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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 17:00
US Sends 5th Destroyer To Eastern Med

Aug. 29, 2013 – Defense News

 

WASHINGTON — The US Navy has deployed a fifth destroyer to the eastern Mediterranean, a defense official told AFP on Thursday, as expectations grow of an imminent strike on Syria.

 

The Stout, a guided missile destroyer, is “in the Mediterranean, heading and moving east” to relieve the Mahan, said the official, who said both ships might remain in place for the time being.

 

Other destroyers in the region — the Ramage, the Barry and the Gravely — criss-cross the Mediterranean and could launch their Tomahawk missiles toward Syria if so directed by President Barack Obama.

 

The defense official, speaking on condition of anonymity, did not say how long the Mahan would stay in the area before returning to its home port of Norfolk, Va., which it left in December.

 

It is normal for three destroyers to patrol the Mediterranean under the authority of the US Sixth Fleet, primarily in an anti-missile defense role.

 

The US Navy keeps as a closely guarded secret the number of Tomahawk missiles that each ship carries, but it is estimated to be 45.

 

Defense Secretary Chuck Hagel said Wednesday that US forces were ready to launch an attack, but Obama said he has not yet made a decision.

 

The US defense official also indicated that the aircraft carrier Nimitz and its escorts remain in the area of the US Fifth Fleet, which extends from the Red Sea to the Gulf and Arabian Sea.

 

The official added, however, that while the Nimitz is being held, “it is not linked to potential Syria options at this time.”

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 16:50
Cameron se heurte au spectre de la guerre en Irak

28/08/2013 à 18:46 Par Florentin Collomp – LeFigaro.fr

 

Le premier ministre britannique s'est engagé à consulter le Parlement avant un engagement de la Grande-Bretagne dans une intervention militaire en Syrie.

 

David Cameron entame une partie très délicate avec le Parlement britannique, rappelé en session extraordinaire pour débattre jeudi après-midi d'une intervention militaire en Syrie. Le spectre de l'Irak hante les politiciens et l'opposition est grande au sein de la population à toute implication dans le conflit. Selon un sondage YouGov des 26 et 27 août, 50 % des Britanniques se disent opposés à des tirs de missiles par leur armée contre des cibles militaires en Syrie, une option soutenue par seulement 25 % des sondés.

 

«La population britannique a déjà vu ce film», souligne la députée travailliste Diane Abbott. Échaudés par l'entrée en guerre en Irak sous la houlette de Tony Blair il y a dix ans, les élus réclament des preuves de l'utilisation d'armes chimiques par Bachar el-Assad. Pour le quotidien The Independent, Cameron est «l'hériter de Blair».

 

Consignes de vote

 

Le débat à la Chambre des communes promet d'être grave et passionné. Les élus conservateurs ont reçu des consignes de vote pour soutenir le gouvernement, mais on connaît leur propension à marquer leur indépendance. L'opposition hésite. Si son leader, Ed Miliband, s'est rallié en début de semaine à la position de Cameron, le Parti travailliste a depuis pris ses distances en réclamant une action dans le cadre de l'ONU. C'est pour cela que Downing Street a déposé un projet de résolution devant le Conseil de sécurité «autorisant les mesures nécessaires» pour protéger les civils syriens. Cameron s'est efforcé de préciser qu'il ne s'agissait pas de s'immiscer dans la guerre civile, d'armer les rebelles, comme il en avait été question voici quelques mois, ni de viser à renverser Assad mais de le punir pour l'utilisation d'armes chimiques. Les quatre jours de délai, réclamés par Ban Ki-moon pour que les inspecteurs de l'ONU puissent finir leur travail, compliquent la perspective d'une intervention imminente.

 

Le chef du gouvernement britannique s'était engagé à consulter le Parlement sur la Syrie après qu'un groupe de quatre-vingts députés conservateurs avait signé une motion dans ce sens au début de l'été. Reste à savoir ce qu'il ferait en cas de vote négatif jeudi soir. Si cette consultation n'est pas contraignante, difficile d'imaginer un premier ministre passant outre le veto de la représentation nationale sur une question aussi sensible.

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 16:30
Syrie : un 5e destroyer américain déployé

29/08/2013 - 16:06 JDD

 

Les Etats-Unis déploient un destroyer supplémentaire face aux côtes syriennes, portant temporairement à cinq le nombre de navires équipés de missiles de croisière en Méditerranée orientale, a affirmé jeudi à l'AFP un responsable américain de la Défense.

 

"L'USS Stout est en Méditerranée et se dirige vers l'est", a déclaré ce responsable. Ce bâtiment militaire est amené à prendre la relève sur place de l'USS Mahan mais les deux navires devraient croiser ensemble, avec trois autres destroyers, pendant un temps indéterminé au large des côtes syriennes, selon lui.

USS Stout (DDG_55) launches a Tomahawk missile in support of Operation Odyssey Dawn (Libya)

USS Stout (DDG_55) launches a Tomahawk missile in support of Operation Odyssey Dawn (Libya)

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 16:30
Russia, Germany Await Syria Chemical Agents Report – Kremlin

MOSCOW, August 29 (RIA Novosti)

 

The leaders of Russia and Germany on Thursday talked by phone about the escalating situation in Syria and noted the importance of a chemical weapons report currently being prepared by United Nations investigators for review by the UN Security Council, the Kremlin said.

 

President Vladimir Putin and German Chancellor Angela Merkel had a “thorough exchange of opinions” on various aspects of the Syrian crisis, the Kremlin’s press service said in a statement.

 

Both Germany and Russia are regarding the Syrian conflict on the premise that proactive efforts toward the search for a “politico-diplomatic settlement” will continue at the UN and in other formats, the Kremlin said.

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 16:30
La Syrie ne sera pas attaquée avant le sommet du G20 (experts)

MOSCOU, 29 août- RIA Novosti

 

Les experts russes interrogés par RIA Novosti pensent que la Syrie ne sera pas attaquée avant le sommet du G20 à Saint-Pétersbourg, et estiment que la rhétorique des pays occidentaux ressemble pour l'instant plutôt à un jeu de muscles.

 

Le conflit syrien, qui dure depuis plus de deux ans, s'est à nouveau aggravé le 21 août quand la presse a annoncé l'utilisation de l'arme chimique par l'armée gouvernementale dans la banlieue de Damas, entraînant de nombreuses morts.

 

Les autorités syriennes ont démenti ces accusations, après quoi les pays de l'Otan ont commencé à ouvertement évoquer une éventuelle ingérence dans le conflit syrien et un bombardement de la Syrie sans l'autorisation du Conseil de sécurité des Nations unies.

 

Pas d'attaque en Syrie avant le sommet

 

Vladimir Sotnikov, expert du Centre de sécurité internationale à l'Institut d'économie mondiale et des relations internationales de Moscou (IMEMO) et de l'Institut d'études orientales à l'Académie des sciences de Russie pense qu’une solution pacifique au conflit syrien est désormais presque impossible.

 

"Apparemment les pays occidentaux ont déjà décidé d'attaquer. Et cette attaque sera probablement limitée, sans opération terrestre. En ce qui concerne le début des opérations, je pense qu’il arrivera un peu plus tard", a déclaré jeudi Vladimir Sotnikov à RIA Novosti.

 

"J'ai l'impression qu'il n'y aura pas d'attaque avant le somment du G20 et la rencontre

 

Poutine-Obama", a-t-il ajouté. Selon l'expert, la situation est difficile et tendue dans l'ensemble et en cas d'attaque certains pays pourraient boycotter le G20.

 

L'Occident joue des muscles

 

Petr Stegni, diplomate et membre du Conseil russe pour les affaires internationales (RSMD), ne fait pas de pronostics sur la probabilité d'une attaque contre la Syrie dans la nuit de jeudi à vendredi – le moment de l'attaque annoncé par la presse occidentale se réfère justement à ses sources.

 

"J'ai l'impression qu'il s'agit pour l'instant d'avertissements, d'une guerre de nerfs, d'un jeu de muscles, bien que des forces conséquentes soient déjà rassemblées près de l'éventuel théâtre des opérations en Syrie. Néanmoins, attaquer la Syrie tandis que les experts de l'Onu, actuellement à Damas, n'ont pas terminé leur travail semble très douteux, notamment dans le sens moral", a déclaré Stegni.

 

Il rappelle que les experts de l'Onu en Syrie n'ont encore annoncé aucun résultat et fait remarquer qu'une attaque serait "éthiquement injustifiée" avant que la situation soit éclaircie. Le groupe d'experts en question enquête sur les événements du 21 août.

 

"La communauté internationale ignore complètement ce qui s'est passé le 21 août et s'il s'agissait d'une attaque chimique, il faudrait encore savoir qui en a usé… Pour l'instant, il n'existe aucune preuve concrète. Les Américains en parlent très vaguement et c’est pourquoi je pense encore possible que le bon sens prenne le dessus, bien que cette espoir faiblisse d'heure en heure", a déclaré à RIA Novosti Petr Stegni.

 

L'attaque pourrait grossir les rangs des partisans d’al-Assad

 

Viatcheslav Matouzov, président de l'Association pour l'amitié et la coopération d'affaires avec les pays arabes, pense que si les Américains adoptaient la ligne stratégique de confrontation avec la Russie, le bombardement aurait lieu - mais dans le cas contraire les USA s'abstiendraient de toute attaque.

 

"Toute attaque américaine, si elle avait lieu, consoliderait la société syrienne. Les trois quart de l'opposition syrienne rejoindraient le camp des partisans du président Bachar al-Assad et du régime syrien", conclut Viatcheslav Matouzov.

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 15:55
Syrie: les armées françaises prêtes à répondre aux demandes du président Hollande

PARIS, 29 août 2013 marine-oceans.com (AFP)

 

Les armées françaises sont "en capacité" de répondre aux instructions du président de la République si une décision était prise d'engager les forces françaises dans le cadre de la crise syrienne, a annoncé jeudi le ministère de la Défense.

 

"Les armées se sont mises en capacité de répondre aux instructions du Président de la République, s'il prenait la décision d'engager les forces françaises", a déclaré le porte-parole de la Défense, Pierre Bayle, lors du point de presse du ministère.

 

Le porte-parole a indiqué qu'il ne donnerait pas de précisions sur ce sujet.

 

Les armées, notamment la marine et l'armée de l'air, se préparent depuis plusieurs jours pour parer à toute éventualité, dans l'attente d'une décision politique sur une éventuelle participation française à une intervention militaire en Syrie. François Hollande a affirmé jeudi que la communauté internationale devait "marquer un coup d'arrêt par rapport à l'escalade de la violence" en Syrie.

 

Le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron, a déclaré pour sa part que les armées se mettaient "en capacité de" répondre aux instructions qui lui seront données. "Nous ne donnons pas de détail pour éviter les spéculations", a-t-il ajouté.

 

"La flotte bouge en permanence, les avions aussi", a aussi dit Pierre Bayle, alors qu'on l'interrogeait sur d'éventuels mouvements des bâtiments français en Méditerranée, notamment de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, actuellement basée à Toulon

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 11:30
photo UK MoD

photo UK MoD

29 August 2013 Ministry of Defence

 

6 RAF Typhoon interceptor fast jets are being deployed to Akrotiri in Cyprus this morning.

 

As part of ongoing contingency planning, 6 RAF Typhoon interceptor fast jets are deploying this morning to Akrotiri in Cyprus.

 

This is a precautionary measure, specifically aimed at protecting UK interests and the defence of our Sovereign Base Areas at a time of heightened tension in the wider region. This is a movement of defensive assets operating in an air-to-air role only. They are not deploying to take part in any military action against Syria.

 

The Prime Minister has made clear no decision has been taken on the UK’s response to the situation in Syria and there will be a Commons vote before any direct military involvement.

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 11:30
Syrie: une zone d'exclusion aérienne envisagée (Washington)

WASHINGTON, 29 août - RIA Novosti

 

Les Etats-Unis étudient la possibilité de mettre en place une zone d'exclusion aérienne en Syrie, mais le président Barack Obama n'a pas encore pris de décision concernant la réaction à l'emploi d'armes chimiques dans ce pays, a déclaré mercredi Marie Harf, porte-parole adjoint du département d'Etat américain.

"Nous avons déclaré à maintes reprises que les militaires étaient prêts à toute surprise. Beaucoup de variantes sont à l'étude, dont la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne" en Syrie, a indiqué Mme Harf.

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 11:20
Raytheon built joint stand off weapon (JSOW) C-1 photo USAF

Raytheon built joint stand off weapon (JSOW) C-1 photo USAF

August 29, 2013: Strategy Page

 

It appears than a NATO air campaign against Syria is imminent. The attack will apparently be led by the United States and the biggest risk here is the Syrian Air Defense system. While long touted as formidable, Israeli aircraft have attacked Syria five times this year without any loss. This was apparently accomplished by using long range missiles fired from Israeli warplanes outside of Syrian air space. This, it would appear, is what the U.S. is going to do, or certainly could do.

 

The U.S. has several long range guided bombs as well as cruise missiles for this sort of thing. The long range bombs include the JASSM and JSOW which are both basically GPS guided smart bombs. The original JDAM bomb kit (added to 500, 1,000 and 2,000 pound bombs) cost $26,000 each. The longer range JSOW (JDAM with wings and more powerful guidance system), cost $460,000 each. The even longer range JASSM cost $500,000 (the 400 kilometer version) to $930,000 (the 900 kilometer JASSM ER) each. Then there is the SDB (Small Diameter Bomb), a 130 kg (285 pound) JDAM that can also punch through concrete bunkers and other structures. These cost $75,000 each. The AGM-158 JASSM missiles are 1,045 kg (2,300 pound) weapons that are basically 455 kg (1,000 pound) JDAMS (GPS guided bombs) with a motor added. JASSM was designed to go after enemy air defense systems, or targets deep in heavily defended (against air attack) enemy territory. The reason for buying these is to have something to deal air defenses of a nation like China.

 

Then there is the 130 kg (285 pound) Small Diameter Bomb (SDB, also known as the GBU-39/B). These carry only 17 kg (38 pounds) of explosives, compared to 127 kg (280 pounds) in the 500 pound bomb. The SDB is basically an unpowered missile which can glide long distances. This makes the SDB even more compact, capable, and expensive (about $70,000 for SDB I and four times that for SDB II). The small wings allow the SDB to glide up to 70-80 kilometers (from high altitude). SDB also has a hard front end that can punch through nearly three meters (eight feet) of rock or concrete and a warhead that does less damage than the usual dumb bomb (explosives in a metal casing). The SDB is thus the next generation of smart bombs and the more compact design allows more to be carried. Thus F-15/16/18 type aircraft can carry 24 or more SDBs. The SDBs are carried on a special carriage which holds four of them. The carriage is mounted on a bomber just like a single larger (500, 1,000, or 2,000) pound bomb would be. However, this feature was rarely needed in combat situations. The most recent model, the SDB II, has an encrypted data link that enables the SDB to hit moving targets. This communications capability enables the SDB movement to be controlled via the air force's airborne Internet (Link 16).

 

Tomahawk Block IV cruise missile undergoing flight test. Photo US Navy

Tomahawk Block IV cruise missile undergoing flight test. Photo US Navy

 

Finally there’s the new Tomahawk. The RGM-109E Block IV Surface Ship Vertical Launched Tomahawk Land Attack Missile weighs 1.2 ton, is six meters (18 feet) long, has a range of 1,600 kilometers, getting there at a speed of 600-900 kilometers an hour, flying at an altitude of 17-32 meters (50-100 feet) and propelled by a jet engine generating only 600 pounds of thrust. Accuracy is on a par with JDAM (10 meters/ 31 feet). The Block IV Tomahawk can be reprogrammed in flight to hit another target and carries a vidcam to allow a missile to check on prospective targets. There’s also the new JMEW (Joint Multi-Effects Warhead System) warhead for the Tomahawk. This is a 450 kg (1,000 pound) warhead designed mainly for penetrating underground bunkers, but it will also provide excellent blast effect for less robust targets. Exact penetration was not revealed. JMEW uses laser terminal guidance, enabling it to hit within a few meters (ten feet) of its aiming point. JMEW can also hit moving targets.

 

Most major American and British (and several allied navies) warships are armed with Tomahawks. Many nuclear subs also have them. Four American Ohio class ballistic missile submarines (SSBN) were converted to cruise missile submarines (SSGN) and entered service over the last seven years. One fired its missiles in combat for the first time two years ago off Libya. Each of these Ohio class boats carry 154 Tomahawk cruise missiles along with space for 66 commandos (usually SEALs) and their equipment.

 

Between the long range smart bombs and the cruise missiles the U.S. has the firepower to destroy the Syrian Air Force and air defenses within a few days (at most). Simultaneously the known chemical weapons storage sites can be hit along with the rocket and missile launchers that are used to deliver these chemical weapons. Targets, and damage, can be confirmed using satellite and high-altitude (above Syrian missile range) reconnaissance aircraft (like Global Hawks or U-2s).

 

Because of the Syrian threat (recently repeated) to launch missile attacks on Israel if air attacks are made on Syria there is a certain urgency to any attack plans. The U.S. might attempt an attack that would go after the Syrian “retaliation” capability first, then shut down the air force and air defenses and destroy remaining chemical weapons. Whatever the exact tactical plan is, the United States does have the resources to launch thousands of precision weapons against Syria without any American military personnel entering Syria. There’s not much Syria can do to defend against such an attack. Even the use of GPS jammers is problematic because many American GPS guided weapons are equipped with anti-jamming gear and even if that does not work there’s a backup (INS) guidance system which, while not as accurate as GPS, cannot be jammed. It’s not a good time to be in charge of defending Syrian air space.

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 10:21
Syrie : la Russie envoie deux navires de guerre en Méditerranée

29/08/2013 à 10h31 RTL.fr (AFP)

 

La Russie va envoyer un bateau anti-sous-marin et un lance-missiles en Méditerranée.

 

Alors qu'une attaque des forces occidentales semble imminente en Syrie, son allié russe a annoncé ce jeudi 29 août envoyer "dans les prochains jours" un bateau anti-sous-marin et un lance-missiles en Méditerranée selon une source militaire russe.

 

"La situation qui se complique dans l'est de la Méditerranée exige de notre part une certaine adaptation des forces navales" a déclaré à l'agence Interfax une source au sein de l'état-major des forces armées.

 

Dans les prochains jours, un bateau de lutte anti-sous-marine va rejoindre" les forces navales russes déjà présentes dans cette région, a-t-elle ajouté. "Plus tard, il sera rejoint par le croiseur lance-missiles de la flotte de la mer Noire Moskva, qui est en train d'achever sa mission dans l'Atlantique Nord et va bientôt entamer une traversée transatlantique en direction du détroit de Gibraltar", selon la même source.

 

Toutefois, une source à l'état-major des forces navales russes a indiqué à l'agence officielle Ria Novosti que ces changements dans la Méditerranée n'étaient pas liés aux tensions concernant la Syrie et a affirmé qu'il s'agissait d'une "rotation prévue".

 

Les puissances occidentales, Etats-Unis en tête, temporisaient ce jeudi 29 août sur une possible attaque militaire contre la Syrie. Ils affichaient pourtant, comme le président américain Barack Obama, leur volonté de donner "un coup de semonce" à Damas pour l'usage d'armes chimiques.

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 10:18
Les forces occidentales disponibles pour une intervention en Syrie - le Monde 28.08.2013

Les forces occidentales disponibles pour une intervention en Syrie - le Monde 28.08.2013

BRUXELLES, 29 août - RIA Novosti

 

Les pays occidentaux ne veulent pas entrer en guerre en Syrie, mais sanctionner l'emploi d'armes chimiques lors d'une opération limitée dans le temps, a déclaré mercredi le vice-premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, sur les ondes de la radio Bel.RTL.

 

"On sait bien qu'aujourd'hui en Syrie la situation est d'une complexité telle, que mettre le pied en Syrie, c'est bien sûr savoir quand on y entre, mais pas du tout quand on en sort et dans quelles conditions (…). Ni les Etats-Unis, ni la Grande-Bretagne, ni la France, qui a utilisé un langage très martial, ne veulent partir en guerre. Ce qu'on nous dit aujourd'hui - on veut sanctionner, ça je le comprends. On veut sanctionner, à un moment donné, l'utilisation d'armes chimiques. Mais cela veut dire qu'on va agir pendant quelques heures ou quelques jours, et puis on se retire", a indiqué le ministre.

 

"Le président Obama a déjà dit qu'il ne veut pas participer à une opération militaire pour faire changer de régime. Il privilégie toujours la piste politique", a-t-il ajouté.

 

Dans le même temps, M.Reynders a estimé qu'il fallait "réagir avec le Conseil de sécurité", trouver un consensus pour relancer un processus politique de négociations entre le régime et l'opposition en Syrie.

 

La situation en Syrie est entrée dans une phase critique le 21 août, date à laquelle certains médias ont fait état de l'utilisation d'armes chimiques par les troupes gouvernementales dans la région de Damas. Selon les rebelles, cette attaque présumée pourrait avoir fait jusqu'à 1.300 morts. Damas a démenti avoir mené l'attaque et dénoncé une manipulation visant à déclencher une intervention étrangère dans le conflit syrien, qui dure depuis mars 2011.

 

Le 27 août, un porte-parole de la Maison Blanche a annoncé que le président Barack Obama réfléchissait aux mesures de riposte à cette attaque. Certains pays occidentaux, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, appellent à une intervention militaire en Syrie.

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 10:04
Russian Med Fleet Redeployment ‘Not Linked’ to Syria - Navy

MOSCOW, August 29 (RIA Novosti)

 

The redeployment of Russian Naval vessels in the Mediterranean Sea is part of a planned rotation and is not linked with the worsening situation in Syria, a Russian Naval spokesperson said Thursday.

The statement comes after media reports had suggested that the grouping of Russian vessels in the Mediterranean Sea was to be changed in direct connection with events in Syria. Admiral Viktor Chirkov, commander of the Russian Navy, told Zvezda TV channel Sunday that Russia "should have five or six vessels permanently deployed in the Mediterranean," but did not say how many were already there.

“The vessels in the Mediterranean, like those in other parts of the world, act under plans by the Russian Naval Command and General Staff, and fulfil tasks set,” the Naval spokesperson said.

“On completion of these tasks, the vessels then either return to their bases, or are replaced by other vessels to complete the tasks set,” the spokesperson said, adding “This does not amount to a renewal of any grouping or groupings, it is a planned rotation.”

The spokesperson for the Russian Navy did not share any further details with RIA Novosti regarding the ships involved, and said Navy General Staff decides what class of vessel to send.

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 09:50
Londres repousse son intervention en Syrie

MOSCOU, 29 août - RIA Novosti

 

Hier soir, Londres a pris la décision inattendue de reporter son intervention en Syrie, écrit jeudi 29 août le quotidien Rossiïskaïa gazeta.

 

Ce coup de théâtre fait suite à l'avertissement du parti travailliste d'opposition, qui a annoncé vouloir s’opposer la décision d'intervenir en Syrie lors du vote d’aujourd'hui à la Chambre des communes du parlement britannique. Cet ultimatum a été notifié mercredi soir au premier ministre David Cameron par Ed Miliband, chef du parti travailliste. Ce dernier a exigé du premier ministre des garanties selon lesquelles la décision d'intervenir serait prise par le Royaume-Uni uniquement à l'issue de l'enquête des inspecteurs de l'Onu en Syrie et seulement quand, en tenant compte des conclusions de l'Onu, la Chambre des communes organisera un deuxième vote.

 

La chaîne britannique BBC a annoncé mercredi soir que la première réaction de Cameron fut de refuser les conditions avancées par Miliband mais moins de deux heures plus tard le bon sens a pris le dessus et le gouvernement a proposé un plan d'action précis. A savoir : le Royaume-Uni est prêt à attendre jusqu'à ce que les experts de l'Onu présentent leurs conclusions concernant l'utilisation de l'arme chimique en Syrie. Seulement après l'adoption d’une résolution à l'Onu, le gouvernement britannique demandera alors l'approbation des députés pour une intervention en Syrie. A la suite de quoi Westminster votera pour la deuxième fois concernant la question fatidique : faut-il intervenir ou non ? Tout cela ne devrait pas arriver avant la semaine prochaine. Quant à la réunion du parlement prévue aujourd'hui, elle n'est pas annulée pour autant. Cependant les députés ne voteront pas sur l'intervention en Syrie et évoqueront une question plus large : la "réaction humanitaire".

 

Les travaillistes ne sont pas seuls à avoir poussé Cameron à faire marche-arrière : l'opinion publique a également joué son rôle. Les généraux britanniques ont exprimé des doutes quant à l'idée de débarquer en Syrie avec des missiles. L'opinion publique d'Albion est tout aussi découragée. Un sondage auprès de 2 000 Britanniques réalisé par le centre YouGov a montré que seulement 25% étaient favorables à une frappe en Syrie, contre 50% d’opposants. Pour cette raison, les mœurs du public ont été considérées comme "profondément sceptiques".

 

La concession de Cameron est perçu par certains commentateurs comme dégradante pour le premier ministre. Cela reste discutable. Savoir écouter l'opinion du public lui fait honneur. Notamment sachant que cette décision met une distance entre Londres et son "cousin" transatlantique. Selon des sources bien informées, l'intervention militaire en Syrie était prévue ce week-end. De cette manière, si les USA proclamaient la nécessité d'une attaque militaire pour samedi ou dimanche, ils devraient commencer sans le soutien de la Grande-Bretagne qui pourrait (rien n'est encore sûr) rejoindre l'aventure plus tard. Ou déciderait de ne pas s'y joindre du tout.

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 09:36
Syrie / intervention: Rome veut un aval de l'ONU (journal)

MOSCOU, 29 août - RIA Novosti

 

L'Italie ne mettra ses bases aériennes à la disposition des participants à l'intervention militaire en Syrie que si cette opération se déroule sous l'égide de l'ONU, a écrit mercredi le journal La Repubblica, se référant à des sources au gouvernement italien.

 

"Londres et Washington, qui projettent de lancer une intervention militaire en Syrie, en réponse à une attaque chimique de la semaine dernière, ne pourront pas utiliser les bases italiennes. Des sources gouvernementales ont indiqué que Rome ne permettrait pas d'utiliser les bases militaires sur son territoire, si - comme cela semble de plus en plus probable - l'opération aura lieu sans l'aval des Nations unies", selon le journal.

 

La ministre italienne des Affaires étrangères Emma Bonino insiste toujours sur le fait qu'il n'y "a pas de solution militaire au conflit", qui doit être réglé par voie politique, et que l'Italie "ne participerait aux opérations militaires sans l'aval du Conseil de sécurité", d'après le quotidien.

Intervenant devant la commission parlementaire italienne pour les affaires étrangères, Mme Bonino a déclaré qu'il fallait tenir la conférence Genève 2 et négocier un règlement durable de la situation en Syrie et dans l'ensemble de la région.

 

Le ministre italien de la Défense Mario Mauro opte aussi pour une solution politique. Il a appelé mercredi l'Italie, sur les ondes de la Radio Anch'io, à "ne pas être timide face aux Etats-Unis, à la France, à la Grande-Bretagne et à l'Allemagne", tout en soulignant qu'elle devait être "en harmonie avec le rôle des alliés", toujours selon La Repubblica.

 

La situation en Syrie est entrée dans une phase critique le 21 août, date à laquelle certains médias ont fait état de l'utilisation d'armes chimiques par les troupes gouvernementales dans la région de Damas. Selon les rebelles, cette attaque présumée pourrait avoir fait jusqu'à 1.300 morts.

 

Damas a démenti avoir mené l'attaque et dénoncé une manipulation visant à déclencher une intervention étrangère dans le conflit syrien, qui dure depuis mars 2011.

 

Le 27 août, un porte-parole de la Maison Blanche a annoncé que le président Barack Obama réfléchissait aux mesures de riposte à cette attaque. Certains pays occidentaux, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, appellent à une intervention militaire en Syrie sans aval du Conseil de sécurité de l'ONU.

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 09:32
UK Sets Out Options for Syria Action

August 29th, 2013 By British Forces Broadcasting Service - defencetalk.com

 

British military officers will join the Prime Minister for talks later, to discuss the UK’s response to last week’s chemical weapons attack in Syria.

 

The National Security Council, which also includes the Defence Secretary and intelligence chiefs, will meet at 12.

 

David Cameron set out the options he is considering for action against Syria in a telephone call to United States president Barack Obama last night, ahead of a meeting with military chiefs.

 

In the last hour he said Britain will ask the UN security council for backing.

 

US forces “are ready to go” and the UK’s National Security Council (NSC) will today consider military plans drawn up in response to last week’s chemical weapons attack that is claimed to have killed more than 350 Syrians.

 

The Prime Minister warned yesterday that the world cannot stand idly by and announced he was recalling Parliament to vote on Britain’s response.

 

But he faces opposition to intervention from a number of his own backbenchers and polling shows the public is deeply reluctant for the UK to become embroiled in military action. Former military chiefs have also issued stark warnings about the direction Mr Cameron is taking, warning that even a “surgical” missile strike could end up dragging the UK into deeper action. The Archbishop of Canterbury has urged MPs not to rush their decision, warning of the “unforeseeable ramifications”.

 

Mr Cameron and Mr Obama are in no doubt that Bashar Assad’s regime was responsible for the toxic assault on the outskirts of Damascus, Downing Street said.

 

A No 10 spokesman said: “The PM spoke to President Obama last night to further discuss the serious response to last week’s chemical weapons attack in Syria. Ahead of today’s NSC, it was an opportunity for the PM to hear the latest US thinking on the issue and to set out the options being considered by the Government. Both leaders agreed that all the information available confirmed a chemical weapons attack had taken place, noting that even the Iranian president and Syrian regime had conceded this. And they both agreed they were in no doubt that the Assad regime was responsible.

 

“Regime forces were carrying out a military operation to regain that area from the opposition at the time, and there is no evidence that the opposition has the capability to deliver such a chemical weapons attack. The PM confirmed that the Government had not yet taken a decision on the specific nature of our response, but that it would be legal and specific to the chemical weapons attack.”

 

Mr Cameron has insisted that any intervention in Syria would not be about the conflict itself, but preventing the use of chemical weapons by any regime and would be “proportionate, have to be legal, would have to specifically be about deterring the use of chemical weapons”. He said: “Let me stress to people, this is not about getting involved in a Middle Eastern war or changing our stance in Syria, or going further into that conflict. It’s about chemical weapons. Their use is wrong and the world should not stand idly by.”

 

The NSC includes Defence Secretary Philip Hammond, Home Secretary Theresa May and Deputy Prime Minister Nick Clegg among its members. Foreign Secretary William Hague has warned that Britain cannot let the use of chemical weapons to go unchallenged, saying Britain “cannot allow diplomatic paralysis to be a shield” for Assad.

 

Labour leader Ed Miliband indicated yesterday that his party would consider supporting international action, “but only on the basis that it was legal, that it was specifically limited to deterring the future use of chemical weapons, and that any actions contemplated had clear and achievable goals”. The Opposition has made clear to Mr Cameron that its support depends on assurances that fresh efforts will be made to secure United Nations backing. A senior source said: “As part of that legal justification, Labour is seeking the direct involvement of the UN through evidence from the weapons inspectors and consideration by the security council.”

 

While political momentum towards intervention mounts, the British public has yet to be persuaded. A YouGov survey for The Sun revealed that nearly three-quarters of people oppose the deployment of British troops to Syria, and a majority of 3-1 believe the Government should be bound by Parliament’s vote tomorrow.

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 09:08
Launch of a Tomahawk Land Attack Missile missile. (Photo Lockheed Martin)

Launch of a Tomahawk Land Attack Missile missile. (Photo Lockheed Martin)

Missile de croisière Tomahawk -  Ce missile tiré de navires de surface ou de sous-marins est l’arme de prédilection des forces américaines. Précis et rapide, il peut détruire toutes sortes de cibles avec une grande chance de succès.

 

28 août 2013 Aezrobuzz.fr

 

C’est désormais acté, des frappes militaires [pourraient avoir] lieu en Syrie, sous peu. La coalition qui réunit les USA, la France et la Grande-Bretagne dispose d’un arsenal pour frapper le régime en place. Etat des moyens qui pourraient être mis en œuvre.

 

C’est désormais inéluctable. Le veto Russe à l’ONU n’y pourra rien changer, des frappes sont en préparation contre la Syrie. Les services de renseignement français, anglais et américains planchent fiévreusement sur la définition des dossiers d’objectifs à soumettre aux autorités politiques. En parallèle, les moyens d’une coalition se mettent peu à peu en place et certains sont déjà pré-positionnés, à l’instar des navires de guerre de la 6ème flotte américaine, lesquels croisent à proximité des côtes syriennes et des avions de combat, présents en Jordanie et en Turquie.

 

Echaudés par les guerres d’Irak et d’Afghanistan, il est clair que les USA ne veulent pas s’engager dans un conflit qui risque, une nouvelle fois, de se transformer en bourbier. D’un autre côté, le président Obama ne plus rester impassible après l’utilisation en Syrie d’armes chimiques. Dans ces conditions, il est probable que les frappes seront rapides et limitées dans le temps, et qu’elles viseront des objectifs militaires précis. Il pourra s’agir, en premier lieu, de centres de commandement et de communication, de dépôts d’armement et de moyens logistiques militaires (carburant, moyens de transport). A ceux-ci s’ajouteront des centres de décision politiques et probablement des bases aériennes et des radars de défense.

 

Pour ce faire la 6ème flotte lancera au moins une centaine de missiles de croisière conventionnels Tomahawk. Chacun est propulsé par un petit réacteur et est programmé. Il peut être tiré de sous-marins ou de navires de surface. Il affiche, suivant les versions, une portée de plus de 1.400 km. Son profil de vol typique comprend une vitesse de 800 km/h environ à très basse altitude. Il se guide grâce à une centrale inertielle hybridée GPS. Il dispose en outre d’un système de reconnaissance du terrain survolé. Sur certaines versions, en phase finale, un autodirecteur infrarouge « reconnaît » la cible à frapper. Ces missiles emportent, soit une très forte charge d’explosif, soit des sous-munitions. Ces sous-munitions à explosion immédiate ou différée sont pratiques pour rendre hors service une piste d’atterrissage par exemple.

 

Ces moyens, relativement économiques en vies humaines et en coût (on parle de 800.000 euros le missile), n’exposent aucun soldat américain aux défenses syriennes.

De par leur profil de vol, ces missiles sont également très difficiles à intercepter. Même si certains peuvent néanmoins être contrés par des systèmes sol-air syriens, il est probable que la grande majorité d’entre eux atteindront leurs objectifs.

Bombardier américain furtif B2 - Cet avion invisible aux radars est en théorie capable de traverser impunément la Syrie. photo USAF

Bombardier américain furtif B2 - Cet avion invisible aux radars est en théorie capable de traverser impunément la Syrie. photo USAF

 

L’autre option la plus probable pour une action immédiate repose sur le bombardier furtif B2. Cet avion invisible aux radars qui est aussi le plus couteux de l’histoire de l’aviation est en théorie capable de traverser impunément la Syrie.

Dans ses soutes, il peut emporter des dizaines de bombes à guidage GPS ou des missiles de croisière. De quoi achever les dernières défenses anti-aériennes en place dans le pays ou détruire une cible très importante comme un bunker présidentiel.

F/A 18 Hornet - C’est l’appareil polyvalent tout à fait adapté aux opérations en Syrie ; il est aussi à l’aise pour les missions d’attaque que de combat aérien. photo US Navy

F/A 18 Hornet - C’est l’appareil polyvalent tout à fait adapté aux opérations en Syrie ; il est aussi à l’aise pour les missions d’attaque que de combat aérien. photo US Navy

 

Une autre option consiste à utiliser les avions du groupe aéronaval américain.

On pense alors à un raid combiné impliquant des avions de surveillance radar E2 Hawkeye, des avions de brouillage EA6B Prowler pour aveugler les défenses adverses et des F/A 18 E/F pour effectuer les frappes au sol et détruire, au besoin, en vol les chasseurs adverses.

La panoplie du Super Hornet est probablement la plus complète qui soit. Ces avions disposent dans leur nez d’un puissant radar à antenne active. Ils sont prévus pour embarquer des missiles anti radar supersoniques AGM88, des bombes guidées et des missiles largués à plusieurs dizaines de kilomètres, des défenses anti aériennes de l’adversaire le tout, en conservant la capacité de se défendre avec des missiles anti aériens AIM-120 Amraam de 100km de portée.

Reste que ces avions lourdement chargés seront lents, et facilement détectables par la défense adverse pendant leur phase d’approche, d’ou la nécessité de disposer d’une couverture de brouillage assurée par les EA6B Prowler.

 

Un autre scénario prévoit également une participation britannique par le biais de missiles Tomahawk tirés de sous-marins, ainsi que des frappes de F-16 par plusieurs pays alliés à partir de la Jordanie et de la Turquie.

Israël pour sa part semble déjà avoir fait sa part du travail en détruisant au cours des dernières semaines plusieurs dépôts de munitions syriens lors de frappes aériennes ciblées de nuit.

Ces raids qui ont permis de détruire le stock de missiles antinavires supersoniques dernier cri « Yakhont » démontrent la capacité de l’Etat hébreu à pénétrer les moyens de défense syriens en tout impunité. Tel Aviv qui nie toute implication pourrait avoir employé des F-16 équipés de pods de brouillage de forte puissance, le tout avec l’assistance d’avions G550 « spéciaux » capables d’introduire de fausses informations dans les centres de défense adverses.

Rafale - La France pourrait envoyer en Syrie des Rafale armés de missiles de croisière SCALP ou de bombes AASM. photo Marine Nationale

Rafale - La France pourrait envoyer en Syrie des Rafale armés de missiles de croisière SCALP ou de bombes AASM. photo Marine Nationale

 

La grande inconnue est la capacité de réaction de la France. Pour l’heure la Marine Nationale ne dispose pas encore de l’équivalent du Tomahawk, le missile de croisière naval MDCN.

Rafale & AASM - 31 mars 2011 - Photo Ph Wodka-Gallien

Rafale & AASM - 31 mars 2011 - Photo Ph Wodka-Gallien

Il faudra donc acheminer des Rafale Marine armés de bombes AASM et de missiles Scalp avec le porte-avions Charles de Gaulle, une opération qui prendra plusieurs jours. A moins que l’Armée de l’air ne décide d’opérer à partir de bases aux Emirats Arabes Unis, en Turquie ou en Jordanie…

 

 

En théorie, la Syrie est bien armé. Mais ses moyens ne sont pas de toute première jeunesse et l’état de préparation des défenseurs est sujet à caution. Les moyens les plus modernes de défense sont tous de conception russe. Le plus redoutable d’entre eux est le S300 PMU, plus communément surnommé SA-10 par l’OTAN. En théorie ce système, qui est l’équivalent du « Patriot » américain en mieux est capable de détruire tout appareil ennemi dans un rayon de 120 km ou un missile dans un rayon de 40 km. Il repose sur un radar de veille longue portée, un centre commandement et de coordination, un radar de poursuite et plusieurs lance missiles très mobiles. Ces systèmes de conception ancienne sont néanmoins difficiles à contrer par les systèmes d’autoprotection classiques des avions de combat.

S-300 missiles

S-300 missiles

Pantsir

Pantsir

Vient ensuite le SA-11. Ce bouclier d’une portée de 40 km environ est capable de contrer des avions, des hélicoptères ou des missiles avec un taux de réussite théorique voisin de 95%. A plus courte portée, les systèmes Pantsir, associent des canons à tir rapide et des missiles très courte portée. Ce système se veut très résistant au brouillage. Il est donc redoutable pour tout aéronef évoluant en vol tactique. N’oublions pas non plus les missiles à guidage infrarouge SA-18 mis en œuvre par les fantassins. D’une portée de 4 km environ, ils s’avèrent redoutablement efficaces contre des avions lents ou des hélicoptères mal protégés.

Mig-29 - Redoutable en combat rapproché, il est comparable aux premiers F/A18 ou aux F16 de première génération. Il n’a pas été modernisé récemment. Ses capacités de combat à grande portée sont son point faible.

Mig-29 - Redoutable en combat rapproché, il est comparable aux premiers F/A18 ou aux F16 de première génération. Il n’a pas été modernisé récemment. Ses capacités de combat à grande portée sont son point faible.

 

En l’air, la Syrie peut mettre en en œuvre des avions d’attaque supersoniques SU-24, et des chasseurs MIG-29 et MIG23. Des appareils performants sur le papier mais qui, s’ils n’ont pas fait l’objet d’un programme de remise à niveau, ne risquent pas de peser très lourd face aux moyens de la coalition. A cela s’ajoute une inconnue, l’état de préparation des pilotes et des matériels.

SU-24 - Cet avion d’attaque supersonique peut s’avérer redoutable pour les navires américains à condition qu’il puisse décoller.

SU-24 - Cet avion d’attaque supersonique peut s’avérer redoutable pour les navires américains à condition qu’il puisse décoller.

La dernière inconnue de cette équation complexe est l’importance de l’assistance russe. En effet, la chute d’un avion furtif F117 en Serbie a prouvé qu’un moyen de défense russe obsolète, moyennant un minimum de remise à niveau, pouvait contrer efficacement les moyens les plus modernes « made in USA ».

 

Quelque soit l’état des forces en présence, l’Histoire contemporaine nous a appris qu’une guerre n’est jamais gagnée d’avance.

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 07:30
La Syrie utilisera tout son potentiel militaire en cas d'agression (diplomate)

MOSCOU, 28 août - RIA Novosti

 

La Syrie prendra toutes les mesures pour se défendre en cas d'intervention militaire de l'Occident, mais la stratégie américaine est vouée à l'échec, a déclaré mercredi à RIA Novosti l'ambassadeur syrien à Moscou Riyad Haddad.

 

"Nous nous défendrons avec tous les moyens dont nous disposons", a affirmé l'ambassadeur, ajoutant que la Syrie "ne se rendrait pas".

 

Le diplomate a évité de donner une réponse concrète à la question de savoir si Damas utiliserait les systèmes antiaériens S-300 qu'il devait avoir reçu de Russie, mais a déclaré que "la Syrie ne manquait pas de moyens de défense".

 

M. Haddad a qualifié d'inconsistantes les allégations occidentales concernant l'utilisation d'armes chimiques par les autorités syriennes.

 

"Ce sont des terroristes armés et des groupes terroristes qui ont lancé une attaque chimique dans la région de Damas. Il s'agit bien d'une action projetée à l'avance, d'autant plus qu'elle a été commise au moment où les experts de l'ONU se trouvaient en Syrie. Il n'existe aucune preuve confirmant l'implication du gouvernement et des forces armées de la Syrie. Les accusations occidentales sont politiquement motivées", a constaté l'ambassadeur syrien.

 

Il a ajouté que "la stratégie américaine au Proche-Orient finirait par échouer".

 

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Mekdad a annoncé mercredi  que la Syrie avait fourni aux inspecteurs de l'ONU des preuves attestant que Damas n'avait pas utilisé de substances toxiques.

 

 

Le Conseil de l'Otan réuni à Bruxelles au niveau des ambassadeurs des 28 pays de l'Alliance a pour sa part affirmé que l'implication des autorités syriennes dans l'usage d'armes chimiques était confirmée par des preuves provenant de différentes sources.

 

Certains pays occidentaux, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, ont profité des informations faisant état de l'attaque chimique présumée pour appeler ouvertement à une intervention militaire en Syrie sans aval du Conseil de sécurité de l'ONU.

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 07:30
Syrie : Paris envoie une frégate en Méditerranée orientale

29/08/2013 à 07:22 Jean Guisnel / Défense ouverte - Le Point.fr

 

L'une des frégates françaises les plus modernes, le Chevalier Paul, quitte Toulon pour le large de la Syrie. Sans tirer contre Damas, elle pourrait protéger des bombardiers français et alliés.

 

À toutes fins utiles, Paris a décidé dans le plus grand secret, selon nos sources, l'envoi au large de la Syrie, depuis Toulon, d'un navire de la force d'action navale, la frégate antiaérienne Chevalier Paul. Au ministère de la Défense, on se refuse à évoquer quelque dispositif militaire que ce soit, en parlant d'"activités habituelles" pour les forces françaises. Il n'en reste pas moins que le Chevalier Paul rejoindra la flotte internationale actuellement déployée face aux côtes syriennes, qui compte notamment quatre frégates lance-missiles de l'US Navy, ainsi qu'un certain nombre de sous-marins nucléaires d'attaque américains et britanniques, dont les déplacements ne sont pas annoncés. Hormis la frégate française, tous ces navires sont susceptibles de tirer des missiles de croisière Tomahawk. Le Chevalier Paul, l'un des navires français les plus modernes et les plus puissants, serait extrêmement utile si le régime syrien tentait d'envoyer ses avions contre les navires des marines occidentales.

 

Des frappes contre le régime de Damas semblent de plus inéluctables, qui seraient menées par les forces armées appartenant à au moins trois pays : les États-Unis, le Royaume-Uni et la France. Si l'on en croit des sources informées à Paris, ces frappes ne pourraient pas se produire avant le départ des observateurs de l'ONU à Damas et la publication des résultats de leur enquête sur le massacre de civils par des armes chimiques, le 21 août dernier. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a déclaré mercredi qu'il faudrait encore quatre jours avant que les experts aient terminé leur mission, ce qui ne laisse pas augurer de frappes avant le lundi 2 septembre au plus tôt.

 

Urgence humanitaire

 

Autre contrainte : le Conseil de sécurité de l'ONU ne pourra pas donner son aval à une attaque, en raison notamment de l'opposition ferme de deux de ses membres permanents, la Russie et la Chine, à une telle initiative. Une initiative comparable à celle qui avait permis l'opération de l'Otan au Kosovo en 1999, au nom de l'urgence humanitaire et de la nécessité de protéger les populations victimes de crimes de guerre, serait alors possible. On entend dire de bonne source à Paris qu'il serait nécessaire que les premières phases d'une opération militaire se produisent avant que ne commence le 4 septembre le sommet du G20 à Saint-Pétersbourg. Entre le 2 et le 4 septembre, la "fenêtre de tir" paraît bien courte. D'autres options sont-elles sur la table ?

 

À Paris, les consignes sont extrêmement strictes, et personne n'évoque les hypothèses sur lesquelles les plus hautes autorités de l'État travaillent et qui ont été abordées mardi au conseil de défense restreint auquel ont participé 14 personnes, selon l'AFP : le chef de l'État François Hollande, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, les ministres Laurent Fabius (Affaires étrangères), Jean-Yves Le Drian (Défense), Manuel Valls (Intérieur). Étaient également présents le directeur de cabinet du Premier ministre Christophe Chantepy, le conseiller diplomatique de François Hollande Paul Jean-Ortiz, Pierre-René Lemas, secrétaire général de l'Élysée, l'amiral Édouard Guillaud, chef d'état-major des armées, le chef d'état-major particulier du président de la République le général Benoît Puga et son "adjoint terre" le colonel Pierre Schill, ainsi que Francis Delon, secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale, Bernard Bajolet (DGSE), Patrick Calvar (DCRI) et Alain Zabulon, coordonnateur national du renseignement. À ce stade, la nature de la participation française à des frappes ou à toute autre opération visant à adresser à Bachar el-Assad le "coup de semonce" qui le dissuaderait de recourir à nouveau aux armes chimiques n'est pas connue.

 

L'option du Charles de Gaulle

 

L'éventualité d'un envoi dans la zone du porte-avions nucléaire Charles de Gaulle a été évoquée ces derniers jours, avant même la tenue du conseil de défense. Alors que le navire est prêt, son équipage et ses flottilles entraînés après une longue période d'entretien, son programme actuellement prévu n'a finalement pas été modifié. À ce stade, le navire amiral de la flotte française et son groupe aéronaval d'escorte doivent entamer fin novembre une mission de plusieurs mois qui les mènera dans l'océan Indien. En revanche, le départ du Chevalier Paul de Toulon n'est qu'une question d'heures, s'il n'est déjà effectif.

 

La France ne dispose pas encore du missile de croisière naval ou "SCALP naval", qui doit équiper les frégates FREMM à partir de l'an prochain et qui sera également embarqué à bord des sous-marins nucléaires d'attaque de nouvelle génération Barracuda, dont le premier exemplaire, le Suffren, doit entrer en service en 2017. Ce missile d'environ 1 000 kilomètres de portée est au point, plusieurs tirs ont permis d'en qualifier les performances, dont le dernier le 13 juillet 2013, et les premières commandes ont été passées à l'industriel MBDA.

 

Distance de sécurité

 

En l'absence de cet engin, les Français disposent d'un autre missile de croisière, le SALP-EG, que peuvent tirer les Mirage 2000, ainsi que les Rafale de l'armée de l'air et de la marine. Ce missile a été tiré pour la première fois par les Français contre des cibles libyennes en 2011 et il serait susceptible d'être utilisé contre Damas depuis une distance supérieure à 250 kilomètres, c'est-à-dire en principe hors de portée des défenses antiaériennes syriennes. À supposer que Paris décide formellement de faire le coup de feu contre Damas, ce serait possible avec des avions équipés de missiles SCALP, sans entrer dans l'espace aérien syrien. Sans doute une option parmi d'autres...

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 07:30
Syrie: l'armée turque placée en état d'alerte

MOSCOU, 28 août - RIA Novosti

 

La Turquie a placé mercredi ses forces armées en état d'alerte et a pris les dispositions nécessaires pour défendre ses citoyens en cas d'intervention militaire étrangère en Syrie, a annoncé l'agence Reuters, citant le chef de la diplomatie turque Ahmed Davutoglu.

 

Une décision analogue a été adoptée mercredi par Bagdad. Selon le premier ministre irakien Nouri al-Maliki, les forces armées du pays ont été mises en état d'alerte en prévision de frappes aériennes sur Damas.

 

La situation en Syrie est entrée dans une phase critique le 21 août, date à laquelle les médias hostiles au président Bachar el-Assad ont fait état de l'utilisation d'armes chimiques par les troupes gouvernementales dans la région de Damas. Selon les rebelles, cette attaque présumée pourrait avoir fait 1.300 morts.

 

Mardi soir, un porte-parole de la Maison Blanche a annoncé que le président Barack Obama réfléchissait toujours aux mesures qui devaient servir de réponse à cette attaque. Bien que la décision de frapper la Syrie ne soit pas encore adoptée, le Pentagone affirme que plusieurs scénarios sont à l'étude, y compris une "réaction de force".

 

Certains pays occidentaux, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, ont profité de cette information non confirmée pour appeler ouvertement à une intervention militaire en Syrie sans aval du Conseil de sécurité de l'ONU.

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 06:30
Syria Strike Wouldn't Be Cheap

The Arleigh Burke-class guided-missile destroyer USS Barry (DDG 52) launches a Tomahawk cruise missile off the Libyan coast in March 2011. About $340 million was spent to replenish the munitions the US launched against Moammar Gadhafi's forces, according to a Congressional Research Service report. (MCS3 Jonathan Sunderman / US Navy)

 

Aug. 28, 2013 - By MARCUS WEISGERBER – Defense News

 

The Arleigh Burke-class guided-missile destroyer USS Barry (DDG 52) launches a Tomahawk cruise missile off the Libyan coast in March 2011. About $340 million was spent to replenish the munitions the US launched against Moammar Gadhafi's forces, according to a Congressional Research Service report.

 

WASHINGTON — A cruise missile strike against Syria could cost the Pentagon hundreds of millions of dollars in weapons, according to experts and government documents.

 

Since any type of US military action is expected to last just a few days, the price tag would be similar to costs accrued during the early days of the 2011, five-month NATO operation to overthrow Libyan leader Moammar Gadhafi, defense analysts say.

 

The first few weeks of the Libyan operation cost the US about $600 million. About $340 million of that was directly was to replenish munitions, specifically sea-launched Raytheon Tomahawk cruise missiles and air-launched Boeing Joint Direct Attack munitions, according to a Congressional Research Service report.

 

Tomahawk Land Attack Missiles (T-LAMs) cost about $1.4 million each, according to government budget documents.

 

But unlike the Libyan mission, there has been little talk of establishing a costly no fly zone over Syria.

 

The US and its allies appear to be planning for a limited strike against the Syrian government, which Western nations claim has used chemical weapons against civilians.

 

The US Navy has four destroyers in the eastern Mediterranean Sea, each with up to 96 missile cells — although experts say these ships are rarely loaded with a full complement of these types of weapons.

 

Missile-armed submarines are also likely to be in the area, although the US would not confirm their presence. Several submarines, including one SSGN missile sub armed with a capacity of 154 missiles, took part in the Libyan campaign. That submarine, the Florida, reportedly launched as many as 99 Tomahawks at targets in Libya in March 2011 alone.

 

At least one British submarine also launched missiles against Libyan targets.

 

Command-and-control and intelligence aircraft — such as E-3 AWACS Airborne Warning and Control System and E-8 JSTARS Joint Surveillance Target Attack Radar System — which would likely support any type of strike on Syria, could also add to the price tag. During the first 10 days of the Libya operation, the US spent about $1.6 million on these types of missions.

 

Support from aerial refueling tankers would also add to the cost. During the first weeks of the Libya operation, US Air Force tankers flew for more than 800 hours, costing $9.3 million.

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 06:30
Syrie: bras de fer à l'ONU, l'Otan en faveur d'une riposte

28 août 2013 à 23:58 Par RFI Avec notre bureau à Bruxelles

 

Opposants et partisans d'une intervention dans le conflit en Syrie ont débattu ce mercredi 28 août au Conseil de sécurité de l'ONU d'un projet de résolution britannique, ouvrant la voie à un recours à la force contre le régime syrien, accusé d'avoir utilisé des armes chimiques. Même si une intervention directe de l'Otan n'est pas à l'ordre du jour, l'Alliance atlantique a elle aussi jugé qu'un recours aux armes chimiques ne pouvait «rester sans réponse».

 

Les propos du Secrétaire général de l’Otan ressemblent à une mise au point. Anders Fogh Rasmussen, et avec lui les 28 membres de l’Alliance, condamnent l’usage d’armes chimiques en Syrie.

 

Mais, dans le même temps, il ferme pour l’instant la porte à toute intervention militaire. Les consultations se poursuivent en fait entre les Alliés. Cette mise à l’écart d’une éventuelle opération ne signifie non plus un retrait de l’Otan. L’Alliance compte suivre avec grande attention l’évolution de la situation. Une attention d’autant plus nécessaire qu’à travers la Turquie, l’Alliance compte une frontière avec la Syrie.

 

Cette attitude des Alliés n'est guère surprenante, car depuis le début des violences, l’Otan a toujours soutenu les efforts en vue d’une solution politique. Anders Fogh Rasmussen n’a cessé de répéter vouloir obtenir un accord au sein de l’ONU.

 

Mais le ton est tout de même monté d’un cran. L’Alliance désigne le régime de Bachar el-Assad comme responsable de cette attaque chimique. Selon l’Otan, l’usage de ce type d’armes est inacceptable. C’est une « violation flagrante des normes et pratiques internationales ». Une violation qui « appelle une réaction », ajoute le Secrétaire général. Une façon de justifier une intervention.

 

Selon la motion britannique qui doit être soumise ce jeudi au Parlement, le gouvernement britannique ne va pas lancer d'action militaire en Syrie avant d'avoir eu connaissance des résultats des experts de l'ONU qui enquêtent sur place sur une attaque présumée aux armes chimiques.

 

« Le secrétaire général de l'ONU doit pouvoir s'adresser au Conseil de sécurité immédiatement après la fin de la mission de l'équipe », indique le texte, ajoutant que « le Conseil de sécurité des Nations unies doit avoir l'opportunité d'avoir ce compte-rendu et tous les efforts doivent être faits pour obtenir une résolution du Conseil de sécurité soutenant une action militaire avant qu'une telle action ne soit prise ».

 

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a affirmé ce mercredi que les experts avaient besoin de quatre jours pour achever leur travail sur place. « Ensuite, les experts devront faire des analyses scientifiques, puis nous devrons faire un rapport au Conseil de sécurité afin qu'il entreprenne les actions qu'il juge nécessaires », a-t-il dit.

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 06:30
Launch of a Tomahawk Land Attack Missile missile. (Photo Lockheed Martin)

Launch of a Tomahawk Land Attack Missile missile. (Photo Lockheed Martin)

August 28, 2013. By David Pugliese - Defence Watch

 

From the Canadian Press news service:

 

OTTAWA – Canada’s support of U.S.-led military action against Syria is likely to be only symbolic, in a strike that could last as little as a day, a NATO source told The Canadian Press.

 

The source, speaking on condition of anonymity, said continuing discussions among like-minded nations are focused on an air campaign, using mostly Tomahawk missiles, that lasts up to 24 hours.

 

Foreign Affairs Minister John Baird hinted at such a brief and surgical intervention by the United States during an interview with Quebec’s TVA network on Wednesday when discussing the volatile situation in the Middle East.

 

“That’s the reason why if it was a small military intervention, it should be precise — in and out,” said Baird, who met in the afternoon with George Sabra, the head of the opposition Syrian National Council.

 

When host Mario Dumont hypothesized about a strike lasting four days, Baird interjected that it could be as short as two hours.

 

Baird underscored Canada’s limitations when speaking publicly in Montreal, repeating his view that discussing military intervention is premature.

 

“I think some have speculated in the media and elsewhere that it could involve cruise missiles or armed drones, neither of which Canada has,” he said.

 

“We’ll let decisions be made before we know whether we have even the capacity to contribute militarily.”

 

The NATO source said the extent of Canadian military assistance could be dispatching HMCS Toronto closer to the area to help protect American ships, as part of an international naval task force that operates in the Arabian Sea.

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 06:30
China's Silk Road Strategy and String of Pearls 2011 source Washington Institute

China's Silk Road Strategy and String of Pearls 2011 source Washington Institute

28 août affaires-strategiques.info

 

Le point de vue de Philippe Migault, directeur de recherche à l’IRIS, spécialiste de la Russie

 

Comment comprendre la posture de Moscou sur la question syrienne notamment au travers des intérêts en jeu ?

 

D’abord il existe un élément diplomatique élémentaire qui réside dans la fidélité à ses alliés. Lorsque l’on possède un partenaire sur la scène internationale, il n’est pas question de le laisser tomber et la Syrie a été un partenaire de longue date de l’Union Soviétique puis de la Russie. Moscou apporte donc son soutien à un vieil allié, ce qui ne signifie pas pour autant qu’il défende mordicus le régime de Bachar Al-Assad. A ce titre, il est nécessaire de faire la différence entre la Syrie et Bachar Al-Assad, cette nuance est primordiale dans l’analyse.

Ensuite, et contrairement à ce qui a été avancé à de multiples reprises, la base navale de Tartous ne constitue absolument pas un intérêt stratégique pour la marine russe puisque il s’agit d’une base navale modeste, ne pouvant accueillir de grands bateaux, et qui a toujours servi à ne faire que de l’entretien léger pour les navires ou du ravitaillement. Ce n’est donc pas un élément décisionnel.

Concernant cette fois les contrats d’armement, ceux-ci n’ont pas d’influence sur la posture russe. La Syrie n’est pas le plus gros client de la Russie en la matière. De surcroit, il s’agit d’un Etat à peine solvable et qui va l’être encore moins dans les années à venir. Ainsi, lorsque certains avancent que la disparition de l’Etat syrien engendrerait la perte de milliards de dollars pour l’industrie de défense russe, c’est totalement faux. Bien au contraire même, puisque la disparition de l’Etat syrien pourrait être interprétée, en Iran, en Irak ou en Libye, de telle sorte que justement il soit nécessaire de se protéger contre une intervention occidentale, et ce, au travers de l’acquisition de la dernière génération de matériel russe.

 

Quoiqu’il en soit, les véritables intérêts sont de deux ordres.

D’une part, un intérêt de sécurité. Ce dernier est simple : la distance entre la Syrie et le Caucase russe est environ égale à celle entre Paris et Nice, c’est-à-dire un saut de puce. Si demain la Syrie bascule vers un Etat dominé par des fondamentalistes musulmans avec des milliers de combattants d’Al-Qaïda sur place, il sera alors possible d’assister à une migration de ces miliciens vers le Caucase afin d’y relancer les combats avec ce qu’il reste des mouvements terroristes tchétchènes et ce, à quelques mois des JO de Sotchi. Il est donc hors de question de laisser un foyer d’agitation wahhabite se développer en Syrie à un millier de kilomètres de Sotchi à vol d’oiseau.

D’autre part, un intérêt stratégique. Les Américains développent une politique au Moyen-Orient qui s’appuie sur un axe sunnite autour de régimes fondamentalistes musulmans qui sont le Qatar, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis. Cet axe sunnite cherche à imposer sa volonté dans la région, notamment en Syrie. Les Russes, quant à eux, tentent de défendre leurs intérêts au Moyen-Orient en s‘appuyant sur un axe chiite (au sens large) qui regroupe l’Iran, l’Irak et les Alaouites de Syrie. Ayant de tout temps été martyrisés par les Sunnites, les Chiites n’ont aucun intérêt à voir cet axe sunnite imposer sa domination au Moyen-Orient avec l’aide américaine. Ils recherchent donc l’appui de la Russie qui recherche le leur. Si Bachar al-Assad tombe, il y aura alors perte d’un premier allié dans la région et l’étape suivante pourrait être la chute de l’Iran. Et si on imagine que s’installe en Iran un nouveau gouvernement, éventuellement pro-occidental, perspective peu probable mais qu’il ne faut pas exclure à long terme, alors cela signifierait que tout le pétrole et le gaz d’Asie centrale, au lieu de transiter par le territoire russe ou de ravitailler la Chine, pourrait transiter via le territoire iranien en direction du littoral de l’Océan indien et de Bandar Abbas, ce qui priverait la Russie d’une bonne partie de sa manne pétrolière et gazière, tout en permettant, accessoirement, de détourner une partie des ressources qui sont destinées à la Chine.

 

Nous sommes donc, dans cette affaire, sur un échiquier extrêmement compliqué. Il y a des priorités à court terme, de nature sécuritaire et des enjeux stratégiques et économiques à long terme.

 

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Note RP Defense : source de la carte illustrant l'article :

 

China's Energy Strategy in the Greater Middle East

 

China has arrived in the Greater Middle East and appears determined to stay awhile. Over the past decade, deeming energy security too important to be left to market forces alone, Beijing has prioritized the issue as a matter of national security. From new pipeline and infrastructure projects to increased naval port calls, China is establishing footholds in Central Asia, the "Four Seas" region, and the Persian Gulf, stepping up its military ties to protect this "string of pearls." Beijing has placed particular emphasis on countering Western energy partnerships with regional governments and aligning with pariah states such as Iran and Syria.

In this Washington Institute Policy Focus, Christina Lin examines how Beijing's increasing footprint is affecting U.S. and allied interests. The study offers in-depth assessments regarding the scope and intent of Chinese energy initiatives that stretch from Asia to Europe, including detailed maps of this "new Silk Road." By tracing the recent trajectory of Beijing's political relationships, economic initiatives, and military posture, the study offers recommendations on how Washington can counterbalance troubling trends resulting from Chinese expansion.
 

THE AUTHOR

Christina Lin is a former visiting fellow at The Washington Institute, with expertise in energy security, Chinese military doctrine, relations between China and the Middle East, and other issues. She has extensive U.S. government experience, having served at the Office of the Secretary of Defense, the National Security Council, the Department of State, the Export-Import Bank of the United States, and the federally funded Institute for Defense Analyses. Previously, she worked in the private sector at Lehman Brothers and Goldman Sachs in London.

Dr. Lin has published papers in Israel, Germany, and the United States on the militarization of Chinese energy security policy, Eurasian regional security architecture, and nuclear proliferation. She has also been a key author of the annual China file for Jane's Chemical, Biological, Radiological and Nuclear Intelligence Centre. Her papers on the nexus between East Asian and Middle Eastern WMD proliferation have been cited widely, including reports in the Korea Herald, Wall Street Journal, World Tribune, and Jerusalem Post.

 

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 06:30
Obama n'a pas encore pris de décision sur la Syrie

29.08.2013 à 01h31 Le Monde.fr (AFP)

 

Alors que le monde entier spécule sur l'éventualité d'une intervention occidentale en Syrie, Barack Obama a affirmé mercredi 28 août qu'il n'avait pas encore pris de décision sur la réaction américaine à l'utilisation d'armes chimiques par le régime syrien. Dans un entretien à la télévision publique PBS – ses premiers commentaires publics depuis vendredi dernier sur ce dossier – Barack Obama a expliqué que la réaction américaine, quelle qu'elle soit, serait de toutes façons destinée à dissuader le régime de recommencer une attaque chimique.

 

Pendant le week-end, alors qu'émergeaient les détails de l'attaque qui aurait fait plusieurs centaines de morts, les Etats-Unis ont considérablement durci le ton contre la Syrie, au point qu'une intervention armée – comme des tirs de missiles de croisière contre des équipements ou symboles du pouvoir de Bachar al-Assad – semblent désormais probables à court terme. Le président Obama a toutefois rejeté l'idée d'une intervention américaine destinée à appuyer la rébellion, alors que le pouvoir syrien est en butte à une révolte populaire déclenchée début 2011. Cette dernière s'est militarisée et a dégénéré en guerre civile qui a fait plus de 100 000 morts, selon l'ONU.

 

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 20:08
Attaque chimique: l'implication de Damas confirmée par plusieurs sources (Otan)

MOSCOU/BRUXELLES, 28 août - RIA Novosti

 

Réuni à Bruxelles, le Conseil de l'Otan au niveau des ambassadeurs des pays membres de l'Alliance a fermement condamné mercredi l'usage d'armes chimiques en Syrie, attribuant la responsabilité pour cette attaque aux autorités syriennes.

 

"L'information provenant d'un large spectre de sources témoigne explicitement de l'implication du régime syrien dans l'usage d'armes chimiques", lit-on dans le communiqué de presse, publié à l'issue d'une discussion de la situation en Syrie par les diplomates.

 

Les ambassadeurs ont qualifié l'usage d'armes chimiques d'"inacceptable", estimant que l'incident dans une banlieue de la capitale syrienne ne pouvait "rester sans réponse".

 

"Il s'agit d'une violation flagrante de normes et pratiques internationales établies (…). Les responsables doivent en répondre", a indique le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen lors d'une conférence de presse.

 

Et d'ajouter que l'Alliance ne cesserait de suivre de près l'évolution de la situation en Syrie.

 

La situation en Syrie est entrée dans une phase critique le 21 août, date à laquelle les médias hostiles au président Bachar el-Assad ont fait état de l'utilisation d'armes chimiques par les troupes gouvernementales dans une banlieue de Damas. Selon les rebelles, cette attaque présumée pourrait avoir fait 1.300 morts.

 

Certains pays occidentaux, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, ont profité de cette information non confirmée pour appeler ouvertement à une intervention militaire en Syrie sans aval du Conseil de sécurité de l'Onu.

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