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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 12:30
USS Nimitz (CVN 68) - 29 aug 2013 photo US Navy

USS Nimitz (CVN 68) - 29 aug 2013 photo US Navy

 

09.11.2013 Par La Voix de la Russie

 

Le porte-avions nucléaire Nimitz a quitté le golfe Persique, le destroyer Gravely quitte la mer Méditerranée, ont rapporté les représentants du ministère de la Défense américaine samedi.

 

Le navire Nimitz a déjà traversé le canal de Suez se dirigeant vers la mer Rouge. Comme prévu, il retournera à son port d'attache d’Everett (Washington) le 25 décembre. Le destroyer Gravely va également aller à son port d'attache de Norfolk (Virginie).

 

Un porte-avions, deux destroyers et un croiseur de la marine des États-Unis restent dans la partie nord de la mer d'Arabie et dans la Méditerranée orientale.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:30
Syrie: la Russie refuse de détruire elle-même les armes chimiques (officiel)

 

NEW YORK (Nations unies), 5 novembre - RIA Novosti

 

La Russie  refuse de détruire elle-même les armes chimiques syriennes, mais accepte de prendre part à ce projet sous une forme ou sous une autre, a annoncé mardi aux journalistes l'ambassadeur russe auprès de l'ONU Vitali Tchourkine.

 

"La Russie n'envisage pas d'effectuer la destruction physique des armes chimiques syriennes, mais la participation russe au démantèlement de ces arsenaux est parfaitement réelle", a-t-il affirmé à l'issue de consultations au Conseil de sécurité.

 

Selon M. Tchourkine, plusieurs scénarios de cette participation sont actuellement à l'étude.

 

Le directeur général de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), Ahmet Uzumcu, a déclaré mardi que la proposition syrienne visant à détruire les armes chimiques à l'extérieur du pays était "la plus opportune" vu les difficultés pratiques liées à la destruction de ces armes sur fond de conflit armé.

 

M. Uzumcu a également fait savoir que les travaux visant à démanteler les arsenaux chimiques étaient en cours sur sept sites syriens.

 

"Des travaux analogues ont également débuté sur cinq autres sites", a ajouté le directeur général de l'OIAC.

 

Les autorités syriennes ont déclaré 1.300 tonnes de substances chimiques et de précurseurs utilisés pour la production d'armes chimiques, ainsi que plus de 1.200 munitions non chargées. Elles ont en outre déclaré 41 installations sur 23 sites pouvant être utilisées pour fabriquer des armes chimiques.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:30
Syrie: le pays qui détruira les armes chimiques annoncé l'année prochaine (Damas)

 

MOSCOU, 5 novembre - RIA Novosti

 

Le pays où seront acheminées les armes chimiques syriennes en vue de leur destruction ne sera pas annoncé avant l'année prochaine, a annoncé mardi à Moscou l'ambassadeur de Syrie en Russie, Riad Haddad.

On ne le sait pas pour le moment. Les négociations se poursuivent, le processus va durer jusqu'à l'année prochaine", a indiqué le diplomate.

Le quotidien russe Kommersant a récemment annoncé que les armes chimiques syriennes seraient très probablement transportées en Albanie. Le journal écrit également en référence à une source diplomatique qu'il est possible que la Russie mette à disposition des moyens de transport pour évacuer les arsenaux chimiques syriens à l'étranger et participe au financement de l'opération en accordant près de 2 millions de dollars à cet effet.  

Le plan détaillé de destruction des armes chimiques syriennes est encore à l'étude, a indiqué vendredi la chef de la mission conjointe de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et des Nations unies Sigrid Kaag.

La mission OIAC/Onu est chargée de superviser la destruction de l'arsenal chimique syrien suite à la résolution 2118 du Conseil de sécurité des Nations unies qui ordonne le désarment chimique complet de la Syrie d'ici la mi-2014.

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 08:40
Russia Delivers 12 Helos for Afghan Army

Russia's military export organization Rosoboronexport said Nov. 1 that it had completed deliveries to the US government of 12 transport helicopters destined for the Afghan National Army. (MC2 David Quillen / US Navy)

 

Nov. 1, 2013 - By ANDREW CHUTER – Defense News

 

LONDON — Russia’s military export organization Rosoboronexport said Nov. 1 that it had completed deliveries to the US government of 12 transport helicopters destined for the Afghan National Army.

 

Deliveries were completed last month, said the state-owned company in a statement. The 12 Mi-17V-5s were ordered in 2012 when the US government took up a $217 million option to purchase additional machines as a result of an earlier 2011 deal.

 

That deal involved the purchase by the US of 21 Mi-17s to bolster Afghan military transport capabilities in the run-up to the withdrawal of NATO combat forces by the end of next year.

 

At one point, the US Congress tried to block the purchase of helicopters from Rosoboronexport due to Russia’s continuing supply of military equipment to the Syrian regime of Bashar al-Assad, which is fighting a civil war with rebels. The Pentagon managed to sidestep the attempted ban.

 

Completion of deliveries of the latest batch of Mi-17s leaves a further 30 of the rotorcraft to be handed over to the US in 2014 under a $572 million deal Rosoboronexport signed earlier this year.

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 18:30
Syrie: les lieux de production d'armes chimiques sont inutilisables

 

31/10/2013 Par LEXPRESS.fr

 

L'OIAC assure ce jeudi que les installations de production d'armes chimique en Syrie sont neutralisées, dans le cadre du démantèlement de l'arsenal syrien.

 

Le démantèlement de l'arsenal chimique suit son cours en Syrie. Une source à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) affirme ce jeudi que les sites de production sont désormais inutilisables, avant la date butoir de samedi. Une annonce officielle est attendue plus tard dans la journée.

 

La Syrie s'est conformée à la décision du conseil exécutif de l'OIAC, qui l'enjoignait d'avoir procédé à cette "destruction fonctionnelle aussi rapidement que possible et pas plus tard qu'au 1er novembre 2013", a souligné cette source.

 

Le pays a soumis le 24 octobre son programme général de destruction, permettant d'établir les plans visant une "destruction systématique, intégrale, et vérifiée" des armes chimiques.

 

Suite de l’article

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:30
La Syrie a présenté son plan général de destruction des armes chimiques, confirme l’OIAC

28/10/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a confirmé dimanche 27 octobre que la Syrie lui a bien a soumis sa déclaration formelle initiale couvrant son programme d’armes chimiques.

 

La soumission de la Syrie respecte donc, souligne le communiqué de l’OIAC, la date limite fixée par le Conseil exécutif de l’OIAC , dans sa décision du 27 septembre 2013 exigeant une déclaration initiale complète d’ici le 27 octobre 2014.

 

L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC, l’organisme chargé de faire appliquer toutes les dispositions de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques (CIAC), a pour mandat de poursuivre les objectifs et le but de la Convention, de veiller à l’application de ses dispositions, y compris celles qui concernent la vérification internationale du respect de ses dispositions.

 

Quand la résolution 2118 des Nations unies avait ordonné la destruction de l’arsenal chimique syrien d’ici la mi-2014, écartant la menace d’une frappe américaine en représailles à une attaque chimique meurtrière imputée au régime syrien le 21 août en banlieue de Damas, la Syrie, réputée posséder plus de 1000 tonnes d’armes chimiques, avait aussitôt demandé son adhésion à l’OIAC et, depuis, coopère totalement avec la mission conjointe ONU-OAIC chargée du démantèlement de son arsenal chimique.

 

«Ces déclarations», [de la Syrie], note également l’OIAC, «constituent la base sur laquelle les plans sont conçus pour une destruction systématique, totale et vérifiée d’armes chimiques déclarées et des installations de production.»

 

Le document de la Syrie, dit l’organisation, comprend un plan général de destruction pour examen par le Conseil exécutif de l’OIAC .

 

Damas avait précédemment transmis un inventaire de ses 23 sites de production et de stockage de ses armes chimiques, dont 21 sur 23 ont déjà été inspectés par des experts dans le cadre de la mission conjointe entre l’ONU et l’OIAC.

 

Aux termes de la Convention sur les armes chimiques , les nouveaux États membres de l’organisation sont également tenus de présenter une déclaration portant sur les activités et les installations qui ne sont pas interdites par la Convention , «mais peuvent être soumis à des mesures de vérification de routine comme mesure de renforcement de la confiance et pour [mieux] établir l’intention pacifique des activités commerciales.», note encore l’OIAC, qui précise que la Syrie a également soumis une telle déclaration.

 

Par ailleurs, le premier rapport mensuel sur les travaux de la mission conjointe de l’OIAC des Nations Unies en Syrie a été publié à l’intention des États membres par le Directeur général et transmis au Conseil de sécurité pour examen par le Secrétaire général .

 

Il couvre les progrès accomplis depuis que les inspections ont commencé en Syrie après le déploiement de l’équipe d’avant-garde le 1er octobre .

 

La tâche prioritaire de l’équipe, rappelle le communiqué de l’OIAC, est de rendre inopérantes les installations de production, de mélange et de remplissage d’armes.

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 07:50
Mais que fait l'armée belge?

26.10.2013 Christophe Lamfalussy et Christian Laporte - lalibre.be



Le chef de la Défense nationale souligne l'éclectisme de son armée, présente sur bien des terrains.

 

Un an après son entrée en fonction, le chef de la Défense, le général Gérard Van Caelenberge avait prévu de faire le point avec la presse spécialisée. Le rendez-vous était programmé en juillet mais la passation de pouvoir royale l’a reporté à cette fin octobre.

Qu’à cela ne tienne : le bilan mais aussi les perspectives de la Défense pour l’année à venir tiennent clairement compte de l’agenda politique. On est au début de la dernière session parlementaire de la législature, soit à un moment où le gouvernement sortant ne prendra plus vraiment de décisions qui engageront celui qui sortira des urnes en mai 2014. Il a donc surtout été question des opérations en cours ou en voie de finition.

Afghanistan. La fin de la présence militaire belge s’y profile. Et donc d’un désengagement progressif aussi de Mazar-i-Sharif (60 hommes sur place) et de Kandahar (une centaine). Parmi les principales missions de l’heure, il y a la sécurisation de la base de Kandahar. On sait que l’Otan a prévu un nouveau programme d’assistance (Training Advice Assistance) sur place dont la Belgique devrait être logiquement partie prenante. Rien n’est décidé mais cela se situerait dans le Nord, en appui des Allemands.

Liban. Actuellement, le Génie y participe au marquage des frontières avec Israël.

Syrie. Forte de son expertise qui remonte à la guerre de 1914-1918, l’armée pourrait contribuer à la destruction de l’arsenal chimique. Concrètement, il s’agirait d’inventorier ces armes afin de les neutraliser. L’aide consisterait à faire bénéficier des connaissances technologiques de nos labos mais aussi de l’action du DOVO qui aujourd’hui encore désamorce des obus sur le front de l’Yser.

 

Toujours en Afrique

 

Congo et Burundi. L’armée s’y concentre surtout sur la formation de cadres et de troupes congolaises, ce qui permet dans la foulée d’améliorer les conditions de vie locales. "Nous y soutenons des petits projets mais qui sont très utiles pour former, par exemple, des maçons, des forgerons, des menuisiers. En même temps, on contribue à la formation d’unités de réaction rapide."

La Défense y travaille aussi avec les Affaires étrangères et la Coopération au développement, ce qui permet de construire des lieux de vie plus agréables. "Cela permet de former de bons soldats et des hommes loyaux tout en gardant encore un œil sur le Kivu."

Toujours au Congo, une compagnie du 3e bataillon para de Tielen se rendra dans la région de Kindu pour s’entraîner et participer à l’exercice de certification d’un bataillon d’élite congolais formé par des instructeurs belges.

Piraterie. La Belgique reste très active dans le projet Atalante "mais la vraie solution est sans doute en Somalie où le gou vernement doit assurer la sécurité de sa population" . Le général Van Caelenberge insiste aussi sur le fait que la piraterie touche la côte Ouest où l’on forme des gardes-côtes locaux.

 

Avions de combat et effectifs

 

Etudes en cours. Les politiques qui ont réagi au quart de tour lorsque Pieter De Crem a évoqué l’après-F-16 ont été rapides en besogne… Comme l’a précisé le chef de la Défense, le gouvernement a demandé à la Défense de lancer des études préalables en vue d’un remplacement se situant au plus tôt après 2020, lorsque les F-16 actuels auront atteint le bout de leur potentiel.

Le chef de la Défense pense que la Belgique se dotera d’un nouvel avion de combat "multirôle" pour remplacer les F-16 après cinquante ans de carrière. "Nous voulons rester dans ce créneau, une force aérienne qui n’en dispose pas n’est pas une force aérienne" , a-t-il commenté.

Il va de soi que l’on devra aussi intégrer la donne européenne et la coopération militaire future. Et également tenir compte de toutes les retombées économiques et sociales. C’est ce qui explique que tout aviateur qu’il soit, le chef de la Défense n’exprimera certainement pas de préférence, s’efforçant plutôt d’aligner les avantages et les désavantages de tous les candidats potentiels.

Nouveau statut. La question de la limitation des effectifs à 32 000 (30 000 militaires, 2 000 civils) a aussi été abordée : l’introduction de la carrière militaire limitée doit permettre une nouvelle dynamique dans la gestion du personnel, mais aussi de reconstruire une pyramide des âges qui puisse compenser le départ du grand nombre d’engagés pendant la Guerre froide arrivant en bout de parcours.

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 17:30
Syrie: 70 groupes armés quittent la Coalition d'opposition (journal)

 

 

DUBAI, 17 octobre - RIA Novosti

 

Environ 70 groupes armés du sud de la Syrie ont rejeté l'autorité de la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution, principale force d'opposition, et annoncé la création de leur propre "Conseil révolutionnaire", écrit le quotidien arabophones Ach-chark al-Awsat.

 

"Nous, chefs de groupes militaires et révolutionnaires des provinces du sud, annonçons la formation du Conseil de commandement de la révolution (…) et retirons notre reconnaissance à tout groupe prétendant nous représenter", a indiqué le porte-parole des insurgés dans une vidéo publiée sur Internet, précisant que près de 70 groupuscules avaient signé cette déclaration. 

 

Selon les commandos syriens, la Coalition n'a pas réussi à réaliser les tâches confiées. 

 

Une dizaine de groupes d'opposition du nord du pays s'étaient antérieurement retirés de la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution syrienne, appelant à la formation d'un Conseil islamiste qui regrouperait plusieurs groupes, dont le Front al-Nosra, affilié à Al-Qaïda. 

 

Le schisme au sein de l'opposition anti-Assad s'est accentué à la veille de la tenue de la conférence de paix dite Genève-2, prévue, selon les dernières données, les 23-24 novembre prochain. Outre des groupes armés, plusieurs structures politiques de l'opposition syriennes ont également rejeté l'autorité de la Coalition syrienne suite à son feu rouge à un dialogue avec le régime de Bachar el-Assad. 

 

Le CNS a déclaré dimanche dernier son intention de boycotter la conférence de paix dite Genève-2 et de sortir de la Coalition si celle-ci y participe.

 

La Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution syrienne a été formée en novembre 2012 à Doha, au Qatar.

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 17:30
Syrie: les armes chimiques détruites dans le pays (officiel)

 

 

MOSCOU, 17 octobre - RIA Novosti

 

Les armes chimiques syriennes sont détruites sur le territoire du pays, aucun armement ne quitte la Syrie, a déclaré jeudi le vice-premier ministre syrien Qadri Jamil lors d'une conférence de presse organisée par RIA Novosti.

 

"Tout est détruit sur place", a indiqué le responsable, à la question de savoir si les armes chimiques étaient acheminées dans un pays tiers pour être détruites.

 

Auparavant, des médias ont annoncé que Damas aurait donné son feu vert afin de transférer ses armes chimiques dans un pays tiers.

 

La Syrie est devenue lundi 14 octobre le 190ème membre de l'OIAC, 30 jours après le dépôt de sa demande d'adhésion officielle.

 

60 inspecteurs de l'OIAC et de l'ONU se trouvent actuellement en Syrie et vérifient les informations concernant les sites chimiques fournies par le gouvernement syrien. Sous contrôle des inspecteurs, dont le nombre s'élèvera prochainement à 100 personnes, les autorités syriennes ont entamé la destruction de munitions et d'équipements servant à fabriquer des armes chimiques.

 

Selon les Nations unies, la Syrie compte près d'un millier de tonnes d'agents chimiques militaires toxiques.

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 12:30
Syrie: Sigrid Kaag à la tête de la mission ONU-OIAC

 

NEW YORK (Nations unies), 16 octobre - RIA Novosti

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a nommé mercredi la Néerlandaise Sigrid Kaag à la tête de la mission conjointe ONU-OIAC, chargée de démanteler l'arsenal chimique syrien, a annoncé mercredi à New York le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky.

 

"Sigrid Kaag a été nommée coordinatrice spéciale de la Mission conjointe OIAC-ONU chargée de mettre fin au programme syrien d'armes chimiques", est-il indiqué dans le communiqué conjoint de l'ONU et de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

 

"Mme Kaag occupe actuellement le poste de sous-secrétaire générale du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Elle a une grande expérience de coopération avec les organisations internationales (...) et dispose d'amples connaissances sur le Proche-Orient", a indiqué M.Nesirky.

 

L'ONU et l'OIAC ont créé leur Mission conjointe en Syrie suite à des consultations intenses entre le secrétaire général de l'ONU et le directeur général de l'OIAC et conformément à une décision prise le 27 septembre dernier par le conseil exécutif de l'OIAC et à la résolution 2118 du Conseil de sécurité de l'ONU.

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 12:30
Syrie/armes chimiques: équipements de production détruits sur six sites

 

 

MOSCOU, 16 octobre - RIA Novosti

 

Les experts de l'OIAC ont vérifié jusqu'à aujourd'hui 11 sites de l'arsenal chimique syrien et attestent que les équipements de production ont été détruits sur six d'entre eux, rapporte l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques dans un communiqué. 

 

D'après la source, l'équipe de la mission de l'OIAC visitera prochainement plusieurs autres sites identifiés par Damas dans le but d'identifier et de détruire les équipements de production d'armes chimiques. 

 

Le 27 septembre, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques a approuvé le plan de démantèlement des arsenaux chimiques en Syrie. Aux termes de ce plan, les inspections devaient débuter le 1er octobre au plus tard. Sous 30 jours à compter du 27 septembre, les experts devront achever l'inspection de tous les lieux indiqués par les autorités syriennes et visiter dans les plus brefs délais les autres sites qui pourraient être signalés par les pays membres de l'OIAC.  

 

Il est prévu de détruire avant fin novembre 2013 les équipements destinés à la production d'armes chimiques et de démanteler les armes proprement dites au cours du premier semestre de 2014. 

 

Le prix Nobel de la paix a été décerné le 12 octobre à OIAC, chargée de superviser le démantèlement de l'arsenal chimique syrien. L'initiative visant à placer les armes chimiques syriennes sous contrôle international a été formulée par la Russie, qui cherchait à éviter une opération occidentale en Syrie.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 11:30
Les démineurs belges se préparent pour la Syrie

 

10 octobre 2013 dhnet.be (Belga)

 

La Défense "anticipe" une éventuelle demande, a indiqué le ministre de la Défense Pieter De Crem.

 

Les démineurs belges suivent des préparations pour désamorcer des armes chimiques en Syrie au cas où une demande internationale en ce sens arriverait, rapportent jeudi Het Nieuwsblad et De Standaard.

 

Des dizaines de militaires, essentiellement du SeDEE, le service de déminage des engins explosifs, ont mis en règle ces derniers jours leurs documents de voyage dans l'hypothèse d'une mission en Syrie, selon des sources internes de la Défense.

 

La destruction de l'arsenal chimique syrien sous l'égide des inspecteurs de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a débuté il y a quelques jours en Syrie. Une demande d'assistance émanant du conseil de sécurité de l'ONU est envisageable à court terme. Les militaires de Poelkapelle pourraient ainsi réagir dans les quinze jours.

 

La Défense "anticipe" une éventuelle demande, a indiqué le ministre de la Défense Pieter De Crem (CD&V). La décision ultime réside dans les mains du gouvernement.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:40
La Syrie et l'Iran au menu d'entretiens des Etats-majors russe et britannique

MOSCOU, 9 octobre - RIA Novosti

 

La Syrie, l'Iran et l'Afghanistan sont au centre d'une rencontre des chefs d'Etats-majors russe et britannique, Valeri Guérassimov et Nicholas Houghton, qui a débuté mercredi à Moscou.

Selon Valeri Guérassimov, les entretiens porteront sur certains aspects de la coopération militaire russo-britannique et la situation dans plusieurs régions du monde, avant tout en Syrie et en Afghanistan.

"J'espère que notre discussion nous permettra d'améliorer notre compréhension mutuelle et d'intensifier notre coopération", a pour sa part indiqué Nicholas Houghton au début de la rencontre. Il a aussi souhaité évoquer la situation en Syrie et en Afghanistan, ainsi qu'en Iran.

Valeri Guérassimov a rappelé que le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou avait invité en mars dernier la Grande-Bretagne à participer aux compétitions de biathlon de chars d'assaut prévues en Russie pour 2014. "Nous vous remettrons prochainement des documents sur les prochaines compétitions par le biais de l'attaché militaire britannique à Moscou. En attendant, vous pouvez avoir un dépliant sur les épreuves de biathlon de chars que nous avons organisées cette année", a indiqué le responsable russe.

Nicholas Houghton a remercié son homologue russe pour son accueil chaleureux et s'est dit impressionné par sa visite à la base de la 2e division d'infanterie motorisée d'Alabino, dans la région de Moscou. "J'ai apprécié mardi le niveau de formation au combat et l'état des équipements et matériels de la 2e division d'infanterie motorisée", a noté le général Houghton.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:30
Syrie: plus de 20 sites prochainement inspectés (OIAC)

 

MOSCOU, 9 octobre - RIA Novosti

 

Les experts de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) inspecteront prochainement plus de 20 sites de stockage et de production d'armes chimiques déclarés par Damas, a annoncé mercredi aux journalistes Ahmet Üzümcü, directeur général de l'organisation.  

 

"Dans les jours et les semaines qui viennent, nous inspecterons une vingtaine de sites", a indiqué le responsable lors d'une conférence de presse.

 

Le 27 septembre, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques a approuvé le plan de démantèlement des arsenaux chimiques en Syrie.Aux termes de ce plan, les inspections devaient débuter le 1er octobre au plus tard. Dans les 30 jours à compter du 27 septembre, les experts devront achever l'inspection de tous les lieux indiqués par les autorités syriennes et visiter dans les plus brefs délais les autres sites qui pourraient être signalés par les pays membres de l'OIAC. Il est prévu de détruire avant fin novembre 2013 les équipements destinés à la production d'armes chimiques et de démanteler les stocks de ces armes au cours du premier semestre de 2014.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:30
Syrie: Moscou et Washington refusent de négocier avec les islamistes (Lavrov)

 

 

MOSCOU, 8 octobre - RIA Novosti

 

La Russie et les Etats-Unis refusent de négocier avec les islamistes et les djihadistes en Syrie, a déclaré mardi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

 

"Parmi ceux qui font la guerre dans le pays, ce sont les radicaux, les djihadistes qui bénéficient de la situation. Nous sommes persuadés, et c'est aussi la position des Américains, que nous ne pouvons et ne devons pas négocier avec ces gens. On comprend de mieux en mieux le danger que les radicaux présentent pour la Syrie et l'Afrique du Nord", a indiqué le ministre à la chaîne de télévision RT.

 

Le conflit armé en Syrie entre les autorités et l'opposition, entamé en mars 2011, a déjà fait plus de 100.000 morts d'après les Nations unies. Selon le président syrien Bachar el-Assad, la rébellion est composée à 90% de terroristes et djihadistes membres d'Al-Qaïda et de ses branches.

 

La Russie et les Etats-Unis envisagent de convoquer une conférence internationale baptisée "Genève-2" sur la situation en Syrie, avec la participation des autorités et de l'opposition syriennes.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:30
Armes chimiques: un nouveau groupe d'experts se rendra en Syrie (OIAC)

MOSCOU, 8 octobre - RIA Novosti

 

Le secrétariat technique de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) prépare un nouveau groupe d'experts chargés de participer au démantèlement des armes chimiques en Syrie, a annoncé l'OIAC sur son site internet.

 

"Le secrétariat technique de l'OIAC à La Haye déploiera un autre groupe d'inspecteurs dans le cadre de sa mission en Syrie, qui viendront compléter la première équipe de l'OIAC sur place depuis le 1er octobre", est-il indiqué dans un communiqué de l'organisation.

 

Le directeur général de l'OIAC Ahmet Üzümcü a noté mardi "le début constructif" du processus d'inspection amorcé en Syrie, lors de la 74e session du conseil exécutif de l'OIAC à La Haye. Toutefois, il a estimé que le démantèlement de l'arsenal chimique syrien serait "long et difficile", selon le communiqué.

 

La première équipe d'experts est arrivée en Syrie le 1er octobre pour vérifier l'exactitude de l'inventaire des stocks d'armes chimiques présenté par le gouvernement syrien.

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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 18:55
Café Stratégique AGS du 9 octobre - Olivier Lepick // Syrie : Requiem pour l'arme chimique

L'Alliance Géostratégique vous convie à son 28ème Café Stratégique, ce mercredi 9 octobre à 19h.

 

Nous accueillerons Olivier Lepick, chercheur associé à la FRS, spécialiste des armes chimiques et biologiques, autour du thème :

 

 

"Syrie : Requiem pour l'arme chimique".

Venez écouter, échanger, débattre…

Mercredi 9 octobre 2013 de 19h à 21h • entrée libre
Café Le Concorde, métro Assemblée Nationale
239 boulevard Saint-Germain 75007 Paris

 

 

 

 

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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 12:14
Début de destruction des armes chimiques syriennes

06/10/2013 à 12:47 Par Le Figaro.fr avec I.L.,(AFP)

 

Une équipe internationale en désarmement chimique a entamé aujourd'hui la destruction des armes chimiques syriennes et des installations de production, a affirmé à l'AFP une source au sein de la mission.

 

L'agence américaine Associated Press a obtenu la même information de la part d'un officiel de l'Onu, indique The Washington Post.

 

Selon ces sources, des membres de la mission conjointe de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et de l'ONU "se sont rendus sur un site où ils entament la vérification et la destruction" des armes.

 

On ne sait pas pour l'heure quel stock a été inspecté et détruit.

 

Damas a remis le 21 septembre dernier l'inventaire de son arsenal à l'OIAC. Mais ses experts devront travailler d'arrache-pied pour tenir des délais jugés impossibles. La résolution de l'ONU fait en effet obligation à Bachar el-Assad de détruire la totalité de ses stocks avant la mi-2014. Selon certains spécialistes, ce délai suffira à peine pour inventorier les armes chimiques et les sortir de Syrie.

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 17:30
Syrie: une ingérence militaire provoquerait une catastrophe (Loukachenko)

MINSK, 2 octobre - RIA Novosti

 

Une ingérence militaire de l'Occident en Syrie provoquerait une catastrophe dans l'ensemble de la région, a déclaré mercredi le président biélorusse Alexandre Loukachenko dans une interview à la chaîne de télévision 24 KZ.

 

"J'ai un sentiment nettement négatif à l'égard de la guerre en Syrie en tant que président, mais aussi en tant qu'homme. Cela finira mal. Si, Dieu nous en garde, les Américains, et l'OTAN en général, s'y mêlent comme ils l'ont fait en Libye, et s'ils commencent des bombardements, ce sera une catastrophe. Toute la "ceinture arabe" s'enflammera", a indiqué M.Loukachenko cité par l'agence biélorusse Belta.

 

La Biélorussie soutient la politique de Moscou dans ce domaine. "Nous sommes catégoriquement opposés à ce qu'un pays, même s'il s'agit d'une superpuissance, s'ingère dans les affaires intérieures d'un autre pays, qu'il renverse des régimes et tue les présidents sous des slogans démocratiques ou autres. Nous l'avons déjà vu, de Saddam Hussein au président libyen Mouammar Kadhafi", a ajouté M.Loukachenko.

 

La situation dans le monde arabe risque de provoquer la propagation du terrorisme vers la Biélorussie, la Russie et le Kazakhstan, selon lui. "A vrai dire, nous craignons que ce terrorisme ne se propage chez nous. C'est une menace grave pour les frontières méridionales de la future Union économique eurasienne. C'est pour cela que nous suivons l'évolution de la situation et que nous exprimons notre position à l'égard de ce conflit", a conclu le président biélorusse.

 

La Biélorussie, le Kazakhstan et la Russie ont formé une Union douanière le 6 juillet 2012 avec l'entrée en vigueur d'un Code douanier commun aux trois pays. Le 1er janvier 2012, Minsk, Astana et Moscou ont également mis en place un Espace économique uni. Ces deux organismes constituent la plateforme nécessaire à la création d'une Union eurasienne d'ici 2015.

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 17:30
Syrie: Bagdad appellera les USA à cesser les livraisons d'armes aux rebelles

DUBAI/BAGDAD, 2 octobre - RIA Novosti

 

Le premier ministre irakien Nouri al-Maliki se rendra la semaine prochaine aux Etats-Unis pour évoquer avec le président Barack Obama le règlement du conflit en Syrie et lui demander de stopper les livraisons d'armes aux rebelles, a annoncé mercredi à RIA Novosti Mohammad al-Sayhood, député de la coalition parlementaire dirigée par Maliki.

 

"Nouri al-Maliki invitera les Etats-Unis à cesser les livraisons d'armes à l'opposition syrienne, car ces armes tombent entre les mains d'al-Qaïda et sont utilisées pour attaquer le peuple syrien et l'Irak", a déclaré le député.

 

Selon lui, Bagdad considère la politique américaine à l'égard de la Syrie comme "erronée" et estime qu'elle a "provoqué de grands bouleversements au Proche-Orient.

 

Le premier ministre irakien a proposé un plan de règlement politique de la crise syrienne, qui prévoit notamment la mise en place d'un cessez-le-feu sur tout le territoire du pays, la suspension du financement et des livraisons d'armes aux parties en conflit, l'expulsion des mercenaires étrangers, ainsi que des démarches visant à contraindre les belligérants à des négociations de paix sous contrôle de l'ONU.

 

Bagdad souligne également la nécessité de mener à bien l'enquête internationale sur l'utilisation d'armes chimiques en Syrie. Il invite en outre les pays arabes à créer un fonds spécial en vue de faciliter le retour des réfugiés syriens.

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 20:30
Syrie: détruire les armes chimiques en un an frôle l'impossible (expert)

MOSCOU, 1er octobre - RIA Novosti

 

L'expert canadien Scott Cairns, membre de l'équipe avancée de l'OIAC en Syrie, estime qu'il est pratiquement impossible de démanteler l'ensemble des arsenaux chimiques syriens en quelques mois, voire en un an, a annoncé mardi la compagnie de radio et de télévision canadienne CBC.

 

"Le faire dans une atmosphère favorable, dans un pays en paix, relève d'une tâche extrêmement ambitieuse. Mais le faire en quelques mois, voire en un an dans un pays en guerre, cela frôle l'impossible", a dit M. Cairns.

 

Selon la CBC, les autorités officielles estiment qu'il faut commencer par suspendre la production d'armes chimiques et détruire les équipements ad hoc.

 

Le 27 septembre, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques a approuvé le plan de démantèlement des arsenaux chimiques en Syrie. Aux termes de ce plan, les inspections doivent débuter le 1er octobre au plus tard. Dans les 30 jours à compter du 27 septembre, les experts doivent achever l'inspection de tous les lieux indiqués par les autorités syriennes et visiter dans les plus brefs délais les autres sites qui pourraient être signalés par les pays membres de l'OIAC. Il est prévu de détruire avant fin novembre 2013 les équipements destinés à la production d'armes chimiques et de démanteler les stocks de ces armes au cours du premier semestre de 2014.

 

L'équipe d'experts avancée comprenant une trentaine de personnes est arrivée mardi en Syrie.

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 11:30
Syrie : les inspecteurs arrivent pour détruire les armes chimiques

01/10/2013 Le Point.fr

 

L'équipe chargée de faire appliquer la résolution de l'ONU sur le désarmement va débuter une opération historique en plein conflit dans le pays.

 

Les inspecteurs chargés de détruire l'arsenal chimique de la Syrie arrivent mardi à Damas pour débuter une opération historique, consistant à se débarrasser en plein conflit d'un stock estimé à un millier de tonnes de ces armes interdites. L'équipe de 20 inspecteurs de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), débarquée au Liban lundi, est chargée de faire appliquer la résolution de l'ONU encadrant la destruction de l'arsenal chimique syrien. Il s'agit de l'une des opérations de désarmement les plus ambitieuses et les plus dangereuses jamais tentées. De telles opérations ont déjà été entreprises en Irak et en Libye mais jamais en pleine guerre - or la Syrie s'enfonce chaque jour dans un conflit qui a fait plus de 110 000 morts en trente mois.

 

Selon des experts, le pays possèderait plus de 1 000 tonnes d'armes chimiques, dont 300 tonnes de gaz moutarde et du sarin, répartis dans 45 sites environ. Le président syrien Bachar el-Assad a affirmé à une chaîne italienne qu'il se conformerait à la résolution de l'ONU, adoptée vendredi de haute lutte et qui constitue une percée diplomatique majeure depuis le début du conflit en mars 2011. Mais de nouvelles tensions risquent d'apparaître entre Russes et Occidentaux avec le début d'examen lundi à l'ONU d'un projet de déclaration demandant à Damas de faciliter l'accès à la population pour les agences humanitaires onusiennes.

 

Un délai extrêmement court

 

Les inspecteurs de l'OIAC arrivent au lendemain du départ des experts de l'ONU enquêtant sur les sites de possibles attaques chimiques. L'équipe de l'ONU, dirigée par Aake Sellström, a terminé son enquête sur sept sites près de Damas et dans le nord de la Syrie, où le régime comme l'opposition ont dénoncé des attaques chimiques. Ils doivent remettre leur rapport fin octobre. Ces six experts ont déjà établi que du gaz sarin avait été utilisé à une grande échelle lors de l'attaque du 21 août près de Damas qui a provoqué l'indignation à travers le monde et poussé plusieurs pays, États-Unis en tête, à envisager une action militaire punitive.

 

L'équipe de l'OIAC a, quant à elle, passé la nuit à Beyrouth et devait ensuite prendre la route pour Damas. "Pour le moment, nous n'avons aucune raison de douter des informations fournies par le régime syrien", a déclaré un responsable de l'OIAC. Les autorités syriennes ont fourni le 19 septembre une liste des sites de production et de stockage des armes chimiques devant être inspectés dans les 30 jours, dans le cadre d'un accord russo-américain prévoyant le désarmement chimique du pays d'ici mi-2014. Le délai semble extrêmement court - à titre d'exemple, 10 ans après l'annonce par Tripoli de sa volonté de se débarrasser de son arsenal chimique, la Libye n'a toujours pas fini le processus.

 

Assad promet de respecter la résolution de l'ONU

 

Interrogé par la chaîne italienne Rai News 24 sur la résolution de l'ONU, Assad a pourtant assuré : "Bien sûr, nous allons la respecter." Cette résolution appelle aussi à la tenue "le plus tôt possible" d'une conférence internationale à Genève pour amorcer une solution politique, mais son format reste encore à définir. Assad a dénié tout rôle à l'Europe : "La plupart des pays européens n'ont pas la capacité de jouer un rôle dans Genève 2, car ils ne possèdent pas les atouts pour réussir dans ce rôle." Offusqué, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a assuré avoir obtenu que la Chine, la France et le Royaume-Uni soient associés à l'initiative russo-américaine. La liste des participants syriens pose aussi question. Le chef de l'opposition Ahmad Jarba a dit samedi que la Coalition nationale syrienne était disposée à envoyer une délégation. Mais pour Assad, "on ne peut pas parler avec des organisations liées à al-Qaida (ni) négocier avec des gens qui demandent une intervention militaire en Syrie", en allusion à la Coalition.

 

Le Conseil de sécurité devait débattre lundi d'un projet de "déclaration de la présidence" proposé par le Luxembourg et l'Australie. Il prévoit d'autoriser les convois d'aide en provenance de pays voisins à franchir la frontière. Selon des diplomates, la Russie risque de s'y opposer car l'aide parviendrait alors directement à des zones tenues par l'opposition. Évoquant à Genève la catastrophe humanitaire en Syrie, le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés s'est alarmé lundi de la déstabilisation à long terme des pays voisins de la Syrie, submergés par plus de deux millions de réfugiés, le "plus grand déplacement de population dans le monde" depuis 30 ans.

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 13:30
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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 11:30
Syrie/armes chimiques: l'OIAC adopte un plan de désarmement

MOSCOU, 28 septembre - RIA Novosti

 

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a adopté un plan de désarmement chimique de la Syrie dans la nuit de vendredi à samedi à La Haye, aux Pays-Bas.

 

"Le Conseil exécutif de l'OIAC a pris une décision historique de détruire les armes chimiques syriennes", a annoncé OIAC dans un communiqué.

 

"La décision est adoptée et entre en vigueur immédiatement", a déclaré le porte-parole de l'OIAC, Michael Luhan, devant les journalistes.

 

Le Conseil a adopté un programme de démantèlement de toutes les armes chimiques syriennes d'ici la mi-2014. Des inspecteurs de l'OIAC arriveront en Syrie le 1er octobre 2013. Ils disposeront de 30 jours pour visiter toutes les installations déclarées la semaine dernière par la Syrie, qui devra leur fournir un accès "immédiat et sans entrave" à tous ces sites. Un non-respect de ces obligations entraînerait une réunion de l'OIAC dans les 24 heures.

 

Cette décision de l'OIAC a permis au Conseil de sécurité de l'ONU d'adopter vendredi soir une résolution sur la destruction de l'arsenal chimique syrien.

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 11:30
L'arsenal chimique détenu par Damas 15309.2013 Service Infographie du Figaro

L'arsenal chimique détenu par Damas 15309.2013 Service Infographie du Figaro

30/09/2013 Par Arielle Thedrel - LeFigaro.fr

 

Les premiers experts internationaux en armes chimiques sont attendus mardi à Damas. La guerre civile qui fait rage et les délais impartis par la résolution de l'Onu rendent leur mission aussi difficile que périlleuse.

 

 

Un premier contingent d'une vingtaine d'experts de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) est attendu mardi matin à Damas pour commencer à démanteler l'arsenal chimique de la Syrie. Leur mission s'annonce aussi compliquée que périlleuse. Dimanche, Bachar el-Assad a déclaré qu'il se conformerait à la résolution des Nations unies adoptée vendredi dernier à l'unanimité après d'âpres négociations russo-américaines. Le président syrien a assuré que «bien évidemment», son pays assurera l'aide et la protection des experts de l'OIAC. Leur sécurité dans un pays en guerre constitue en effet un défi de taille. Pour Dina Esfandiary, chercheur à l'Institut international pour les études stratégiques de Londres, «les inspecteurs feront des cibles parfaites. Quiconque voudra saboter l'opération, et je suis sûre que beaucoup voudront le faire, pourra les prendre en joue».

 

Damas a remis le 21 septembre dernier l'inventaire de son arsenal à l'OIAC. Mais ses experts devront travailler d'arrache-pied pour tenir des délais jugés impossibles. La résolution de l'ONU fait en effet obligation à Bachar el-Assad de détruire la totalité de ses stocks avant la mi-2014. Selon certains spécialistes, ce délai suffira à peine pour inventorier les armes chimiques et les sortir de Syrie. De telles opérations ont déjà été entreprises en Irak et en Libye, mais jamais en pleine guerre. Pour éliminer les produits toxiques stockés dans tout le pays, il faudra près de deux cents inspecteurs. Or, l'OIAC n'en a pas assez. Moscou et Pékin ont proposé leurs services. Les Etats-Unis, l'Allemagne et d'autres pays ont aussi offert leur aide technique ou financière -l'addition devrait s'élever à un milliard de dollars-. L'Italie a mis à disposition des appareils militaires C-130 pour transporter depuis les Pays-Bas, siège de l'OIAC, jusqu'en Syrie les experts et leur matériel.

 

Les spécialistes sceptiques

 

La priorité des inspecteurs de l'OIAC sera de rendre les sites de production inutilisables. Dans un premier temps, les experts devraient recourir à des «méthodes expéditives» pour s'assurer que les sites ne sont plus opérationnels. Des méthodes plus propres et durables seront ensuite mises en place. Selon le porte-parole de l'OIAC, ces méthodes expéditives consisteraient à «détruire quelque chose avec une masse», à «rouler dessus avec un tank» ou à «utiliser des explosifs». Bon nombre de spécialistes se disent cependant sceptiques. Selon eux, les obus ou roquettes chimiques déjà prêtes à l'emploi devront être détruites sur place dans un incinérateur spécial et il semble impossible d'organiser de telles installations en Syrie. En Irak, les experts creusaient parfois des trous dans le sol en plein désert, versaient de l'essence et actionnaient un détonateur pour brûler les produits chimiques. Mais il est hors de question de procéder ainsi en Syrie. Pour Hamish de Bretton-Gordon, un ancien officier des forces de l'Onu nucléaires britannique, «l'idéal serait que les Syriens livrent les armes chimiques à la frontière où l'Onu et les grandes puissances en prendraient livraison».

 

L'arsenal chimique syrien, qui aurait été créé pour contrebalancer le programme nucléaire d'Israël, est considéré comme l'un des plus importants au Moyen-Orient. Le programme chimique syrien a débuté dans les années 1970 avec l'aide de l'Egypte, puis de l'ex-URSS. Selon l'organisation Nuclear Threat Initiative, la Russie dans les années 1990, puis l'Iran depuis 2005 lui ont également fourni un soutien.

 

La Syrie possèderait plus de 1000 tonnes d'armes chimiques, dont 300 tonnes de gaz moutarde. Le reste de l'arsenal serait composé d'éléments chimiques liquides, stockés sous forme binaire, c'est à dire sous la forme de deux produits chimiques appelés précurseurs, qui sont mélangés juste avant l'emploi. Les services de renseignement français indiquent qu' outre les stocks d'ypérite (gaz moutarde) et de gaz sarin, les Syriens ont travaillé sur l'ypérite à l'azote, un agent vésicant (qui attaque la peau) de première génération, ainsi qu'un neurotoxique organophosphoré dont la toxicité est supérieure à celle du sarin.

 

Le 26 septembre dernier, un rapport américano-russe confidentiel présenté à la Maison-Blanche et cité par le Washington Post, a cependant affirmé que l'arsenal syrien est en grande partie «inutilisable» en l'état et pourrait par conséquent être détruit plus rapidement que prévu.

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