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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 12:57
photo BA118 -Armée de l’Air

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09/03/2015 L. Picard  - DICoD

 

Tantôt appelés « J-TAC » (pour « Joint Terminal Attack Controller »), « FAC » (pour « Forward Air Controller ») ou encore « TAC-P » (pour « Tactical Air Control Party »), suivant leur spécialité, leur armée et leur pays d'appartenance, les contrôleurs aériens avancés ont pour mission en tous temps et tous lieux, y compris sur le front et sous le feu, de permettre l'engagement d'un appui avancé par le biais d’un vecteur aérien. Si leur nom varie, tous sont formés par une seule et même structure : le Centre de formation à l’appui aérien (CFAA). Suivez en images, le dernier stage de formation des apprentis-JTAC, lors de l’exercice de fin de formation qui s’est déroulé dans le Gers, près de Condom, du 2 au 13 février 2015.

 

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:55
Contrôleur aérien avancé : une formation de pointe pour un métier d’élite

 

24/02/2015 Loïc Picard  -  DICOD

 

Aviateurs, terriens, marins ou encore membres des forces spéciales. Ils progressent le plus souvent aux côtés des unités conventionnelles. Au plus près des lignes de front et parfois même en territoires hostiles, ils sont les yeux indispensables à la mise en action des outils militaires de la « troisième dimension »  qui regroupent les appuis aériens et d’artillerie. Ce sont les contrôleurs aériens avancés.

 

Tantôt appelés « J-TAC » pour Joint Terminal Attack Controller, « FAC » pour  Forward Air Controller, ou encore « TAC-P » pour Tactical Air Control Party, suivant leur spécialité, leur armée et leur pays d'appartenance, les contrôleurs aériens avancés ont pour mission en tous temps et tous lieux, y compris sur le front et sous le feu, de permettre l'engagement d'un appui avancé par le biais d’un vecteur aérien. Si leur nom varie, tous sont formés par une seule et même structure : le Centre de formation à l’appui aérien (CFAA).

Créé en Allemagne suite à la Seconde Guerre mondiale, et aujourd’hui implanté sur la Base aérienne 133 de Nancy-Ochey, le CFAA est depuis le début des années 2000 l’unique école de formation à l’appui aérien. Fort de sa bi-nationalité franco-allemande, il reçoit chaque année de 60 à 80 candidats pour la formation de contrôleur aérien avancé. Parmi eux, les militaires allemands représentent plus du tiers des effectifs.

« Cette formule franco-allemande fonctionne très bien, souligne le lieutenant-colonel Rodolphe Wiese, commandant du CFAA. L’association des moyens nous permet de bénéficier d’avantages notables en termes d’entrainement et d’enseignement. » Ainsi, les allemands fournissent de nombreux moyens civils, comme des avions Learjet, et les français davantage de chasseurs, parmi lesquels des Alfajet, Mirage 2000 et Rafale. Des moyens que l’on retrouve majoritairement déployés en opérations extérieures actuellement.

Si ce travail interallié est aujourd’hui possible, c’est grâce à l’accréditation « OTAN » qu’a reçu le centre en 2010 pour la formation qu’il délivre. Une formation standardisée par l’Organisation du Traité de l’Atlantique nord qui est uniquement enseignée dans sept centres accrédités au sein de l’Alliance, le plus important d’entre eux se trouvant aux Etats-Unis.

« Nous avons déjà formé des militaires étrangers par le passé, précise le capitaine Robin Marlier, pilote d’Alfajet et responsable de la cellule instruction du CFAA. Aujourd’hui, nous travaillons principalement avec les allemands, mais nous pourrions tout à fait former les J-TAC de n’importe quel pays membre de l’OTAN. » Et pour cause. L’intégralité de la formation est délivrée en langue anglaise ; langue traditionnellement appliquée aux opérations aéronautiques. Pour l’intégrer, tous les candidats passent d’ailleurs une batterie de tests de pré-qualification (niveau d’anglais, orientation, connaissance du milieu aéronautique 2D/3D). A cet effet, la plupart des candidats sélectionnés sont déjà des militaires aguerris et rompus aux opérations interarmées.

Contrôleur aérien avancé : une formation de pointe pour un métier d’élite

Soutien des forces au sol, appui feu, missions de renseignement, ou encore frappes ciblées… aujourd’hui, la majorité des opérations militaires incluent l’utilisation de moyens aériens. Si les contrôleurs aériens avancés sont l’outil essentiel au bon déroulement des opérations interarmées, le droit à l’erreur leur ait presque interdit. « La moindre faute en terme de guidage et de contrôle peut en effet avoir des conséquences dramatiques, tant pour l’équipe J-TAC elle-même et les ˝amis˝, que pour d’éventuels éléments environnants comme la population alentour », rappelle le lieutenant-colonel Wiese. La formation délivrée au CFAA en est d’autant plus pointue. D’ailleurs, sur la quarantaine de candidats retenus pour suivre la formation à l’issue des présélections, près 30% échouent. Une statistique en constante amélioration et qui se veux rassurante, gage de la qualité de la qualification des contrôleurs aériens avancés qui œuvrent quotidiennement au profit des forces engagées.

 

>>> Retrouvez les J-TAC à l’action, lors de leur dernière session de formation pratique qui s’est déroulée début février 2015 dans le Gers (vidéo)

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 12:50
[Vidéo] J-TAC : un élément indispensable des opérations interarmées


 24/02/2015 DICoD

 

Avec leur spécialité de maitrise de l'utilisation des outils de la troisième dimension (composante aérienne et artillerie), les contrôleurs aériens avancés, plus connus sous le nom de "J-TAC" pour "Joint Terminal Attack Controller"  sont indispensables à la réalisation d'une opération interarmées.

 

Ils ont différentes appellations suivant leur spécialité, leur armée et leur pays d'appartenance. On les appelle tantôt "FAC" pour "Forward Air Controller", ou encore "TAC-P" pour "Tactical Air Control Party". Ils sont contrôleurs aériens avancés. Aviateurs, terriens, marins ou membres des forces spéciales, ils sont intégrés à des unités conventionnelles déployées sur le terrain. Leur mission ? Gérer en tout temps et tout lieu, y compris sur le front et sous le feu, l'engagement d'un appui aérien avancé.

Chaque année, le centre de formation à l'appui aérien (CFAA), école franco-allemande implanté sur la base aérienne de Nancy-Ochey, forme une trentaine de militaires pour cette mission d'élite qu'est le contrôle aérien avancé. Du 2 au 13 février, les stagiaires français et allemands du CFAA réalisaient le dernier stage de qualification de leur formation, en plein cœur du Gers, à mi-chemin entre Agen et Mont-de-Marsan.

 

* Dans le cadre de l'exercice, les militaires allemands étaient en tenue civile

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:45
Mali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabè

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Du 5 au 7 mai 2014, l’équipe TACP (Tactical air control party) du détachement de liaison et d’assistance opérationnelle (DLAO) n°4 basé à Tombouctou a mené une instruction sur la création d’une zone de poser d’hélicoptère (ZPH) au profit du bataillon burkinabè de la MINUSMA.

 

Appuyé par le FAC (Forward Air Controller) de l’équipe TACP, le chef de mission burkinabè a étudié la cartographie et pris en compte les différents facteurs environnementaux et tactiques afin de déterminer la zone la plus propice au décollage et à l’atterrissage d’un hélicoptère de manœuvre.

 

Une fois la ZPH balisée et sécurisée, un hélicoptère MI-8 de la MINUSMA s’est annoncé par radio pour la validation pratique de la zone. L’échange radio en anglais entre le chef de section burkinabè et le pilote s’est parfaitement déroulé, sous l’expertise du FAC du DLAO 4. L’hélicoptère a pu se poser et redécoller sans difficulté.

 

Le désert malien est connu pour ses élongations et la mauvaise praticabilité de ses pistes. Savoir créer une ZPH de circonstance est donc nécessaire, notamment en cas d’urgence médicale.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent la mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabèMali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabè
Mali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabè
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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 08:45
Récupération « par grappe » de l’équipe TACP

18 novembre 9h25 Crédit : EMA /armée de l’Air

 

A N’Djamena au Tchad, un hélicoptère Puma de la force Epervier achève la récupération « par grappe » de l’équipe TACP (Tactical Air Control Party – équipe tactique de guidage aérien) lors d’un exercice de maintien en condition opérationnelle.

 

Prépositionné dans la profondeur, l’équipe TACP a pour responsabilité, en cas de demande d’appui feu des troupes au sol, d’assurer l’acquisition et l’authentification des cibles, gérer l’environnement proche, guider les avions et désigner la cible. Une fois sa mission achevée, la récupération « par grappe » permet une exfiltration rapide

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 17:20
Air Force orders new software from Rockwell Collins

 

 

CEDAR RAPIDS, Iowa, Nov. 27 (UPI)

 

Next-generation software for the U.S. Air Force's Tactical Air Control Party close air support system is to be developed by Rockwell Collins.

 

The contract for development, testing, fielding and support of the software is worth $15 million, the company said.

 

"The Rockwell Collins TACP 1.4.5 software offering capitalizes on our company's vast experience in close air support system solutions," said Tommy Dodson, vice president and general manager of Rockwell Collins Surface Solutions. "We are building on 12 years of continuous support to the TACP-Modernization Program to deliver next generation solutions for the dismounted, static, mounted, and C2 echelons of the TACP community."

 

Rockwell said it expects development of the software to be completed by the summer of 2016 and that it will provide "a modern graphic user interface and updated aircraft capabilities, and integration of TACP modernization systems."

 

Additional details were not provided.

 

The Tactical Air Control Party system is used to help coordinate Air Force support for ground forces.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 19:45
Tchad : campagne de tir interarmées à Tchigchika

26/09/2013 Sources : EMA

 

Le 16 septembre 2013, les militaires de la Force Epervier ont conduit une campagne de tir interarmées à Tchigchika, sur un champ de tir situé à plus de 900 kilomètres à l’est de N’Djamena.

 

La force Epervier conduit régulièrement des exercices pour garantir le maintien de la condition opérationnelle de ses détachements. Le 16 septembre, au cours d’un exercice scénarisé, un groupement d’infanterie au contact de l’ennemi a demandé, en plus de ses moyens propres, l’appui de moyens aériens pour détruire une poche de résistance tenue par des adversaires retranchés dans un campement.

 

Un avion Rafale, en posture d’alerte en vol ou « on station », a d’abord été guidé jusqu’à la zone de l’accrochage par les Tactical air control party (TACP) du groupement d’infanterie. La présence et l’identification positive de la menace conjuguée à la détermination de l’ennemi a imposé au pilote de réaliser deux passes à 9000 pieds d’altitude (soit 3000m), avant le largage de deux bombes de type LGTR sur l’objectif. Lors de son survol d’évaluation, le pilote a par ailleurs ouvert le feu au canon de 30mm.

 

Confronté à une nouvelle offensive de l’ennemi, le détachement a du faire appel à son équipe de tireurs d’élite, armée par les fantassins du 1er régiment de tirailleurs (1er RTir) et du CPA20 (TACP – Tactical air control party). Simultanément, une section d’infanterie avec des mortiers de 81 mm, et une batterie Proterre, du 1er régiment d’artillerie de Marine (1er RAMa) équipée de mortiers de 120mm, ont effectué des tirs en profondeur pour détruire les éléments en cours de décrochage.

 

A l’issu des tirs de mortiers, un hélicoptère Puma pirate, avec un canon de 20mm en sabord, a effectué un survol basse altitude de la zone de contact en délivrant les derniers feux.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : campagne de tir interarmées à Tchigchika
Tchad : campagne de tir interarmées à Tchigchika
Tchad : campagne de tir interarmées à Tchigchika
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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 16:55
Exercice d'aérocordage avec les TACP de la force Epervier (Tchad)

12.09.2013 photo EMA

le reportage photo

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 16:45
Mieux connaître la mission : la formation TACP

24 août 2013 eutmmali.eu

 

Au sein du bataillon malien « Elou » actuellement formé par la Mission Européenne d’Entraînement au Mali (EUTM Mali), trois équipes de guidage aérien tactique avancé (TACP, tactical air control patrols) issues de l’armée de l’air malienne ont pour mission de contribuer à appuyer les opérations terrestres par l’exploitation d’aéronefs à voilure fixe ou tournante en service au sein de l’armée de l’air malienne (avions légers de reconnaissance TETRAS, hélicoptères d’attaque MI 24).

 

Une équipe TACP est composée d’un chef d’équipe, d’un opérateur radio, d’un topographe et d’un conducteur. Equipée de GPS, cartes, boussoles et jumelles, cette équipe est en mesure d’évoluer de manière autonome sur tous types de terrains. Sa mission principale consiste à localiser et transmettre les coordonnées d’une position ennemie repérée par reconnaissance aérienne.

 

La formation « TACP », d’une durée de six semaines, est dispensée par quatre instructeurs de nationalité italienne. Le cours est principalement axé sur la topographie, les procédures de transmission par radio et les procédures de guidage. Le sauvetage au combat, l’auto-défense, le tir et la prise en compte du droit humanitaire international dans la désignation des cibles constituent les autres points enseignés.

 

Knowing the mission: the TACP training

 

Among the Malian battalion “Elou” currently trained by European Union Training Mission in Mali (EUTM Mali), three tactical air control patrols (TACP) from the Malian air force are contributing to support land operations through the exploitation of both rotary and fixed wing assets in service within the Malian Air Force (TETRAS light recce plane, MI 24 attack helicopter).

 

A TACP team consists of a team leader, a radio operator, a navigator and a driver. Equipped with GPS, maps, compasses and binoculars, this team is able to evolve independently on all types of terrain. Its main mission consists in locating and transmitting the coordinates of an enemy position spotted by air recce.

 

The « TACP » training, which lasts 6 weeks, is provided by four Italian instructors. The course focuses mainly on topography, radio communications and ground to air procedures. Battlefield first aid, self-defense, shooting activities and consideration of international humanitarian law in the targets designation are the other points taught.

Mieux connaître la mission : la formation TACPMieux connaître la mission : la formation TACP
Mieux connaître la mission : la formation TACP
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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 07:55
Au cœur de l’exercice «Matin rouge» avec le CPA 20

23/07/2013- ASP L. Rose - officier communication BA 102 - Armée de l'air

 

Du 15 au 19 juillet 2013, le commando parachutiste de l’air n°20 (CPA 20) s’est rendu en Aquitaine pour s’entraîner avec l’escadron d’hélicoptères 1/67 «Pyrénées» et l’escadron de transition opérationnel 1/8 «Saintonge» à l’occasion de l’exercice «Matin rouge».

 

Après quinze jours d’entraînement intense avec leurs camarades du 2erégiment étranger de parachutiste de Calvi, les commandos du CPA 20 ont participé à l’exercice «Matin rouge» sur la base aérienne de Saintes, du 15 au 19 juillet.

 

Il est un peu plus de 14h le premier jour quand les 25 commandos embarquent à bord de deux hélicoptères Puma de l’escadron d’hélicoptère 1/67 «Pyrénées». Après quarante minutes d’infiltration en hélicoptère entre les bases aériennes 120 de Cazaux et 722 de Saintes, les Puma se positionnent au-dessus de la tour de contrôle et déploient une corde lisse. Alors que sept mètres séparent les combattants du sol, ils s’élancent sans une once d’hésitation. Deux tireurs d’élite restent à bord des aéronefs en soutien de leurs équipiers.

Au cœur de l’exercice «Matin rouge» avec le CPA 20

Déployés au sol, les deux groupes commandos sont soudain pris à parti par des insurgés, simulés par du personnel de la base de Saintes. «Immediatly show force, immediately show force!» Le lieutenant B., contrôleur aérien avancé au sein d’une des équipes d’appui aérien appelée TACP (Tactical Air Control Party), lance immédiatement une demande d’appui à la radio. En quelques secondes deux Alphajet survolent la zone pour une démonstration de force destinée à faire fuir les insurgés. Les groupes peuvent enfin progresser et sécuriser la zone aéroportuaire. Trente minutes plus tard l’assaut vertical est une réussite et l’extraction des commandos peut commencer.

 

Le but de ce raid héliporté est d’entraîner les aviateurs aux techniques d’aérocordage et de guidage aérien, des techniques utilisées en opérations extérieures.

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