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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 12:30
Armes chimiques: les experts de l'Onu de retour à Damas

MOSCOU, 25 septembre - RIA Novosti

 

Les experts de l'Onu chargés d'enquêter sur les cas présumés d'emploi d'armes chimiques en Syrie sont retournés à Damas, rapportent mercredi les médias occidentaux.

 

Le groupe d'experts dirigé par le professeur suédois Ake Sellstrom est arrivé en Syrie le 18 août afin d'enquêter sur un recours à l'arme chimique le 19 mars près d'Alep (nord). Cependant, les spécialistes ont dû quitter la région d'Alep le 21 août suite à l'annonce d'une attaque chimique près de Damas avant de quitter le pays pour préparer un rapport destiné à l'Onu.

 

Le 16 septembre, ce rapport a été soumis aux Nations unies, confirmant l'usage d'armes chimiques près de la capitale syrienne. Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a annoncé le même jour que les inspecteurs retourneraient bientôt en Syrie pour enquêter sur les autres cas de recours à l'arme chimique, dont celui près d'Alep.

 

Moscou insiste sur la nécessité d'enquêter sur tous les cas signalés d'utilisation d'armes chimiques en Syrie, dont celui d'Alep, ainsi que les cas d'intoxication de soldats syriens survenus les 22, 24 et 25 août.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 12:30
Obama, defensive on Syria, tells UN ready to use force

Sep 24, 2013 ASDNews (AFP)

 

US President Barack Obama on Tuesday warned that he remained ready to use force over Syria's chemical weapons as he demanded that the United Nations take action.

 

In a sometimes defensive speech at the UN General Assembly, Obama said the United States was ready to defend interests in the Middle East including ensuring "free flow of energy" and prohibiting weapons of mass destruction.

 

"The United States of America is prepared to use all elements of our power, including military force, to secure these core interests in the region," Obama told world leaders.

 

Obama said that the world's credibility was at stake after Syrian President Bashar al-Assad's alleged use of chemical weapons.

 

"There must be a strong (UN) Security Council resolution to verify that the Assad regime is keeping its commitments, and there must be consequences if they fail to do so," Obama said.

 

"If we cannot agree even on this, then it will show that the UN is incapable of enforcing the most basic of international laws.

 

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 11:30
Syrie: l'opposition posséderait des éléments d'armes chimiques, selon Moscou

NEW YORK (Nations unies), 25 septembre - RIA Novosti

 

Il y a une forte chance que l'opposition syrienne possède certaines composantes d'armes chimiques, a déclaré mardi à New York le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à l'issue d'une rencontre avec son homologue américain John Kerry.

 

"Il existe de fortes inquiétudes sur le fait que l'opposition possèderait certaines composantes de ces matériaux néfastes. Nous nous basons sur des faits. Et ces faits disent que le gouvernement syrien a rejoint la Convention internationale sur l'interdiction des armes chimiques, qu'il s'est déclaré prêt à respecter immédiatement tous les engagements pris dans ce cadre et qu'il a fourni à l'organisation des informations sur ses stocks d'armes chimiques et sur les lieux de leur emplacement", a fait savoir le ministre.

 

La situation en Syrie a atteint sa "phase critique" le 21 août, date à laquelle certains médias ont fait état de l'attaque chimique lancée par les troupes gouvernementales syriennes dans une banlieue de Damas. Plusieurs pays occidentaux, dont les Etats-Unis et la France, ont rejeté la responsabilité de cette attaque sur le régime du président Assad.

 

La Russie estime que l'attaque chimique en question constituait une provocation organisée par l'opposition en vue de susciter une intervention militaire étrangère dans le conflit syrien. Le 18 septembre, Moscou a annoncé avoir reçu des preuves attestant l'emploi d'armes chimiques par les insurgés.  

 

Les experts de l'Onu chargés d'enquêter sur l'incident ont conclu dans leur rapport qu'il y avait bien eu usage d'armes chimiques le 21 août près de Damas, en particulier de gaz sarin. Le mandat des enquêteurs ne prévoyait pas d'établir qui a fait usage des armes chimiques. D'après le document, les ogives retrouvées près de la capitale syrienne pourraient avoir été fabriquées tant de façon industrielle qu'artisanale.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:54
La France propose l’abolition du droit de veto au Conseil de Sécurité pour les crimes de masse

25/09/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le président de la France, François Hollande a appelé mardi les États membres de l’ONU de s’impliquer plus rapidement dans les conflits internationaux, tout en se disant favorable à un renforcement des moyens d’action de l’ONU pour y parvenir, notamment l’abdication collective, par les membres du Conseil de sécurité, de leur droit de veto pour les crimes de masse.

 

«L’honneur de l’ONU, c’est d’agir là où la liberté des peuples est bafouée, là où les droits fondamentaux sont compromis, là où l’extrémisme met en cause la sécurité internationale », a-t-il déclaré lors du débat général de la 68e session de l’Assemblée générale, lançant « Et en Syrie, il y a urgence!».

 

Déplorant les 120.000 victimes faites au total selon lui par le conflit dans ce pays, « dont 90.000 rien qu’au cours de l’année écoulée », le président français a fait observer qu’un quart de sa population était actuellement déplacée et que les réfugiés syriens étaient désormais des millions.

 

«Le pire s’est produit le 21 août, à Damas, puisque ce jour-là, les armes chimiques ont été utilisées contre des civils, des femmes, des enfants», a ajouté M. Hollande, rappelant que cette violation des traités internationaux a été vérifiée de manière « sûre et incontestable » par les inspecteurs de l’ONU.

 

François Hollande a souligné que, «Dans tous les domaines, la sécurité internationale, la prolifération nucléaire, le développement, le climat, le pire risque est l’inaction», que la pire décision est de ne pas en prendre et que le pire danger est de ne pas le voir.»

 

Le président français a donc proposé qu’un code de bonne conduite puisse être défini entre les membres permanents du Conseil de sécurité et qu’en cas de crime de masse, ils puissent décider de renoncer collectivement à leur droit de veto, rappelant que la responsabilité de l’ONU est d’agir.

 

«Chaque fois que notre organisation se révèle impuissante, c’est la paix qui en est la première victime», a-t-il souligné.

 

Outre le renoncement au droit de véto au Conseil de Sécurité, le chef d’État français a également proposé «que les pouvoirs d’enquête du Secrétaire général soient renforcés et que l’ONU puisse, comme elle l’a fait en Syrie, établir partout la vérité, mener les enquêtes et agir en conséquence».

 

Par ailleurs, sur la question du nucléaire iranien, le président Hollande s’est félicité des déclarations récentes du nouveau président iranien Hassan Rohani, porteuses d’évolutions importantes ce dossier qui « piétine depuis dix ans », tout en soulignant «la France attend de l’Iran des gestes concrets qui témoignent de la volonté de ce pays de renoncer à son programme nucléaire militaire, même s’il a évidemment le droit de poursuivre son programme civil».

 

Il a aussi exhorté la communauté internationale à aider les États africains à se protéger, M. Hollande rappelant que la France organisera en ce sens, à la fin de l’année, un sommet pour la paix et la sécurité en Afrique dont l’objectif sera « de permettre l’encadrement et la formation des armées africaines et de lutter contre la piraterie et le trafic de drogue».

 

En conclusion, le Président français a aussi rappelé que la crédibilité de la communauté internationale repose sur sa «capacité à intervenir vite et efficacement pour faire respecter le droit international, défendre les libertés, promouvoir le développement, et préserver les générations futures ».

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:30
Syria CW sept 2013 source lexpress

Syria CW sept 2013 source lexpress

MOSCOU, 24 septembre - RIA Novosti

 

Les experts de l'Onu, dirigés par le professeur suédois Ake Sellstrom et chargés d'enquêter sur le recours à l'arme chimique en Syrie, se rendront à Damas le 25 septembre, a annoncé mardi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.

 

"Nous sommes satisfaits du fait que nos appels au retour en Syrie des experts de l'Onu chargés d'enquêter sur les autres cas de recours à l'arme chimique, aient porté des résultats. Selon les dernières informations, le groupe de Sellstrom part pour Damas demain, le 25 septembre", a déclaré le vice-ministre aux députés de la Douma russe (chambre basse du parlement).

 

Les experts sont arrivés en Syrie le 18 août afin d'enquêter sur un recours à l'arme chimique près d'Alep. Mais ils ont quitté la région d'Alep le 21 août à l'annonce d'une attaque chimique près de Damas et ont ensuite quitté le pays pour préparer un rapport destiné à l'Onu.

 

Lundi 16 septembre, ce rapport a été soumis aux Nations unies, confirmant l'usage d'armes chimiques près de Damas, sans toutefois désigner les coupables - que ce soit l'armée de Bachar el-Assad ou les rebelles Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a annoncé le même jour que les inspecteurs retourneraient bientôt en Syrie pour enquêter sur les autres cas de recours à l'arme chimique, dont celui près d'Alep.

 

Moscou attendait également le retour en Syrie des inspecteurs onusiens qui devraient terminer leur enquête. L'ambassadeur permanent russe auprès des Nations unies Vitali Tchourkine a déclaré qu'il fallait enquêter sur le cas du recours à l'arme chimique près d'Alep le 19 mars, ainsi que sur les cas d'intoxication de soldats syriens survenus les 22, 24 et 25 août.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 06:30
L'arsenal chimique détenu par Damas 15309.2013 Service Infographie du Figaro

L'arsenal chimique détenu par Damas 15309.2013 Service Infographie du Figaro

 

 

NEW YORK (Nations unies), 24 septembre - RIA Novosti

 

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a qualifié mardi le démantèlement des arsenaux chimiques en Syrie d'insuffisant pour mettre fin à "l'effusion de sang", appelant tous les Etats à cesser les fournitures d'armes tant aux autorités qu'à l'opposition syriennes.

 

"Nous ne nous satisferons pas de l'élimination des armes chimiques, alors que les hostilités de plus en plus intenses sont en passe de détruire la Syrie", a déclaré M.Ban en ouverture du débat général lors de la 68e session de l'Assemblée générale de l'Onu.

 

Et d'indiquer que les armes conventionnelles avaient fait plus de victimes que les arsenaux chimiques.

 

"J'appelle tous les pays à cesser d'alimenter l'effusion de sang en Syrie et à mettre fin aux fournitures d'armes à toutes les parties en conflit", a dit le secrétaire général.

 

Selon l'Onu, le nombre de victimes du conflit opposant les autorités et l'opposition en Syrie a déjà dépassé 100.000 personnes. M.Ban a exhorté Damas à respecter à la lettre ses engagements dans le cadre de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques à laquelle la Syrie s'est déclarée prête à adhérer.

 

Les inspecteurs de l'Onu ont constaté l'utilisation de gaz sarin le 21 août dernier dans une banlieue de Damas sans en désigner les responsables. Une nouvelle enquête sera nécessaire à ces fins.

 

"La communauté internationale doit traduire en justice les auteurs de l'attaque chimique en Syrie, qui a été confirmée par la mission de l'Onu", a souligné le secrétaire général.

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 15:30
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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 19:30
Golan: des insurgés syriens déguisés en casques bleus (diplomate)

Austrian peacekeepers with the UN Disengagement Observer Force (UNDOF) consult a map while on patrol in the Golan Heights. UN Photo Wolfgang Grebien

 

NEW YORK, 23 septembre - RIA Novosti

 

Des insurgés syriens installés sur le plateau du Golan, zone de séparation entre Israël et la Syrie, se déguisent en casques bleus pour tromper les troupes gouvernementales, a annoncé à RIA Novosti une source diplomatique à New York. 

 

"Nous disposons d'informations fiables, confirmées par le commandement de la Force des Nations unies pour l'observation du désengagement entre la Syrie et Israël (FNUOD), selon lesquelles certains éléments armés de l'opposition syrienne sur le Golan portent de l'équipement et des casques identiques à ceux des soldats de l'Onu. L'équipement spécial aurait été volé lors d'une série d'incidents survenus par le passé", a indiqué l'interlocuteur de l'agence. 

 

Selon la source, cette tactique viserait à tromper les soldats de l'armée syrienne.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 11:30
Air Force Commander General Akin Ozturk

Air Force Commander General Akin Ozturk

Sept 22, 2013 Spacewar.com (AFP)

 

Ankara - Turkey's air force on Sunday paid tribute to the crew who shot down a Syrian military helicopter which it said had violated Turkish airspace.

 

Air Force Commander General Akin Ozturk has "honoured the personnel who applied rules of engagement toward a Syrian helicopter which refused to leave the airspace last week despite warnings," the air force command said in a statement.

 

Turkish warplanes on Monday downed the Syrian helicopter which Ankara said was detected two kilometres (about a mile) inside Turkish airspace.

 

Turkey changed its rules of engagement after the downing of one of its fighter jets by the Syrian air force in June 2012.

 

The government had warned that any military approach from Syria on the Turkish border would be considered a threat.

 

Relations between once close allies Damascus and Ankara have deteriorated since the outbreak of the Syrian conflict in March 2011.

 

The long and volatile border between the two countries has become increasingly tense, with a number of incidents in the area, which prompted NATO to station Patriot missile batteries there for defencive purposes.

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 16:55
Carte des attaques chimiques  syriennes du 21 aout 2013

Carte des attaques chimiques syriennes du 21 aout 2013

21/09/2013 à 11:50 Jean Guisnel - Défense ouverte

 

Paris n'a pas été conviée aux négociations diplomatiques qui se jouent actuellement. Et c'est seule qu'elle prépare une option militaire, au cas où...

 

De quoi demain sera-t-il fait ? C'est la question que l'on se pose à Paris à propos de la Syrie. Les Français assistent en spectateurs au grand jeu diplomatique ouvert par l'initiative russe. On regrette un peu dans les cercles dirigeants, mezza voce, que les Américains se soient "lancés tête baissée dans la négociation", selon la formule d'un excellent connaisseur de ce dossier explosif. Pour les Français, l'hypothèse de frappes contre le régime n'est évidemment pas envisageable de manière unilatérale.

 

Pour autant, l'option n'est pas exclue à terme, au cas où le régime de Damas ne collaborerait pas pleinement, et le niveau de préparation de l'armée française ne s'est nullement abaissé. Le Centre national de ciblage de l'état-major des armées, qui traduit en données opérationnelles les informations transmises par la DRM et la DGSE, continue de préparer des dossiers d'objectifs en relation avec l'état-major américain de Centcom installé à Tampa (Floride). L'effort national de renseignements s'est trouvé notablement renforcé. Il implique notamment la marine nationale, qui pourrait déployer de nouveaux moyens navals et aériens (Atlantique 2) dans la zone.

 

Un doigt dans la guerre

 

Une source actuellement très influente dans l'appareil d'État confie les raisons du maintien de cette posture : "Il est vrai que c'est inattendu de voir la France mettre un doigt dans la guerre dans cette région. Mais si nous ne faisons rien, Assad gagne. Il aurait dans ce cas les mains libres pour raser Alep et d'autres villes encore. Ce serait aussi une victoire pour l'Iran, qui recevrait la démonstration que l'on peut utiliser des armes de destruction massive sans recevoir de sanction. L'Iran maintiendrait, en plus, la ligne de vie qui soutient le Hezbollah au Liban."

 

Au ministère de la Défense, on a de la mémoire. Voilà bientôt douze ans, le 8 octobre 2001, les forces américaines et britanniques frappaient seules l'Afghanistan. "Plus jamais ça !" pense-t-on cette fois à Paris, où l'on comptait sur l'option militaire pour ne pas être exclu du jeu syrien.

 

Cibler le régime

 

Pour les Français, et singulièrement pour François Hollande, le régime syrien est totalement et absolument détestable. Les frappes chimiques du 21 août, confirmant les précédentes, ont convaincu les dirigeants français que "l'armée d'Assad est professionnelle du maintien au pouvoir. Ces gens sont insubmersibles. Si on ne leur lance pas une torpille, ils ne couleront jamais"... Il s'agit donc, in fine, de renverser le régime, comme en Libye. Et d'apporter une appui décisif aux composantes "démocratiques" de l'opposition syrienne, notamment l'Armée syrienne libre du général Selim Idriss. En visite à Bamako, François Hollande a déclaré le 19 septembre que la France livrerait des armes à l'ALS : "Nous le ferons dans un cadre élargi, avec un ensemble de pays et dans un cadre qui peut être contrôlé, car nous ne pouvons pas accepter que des armes puissent aller vers des djihadistes." Sauf que personne ne peut le garantir...

 

On sait que le Quai d'Orsay est beaucoup plus allant en matière de livraisons d'armes que le ministère de la Défense. À ce stade, selon nos informations, les armées françaises ont essentiellement livré des moyens "non létaux", à savoir des rations de combat, des équipements médicaux, des systèmes optiques et des moyens de transmission. Mais aussi du renseignement. L'ALS demande en outre des équipements antiaériens (missiles Manpads), des moyens antichars, des armes d'infanterie. Pour les missiles et les roquettes antichars, Paris ne dit pas non, mais la France ne livrera pas de moyens antiaériens. Paris devrait par ailleurs accentuer la formation et l'entraînement de troupes syriennes.

 

Grande gueule, petit bâton

 

Selon toute vraisemblance, les armées françaises ne tireront pas de sitôt un coup de feu contre le régime de Bachar el-Assad. Parti trop vite, évoquant imprudemment la volonté d'infliger au despote une "punition", contraint de prendre une posture d'auxiliaire de Barack Obama, François Hollande se retrouve aujourd'hui dans une posture peu glorieuse. Les négociations internationales se déroulent en son absence, et il paraît hautement improbable que Paris obtienne satisfaction sur ce qui était son cheval de bataille : le recours à la force contre le régime de Damas, ainsi que l'intégration de cette option dans une future résolution de l'ONU.

 

La France n'a pas été conviée dans la partie diplomatique ouverte par le retour de la Russie sur la scène. Comme souvent, elle a donné de la voix, sans avoir les moyens militaires de conduire une coalition, alors que les capacités et l'organisation de l'adversaire semblent à première vue autrement plus solides que celles de la Libye, par exemple. C'est souvent le problème avec la France : grande gueule, mais petit bâton !

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 16:40
Syrie: un obus de mortier s'abat près de l'ambassade russe à Damas

22/09/2013 à 12:43 Point.fr

 

Un obus de mortier, tiré par des rebelles, s'est abattu dimanche dans le périmètre de l'ambassade de Russie située dans le quartier de Mazraa au centre de Damas, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

Selon l'OSDH, qui n'a pas pu préciser si ce tir a fait des dégâts ou des victimes, l'ambassade de la Russie, pays qui soutient activement le régime syrien, avait été visée plusieurs fois dans le passé mais c'est la première fois que le périmètre de la chancellerie est touché.

 

La Russie a été le principal artisan d'un accord avec les Etats-Unis conclu à Genève le 14 septembre prévoyant le démantèlement des armes chimiques syriennes.

 

L'accord a permis d'éloigner des frappes militaires voulues par les Etats-Unis et la France contre le régime syrien, qu'ils accusent d'être responsable d'une attaque aux armes chimiques qui avait fait des centaines de morts le 21 août près de Damas.

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 18:30
L'arsenal chimique détenu par Damas 15309.2013 Service Infographie du Figaro

L'arsenal chimique détenu par Damas 15309.2013 Service Infographie du Figaro

20/09/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) annonce ce vendredi 20 septembre avoir reçu de Damas une première liste des armes chimiques en possession du régime syrien, dans le cadre du programme de leur destruction, rapporte l’AFP.

 

Par contre, l’organisation a décidé de reporter sa réunion de dimanche à La Haye portant sur la destruction des armes chimiques syriennes, a annoncé vendredi l’organisation.

 

La raison ce report, selon des sources diplomatiques, serait que le texte devant servir de base de travail à la réunion, qui fait l’objet de discussions entre Américains et Russes et ne serait pas encore prêt.

 

Plusieurs fois reportée, la réunion doit permettre aux 41 Etats membres du Conseil exécutif d’examiner l’adhésion de la Syrie à la Convention sur les armes chimiques et le début du programme de destruction de ces armes.

 

Le 14 Octobre 2013, la Convention sur les armes chimiques entrera en vigueur pour la Syrie et le pays deviendra le 190e État membre de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques.

 

L’adhésion de la Syrie à la Convention de 1993 sur l’interdiction des armes chimiques fait partie de l’accord auquel les Russes et les Américains sont arrivés le week-end dernier à Genève pour démanteler l’arsenal chimique syrien, éloignant ainsi la perspective de frappes militaires punitives contre le régime Assad, considéeé par les puissances occidentales comme l’auteur de l’attaque chimique du 21 aoît près de Damas qui a fait des centaines de morts, dont plusieurs enfants.

 

Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Etats-Unis, France, Russie, Chine, Royaume-Uni) tiennent aussi parralèllement des consultations sur un projet de résolution visant à garantir le démantèlement effectif des armes chimiques syriennes, mais ne s’entendent pas sur l’inclusion dans la résolution d’un recours à la force en cas de non-respect par la Syrie de ses engagements.

 

L’équipe d’enquêteurs mandatés par l’ONU, dont neuf experts de l’OIAC, a déclaré dans le rapport qui a été remis lundi au Conseil de Sécurité avoir trouvé des «preuves flagrantes et convaincantes» de l’utilisation de gaz sarin lors de l’attaque du le 21 août près de Damas.

 

Le mandat des experts de l’ONU ne prévoyait pas la désignation d’un coupable, mais plusieurs diplomates affirmaient que les détails compilés dans le rapport permettent clairement d’identifier les responsables.

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 07:56
Syrie: plus de 130 Français engagés dans le combat

19/09/2013 Par LEXPRESS.fr

 

Manuel Valls a avancé ce jeudi le chiffre de 130 Français ou résidents en France engagés sur le terrain en Syrie. La plupart sont jeunes, radicalisés, avec un parcours délinquant, selon le ministre de l'Intérieur.

 

Un chiffre inquiétant pour Manuel Valls. "Plus de 130 Français ou résidents en France", souvent radicalisés, combattent actuellement en Syrie, a affirmé jeudi le ministre de l'Intérieur sur France Inter. "Une cinquantaine sont revenus, une quarantaine sont en zone de transit et une bonne centaine ont déjà, selon nos services de renseignements, montré qu'ils pouvaient se rendre là-bas", a-t-il précisé. 

 

Au début du mois, L'Express était en mesure d'affirmer qu'une centaine de combattants français se trouvaient sur le terrain. Neuf jeunes musulmans partis de France ont été tués en Syrie depuis le début du conflit en 2011. 

Ampleur du phénomène

 

"C'est un phénomène qui m'inquiète, parce qu'ils représentent, avec leur retour sur notre sol, un danger potentiel", a insisté le ministre socialiste. Selon lui, il s'agit "d'individus jeunes", "ayant connu souvent déjà un parcours délinquant", "radicalisés le plus souvent". 

 

Selon le ministre, "c'est un phénomène sans commune mesure avec le nombre de Français qui avaient pu se rendre par exemple en Afghanistan ou au Pakistan. Il faut être extrêmement attentif".

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 07:30
Syrie : Hollande pour une livraison d'armes "contrôlée" pour les rebelles

20.09.2013 Le Monde.fr (AFP, Reuters)

 

Pour la première fois, François Hollande a laissé entendre, jeudi 19 septembre, que la France pourrait livrer des armes dans "un cadre contrôlé" aux rebelles syriens, qui sont, selon lui, pris entre les forces gouvernementales et les extrémistes islamistes. 

"Je constate que les Russes en livrent régulièrement, mais nous, nous le ferons dans un cadre élargi avec un ensemble de pays et dans un cadre qui peut être contrôlé, car nous ne pouvons accepter que les armes puissent aller vers des djidadistes que nous avons combattu ici", a déclaré le président français lors d'une visite à Bamako, où il a assisté à l'investiture du président malien Ibrahim Boubacar Keïta.

 

"Nous avons toujours dit que nous voulions contrôler les fournitures d'armes, si nous en faisons, pour qu'elle aillent bien à l'armée syrienne libre. Pourquoi ? Parce que c'est elle qui représente la coalition nationale, celle que nous avons reconnue comme la seule représentation légitime du peuple syrien et qui, aujourd'hui, est entre le marteau et l'enclume.
Le marteau des frappes et actions du régime et l'enclume de l'islamisme fondamentaliste. Si nous voulons trouver une solution politique, il faut bien que cette coalition nationale puisse assurer la transition".

 

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 07:30
Syria Rebels source globservateur.blogs.ouest-france.fr

Syria Rebels source globservateur.blogs.ouest-france.fr

19 septembre 2013 à 22:29 Par Sami Boukhelifa - RFI

 

En Syrie, les rebelles nationalistes d’un côté, les salafistes et les jihadistes affiliés à al-Qaïda de l’autre, combattent tous les forces de Bachar el-Assad. Mais ces groupes sont loin de faire front commun. Ils s’affrontent également entre eux, comme c’était le cas jeudi matin 19 septembre dans la ville syrienne d’Azaz dans le nord, près d’Alep. Les Nations unies publient un rapport alarmant, une sorte de cartographie des différents groupes rebelles syriens. Plus de la moitié d’entre eux sont des groupes extrémistes radicaux.

 

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 07:30
Syrie: l'attaque chimique ne pouvait être profitable qu’aux rebelles (expert)

BERLIN, 19 septembre – RIA Novosti

 

Le rapport des inspecteurs de l'Onu sur l’attaque chimique qui a touché la banlieue de Damas le 21 août ne révèle pas qui en est responsable, a déclaré à RIA Novosti Günter Meyer, professeur à l'université de Mayence et directeur du Centre de recherche sur le monde arabe.

 

"Le rapport des inspecteurs de l'Onu sur l’utilisation des armes chimiques ne révèle pas qui en est responsable. Les déclarations des puissances occidentales accusant Bachar al-Assad ne sont pas convaincantes", a affirmé l'expert allemand.

 

Le rapport des inspecteurs de l'Onu, qui ont enquêté sur les lieux de l’attaque chimique en Syrie le 21 août, a été présenté lundi dernier par le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon.

 

Le rapport confirme que des armes chimiques à base de gaz sarin ont effectivement été utilisées dans la banlieue de Damas. Le secrétaire général de l'Onu a rappelé que l'identification des responsables de l'attaque chimique ne relevait pas de la mission des inspecteurs et, selon lui, seule une nouvelle enquête permettra de faire le jour sur cette question.

 

"Les arguments des Etats-Unis, de la France et du Royaume-Uni disant que le régime d'Assad dispose justement des projectiles qui ont été utilisés lors de l'attaque et que les rebelles sont incapables de créer un mélange de gaz binaire, ne sont pas convaincants. Les missiles de ce type ainsi que les composants du produit toxique auraient pu provenir des dépôts militaires pillés en Lybie", souligne Meyer, ajoutant que les rebelles modérés ne sont probablement pas impliqués dans l'attaque mais qu’elle pourrait avoir été lancée par des jihadistes spécialement entraînés.

 

Il rappelle également que les experts de l'Onu ne disent rien sur l'endroit d'où les projectiles ont été tirés car ils ne disposaient pas d'informations exactes. "Le lancement des missiles depuis le territoire contrôlé par le régime, d'après les données des satellites, sont des affirmations des USA et de la France. Il n'en existe aucune preuve indépendante", a déclaré Meyer.

 

L'expert remarque que dans la nuit du 20 août l'armée gouvernementale a bombardé cette région avec des missiles conventionnels. "Cela correspond à la stratégie des opposants d'Assad : tirer dans la même zone avec des ogives chimiques et rejeter la responsabilité de l'attaque sur le régime", a souligné Meyer.

 

Une attaque connue d'avance

 

De plus, d'après lui, la lettre de 12 ex-agents de la CIA, du département d'Etat et du Pentagone récemment rendue publique éveille également des soupçons. Ils ont écrit que les représentants du Qatar, de la Turquie et de la CIA, lors d'une rencontre les 13 et 14 août à Antakya en Turquie, avaient informé les chefs de l'opposition armée syrienne d'une attaque prévue des USA contre la Syrie. Cette version privilégierait l’hypothèse d’une attaque chimique planifiée par les opposants d'Assad.

 

"Le régime d'Assad n'avait absolument aucun intérêt à utiliser l'arme de destruction massive contre sa propre population, précisément au moment où la commission de l'Onu s'apprêtait à lancer son enquête sur les attaques antérieures. Ce massacre ne profite qu'à l'opposition.

 

Il semble donc logique qu'ils aient utilisé du gaz toxique pour rejeter la faute sur le régime, pousser le gouvernement d'Obama à franchir la "ligne rouge" et intervenir en Syrie", a déclaré Meyer.

 

"Pour quelle raison le gouvernement aurait voulu provoquer la plus grande puissance militaire du monde tandis que l'armée gouvernementale connaît déjà beaucoup de succès en utilisant les armes conventionnelles et alors que les rebelles perdent du terrain ?", a ajouté l'expert.

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 17:30
Syria CW sept 2013 source lexpress

Syria CW sept 2013 source lexpress

WASHINGTON, 19 septembre - RIA Novosti

 

La Syrie est prête à remettre ses armes chimiques à tout pays qui accepterait de les accueillir, a déclaré le président syrien Bachar el-Assad dans une interview à la chaîne de télévision Fox News. 

"Nous sommes prêts à livrer nos armes [chimiques] à tout pays prêt à les accueillir", a souligné M.Assad.  

Les chefs de la diplomatie russe et américaine, Sergueï Lavrov et John Kerry, se sont entendus samedi 14 septembre sur la destruction complète des stocks d'armes chimiques de Damas d'ici le milieu de l'année 2014. Cette entente devrait servir de base pour l'adoption d'une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu. 

L'initiative visant à placer les arsenaux d'armes non conventionnelles de la Syrie sous contrôle de la communauté internationale a été formulée par à Moscou. Son but est d'éviter une intervention armée occidentale dans ce pays proche-oriental.  

Le 14 septembre, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a reçu l'engagement de Damas de rejoindre la Convention internationale sur l'interdiction des armes chimiques. Le 14 octobre prochain, la Syrie deviendra le 190e membre de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques.

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 17:30
L'arsenal chimique détenu par Damas 15309.2013 Service Infographie du Figaro

L'arsenal chimique détenu par Damas 15309.2013 Service Infographie du Figaro

MOSCOU, 19 septembre - RIA Novosti

 

La Syrie remplira l'accord sur le désarmement chimique, a déclaré hier sur Fox News le président syrien Bachar al-Assad. Il a souligné également que la Syrie avait accepté l'initiative russe, mais pas sous la pression américaine. Selon Assad, cette opération de destruction des armes chimiques coûterait 1 milliard de dollars et demanderait au moins un an, écrit jeudi 19 septembre quotidien RBC Daily.

"Cette opération est très complexe sur le plan technique et nécessite beaucoup de moyens - environ 1 milliard de dollars", estime Bachar al-Assad, cité par l'agence ITAR-TASS. Il a également annoncé que les autorités syriennes détenaient les preuves que le gaz sarin est utilisé dans le pays par les organisations terroristes. Ces preuves ont été transmises aux représentants russes, a-t-il déclaré.

D'après Assad, les forces gouvernementales ne sont pas responsables de l'utilisation des armes chimiques dans la banlieue de Damas le 21 août dernier. "Nous avons des preuves que ce sont les organisations terroristes qui ont utilisé le sarin", a affirmé le président syrien. Il a noté que les inspecteurs de l'Onu "revenaient" en Syrie car "leur mission n'est pas terminée". "Nous savons que nous n'avons utilisé aucune arme chimique", a déclaré le président.

Bachar al-Assad a souligné que la Syrie n'avait rien contre des "relations normales avec les USA" mais qu’elles devaient reposer sur un "respect mutuel", avant de rappeler que l'opposition syrienne était soutenue par les USA, le Royaume-Uni, la France, le Qatar et l'Arabie saoudite.

Plus tôt les experts de l'Onu avaient conclu que l'arme chimique avait été utilisée en Syrie à une échelle relativement grande, d'après le rapport rédigé par les inspecteurs envoyés sur place.

"Sur la base des preuves obtenues durant l'enquête sur l'incident de Ghouta, il est permis de conclure que des armes chimiques ont été employées dans le conflit en cours en république arabe de Syrie entre les (différentes) parties contre des civils, y compris des enfants, à une relativement grande échelle", stipule le rapport. Le gaz sarin a été utilisé au cours de l'attaque chimique mais les inspecteurs n'ont pas établi quel camp avait utilisé ces armes.

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 16:40
Syrie : Moscou met en cause l'objectivité du rapport des experts de l'ONU

19 septembre 2013 Par RFI, et correspondante à Moscou, Muriel Pomponne

 

A quelques jours de la réunion du Conseil de sécurité à New York, qui doit voter une résolution concernant la Syrie, Moscou soutient plus que jamais son allié syrien. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov qui était le 18 septembre à Damas, a ainsi accusé de partialité le rapport des inspecteurs onusiens sur l'attaque chimique du 21 août près de Damas. Il affirme que les experts ont négligé des indices des autorités syriennes tendant à montrer que les rebelles - et non les forces du régime - étaient à l'origine de l'attaque.

 

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 11:30
L'arsenal chimique détenu par Damas 15309.2013 Service Infographie du Figaro

L'arsenal chimique détenu par Damas 15309.2013 Service Infographie du Figaro

19/09/2013 Par lefigaro.fr

 

Le président syrien a estimé que la destruction des armes chimiques sera un processus long et cher avoisinant le milliard de dollars. Avec son aplomb habituel, le dirigeant invite les Etats-Unis à traiter les substances toxiques sur leur territoire.

 

La Syrie détient bien des armes chimiques et les détruire nécessitera de mettre la main au portefeuille, prévient Bachar el-Assad. Avec aplomb, le président syrien a estimé que le processus de démantèlement sera «compliqué techniquement, prendra une année, si ce n'est plus et demandera beaucoup d'argent, environ un milliard de dollars». L'opération sera «très dommageable pour l'environnement», ajoute Bachar el-Assad dans cette interview donnée à la chaîne américaine Fox News. Et de s'interroger avec son sens de la provocation habituel: «Si l'administration américaine est prête à payer et à prendre la responsabilité d'emmener ces substances toxiques aux Etats-Unis, pourquoi ne le font-ils pas?».

 

Bachar el-Assad a de nouveau nié toute responsabilité dans le bombardement au gaz sarin du 21 août à la Ghouta, dans la banlieue de Damas, qui a failli donner lieu à des représailles militaires américaines et françaises. Les forces syriennes, a-t-il expliqué, gagnaient du terrain à ce moment-là et n'avaient aucune raison d'employer une telle arme. «Toute cette histoire ne tient pas. Ce n'est pas réaliste», a assuré le président.

 

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 07:30
L'Allemagne reconnaît avoir livré des produits chimiques à la Syrie

18/09/2013 Par Anne-Laure Frémont - LeFigaro.fr

 

Ces composés chimiques, exportés entre 2002 et 2006, sont susceptibles d'entrer dans la fabrication du gaz sarin.

 

Alors que le monde se déchire quant à la réponse à apporter à l'attaque chimique qui a fait 1400 victimes le 21 août dernier dans la banlieue de Damas, le gouvernement allemand a reconnu mercredi avoir exporté vers la Syrie quelque 111 tonnes de produits chimiques susceptibles de servir à fabriquer du gaz sarin. Des composés - du fluorure de sodium, de l'acide fluorhydrique et de l'hydrogénoflurorure d'ammonium - à «double usage», civil et militaire, selon la classification européenne, qui sont soumis à des autorisations spéciales d'exportation.

 

Le ministère allemand de l'Economie a précisé que ces exportations d'un montant total de 174.000 euros, qui ont eu lieu en 2002-2003, sous le gouvernement de Gerhard Schröder, puis en 2005-2006, sous celui d'Angela Merkel, étaient exclusivement à usage civil. Les produits en question peuvent notamment servir au traitement des métaux ou à la fabrication de dentifrice. «Des autorisations ont été accordées après examen détaillé de tous les risques possibles, y compris le détournement de ces produits ou leur transfert vers un usage militaire. Dans tous les cas, leur usage civil prévu a été considéré comme étant plausible», souligne le ministère. «Le gouvernement allemand ne dispose d'aucune information suggérant que les produits livrés ont été par la suite utilisés pour des usages autres que les usages civils initialement déclarés», ajoute-t-on au sommet de l'Etat.

 

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 07:30
Syrie : al-Qaïda s'empare de la ville d'Aazaz à la frontière turque

19 septembre 2013 Par RFI Avec Paul Khalifeh, correspondant à Beyrouth

 

En Syrie, al-Qaïda et l'ASL se livrent à une guerre sans merci.

 

Des jihadistes d'al-Qaïda ont décrété le couvre-feu dans la ville d'Aazaz, près d'Alep, après en avoir chassé l'Armée syrienne libre au prix de violents combats qui ont fait des dizaines de victimes. Al-Qaïda tente aussi d'évincer l'ASL de la ville de Deir Ezzor, non loin de l'Irak. La Syrie est désormais en proie à une guerre triangulaire où tout le monde s'entretue.

 

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 07:30
Armes chimiques: l'URSS n'a jamais livré d'ogives au sarin à la Syrie

MOSCOU, 18 septembre - RIA Novosti

 

L'Union Soviétique n'a jamais livré en Syrie d'ogives au sarin, a déclaré mercredi aux journalistes le chef de l'administration du président russe Sergueï Ivanov.

 

"L'Union Soviétique n'a jamais livré en Syrie d'ogives au sarin", a indiqué le haut responsable à l'issue d'une réunion du Club de discussion international Valdaï.

 

Lundi 16 septembre, les enquêteurs des Nations unies ont dévoilé leur rapport concernant les cas d'emploi d'armes chimiques en Syrie. Selon le document présenté à l'Onu, le moteur d'un missile utilisé dans l'une de ces attaques portait des inscriptions en cyrillique (alphabet russe).

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 07:30
Nato Says Syria Military Option Should Stay Open

Sep. 18, 2013 Defense News

 

LONDON — NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen said Wednesday that the threat of military action should remain on the table to make Syria keep its promises on giving up chemical weapons.

 

Speaking after he met British Prime Minister David Cameron in London, Rasmussen welcomed the recent US-Russian agreement under which the Assad regime says it will give up its poison gas stocks.

 

Damascus said earlier Wednesday it was confident the UN Security Council will not adopt a resolution on its chemical weapons under Chapter VII, which could allow the use of force.

 

But Rasmussen said: “I would expect the Syrian regime to fully comply with the demands of the international community and in the case of non-compliance, we will need a very firm international response.”

 

“I do believe that the credible threat of military action was the reason why diplomacy got a chance and I think in order to keep momentum in the diplomatic and political process, the military option should still be on the table,” he told reporters in Downing Street.

 

The alliance chief said it was “crucial that the UN Security Council expeditiously adopts a firm resolution that can constitute the framework for a swift, secure and verifiable elimination of all chemical weapons in Syria.”

 

Rasmussen said the use of chemical weapons “is a crime, is a violation of international law and those responsible must be held accountable.”

 

US President Barack Obama threatened military action against Syria following an Aug. 21 chemical weapons attack on a Damascus suburb that allegedly killed hundreds of people, but held off after the US-Russian deal.

The United States, France and Britain want compulsory measures under Chapter VII of the UN Charter if Syria does not uphold the disarmament plan.

But Russia, a key ally of Syrian President Bashar al-Assad, is firmly opposed to anything that could pave the way for the use of force.

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 07:30
Hagel: US To Retain Military Threat Against Syria

Sep. 18, 2013 Defense News (AFP)

 

WASHINGTON — The US military will maintain the threat of force against Syria in case the regime fails to abide by an agreement to relinquish control of its chemical weapons, Defense Secretary Chuck Hagel said Wednesday.

“We should keep that military option exactly where it is. We have assured the president that our assets and force posture remain the same,” Hagel told a press conference.

“We are prepared to exercise any option that he would select.”

Hagel’s comments made clear the United States had no plans to withdraw destroyers in the eastern Mediterranean, which had been prepared to launch cruise missile attacks to punish Damascus over its alleged use of chemical weapons.

He said it was clear “the credible threat of US force” helped to persuade Syria to agree to a US-Russia accord that calls for the regime to turn over its chemical arsenal to international control.

US defense officials told AFP four destroyers equipped with Tomahawk cruise missiles remained in place in the eastern Mediterranean, ready to launch a possible attack if diplomacy fails.

Hagel and Gen. Martin Dempsey, the US military’s top-ranking officer, also said the administration was still considering whether to have the Pentagon take over the arming of Syria’s rebels from the Central Intelligence Agency, which would involve larger-scale assistance.

Despite agreeing to the deal on securing Syria’s chemical weapons, Washington and Moscow remain at odds over who carried out the Aug. 21 chemical attack outside Damascus.

Russia says the Syrian regime has handed over new evidence implicating rebel forces in the deadly incident.

But US President Barack Obama has said it was “inconceivable” that anyone other than the Syrian regime could have carried out the attack.

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