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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:30
La destruction des armes chimiques syriennes de déroulera sur le MV Cape Ray.

La destruction des armes chimiques syriennes de déroulera sur le MV Cape Ray.

 

07.12.2013 24heures.ch

 

Les Etats-Unis ont dévoilé leur feuille de route pour la destruction de l'arsenal chimique syrien. Les opérations se dérouleront en mer, sur le MV Cape Ray, un cargo de 200 mètres, et prendront «entre 45 et 90 jours».

 

Un navire, deux usines portables, 45 à 90 jours pour traiter des «centaines de tonnes» d'agents chimiques: le Pentagone a dévoilé sa feuille de route pour la destruction des armes chimiques syriennes considérées comme les plus dangereuses.

 

Après le refus de l'Albanie de détruire sur son sol les agents chimiques dits de «priorité 1», considérés comme les plus dangereux et qui doivent avoir quitté la Syrie avant le 31 décembre, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a décidé de confier leur neutralisation aux Etats-Unis.

 

Les Américains mèneront ces opérations en mer à bord d'un navire. Le Pentagone est en train de préparer sur sa base de Norfolk (Virginie, est) le MV Cape Ray, un cargo de 200 mètres appartenant à la flotte de réserve, avec les équipements nécessaires pour mener cette mission qui n'attend plus qu'un feu vert définitif de l'OIAC.

 

150 conteneurs

 

Les agents chimiques considérés comme les plus dangereux, qui doivent être détruits d'ici avril 2014, sont de l'ordre de plusieurs «centaines de tonnes», soit environ «150 conteneurs», selon un haut responsable américain de la Défense, s'exprimant sous couvert de l'anonymat. Damas a déclaré un total de 1290 tonnes d'armes chimiques, de précurseurs ou d'ingrédients.

 

Les conteneurs doivent être convoyés par l'armée syrienne vers le port de Lattaquié, d'après l'OIAC. Ils seront ensuite transportés par des navires vers le port d'un pays tiers, qui reste à déterminer. La Norvège et le Danemark se sont engagés à fournir tout ou partie de ces navires.

 

Une fois dans ce port, les conteneurs seront transbordés dans un délai de 48 heures à bord du Cape Ray, qui mènera vraisemblablement ses opérations de neutralisation dans les eaux internationales.

 

Neutralisation à bord

 

Le département américain de la Défense installe actuellement dans les entrailles du Cape Ray deux systèmes d'hydrolyse déployable (FDHS). Ces sortes d'usines portables sont capables de «neutraliser» les agents chimiques syriens les plus dangereux, ceux qui entrent dans la composition du gaz moutarde, du sarin et du VX.

 

Mis au point en début d'année par le Pentagone, ils sont installés dans les cales du navire sous une tente dotée d'un système de filtration. Ils seront opérés par une soixantaine d'employés civils de la défense américaine, pour un équipage total d'environ 100 personnes à bord.

 

Ce système d'hydrolyse mixe les agents, stockés séparément sous forme liquide «en vrac», avec beaucoup d'eau et de lessive, et aboutit à un «produit inerte avec un faible degré de toxicité» très commun dans l'industrie, selon le haut responsable américain. Les opérations de neutralisation prendront «entre 45 et 90 jours».

 

«Décennies d'expérience»

 

«C'est une technologie éprouvée. Les agents chimiques et leur réaction sont bien connus, c'est sûr et respectueux de l'environnement», estime le responsable, assurant qu'il n'y aura «absolument rien» de rejeté en mer.

 

«Le département de la Défense a des décennies d'expérience dans la démilitarisation des armes chimiques», a-t-il plaidé. Les Etats-Unis sont toujours en train de détruire leur arsenal issu de la guerre froide et ont aidé la Russie, l'Albanie et la Libye à se débarrasser des leurs.

 

Une fois équipé, le navire procédera à des essais en mer puis sera «prêt à appareiller en début d'année prochaine (pour sa mission). C'est une question de semaines», selon lui.

 

Appel d'offres

 

Le Pentagone, pour qui il s'agit d'une opération à «faible risque», n'a pas donné de précisions sur la bulle de sécurité qui sera vraisemblablement instaurée autour du Cape Ray lors des opérations de neutralisation.

 

Les produits inertes issus de l'hydrolyse seront ensuite confiés à des sociétés de traitement spécialisées dans les déchets industriels. Tout comme les autres agents chimiques syriens, pour lesquels l'OIAC a lancé un appel d'offre au secteur privé. Quelque 35 sociétés ont exprimé leur intérêt, selon l'un des porte-parole de l'OIAC, Christian Chartier.

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 12:30
Syrie: le roulier "MV Cape Ray" équipé pour détruire les armes chimiques du régime

 

07.12.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Les États-Unis ont commencé à modifier un de leurs navires afin d'être en mesure de détruire 500 des 1200 tonnes d'armes chimiques, y compris des gaz innervants, qui composent l'arsenal syrien.

Il s'agit du MV Cape Ray, un navire roulier de 198 mètres, de la flotte de réserve (Marad), qui se trouve actuellement à la base navale de Norfolk, en Virginie.

Pour effectuer sa mission, le Cape Ray aura un équipage de 23 personnes, ainsi qu'un complément de 36 spécialistes qui mettront en œuvre les deux unités de destruction par hydrolyse (deux Field Deployable Hydrolysis Systems) qui sont en cours d'installation sur le pont principal (main trailer deck), là où seront stockés 127 conteneurs de gaz moutarde et autres agents toxiques.

Les autres ponts serviront de stockage pour les réserves d'eau, pour les résidus et les autres produits à détruire.

Une fois les aménagements réalisés, le navire pourrait quitter Norfolk le 4 janvier pour gagner la Méditerranée où les produits toxiques seront transférés d'un autre roulier qui, lui, les aura embarqués dans un port syrien. Durée estimée de l'opération: de 45 à 60 jours.

Sur ce sujet, on pourra l'analyse éclairante de l'expert JP. Zanders en cliquant ici.

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 12:30
Counter-Terrorism: The Turkish Threat

 

 

December 6, 2013: Strategy Page

 

Turkish police and military intelligence officials are concerned about the hundreds of Turkish men (most in their 20s and 30s) who have gone to Syria to join Islamic terrorist groups fighting the Assad government. It is believed there are as many as 500 of these men and at least ten percent have been killed (and 10-20 percent wounded or injured) so far. What the police are worried about are those who return to Turkey alive. There have long been small groups of Islamic terrorists in Turkey, and over a decade of pro-Islamic government has made all sorts of Islamic conservatives feel welcome in Turkey. That has made Turkey vulnerable, as it’s often difficult to tell if some Islamic conservatives are radicalized Moslem or just Turks who take their Islam seriously.

 

This situation might change if more Turkish Islamic terrorists show up inside Turkey. Meanwhile Turkey’s economy has been booming for the last decade, ever since an Islamic party took control in 2002 by promising to finally do something about the corruption that had long crippled the government and the economy. Economic growth usually leaders to fewer Islamic terrorists. But the moderate Islamic politicians running the country have also sought better relations with Islamic states, especially Iran and neighboring Arab countries. That meant an end to the close economic and diplomatic relations with Israel.

 

This is a return to the past. Until 1924, the Sultan of the Turks was the Caliph (technically, the leader of all Moslems). But in the 1920s, Turkey turned itself into a secular state. Although Turkey became a major economic power in the Middle East, with one of the best educated populations in the region, it was still hobbled by corruption and mismanagement. The Islamic politicians promised to attack the corruption (which they have) and return religion to a central place in Turkish culture (a work in progress). This has upset a lot of secular Turks. But it's fashionable to hate Israel these days, over Israeli efforts to cope with Palestinian terrorism. Now Turks are noticing that the Islamic politicians are beginning to act like the corrupt and incompetent aristocrats that brought down the empire, which had turned from “The Pride of The Turks” to a shameful and dysfunctional organization that is not missed.

 

The possibility that young Turkish Islamic conservatives, radicalized in Syria and returning home with murderous intent might be one of several recent trends that are sending Turks back to secularism. For over three decades most of the terrorist violence in Turkey came from Kurdish nationalists, but that is declining as the government makes peace with the nationalist movements. There was always some terrorist activity from Turkish nationalists, Armenian nationalists and Islamic or Arab terrorists. With the two years of fighting in neighboring Syria, many Turkish Arabs and Shia Moslems have become radicalized and now there is fear that ethnic Turkish Sunnis are also becoming radicalized. The number of Turkish Sunni radicals are still small, but they have been growing for two years and it’s unclear what a lot of these newly radicalized Turks will do once the war in Syria is over.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 13:30
Washington prépare un navire pour détruire les armes chimiques syriennes

 

Basée en Virginie, le MV Cape Ray: un navire de la Force de réserve la US Maritime Administration (MARAD),[ une agence du département des Transports des États-Unis qui gère la National Defense Reserve Fleet (NDRF) et maintient la capacité de fournir des navires en cas d'urgence nationale, militaire ou non], sera loué par le commandement du transport maritime militaire  de la US Navy (US Military Sealift Command) pour détruire une partie de l’arsenal chimique syrien (US Navy)

 

03/12/2013  45eNord.ca (AFP)

 

Le Pentagone a commencé à équiper un navire, le MV Cape Ray, avec des équipements nécessaires pour pouvoir détruire à son bord une partie de l’arsenal chimique syrien, a affirmé lundi un porte-parole du Pentagone.

«Nous sommes en train de préparer le Cape Ray», a confirmé le colonel Steven Warren, deux jours après l’annonce par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) que les opérations de neutralisation des armes chimiques syriennes seraient menées en mer par un navire américain.

«Le département de la Défense n’a été chargé d’aucune mission» à ce stade, a toutefois précisé le colonel Warren. «Mais nous nous préparons au cas où on nous demande de détruire les armes chimiques de la Syrie».

Le MV Cape Ray, un cargo de 200 mètres de long, se trouve actuellement à la base navale de Norfolk, en Virginie (est). Il fait partie des 46 navires de la flotte de réserve, prête à tout moment à être activée en quelques jours.

 

Infographie d’une unité mobile d’hydrolyse de l’Armée américaine (FDHS) qui sera déployée à bord du navire pour détruire les armes chimiques syriennes (US Army)

 

Le navire est en train d’être équipé avec un système d’hydrolyse déployable (FDHS), sorte d’usine portable qui permet la décomposition chimique d’une substance au moyen de l’eau, de façon à ce que de nouvelles molécules apparaissent.

Les armes syriennes les plus dangereuses doivent être transportées hors de Syrie avant le 31 décembre, aux termes d’un accord du conseil exécutif de l’OIAC de la mi-novembre.

Selon la chef de la mission commune ONU-OIAC en Syrie, Sigrid Kaag, «les agents chimiques scellés arriveront depuis différents sites à Lattaquié [sur la côte syrienne, ndlr] et seront ensuite transportés sur des navires appartenant à d’autres pays membres qui les emmèneront sur le navire américain». Le navire «ne mouillera pas dans les eaux syriennes», selon elle.

Après ce procédé d’hydrolyse, «ce qui reste va être détruit dans plusieurs pays à travers des sociétés qui peuvent traiter commercialement les déchets qui subsisteront», selon Mme Kaag.

En dépit du consensus sur la destruction de l’arsenal chimique syrien hors du pays en guerre, aucun pays n’avait accepté qu’elle ait lieu sur son sol. L’Albanie, notamment, avait exclu cette possibilité et la Belgique avait déclaré ne pas y être favorable.


Une partie de l’arsenal syrien, plus particulièrement les produits chimiques jugés prioritaires, sera détruite en mer sur un navire appartenant aux États-Unis (Vidéo: BBC)

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 12:30
Syrie : des armes chimiques à démanteler envoyées au large

 

 

02.12.2013, Maria Baliabina - La Voix de la Russie

 

Les principaux stocks d’armes chimiques syriennes seront démantelés dans les eaux internationales de la mer Méditerranée. Un porte-parole de la Maison-Blanche a annoncé dimanche que les États-Unis avaient commencé la préparation à bord du Cape Ray. Moscou apportera son aide aux préparatifs. Cela fait longtemps déjà que la Russie utilise l’hydrolyse pour neutraliser les agents chimiques toxiques militaires (aux États-Unis, ils étaient brûlés jusqu’à récemment).

 

De manière générale, environ 1.300 tonnes d’agents toxiques devraient être détruites. Seuls les plus dangereux, environ 500 tonnes, seront neutralisés sur le navire américain, par la méthode de l’hydrolyse. Des entreprises privées se chargeront du traitement et de la neutralisation des déchets qui en découleront.

 

« Les substances chimiques vont être amenées dans le port de la ville de Lattaquié (Syrie), où elles seront emballées et placées sous scellés. Ensuite, plusieurs bateaux les emmèneront sur le navire mis à la disposition par les États-Unis », explique Sigrid Kaag, la coordonnatrice spéciale de la mission conjointe ONU-OIAC.

 

L’OIAC souligne que les armes chimiques seront neutralisées en dehors des eaux syriennes. Pour le moment, les équipements adéquats sont en train d’être installés sur le navire. Moscou va apporter son aide à la préparation de cette opération des États-Unis, où il y a peu encore, les armes chimiques étaient brûlées. Elena Souponina, experte auprès du Conseil russe aux affaires étrangères, précise que la Russie utilise depuis longtemps l’hydrolyse pour neutraliser les agents chimiques toxiques militaires.

 

« Les risques sont importants, et c’est une procédure très coûteuse. Mais c’est plus sûr que de démanteler l’arsenal chimique sur le territoire syrien parce qu’il y a une guerre civile et que les autorités ne peuvent pas garantir la sécurité des spécialistes. »

 

Le nombre d’inspecteurs internationaux qui vont suivre l’emballage et le transport des substances chimiques sera doublé pour se chiffrer à 30 personnes. Le groupe d’experts travaille actuellement avec des mesures de sécurité renforcées. Les itinéraires des inspecteurs sont soigneusement gardés secrets.

 

« Les groupes armés viennent d’Arabie saoudite, du Qatar et de Turquie. Et je pense qu’il peut leur être demandé de s’attaquer aux inspecteurs de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, afin d’essayer de stopper le processus de démantèlement des substances chimiques et ainsi relancer l’idée d’une intervention militaire contre la Syrie », explique Salim Harba, expert militaire et général syrien à la retraite.

 

Pour les experts, les 800 tonnes restantes sont moins dangereuses. Elles seront neutralisées sur le territoire d’autres pays. Plus de 30 entreprises commerciales ont annoncé leur volonté de participer au démantèlement des armes chimiques. Celle qui va remporter l’appel d’offres recevra entre 40 et 50.000 euros pour effectuer ce travail. Selon le calendrier établi par l’OIAC, les armes chimiques devraient être totalement démantelées au milieu de l’année prochaine.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 19:30
Armes chimiques syriennes: le plus complexe reste à venir

 

 

02 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

LA HAYE - La coordinatrice de la mission conjointe entre l'ONU et l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques a estimé lundi à La Haye que le plus complexe reste à venir pour détruire l'arsenal chimique syrien.

 

Dans le même temps, Damas a appelé la communauté internationale à passer à l'acte, en lui fournissant les ressources nécessaires pour assurer la destruction de cet arsenal, plutôt que de se contenter de déclarations.

 

Malgré les progrès significatifs qui ont été effectués dans une très courte période de temps, le travail le plus complexe et le plus difficile reste à venir, a déclaré la coordinatrice de la mission, la Néerlandaise Sigrid Kaag.

 

Elle s'exprimait lors de l'ouverture de la conférence annuelle des États parties à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), où les 190 Etats signataires de la Convention de 1993 se réunissaient pour discuter notamment du budget de l'organisation, qui siège à La Haye.

 

Retirer les agents chimiques syriens du pays afin de les détruire va demander des efforts collectifs et de coordination énormes, a-t-elle ajouté, rappelant que les agents chimiques les plus dangereux devaient avoir quitté le pays en guerre pour le 31 décembre.

 

Il existe de nombreux facteurs ne dépendant pas de la volonté de la mission conjointe qui pourraient avoir des conséquences sur notre habilité à remplir nos objectifs dans les délais établis, a ajouté Mme Kaag.

 

Nous restons dépendants de la situation, changeante, sur le terrain, a ajouté Mme Kaag, racontant avoir dû se rendre en hélicoptère dans le port d'où les agents chimiques doivent quitter la Syrie, la route étant alors bloquée.

 

Les agents chimiques les plus dangereux ou prioritaires doivent en effet être transportés depuis différents sites à Lattaquié, le principal port syrien, avant de quitter ce port vers un bateau de l'armée des États-Unis.

 

Celui-ci, une fois en dehors des eaux territoriales syriennes, devrait procéder à leur destruction avant le 31 mars 2014 par le procédé de l'hydrolyse.

 

La Syrie, qui coopère avec l'OIAC, a déclaré posséder 1.290 tonnes d'armes chimiques, de précurseurs ou d'ingrédients. L'ensemble de l'arsenal chimique syrien doit être détruit pour la mi-2014.

 

L'OIAC avait annoncé samedi que les États-Unis avaient offert leur aide après que plusieurs pays eurent refusé de détruire ces armes sur leur sol.

 

Le matériel d'emballage prévu pour le transport de manière sûre a commencé à arriver à Damas depuis Beyrouth, a-t-elle ajouté, soulignant que des retards avaient été constatés à cause d'une grève des douanes libanaises.

 

Pourtant, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Mekdad a déclaré lors de l'Assemblée à La Haye: La Syrie appelle tous les Etats qui sont en mesure de le faire à fournir une assistance et un appui.

 

La plupart de ces Etats se contentent de faire des déclarations, mais nous invitons instamment tous les Etats qui sont en mesure de le faire à passer à l'acte, a-t-il dit.

 

La sécurité et la sûreté, de même que l'assistance financière, sont essentielles, et des insuffisances dans ces domaines sont autant d'obstacles qui pourraient entraver le bon déroulement de la mise en oeuvre de ce programme, a ajouté M. Mekdad.

 

La Syrie, ravagée par un conflit sanglant depuis 2011, a donc besoin qu'on lui prête des véhicules blindés, des moyens de transport, des ressources pour surveiller les mouvements des agents chimiques, a-t-il déclaré.

 

Le plan de destruction de l'arsenal chimique syrien résulte d'un accord russo-américain ayant permis d'éviter des frappes militaires américaines en Syrie, après des attaques chimiques mortelles en août que Washington attribue au régime du président Bachar al-Assad.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:30
Syrie: des rebelles s'emparent de Maaloula grâce à des pneus explosifs

 

 

02 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

BEYROUTH - Des rebelles syriens se sont emparés durant la nuit de dimanche à lundi du coeur historique de la ville chrétienne de Maaloula en utilisant une tactique inédite: lancer des pneus remplis d'explosifs sur leurs adversaires.

 

Selon une source au sein des services de sécurité, les rebelles, dont des jihadistes du Front al-Nosra, positionnés en haut de la falaise de grès surplombant la ville, ont fait rouler dans la nuit un grand nombre de pneus bourrés d'explosifs sur les soldats déployés en bas de cette cité, aujourd'hui déserte.

 

Selon l'agence officielle Sana, les rebelles seraient entrés dans le couvent orthodoxe de Mar Takla, situé au milieu de la ville et jusque là contrôlé par l'armée, où se trouvent 40 religieuses et orphelins.

 

Les rebelles, dont des jihadistes liés à Al-Qaïda, ont pris le contrôle de la cité le 9 septembre. Trois jours plus tard, l'armée syrienne est entrée dans Maaloula pour les chasser. Depuis, les échanges de tirs sont quotidiens.

 

Maaloula, située à 55 km au nord de Damas, compte un grand nombre d'églises et de couvents. Elle doit sa renommée à ses refuges troglodytiques datant des premiers siècles du christianisme.

 

La majorité de ses habitants chrétiens sont grecs-catholiques et parlent l'araméen, la langue du Christ. Le nom de la ville vient du mot Maala, qui veut dire entrée dans cette langue.

 

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a confirmé la prise de la partie historique de Maaloula après cinq jours de violents combats. Selon la source de sécurité, les rebelles avaient lancé un premier assaut la semaine dernière mais avaient échoué.

 

La ville est située dans la région de Qalamoun, au nord de Damas, où l'armée syrienne mène une offensive au terme de laquelle elle s'est emparée de Qara, de Deir Attiya et d'une partie de Nabak.

 

L'armée veut reprendre la région montagneuse de Qalamoun pour assurer une continuité territoriale sous son contrôle entre les provinces de Damas et Homs, plus au nord.

 

Proche de la frontière libanaise, Qalamoun, où se trouvent des dépôts d'armes, constitue la base-arrière des insurgés pour encercler la capitale et commander l'accès à l'autoroute stratégique Damas-Homs.

 

Au sud de la Syrie, dans la province de Deraa, à Basr al-Harir, les rebelles ont par ailleurs pris un arsenal militaire après quelques jours de combats, selon l'OSDH. Sur les photos mises en ligne par cette organisation, un rebelle piétine la tête tranchée d'un soldat. Un autre porte le drapeau noir de la brigade rebelle Beit al-Maqdess.

 

Sur les hauteurs du Golan, de violents combats ont eu lieu lundi matin à Khan Arnabeh et Sama Danieh.

 

Un obus de mortier tiré de Syrie a atterri lundi à Majdal Chams, chef lieu des localités druzes du Golan occupé par Israël, sans faire de victimes, ont indiqué des témoins à l'AFP.

 

Une responsable militaire israélienne a confirmé le tir mais refusé de préciser où l'obus était tombé.

 

Toujours dans le Golan, des tirs à l'arme automatique ont eu lieu lundi matin à partir de la Syrie en direction de soldats israéliens, qui ont répliqué et atteint une cible visée, a indiqué une porte-parole de l'armée sans autre indication.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 23:30
Washington va détruire 400 tonnes de produits toxiques syriens en haute mer

 

30.11.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

L'info de ce samedi m'a rattrapé et mon article paru ce matin dans Ouest-France est en partie dépassé (mes questions ont désormais des réponses) mais c'est la loi de l'actualité.

 

Je récapitule: les plans de destruction des armes chimiques syriennes étaient quasiment au point mort puisqu'aucun pays n'avait accepté de procéder à la destruction des stocks syriens sur son territoire (Albanie, Belgique, France avaient ainsi refusé). D'où l'idée de détruire une partie de ces stocks en haute mer (non pas en les jetant à l'eau!) sur un navire spécialement aménagée. Pour le reste du stock (1/3 des quelque 1200 tonnes), l'OIAC a passé un appel d'offres dont je me suis fait l'écho (cliquer ici).

Or, ce matin, l'OIAC a annoncé
- d'une part que 35 entreprise privées avaient montré un intérêt pour le projet de destruction des 800 tonnes de produits toxiques, mais qu'il restait à régler la question de la prise en charge financière de cette opération,
- d'autre part que les USA avaient décidé de prendre en charge, financièrement et techniquement, la destruction du stock de produits les plus dangereux (400 t) et qu'ils étaient en train de préparer un navire pour y effectuer les opérations par hydrolyse.

Voici un extrait du communiqué de presse:

"In a statement to the OPCW Executive Council on Friday 29 November 2013, Director-General Ahmet Üzümcü announced that the United States has offered to contribute a destruction technology, full operational support and financing to neutralise Syria’s priority chemicals, which are to be removed from the country by 31 December. The Director-General stated that the neutralisation operations will be conducted on a U.S. vessel at sea using hydrolysis. Currently a suitable naval vessel is undergoing modifications to support the operations and to accommodate verification activities by the OPCW."

Finalement, la deadline du 31 décembre (sortie de tous les stocks de Syrie) pourrait bien être respectée. Bonne nouvelle

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 20:30
Au Liban, de nouveaux combats ont éclaté à Tripoli

 

01 décembre 2013 Paul Khalifeh à Beyrouth, RFI

 

Des morts liés au conflit syrien, il y en a aussi de l'autre côté de la frontière. Au Liban, plusieurs civils ont ainsi encore été tués à Tripoli, dont un adolescent abattu dans son école. La communauté alaouite libanaise est la première cible de ces violences.

 

Les combats qui ont éclaté le samedi 30 novembre à Tripoli au Liban ont été précédés par une série d’incidents qui ont fini par mettre le feu aux poudres. Des inconnus armés ont harcelé systématiquement des travailleurs alaouites arrêtés au hasard dans les rues. Après les avoir insultés et battus, ils leur ont tiré des balles dans les pieds.

 

On compte une dizaine de blessés en moins d’une semaine. Les agresseurs se présentent comme des groupes qui veulent venger les victimes du double attentat contre deux mosquées sunnites qui a fait une quarantaine de morts le 23 août dernier.

 

Déploiement massif de l’armée

 

Ces agresseurs reprochent à l’Etat son impuissance à arrêter les auteurs des explosions contre les mosquées, suspectés d’être des partisans du régime syrien. Les alaouites, eux, se plaignent de l’incapacité de l’Etat à les protéger contre la vindicte de leurs adversaires.

 

L’armée libanaise est déployée en force à Tripoli pour s’interposer entre les belligérants, mais elle se retrouve souvent prise entre deux feux et les soldats sont les premiers à tomber sous les balles des snipers.

 

Pris en otage entre les miliciens sunnites et alaouites, les habitants de Tripoli savent que leur ville ne retrouvera la paix que lorsque la Syrie sera apaisée. Et ce n’est pas demain que cela risque de se produire.

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 12:30
MV CAPE RAY (T-AKR 9679)

MV CAPE RAY (T-AKR 9679)

 

MOSCOU, 29 novembre - RIA Novosti

 

Les Etats-Unis proposent de détruire l'arsenal chimique syrien dans les eaux neutres de la Méditerranée, à bord de leur navire Cape Ray grâce à la technique de l'hydrolyse, selon une source anonyme de l'administration américaine citée par les médias locaux, écrit vendredi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) prépare pour le 17 décembre un plan détaillé pour la destruction des arsenaux chimiques syriens. La discussion sur les méthodes de recyclage des produits chimiques a lieu en pleine préparation de la conférence de paix Genève-2.

Le cargo Cape Ray est doté du système FDHS (Système mobile de neutralisation par hydrolyse) capable d'éliminer des produits chimiques solides et les éléments utilisés pour la fabrication de produits toxiques. Mais il ne peut rien contre ceux qui sont déjà intégrés aux munitions.

La technique d'hydrolyse de produits toxiques a déjà été utilisée avec succès pour détruire les armes chimiques de l'Albanie. A l'époque, c'est l'Allemagne qui avait fabriqué et livré le dispositif pour éliminer les produits chimiques. Les USA ont été les premiers à proposer en octobre d'utiliser le FDHS pour éliminer les armes chimiques syriennes. Cependant à l'époque il était suggéré de livrer ces dispositifs mobiles en Syrie et non de mener cette opération en mer.

Il est évident que la destruction des armes chimiques dans la zone de conflit serait extrêmement dangereuse mais les pays étrangers ont refusé d'effectuer ce travail sur leur territoire.

La liquidation des armes doit être terminée à l'été 2014 et un plan d’action détaillé doit être élaboré d'ici le 17 décembre. Actuellement, la majeure partie du matériel destiné à l'emballage sécurisé et au transport des produits chimiques se trouve déjà au Liban. A partir de là, il devra être transporté jusqu'à Damas et aux sites de stockage des armes chimiques. L'évacuation des produits chimiques du pays devra être achevée d'ici le 5 février 2014.

L'OIAC a annoncé hier que la situation sécuritaire instable du pays rendait difficile le retrait des produits chimiques de Syrie.

Les unités armées qui combattent le président Bachar al-Assad restent incontrôlables.

La conférence de paix Genève-2 a été fixée au 22 janvier 2014. La délégation de Damas sera présidée par Walid Mouallem, ministre des Affaires étrangères et vice-premier ministre. L'opposition a promis d'être présente mais on ignore encore si elle aura une délégation et un programme communs.

Pendant ce temps l'Iran a décidé de rétablir le contact avec ses voisins arabes. La semaine prochaine le ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif se rendra au Koweït et à Oman, pendant que son homologue des Emirats arabes unis visitera Téhéran. Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu s'est récemment rendu en Iran. Il a fait une déclaration conjointe avec son homologue iranien sur le règlement du conflit syrien  en appelant à cesser le feu avant le 22 janvier.

En dépit du rapport de forces évident dans le conflit syrien, la chaîne américaine CNN a décidé hier de semer la confusion chez les téléspectateurs. Elle a sciemment coupé au montage les passages de l'interview de Vitali Tchourkine, ambassadeur russe à l'Onu, où le diplomate expliquait les obstacles à l'activité humanitaire causés par l'opposition et le caractère inadmissible des conditions préalables imposées pour participer à Genève-2.

De plus, la chaîne a censuré son appel à prendre en compte la volonté des Syriens, qui soutiennent majoritairement Assad. Cette version "rédigée" de l'interview a été diffusée mardi. Vitali Tchourkine regrette que les sujets les plus sensibles soient restés hors cadre. Tous les autres ont été surpris par le coup tactique de CNN.

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:30
Wanted: contractors pour détruire le stock d'armes chimiques syriennes


28.11.2013 par P. Chapleau - Lignes de Défense
 

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a lancé un appel aux entreprises privées susceptibles de détruire le stock d'armes chimiques de la Syrie. Un stock estimé à 1 200 tonnes et qui rassemble quelque 18 types de produits. La société retenue devra détruire 800 tonnes de produits chimiques et 7,6 millions de litres d'eau utilisée pour le traitement. Le budget est estimé actuellement à 35/40 millions d'euros.

L'annonce date du 20 novembre et les entreprises doivent répondre pour le 29. On lira la "request for expression of interest" en cliquant ici.

Comme le stipule le document: "All chemicals including the effluent will be packed in appropriate containers, meeting international transportation standards, and transported to the port closest to the facility. The receiving treatment/disposal facility will perform all off loading, transportation from the port to the facility, and handle any waste generated during disposal operations in accordance with its health and safety plan", ce qui veut dire que ces opérations n'auront pas lieu sur le territoire syrien. Où? La question reste posée.

A noter aussi l'ouverture d'un nouveau site web (cliquer ici)

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 19:30
L'armée s'empare d'une ville clé au nord de Damas

 

 

28 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

DAMAS - L'armée syrienne s'est emparée jeudi de Deir Attiya, une ville clé dans la conquête de la région de Qalamoun, au nord de Damas, a annoncé la télévision d'État.

 

Notre armée héroïque a pris le contrôle de Deir Attiya, dans la province de Damas, après avoir écrasé les dernières poches terroristes dans cette ville, a déclaré une source militaire citée par le télévision.

 

Ce matin, l'armée a réussi, après avoir traqué les terroristes dans les endroits où il se cachaient, à nettoyer la ville et à tuer un grand nombre d'entre eux à l'issue de quatre jours de combats, a affirmé un haut responsable de la sécurité à Damas.

 

Les opérations continuent autour de la ville, a-t-il ajouté.

 

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a affirmé que l'armée avait pris la quasi-totalité de la ville en chassant les jihadistes de l'État islamique d'Irak et du Levant (EIIL) et d'autres rebelles qui se trouvaient dans cette ville de 10.000 habitants située à 88 km au nord de Damas et où vit une importante communauté chrétienne.

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 08:30
Armes chimiques syriennes: l'OIAC lance un appel au secteur privé

 

21 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

LA HAYE - L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques a lancé un appel au secteur privé en vue de la destruction des deux tiers des armes chimiques syriennes, a-t-on appris jeudi auprès de l'organisation.

 

L'OIAC cherche à identifier les sociétés commerciales intéressées à une participation à un éventuel processus d'appel d'offres, a indiqué l'OIAC sur son site internet.

 

L'organisation évoque le traitement et la destruction de produits chimiques dangereux ou inoffensifs, organiques ou pas, de matériel de conditionnement et de conteneurs dans le cadre de la destruction des armes chimiques syriennes.

 

Le conseil exécutif de l'OIAC a adopté le 15 novembre à La Haye une feuille de route sur la destruction de l'arsenal chimique syrien d'ici à la mi-2014, hors de la Syrie.

 

Un plan détaillant les méthodes possibles de destruction de ces armes doit être approuvé avant le 17 décembre par le Conseil exécutif.

 

Mais, en dépit du consensus sur la destruction de l'arsenal chimique syrien hors du pays en guerre, aucun Etat n'a à ce jour accepté qu'elle s'effectue sur son sol.

 

L'OIAC a d'ailleurs indiqué mercredi que les armes chimiques pourraient être détruites en mer.

 

Le processus de destruction des armes chimiques par une société privée dépend lui aussi de l'accord d'un Etat pour accueillir ces armes sur son territoire.

 

L'OIAC a fourni dans son appel d'offres une liste des produits chimiques, des déchets résultants de la destruction des armes chimiques et du matériel qu'elle souhaite voir détruits par la société privée. Il ne s'agit que d'une partie de l'arsenal chimique syrien.

 

L'organisation basée à La Haye a répertorié quelque 800 tonnes de produits chimiques, 7,7 millions de litres de déchets et 4.000 conteneurs de capacités différentes.

 

Il s'agit de produits chimiques qui peuvent être détruits de manière sûre par le secteur industriel, parmi lesquels des composants chimiques parmi les plus toxiques et qui n'ont pas encore été mélangés, a déclaré à l'AFP Christian Chartier, porte-parole de l'OIAC.

 

Les sociétés seront choisies comme dans n'importe quel appel d'offres, sur des critères comme les délais proposés, les compétences, le prix offert, a-t-il précisé.

 

Certaines armes chimiques, comme le gaz moutarde, sont détruites par le processus d'hydrolyse, au terme duquel des déchets appelés effluents sont obtenus, qui doivent être détruits. D'autres armes chimiques comme le gaz sarin sont plus facilement détruits par incinération.

 

Si la destruction des armes doit être achevée pour la mi-2014, la destruction des déchets, ou effluents, doit être achevée pour le 30 décembre 2014.

 

La Syrie, qui coopère avec l'OIAC et qui a sur son sol une mission conjointe OIAC-ONU composée d'inspecteurs, a déclaré posséder 1.290 tonnes d'armes chimiques, précurseurs ou ingrédients.

 

Les sociétés ont jusqu'au 29 novembre pour renvoyer un document à l'OIAC exprimant leur intérêt et assurant que l'entreprise a les capacités de réaliser la tâche demandée. Une destruction par une société privée serait effectuée sous la supervision de l'ONU.

 

Le plan de destruction de l'arsenal chimique syrien résulte d'un accord russo-américain ayant permis d'éviter des frappes militaires américaines en Syrie, après des attaques chimiques mortelles en août que Washington attribue au régime du président Bachar al-Assad.

 

Dans le cadre du démantèlement de l'arsenal chimique syrien, les sites de production ont d'ores-et-déjà été rendus inopérants et les armes chimiques mises sous scellés.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 17:30
Comment détruire les armes chimiques syriennes?

Après le refus de l’Albanie, l'OIAC envisagerait maintenant une destruction en pleine mer.

 

21 novembre 2013 Par RFI

 

Comment détruire les armes chimiques syriennes et surtout comment trouver un pays qui acceptera d'assurer sur son territoire la destruction de ces armes, un arsenal de plus de 1 000 tonnes ? C'est le problème, terriblement difficile à régler, auquel sont confrontées les grandes puissances qui veulent se débarrasser du stock syrien. Pour l'instant, tous les pays contactés, c'est le cas de l'Albanie, de la Belgique ou encore de la Norvège, ont refusé de réaliser - ou d'héberger - ces opérations de destruction. Du coup, une autre solution émerge : celle d'une destruction en mer, sur des installations spécialement prévues à cet effet.

 

Le conseil exécutif de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a adopté vendredi à La Haye une feuille de route sur la destruction de l'arsenal chimique syrien d'ici à la mi-2014, comprenant un plan détaillant les méthodes possibles de destruction de ces armes, hors de la Syrie, sur terre ou en mer. Ce plan doit être approuvé avant le 17 décembre.

 

Christian Chartier, porte-parole de l’OIAC nuance: « Il faut imaginer, et vraiment il faut le faire sous réserve de détails qui seront finalisés dans les jours et les semaines qui viennent, la création en mer d’une plateforme, que certains appellent barge, qui pourrait ressembler à un cargo, une espèce de plateforme flottante sur laquelle seront équipées des unités mobiles de destruction des armes chimiques. »

 

Edi Rama, Le Premier ministre albanais

«  Il y a un point qui m'a fait réfléchir lors des discussions avec nos partenaires: l'impossibilité de respecter les délais.(...) Il est impossible pour l'Albanie de s'impliquer dans cette opération. »

 

Edi Rama
(00:50)
 

Le Premier ministre albanais

 
 

16/11/2013 par France 24

La destruction en mer, une possibilité comme une autre selon l'OIAC

 

Alors, est-ce finalement un aveu d'échec ? Une façon de reconnaître que l'OIAC ne trouve pas de pays qui acceptent la destruction des armes chimiques syriennes sur leur territoire.

 

Pour le porte-parole de l'OIAC, cela ne veut pas dire que la piste de la destruction au sol est abandonnée. « Nous disons simplement que la possibilité de détruire en mer était l’une des options sur la table. Il y en a d’autres. »

 

Une première et un certain nombre de problèmes liés au confinement dans un bateau

 

Pour autant, l'idée serait de transformer un bateau en véritable centrale de destruction de composants chimiques. Mais les experts ne sont pas vraiment confiants, les risques sont importants, d'autant qu'il s'agirait d'une première mondiale. Olivier Lepick, spécialiste des armes chimiques à la Fondation de recherche et stratégie parle d'une piste « un peu surprenante, voire même cocasse ». Il pointe les problèmes « liés au confinement dans un espace en mer, c’est-à-dire dans un bateau ». Selon le spécialiste, circonspect, cette propsition « signe le désarroi dans lequel est un petit peu l’organisation aujourd’hui puisqu’elle se demande comment et où elle va détruire l’arsenal chimique syrien. Et cela renforce un peu mes craintes qui consistent à penser que cet arsenal chimique syrien ne sera probablement pas détruit à l’horizon du premier semestre 2014, mais qu’il faudra probablement beaucoup plus de temps.»

 

 

Comment détruire les armes chimiques syriennes?

►Deux techniques pour détruire les armes chimiques

 

Olivier Lepick, spécialiste des armes chimiques à la Fondation de recherche et stratégie revient sur les deux techniques principales pour détruire les rames chimiques : « La première, c’est l’incinération c’est-à-dire la destruction à haute température des agents chimiques militaires dans un four construit à cette intention. Puis l’autre technique, qui est un moyen plus chimique, consiste à hydrolyser les agents, c’est-à-dire à les mélanger à différents produits avec de l’eau et à des températures également élevées dans un réacteur chimique, et donc de dégrader puis de détruire ces agents. Evidemment il est beaucoup plus compliqué de détruire des agents chimiques militaires qui ont déjà été chargés dans un système d’arme c’est-à-dire dans un obus, dans une roquette ou dans un missile parce qu’il faut d’abord prélever l’agent chimique dans l’obus, dans la roquette ou le missile, pour pouvoir le détruire. Donc au global, ce qu’il faut retenir c’est que c’est un processus qui est délicat techniquement, qui est très coûteux et qui nécessite la construction d’une infrastructure relativement importante.»

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 08:30
En haute mer, la destruction des stocks d'armes chimiques syriennes?

20.11.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Aucun pays n'a à ce jour accepté que la destructions des stocks d'armes chimiques syriennes s'effectue sur son sol.
- La Belgique a refusé lundi que ces opérations soient effectuées sur son territoire.
- L'Albanie avait exclu vendredi d'accueillir une telle opération de destruction.
- La Norvège avait de même rejeté la requête mais s'est engagée, de pair avec le Danemark, à fournir des navires pour contribuer au transport des armes chimiques syriennes vers le lieu de leur destruction.
- La France s'est dit prête à apporter son expertise pour la destruction des armes chimiques syriennes hors de Syrie, mais elle n'a pas été sollicitée pour les accueillir.
 

A noter que les travaux du site d'élimination des chargements d'objets identifiés anciens (SECOIA), piloté par Astrium (voir mon post de 2011 en cliquant ici) ont commencé au sud du camp de Mailly; SECOIA sera opérationnel en 2016 et pourra détruire 42 t de munitions chimiques par an.

 

Alternative. Les Américains envisagent de transférer sur le territoire syrien une usine mobile de traitement, une Field Deployable Hydrolysis System dont j'ai parlé ici. Problème à résoudre: installer l'usine, y acheminer les stocks actuellement sur 23 sites et garantir leur destruction sous haute sécurité dans un pays où la guerre civile fait rage.
 

Autre solution: l'offshore. L'arsenal syrien de plus de 1 200 tonnes d'armes chimiques pourrait être détruit en mer si l'on ne trouve aucun pays qui accepte que cette destruction se fasse sur son sol, selon l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). Un navire ou une plate-forme pourraient être aménagée pour cette destructions.

Note RP Defense :

L'Allemagne refuse d'accueillir les armes chimiques syriennes (Westerwelle)

La Russie refuse de détruire elle-même les armes chimiques (officiel)

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 13:30
Syrie: Washington propose de détruire les armes chimiques dans la mer

 

MOSCOU, 20 novembre - RIA Novosti

 

Plusieurs pays ayant refusé de détruire les arsenaux chimiques syriens sur leur sol, les Etats-Unis ont proposé de le faire dans les eaux internationales via un navire dévolu à cela, écrit le New York Times se référant à des officiels américains.

 

Selon un plan détaillé de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), toutes les substances susceptibles d'être utilisées pour la fabrication d'armes chimiques, à l'exception de l'isopropanol, seront évacuées de Syrie au plus tard le 5 février 2014. Toutefois, plusieurs pays qui s'étaient vus invités à détruire ces arsenaux sur leur sol ont refusé de participer à cette opération. 

 

Les sources du New York Times affirment que ce refus a poussé la communauté internationale à rechercher une alternative. Les Etats-Unis examinent deux scénarios possibles susceptibles d'être mis en place dans 75 jours seulement.

 

Conformément au premier projet, les précurseurs des arsenaux chimiques seront détruits dans cinq incinérateurs installés à bord d'un navire flottant dans les eaux internationaux. L'opération en question prendra 60 jours au maximum. Les substances qui en résulteront ne représenteront aucun danger, indique l'interlocuteur de l'agence. 

 

La participation de compagnies, navires ou experts américains n'est pas prévue. Toutefois, les Etats-Unis se déclarent prêts à assurer la sécurité du navire et s'engagent à envoyer leurs bâtiments de guerre et chasseurs dans sa zone de localisation. 

 

Le second scénario prévoit le recours à un système mobile high-tech développé par le Pentagone afin de neutraliser les précurseurs d'armes chimiques. Par le biais de la combinaison entre de l'eau, d'autres substances et de la chaleur, l'équipement en question permet de transformer les précurseurs des armes chimiques en combinaisons ne pouvant plus servir à la fabrication des arsenaux en question. La durée de la mise en place de ce projet est estimée à 10 jours.

 

Toutefois, le New York Times souligne que Washington continue à chercher un pays qui accepterait de recevoir sur son sol les plus de 1.000 tonnes de substances chimiques et de précurseurs déclarés par Damas.

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 13:30
Le Liban au centre du conflit syrien

 

MOSCOU, 20 novembre - RIA Novosti

 

Les troupes gouvernementales syriennes déploient une vaste campagne offensive pour bloquer les derniers canaux d’approvisionnement de l'opposition armée, écrit mercredi 20 novembre le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

 

Cette opération a déjà provoqué un exil massif de civils syriens vers le Liban voisin où de nouveaux attentats viennent s'ajouter à une situation humanitaire déjà grave.

 

Selon les experts occidentaux, les succès militaires de l'armée syrienne pourraient pousser l'opposition à renoncer à la conférence internationale Genève-2. Pour sa part le ministère russe des Affaires étrangères (MAE) constate que les opposants à Bachar al-Assad commencent à faire preuve de "plus de réalisme".

 

Deux explosions ont retenti mardi devant l'ambassade iranienne à Beyrouth, causant 23 morts - dont l'attaché culturel de l'ambassade - et 146 blessés. Le premier attentat a été perpétré par un kamikaze à moto et moins de deux minutes plus tard, un véhicule a explosé aux abords de l’ambassade. Plus de cinq bâtiments ont été endommagés, témoignant de la puissance de l'explosion.

 

Le pouvoir syrien accuse les "terroristes, leurs défenseurs et sponsors régionaux". Le MAE iranien, quant à lui, a déclaré que ces attentats étaient "un crime inhumain commis par les Israéliens et leurs mercenaires". Ces attaques ont été revendiquées sur Twitter par les jihadistes libanais des brigades Abdallah Azzam, associés à Al-Qaïda.

 

Malgré tout, les Syriens fuient en grand nombre au Liban, où les réfugiés sont déjà majoritaires dans la région - au moins 816 000 soit un cinquième de la population du pays -, ce qui aggrave la crise humanitaire. Au moins 4 000 à 5 000 personnes sont arrivées depuis vendredi de Syrie, principalement de Kara, pour trouver refuge dans la ville frontalière d'Ersal à l'est du Liban, annonce le Bureau du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés. D'autres sources évoquent des dizaines de milliers de réfugiés. En tout, plus de 30 000 Syriens sont arrivés à Ersal depuis le début de la guerre civile en mars 2011 : ils sont logés dans des mosquées, des écoles, des maisons et des campements.

 

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme - qui siège au Royaume-Uni - Kara est aujourd’hui bombardée par l'artillerie et l'aviation, d’autant plus que l'armée gouvernementale lance une vaste opération militaire avec le soutien du Hezbollah chiite libanais. L'objectif : bloquer les canaux d’approvisionnement des rebelles, qui partent du Liban, passent par les montagnes de Kalamoun au nord de Damas avant d’arriver dans la capitale syrienne.

 

Cette opération permettrait de rompre le lien entre les rebelles et le monde extérieur - les autres canaux clés passant par Homs ont déjà été bloqués cet été.

 

Selon le général libanais à la retraite Elias Hanna, "il serait primordial de prendre cette zone, tant sur le plan stratégique que tactique". Des victoires de l'armée syrienne ont été rapportées dans les banlieues d'Alep et de Damas. Le succès de l'opération à Kalamoun, toutefois difficile en raison de l'approche de l'hiver, permettrait de repousser les rebelles loin de ces deux principales villes syriennes. Enfin Abdoul Qadir Saleh, qui commandait la plus grande brigade islamique de rebelles au nord de la Syrie - Tawhid comptait près de 4 000 rebelles - a été éliminé jeudi lors d'une frappe aérienne.

 

Pour la presse américaine, une activité aussi intense des troupes gouvernementales sur plusieurs fronts n'est pas un hasard. Selon les analystes du Washington Post et du Wall Street Journal, le régime syrien compte sur ces succès militaires pour renforcer sa position aux négociations à Genève-2.

 

L'opposition vise le même objectif. Les observateurs remarquent que les efforts diplomatiques déployés pour que les opposants participent au forum de Genève apporteront de moins en moins de résultats avec ces défaites des rebelles. Les opposants à Assad ne voudront pas participer à cette réunion cruciale sans pouvoir s'appuyer sur d'importants succès militaires.

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 17:30
L'armée syrienne reprend aux rebelles la localité stratégique de Qara

 

 

19 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

DAMAS - L'armée syrienne a repris mardi aux rebelles la localité de Qara dans la région clé de Qalamoun, sur la route stratégique entre Damas et Homs, a déclaré une source militaire à l'AFP, un nouveau revers pour les insurgés.

 

A l'issue de près de trois jours de combats, l'armée syrienne a pris ce matin le contrôle total de Qara, à 100 km au nord de la capitale, a précisé cette source, en faisant état de la mort d'un grand nombre de terroristes, terme désignant les rebelles combattant le régime selon la terminologie de ce dernier.

 

Selon cette source, la localité, aux mains des rebelles depuis plus d'un an, est une prise très importante car elle ouvre la voie vers la montagne de Qalamoun et bloque ainsi l'accès des rebelles à la frontière libanaise.

 

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les jihadistes du Front Al-Nosra ont annoncé s'être retirés de Qara mais ont promis d'y revenir bientôt.

 

Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), environ 6.000 personnes ont fui leur maison à Qara pour se rendre dans l'est du Liban. La majorité se sont installés dans le village d'Arsal, où vivaient, avant ce nouvel afflux, 60.000 personnes dont 20.000 réfugiés syriens.

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 08:30
L'Allemagne refuse d'accueillir les armes chimiques syriennes (Westerwelle)

 

BERLIN, 18 novembre - RIA Novosti

 

Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a fait savoir que son pays refusait d'accueillir les armes chimiques syriennes en vue de leur destruction, même si Berlin était prêt à apporter un soutien technique et financier à ce processus.

 

"Nous offrirons des fonds et du matériel, nous proposerons notre soutien logistique afin que les armes chimiques soit détruites. Cependant, c'est toute la contribution que nous pouvons apporter si l'on examine cette question du point de vue géographique", a indiqué le ministre.

 

En refusant de détruire les armes chimiques sur son territoire, l'Allemagne a repris la position adoptée la semaine dernière par l'Albanie. Le premier ministre de ce pays, Edi Rama, a annoncé vendredi que Tirana déclinait la demande américaine d'autoriser la destruction de l'arsenal chimique syrien sur le sol albanais.

 

Damas a déclaré 1.300 tonnes de substances chimiques et de précurseurs utilisés pour la production d'armes chimiques, ainsi que plus de 1.200 munitions non chargées. Il a en outre déclaré 41 installations sur 23 sites pouvant être utilisées pour fabriquer des armes chimiques.

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 12:50
Destruction/armes chimiques: pas en Belgique

 

18/11/2013 Par Le Figaro.fr (AFP)

 

Le ministre belge de la Défense, Pieter De Crem, a déclaré aujourd'hui qu'il n'était pas favorable à la destruction d'une partie des armes chimiques syriennes en Belgique.

 

La Belgique avait été l'un des pays, avec notamment la France, à avoir été approchés par les États-Unis afin de participer à l'élimination de l'arsenal chimique syrien.

 

"Je veux bien faire un effort pour y contribuer, mais faire cela chez nous, à première vue et sur le long terme, je n'y suis pas favorable", a déclaré Pieter De Crem à la radio flamande VRT. Il a précisé que la Belgique était prête à contribuer à l'inventaire des armes chimiques. "Nous pouvons proposer notre aide pour les neutraliser", mais "je pense que cela devrait plutôt se dérouler dans les environs au sens large du territoire syrien", a ajouté le ministre, cité par l'agence Belga. "Le déplacement de ces armes est en soit une mission difficile".

 

L'Albanie, également approchée par Washington, avait déjà exclu vendredi qu'une partie de la destruction puisse se dérouler sur son territoire.

 

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a approuvé vendredi le plan de destruction de l'arsenal chimique syrien d'ici à la mi-2014. Il prévoit que les armes soient transportées hors du pays, afin d'assurer leur destruction de la manière "la plus sûre et plus rapide" possible.

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 08:30
L'Albanie refuse de détruire l'arsenal chimique syrien sur son sol

 

15.11.2013 Le Monde.fr ( AFP)

 

Après une forte contestation de la population et de l'opposition albanaise, le premier ministre a annoncé vendredi 15 novembre que l'Albanie refusait de détruire l'arsenal chimique syrien sur son sol.

Le gouvernement faisait en effet face à des critiques croissantes de la part de l'opposition, qui dénonce la demande présentée par les Etats-Unis à l'Albanie de procéder au démantèlement.

"Il est impossible pour l'Albanie de participer à une telle opération (…) puisqu'elle n'en a pas les capacités", a affirmé M. Rama, dont les propos, retransmis en direct sur la grande place de Tirana, ont été accueillis par les acclamations de milliers de manifestants.

M. Edi Rama, premier ministre en fonction depuis deux mois, s'était dans un premier temps pourtant montré favorable à la requête américaine, estimant que celle-ci était assortie d'une compensation financière dont le pays a besoin. 

 

NOUVEAU REVERS POUR LES ÉTATS-UNIS

 

A Tirana, capitale du pays, des manifestants ont défilé jeudi 14 novembre devant le Parlement, brandissant des pancartes avec des slogans tels que "Non au sarin, oui à l'oxygène" ou "Non aux armes chimiques en Albanie".

L'Albanie possède une expérience dans le démantèlement des armes chimiques. En 2004, elle s'était débarrassée, avec l'aide des Etats-Unis, de celles héritées de sa période communiste.

Il s'agit d'un nouveau revers pour les Etats-Unis. Le 25 octobre, la Norvège avait déjà rejeté la demande américaine, excluant formellement de détruire une partie de l'arsenal chimique syrien sur son sol.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 08:30
photo Voice of America Scott Bobb

photo Voice of America Scott Bobb

 

 

Nov. 13, 2013 Defense News (AFP)

 

ANKARA — Turkey has asked NATO to extend for another year the deployment of surface-to-air Patriot missiles to protect its troubled border with Syria because of a continuing “serious” threat, officials said on Wednesday.

 

“We have received a letter from the Turkish government requesting the continuation of the Patriot mission,” a NATO official told AFP on condition of anonymity.

 

“The North Atlantic Council has regularly assessed the situation and the implementation of the Patriot mission. It is clear that the overall risks and threats to Turkey remain serious,” the official said.

 

A Turkish foreign ministry diplomat, contacted by AFP, also confirmed Ankara’s request.

 

Turkey turned to its NATO allies after a mortar bomb fired from Syrian territory killed five Turkish civilians in the border town of Akcakale in October last year.

 

Since the deadly attack, Turkey has retaliated in kind for every Syrian shell that has landed on its soil and beefed up its volatile 910-kilometer (560 mile) frontier.

 

Washington confirmed that Turkey has asked NATO “to continue to augment its air defense capabilities to aid in the defense of its population and territory.”

 

“We look forward to working through NATO to address the request,” State Department spokeswoman Jen Psaki said, adding that “we respect and value Turkey as a long-standing NATO and US ally.”

 

Without specifying whether Washington would agree to the demand, Psaki added the US did “recognize the needs they have.”

 

The six batteries of the US-made missiles, effective against aircraft and short-range missiles and dispatched by the Netherlands, Germany and the United States, are deployed in the southern city of Adana and the southeastern cities of Kahramanmaras and Gaziantep.

 

“Allies have shown a strong commitment to protect and defend Turkey,” said the NATO official.

 

“Any continuation of the deployment would reaffirm the determination of NATO to deter threats and defend Turkey, reflecting and confirming once again NATO’s solidarity with Turkey.”

 

NATO approved their initial deployment in December, saying the use of ballistic missiles by the Syrian regime posed a threat to Turkey.

 

But Syria’s allies Iran and Russia opposed the Patriot deployment, fearing that it could spark a regional conflict also drawing in NATO.

 

Originally used as an anti-aircraft missile, Patriots today are used to defend airspace by detecting and destroying incoming missiles. They were made famous during the 1991 Gulf War as a defense from Scuds fired on Israel and Saudi Arabia from Saddam Hussein’s Iraq.

 

NATO deployed Patriot missiles in Turkey during the 1991 Gulf war and in 2003 during the Iraqi conflict.

 

Turkey was once a friend and ally of Syrian President Bashar al-Assad but relations have broken down since the Syrian conflict began in 2011, sending more than 600,000 refugees across the border.

 

Ankara has backed the opposition fighting to topple the embattled leader.

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 12:30
Syrie: l'armée utilise des bombes incendiaires de fabrication soviétique (HRW)

 

MOSCOU, 11 novembre - RIA Novosti

 

Depuis novembre 2012, l'armée syrienne a lancé plus d'une cinquantaine d'attaques au moyen d'armes incendiaires de fabrication soviétique contre les forces de l'opposition, affirme l'ONG internationale Human Rights Watch (HRW).

 

"La Syrie a utilisé des armes incendiaires, infligeant de terribles dommages aux civils, dont de nombreux enfants. La communauté internationale doit condamner l'usage d'armes incendiaires par la Syrie tout comme elle a condamné l'emploi d'armes chimiques et de bombes à sous-munitions", a déclaré l'expert de HRW Bonnie Docherty intervenant à Genève.

 

Selon Mme Docherty, depuis novembre 2012, les forces aériennes syriennes ont lancé au moins 56 obus incendiaires, dont une bombe de 500 kilogrammes, qui est tombée le 26 août dernier sur une école dans la province d'Alep, faisant 37 morts.

 

L'utilisation d'armes incendiaires lancées en plein vol dans les zones de "concentration de civils" est interdite par la Convention  sur certaines armes classiques (CCAC) adoptée par l'Onu en 1980 et entrée en vigueur en décembre 1983.

 

La Convention a été signée et ratifiée par plus d'une centaine de 100 pays, dont l'Union soviétique. La Syrie ne figure pas parmi les pays signataires du document.

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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 12:40
Le terrorisme, principale menace pour la Russie (Moscou)

 

MOSCOU, 9 novembre - RIA Novosti

 

Le terrorisme international constitue actuellement la principale menace pour la Russie, a déclaré samedi le ministre russe de la Défense, le général Sergueï Choïgou, lors de l'émission télévisée Vesti v subbotu (Nouvelles du samedi).

 

"Commençons par notre principal ennemi. A l'heure actuelle, c'est le terrorisme international. Vous me direz qu'il s'agit là d'une réflexion banale, mais qui combat aujourd'hui en Syrie? Au Mali? En Libye?", a indiqué le ministre interrogé sur les menaces pesant sur la Russie.

 

Selon M. Choïgou, le rapprochement de l'Otan des frontières russes constitue une autre menace pour la sécurité nationale du pays.

 

"Cet élargissement en cours est totalement injustifié à notre avis. Nous discutons, nous nous sourions mutuellement, mais cela se poursuit", a souligné le ministre.

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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 12:30
Le Danemark enverra un navire pour évacuer des armes chimiques de Syrie

 

08.11.2013 Par La Voix de la Russie

 

Le Danemark enverra un navire de transport militaire embarquant un commando spécial pour évacuer des armes chimiques de Syrie, a communiqué aujourd'hui le ministre de la Défense, Nicolai Wammen. Une demande appropriée a été adressée au Danemark par l'ONU.

 

« Le Danemark est disposé à répondre par l'affirmative », a-t-il déclaré ayant ajouté qu'il attentait un demande formelle plus concrète d'ici le 15 novembre.

 

Le ministre du Développement Christian Friis Bach a démenti les rumeurs d'après lesquelles les armes seraient détruites au Danemark.

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