent chimique prêt à l'emploi, selon l'OIAC.

Parallèlement, la Syrie a déjà transféré plus de 80 % de ses agents dits « de catégorie 2 », moins dangereux.

En moyenne, c'est donc 45% de l'arsenal chimique qui a déjà quitté le territoire syrien à bord de bateaux norvégiens et danois. Les produits doivent être ensuite détruits à bord d'un navire américain spécialement aménagé ou dans des usines européennes pour les substances les moins nocives.

L'OIAC affirme que Damas a accéléré le processus de désarmement chimique ces dernières semaines. Mais le programme a globalement pris du retard. Le plan de destruction prévoyait initialement l'évacuation de l'ensemble des produits chimiques avant le 5 février dernier.

Les Occidentaux soupçonnent le régime de Damas d'avoir volontairement outrepassé cette date. Ce que dément le pouvoir syrien.

Sur ce dossier sensible plane aussi l'ombre de la crise ukrainienne puisque la destruction des armes chimiques syrienne repose sur un accord américano-russe et que la Russie est associé aux opérations de transports des substances nocives.


L'aide impossible aux réfugiés de Yarmouk

Des dizaines de milliers de civils sont aujourd'hui assiégés dans des quartiers encerclés par l'armée. C'est le cas du camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk à Damas, soumis à un blocus parce que des opposants syriens et palestiniens y sont retranchés. Mardi, de la nourriture a pu y être acheminée par le Bureau des Nations unies en charge des réfugiés palestiniens (l'UNRWA). Mais mercredi, la colère et la détresse des populations affamées ont contraint les humanitaires à rebrousser chemin.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 19:30
Raid israélien contre des sites militaires syriens sur le Golan

 

19.03.2014 Romandie.com (ats)

 

Israël a bombardé plusieurs sites militaires syriens, tuant un soldat et en blessant sept. Ces attaques ont été menées en représailles à l'explosion d'une bombe artisanale qui a blessé quatre militaires de Tsahal mardi sur le plateau du Golan.

 

Parmi les cibles visées durant la nuit par la chasse israélienne figuraient un poste de commandement, un centre d'entraînement et des batteries d'artillerie, a déclaré un porte-parole de l'armée israélienne. Le régime de Bachar al-Assad a condamné ces bombardements, mais n'a pas brandi la menace de représailles.

 

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait averti dès mardi qu'Israël réagirait "avec force" après l'explosion de mardi. Le ministre de la défense Moshé Yaalon a mis en demeure mercredi le régime du président al-Assad de cesser de "coopérer" avec les ennemis d'Israël.

 

Présence du Hezbollah

 

Certaines zones du côté syrien du plateau du Golan sont contrôlées par des rebelles combattant l'armée syrienne, y compris des combattants jihadistes hostiles à Israël. Selon Jérusalem, le mouvement chiite libanais Hezbollah, allié de Bachar al-Assad et ennemi de longue date d'Israël, est également présent dans cette région.

 

Les quatre soldats israéliens ont été blessés alors qu'ils patrouillaient sur la ligne séparant le territoire capturé par Israël à la Syrie lors de la Guerre des Six Jours en 1967 et annexé par la suite - annexion non reconnue par la communauté internationale - du territoire syrien.

 

Cet incident est le plus grave pour l'armée israélienne depuis le début du soulèvement contre Bachar al Assad il y a plus de trois ans.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 17:51
Morocco, Spain break up militant cell sending fighters abroad

 

 

18 March 2014 defenceWeb (Reuters)

 

Morocco and Spain made seven arrests and dismantled an Islamist militant cell led by a Spanish citizen that sent fighters to "hotbeds of tension" such as Syria, officials from both countries said on Friday.

 

Hundreds of fighters from Morocco and other Maghreb states like Tunisia and Algeria have joined Islamist-dominated rebel forces in Syria's civil war and North African governments fear they will pose security threats once they return home.

 

Spain's interior ministry said the group's leader, Mustafa Maya Amaya, a nationalized Spaniard born in Belgium, was arrested in Melilla along with two French citizens. Melilla is a Spanish enclave on the Mediterranean, surrounded by Morocco.

 

Also arrested was a Tunisian man based in Malaga, Spain and three Moroccans arrested in their own country.

 

Spanish Interior Minister Interior Jorge Fernandez said it was the biggest group in Europe recruiting jihadists for Syria. Some of its members had returned to Spain from conflict zones where they were involved with al Qaeda-linked organizations.

 

He said the cell was now completely broken up because all of its elements, including document forgers, logistics organizers and jihadists had been arrested.

 

"The cell was dismantled in coordination with Spanish security forces," the Moroccan interior ministry said in a statement carried by official news agency MAP.

 

"Three Moroccans were arrested at the same time as the (Spanish) head of the cell and his acolytes have been arrested by the Spanish security services," it said.

 

The Moroccan statement said Amaya, the Spanish head of the cell just broken up, had had close ties with another cell that was linked to al Qaeda's North African wing, known as AQIM. That cell was dismantled last year as it planned to send militants to fight in Mali and Syria.

 

Spain said Maya Amaya used the internet to recruit jihadists and helped them join movements such as the Al Qaeda splinter group Islamic State in Iraq and the Levant (IDIL), al Qaeda's Nusra Front branch in Syria, and AQIM.

 

Morocco, a Western ally against Islamist militancy, often says it has broken up radical cells accused of plotting inside and outside the kingdom.

 

It has suffered numerous bomb attacks by suspected Islamist guerrillas, most recently in 2011 in Marrakesh, but militant groups have so far failed to gain any foothold in the kingdom.

 

Tuesday was the tenth anniversary of the Atocha train bombing in Spain, carried out by an Islamist cell, in which 191 people died.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 17:30
source LeFigaro

source LeFigaro

 

19 mars 2014 JDD (AFP)

 

En riposte à une explosion visant ses soldats sur le Golan qu'il occupe, Israël a mené dans la nuit de mardi à mercredi des raids contre des positions syriennes. Son ministre de la Défense a prévenu que le régime d'Assad paierait "un prix élevé" pour son soutien aux "agents terroristes" qui menacent l'Etat hébreu.

 

C'est une escalade de plus dans le conflit syrien. Israël a pilonné des positions syriennes dans la nuit de mardi à mercredi sur les hauteurs du Golan, à la frontière des deux Etats. Dans ce territoire occupé par Israël, une explosion avait blessé mardi quatre soldats israéliens, dont un grièvement. Ces soldats ont été touchés au moment où ils descendaient de leur jeep pour aller vérifier un engin suspect repéré près de la clôture qui longe la ligne de cessez-le-feu avec la Syrie.

"La nuit dernière, l'armée israélienne a attaqué des cibles en territoire syrien. Il s'agissait de cibles d'éléments syriens qui ont non seulement favorisé, mais aussi coopéré avec les attaques contre nos forces", a déclaré mercredi le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahou en Conseil des ministres. "Nous attaquons ceux qui nous attaquent", a-t-il ajouté. Le Premier ministre avait déjà averti la veille que l'Etat hébreu réagirait "avec force" à cette attaque. L'artillerie israélienne a riposté une première fois contre des positions de l'armée syrienne, selon un communiqué militaire. Puis, dans la nuit, les raids de Tsahal, l'armée israélienne, ont touché une infrastructure d'entraînement de l'armée syrienne, des QG militaires et des batteries d'artillerie, selon un autre communiqué.

 

La "frontière syrienne fourmille d'éléments djihadistes et du Hezbollah"

Cette attaque aurait fait un mort et sept blessés, selon l'armée syrienne. Celle-ci a "mis en garde" Israël "contre les tentatives désespérées incitant à l'escalade et la tension". "La répétition de ces actes agressifs menacent la sécurité de la région", a indiqué l'armée dans un communiqué. Ces hostilités font en effet craindre une telle escalade entre les deux pays. Israël occupe depuis 1967 quelque 1.200 km2 du plateau du Golan qu'il a annexés, une décision que n'a jamais reconnue la communauté internationale, alors qu'environ 510 km2 restent sous contrôle syrien. Mais bien que ces Etats soient officiellement en état de guerre, la frontière israélo-syrienne, supervisée par une force des Nations unies, était considérée jusqu'à présent comme la frontière la plus calme depuis la fin de la guerre de Kippour en 1973.

Les attaques - tirs à l'arme légère ou au mortier auxquels l'armée israélienne a généralement répliqué - sont restées jusqu'à présent relativement mineures malgré une situation tendue depuis le début de la guerre civile en Syrie, en 2011. Les incidents se sont toutefois multipliés récemment entre Israël, d'une part, et la Syrie et le Hezbollah d'autre part. Samedi, des soldats israéliens ont tiré vers plusieurs "suspects" qui s'étaient approchés de la frontière israélo-libanaise. Le 5 mars, l'armée avait annoncé avoir tiré sur deux membres du Hezbollah - le puissant mouvement chiite libanais, allié de Bachar el-Assad -, et les avoir blessés, alors qu'ils installaient un engin explosif dans le nord du Golan. Certaines zones du côté syrien sont également contrôlées par des rebelles combattant l'armée syrienne, y compris des combattants djihadistes hostiles à Israël.

Mardi, le Premier ministre Benjamin Netanyahou avait déclaré que la "frontière syrienne fourmille d'éléments djihadistes et du Hezbollah, ce qui constitue un nouveau défi pour Israël". "Ces dernières années, nous avons réussi à maintenir le calme (sur le plateau) malgré la guerre civile en Syrie, mais là aussi, nous agirons avec force", a-t-il lancé. Son ministre de la Défense, Moshé Yaalon, a ainsi mis en demeure mercredi le régime de Bachar el-Assad de cesser de "coopérer" avec les ennemis d'Israël. "Nous considérons que le régime d'Assad est responsable de ce qui se passe sur son territoire et s'il continue à coopérer avec les agents terroristes qui cherchent à nuire à l'Etat d'Israël, il paiera un prix élevé", a-t-il menacé.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 16:30
Syrie: l'armée s'empare d'une autre localité près de la frontière libanaise

 

19 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

DAMAS - L'armée syrienne s'est emparée mercredi de la localité de Ras al-Aïn, à proximité de la frontière libanaise, gagnant du terrain dans cette région du Qalamoun après la prise dimanche d'une autre ville rebelle.

 

Des unités de l'armée ont pris Ras al-Aïn, au sud-ouest de Yabroud, tuant un grand nombre de terroristes, a indiqué l'agence officielle Sana qui, selon la terminologie officielle du régime, utilise le mot de terroristes pour désigner les rebelles.

 

La télévision publique a diffusé des images en direct de Ras al-Aïn, montrant des femmes dansant et chantant de joie.

 

Dimanche, après des mois de combats et de pilonnages, les troupes du régime, soutenues par les combattants du Hezbollah chiite libanais, ont pris Yabroud, dernier bastion rebelle important dans le Qalamoun, une région montagneuse au nord de Damas.

 

Les forces du régime ont désormais comme objectif de sécuriser entièrement la frontière et de fermer tous les points de passages avec le Liban, avait indiqué lundi un responsable des services de sécurité à Damas.

 

L'armée entend pour cela s'emparer de Rankous, au sud de Yabroud, et Flita et Ras al-Maara, au nord-ouest, selon lui.

 

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), des combats violents se déroulaient mercredi à un point de contrôle de Rankous.

 

Les troupes du régime et des milices pro-régime, épaulées par le Hezbollah, combattaient en outre les rebelles et les forces jihadistes autour du village de Bakhaa et Jobeh, toujours dans cette région du Qalamoun, selon l'OSDH.

 

Dans la province centrale de Homs, l'armée est entrée dans la localité d'al-Hosn où se trouve la célèbre forteresse croisée du Krak des Chevaliers, a en outre indiqué à l'AFP une source au sein des services de sécurité.

 

L'armée est entrée dans al-Hosn et a pris deux quartiers du village. Elle bombarde autour du Krak des Chevaliers pour prendre le contrôle de ce château aux mains des rebelles, a précisé cette source.

 

Des combats se sont déroulés à plusieurs reprises autour de la citadelle médiévale.

 

Dans une région proche, deux rebelles ont péri dans un guet-apens de l'armée qui a détruit des véhicules transportant des armes, à l'ouest du village de Zara, tombé le 8 mars aux mains des troupes syriennes, selon Sana.

 

Dans le sud du pays, les rebelles se sont en revanche emparés de la prison centrale de Gharaz dans la province de Deraa, libérant un certain nombre de prisonniers, selon l'OSDH.

 

Et dans la Ghouta orientale, près de Damas, deux enfants sont morts par manque de nourriture et de médicaments, dans une zone où le régime impose un siège depuis plus d'un an, selon cette ONG qui s'appuie sur un vaste réseau de militants et sources médicales dans le pays.

 

Les troupes gouvernementales assiègent plusieurs villes contrôlées par les rebelles, provoquant des pénuries de nourriture et causant des morts.

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 22:30
L'armée syrienne contrôle totalement la ville-clé de Yabroud

 

16 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

YABROUD (Syrie) - L'armée syrienne a pris le contrôle de la totalité de la ville de Yabroud, dernier bastion rebelle dans les montagnes de Qalamoun, à 75 km au nord de Damas, dimanche à l'issue d'une bataille de 48 heures, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Nous avons pris le contrôle total de la ville à 10 heures ce matin, a affirmé à l'AFP un officier, alors que dans la rue de nombreux soldats et supplétifs de l'armée gouvernementale se reposaient assis sur les trottoirs, la mine fatiguée.

 

Ce fut la bataille la plus difficile que nous ayons menée car les rebelles se trouvaient dans la montagne qui entoure la ville et dans les immeubles de Yabroud. Il a fallu d'abord s'occuper des collines puis samedi nous sommes entrés par l'est de la ville jusqu'au centre sportif, et aujourd'hui nous avons fini le travail, a-t-il précisé.

 

Sur la chaussée se trouvent de nombreux câbles d'électricité coupés et certains immeubles portent les traces des violents combats.

 

La prise de cette ville bloque toute infiltration rebelle vers le Liban, en particulier vers la ville d'Aarsal (est) qui soutient la rébellion syrienne. Cette prise est cruciale pour le Hezbollah libanais qui combat aux côté de l'armée syrienne, car selon le mouvement chiite armé, c'est de Yabroud que sont venues les voitures piégées utilisées dans les attentats meurtriers qui ont secoué ses bastions au Liban ces derniers mois.

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 12:50
EU Foreign Affairs Council: Background on Ukraine, Syria, and EU-Africa Summit

14/3/2014 EU source: Council Ref: CL14-041EN

 

Summary: 14 March 2014, Brussels - Background on the European Union Foreign Affairs Council on Monday, 17 March 2014 in Brussels.
 

The Council, starting at 9.30, will be chaired by Catherine Ashton, EU High Representative for Foreign Affairs and Security Policy.

The Council will kick-off with a debate on the situation in Ukraine and the EU's Eastern Partnership more generally. An exchange of views on Bosnia and Herzegovina will follow.

Ministers will then discuss how best to support on-going efforts in the Middle East peace process. The Council will then address developments related to the crisis in Syria and its regional context. After that, it will turn to the EU-Africa summit, to be held on 2/3 April in Brussels.

Over lunch, ministers will hold a discussion on energy diplomacy, in the presence of Energy Commissioner Günther Oettinger.

The High Representative is also expected to shortly de-brief ministers on her recent visit to Iran, at the start of the meeting.

The EU-Uzbekistan Co-operation Council will start at 16.30, chaired by the Greek Deputy Prime Minister and Minister for Foreign Affairs, Evangelos Venizelos (TV/photo opportunity at 17.30).

Press conferences:

• after the Foreign Affairs Council (+/- 15.00)

• following the EU-Uzbekistan Co-operation Council (+/- 18.55)

* * *

Press conferences and public events by video streaming: http://video.consilium.europa.eu/

Video coverage in broadcast quality (MPEG4): http://tvnewsroom.consilium.europa.eu

Photographic library on www.consilium.europa.eu/photo for photos in high resolution.

* * *

Ukraine and Eastern Partnership

The Council will take stock of developments in the Ukraine and follow-up on the extraordinary meeting of EU Heads of State and Government on 6 March and on the extraordinary FAC of 3 March. Ministers will discuss an EU response to the developments, ahead of a meeting of the European Council on 20/21 March. Wider issues related to the EU's Eastern Partnership may also be raised during the debate.

At their extraordinary meeting on 6 March, EU Heads of State or Government strongly condemned the violation of Ukrainian sovereignty and territorial integrity by the Russian Federation and called for an immediate withdrawal of armed forces to their areas of permanent stationing. They also considered the decision to hold a referendum on the future status of the Crimea contrary to the Ukrainian constitution and therefore illegal.

For the EU, the solution to the crisis in Ukraine must be based on the territorial integrity, sovereignty and independence of Ukraine. Such a solution should be found through negotiations between Ukraine and the Russia federation, for instance through a so-called "contact group".

At the same time, leaders decided to take action. They suspended bilateral talks with the Russian Federation on visa matters as well as talks on a new EU-Russia agreement. European G8 members and the EU have also suspended their participation in the preparations for the G8 summit in June in Sotchi.

Moreover, in the absence of talks between the governments of Ukraine and Russia and if they do not produce results in a limited timeframe, the EU will decide on additional measures, leaders stated. Preparatory work on such measures has been on-going.

Leaders also agreed that further steps by Russia to destabilise the situation in Ukraine would lead to additional and far reaching consequences for relations between the EU (and its member states) and the Russian Federation in a broad range of economic areas.

Heads of State and Government welcomed a package of support measures presented by the Commission last week, including overall support of at least € 11 billion over the coming years from the EU budget and EU-based international financial institutions. It also comprises the granting of autonomous trade preferences to Ukraine so as to advance the application of certain provisions of the Association Agreement on a deep and comprehensive free trade area.

Leaders in addition decided to sign very shortly the political chapters of the EU-Ukraine Association Agreement while reiterating their commitment to sign the full agreement including the deep and comprehensive free trade area. See statement by the Heads of State or Government and factsheet on EU-Ukraine relations.

The Association Agreements with Moldova and Georgia were initialled at the Vilnius Eastern Partnership summit in November 2013. Their signature is to take place as soon as possible and before the end of August 2014. See European Council conclusions of December 2013 (para 47).

The EU's Eastern Partnership was launched at the Prague summit in May 2009. It concerns six Eastern partner countries: Armenia, Azerbaijan, Belarus, Georgia, the Republic of Moldova and Ukraine. Its objectives include accelerating political association and deepening economic integration with the Eastern European partner countries. The EU supports reforms in the partner countries aimed at consolidating democracy, the rule of law, respect for human rights and an open market economy. At the same time, it offers gradual integration into the European economy, greater mobility for citizens and closer political ties. Between 2010 and 2013, EUR 1.9 billion were allocated to support its implementation.

Bosnia and Herzegovina

The Council will discuss the situation in Bosnia and Herzegovina. The High Representative will brief ministers about her recent trip to Sarajevo where she discussed the situation with politicians and members of civil society. See her statement at the conclusion of the trip.

In October 2013, the Council expressed its serious concern at the on-going failure of the Bosnia and Herzegovina political leaders to implement the ruling of the European Court of Human Rights in the Sejdić/Finci case and stressed that the current lack of a solution is preventing Bosnia and Herzegovina from further progress towards the EU. It also reiterated its unequivocal support for Bosnia and Herzegovina's EU perspective as a sovereign and united country  enjoying full territorial integrity. See Council conclusions.

Middle East peace process

The Council will discuss the Middle East peace process. The High Representative will brief ministers on what the EU can do to support the talks.

The EU fully supports the on-going efforts of the parties and of the US. In December 2013, the Council reiterated the EU's readiness to contribute substantially to post-conflict arrangements for ensuring the sustainability of a peace agreement. "The EU will provide an unprecedented package of European political, economic and security support to both parties in the context of a final status agreement," the Council said in conclusions. The on-going work to define the  details of the EU's offer will be the subject of the debate by ministers. See Council conclusions of 16 December 2013.

Syrian conflict and regional context

The Council will consider the latest developments in the Syrian conflict, in particular the humanitarian situation following the adoption of a UN Security Council resolution on the humanitarian situation on 22 February, the growing terrorist threat and the state of play in diplomatic efforts to bring an end to the crisis.

For the EU, the only solution to the conflict is a genuine political transition, based on the full implementation of the Geneva Communiqué of 30 June 2012, and preserving the sovereignty, independence, unity and territorial integrity of Syria.

The EU and its member states have been quick to support the destruction of Syria's chemical weapons. The EU is the largest financial contributor to the Organisation for the Prohibition of Chemical Weapons (OPCW) and supports its work towards the destruction of Syria's chemical weapons stockpile, including through the provision of armoured vehicles and satellite imagery.

Individual member states have also provided resources to assist the destruction programme. The EU and its member states are the largest humanitarian donor for the Syrian crisis. The total response from EU and member states to the crisis stands now at € 2.6 billion.

For more details on EU positions and restrictive measures, see factsheet European Union and Syria.

EU-Africa summit

The Council will be briefed about preparations for the 4th EU-Africa summit, which is to take place in Brussels on the 2-3 April under the theme "Investing in people, prosperity and peace". The European Council of 20/21 March will also discuss the summit preparations.

The EU-Africa summit will bring together the Heads of State and Government of the European Union and the African continent, together with the EU and African Union institutions. It will illustrate how EU-Africa relations have evolved over the past years, based on the Joint Africa-EU Strategy of 2007, which established a partnership of equals going beyond development to tackle challenges of common interest, including political, economic, investment and trade issues.

Leaders will discuss ways to deepen co-operation under the three areas identified in the summit theme, i.e. people, prosperity and peace. They will also address investment, climate change, prosperity, and ways for stimulating growth and create jobs, and will take stock of ongoing and future cooperation in the various fields covered by the Joint Africa-EU Strategy. The issue of migration as well as peace and security cooperation will also be on the agenda.

For more information, see the website of the EU-Africa summit.

Energy diplomacy

Over lunch, ministers will exchange views on EU energy diplomacy, in the presence of Energy Commissioner Günther Oettinger. Ministers are set to discuss the foreign policy implications of strategic choices made in the field of energy by relevant partners.

The shift in the global energy landscape creates new challenges and opportunities for EU foreign and security policy. The shale gas revolution in the US, the growing demand for energy in India due to its increasing population and the rise of gas as a source in China might have far-reaching political and economic consequences.

The debate follows previous exchanges among EU leaders and ministers about the external dimension of EU energy policy. The European Council of February 2011 asked the High Representative to take full account of the energy security dimension in her work and to reflect energy security in the EU's neighbourhood policy.

Other items

The Council is set to adopt several other items without discussion, including:

- European aid volunteers initiative

The Council is set to establish a European voluntary humanitarian aid corps which sets out a framework for joint contributions from European volunteers to support and complement humanitarian aid operations worldwide, as provided for in the Lisbon Treaty. See also legal text.

- Gulf of Guinea

The Council is due to adopt an EU strategy on the Gulf of Guinea, to support the efforts of the region and its coastal states to address the many challenges of maritime insecurity and organised crime. EU action will focus on four objectives: building a common understanding of the scale of the threat in the Gulf of Guinea and the need to address it; helping regional governments put in place institutions and capabilities to ensure security and the rule of law; supporting the development of prosperous economies in the coastal countries; strengthening cooperation structures between the countries of the region to ensure effective action across borders at sea and on land. The Council is to invite the EEAS and the Commission to put forward the actions necessary to deliver the strategy and report back annually on progress made.

- EU strategy for security and development in the Sahel

The Council is to adopt conclusions on the implementation of the EU strategy for security and development in the Sahel. The Council is set to welcome the progress made in implementing the strategy that it adopted in March 2011 and reaffirm the EU's objectives in the fields of security, development, peace-building, conflict prevention and countering violent extremism. It will invite the Commission and the EEAS to extend the implementation of the strategy to Burkina Faso and Chad while intensifying activities in Mali, Mauretania and Niger.

- EUCAP Mali

The Council is likely to adopt a crisis management concept for a civilian mission under the Common Security and Defence Policy to assist the internal security forces in Mali (EUCAP Mali) so as to enable the Malian state to ensure law and order as well as fight against terrorists, organised crime and cross-border trafficking. Once established, EUCAP Mali would deliver strategic advice and training for managers of the three internal security forces in Mali, i.e. the police, Gendarmerie and Garde nationale. A separate legal act - currently under preparation - is required for the mission to be formally set up.

- West Africa EPA development programme

The Council is set to adopt conclusions on West Africa's Economic Partnership Agreement development programme (PAPED). In the period from 2015 to 2020, the EU is committed to provide at least € 6.5 billion for activities linked to the PAPED. This is to be delivered through the European Development Fund, relevant instruments of the EU budget, contributions from member states and the European Investment Bank. See draft Council conclusions.

- South Sudan

The Council is to adopt conclusions on South Sudan, expressing its deep concern about the ongoing crisis in South Sudan, the grave human suffering it causes and its regional implications. It will call on all parties to immediately stop the violence and honour the Cessation of Hostilities agreement signed on 23 January. The EU firmly supports the mediation led by the Inter- Governmental Authority for Development.

- Central African Republic

The Council is due to adopt conclusions on the Central African Republic, encouraging the current authorities to continue the political transition. The EU is the main humanitarian and development partner of the Central African Republic. For more information, see fact sheet.

______________________

* This note has been drawn up under the responsibility of the press office

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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 00:30
L'armée syrienne est entrée dans la ville rebelle de Yabroud

 

 

14 mars 2014 21h54 Romandie.com (AFP)

 

DAMAS - L'armée syrienne est entrée vendredi dans la ville clé de Yabroud, un des principaux bastions rebelles dans la province de Damas, situé au nord de la capitale, non loin du Liban, a indiqué à l'AFP une source militaire.

 

L'armée syrienne a pénétré vendredi par l'entrée est de Yabroud et avance dans la rue principale de la ville. Les rebelles fuient vers Rankous au sud, a indiqué cette source. Si cette fuite se poursuit, la prise de la ville est une question de jours, a-t-elle ajouté.

 

L'armée et le mouvement chiite libanais Hezbollah avaient pris ces dernières semaines le contrôle de toutes les hauteurs de Yabroud. Et si cette ville tombe, il ne restera aux rebelles que Rankous et Fleita (ouest) dans la région de Qalamoun.

 

Plus tôt dans la journée, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) avait indiqué que l'armée et le Hezbollah se trouvaient aux portes de Yabroud.

 

Et la télévision d'Etat avait affirmé que l'armée avait avancé dans les environs de Yabroud et contrôle l'entrée est, ainsi que la périphérie nord-est de la ville. Elle avait évoqué un effondrement dans les rangs des groupes terroristes, en référence aux rebelles.

 

Le Front Al-Nosra, branche d'Al-Qaïda en Syrie qui mène les combats à Yabroud, avait reconnu que l'une des positions à Aqaba est tombée, (...) poussant les frères combattants à se replier vers des bases arrière.

 

Le groupe jihadiste avait toutefois indiqué que des renforts sont arrivés, niant tout retrait de Yabroud.

 

La bataille de Yabroud est cruciale pour le Hezbollah.

 

Le parti chiite libanais, qui a reconnu officiellement au printemps 2013 son engagement militaire auprès du régime syrien, veut en effet bloquer toute infiltration rebelle vers le Liban, notamment vers la ville sunnite d'Aarsal, dans l'est du pays.

 

Il assure que les voitures utilisées dans les attentats qui ont frappé ses bastions au Liban au cours des derniers mois sont piégées à Yabroud avant d'être conduites vers le Liban, via Aarsal.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 17:30
Raids d'hélicoptères de l'armée syrienne au Liban près de la frontière

 

05 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

BEYROUTH - Des hélicoptères de l'armée gouvernementale syrienne ont effectué mercredi plusieurs raids au Liban près d'Arsal, une ville frontalière sunnite qui affiche ses sympathies avec les rebelles en Syrie, ont indiqué des témoins et l'agence de presse officielle libanaise.

 

Les raids ont visé une région montagneuse assez désertique dans les environs d'Arsal, près de la frontière, ont affirmé des témoins.

 

Selon l'Agence nationale d'information (ANI) les raids ont visé les régions de Kherbet Younine et Wadi Ajram.

 

Il n'a pas été possible de savoir s'ils ont fait des victimes.

 

Dans l'après-midi, l'ANI a fait état de raids supplémentaires autour d'Arsal, qui auraient fait des blessés, sans donner plus de détails.

 

L'aviation et les hélicoptères de l'armée syrienne mènent régulièrement des raids sur la partie libanaise de ce secteur frontalier.

 

En décembre, pour la première fois, l'armée libanaise avait riposté à l'aide de ses défenses antiaériennes lors d'une attaque similaire près d'Arsal.

 

Par ailleurs, deux obus ont été tirés à partir de la Syrie sur un secteur inhabité près de Nabi Chit, un village libanais à la frontière syrienne et fief du mouvement chiite libanais Hezbollah qui combat avec l'armée contre les rebelles en Syrie.

 

Les habitants d'Arsal soutiennent les insurgés contre le régime du président Bachar al-Assad. La ville accueille des dizaines de milliers de réfugiés syriens venus en grande majorité de la région de Qalamoun, proche de la frontière libanaise, où l'armée syrienne et le Hezbollah mènent une offensive d'envergure contre les rebelles.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 08:30
Syrie: le terrorisme gagne en ampleur (diplomates russe et chinois)

 

MOSCOU, 18 février - RIA Novosti

 

Moscou et Pékin sont unanimes à constater que la menace terroriste en Syrie s'amplifie, indique un communiqué de la diplomatie russe diffusée à l'issue d'une rencontre entre le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov et l'ambassadeur de Chine à Moscou Li Hui.

 

"Il a été constaté que la menace terroriste en Syrie prend de l'ampleur et exige que tous les Syriens unissent leurs efforts en vue de l'éradiquer ", lit-on dans le communiqué.

 

Les diplomates ont également évoqué le comportement du médiateur international Lakhdar Brahimi aux négociations inter-syriennes de Genève.

 

"Les interlocuteurs ont été unanimes à affirmer que l'envoyé spécial sur la Syrie Lakhdar Brahimi devait effectuer son travail de façon objective et impartiale en encourageant les parties à rechercher un compromis et à tenir compte de leurs intérêts réciproques sur la base du Communiqué de Genève du 30 juin 2012", souligné le document de la diplomatie russe.

 

Moscou reproche à M. Brahimi d'émettre des accusations unilatérales et de rejeter sur Damas la responsabilité de l'absence de progrès aux négociations de Genève.

 

Le deuxième round de ces négociations s'est achevé le 15 février. D'après les diplomates russes, la tendance de Damas à privilégier la lutte contre le terrorisme s'explique par le fait que la Syrie ne cesse d'attirer des "djihadistes et des radicaux islamiques de tout poil". Ces derniers se battent contre les autorités syriennes pour faire triompher leur idéologie.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 08:30
Le chef d'état-major de l'Armée syrienne libre limogé

 

DUBAI, 17 février - RIA Novosti

 

Le chef d'état-major de l'Armée syrienne libre (ASL, opposition) Sélim Idriss a été limogé dimanche sur décision du Conseil militaire supérieur (CMS), rapporte la chaîne satellitaire Al-Arabiya.

 

"Le CMS a décidé à l'unanimité de limoger Sélim Idriss de son poste de chef d'état-major et de nommer à sa place le brigadier général Abdel al-Ilah al-Bachir", a annoncé la chaîne citant le colonel Qassem Saadeddine.

 

Fin 2013, certains médias ont rapporté que l'ASL était en train de perdre son influence face à la montée de groupes islamistes et pourrait être bientôt dissoute. Plusieurs commandants de l'ASL ont fui vers l'Europe, craignant un règlement de comptes au sein de l'opposition armée.

 

Début décembre 2013, les médias locaux ont affirmé que les combattants du Front islamique avaient pillé les entrepôts de l'ASL et s'étaient emparés d'importantes quantités d'armes, de munitions et d'équipements militaires.

 

Considérée comme une force modérée en Occident, l'Armée syrienne libre a toutefois été privée du soutien militaire occidental au cours de ces derniers mois. Le nouveau chef d'état-major de l'ASL Abdel al-Ilah al-Bachir a commandé les troupes rebelles dans la province de Quneitra et bénéficie du respect des combattants, affirme Al-Arabiya.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 19:30
La destruction des armes chimiques en Syrie prend trop de retard, selon Paris

 

 

04 février 2014 Par RFI

 

La France a décidé de hausser le ton dans le dossier des armes chimiques détenues par la Syrie. Dans un entretien accordé ce mardi 4 février aux médias français, Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères a reproché à Damas de « freiner» sur la destruction de ces armes, alors même que le gouvernement syrien doit se conformer à l'accord conclu en septembre dernier. Selon des chiffres révélés par la France et par les Etats-Unis, seuls 5% des armes chimiques syriennes ont quitté le territoire à ce jour.

 

Après Washington, qui était montée au créneau vendredi dernier, c'est Paris qui a décidé de mettre la pression sur le gouvernement syrien. Damas aurait dû aller plus vite pour évacuer les éléments chimiques en sa possession. Laurent Fabius, le chef de la diplomatie française, a réaffirmé sur la radio France Info que le régime syrien doit respecter ses engagements : « Le gouvernement freine sur la destruction des armes chimiques. Dans les notes que j'ai vues hier, c'est seulement 5% des armes chimiques qui sont en train de sortir de Syrie alors qu'au 1er février, on devait être à 100%. Donc il y a nécessité que le gouvernement de Bachar el-Assad respecte les engagements qu'il a pris sur la destruction des armes chimiques ».

 

Des sanctions pour Damas ?

 

Pour l'heure, Washington et Paris refusent de préciser si des sanctions pourraient être prises à l'encontre de Damas. Il faut dire que d'éventuelles sanctions ne pourraient être décidées qu'avec l'aval de la Chine et de la Russie. Or, Moscou n'a cessé ces derniers jours de justifier les retards pris par le régime syrien. Pour la Russie, ces retards sont dus à des problèmes de sécurité et de logistique, et il serait donc inutile, voire contre-productif d'exercer une pression politique à l'égard de la Syrie dans ce dossier.

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 18:30
Livraisons d'armes en Syrie: risque d'alimenter le terrorisme (Moscou)

 

BRUXELLES, 29 janvier - RIA Novosti

 

La reprise des livraisons d'armes et de munitions en Syrie crée le risque de les voir tomber de nouveau entre les mains des terroristes, a déclaré mardi à Bruxelles le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

 

"Nous parlons avec nos partenaires américains de la nécessité de prévenir toute démarche susceptible d'intensifier davantage l'activité terroriste en Syrie. L'Etat islamique en Irak et au Levant ne se fixe pas pour objectif unique de s'emparer du pouvoir en Syrie, son but est de créer un khalifat dans toute la région (Proche-Orient, ndlr).  La reprise des livraisons d'armes létales et non létales dans cette région augmente le risque existant de la dissémination de ces armes entre de mauvaises mains", a indiqué le ministre russe aux journalistes.

 

Se référant à des sources au sein du gouvernement américain, les médias ont annoncé que Washington avait relancé la livraison de munitions non létales aux rebelles syriens. D'après la source, il s'agit principalement de matériel de communication. La source souligne que ces envois sont destinés exclusivement aux groupes non armés, mais n'écarte pas une éventuelle reprise de livraisons d'équipement aux autres groupes.

 

D'après l'agence Reuters, contrôlées par l'Armée syrienne libre (ASL, branche armée de l'opposition anti-Assad), les livraisons en question se font via la Turquie. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont suspendu la livraison de munitions militaires non létales aux rebelles syriens début décembre dernier, suite à une série d'attaques lancées par des extrémistes contre des bases et des entrepôts de l'ASL.

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 18:30
La Syrie sans doute capable de produire des armes biologiques

 

29 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Le régime syrien, dont le stock d'armes chimiques est en cours de démantèlement, est sans doute capable de mener une production limitée d'armes biologiques, a déclaré mercredi le directeur du renseignement américain (DNI) James Clapper.

 

Nous pensons que des éléments du programme d'armes biologiques syriennes ont passé le stade de la recherche et du développement, et que la Syrie est sans doute capable de mener une production limitée, a estimé M. Clapper dans son témoignage écrit aux sénateurs de la commission du Renseignement.

 

C'est la première fois qu'un haut responsable américain évoque ouvertement la menace potentielle posée par les armes biologiques du régime de Bachar al-Assad.

 

La communauté internationale s'est à ce stade cantonnée à faire pression sur le régime pour qu'il se débarrasse de son stock d'armes chimiques. Ces armes, utilisées à plusieurs reprises depuis le début du conflit, doivent être détruites d'ici le 30 juin.

 

Les 16 agences de renseignement américaines, que chapeaute le DNI, considèrent que Damas n'a pas réussi à militariser des agents biologiques, c'est-à-dire à les stocker dans des bombes ou des missiles qui assureraient leur dispersion en explosant.

 

Mais la Syrie possèdent des armes conventionnelles qui pourraient être modifiées pour répandre des agents biologiques, a mis en garde M. Clapper, qui n'a pas précisé la quantité d'armes biologiques ou le type d'agents que Damas est soupçonné de posséder.

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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 22:50
Sûreté aérienne : coopération franco-suisse pour le sommet de Montreux

 

28/01/2014 Sources : EMA

 

A l’occasion du Sommet international sur la Syrie qui se déroulait du 21 au 23 janvier à Montreux en Suisse, les armées ont contribué au renforcement de la posture permanente de sûreté aérienne (PPS air).

 

Compte-tenu du caractère transfrontalier de l’espace aérien concerné par les restrictions de survol de la zone du sommet international, les autorités suisses ont sollicité les autorités françaises pour la mise en place d’un appui en matière de surveillance aérienne. La France a ainsi mis en place des moyens de l’armée de l’air dédiés ou partagés certaines capacités employées dans le cadre du dispositif permanent visant à l’application des mesures de sûreté aérienne au-dessus du territoire national.

 

Cette demande intervient au titre de l’accord de coopération franco-suisse, déjà mis en œuvre par le passé, afin de sécuriser, par exemple, les sommets du G8 à Evian (2003), de la francophonie à Montreux (2010), ou encore l'Euro 2008.

 

Le dispositif aérien français a été déployé de 19 au 24 janvier à Lugrin en Haute-Savoie. Il était composé de 30 aviateurs et 9 fusiliers commandos. En vol au sein de l’espace aérien français, un avion E-3F AWACS de la base aérienne d’Avord assurait le relais radio, ainsi qu’une capacité de détection complémentaire aux centres de détection et de contrôle. Par ailleurs, 2 hélicoptères Fennec appartenant à l’Escadron Alpilles de la base aérienne d’Orange étaient en alerte depuis la base de Lugrin, en mesure d’intervenir à l’encontre de tout aéronef hostile (mesures actives de sécurité aérienne : faire appliquer une obligation, une restriction ou une interdiction à tout aéronef suspect pénétrant dans la zone surveillée ; et si besoin l’avertir par des tirs de semonce ou le détruire).

 

La PPS est une mission permanente de surveillance de l’espace aérien national confiée au commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), sous l’autorité du Premier ministre.

 

Lors d’événements particuliers comme les sommets internationaux ou les commémorations, le CDAOA met en œuvre à la demande du cabinet du Premier ministre un dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA), cela consiste à engager des moyens de détection et d’intervention supplémentaires, afin d’augmenter le niveau de protection aérienne sur une zone géographie particulière. Il s’agit donc d’une adaptation de la PPS s’appuyant sur les moyens de l’armée de l’air.

 

Une autre posture peut être également envisagée : le renfort PPS. Celui-ci fait l’objet d’une demande du CDAOA auprès du Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) de l’Etat-major des armées afin d’obtenir des moyens complémentaires pour renforcer le dispositif de protection.

 

La contribution de l'armée de l'air au dispositif suisse de sécurisation de la Conférence Genève II illustre à la fois le dynamisme et la qualité de la coopération militaire bilatérale et le caractère incontournable de la coordination transfrontalière en matière de police du ciel.

Sûreté aérienne : coopération franco-suisse pour le sommet de MontreuxSûreté aérienne : coopération franco-suisse pour le sommet de Montreux
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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:30
Mystère autour de camions chargés d'armes interceptés dans le sud de la Turquie

 

20 janvier 2014 Jérôme Bastion correspondant à Istanbul - RFI

 

Une nouvelle cargaison d’armes destinée à des groupes rebelles syriens a été interceptée dans le sud de la Turquie ce dimanche 19 janvier, suscitant une nouvelle crise entre magistrats et représentants de l’Etat. Car leur chargement n’a pu être inspecté et les camions ont pu reprendre leur route, ajoutant au mystère qui entoure le soutien apporté par le gouvernement turc aux combattants syriens, un soutien qui pourrait aller à des groupes islamistes radicaux. Les journalistes qui tentaient de prendre des images des véhicules suspects se sont vus confisquer leur matériel et ont été relâchés après une brève garde à vue. Et puis, gros plan sur ces Européens qui partent combattre en Syrie. Un phénomène qui semble s’accélérer.

 

C’est en deux mois la troisième fois que des semi-remorques en route vers la Syrie sont arrêtés avec des armes à leur bord. Et comme le 1er janvier 2014, la fouille ordonnée par un procureur, et menée par près de 300 gendarmes, a dû être abandonnée sur ordre du gouverneur de la province d’Adana. La raison : il s’agit d’une « mission de routine des services secrets », dont la voiture accompagnait le convoi.

Des armes mélangées à du matériel médical

La présence de ces agents empêche effectivement, selon la loi, toute inspection tant que le Premier ministre ne donne pas personnellement son feu vert. On ne saura donc jamais précisément quelles armes se trouvaient dans les six containers, mélangés à du matériel médical ; mais selon les premières constatations des gendarmes, il y avait des explosifs repérés par les chiens de détection, et apparemment aussi des lance-roquettes, des obus de mortier et toutes sortes de munitions.

 

Un procureur trop curieux

Mais rien de tout cela ne sera consigné dans la moindre main courante, pas plus que les destinataires de la cargaison. « C’est la politique de l’Etat, elle n’a pas à être exposée au public », a commenté l’ancien ministre et porte-parole du parti de gouvernement Hüseyin Çelik, ajoutant que c’est « le droit de la Turquie d’aider le peuple syrien dont son tyran a tué déjà au moins 200 000 personnes ». Et selon lui, le procureur a outrepassé ses prérogatives en tentant d’en savoir plus.
 


Gros plan sur ces Européens qui partent combattre en Syrie. Un phénomène qui s’accélère ?

L'afflux de jihadistes français vers la Syrie inquiète les autorités françaises. Le ministre français de l’Intérieur dit même y voir, « le plus grand danger de ces prochaines années ». Manuel Valls a recensé près de 700 jeunes plus ou moins impliqués dans le conflit en Syrie. Près de 250 Français y combattent, une centaine sont en transit en Turquie pour s'y rendre, 150 cherchent à y aller, 76 en sont revenus et 21 y sont morts. Enfin une douzaine de mineurs sont partis ou sont en transit pour rejoindre la Syrie.

Des familles à la recherche de leurs enfants

En Turquie, la presse se fait de plus en plus souvent l’écho de ces histoires de jihadistes européens qui transitent par la Turquie, surtout depuis l’été dernier. Il semble clair que l’accélération de ce phénomène est liée à la montée en puissance de l’Emirat islamique d’Irak et du Levant, ce groupe lié à al-Qaïda qui depuis l’année dernière a, petit à petit installé son autorité sur presque toutes les zones contrôlées par la rébellion, au nord du pays, donc à la frontière avec la Turquie. Ce groupe, extrêmement violent est connu pour être très largement constitué de combattants étrangers, il y a des arabes de diverses origines, des Libyens ou des Tunisiens par exemple, mais aussi des musulmans du Caucase ou du Pakistan, et donc, beaucoup d’Européens, d’origine maghrébine ou des convertis. La presse locale a beaucoup parlé en novembre dernier d’une famille allemande venue chercher leur fils de 16 ans, prénommé Pero, qui a été enlevé « à un groupe jihadiste dans un camp dont quasiment tous les hôtes étaient germanophones¨», a-t-il raconté. Ce week-end encore une mère de famille belge est venue en Turquie pour tenter de retrouver son fils mineur enrôlé dans une brigade islamiste.

Peu de collaboration de la part de la Turquie

Mais ces quelques histoires ne sont que la partie visible de l’iceberg. Les autorités turques, n'apportent aucune réponse aux proches. Les familles contactent plutôt des personnes, par exemple des journalistes, parfois pour essayer de remonter les filières menant aux factions combattantes et à leurs enfants. Elles ne sollicitent guère la police turque, ou alors après que le jeune soit revenu en Turquie. Mais les services de renseignements européens, eux, demandent régulièrement à leurs homologues turcs des détails sur le séjour de leurs ressortissants au parcours suspect, sans grand succès jusque-là. Si les jeunes jihadistes n’ont pas enfreint la loi sur les conditions d’entrée ou de séjour en Turquie, ou s’ils n’ont participé de manière avérée à des actes répréhensibles au sein de groupes considérés comme terroristes, les Turcs s’en désintéressent tout simplement. Il faut croire que les services de sécurité turcs manquent de preuves du danger que ces jihadistes représentent en Europe pour mieux collaborer avec les services de renseignement occidentaux. Peut-être que la prise de conscience va s’accélérer après l’avertissement du ministre français de l’Intérieur. 

 

Les jihadistes Turcs

Mais les Turcs sont aussi suffisamment préoccupés par leurs propre sécurité, les infiltrations de rebelles en Turquie, les trafics d’armes, les jihadistes de Turquie. A ce sujet, la discrétion des autorités sur le nombre de jihadistes turques à combattre en Syrie traduit la gêne d’Ankara. Récemment la centrale nationale de renseignements turque évoquait le chiffre de 500 jihadistes turcs en Syrie, dont près de la moitié seraient déjà morts. C’est probablement un chiffre en deçà de la réalité, mais il y a un tabou sur ce sujet dans l’opinion publique qui est très divisée sur ce conflit. Certains secteurs de la société sont pro-rebelles mais d’autres défendent le régime de Bachar el-Assad ; et puis tout le monde a peur, peur que le conflit ne fasse tâche d’huile, alors on parle très peu de ces jihadistes.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:30
14 firmes privées (dont 2 de France) sur les rangs pour détruire 500 t de produits chimiques syriens


20.01.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense


L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) avait lancé un appel aux entreprises privées susceptibles de détruire le stock de produits chimiques de la Syrie. Cliquer ici pour lire mon post du 28 novembre dernier.

L'OIAC a diffusé ce lundi la liste de 14 entreprises qui ont répondu à cet appel d'offres. Voici cette liste telle que transmise par l'OIAC:
1 Airbus Defense & Space France
2 Augean PLC UK
3 China National Chemical Corporation China
4 Vector – N LLC Russia
5 Dottikon AG Switzerland
6 EkoKem OY AB Finland
7 InnoSepra USA
8 Pan Gulf Industrial Systems Saudi Arabia
9 Paragon Waste Solutions USA
10 Séché-Environment Group France
11 SITA Iberica Spain
12 TM Deer Park Services USA
13 Veolia Environmental Services USA
14 (Temporary Association) Verein,Veolia, Remondis, and Indaver UK, Germany, Belgium

Deux entreprises françaises donc : Séché Environnement et Airbus Defense & Space (qui regroupe Airbus Military, Astrium et Cassidian). Et deux filiales étrangères de Veolia.

Le résultat de l'appel d'offres sera communiqué au début du mois de février.

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:30
Veolia va détruire des produits chimiques syriens

16.01.2014 JDD
 

L'info. Ce sera un groupe français. Veolia Environnement a été retenu par le gouvernement britannique pour détruire 150 tonnes de produits chimiques dans un incinérateur au Royaume-Uni, a annoncé jeudi le groupe français.

 

Des produits chimiques industriels. Le géant de la gestion des déchets et de l'eau précise dans un communiqué qu'il ne s'agit pas directement d'armes chimiques mais de "précurseurs B", des produits chimiques industriels. Ceux-ci ne peuvent servir à des armes neurotoxiques qu'après avoir été mélangés à d'autres produits, des "précurseurs A". Le Royaume-Uni s'était engagé le 20 décembre dernier à détruire 150 tonnes de produits ainsi qu'à dépêcher un navire pour contribuer au désarmement chimique de la Syrie.

 

Produits chimiques couramment utilisés. "Le lot de produits chimiques "précurseurs B" sera traité, dans le respect des règles de sécurité en vigueur, à l'usine d'incinération Veolia de Ellesmere Port", près de Liverpool dans le nord-ouest de l'Angleterre, écrit le groupe. "Les "précurseurs B" sont des produits chimiques couramment utilisés dans l'industrie pharmaceutique, notamment au Royaume-Uni, et sont de même nature que les matériaux industriels standards traités en toute sécurité et de manière régulière à Ellesmere Port", souligne Veolia. Malgré son objet hautement symbolique et diplomatique, le contrat ne devrait pas être d'un montant économiquement significatif, dans cette usine qui incinère 100.000 tonnes de déchets par an.

"Les produits chimiques seront traités en conformité avec les exigences rigoureuses du permis environnemental strict de l'usine", assure Veolia. Ce contrat entre dans le cadre de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU prévoyant le désarmement chimique de la Syrie. Les armes chimiques syriennes elles-mêmes doivent être détruites à bord du MV Cape Ray, un navire américain spécialement équipé pour leur destruction. L'Italie a choisi jeudi le port de Gioia Tauro, en Calabre, pour assurer le transfert de l'arsenal chimique syrien.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 18:50
Syrie: les armes chimiques transbordées dans un port italien (ministre)

 

 

ROME, 16 janvier - RIA Novosti

 

Les armes chimiques syriennes seront acheminées vers le port italien de Gioia Tauro, en Calabre, pour être transbordées sur le navire américain Cape Ray en vue de leur destruction, a déclaré jeudi le ministre italien des Transports Maurizio Lupi lors d'un discours devant un groupe de députés et de sénateurs.

 

Le transbordement sera effectué dans le strict respect des mesures de sécurité et prendra 48 heures tout au plus.  Selon le ministre, les conteneurs renfermant les substances chimiques "ne toucheront pas le sol italien". L'opération est prévue fin janvier ou début février lorsque le Cap Ray entrera en Méditerranée.

 

Le directeur général de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), Ahmet Uzumcu, a déclaré jeudi lors d'une conférence de presse à Rome que les arsenaux chimiques syriens ne seraient pas détruits avant juin en raison de problèmes sécuritaires et logistiques.

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 12:30
La Russie active dans le processus d'élimination des produits chimiques de Syrie

 

 

2014-01-14 xinhua

 

Les navires de guerre russes participent activement à l'élimination des armes chimiques de Syrie, a rapporté mardi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.

 

"Actuellement, la Russie, en collaboration avec la communauté internationale, mène une phase d'embarquement et de transport naval sécuritaires des armes chimiques syriennes", a indiqué M. Choïgou lors d'une téléconférence au Centre de situation du ministère de la Défense.

 

Les navires de la marine russe déployés en mer Méditerranée, incluant le croiseur porte-missiles Pierre le Grand, assurent la sécurité des navires norvégiens et danois transportant des composantes d'armes vers leur site de destruction, à partir du port syrien de Latakia.

 

Le premier lot de matériel a été expédié le 7 décembre, entamant une phase cruciale d'un programme de désarmement soutenu par la communauté internationale.

 

Plus tôt en décembre, la Russie a offert à Damas 75 véhicules et autre équipement pour aider au transport et à l'élimination des armes chimiques.

 

Selon un échéancier approuvé par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, les substances chimiques les plus toxiques doivent être sorties du pays avant le 30 juin.

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 23:30
Syrie : une guerre par procuration entre l'Iran et l'Arabie saoudite

 

13/01/2014 Par Georges Malbrunot – LeFigaro.fr

 

La guerre syrienne par procuration ne cesse de s'accroître. D'un côté, l'Iran et le Hezbollah en soutien du régime, de l'autre, l'Arabie saoudite, sponsor du Front islamique contre Bachar el-Assad.

 

Le conflit a commencé au printemps 2011 par des manifestations pacifiques, sévèrement réprimées par l'armée, avant de se militariser et de devenir un affrontement régional entre l'Iran, parrain des chiites, et l'Arabie saoudite, protectrice des sunnites et ennemi juré de Bachar el-Assad. Conséquences: sur le terrain, la marge de manœuvre des rebelles est en grande partie liée à leurs donneurs d'ordres, qui disposent des leviers financiers (argent) et logistiques (armes) pour les contraindre de suivre leur stratégie.

 

Ces derniers mois, la nature des attaques s'est sensiblement modifiée. Aux escarmouches répétées des insurgés contre l'armée ont succédé de plus larges batailles, notamment dans la Ghouta, cette région agricole autour de Damas. Le régime syrien est convaincu que ces affrontements de plus grande ampleur sont planifiés par des services de renseignement étrangers, conduits par ceux de l'Arabie saoudite et du prince Bandar Ben Sultan, leur chef, qui a fait de la chute de Bachar el-Assad une question personnelle.

 

«C'est vrai que les Saoudiens, depuis un certain recul du Qatar, ont pris le relais», affirme Louaï Hussein, un opposant toléré par le régime. Ryad a été notamment à l'origine du Front islamique, dont la principale brigade - l'Armée de l'Islam - est dirigée par un de ses alliés, Zahran Alloush, l'homme fort de la région de Douma près de Damas, auquel ses parrains saoudiens ont récemment livré des missiles d'une portée de 60 km. Deux offensives rebelles témoignent de cette guerre par procuration. Celle lancée tout d'abord mi-novembre dans la Ghouta orientale, grâce à l'arrivée de plusieurs milliers d'insurgés formés en Jordanie, qui a ébranlé l'armée. «Les terroristes ont défoncé nos quatre premières lignes de défense», reconnaît un haut gradé syrien. Les loyalistes ont mis plusieurs jours pour récupérer, grâce aux renforts du Hezbollah, le terrain perdu. Certains affirment qu'il s'agissait en fait de l'attaque massive qui devait accompagner les frappes américano-françaises, reportées fin août après le règlement de la crise sur les armes chimiques employées par le régime contre ses adversaires.

 

Acteurs multiples

 

L'autre offensive, qui ne doit rien au hasard, est celle qui oppose actuellement rebelles salafistes et djihadistes, dans le nord frontalier de la Turquie. «Elle a été décidée fin novembre lors d'une réunion des services secrets saoudiens et turcs», révèle au Figaro une source diplomatique onusienne au Liban. S'en est suivie quelques jours plus tard la prise du QG de l'Armée syrienne libre pour marginaliser un partenaire gênant. Et une campagne médiatique de délégitimation de l'État islamique en Irak et au Levant, accusé d'être «une marionnette» entre les mains d'Assad. Elle a enfin coïncidé avec l'offensive d'al-Qaida à Faloudja et Ramadi en Irak contre les forces loyales au premier ministre chiite Nouri al-Maliki dans l'espoir que les djihadistes ne puissent pas tenir deux fronts à la fois.

 

En Syrie, «le prince saoudien Bandar veut montrer aux Occidentaux qu'il peut vaincre à la fois al-Qaida qui leur fait peur et le régime d'Assad», affirme un diplomate arabe à Beyrouth. Mais dans cette sale guerre aux acteurs multiples qui en compliquent le règlement, Ryad doit encore compter avec son turbulent voisin le Qatar, qui n'a pas renoncé à jouer sa propre partition. «Quand le Qatar n'arrive pas à faire élire ses hommes dans les instances de l'opposition, nous affirme depuis Istanbul un opposant, les émissaires de Doha essaient de se venger en livrant des armes aux groupes (islamistes, NDLR) qui nous sont hostiles. Nous essayons actuellement de les calmer», dit-il avant d'ajouter que «leur ministre des Affaires étrangères, Khaled al-Attiyah, nous a promis quelque chose».

 

Kerry et Lavrov tentent de déminer la route de Genève 2

 

Les États-Unis et la Russie ont évoqué lundi l'ouverture de «corridors humanitaires», des trêves «localisées» ou encore des échanges de prisonniers comme autant de mesures susceptibles d'établir la confiance entre le gouvernement syrien et la rébellion. Ces idées ont été mentionnées lors d'une conférence de presse à Paris par le secrétaire d'État américain, John Kerry, et le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, alors qu'approche la conférence dite de «Genève 2», qui devrait avoir lieu le 22 janvier à Montreux, sur les bords du lac Léman.

 

Les deux hommes se sont rencontrés au lendemain d'une réunion des «Amis de la Syrie» dans la capitale française. L'émissaire des Nations unies sur la Syrie, Lakhdar Brahimi, était également présent.

 

Sergueï Lavrov a indiqué que le gouvernement du président Bachar el-Assad pourrait accepter l'ouverture de «corridors humanitaires» pour venir en aide à la population civile en Syrie, notamment dans la Ghouta orientale, à la périphérie de Damas, où 160.000 habitants sont piégés par les combats selon les Nations unies.

 

D'après John Kerry, les rebelles soutenus par Washington - qui sont loin de représenter toutes les factions engagées sur le terrain contre Damas - ont accepté de respecter un cessez-le-feu si le gouvernement s'engage à appliquer une trêve partielle.

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 22:30
Le nouveau visage de la rébellion syrienne

 

13/01/2014 Par Georges Malbrunot Envoyé spécial à Damas - , Service infographie du Figaro

 

INFOGRAPHIE - Dominée par les salafistes, l'insurrection souffre de l'absence de représentation politique.

 

Moins djihadiste, moins modéré, mais plus salafiste. Le nouveau visage de la rébellion anti-Bachar el-Assad prend forme. En coulisses, il est façonné par l'Arabie saoudite, qui parraine le Front islamique, la nouvelle force dominante de cette insurrection, en remplacement des combattants modérés de l'Armée syrienne libre (ASL), défaits. Mais cette coalition d'une douzaine de brigades fondamentalistes devra relever de nombreux défis avant d'emporter le soutien des Occidentaux et vaincre les djihadistes avec lesquels une guerre à l'issue incertaine a été déclarée, il y a dix jours dans le nord et l'est de la Syrie.

 

Forts d'environ 60.000 hommes, les rebelles du Front islamique ont certes marqué des points dans la région d'Idlib et d'Alep face aux 10.000 à 15.000 djihadistes de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), lié à al-Qaida. Mais ces derniers, aguerris après des années de guerre sainte en Irak, en Tchétchénie ou en Afghanistan, viennent de reprendre le gros du terrain perdu dans leur bastion de Raqqa, et dans d'autres villes à la frontière turque. Les «fous de Dieu» n'hésitent pas à lancer leurs voitures piégées, non plus contre les pro-Assad, mais contre leurs anciens frères d'armes. Ces luttes intestines ont fait plus de 700 morts en une semaine: 250 chez les djihadistes, 300 chez les autres insurgés et des dizaines de civils. Ce bilan lourd profite au pouvoir, qui la plupart du temps, observe ses ennemis s'entre-tuer.

 

Après s'être emparés le 6 décembre - soit deux semaines après sa création - du quartier général de l'ASL et de ses stocks d'armes à Atmeh près de la frontière turque, les dirigeants du Front islamique cherchent désormais à édulcorer leur charte fondatrice pour ne plus effrayer les Occidentaux. «Pas de démocratie, un islam dur régi par la charia, c'était le langage d'al-Qaida», constate un intermédiaire en contact avec ces leaders salafistes. Le régime jubilait en disant: «Regardez ce qui attend la Syrie!»

 

Conscient de cette erreur, le Front œuvre désormais à la rédaction d'une nouvelle «feuille de route». «La communauté internationale nous a mal compris. On va vous expliquer ce qu'on veut en éliminant certains éléments de notre charte», plaident ses dirigeants, qui reconnaissent avoir sollicité «des experts d'un pays ami», sans doute saoudiens.

 

Les chefs se méfient des donneurs d'ordres

 

Amer mais réaliste, l'ambassadeur américain Robert Ford, en charge du dossier Syrie au Département d'État, cherche désespérément à nouer un contact avec les groupes armés salafistes. Ce qu'ils ont refusé jusqu'à maintenant. «Ils ne veulent pas de la conférence de Genève», explique un diplomate européen. Pour qu'une transition négociée du pouvoir puisse être lancée à partir du 22 janvier en Suisse, les États-Unis ont besoin de nouveaux interlocuteurs ayant une réelle influence sur des rebelles capables de faire respecter un cessez-le-feu. «Les Américains s'emploient à convaincre les Saoudiens qui livrent armes et argent au Front de les faire rentrer dans le jeu politique», ajoute cette source.

 

Mais les différentes brigades fondamentalistes - Armée de l'Islam, Ahrar al-Cham, Soqour al-Cham, Liwa al-Tawhid - ne sont pas forcément d'accord entre elles. «N'oubliez pas une caractéristique importante du conflit: l'indépendance des groupes armés, relève Mokhtar Lamani, représentant de l'ONU à Damas. Les chefs se méfient des donneurs d'ordres. Certains ont en effet beaucoup souffert lorsqu'au début, le Qatar les a affamés, sous prétexte qu'ils refusaient de jouer son jeu.»

 

L'issue de cette bataille interne à la rébellion dépend en grande partie d'une troisième composante, le puissant Front al-Nosra, représentant officiel d'al-Qaida en Syrie, dont les 15.000 combattants hésitent souvent entre leur serment djihadiste, de solides amitiés locales et une certaine respectabilité à acquérir avec le Front islamique. Depuis sa création, ses brigades ont la plupart du temps coopéré avec al-Nosra pour attaquer l'armée régulière, comme lors de l'offensive contre Adra près de Damas que les loyalistes assiègent depuis plusieurs semaines.

 

Théoriquement, al-Nosra et son écrasante majorité de rebelles syriens sont plus proches du Front islamique que des djihadistes étrangers qui kidnappent, exécutent aveuglément et soumettent la population à la plus obscurantiste des versions de l'islam. «Mais c'est oublier que c'est l'EIIL qui a financé au début al-Nosra», rappelle Mokhtar Lamani, qui voit dans le regain de vigueur des djihadistes le signe qu'ils bénéficient toujours d'appuis importants chez leur ex-allié.

 

«Al-Nosra, c'est al-Qaida qui s'adapte, prévient le diplomate onusien, il a la même stratégie finale que l'État islamique mais avec une touche un peu plus fine pour y parvenir». En parallèle à son allégeance à Ayman al-Zawahiri, le chef d'al-Qaida, au printemps, al-Nosra a renforcé l'Armée de l'Islam, la plus importante brigade salafiste de ce qui allait devenir des mois plus tard le Front islamique. Objectif: que cette vitrine lui épargne les conséquences de l'inscription sur la liste noire américaine. La ruse trompera-t-elle les Occidentaux, réticents à alimenter en armes un magma en fusion quasi perpétuelle?

 

Recomposition dans le sang

 

Cette recomposition dans le sang est rendue encore plus complexe par le double jeu de certains parrains de la révolution, avides de récupérer le reliquat de combattants de l'ASL pour peser politiquement. «L'Armée libre reçoit toujours de l'argent du Golfe, soutient un observateur à Damas, cela veut dire que le Qatar et probablement l'Arabie saoudite continuent de payer avec l'objectif d'attirer ses membres vers le Front islamique.»

 

Mais une fois encore sur le terrain, c'est un autre son de cloche. Les relations entre le haut commandement de l'ASL et le Front islamique sont exécrables. «Nous avons 60 % à 70 % de la totalité des combattants (120.000 environ), c'est à vous de nous rejoindre, pas à nous», ont martelé les chefs salafistes aux cadres de l'ASL pendant une semaine de négociations houleuses le mois dernier à Istanbul. Ayant le sentiment d'être abandonnés, certains rebelles modérés, inquiets de la dérive djihadiste, déposent les armes et se rendent au gouvernement. Ils sont encore peu nombreux. D'autres songent à partir, comme en atteste le nombre croissant de demandes de départ déposées par des combattants auprès du Haut Commissariat aux réfugiés à Damas, selon une source interne à l'ONU.

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