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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 19:30
USS Carl Vinson Takes Over Air Strikes (Aerial View)


21 oct. 2014 US Navy

 

ARABIAN GULF (Oct 19, 2014) The Nimitz-class aircraft carrier USS Carl VInson (CVN 70) conducts flight operations in the U.S. 5th Fleet area of operations (AOR) in support of Inherent Resolve. The Carl Vinson Carrier Strike Group is currently deployed to the area conducting maritime security operations, strike operations in Iraq and Syria as directed, and theater security cooperation efforts. (U.S. Navy video/Released)

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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 19:30
USS Carl Vinson Takes Over Air Strikes Against ISIL

 

21 oct. 2014 US Navy

 

ARABIAN GULF (Oct 19, 2014) The Nimitz-class aircraft carrier USS Carl VInson (CVN 70) conducts flight operations in the U.S. 5th Fleet area of operations (AOR) in support of Inherent Resolve. The Carl Vinson Carrier Strike Group is currently deployed to the area conducting maritime security operations, strike operations in Iraq and Syria as directed, and theater security cooperation efforts. (U.S. Navy video/Released)

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 14:30
Syrie-Irak : les drôles d'alliés de l'Occident

 

13/10/2014 Pierre Beylau / Où va le monde – LePoint.fr

 

Des Kurdes du PKK, classé terroriste par l'UE, des États du Golfe sponsorisant les djihadistes... : la coalition anti-groupe EI est un attelage bizarre.

 

D'un côté, les bons, de l'autre, les méchants. Telle est la vision binaire et simpliste que l'on tente d'accréditer à propos de la guerre contre "l'État islamique", Daesh, si l'on préfère l'acronyme arabe. Problème : dans ce sanglant chaos, il n'y a guère que des méchants, comme le fait justement observer Jean-Christophe Ruffin, ex-humanitaire, écrivain et ancien ambassadeur.

 

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 14:30
source @Kocgiri

source @Kocgiri

 

10/10/2014 Par Guillaume Lagane, maître de conférence à Sciences-Po Paris. - FIGARO VOX

 

FIGAROVOX/TRIBUNE - Alors que l'Etat Islamique vient de s'emparer [partiellement] de Kobané en Syrie, Guillaume Lagane est pessimiste sur les chances de succès de l'intervention américaine contre celui-ci.

 

L'Amérique a lancé, appuyée par une kyrielle d'Etats arabes et occidentaux, une campagne aérienne contre l'Etat islamique (EI). Celle-ci peut-elle aboutir à une «victoire» contre ce groupe radical aux méthodes terroristes et aux ambitions étatistes? On peut en douter.

 

D'abord parce qu'une campagne aérienne sans déploiement de troupes au sol est largement inefficace. On l'a vu, au Kosovo, en 1999. On l'a vérifié, en Libye en 2011, lorsqu'il a fallu déployer forces spéciales et hélicoptères occidentaux pour affaiblir le camp kadhafiste. Pour lutter contre l'EI en Irak, on compte donc sur l'armée locale, dont on a vu le peu d'efficacité, ainsi que sur les Kurdes, qu'on a préalablement armé. Mais cette stratégie semble peu cohérente en Syrie où l'opposition modérée est faible et où les Kurdes du PYD sont très proches du PKK turc, un mouvement considéré comme terroriste par la Turquie, l'Union européenne et les Etats-Unis. Fautes d'appui sol, la campagne aérienne pourrait donc ressembler à celle que mènent les drones des Etats-Unis dans les zones tribales du Pakistan, sans succès décisif, depuis maintenant treize ans…

 

La campagne contre l'EI ne règle pas les problèmes de fond qui expliquent la montée en puissance de ce groupe.

 

Ensuite parce que les frappes aériennes en Syrie ont frappé d'autres mouvements que l'EI, en particulier le Front «du soutien» (al Nosra), un mouvement affilié à Al Qaida. Nul ne conteste le radicalisme de ce groupe, auteur d'attentats suicides et d'exécutions sommaires contre les forces du régime de Bachar el Assad. Mais, dans le contexte de la guerre civile syrienne, Al Nosra (6 à 7000 combattants) est allié à l'opposition modérée, en particulier au sud du pays et dans la région d'Alep, contrairement à l'EI, qui la combat, dans une alliance objective avec le régime. Alors que cette opposition est en négociation avec Al Nosra pour les convaincre d'abandonner leur affiliation à Al Qaida et de rejoindre les autres composantes de l'armée syrienne libre (ASL), de telles frappes risquent de radicaliser le groupe et de le pousser à rejoindre l'EI

 

Enfin, la campagne contre l'EI ne règle pas les problèmes de fond qui expliquent la montée en puissance de ce groupe. Certes, Washington a pris soin de chasser du pouvoir Nouri al-Maliki, le premier ministre chiite dont la politique sectaire a radicalisé les sunnites en Irak, et de coopérer avec les monarchies du Golfe. Mais, en Syrie, les bombardements contre l'EI suscitent un certain malaise dans la communauté arabe sunnite (60% de la population), qui est à la base de l'opposition au régime depuis le début de la guerre civile en 2011. Après avoir refusé d'intervenir en 2013, au lendemain du gazage de centaines de civils, les Etats-Unis se mobilisent aujourd'hui, galvanisés par le spectacle de l'exécution d'otages occidentaux. Le risque, en l'absence d'un soutien décidé à l'ASL, est de nourrir les accusations de deux poids deux mesures dont l'Orient est si friand et, à terme, la popularité de l'EI.

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 07:30
Une zone tampon en Syrie "pas à l'étude" selon les Américains

 

9 octobre 2014 JDD

 

Face à l’afflux de réfugiés, la Turquie plaide pour la mise en place d'une zone tampon au niveau de sa frontière avec la Syrie. Si la France soutient Ankara, les Etats-Unis et l'Otan estiment que l'idée n'est pas encore à l'ordre du jour.


 

Afin d'endiguer le flot de réfugiés qui fuient la Syrie, tout en protégeant les populations ciblées face à l'Etat islamique et à la guerre civile, la Turquie a renouvelé mercredi ses voeux de voir naître une zone tampon à sa frontière avec la Syrie. Le président turc Recep Erdogan a déjà plaidé plusieurs fois en ce sens, et il souhaite que sa mise en place soit accompagnée d'une zone d'exclusion aérienne dans le nord de la Syrie afin de protéger les secteurs tenus par l'opposition modérée au président Bachar al-Assad. Si François Hollande a apporté son soutien à Ankara, insistant "sur la nécessité d'éviter le massacre des populations au Nord de la Syrie", les Etats-Unis semblent beaucoup plus circonspects.

En effet, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a indiqué mercredi soir que l'instauration d'une zone tampon valait "la peine d'être examinée" mais la Maison Blanche a ultérieurement précisé que l'idée n'était "pas à l'étude pour le moment". Jeudi, l'Otan a ajouté que "ce n'est pas une question qui est discutée" actuellement au sein de l'organisation transatlantique. Les Etats-Unis s'impatientent en effet devant l'inaction relative de la Turquie, qui malgré le feu vert la semaine dernière de son Parlement à une opération militaire contre l'EI, se refuse à épauler les combattants kurdes syriens des Unités de protection du peuple kurde (YPG) qui défendent Kobané, la ville stratégique syrienne pourtant à portée de canons de l'armée turque.

 

Difficultés de mise en place

La mise en place d'une zone tampon au nord de la Syrie poserait toutefois plusieurs problèmes. Pour protéger les populations des frappes de l'armée régulière, la coalition devrait mettre en place une zone d'exclusion aérienne, ce que souhaite Ankara. Mais une "no fly zone" nécessite une résolution de l'ONU, et pourrait se heurter au veto russe. Il faut, de plus, qu'une zone tampon soit protégée par les forces militaires de la coalition pour s'avérer utile. A travers cette initiative, la Turquie souhaite mettre un terme aux flux de réfugiés, souvent des Kurdes de Syrie, qui viennent grossir les rangs de la communauté kurde en Turquie depuis le début de l'offensive de Daesh dans le nord de l'Irak et de la Syrie.

Dans le sens inverse, Ankara empêche les Kurdes de Turquie de passer la frontière pour combattre Daesh. Cette situation cristallise actuellement les tensions dans le pays. Le chef emprisonné du PKK (organisation considérée comme terroriste en Turquie), Abdullah Öcalan, a prévenu cette semaine que la chute de Kobané signerait la fin du processus de paix engagé il y a deux ans entre Ankara et son mouvement pour mettre un terme à un conflit qui a fait quelque 40.000 morts depuis 1984

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 07:30
Syrie: armer l'opposition n'aidera pas à combattre Daesh (Julien Barnes-Dacey)

 

 

MOSCOU, 9 octobre - RIA Novosti

 

La décision de Washington d'entraîner et d'armer 5.000 combattants de l'opposition syrienne modérée n'aiderait pas à éliminer la menace que constituent les djihadistes du groupe radical Etat islamique (EI), a déclaré jeudi à RIA Novosti Julien Barnes-Dacey, chercheur au Conseil européen des affaires étrangères.

 

"Les Etats-Unis envisagent de former en Arabie saoudite environ 5.000 militaires recrutés parmi les rebelles. L'organisation de l'Etat islamique compte au moins 30.000 militaires déployés sur tout le territoire de la Syrie et de l'Irak. Quant à l'armée gouvernementale syrienne, elle comprend des centaines de milliers de personnes. Il en découle donc que ce que les Etats-Unis envisagent de faire n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan par rapport ce qui doit vraiment être fait", a indiqué l'expert.

 

Le groupe sunnite terroriste Etat islamique, lié à Al-Qaïda, a gagné en force lors des opérations en Syrie où il a combattu contre les troupes gouvernementales. L'EI a la réputation d'être l'une des formations djihadistes les plus cruelles. Il y a quelques mois, cette organisation a intensifié ses activités en Irak.

 

Depuis le 8 août, l'aviation américaine effectue des frappes contre les positions des djihadistes en Irak, et dès le 23 septembre, en Syrie. Washington soutient en Syrie l'opposition modérée qui combat aussi bien contre les troupes gouvernementales que contre les terroristes de l'EI.

 

Les Etats-Unis sont appuyés par l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, la Jordanie, Bahreïn et le Qatar.

 

L'US Air Force a de nouveau frappé jeudi les positions de l'EI près de la ville syrienne de Kobane (nord).

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 06:30
ISIS advances in Kobane as Turkey rejects solo ground action

 

October 10th, 2014 defencetalk.com (AFP)

 

Advancing Islamic State fighters seized a third of the Syrian border town of Kobane Thursday despite US-led air strikes, as Turkey rejected sending troops in against the jihadists on its own.

In fighting that killed dozens, calls grew for ground action to support Kobane’s beleaguered Kurdish defenders.

But after talks with NATO chief Jens Stoltenberg, Turkish Foreign Minister Mevlut Cavusoglu said Ankara could not be expected to act alone.

 “It’s not realistic to expect that Turkey will lead a ground operation on its own,” he said.

Ankara is under pressure over its inaction, and protests in Kurdish areas of Turkey have sparked clashes that claimed at least 23 lives and forced authorities to impose a curfew in six provinces.

Kobane, where Kurdish militia are still holding out after a three-week siege by the jihadists, has become a crucial battleground in the fight against IS.

With the global media gathered just across the border in Turkey, its conquest would be a highly visible symbolic victory for the extremists.

 

Fresh air strikes

The US-led coalition launched a fresh air strike on eastern Kobane on Thursday evening, the Syrian Observatory for Human Rights said.

Hours earlier, the US military said five strikes were carried out in Kobane Wednesday and Thursday, hitting two IS combat units, destroying a support building and two vehicles, and damaging a training camp.

 “Indications are that Kurdish militia there continue to control most of the city and are holding out against ISIL,” it said, using an alternative acronym for IS.

But a Kobane refugee who spoke to AFP in Turkey said “air strikes are not helpful alone. We need heavy weaponry and tanks to support a ground operation.”

Street battles have been raging since the jihadists breached Kobane’s defences earlier this week.

IS fighters pulled out of some areas Wednesday but have since renewed their offensive and seized more ground, the Britain-based Observatory said.

 “Despite fierce resistance from the Kurdish forces, IS advanced during the night and controls more than a third of Kobane,” Observatory director Rami Abdel Rahman told AFP.

 

Fierce clashes

Eleven IS fighters were killed and four captured in Kobane Thursday, the Observatory said.

Clashes were ongoing in northeastern Kobane, where several official buildings and the Kurdish command are based, and were particularly fierce in the town’s southwest, it added.

Nearly 500 people, mostly combatants, have been killed in and around Kobane and 300,000 have fled the region, two-thirds of them to Turkey, since the assault began in mid-September.

Kobane, also known as Ain al-Arab, would be a major prize for the jihadists, giving them unbroken control of a long stretch of the border.

The extremists have seized large parts of Iraq and Syria, declaring an Islamic “caliphate” and committing widespread atrocities.

Washington launched an air campaign against IS in Iraq in August, and last month expanded it to Syria with the participation of Arab allies.

After meeting defence chiefs on Wednesday, US President Barack Obama admitted that the fight against IS would not be easy.

 “This is not something that is going to be solved overnight,” he said.

The Pentagon said coalition aircraft were hitting IS at every opportunity but that, without a force on the ground to work with, there were limits to what could be done.

 “We don’t have a willing, capable, effective partner on the ground inside Syria right now. It’s just a fact,” said spokesman Rear Admiral John Kirby.

Obama has dispatched retired US general John Allen, and the US pointman on Iraq, Brett McGurk, to Ankara to squeeze commitments from Turkey on what role it can play in the coalition.

The Turkish response has been complicated by concerns over emboldening Kurdish separatists who have waged a deadly insurgency for three decades.

Pro-Kurdish protesters angered by Turkey’s lack of action have clashed with police for three nights running, defying an army-imposed curfew.

Hundreds of protesters took to the streets again late Wednesday in cities of Turkey’s mainly Kurdish southeast and were dispersed with water cannon and tear gas, television said.

Protests and sporadic clashes have also erupted in Europe.

More than 1,000 Kurds returned to the streets in Germany overnight, after unrest in the northern port city of Hamburg injured 23 people the previous night.

Turkey has been calling for a buffer zone to protect its border and provide some protection for fleeing Kurds, but Russia said Thursday any such plan would need the UN Security Council’s approval.

More than 180,000 people have been killed in Syria since an uprising against President Bashar al-Assad’s regime began in 2011 and evolved into a multi-front civil war that has drawn thousands of jihadists from overseas.

Regime air strikes killed at least eight people Thursday, including two children, in the town of Arabeen, near Damascus, the Observatory said.

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 16:30
Les renseignements français ont essayé de rétablir un lien direct avec la Syrie

 

06.10.2014 Par Jacques Follorou Le Monde.fr

 

Alors que l'Elysée et le Quai d'Orsay continuent de proclamer qu'il n'est pas question de coopérer avec Bachar Al-Assad, le dictateur syrien ayant causé près de 200 000 morts et perdu « toute légitimité », les services de police et du renseignement intérieur, pressés d'éviter que des djihadistes français partis en Syrie ne reviennent sur le sol national commettre des attentats, aimeraient relancer la coopération avec leurs homologues syriens.

 

Suite de l’article

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 07:30
«Il faut maintenant employer les hélicos près du sol» (Général Vincent Desportes)

 

08/10/2014 LaDefepche.fr

 

Faut-il envisager un changement de stratégie militaire face à la progression de l'Etat islamique ?

 

Les frappes sur les cibles logistiques ou les puits de pétrole pour assécher les sources de financement de l'Etat islamique ne sont pas suffisantes. Il faut maintenant agir sur trois fronts : mettre un coup d'arrêt à l'avance de l'EI en intensifiant les frappes aériennes, frapper aussi leur soutien d'artillerie, et maintenant permettre aux hélicoptères d'aller discriminer les cibles au plus près sans toucher les populations.

 

Suite de l’entretien

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 15:31
Kobané: des frappes à l'aide des Kurdes, appels à la mobilisation internationale

 

 

08 octobre 2014 16h10 Romandie.com (AFP)

 

Mursitpinar (Turquie) - Des avions de la coalition ont de nouveau mené des frappes pour venir en aide aux forces kurdes combattant l'avancée des jihadistes dans la ville syrienne kurde de Kobané, une bataille qui provoque des émeutes meurtrières dans la Turquie voisine.

 

Au moins 14 personnes sont mortes dans le sud-est de la Turquie lors d'affrontements entre les forces de l'ordre et des manifestants kurdes dénonçant l'inaction d'Ankara contre les jihadistes.

 

Pour la première fois depuis plus de 20 ans, les autorités d'Ankara ont été contraintes d'imposer un couvre-feu strict dans six provinces du pays peuplées en majorité de Kurdes pour tenter d'y ramener le calme.

 

Les jihadistes sont entrés lundi soir, après près de trois semaines de siège, à Kobané, ville frontalière avec la Turquie, où ils combattent rue par rue les YPG (Unités de protection du peuple kurde), moins nombreuses et moins bien armées mais aidées par les frappes aériennes de la coalition américano-arabe.

 

De nouvelles frappes ont été menées mercredi, a rapporté une journaliste de l'AFP depuis la frontière turque. Immédiatement après la première d'entre elles, une épaisse fumée noire s'est élevée au-dessus d'une colline situé à l'est de la ville.

 

Grâce aux frappes, les YPG ont repoussé les forces de l'EI, avait affirmé mercredi matin Idriss Nahsen, un responsable local.

 

Mais ces bombardements n'ont pas suffi à empêcher les jihadistes de lancer une nouvelle offensive dans la matinée dans l'est de la ville.

 

De violents combats se produisent actuellement après que l'EI a lancé une offensive pour reprendre les zones qu'il avait perdues, a indiqué le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.

 

Selon son ONG, au moins 412 personnes ont été tuées dans les combats, mais le bilan pourrait s'avérer bien plus lourd.

 

Le président américain, Barack Obama, doit rencontrer mercredi les commandants en chefs des forces armées et faire le point sur les frappes aériennes menées par l'armée américaine et les alliés en Irak et en Syrie.

 

- Des rues 'pleines de cadavres' -

 

Le son des obus de mortiers et des tirs nourris était audible depuis la frontière turque mercredi matin, selon une équipe de l'AFP sur place.

 

Mustafa Ebdi, militant et journaliste de Kobané, a affirmé sur son compte Facebook que les rues du quartier de Maqtala, dans le sud-est de la ville, étaient pleines des cadavres des combattants de Daesh, l'acronyme arabe de l'Etat islamique.

 

Mais des centaines de civils sont encore dans la ville, a-t-il ajouté, en précisant que la situation humanitaire devenait difficile car les gens ont besoin de nourriture et d'eau.

 

Il est très difficile d'évaluer le nombre de civils encore présents dans la ville, certaines sources faisant état d'une fuite totale de la population, tandis que d'autres, comme M. Ebdi, affirment qu'il reste des habitants.

 

Dans la nuit, selon Idriss Nahsen, 350 civils sont passés en Turquie, mais les services de renseignement turcs les ont interpellés, les soupçonnant de liens avec les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

 

Ces civils sont pour l'instant retenus dans deux bâtiments dans un village à la frontière et vont être transférés vers les prisons des villes de Sanliurfa et Diyarbakir.

 

S'ils ne sont pas libérés, ils s'immoleront, a ajouté M. Nahsen, précisant qu'ils avaient déjà mis le feu à des couvertures dans la nuit.

 

- Dilemme turc -

 

Si les frappes aériennes ont quelque peu aidé les combattants kurdes à reprendre des positions aux jihadistes, elles ne suffiront pas à sauver la ville, ont mis en garde plusieurs experts. Une intervention de troupes au sol, arabes ou turques, Washington ayant exclu une présence autre qu'aérienne en Syrie, est seule à même de réellement inverser la tendance, souligne-t-on.

 

L'envoyé spécial des Nations unies en Syrie, Staffan de Mistura, a appelé à agir immédiatement pour sauver la ville des jihadistes. La communauté internationale a le devoir de la défendre. La communauté internationale ne peut pas tolérer qu'une nouvelle ville tombe aux mains de l'EI a-t-il lancé depuis Genève.

 

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a plaidé mardi pour une opération militaire terrestre, mais le scepticisme demeure sur la possibilité de voir des troupes turques franchir la frontière.

 

Vous croyez que c'est dans leur intérêt', se demande ainsi une source gouvernementale française, soulignant le conflit non soldé d'Ankara avec sa propre minorité kurde.

 

Cela pourrait cependant être l'unique solution pour calmer la population kurde de Turquie, qui est descendue massivement dans les rues depuis lundi à l'appel de son principal parti politique.

 

Le conflit s'est également transporté en Allemagne, où des violences entre membres des communautés kurde et yazidi et des militants islamistes ont fait au moins 23 blessés dans le nord dans la nuit de mardi à mercredi.

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 15:30
UAE Mirage 2000

UAE Mirage 2000

 

08 octobre 2014 15h21 Romandie.com (AFP)

 

Washington - La coalition internationale contre le groupe Etat islamique a mené mardi et mercredi six frappes près de la ville syrienne de Kobané, assiégée par les jihadistes, a indiqué l'armée américaine dans un communiqué.

 

Au total, neuf frappes aériennes ont été menées par les Etats-Unis et leurs alliés sur le territoire syrien, dont six à proximité de cette ville kurde implantée sur la frontière avec la Turquie, a expliqué le Centre de commandement américain chargé du Moyen-Orient et de l'Asie centrale (Centcom).

 

Quatre frappes au sud de la ville ont permis de détruire un véhicule blindé de transport de troupes, ainsi que trois véhicules blindés --un quatrième a été endommagé-- et une pièce d'artillerie.

 

Une cinquième frappe menée dans le sud-ouest de Kobané a détruit un véhicule armé et la sixième, qui a atteint la partie sud de la ville, a détruit une pièce d'artillerie.

 

Par ailleurs, deux frappes de la coalition ont également visé avec succès un camp d'entraînement encore en activité, atteignant également des jihadistes qui se trouvaient sur place, a indiqué Centcom sans autre précision.

 

Les bombardiers, avions de chasse et drones qui sont intervenus au-dessus de la Syrie au cours des deux jours ont également tiré au nord-ouest de Deir Ezzor (est du pays), détruisant un char.

 

Les Emirats arabes unis ont participé à ces opérations aux côtés des Etats-Unis.

 

En Irak, les Etats-Unis et leurs alliés ont opéré cinq frappes contre l'EI, détruisant un poste de contrôle et un véhicule blindé près de Falloujah.

 

A Ramadi, une frappe a détruit trois bâtiments tenus par les jihadistes et en a endommagé deux autres, a détruit deux pièces d'artillerie anti-aérienne et tué des combattants. Une autre a détruit un poste de contrôle.

 

Enfin, près des montagnes du Sinjar, la coalition a détruit un véhicule blindé tandis qu'une frappe, qui visait un autre véhicule blindé, a échoué.

 

Outre les Etats-Unis, le Royaume-Uni et les Pays-Bas sont également intervenus en Irak.

 

Les frappes ont commencé en Irak le 8 août, et en Syrie le 23 septembre.

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 05:30
Malgré la chute pressentie de Kobane, la Turquie n'agit pas

 

08-10-2014 Par RFI

 

La France discute avec la Turquie d'une réaction aux combats de Kobane. Paris déclare que tout doit être fait pour arrêter l'avancée du groupe Etat islamique dans la ville syrienne. Malgré cinq frappes aériennes américaines, les jihadistes sont entrés dans la ville. Les combats se poursuivent dans plusieurs quartiers. Ankara juge une opération militaire terrestre nécessaire. Par ailleurs, des manifestations kurdes en Turquie ont fait 14 morts ce mardi.

 

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 05:30
Turkey, the Kurds and Iraq: The Prize and Peril of Kirkuk

 

October 7, 2014 - By Reva Bhalla - Stratfor

 

In June 1919, aboard an Allied warship en route to Paris, sat Damat Ferid Pasha, the Grand Vizier of a crumbling Ottoman Empire. The elderly statesman, donning an iconic red fez and boasting an impeccably groomed mustache, held in his hands a memorandum that he was to present to the Allied powers at the Quai d'Orsay. The negotiations on postwar reparations started five months earlier, but the Ottoman delegation was prepared to make the most of its tardy invitation to the talks. As he journeyed across the Mediterranean that summer toward the French shore, Damat Ferid mentally rehearsed the list of demands he would make to the Allied powers during his last-ditch effort to hold the empire together.

He began with a message, not of reproach, but of inculpability: "Gentlemen, I should not be bold enough to come before this High Assembly if I thought that the Ottoman people had incurred any responsibility in the war that has ravaged Europe and Asia with fire and sword." His speech was followed by an even more defiant memorandum, denouncing any attempt to redistribute Ottoman land to the Kurds, Greeks and Armenians, asserting: "In Asia, the Turkish lands are bounded on the south by the provinces of Mosul and Diyarbakir, as well as a part of Aleppo as far as the Mediterranean." When Damat Ferid's demands were presented in Paris, the Allies were in awe of the gall displayed by the Ottoman delegation. British Prime Minister David Lloyd George regarded the presentation as a "good joke," while U.S. President Woodrow Wilson said he had never seen anything more "stupid." They flatly rejected Damat Ferid's apparently misguided appeal -- declaring that the Turks were unfit to rule over other races, regardless of their common Muslim identity -- and told him and his delegation to leave. The Western powers then proceeded, through their own bickering, to divide the post-Ottoman spoils.

Under far different circumstances today, Ankara is again boldly appealing to the West to follow its lead in shaping policy in Turkey's volatile Muslim backyard. And again, Western powers are looking at Turkey with incredulity, waiting for Ankara to assume responsibility for the region by tackling the immediate threat of the Islamic State with whatever resources necessary, rather than pursuing a seemingly reckless strategy of toppling the Syrian government. Turkey's behavior can be perplexing and frustrating to Western leaders, but the country's combination of reticence in action and audacity in rhetoric can be traced back to many of the same issues that confronted Istanbul in 1919, beginning with the struggle over the territory of Mosul.

The Turkish Fight for Mosul
Under the Ottoman Empire, the Mosul vilayet stretched from Zakho in southeastern Anatolia down along the Tigris River through Dohuk, Arbil, Alqosh, Kirkuk, Tuz Khormato and Sulaimaniyah before butting up against the western slopes of the Zagros Mountains, which shape the border with Iran. This stretch of land, bridging the dry Arab steppes and the fertile mountain valleys in Iraqi Kurdistan, has been a locus of violence long before the Islamic State arrived. The area has been home to an evolving mix of Kurds, Arabs, Turkmen, Yazidis, Assyro-Chaldeans and Jews, while Turkish and Persian factions and the occasional Western power, whether operating under a flag or a corporate logo, continue to work in vain to eke out a demographic makeup that suits their interests.
 

At the time of the British negotiation with the Ottomans over the fate of the Mosul region, British officers touring the area wrote extensively about the ubiquity of the Turkish language, noting that "Turkish is spoken all along the high road in all localities of any importance." This fact formed part of Turkey's argument that the land should remain under Turkish sovereignty. Even after the 1923 signing of the Treaty of Lausanne, in which Turkey renounced its rights to Ottoman lands, the Turkish government still held out a claim to the Mosul region, fearful that the Brits would use Kurdish separatism to further weaken the Turkish state. Invoking the popular Wilsonian principle of self-determination, the Turkish government asserted to the League of Nations that most of the Kurds and Arabs inhabiting the area preferred to be part of Turkey anyway. The British countered by asserting that their interviews with locals revealed a prevailing preference to become part of the new British-ruled Kingdom of Iraq.

The Turks, in no shape to bargain with London and mired in a deep internal debate over whether Turkey should forego these lands and focus instead on the benefits of a downsized republic, lost the argument and were forced to renounce their claims to the Mosul territory in 1925. As far as the Brits and the French were concerned, the largely Kurdish territory would serve as a vital buffer space to prevent the Turks from eventually extending their reach from Asia Minor to territories in Mesopotamia, Syria and Armenia. But the fear of Turkish expansion was not the only factor informing the European strategy to keep northern Iraq out of Turkish hands.

The Oil Factor

Since the days of Herodotus and Nebuchadnezzar, there have been stories of eternal flames arising from the earth of Baba Gurgur near the town of Kirkuk. German explorer and cartographer Carsten Niebuhr wrote in the 18th century: "A place called Baba Gurgur is above all remarkable because the earth is so hot that eggs and meat can be boiled here." The flames were in fact produced by the natural gas and naphtha seeping through cracks in the rocks, betraying the vast quantities of crude oil lying beneath the surface. London wasted little time in calling on geologists from Venezuela, Mexico, Romania and Indochina to study the land and recommend sites for drilling. On Oct. 14, 1927, the fate of Kirkuk was sealed: A gusher rising 43 meters (around 140 feet) erupted from the earth, dousing the surrounding land with some 95,000 barrels of crude oil for 10 days before the well could be capped. With oil now part of the equation, the political situation in Kirkuk became all the more flammable.

The British mostly imported Sunni Arab tribesmen to work the oil fields, gradually reducing the Kurdish majority and weakening the influence of the Turkmen minority in the area. The Arabization project was given new energy when the Arab Baath Socialist Party came to power through a military coup in 1968. Arabic names were given to businesses, neighborhoods, schools and streets, while laws were adjusted to pressure Kurds to leave Kirkuk and transfer ownership of their homes and lands to Arabs. Eviction tactics turned ghastly in 1988 under Saddam Hussein's Anfal campaign, during which chemical weapons were employed against the Kurdish population. The Iraqi government continued with heavy-handed tactics to Arabize the territory until the collapse of the Baathist regime in 2003. Naturally, revenge was a primary goal as Kurdish factions worked quickly to repopulate the region with Kurds and drive the Arabs out.

 

Even as Kirkuk, its oil-rich fields and a belt of disputed territories stretching between Diyala and Nineveh provinces have remained officially under the jurisdiction of the Iraqi central government in Baghdad, the Kurdish leadership has sought to redraw the boundaries of Iraqi Kurdistan. After the Iraqi Kurdish region gained de facto autonomy with the creation of a no-fly zone in 1991 and then formally coalesced into the Kurdistan Regional Government after the fall of Saddam Hussein, Kurdish influence gradually expanded in the disputed areas. Kurdish representation increased through multi-ethnic political councils, facilitated by the security protection these communities received from the Kurdish peshmerga and by the promise of energy revenues, while Baghdad remained mired in its own problems. Formally annexing Kirkuk and parts of Nineveh and Diyala, part of the larger Kurdish strategy, would come in due time. Indeed, the expectation that legalities of the annexation process would soon be completed convinced a handful of foreign energy firms to sign contracts with the Kurdish authorities -- as opposed to Baghdad -- enabling the disputed territories to finally begin realizing the region's energy potential.

Then the unexpected happened: In June, the collapse of the Iraqi army in the north under the duress of the Islamic State left the Kirkuk fields wide open, allowing the Kurdish peshmerga to finally and fully occupy them. Though the Kurds now sit nervously on the prize, Baghdad, Iran, local Arabs and Turkmen and the Islamic State are eyeing these fields with a predatory gaze. At the same time, a motley force of Iran-backed Shiite militias, Kurdish militants and Sunni tribesmen are trying to flush the Islamic State out of the region in order to return to settling the question of where to draw the line on Kurdish autonomy. The Sunnis will undoubtedly demand a stake in the oil fields that the Kurds now control as repayment for turning on the Islamic State, guaranteeing a Kurdish-Sunni confrontation that Baghdad will surely exploit.

The Turkish Dilemma

The modern Turkish government is looking at Iraq and Syria in a way similar to how Damat Ferid did almost a century ago when he sought in Paris to maintain Turkish sovereignty over the region. From Ankara's point of view, the extension of a Turkish sphere of influence into neighboring Muslim lands is the antidote to weakening Iraqi and Syrian states. Even if Turkey no longer has direct control over these lands, it hopes to at least indirectly re-establish its will through select partners, whether a group of moderate Islamist forces in Syria or, in northern Iraq, a combination of Turkmen and Sunni factions, along with a Kurdish faction such as Kurdistan Regional Government President Massoud Barzani's Kurdistan Democratic Party. The United States may currently be focused on the Islamic State, but Turkey is looking years ahead at the mess that will likely remain. This is why Turkey is placing conditions on its involvement in the battle against the Islamic State: It is trying to convince the United States and its Sunni Arab coalition partners that it will inevitably be the power administering this region. Therefore, according to Ankara, all players must conform to its priorities, beginning with replacing Syria's Iran-backed Alawite government with a Sunni administration that will look first to Ankara for guidance.

However, the Turkish vision of the region simply does not fit the current reality and is earning Ankara more rebuke than respect from its neighbors and the West. The Kurds, in particular, will continue to form the Achilles' heel of Turkish policymaking.

In Syria, where the Islamic State is closing in on the city of Kobani on Turkey's border, Ankara is faced with the unsavory possibility that it will be drawn into a ground fight with a well-equipped insurgent force. Moreover, Turkey would be fighting on the same side as a variety of Kurdish separatists, including members of Turkey's Kurdistan Workers' Party, which Ankara has every interest in neutralizing.

Turkey faces the same dilemma in Iraq, where it may unwittingly back Kurdish separatists in its fight against the Islamic State. Just as critical, Turkey cannot be comfortable with the idea that Kirkuk is in the hands of the Iraqi Kurds unless Ankara is assured exclusive rights over that energy and the ability to extinguish any oil-fueled ambitions of Kurdish independence. But Turkey has competition. Iraqi President Jalal Talabani's Patriotic Union of Kurdistan is not willing to make itself beholden to Turkey, as did Barzani's Kurdistan Democratic Party, while financial pressures continue to climb. Instead, the Patriotic Union of Kurdistan is staying close to Iran and showing a preference to work with Baghdad. Meanwhile, local Arab and Turkmen resistance to Kurdish rule is rising, a factor that Baghdad and Iran will surely exploit as they work to dilute Kurdish authority by courting local officials in Kirkuk and Nineveh with promises of energy rights and autonomy.

This is the crowded battleground that Turkey knows well. A long and elaborate game of "keep away" will be played to prevent the Kurds from consolidating control over oil-rich territory in the Kurdish-Arab borderland, while the competition between Turkey and Iran will emerge into full view. For Turkey to compete effectively in this space, it will need to come to terms with the reality that Ankara will not defy its history by resolving the Kurdish conundrum, nor will it be able to hide within its borders and avoid foreign entanglements. 

 
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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 22:04
Syrie: les combats font rage, résistance acharnée des Kurdes

 

07 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Mursitpinar (Turquie) - Kobané était toujours le théâtre de combats acharnés entre forces kurdes et jihadistes mardi soir, 24 heures après l'entrée dans cette ville de l'Etat islamique (EI) que les raids aériens de la coalition internationale n'ont pas pu empêcher.

 

La situation dans la 3e ville kurde de Syrie, distante de quelques kilomètres à peine de la Turquie, a embrasé les rues turques, où au moins trois personnes sont mortes dans des affrontements entre la police et des manifestants pro-kurdes.

 

Depuis Genève, l'envoyé spécial des Nations unies en Syrie, Staffan de Mistura, a appelé à agir immédiatement pour sauver la ville des jihadistes, alors que les frappes orchestrées depuis plusieurs jours par la coalition américano-arabe en Syrie ne parviennent pas à les arrêter.

 

La communauté internationale a le devoir de la défendre. La communauté internationale ne peut pas tolérer qu'une nouvelle ville tombe aux mains de l'EI a-t-il souligné.

 

De son coté Washington a qualifié de terrifiante la bataille de Kobané. Notre premier objectif est d'empêcher l'EI de se constituer des sanctuaires, a déclaré la porte-parole du département d'Etat.

 

Trois nouvelles frappes de la coalition américano-arabe ont ainsi été menées dans l'après-midi, toutes en dehors de Kobané sur des positions de l'EI, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

A l'intérieur de la ville, les combattants kurdes ont réussi à faire reculer les jihadistes vers les quartiers de l'est, par lesquels ils sont entrés lundi soir, selon l'OSDH.

 

- 'Résistance acharnée' -

 

Kobané est devenue le théâtre d'une guérilla urbaine, a résumé le directeur de l'organisation, Rami Abdel Rahmane, dont l'ONG a fait état de plus de 400 morts, en grande majorité des combattants des deux camps, depuis le début de l'offensive jihadiste le 16 septembre.

 

Les YPG (Unités de protection du peuple kurde) mènent une résistance acharnée, a affirmé Ozgur Amed, un journaliste kurde proche de la ligne de front. Notre moral tient bon. Nous avons juste peur de la détérioration de la situation humanitaire.

 

Les informations sur le nombre de civils encore présents dans la ville sont très difficile à recouper, certaines sources faisant état d'une fuite totale de la population, tandis que d'autres, comme M. Amed, affirment que des milliers de civils sont toujours dans Kobané (Aïn al-Arab en arabe).

 

L'offensive de l'EI, qui a réussi à s'emparer de près de 70 villages sur le chemin de Kobané, a déjà poussé à la fuite quelque 300.000 habitants, dont plus de 180.000 ont trouvé refuge en Turquie.

 

Selon l'OSDH, les forces kurdes retiennent dans une école plusieurs de ces réfugiés pour les interroger, et ceux-ci on décidé de commencer une grève de la faim.

 

Même si elle n'est pas encore intervenue, l'armée turque a reçu la semaine dernière le feu vert du Parlement pour s'engager en Syrie comme en Irak, alors que les Etats-Unis et les autres alliés de la coalition ont exclu de déployer des troupes au sol.

 

Kobané est sur le point de tomber, a mis en garde le président turc Recep Tayyip Erdogan, plaidant pour une opération militaire terrestre contre les jihadistes.

 

- 'Trop tard' -

 

Le scepticisme quant à la possibilité de défendre la ville est partagé par plusieurs experts.

 

A ce stade, il est trop tard pour sauver Kobané. Cette avancée de l'EI prouve que la campagne de frappes de la coalition n'atteint pas son objectif, à savoir détruire les capacités militaires de l'organisation, pointe Mario Abou Zeid, analyste au Centre de recherches américain Carnegie à Beyrouth.

 

S'ils réussissaient à conquérir entièrement Kobané, les jihadistes s'assureraient le contrôle sans discontinuité d'une longue bande de territoire à la frontière syro-turque.

 

L'Iran a dénoncé mardi la passivité de la communauté internationale, et appelé à soutenir le gouvernement syrien contre les terroristes.

 

Grand allié de Damas, Téhéran estime que les frappes de la coalition ont pour objectif réel de déloger le régime de Bachar al-Assad.

 

Ailleurs en Syrie, un père franciscain et plusieurs chrétiens ont été capturés lundi dans le village de Qounya (nord-ouest) par le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda engagée dans la guerre contre le régime, a indiqué l'ordre franciscain.

 

En Irak, des avions F-16 néerlandais ont lancé leurs premières frappes contre le groupe EI pour venir en aide à des combattants kurdes dans le Nord. Plusieurs pays occidentaux participent à ces raids en Irak où l'armée américaine a utilisé pour la première fois des hélicoptères, ce qui marque une escalade dans la gestion du conflit et expose davantage au danger les soldats américains.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 19:45
ISS: Think Again - Too late to start worrying about the Islamic State in Africa

 

7 October 2014 by Simon Allison, ISS Consultant - defenceWeb



The spectre of the Islamic State in Iraq and Syria casts a long shadow. It’s clearly not just the Middle East that is in trouble; both Britain and the United States have been worried enough to dispatch fighter jets to try and contain the Islamist rebels who have carved out huge chunks of territory as their own.

The aerial war has also drawn in Saudi Arabia and the United Arab Emirates, while various radical Islamist groups from India to Indonesia have pledged their support for the rebels. Analysts (including myself in this Institute for Security Studies policy brief) have warned that Africa is particularly vulnerable. The continent’s plethora of existing Islamist groups, coupled with its poor governance track record, make it a relatively ­­easy target.

This, however, is now old news. The Islamic State and its subversive ideology continue to move at a pace that journalists, researchers and policymakers just can’t match. The fact is, Africa isn’t facing a potential threat from the Islamic State, because that threat has already arrived – and is destabilising several African countries.

It began in Nigeria, where Boko Haram has dramatically altered their tactics over the last few months to mirror those of the Islamic State. In addition to their more typical hit-and-run attacks, the group has started to occupy towns and villages in north-eastern Nigeria, and declared that the territory under its control is part of an Islamic Caliphate. (Boko Haram has not explicitly declared allegiance to the Islamic State’s Caliphate, but perhaps this is implied.) Like the Islamic State, Boko Haram is imposing its fundamentalist version of Islam everywhere it goes, forcing residents to observe strict Islamic sharia law or be killed.

Then in Libya, in late July, Islamist militant group Ansar al-Sharia’s battle for control of Benghazi was given a vital boost with the arrival of hundreds of new fighters. These were Libyans who had been fighting under the banner of the Islamic State in Iraq and/or Syria, until ordered home by the Islamic State’s top brass. It is no coincidence that shortly after this decision was reached, Ansar al-Sharia was able to take strategic parts of the city, and declared it to be an Islamic Emirate independent from the rest of Libya.

 

So far, however, the Libyan example – of direct intervention from the Islamic State in an African conflict – is the exception. More prevalent is the copycat model, where African groups have seen the success of the Islamic State and patterned themselves accordingly.

Take, for example, Ansar Bayt al-Maqdis – a militant group based in Egypt’s Sinai Peninsula, which has launched an aggressive campaign of attacks against Egyptian military and government targets. These have been accompanied by a series of brutal beheadings, complete with staged confessions and a slick, albeit gruesome, video. Videoed beheadings, distributed widely over social media, are something of an Islamic State trademark; the high-profile examples of Western journalists and aid workers were certainly not the first such recordings.

Or take the newly formed Jund al-Khilafah (Soldiers of the Caliphate) in Algeria, thought to be a splinter group from al-Qaeda in the Islamic Maghreb. Jund al-Khilafah is one of the few groups in Africa to openly declare its allegiance to Abu Bakr al-Baghdadi, leader of the Islamic State and self-declared emir, and it too has capitalised on the propaganda value of a recorded execution.

Its first terrorist act as a group was the kidnapping and then beheading of French tourist Hervé Gourdel, although its production values are not quite as slick. The video was noticeably poorer in quality than those typically produced by the Islamic State, and the executioners themselves looked uncomfortable and unskilled.

This might seem like a flippant point. Who cares about production quality when people are being murdered on camera? But it is actually quite revealing. Whereas the Islamic State’s videos are carefully calibrated propaganda efforts, Jund al-Khilafah’s was a sloppy imitation with no obvious purpose except to demonstrate loyalty. It is also even more gruesome, thanks to those inexperienced executioners. This raises important questions for the Islamic State as it seeks to expand. Will it accept allegiances indiscriminately, even if this could damage their brand? Or will it copy the al-Qaeda approach and vet potential allies and partners before allowing them to speak in their name?

So far, the Islamic State’s leader has not given formal recognition to any single group. ‘This might have to change,’ says Jasmine Opperman, Africa Director for the Terrorism Research and Analysis Consortium. ‘Baghdadi will have to respond with some kind of acknowledgement, or he will appear out of control… Baghdadi’s Caliphate wants to create the façade of a worldwide Caliphate. To have the international division [in the areas outside Iraq and Syria] going around beheading seemingly at random, gives the opposite impression.’

In a way, the Islamic State is in danger of becoming a victim of its own success as its influence grows too far and too fast. Africa, however, is in far more danger, and its leaders will need a clear and coherent counter-terrorism strategy in order to counter not just the Islamic State, but also the copycat groups and activities that it has inspired.

Fortunately, such a strategy exists. At an extraordinary meeting of the African Union’s (AU’s) Peace and Security Council (PSC) in September, the PSC adopted a raft of measures aimed at improving both the quality and scale of the continent’s counter-terrorism efforts. These include wholly sensible plans to improve criminal justice systems and border controls; tighten controls on financing for terrorist groups and money-laundering; improve intelligence-sharing and coordination between states; and emphasise the need to uphold the rule of law and protect human rights.

But any strategy is only as good as its implementation, argues Solomon Ayele Dersso, a senior researcher at the Institute for Security Studies. If it is going to work, it has to be given precedence over the approach that has been generally favoured by governments participating in the ongoing military campaign against the Islamic State.

‘Implementing the AU instruments and frameworks on counter-terrorism – and doing so promptly and systematically at regional and national levels – is important. However, the bigger issue is the danger and tendency to ride on the international military response against the Islamic State, and expand the application of an exclusively militarised response to situations in Africa, particularly in the context of Libya,’ said Dersso.

For the most vulnerable African countries to have any hope of containing the influence of the Islamic State (Algeria, Libya, Kenya, Mali, Nigeria and Somalia spring to mind immediately), their governments must adopt and implement the PSC’s recommendations as soon as possible, and hope that the Islamic State’s appeal wanes as its footprint on the continent grows.

The original article can be found here.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 16:30
Countering Daesh


7 Oct. 2014 rferl.org

 
The United States says it has 62 partners* in a coalition against Islamic State militants in Syria and Iraq. Who's taking part and what are they doing?
 
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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 15:30
Daesh: Kobané est "sur le point de tomber" (Erdogan)

 

07.10.2014 Romandie.com (ats)

 

La ville syrienne de Kobané, près de la Turquie, est "sur le point de tomber" entre les mains des jihadistes de l'Etat islamique (EI), a déclaré mardi le président turc Recep Tayyip Erdogan. Ce dernier juge nécessaire une opération militaire terrestre pour arrêter l'EI.

 

"La terreur ne sera pas arrêtée (...) tant que nous ne coopérerons pas en vue d'une opération terrestre", a déclaré M. Erdogan en s'adressant à des réfugiés syriens dans un camp de Gaziantep, dans le sud de la Turquie. "Des mois ont passé et nous n'avons obtenu aucun résultat. Kobané est sur le point de tomber", a-t-il alerté.

 

Et des F-16 néerlandais ont lancé leurs premières frappes contre l'Etat islamique (EI) en Irak, a annoncé le ministère néerlandais de la Défense. L'ex-Premier ministre libanais Saad Hariri a appelé de son côté la coalition internationale à faire bien davantage dans sa lutte contre les jihadistes.

 

Irruption dans le Parlement européen

A Bruxelles, plusieurs dizaines de manifestants kurdes ont fait irruption dans le Parlement européen pour attirer l'attention sur l'avancée de l'Etat islamique (EI) sur Kobané.

 

Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a ensuite accepté de recevoir une délégation et les a assurés "du soutien du Parlement européen aux efforts internationaux déployés pour stopper l'EI et promis de convoyer leur message à l'OTAN", a indiqué une source du Parlement. A l'issue de cette rencontre les protestataires ont quitté les lieux dans le calme à la mi-journée, selon la même source.

 

Plus de 400 morts

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG basée à Londres s'appuyant sur un réseau de contacts en Syrie, plus de 400 personnes, en grande majorité des combattants kurdes et des jihadistes, ont péri depuis le début de l'offensive de l'EI, le 16 septembre dernier, pour prendre Kobané.

 

"Au moins 20 civils, 219 jihadistes de l'EI et 173 combattants kurdes et leurs alliés ont été tués" dans cette bataille, selon l'OSDH. Ce bilan est toutefois sans doute bien supérieur, observe l'ONG, les deux parties en conflit essayant de cacher leurs pertes.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 16:30
source dailymail.co.uk

source dailymail.co.uk

 

04/10/2014, Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Selon le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, l’état islamique détient un véritable arsenal de guerre: 3.000 4x4 Hummer, 60.000 armes individuelles, 50 chars lourds, 150 blindés légers et du matériel antichar. Et beaucoup, beaucoup d'argent.

Impressionnant... Ce que le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a révélé lors de son audition à l'Assemblée nationale sur l'arsenal militaire et financier de l'Etat islamique (Daesh) est tout simplement impressionnant. "Daesh disposerait aujourd'hui, notamment, de 3.000 4x4 Hummer américains récupérés à Mossoul, de 60.000 armes individuelles, de 50 chars lourds, de 150 blindés légers et de matériel antichar notamment. Peu d'armement sol-air, constitué de canons antiaériens", a-t-il expliqué mi-septembre devant les parlementaires de la commission de la Défense de l'Assemblée et du Sénat.

Pour le ministre, qui s'exprimait alors juste avant la première frappe aérienne française contre les djihadistes de l'Etat islamique (EI) en Irak, "Daesh reste un acteur puissant et déterminé. Il utilise à la fois les moyens classiques du terrorisme et des moyens conventionnels. Ses capacités de recrutement et de communication sont redoutables et il a su s'assimiler des alliés d'opportunité. Ses forces s'élèveraient de 25.000 à 30.000 hommes, sachant qu'une partie de ceux-ci est présente par opportunité ou sous la contrainte".

 

Terrorisme et pilonnage

Dans la banlieue ouest de Bagdad, Daesh a mené "des attaques par des engins explosifs improvisés, des tirs indirects de mortiers ou des coups de main, ce qui contribue à renforcer le climat d'insécurité", dans la ville a expliqué Jean-Yves Le Drian. Le ministre de la Défense a souligné que des forces iraniennes, "d'environ 2.000 à 3.000 hommes, dans la région de Bassora" combattaient Daesh. Pour autant, Téhéran n'a pas souhaité participer à la conférence de Paris.

En Syrie, Daesh a rapatrié d'Irak "des équipements très supérieurs à ceux détenus par l'opposition traditionnelle au président Assad. Il consolide ses positions à l'Est - à Deir ez-Zor -, renforce sa mainmise sur la zone de Raqqa, au centre, et menace désormais Alep, avec de violents combats qui l'opposent au nord et à l'est aux groupes insurgés, dont le Front islamique", a souligné le ministre. Au-delà, il recueille "l'allégeance de nombreux groupes jusque-là rattachés pour partie au Jabhat al-Nosra. Il suscite des émules jusqu'à Boko Haram, qui a proclamé le 24 août son califat, et menace explicitement le Liban, la Jordanie et la Palestine. Ni l'opposition syrienne ni même le régime ne semblent capables de récupérer le terrain aujourd'hui conquis par lui".

 

450 millions de dollars volés dans une banque à Mossoul

Sur le plan financier, Daesh a récupéré à Mossoul "450 millions de dollars dans les banques". En outre, les ressources de Daesh, lequel vend du pétrole à des prix défiant toute concurrence, ne reposent pas que sur la vente d'or noir. "Il perçoit dans certaines grandes villes 7 % des recettes des commerces et de l'ensemble des acteurs économiques, auxquels s'ajoutent le produit de la drogue et les rançons", a précisé Jean-Yves Le Drian. Du coup, ce dernier affirme qu'il s'agit "donc d'un groupe très dangereux, structuré et disposant de moyens d'une ampleur inédite".

Des experts estiment que l'EI contrôle sept champs pétroliers et deux raffineries dans le nord de l'Irak, et six des dix champs en Syrie. Quelle quantité de pétrole produisait l'EI avant les frappes aériennes de la coalition qui ont ciblé les raffineries détenues par l'EI? Il produit plus de pétrole que le gouvernement syrien. Le ministère syrien du Pétrole estime que les jihadistes extraient 80.000 barils/jour tandis que la production gouvernementale s'est effondrée à 17.000 b/j. Cependant, selon Valérie Marcel, chercheuse associée à l'institut Chatham House de Londres, l'EI produit seulement 50.000 b/j en Irak et en Syrie.

 

Poursuite de l'opération française "Chammal" en Irak

Jean-Yves Le Drian, qui était aux États-Unis les 2 et 3 octobre, a rencontré son homologue, Chuck Hagel, puis la conseillère à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Susan Rice. Au cours de ces entretiens, la lutte contre les groupes djihadistes au Sahel et les questions stratégiques liées aux opérations en cours en Irak contre Daech ont été abordées.

Sur le terrain, la France a mené cette semaine quasi-quotidiennement des missions de reconnaissance armée dans les régions de Bagdad et Mossoul, pour acquérir du renseignement et soutenir les forces armées irakiennes. Le 25 septembre, une deuxième frappe a été effectuée dans la région ouest de Bagdad, à proximité de Fallouja. Deux Rafale ont détruit quatre hangars militaires utilisés par Daech. Le 28 septembre, un avion de transport A400 M Atlas a acheminé 18 tonnes de matériel au profit des forces françaises engagées dans l'opération Chammal.

Conformément à la déclaration du président de la République, le dispositif de l'opération sera renforcé dans les jours à venir avec trois Rafale, une frégate anti-aérienne, et des officiers qui seront insérés dans les états-majors de nos alliés.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 12:30
Les combattants kurdes repoussent un assaut nocturne de Daesh

 

06.10.2014 Romandie.com (ats)

 

Les combattants kurdes ont repoussé un assaut nocturne de l'Etat islamique (EI) sur la ville syrienne de Kobané, près de la frontière turque. Les violents combats auraient fait 19 morts côté kurde et 27 parmi les jihadistes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

Les jihadistes ont lancé dans la nuit de dimanche à lundi leur offensive à l'est et à l'ouest de cette ville stratégique, qu'ils veulent conquérir pour s'assurer le contrôle d'une longue bande de territoire à la frontière syro-turque. Ils n'ont pas réussi à entrer dans Kobané, a encore précisé le directeur de l'OSH, Rami Abdel Rahmane.

 

La troisième ville kurde de Syrie est défendue farouchement par les combattants des Unités de protection du peuple, la principale milice kurde syrienne. Ces derniers sont cependant moins nombreux et moins bien armés que les jihadistes. Dimanche, une combattante kurde a mené un attentat-suicide contre une position de l'EI à l'est de la ville.

 

L'offensive des jihadistes dans cette région a fait, selon l'OSDH, des centaines de morts dans les deux camps depuis le 16 septembre. Elle a poussé à la fuite 300'000 habitants, dont 180'000 ont trouvé refuge en Turquie.

 

Les frappes aériennes de la coalition contre des positions de l'Etat islamique autour de Kobané entravent la progression du groupe, selon M. Abdel Rahmane.

 

Otage converti à l'islam

Le groupe jihadiste poursuit son chantage contre l'Occident. Après la décapitation d'un otage britannique vendredi, il a exhibé une possible prochaine victime, un soldat américain détenu.

 

Cet ancien combattant en Irak avait disparu en Syrie il y a un an. Agé de 25 ans environ, il apparaît à la fin de la vidéo - publiée vendredi - qui montre la décapitation du Britannique Alan Henning, mort à 47 ans.

 

Les parents de l'Américain ont imploré ses ravisseurs de le libérer dans un message diffusé samedi sur le site YouTube. Son père y révèle que son fils s'est converti à l'islam après avoir développé un attachement profond pour les populations de la région en guerre.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 20:30
Syrie : attentat suicide d'une Kurde contre Daesh

 

05.10.2014 Le Monde.fr (AFP)

 

Une femme s'est faite exploser dimanche près de la troisième ville kurde de Syrie, assiégée par les combattants de l'organisation djihadiste.

 

Une combattante kurde a mené dimanche 5 octobre un attentat suicide contre une position des djihadistes de l'Etat islamique (EI) aux abords de la ville syrienne de Kobané, faisant plusieurs morts, a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Cette femme s'est faite exploser à l'est de Kobané, troisième ville kurde de Syrie assiégée par l'EI, qui tente de la prendre depuis le 16 septembre. L'attaque « a fait des morts, mais il n'y a pas de chiffre confirmé », a ajouté le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.

 

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 16:30

 

05 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Suruc (Turquie) - Un obus de mortier a fait 5 blessés en tombant dimanche sur le territoire turc, à quelques kilomètres de la ville syrienne de Kobané où les combats font rage entre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) et les combattants kurdes, a-t-on appris de sources médicales.

 

Ce tir d'origine indéterminée a frappé une maison des faubourgs de la ville frontalière de Suruç, à quelque 2 km à l'intérieur du territoire turc, ont ajouté ces sources, précisant qu'aucune des victimes n'avait été sérieusement touchée.

 

Depuis lundi, plusieurs obus de mortiers ont visé le territoire turc, faisant plusieurs blessés. L'un d'entre eux a notamment visé ce matin une colline d'où de nombreux journalistes observent les combats qui se déroulent autour de Kobané.

 

L'armée turque, qui a déployé de nombreux renforts le long de sa frontière face à Kobané, n'a pas immédiatement riposté à ces tirs, selon une journaliste de l'AFP.

 

Par précaution, les forces de sécurité turques ont procédé à l'évacuation de deux petits villages, Kucukkenderli et Buyukkenderli. Elles ont également interdit pour les mêmes raisons les abords immédiats de la frontière à la presse, selon la journaliste de l'AFP.

 

Le gouvernement islamo-conservateur turc a obtenu jeudi de son Parlement l'autorisation d'engager l'armée en Syrie et en Irak pour combattre l'EI mais n'en a jusque-là pas pris la décision.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 16:30
En Syrie, les Etats-Unis confrontés aux limites des frappes aériennes

 

05 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Washington - La bataille de Kobané, troisième ville kurde au nord de la Syrie assiégée par les jihadistes du groupe Etat islamique, illustre les limites de la campagne de frappes aériennes menée par les Etats-Unis et leurs alliés.

 

Les avions de combat et drones de la flotte la plus puissante du monde ont mené près d'une quinzaine de raids cette semaine sans pouvoir apparemment changer le cours de l'assaut jihadiste sur cette région frontalière avec la Turquie lancé depuis le 16 septembre.

 

La prise de cette ville, où il ne resterait plus que quelques milliers de civils, permettrait au groupe extrémiste de contrôler sans discontinuité une longue bande de territoire frontalière de la Turquie.

 

Selon des experts et d'anciens responsables militaires américains, la résistance désespérée des Kurdes qui mènent, avec l'appui des rebelles syriens, une lutte disproportionnée contre les combattants de l'EI, montre bien les limites d'une intervention exclusivement aérienne sans appui au sol pour guider les frappes et assurer la présence d'alliés bien organisés sur le terrain qui puissent tirer avantage des raids aériens.

 

Les combattants kurdes sont loin de former une armée bien organisée et ils sont sous-équipés, affirme Seth Jones, un ancien conseiller auprès des forces spéciales américaines.

 

Les Kurdes font face à des combattants de l'EI bien organisés et bien équipés, explique-t-il. Il s'agit d'un problème plus large qui concerne toute la Syrie où l'intervention américaine n'est pas vraiment bien coordonnée avec des forces sur le terrain, en partie à cause du nombre pléthore de groupes rebelles.

 

Les frappes aériennes autour de Kobané, la plus petite des trois régions du Kurdistan syrien, ont été jusqu'ici relativement limitées dans leur nombre et leur puissance si l'on compare avec d'autres lieux, ce qui reflète, selon des experts, le manque d'informations dont disposent les renseignements.

 

Sans appui terrestre aux frappes aériennes à Kobané, les pilotes de chasse ont sans doute du mal à distinguer les alliés des ennemis, d'autant plus que les jihadistes se mêlent aux civils pour dissimuler leurs positions, selon Ben Connable, un ancien agent de renseignement dans le Corps des Marines.

 

Nous n'avons probablement pas suffisamment de bonnes sources nous permettant d'identifier les prochaines cibles, suggère cet expert aujourd'hui auprès du groupe de réflexion RAND corporation.

 

Même avec des caméras ultra-sophistiquées et des capteurs dont sont équipés les avions américains, ajoute-t-il, il est difficile d'identifier des cibles ennemies notamment par mauvais temps.

 

-Trop prudent-

 

Des responsables kurdes et américains accusent le président Barack Obama de pêcher par excès de prudence. Ils affirment que des frappes aériennes américaines à pleine puissance pourraient mettre un terme à l'avancée des islamistes.

 

Le lieutenant général David Deptula, aujourd'hui à la retraite, estime que la campagne aérienne est freinée par des lourdeurs administratives notamment pour approuver des frappes.

 

Sur le terrain, on a le sentiment qu'il y a trop de personnes qui tentent de s'immiscer dans la gestion des frappes aériennes, affirme ce haut responsable, qui a dirigé des campagnes aériennes en Irak et en Afghanistan.

 

A Kobané, appelée Aïn al-Arab en arabe, on a besoin d'une surveillance 24 heures/24 et à chaque fois que des troupes, véhicules ou des armes appartenant à l'EI sont repérées il faut être en mesure de frapper immédiatement, dit-il.

 

Or le processus d'approbation des frappes remonte à la guerre en Afghanistan où l'armée américaine a pris des précautions extrêmes après une série de bavures qui ont coûté la vie à des civils.

 

Mais selon lui, la guerre en Syrie et en Irak est bien différente puisque les cibles sont le plus souvent des combattants à bord de camions et en mouvement.

 

Le secrétaire à la Défense Chuck Hagel a balayé ces accusations, soutenant que le chef du Commandement central pour le Moyen-Orient et l'Asie centrale (Centcom), le général Lloyd Austin, avait toute autorité pour diriger la campagne des frappes.

 

L'idée selon laquelle la guerre est dirigée depuis la Maison Blanche est fausse. Le général Austin a toute l'autorité dont il a besoin, a affirmé un haut responsable américain sous couvert de l'anonymat.

 

Le Pentagone a suggéré vendredi que les frappes aériennes en Syrie n'étaient pas forcément destinées à changer le cours de telle ou telle bataille mais visaient à perturber l'approvisionnement en hommes et en matériel afin d'aider l'armée irakienne à combattre l'EI de l'autre côté de la frontière.

 

Je souligne une fois encore que l'objectif en Syrie est d'éliminer le sanctuaire et le refuge dont ils disposent, a affirmé le contre-amiral John Kirby. En Irak, il s'agit de se concentrer sur une assistance des forces de sécurité irakiennes et des forces kurdes au sol.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 21:30
Syrie: frappes de la coalition contre les jihadistes près de Kobané

 

04 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - La coalition internationale menée par les Etats-Unis a effectué des raids aériens dans la nuit de vendredi à samedi contre les jihadistes de l'organisation Etat islamique (EI) qui assiègent la ville kurde de Kobané en Syrie, selon une ONG et un militant local.

 

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les coalisés ont frappé au moins quatre zones vendredi soir sur les fronts sud et sud-est à l'extérieur de cette troisième ville kurde de Syrie, frontalière de la Turquie.

 

Ces raids ont détruit du matériel militaire appartenant à l'EI, selon l'ONG basée en Grande-Bretagne, qui dispose d'un large réseau de sources civiles, médicales et militaires à travers la Syrie.

 

Un militant de Kobané interrogé par l'AFP fait état, lui aussi, de raids aériens. Ils (la coalition) ont principalement frappé le front est la nuit dernière, a indiqué Mustafa Ebdi.

 

Ces frappes sont intervenues à la fin de la pire journée de bombardement sur Kobané depuis le début de l'assaut jihadiste sur la région le 16 septembre, selon l'OSDH, qui a parlé d'au moins 80 obus de mortier tirés vendredi sur la ville.

 

Selon Mustafa Ebdi, les forces kurdes qui défendent la ville avec l'appui de rebelles syriens sont parvenues à contenir une attaque de l'EI vendredi soir mais les combats continuaient samedi, surtout sur le front sud-ouest d'après l'OSDH, et les obus continuaient de pleuvoir sur la ville, appelée Aïn al-Arab en arabe.

 

Les combattants de Daesh (acronyme de l'EI en arabe) disaient qu'ils feraient leurs prière de l'Aïd (al-Adha) à Kobané mais pour l'instant ils ne sont pas entrés dans la ville, a souligné M. Ebdi, faisant part d'un certain optimisme de la part des forces qui défendent la ville.

 

La fête du sacrifice, l'une des plus importantes de l'année pour les musulmans, a commencé samedi.

 

La prise de Kobané permettrait au groupe extrémiste de contrôler sans discontinuité une longue bande de territoire frontalière de la Turquie.

 

Depuis le déclenchement de l'offensive jihadiste dans ce secteur, l'OSDH estime qu'environ 300.000 personnes ont été déplacées. Selon Ankara, plus de 186.000 personnes ont passé la frontière pour se réfugier en Turquie.

 

L'OSDH et l'agence officielle syrienne Sana ont par ailleurs fait état de frappes de la coalition dans la province d'Hassaké, dans le nord-est du pays.

 

Selon Sana, les raids ont visé des installations de l'EI autour de la ville de Shadadi, dans le sud de la province, ainsi que des raffineries de pétrole de la région.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 21:30
Syrie: 35 jihadistes de Daesh tués dans des raids de la coalition (ONG)

 

MOSCOU, 4 octobre - RIA Novosti

 

Au moins 35 combattants de l'Etat islamique ont été tués dans la nuit de vendredi à samedi lors de frappes aériennes menées par la coalition internationale en Syrie, rapportent les médias européens citant l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

 

Selon l'ONG basée à Londres, au moins 30 jihadistes ont péri près de la ville de Shadadi (nord-est) et cinq autres ont trouvé la mort à proximité de la ville kurde assiégée de Kobané, dans la province d'Alep (nord), à la frontière avec la Turquie.

 

L'EI, appelé autrefois l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), sévissait au départ principalement en Syrie où il combattait les troupes gouvernementales, s'imposant comme l'une des organisations terroristes les plus cruelles. Il y a quelques mois, l'EI s'est soudainement activé en Irak, s'emparant d'importants territoires.

 

En juillet dernier l'EI a proclamé un califat islamique sur les territoires irakiens et syriens sous son contrôle. Depuis le 8 août, l'armée américaine porte des frappes aériennes contre les positions des djihadistes de l'EI en Irak.

 

Fin septembre, les Etats-Unis ont lancé des raids contre les combattants de l'Etat islamique, du Front Al-Nosra et de Khorasan en Syrie depuis des navires déployés en mer Rouge et dans le nord du golfe Persique.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 20:30
Le tombeau de Suleiman Chah, monument turc situé en Syrie. Photo Eleman

Le tombeau de Suleiman Chah, monument turc situé en Syrie. Photo Eleman

 

04-10-2014 Jérôme Bastion envoyé spécial sur la frontière syrienne - RFI

 

En Syrie, un site semble menacé par les combattants du groupe Etat islamique et préoccupe au premier chef la Turquie. C’est le tombeau d'un dignitaire ottoman, Suleiman Chah, localisé en Syrie mais sous souveraineté d’Ankara et, à ce titre, placé sous la protection d'une quarantaine de soldats turcs. Le président Recep Tayyip Erdogan a ouvertement menacé les jihadistes de représailles en cas d'attaque de ce lieu.

 

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