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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 06:35
Attentat contre un convoi de l'Otan à Kaboul, un civil tué

 

13 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Kaboul - Un attentat suicide des talibans a visé lundi matin un convoi de la mission de l'Otan à Kaboul tuant un civil afghan, mais sans faire de victime parmi les militaires étrangers, ont annoncé les autorités.

 

Un kamikaze a fait exploser son véhicule chargé d'explosifs à Qabil Bai, sur la route de Pul-i-Charkhi (est de Kaboul) ce matin (lundi), a déclaré le général Mohammad Ayub Salangi, vice-ministre de l'Intérieur afghan. Une personne a été tuée et trois autres blessées dans cette attaque.

 

L'attentat a été revendiqué dans un communiqué par le porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid, qui a assuré que l'explosion avait endommagé trois véhicules de l'Otan et affirmé que plus de 10 soldats étrangers avaient été tués ou blessés.

 

De son côté, le service de presse de la mission de l'Otan en Afghanistan (Isaf) a précisé à l'AFP qu'aucune victime n'était à déplorer du côté des forces de la coalition.

 

L'explosion, entendue vers 06H30 (02H00 GMT), provenait de l'est de la ville, sur la route de Jalalabad, a dit à l'AFP le général Farid Afzali, chef de la police criminelle de Kaboul.

 

Selon le général Afzali, qui cite des témoins, les blessés sont des personnes travaillant pour une société étrangère.

 

Le dernier attentat taliban contre les forces de l'Otan à Kaboul, le 16 septembre dernier, avait fait trois morts dans les rangs de l'Isaf et blessé une quinzaine de personnes.

 

Kaboul avait également été secouée il y a deux semaines par un série d'attentats suicide au moment de l'investiture du nouveau président afghan Ashraf Ghani. Une quinzaine de personnes avaient alors été tuées dans une demi-douzaine d'attentats visant les forces de sécurité afghanes.

 

Les talibans s'opposent au maintien de troupes étrangères et dénoncent un nouveau gouvernement à la solde de Washington.

 

Il reste environ 40.000 soldats de l'Otan en Afghanistan. Ce nombre avait atteint les 150.000 en 2011, au plus fort de l'engagement international.

 

La fin de l'actuelle mission de combat de l'Otan est prévue pour décembre 2014. Après cette échéance, des soldats allemands, italiens et d'autres pays de l'Otan rejoindront une force de 9.800 soldats américains, pour un total de 12.500 hommes, chargés de soutenir les forces afghanes qui sont en première ligne de l'insurrection talibane.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 08:35
Attentat suicide revendiqué par les talibans dans le centre de Kaboul

 

16 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Kaboul - Un attentat suicide contre un convoi des forces étrangères a secoué mardi le centre de Kaboul, selon la police, faisant trembler les bâtiments et déclenchant les sirènes de l'ambassade américaine alors que les véhicules de secours sillonnaient la capitale afghane.

 

Un kamikaze au volant d'une voiture piégée a visé un convoi des forces étrangères sur la route de l'aéroport, a déclaré à l'AFP Farid Afzali, un responsable de la police de la ville, sans plus de précisions à ce stade, notamment sur d'éventuelles victimes.

 

La route de l'aéroport se trouve à quelques centaines de mètres du quartier des ambassades et autres bâtiments officiels.

 

L'attentat a aussitôt été revendiqué via Twitter par les rebelles talibans, qui luttent depuis fin 2001 contre le gouvernement afghan et ses alliés de l'Otan, menés par les Etat-Unis.

 

Il survient pendant les négociations entre les deux candidats rivaux au second tour de la présidentielle afghane de juin, dont le résultat final n'a toujours pas été annoncé, chaque camp revendiquant la victoire lors de ce scrutin clé censé désigner le successeur de Hamid Karzaï mais marqué par de multiples accusations de fraudes.

 

Le candidat Abdullah Abdullah s'est de nouveau déclaré vainqueur lundi face à Ashraf Ghani -- déclaré lui victorieux selon les résultats préliminaires officiels, douchant les espoirs que l'audit des bulletins de vote permette de lever rapidement l'impasse électorale.

 

Le blocage persistant entre les deux candidats à propos des résultats du second tour alimente les craintes de violences politico-ethniques dans un pays toujours fragile et menacé par la rébellion des talibans après plus d'une décennie d'intervention militaire occidentale massive.

 

Les Etats-Unis attendent un successeur officiel à Hamid Karzaï afin qu'il signe un accord bilatéral de sécurité (BSA) censé maintenir une présence militaire américaine après le retrait de la grande majorité des troupes de l'Otan prévu à la fin de cette année.

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 12:35
photo Ahmad Mukhtar

photo Ahmad Mukhtar

 

17 juillet 2014 par Nicolas Laffont - 45e Nord.ca

 

Des explosions et des échanges de tirs étaient entendus jeudi à l’aéroport de Kaboul en proie à une attaque d’insurgés.

 

L’attaque a été revendiquée par un porte-parole des talibans, qui a précisé à des journalistes locaux que la cible principale était la partie militaire de l’aéroport. KAIA (le nom de l’aéroport de Kaboul) est en effet divisé en deux, KAIA sud (civil) et KAIA nord (militaire).

 

Selon le ministère de l’Intérieur, qui a confirmé l’attaque, «les assaillants ont pris un bâtiment en construction à Qasaba, au nord de l’aéroport de Kaboul» [vers 04h30 locales jeudi matin (mercredi soir 20h00, Montréal)] et ont ouvert le feu avec des armes automatiques et des lance-roquettes RPG.

 

Suite de l'article

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 12:35
Mi-17 conducts a presence patrol over Kabul - photo ISAF

Mi-17 conducts a presence patrol over Kabul - photo ISAF

 

MOSCOU, 4 juillet - RIA Novosti

 

Un hélicoptère du président afghan Hamid Karzaï a été détruit jeudi matin par un tir de roquettes sur l'aéroport international de Kaboul, rapportent les agences occidentales citant le général de l'armée afghane Afzal Aman.

 

"Quatre hélicoptères ont été touchés, dont un fréquemment utilisé par le président Hamid Karzaï, qui a été entièrement détruit", a fait savoir le général.

 

Les trois autres hélicoptères ont été "partiellement endommagés et peuvent être réparés", a-t-il poursuivi.

 

Selon des sources policières, aucune victime n'est à déplorer dans l'attaque, revendiquée par les talibans via le compte Twitter de leur porte-parole Zabiullah Mujahid.

 

La zone de l'aéroport de Kaboul, où sont stationnés des appareils de l'armée de l'air afghane et de l'Otan, est épisodiquement visée par des tirs de roquettes. L'attaque de jeudi est survenue au lendemain de la mort de huit officiers de l'armée afghane dans un attentat suicide des talibans contre un bus militaire à Kaboul.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:35
photo ISAF

photo ISAF

 

 

11/05/2014 Nicolas Ropert, avec Charles Haquet  - lexpress.fr

 

Longtemps moqués pour leur amateurisme, les militaires afghans impressionnent désormais par leur aplomb et leur ténacité. Au point que certains s'interrogent, à l'approche du second tour de la présidentielle, en juin : leur popularité risque-t-elle de faire de l'ombre au pouvoir civil ?

 

Dans la province orientale du Nangarhar, frontalière du Pakistan, le long convoi s'ébranle vers le sud. Une cinquantaine de pick-up Ford aux couleurs de l'armée nationale afghane (ANA), progresse dans cette base arrière des talibans. La veille, le général de brigade Dadan Lawang a assigné leur mission à ses 250 soldats : "Défendre l'Afghanistan contre les ennemis qui détruisent nos mosquées et brûlent nos écoles."

Il est rare que l'armée autorise un reporter étranger à suivre une opération. C'est l'occasion, peut-être, de répondre à une question qui, en ces temps d'élections, taraude tous les observateurs de la vie afghane : après le départ des troupes américaines, à la fin de 2014, l'armée nationale sera-t-elle capable de tenir tête aux talibans? La guérilla de ces soi-disant islamistes n'a jamais cessé depuis la chute du régime du mollah Omar et la fuite de ses alliés d'Al-Qaeda, dans les derniers mois de 2001. 

 

Le soir, des fonctionnaires deviennent talibans

"Les zones que nous allons traverser sont acquises aux extrémistes, explique le sergent Tarooz, dans sa voiture blindée. Ils vont se manifester, c'est sûr." S'il vient tout juste de rejoindre les rangs de l'armée afghane, l'officier est un habitué des opérations à risques. Trois ans durant, il a été employé comme traducteur auprès des forces américaines, dans le sud du pays. Il sait que la plupart des soldats, comme les talibans eux-mêmes, est issu de l'ethnie pachtoune, majoritaire dans le pays. 

Face à nous, les sommets enneigés de Tora Bora dominent l'horizon. Oussama ben Laden aurait trouvé refuge ici, dans les jours qui ont suivi la fuite des talibans de Kaboul. Bombardé par les avions américains, traqué par les troupes d'élite de Washington, le chef d'Al-Qaeda a pu fuir cette forteresse inexpugnable sans être inquiété (1). 

Après plusieurs heures de route, une détonation sourde couvre le bruit des moteurs. Une épaisse fumée noire s'élève dans le ciel, à l'avant de la colonne : les démineurs ont fait sauter une bombe radiocommandée. Un cratère de 1 mètre de diamètre montre la puissance de la charge. "Si nous ne l'avions pas détectée, les insurgés l'auraient déclenchée par téléphone à notre passage, affirme le lieutenant Feroz. Ces lâches n'ont pas les moyens de nous affronter en face, alors ils posent des mines qui tuent des civils. Ce ne sont pas de bons musulmans." Depuis le début de l'insurrection, ces engins auraient tué près de 3000 civils afghans, selon l'Organisation des Nations unies. 

Une vieille Toyota grise, qui tente de se faufiler entre les véhicules militaires, est arrêtée par des soldats. Le père de famille, vêtu d'un shalwar kamiz, l'habit traditionnel afghan, blanc cassé, sort craintivement de la voiture. Le sergent Ahmad Qais, tee-shirt marron sous son gilet pare-balles, effectue une fouille au corps minutieuse, puis lâche : "C'est bon, vous pouvez repartir." L'automobiliste ne demande pas son reste : il est déconseillé, dans la région, de sembler fraterniser avec des militaires afghans. Sans trop d'illusions, le sergent Qais cale son fusil-mitrailleur sur son épaule et remonte dans son pick-up. Par ici, il n'est pas rare que les fonctionnaires du gouvernement se transforment, à la nuit tombée, en talibans... 

 

Des embuscades sanctionnées par un déluge de feu

A l'heure où le soleil commence à disparaître derrière les montagnes, les véhicules parviennent enfin au district de Sherzad. Pour en arriver là, il aura fallu désamorcer six bombes, sur cette route désertique, bordée de champs verdoyants - du pavot. C'est dans ces petites fleurs blanches bourgeonnantes, dont la résine sert à fabriquer l'opium, que les talibans puisent leur force : une bonne part du financement de l'insurrection provient du trafic de drogue. 

L'Afghanistan est le premier producteur d'opium, et concentre 90% du marché mondial. Dans ce district, où les champs de pavot colonisent de vastes étendues jusqu'au bord des routes, les militaires semblent indifférents. "Cette année, nous n'avons pas reçu l'ordre de lancer de campagne d'éradication", confie le général de brigade Dadan Lawang, avant d'ajouter, "à titre personnel", que des destructions massives auraient permis d'affaiblir les talibans. Pour autant, tenter d'éradiquer cette culture risquerait de déstabiliser toute la région et de pousser davantage de paysans dans les bras des talibans. Un hectare de pavot rapporte, selon la Banque mondiale, entre 8 et 20 fois plus que 1 hectare de blé. Une réalité implacable, que les millions de dollars investis par les Occidentaux dans des programmes antidrogue n'ont jamais gommée. 

 

Les militaires afghans plus forts que jamais

Soudain, des tirs en rafales éclatent. Les talibans sont en face, sur le flanc de la colline. Le sergent Qais fait poser les mortiers sur le sol. Pendant plus de deux heures, l'artillerie afghane déchaîne un déluge de feu. La précision n'est pas de mise, mais peu importe. "Nous n'avons subi aucun dommage et infligé de lourdes pertes à l'ennemi", fanfaronne, après l'assaut, le colonel Shirin Agha, porte-parole de l'armée, qui accompagne cette mission. De telles embuscades, la brigade en essuiera trois en deux jours. Et toujours, le même constat : les militaires sont confrontés à des talibans peu nombreux, manifestement incapables d'affronter une armée nationale bien préparée et bien équipée, même si la riposte de celle-ci se révèle, chaque fois, aveugle et disproportionnée. 

Politiques, diplomates et militaires se sont longtemps interrogés sur la capacité de l'armée afghane de prendre le relais des forces de l'Otan. Or non seulement l'institution en paraît tout à fait capable, mais certains se demandent même si les militaires afghans ne seraient pas devenus trop puissants... Certes, il aura fallu, durant cette opération, un appui aérien américain pour faire cesser les tirs des insurgés. Certes, les Afghans ont, à plusieurs reprises, appelé les forces spéciales américaines en renfort pour débusquer les francs-tireurs. Il n'empêche : les militaires afghans sont plus forts qu'ils ne l'ont jamais été. 

D'abord, ils sont nombreux: 350000, en incluant toutes les forces de police. Préparée durant plus d'une décennie par les Etats-Unis, qui ont investi plus de 60 milliards de dollars dans sa formation, l'armée afghane est, par ailleurs, bien entraînée. En déployant 190000 hommes dans les jours précédant le premier tour de l'élection présidentielle, le 5 avril, n'a-t-elle pas montré qu'elle avait les capacités de repousser les talibans? Ces derniers n'ont pas réussi à perturber le scrutin, comme ils l'avaient pourtant annoncé. Alliés objectifs du Pakistan voisin, qui leur a longtemps offert un sanctuaire dans la zone frontalière, les partisans armés du djihad apparaissent désunis, à l'image du régime d'Islamabad lui-même, où civils et militaires se disputent ouvertement sur de nombreux sujets. 

Comme souvent tout au long de l'histoire de l'Afghanistan, le destin de ce territoire enclavé, aux confins de l'ex-Union soviétique, de l'Iran, de la Chine et du Pakistan, semble dépendre de forces étrangères qui l'ont placé au centre d'un "grand jeu". Or le "joueur" américain, pour l'heure, déploie largement plus de moyens que les autres... Au début de mars, le Pentagone a annoncé qu'il comptait consacrer, en 2015, plus de 79 milliards de dollars au conflit afghan et à la lutte contre le terrorisme dans ce pays.  

De toute évidence, le prochain président - qu'il s'agisse de l'ancien ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah, en tête du scrutin, ou de l'économiste Ashraf Ghani - signera l'accord bilatéral de sécurité avec Washington. Celui-ci fixe les modalités d'une présence militaire américaine après le départ des 50000 soldats de l'Otan. Or, si les soldats américains continuent d'épauler leurs homologues afghans, comme ils le font jusqu'à présent, il y a peu de chances que ceux-ci se fassent balayer par une insurrection talibane. 

Vingt ans après la guerre civile, qui marqua la lente dissolution du pouvoir central et ouvrit la voie à l'instauration du régime taliban, l'armée est désormais l'une des rares institutions nationales en bon état de marche. Trop, peut-être ? Foreign Affairs, une revue américaine de politique internationale qui fait autorité, soulignait, il y a peu, que les militaires afghans risquent de prendre goût à leur force retrouvée et à la sympathie qu'ils suscitent (2). Une étude conduite en 2013 par l'ONG Asia Foundation montre que la population considère à 93 % que son armée est "honnête et juste", tandis que 1 Afghan sur 2 seulement fait confiance au Parlement de Kaboul et à l'action menée par le gouvernement. Peut-il en être autrement dans un pays qui serait l'un des trois plus corrompus du monde, selon le classement de l'ONG Transparency International ? 

Un équilibre entre Tadjiks et Pachtouns

Depuis l'invasion soviétique, en décembre 1979, le peuple afghan a connu, au fil des ans, l'occupation militaire et le djihad, une guerre civile sanglante et destructrice puis la dictature aveugle de radicaux extrémistes, avant de se voir soumis aux soldats de l'Otan et aux foucades de Hamid Karzaï, le président sortant, aux prises avec la guérilla talibane. Nul doute que la société civile, ou ce qu'il en reste, applaudirait l'instauration d'un régime militaire et la promesse de stabilité qu'il représenterait à court terme. Mais la lune de miel ne durerait pas. Car l'armée, comme le souligne Foreign Affairs, est équitablement répartie entre les ethnies tadjike et pachtoune. Des officiers formés par les Soviétiques y côtoient d'anciens moudjahidin et des soldats, souvent plus jeunes, entraînés par les Américains. En cas de coup d'Etat, ces forces se neutraliseraient. 

Voilà pourquoi, au pied des montagnes du Nangarhar, la détermination des militaires impressionne. Ces derniers l'ignorent sans doute, mais l'armée révèle au grand jour le meilleur atout de l'Afghanistan : les Afghans eux-mêmes. 

 

(1) Un rapport du Sénat américain décrit en détail cet épisode à la manière d'un roman d'aventures (en anglais) : "Tora Bora Revisited: How We Failed to Get Bin Laden and Why it Matters Today" (www.foreign.senate.gov/imo/media/doc/Tora-Bora-Report.pdf). 

(2) "Afghan's Coming Coup?", par Paul D. Miller, www.foreignaffairs.com 

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:35
Pakistani Air Force Wary of Terrorist Threat to Airbases

 

Apr. 1, 2014 - By USMAN ANSARI – Defense News

 

ISLAMABAD — Media reports that Pakistani Taliban splinter group Ahrarul Hind is planning attacks on Pakistani airbases in retaliation for punishing airstrikes carried out in February have raised questions about the adequacy of security at Air Force facilities.

 

There has not been a discernible reaction from the Ahrarul Hind thus far, and analysts say the ferocity of the airstrikes that killed a number of important members has left it somewhat stunned. Commentators and public opinion had demanded action against terrorists for some time, however, and the military, long the focus of terrorist attacks, has been itching to deliver it.

 

But the threat of attacks on Air Force facilities is real.

 

There have been a number of devastating attacks on airbases in recent years; one the highest profile attacks was on PNS Mehran in Karachi in 2011, resulting in a number of deaths and the loss of two P-3C Orion maritime patrol aircraft. A 2012 attack on PAF Base Minhas at Kamra destroyed one Erieye airborne early warning and control aircraft and damaged another.

 

Civil and military-related infrastructure continues to remain a target. A weekend attack by terrorists on the civil Pasni radar post in Balochistan left one dead and equipment damaged. The attackers escaped.

 

However, since the last major attack in 2012, perimeter security has been tightened at military airbases. Commercial satellite imagery has shown other improvements inside the bases, and an undetermined (though probably small, according to analysts) number of Eland 60 armored cars have been procured from South Africa for airfield defense.

 

The service is prepared to defend its assets, said Air Force spokesman Air Commodore Tariq Mahmood.

 

“All security measures at our installations, our airbases and other facilities are in place, and it’s a layered defense. We are guarding them according to our [standard operating procedures]. The threat is always there, we can’t be oblivious to the situation in the country, but we’re protecting our installations and taking all measures,” he said.

 

Mahmood was not able to comment on the purchase of Eland 60s, however.

 

Analysts are also reasonably confident the Air Force’s security should be able to handle any threat.

 

“Current security is good,” said Brian Cloughley, former Australian defense attache to Islamabad. “All that is needed is coordination and no relaxation of present measures.”

 

Protection is difficult at some airbases because many have been surrounded by urban sprawl, but Cloughley said the most obvious solution, relocation, is probably out of the question.

 

There is, however, still room for improvement in airbase security.

 

Analyst and former Air Commodore Kaiser Tufail says the Air Force could learn from examples of civil airbase security.

 

“A short answer is to defend them the way [the Airport Security Force] has done,” he said.

 

“None of the 20-odd [Civil Aviation Authority] airports have been intruded in for the last three decades. The ASF and CAA have quite simply treated perimeter security with the utmost importance, and the PAF could learn a thing or two from them,” he added.

 

 

Additional equipment is needed, Tufail says, and there is a long list of items to be improved or acquired to bring security at Air Force airbases up to the level of the civil airports.

 

“Armored cars for patrols, manned watch towers, motion sensors, spotlights, fencing topped with razor wire, and of course, trained guards — these are some of the essential measures that ought to be in place at PAF bases,” he said.

 

“The civil airports have had these measures in place for decades. Unfortunately, these were lacking at PAF bases in the past, and have been implemented only recently. It was simply a case of oversight of a very important issue, and a heavy price was paid for the neglect,” he added.

 

Cloughley highlights a more military-specific issue.

 

“They could ask for surveillance balloons,” he said. There are “plenty of them left over by US and British forces in Afghanistan. But I imagine they’re too high-tech to be given to Pakistan. They are undoubtedly the best means of detecting approaches by enemy.”

 

However, such systems are complicated.

 

“Balloons are not a total solution, of course. They work in conjunction with ground radars and other electronic detection devices, and, of course, physical patrolling. It can be done most effectively, given good organization, but there’s a great deal of expense in hardware and manpower,” he said.

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 07:35
Retrait/ISAF: des terroristes afghans pourraient s'infiltrer en Russie (FSB)

 

 

TACHKENT, 28 mars - RIA Novosti

 

Le départ de la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF) d'Afghanistan pourrait provoquer une infiltration de groupes de terroristes afghans en Russie, la déclaré vendredi le directeur adjoint du Service fédéral de sécurité (FSB) Sergueï Smirnov.

 

"A la suite du retrait des forces de la coalition d'Afghanistan, qui aura lieu cette année, il y a un risque d'affaiblissement du régime de contre-espionnage  dans ce pays. Nous constatons un risque d'infiltration de groupes ou d'individus terroristes en Russie et dans les pays voisins", a indiqué le responsable russe à l'issue d'une réunion du Conseil antiterroriste régional des pays membres de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) qui s'est déroulée à Tachkent, la capitale de l'Ouzbékistan.

 

Le responsable a souligné que le FSB, conjointement avec les services spéciaux des pays membres de l'OCS, envisageait  actuellement des mesures visant à contrecarrer ces risques.

 

"Nous envisageons de prendre des mesures importantes, dont la surveillance de la situation tant en Afghanistan que dans ses pays frontaliers", a conclu le directeur adjoint du FSB.

 

L'OCS comprend la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan et le Tadjikistan.

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 13:35
Afghanistan: le pessimisme du patron de l'Isaf

 

13-03-2014 par RFI

 

Le général américain Joseph Dunford, qui dirige la force internationale de l’Otan en Afghanistan (Isaf) était auditionné hier, mercredi 12 mars, par le Congrès américain.

 

Le but était de faire un point sur l’action des forces étrangères en Afghanistan et d’envisager l’avenir. Le président Karzaï n’a toujours pas signé l’accord qui permettrait aux forces américaines de rester. Donc, soit le gouvernement issu des élections d’avril signe cet accord, soit c’est un retrait total qui se dessine.

 

D’après le général Dunford, qui ne s’exprime que très rarement, le dernier délai est la fin du mois de septembre 2014. Le général est par ailleurs très pessimiste sur l’avenir de l’Afghanistan si les forces de l’Otan devaient abandonner complètement le terrain afghan.

 

« Nous sommes aujourd’hui concentrés, dit-il, sur la mise en œuvre d’un modus operandi, afin d’aider les unités de l’armée de terre afghane pour qu’elles soient en mesure de se suffire à elles-mêmes. Donc ce qui arrivera immédiatement si nous partons en 2015, c’est une perte d’efficacité des forces afghanes ».

 

Une «grande victoire» pour al-Qaïda

 

«De la même manière, poursuit le général Dunford, nous ne serions pas en mesure de finir notre travail avec l’armée de l’air afghane, nous avons besoin d’encore deux ou trois ans. Et, dans le cas d’al-Qaïda, je répète que la pression que nous leur avons infligé chaque jour, grâce à nos forces spéciales, en coopération avec l’armée afghane, les a empêchés de se reconstituer ; nous savons par les services de renseignements qu’ils essaient de continuer d’opérer à partir d’Afghanistan et du Pakistan; ils verraient cela comme une grande victoire ».

 

« Si nous nous retirons, ils auront la latitude de conduire leurs opérations à nouveau.

Ce ne serait pas seulement une reconstitution physique, mais un important signal moral pour le mouvement terroriste si jamais nous nous retirions de la région en 2015 », conclut-il.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 23:20
Les Etats-Unis veulent échanger leur soldat prisonnier des talibans

 

18 février 2014 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Les Etats-Unis veulent reprendre les discussions avec les talibans sur un échange de leur seul soldat prisonnier contre des détenus de Guantanamo, a rapporté lundi soir le Washington Post.

 

Washington voudrait obtenir la libération du sergent Bowe Bergdahl, capturé par les talibans en juin 2009, avant le départ d'Afghanistan de la plus grande partie des troupes américaines, prévu pour la fin 2014, précisent des responsables américains cités par le journal.

 

Selon le quotidien, Bergdahl serait échangé contre cinq talibans détenus à Guantanamo, qui seraient relâchés et remis au Qatar. Les discussions ne sont pas encore entamées, note toutefois le Washington Post.

 

La porte-parole du département d'Etat, Jennifer Psaki, a déclaré à l'AFP, sans pouvoir donner de précisions: nous travaillons chaque jour, en utilisant toutes les ressources militaires, diplomatiques et de renseignement, pour faire en sorte que le sergent Bergdahl rentre chez lui sain et sauf.

 

De son côté, le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, a affirmé mardi que nous ne sommes pas impliqués dans des négociations actives avec les talibans. Si des négociations reprennent à un moment où à un autre, nous voudrons parler avec les talibans au sujet du retour du sergent Bergdahl, sain et sauf.

 

Nous pensons à sa famille. Le sergent Bergdahl est absent depuis bien trop longtemps. Et nous continuons à appeler à sa libération immédiate, a-t-il ajouté.

 

Les Etats-Unis avaient reçu début janvier, pour la première fois depuis trois ans, une preuve de vie du sergent Bowe Bergdahl, capturé le 30 juin 2009 dans la province de Paktika (sud-est).

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 08:35
La Kapisa, un avant-goût "à la française" du retrait de l'Otan en Afghanistan

 

21.12.2013 Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Excellent reportage en Kapisa, de Guillaume Lavallée, paru vendredi matin sur le fil de l'AFP. En voici l'intégralité:

Des combats qui s'intensifient dans des zones d'influence talibanes mais épargnent la capitale régionale : un an après le départ des forces françaises, la province stratégique de Kapisa offre un avant-goût amer de l'Afghanistan après le retrait de l'Otan fin 2014.
Par un matin d'hiver à Mahmud Raqi, des hommes accroupis près d'un poêle à bois boivent un thé vert fumant dans un café transpercé des premiers rayons de soleil, discutent politique, mangent un bout de viande coincé dans du pain chaud, avant de saluer la petite assemblée et quitter les lieux paisiblement.
Dans cette ville de 50 000 âmes au pied des montagnes aux cimes enneigées, des étudiantes sont en classe et les marchands s'activent dans le bazar achalandé. La vie suit son cours tranquille. Un an après le retrait des soldats français, le ciel n'est pas tombé sur la tête des habitants de Mahmud Raqi, capitale de la Kapisa, province stratégique aux portes de Kaboul, où cohabitent les deux principales ethnies du pays, les Tadjiks et les Pachtounes.

 

Quel est le bilan de la présence française? La question semble déjà obsolète pour les habitants plus préoccupés par leur quotidien, l'avenir du pays et l'insécurité dans les secteurs infiltrés par les rebelles, talibans et autres, de la province comme Tagab et la vallée d'Alasay, véritables points noirs sécuritaires. "La situation est très mauvaise dans 90% de Tagab", souffle Qalandar, un chauffeur originaire de ce district assis devant un café de Mahmud Raqi. "Il y a des affrontements entre les tribus, entre les familles, et les talibans y sont très présents", ajoute-t-il, sans en vouloir aux soldats français de ne pas avoir réglé ces problèmes locaux profonds.
Depuis le retrait des Français, les insurgés n'ont pas gagné de terrain en Kapisa, mais ils ont en revanche intensifié leurs attaques dans des zones comme Tagab, où les tribunaux talibans sont plus populaires que les cours civiles défaillantes. "Il y a d'intenses combats aujourd'hui", explique Aziz ul-Rehman Tawab, vice-gouverneur de la province. Contrairement aux forces françaises avant, "les forces afghanes manquent d'hélicoptères et ne peuvent compter sur un soutien aérien, ce qui offre plus de latitude aux talibans pour opérer", explique-t-il.
 

La Kapisa, un cas d'école?

La Kapisa ne semble pas un cas isolé. Dans des districts reculés où les forces de l'Otan se sont retirées, les insurgés concentrent leurs attaques sur les soldats et policiers afghans qui n'ont pas ou peu d'appui aérien.
Le Pentagone estime que l'insurrection talibane "consolide" ses positions dans certaines zones reculées et inflige davantage de pertes à l'armée et la police afghanes, tout en soutenant que le nombre d'attaques recule dans le pays cette année. L'ONU voit en revanche "un niveau de violences" contre les forces afghanes et internationales "qui n'avait pas été aussi élevé depuis 2010". Si la situation se détériore dans les zones reculées, aucune des 34 capitales provinciales n'est encore tombée aux mains des rebelles à ce jour.
"Dans la majorité des endroits où les forces de l'Otan se sont retirées, les affrontements sont plus importants... Nous laissons derrière nous un pays en feu", estime Graeme Smith, analyste à l'International Crisis Group (ICG) à Kaboul, un constat tiré de ses déplacements récents dans quatre provinces. Au fur et à mesure que les soldats étrangers se replient autour des grandes villes, ils perdent par ailleurs leur capacité à collecter des informations sur les attaques rebelles dans les zones périphériques, qui deviennent ainsi des "trous noirs".
"Pour l'instant, le gouvernement tient bon... mais il doit s'assurer d'obtenir un soutien aérien et faire en sorte que les salaires (des policiers et soldats) soient versés", souligne M. Smith. Or le président Hamid Karzaï refuse de signer un accord de sécurité encadrant le maintien de soldats étrangers, notamment Américains, après 2014, qui pourrait garantir un meilleur soutien aérien aux 350.000 membres officiels des forces de sécurité afghanes. Et les Etats-Unis, premiers bailleurs de fonds de Kaboul, ont annulé une commande d'hélicoptères russes MI-17 destinés aux forces afghane...
 

La stabilisation par le développement?
En Kapisa comme dans d'autres régions d'Afghanistan où l'Otan s'est retiré, les Occidentaux continuent de payer pour ériger des hôpitaux, former des infirmières, électrifier des zones reculées, des efforts tout sauf naïfs.
"On renforce l'autorité locale grâce à des projets de développement, c'est d'une certaine manière de la stabilisation" visant à "contenir les insurgés", souligne une source diplomatique occidentale à Kaboul. Mais les ONG, elles, soutiennent vouloir aider la population afghane sans souscrire à l'objectif politique de "stabilisation" avancé par les Etats occidentaux.
"Nous n'aimions pas les militaires français, mais nous voulons des projets de développement", lance dans un village de Kapisa Rahmatullah Abed, barbe de charbon et regard d'acier. "Mais personne ne sait ce qui va arriver après le retrait de l'Otan. Tout est possible".

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 17:35
Pakistan: 6 morts dans un tir de drone américain visant des talibans afghans

 

21 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

HANGU (Pakistan) - Six rebelles présumés ont été tués jeudi par un tir de drone américain visant un repaire du réseau taliban afghan Haqqani dans le nord-ouest du Pakistan, le premier effectué hors des instables zones tribales ou semi-tribales qui bordent l'Afghanistan, selon les autorités locales.

 

L'attaque a frappé selon ces sources un repaire des combattants d'Haqqani, accusé d'avoir perpétré plusieurs des attentats les plus sanglants de ces dix dernières années en Afghanistan, y compris dans la capitale Kaboul, et inscrit sur la liste américaine des organisations terroristes.

 

Le tir de drone a fait six morts, a déclaré à l'AFP un responsable de la police locale, Farid Khan. Selon plusieurs sources interne au réseau taliban, l'attaque a notamment tué le mollah Ahmad Jan, chef spirituel du réseau et l'un des bras droit de son chef, Sirajuddin Haqqani.

 

Le complexe visé était selon ces sources un complexe servant de base arrière (centre de soins et de repos, séminaire religieux) au réseau.

 

L'attaque intervient près de deux semaines après la mort de Nasiruddin Haqqani, frère de Sirajuddin et décrit comme le financier du réseau, assassiné par des inconnus en banlieue de la capitale pakistanaise Islamabad.

 

Haqqani, historiquement proche des services de sécurité pakistanais, est l'une des branches les plus puissantes des talibans afghans qui combattent le gouvernement de Kaboul et ses alliés de l'Otan, menés par Washington, depuis plus de douze ans.

 

Le bombardement de jeudi a eu lieu à Tal, une ville du district de Hangu, dans la province de Khyber Pakhtunkhwa, qui borde les zones tribales. Si Hangu est proche des zones tribales, c'est la première fois qu'un drone américain, qui ne frappent d'ordinaire que les zones tribales ou semi tribales, bombarde une cible dans une des quatre provinces du Pakistan.

 

Les régions pakistanaises du nord-ouest frontalières de l'Afghanistan, et notamment les zones tribales, sont l'une des bases arrière clandestines des talibans afghans, alliés occasionnels de leurs homologues pakistanais du TTP qui combattent, eux, le gouvernement d'Islamabad.

 

Il s'agit également du premier bombardement de drone américain dans le pays depuis celui qui a tué Hakimullah Mehsud, chef du Mouvement des talibans du Pakistan (TTP), le principal mouvement rebelle du pays, dans la zone tribale du Waziristan du Nord au début du mois.

 

Cette attaque avait été dénoncée par Islamabad qui avait accusé son allié américain d'avoir ainsi saboté ses projets de pourparlers de paix avec le TTP, accusé d'innombrables attentats qui ont tué des milliers de personnes à travers le pays depuis 2007.

 

Les Etats-Unis bombardent régulièrement le nord-ouest du Pakistan depuis 2004 pour éliminer les combattants talibans et leurs alliés d'Al-Qaïda. Cette campagne s'est intensifiée depuis 2008, au point de devenir quasi quotidienne à certaines périodes ces dernières années. Leur rythme a toutefois ralenti depuis un an.

 

Le Pakistan condamne officiellement ces tirs qu'il considère comme une atteinte à sa souveraineté, mais les soutient officieusement, selon de nombreux observateurs.

 

Le nombre de victimes civiles de ces tirs, impossible à vérifier de manière indépendante, fait débat. Selon le gouvernement pakistanais, si les drones ont tué 2.160 personnes au total depuis 2008, seuls 67 (soit 3%) d'entre eux sont des civils, le reste étant des combattants rebelles afghans ou pakistanais.

 

Mais plusieurs organisations estiment en revanche que les morts civils des drones se chiffrent par centaines.

 

Dans un rapport publié ce mois-ci, le rapporteur de l'ONU Ben Emmerson a écrit que le Pakistan lui avait dit que 400 des 2.200 victimes des drones américains au Pakistan depuis dix ans, soit 18%, étaient des civils.

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 08:35
photo EMA

photo EMA

 

18 novembre 2013 Liberation.fr (AFP)

 

Ce chiffre publié par l'ONU se base sur des données collectées auprès des autorités afghanes et de la rébellion.

 

La rébellion des talibans afghans a perdu en 2013 «entre 10 000 et 12 000 hommes», chiffre qui inclut les morts, blessés et prisonniers, au cours des affrontements contre les forces régulières afghanes et celles de l’Otan, affirme un rapport de l’ONU. «Si les pertes rebelles sont difficiles à estimer, des sources gouvernementales et des données internes de la rébellion les chiffrent entre 10 000 et 12 000», indique ce rapport, rédigé par le Bureau de contrôle et d’analyse des sanctions de l’ONU à l’intention du Conseil de sécurité. Ces données n’ont toutefois pas été confirmées de manière indépendante.

 

Le rapport, daté du 10 novembre, souligne également que les forces afghanes et internationales «font l’objet d’un niveau de violences qui n’avait pas été aussi élevé depuis 2010», sans que les talibans aient pu en tirer des «gains significatifs». Aussi longtemps que les forces afghanes seront en mesure de conserver leurs positions, «toute tentative des talibans de reconquérir des centres de population restera vaine», poursuit le rapport. Pour cette raison, «les talibans se sont davantage consacrés à intimider la population et à faire taire les chefs locaux ne soutenant par leurs positions», ajoute l’organisme onusien.

 

Renversés en 2001 par une coalition militaire internationale dirigée par les Américains, les rebelles islamistes mènent une violente insurrection que douze ans de guerre et les moyens militaires colossaux déployés par l’Otan n’ont pas réussi à mater. Si les grandes villes du pays sont sous contrôle des forces gouvernementales, la situation est beaucoup plus instable dans le reste du pays, en particulier dans le sud et l’est, où les talibans ont leurs places fortes.

 

«Les violence constatées au cours de l’année écoulée illustrent la menace que posent pour la paix et la sécurité les talibans et les groupes qui leurs sont affiliés», souligne le rapport de l’ONU. Dans ce contexte, le retrait, d’ici à la fin 2014, des 75 000 soldats de l’Otan fait planer la menace d’une nouvelle guerre civile dans le pays.

 

La situation sécuritaire du pays pourrait dépendre en grande partie de la signature d’un traité bilatéral de sécurité (BSA) entre Washington et Kaboul. Cet accord doit être examiné cette semaine dans la capitale afghane par une Loya Jirga, grande assemblée traditionnelle. Ce traité doit préciser les modalités de la présence américaine dans le pays au terme de la mission de combat de l’Otan, notamment le nombre des bases et de soldats.

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 11:35
Les États-Unis capturent un chef taliban pakistanais

11/10/2013 Par lefigaro.fr (AFP)

 

Selon le Washington Post, Latif Mehsud avait récemment été fait prisonnier dans l'est de l'Afghanistan par les services de renseignement afghans, qui souhaitaient le recruter comme intermédiaire.

 

Les Etats-Unis ont capturé un chef taliban pakistanais lors d'une opération militaire, a annoncé aujourd'hui la diplomatie américaine. "Je peux confirmer que les forces américaines ont bien capturé le responsable terroriste Latif Mehsud lors d'une opération militaire", a indiqué la porte-parole adjointe du département d'Etat, Marie Harf, précisant qu'il s'agissait d'un haut commandant du Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP, mouvement des talibans du Pakistan).

 

La diplomate n'a donné aucun détail sur le lieu ou la date de l'opération. Des responsables du Pentagone ont affirmé de leur côté que Mehsud se trouvait actuellement en Afghanistan où il serait détenu "légalement". "Dans le cadre du conflit armé contre al-Qaïda, les talibans et les forces qui leur sont associées, autorisé par le Congrès en 2001 (...), Mehsud a été capturé et est détenu en toute légalité par les forces armées américaines en Afghanistan", a souligné une porte-parole du Pentagone, Elissa Smith. Selon le Washington Post, Latif Mehsud avait récemment été fait prisonnier dans l'est de l'Afghanistan par les services de renseignement afghans souhaitant le recruter comme potentiel intermédiaire pour des négociations de paix entre Kaboul, Islamabad et les talibans.

 

Hamid Karzaï serait furieux

 

Ces événements interviennent alors que le secrétaire d'Etat John Kerry est arrivé à Kaboul cet après-midi pour une visite surprise jusqu'à samedi, dans le but de faire avancer avec le président afghan Hamid Karzaï les difficiles négociations pour un accord sur la présence américaine en Afghanistan après 2014. Selon un porte-parole de Karzaï, Aimal Faizi, cité par le Post, le président afghan est devenu furieux en apprenant la capture par les Etats-Unis de Mehsud: "Les Américains l'ont récupéré de force pour l'emmener à Bagram", a-t-il déclaré.

 

Bagram est une base aérienne américaine comprenant un bâtiment de détention, où les Etats-Unis continuent de retenir prisonniers plus de 60 combattants étrangers parmi 3.000 détenus. Selon le porte-parole de Karzaï, Mehsud venait seulement d'accepter de rencontrer des agents de la Direction nationale de la sécurité afghane après des mois de discussions. Kaboul estimait même que le contact établi avec cet important chef taliban était l'une des opérations les plus réussies menées par les forces afghanes, qui vont peu à peu assumer seules le contrôle de la sécurité du pays, a précisé Faizi au Washington Post.

 

"Mehsud est un haut commandant du TTP et a aussi été un proche confident du chef de ce groupe, Hakimullah Mehsud", avait dit plus tôt Marie Harf, pour qui le TTP avait revendiqué la tentative d'attentat à la bombe à Times Square, au coeur de New York, en 2010. Ce groupe "a fait le serment de frapper à nouveau les Etats-Unis sur leur sol", avait insisté la responsable, notant que l'organisation a été derrière plusieurs attentats contre des diplomates américains au Pakistan et des attaques ayant tué des civils pakistanais.

 

Depuis leur création en 2007, les talibans pakistanais multiplient les attaques contre les forces de l'ordre pakistanaises, contrairement aux talibans afghans qui visent l'Otan et leurs alliés des forces nationales en Afghanistan. Le TTP avait également revendiqué l'attentat contre la jeune militante pour le droit à l'éducation, Malala Yousafzaï, qui vient de remporter le prix Sakharov du Parlement européen.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 12:35
Six killed in US drone strike in Pakistan: officials

Sept 22, 2013 spacewar.com (AFP)

 

Miranshah, Pakistan - At least six people were killed in a US drone strike on a militant compound in a northwestern Pakistani tribal area on Sunday, officials said.

 

The attack took place in Shawal , about 55 kilometres (35 miles) west of Miranshah, the main town in North Waziristan tribal district, along the Afghan border.

 

"US drones fired four missiles into a militant compound. At least six militants were killed and three others were wounded," a security official told AFP.

 

A second security official confirmed the attack and death toll.

 

The officials said the identities of those killed were not yet clear.

 

Pakistan's foreign ministry said it "strongly" condemned the drone attack.

 

"These unilateral strikes are a violation of Pakistan's sovereignty and territorial integrity. Pakistan has repeatedly emphasised the importance of bringing an immediate end to drone strikes," it said in a statement.

 

US drone attacks are deeply unpopular in Pakistan but Washington views them as a vital tool in the fight against Taliban and Al-Qaeda militants in the lawless tribal areas along the border with Afghanistan.

 

The Pakistani government has repeatedly protested against the strikes and there has been a recent decrease in their use.

 

During a visit to Islamabad at the start of August, US Secretary of State John Kerry suggested that drone strikes targeting Taliban and Al-Qaeda operatives in Pakistan could end "very soon" as the threat of militancy recedes.

 

According to an AFP tally there were 101 attacks in 2010, killing more than 670 people, compared with just 19 so far this year, killing just over 100 people.

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 22:35
Trois soldats de l’Otan tués par un homme en uniforme en Afghanistan

Exercice de « House clearing » pour les recrues (Photo Nicolas Laffont - 45eNord)

 

21/09/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Est-ce le retour des attaques des «ennemis de l’intérieur»:trois soldats de l’Otan ont été tués samedi dans l’est de l’Afghanistan par un homme portant un uniforme des forces afghanes, a annoncé la Force internationale de l’Otan dans le pays (ISAF), rapporte l’AFP.

 

L’attaque avait été perpétrée par un soldat afghan dans un camp d’entraînement afghan de la province instable de Paktia et les trois victimes sont des soldats américains, rapporte l’agence, citan un responsable local s’exprimant sous couvert de l’anonymat, précisant que deux soldats américains ont été tués sur le coup et le troisième a succombé à ses blessures, tandis que le tireur a été abattu par les Américains, a ajouté le responsable.

 

Est-ce le retour des attaques des «ennemis de l’intérieur» qui avaient hanté les Forces de la Coalition l’an dernier et sapé la confiance entres les Afghans et les Occidentaux, particuièrment les Américains?

 

Ces «ennemis de l’intérieur» sont des soldats afghans qui retournent leurs armes contre les Occidentaux par colère, ou par sympathie pour les rebelles, des attaques qui sapent la confiance entre les forces afghanes et celles de l’Otan et des dizaines de soldats de la Coalition avaient été tués l’an dernier lor de ces attaques «green on blue».

 

Ironie du sort, cette nouvelle attaque survient le jour même de la libération par le Pakistan du numéro deux des talibans, le mollah Abdul Ghani Baradar, ancien bras droit du mollah Omar, chef des rebelles talibans afghans, une mesure destinée, selon Islamabad, à faciliter le processus de réconciliation afghan.

 

Le pouvoir à Kaboul tente de convaincre les talibans d’entamer des pourparlers de paix, mais les talibans refusent de discuter directement avec le président Karzaï qu’ils considèrent comme une marionnette des États-Unis.

 

De toute façon, les talibans semblent tout bonnement attendre le retrait des forces de l’OTAN pour revenir au pouvoir, en faisant tout, d’ici là, pour déstabiliser le régime en place et montrer à la population qu’elle a tout intérêt à se ranger du côté de leur côté.

 

Quant aux libérations de talibans afghans, elles n’ont eu jusqu’ici aucun effet positif pour la paix, plusieurs prisonniers libérés retournant tout simplement au combat contre Kaboul et l’Otan.

 

L’instabilité persistante à l’approche du départ de la majorité des 87.000 soldats de l’ISAF, prévu pour la fin 2014, font craindre d’une nouvelle guerre civile dans le pays.

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 11:35
Le Pakistan libère l'ancien numéro deux des talibans afghans

21.09.2013  tv5.org (AFP)

 

Le Pakistan a libéré samedi le mollah Abdul Ghani Baradar, ancien bras droit du chef des rebelles talibans afghans mollah Omar, à la demande de Kaboul qui espère le voir jouer un rôle décisif pour favoriser la paix en Afghanistan

 

Islamabad - La libération du mollah Baradar, qui avait été arrêté au Pakistan début 2010, vise selon Islamabad à "faciliter le processus de réconciliation afghan" pour mettre fin au conflit sanglant qui oppose depuis près de 12 ans le gouvernement afghan, soutenu par l'Otan, et les talibans.

 

Le Pakistan avait annoncé vendredi qu'il serait remis en liberté le lendemain. "Oui, Baradar a été libéré", a confirmé dans la matinée à l'AFP le porte-parole du ministère pakistanais de l'Intérieur, Omar Hamid, sans plus de détails. La libération a été confirmée officieusement à l'AFP par une source talibane.

 

Elle a été aussitôt saluée par le gouvernement afghan, qui cherche depuis des années à discuter avec des rebelles faute d'avoir pu les vaincre militairement, même avec l'aide de l'Otan.

 

La remise en liberté d'Abdul Ghani Baradar, qui était vu en 2010 comme favorable à des discussions de paix, avait notamment été demandée au Pakistan par le président afghan Hamid Karzaï lors de sa visite à Islamabad fin août.

 

Suite de l’article

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 21:35
Afghan Taliban Attack US Base, NATO Supply Vehicles

Sep. 2, 2013 – Defense News (AFP)

 

JALALABAD, AFGHANISTAN — Taliban suicide bombers and gunmen dressed as Afghan police attacked a US base near the Pakistani border on Monday and set dozens of parked NATO supply vehicles ablaze, officials said.

 

All three attackers were shot dead by helicopter gunships during the assault on the base in Nangarhar province, but no member of the US-led NATO mission was killed.

 

“Our investigation shows some 41 vehicles — supply trucks and vehicles belonging to US forces — were destroyed in the attack,” Nangarhar provincial spokesman Ahmad Zia Abdulzai said after the attack near the Torkham border crossing.

 

“Magnetic bombs were attached to some vehicles and detonated,” he told a press conference.

 

“Three armed insurgents were killed by US helicopter gunships. Weapons, suicide vests and hand grenades were found afterwards.”

 

A senior Afghan border police official also told AFP that 30 to 50 vehicles had been burnt.

 

Torkham is next to Pakistan’s Khyber Pass and straddles a key NATO overland supply route into landlocked Afghanistan from the nearest sea port of Karachi.

 

“There were a series of explosions that occurred in the vicinity of a forward operating base in Nangarhar province,” said a spokesman for the International Security Assistance Force (ISAF).

 

The military later described it as an “attempted but unsuccessful coordinated attack by enemy forces”.

 

“There were three enemy forces killed during the attack. We can confirm that no ISAF personnel were killed as a result of this incident,” it said in a statement.

 

An AFP photographer saw the bodies of three dead attackers wearing Afghan police uniforms.

 

NATO combat troops are gradually withdrawing from Afghanistan and are due to finish their mission by the end of 2014, after presidential elections next April.

 

Zabihullah Mujahid, a spokesman for the Taliban which is leading a 12-year insurgency against Western troops and the Afghan government, claimed responsibility for the attack in a statement sent to the media.

 

The Taliban have launched a spate of attacks across the country in recent days, with scores killed in suicide bombings, ambushes and rocket attacks. They also killed five aid workers in the west.

 

On Sunday the bullet-riddled bodies of seven civilians kidnapped one week earlier by the Taliban were found in Ghazni province just south of the capital.

 

Also on Sunday, Afghanistan’s ambassador to Pakistan and potential candidate for next year’s presidential election, Omar Daudzai, was appointed acting interior minister.

 

President Hamid Karzai, who has led Afghanistan since the 2001 US-led invasion removed the Taliban from power, is barred from standing for a third term.

 

Interior minister Mujtaba Patang was voted out by parliament in July over accusations that he had failed to thwart the threat from Taliban rebels.

 

Afghanistan’s 350,000-strong security forces are suffering a steep rise in attacks as the NATO mission winds down, with police and army casualties said to have increased by 15-20 percent since 2011.

 

The election to succeed Karzai is seen as the key test of whether 12 years of massive international military and aid intervention has been worthwhile.

 

Karzai recently named controversial former warlord Abdul Rab Rasul Sayyaf, 2009 runner-up Abdullah Abdullah and former finance minister Ashraf Ghani as possible candidates.

 

Other potential runners include foreign minister Zalmai Rassoul, Qayum Karzai, the president’s brother, and former interior minister Ali Ahmad Jalali.

 

Karzai has pledged to ensure a smooth election, but international donors have expressed concern about whether the vote will produce a credible result after the 2009 poll was marred by massive fraud.

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 07:35
Une photo d’Oussama Ben Laden sur un écran du Pentagone (Photo DoD)

Une photo d’Oussama Ben Laden sur un écran du Pentagone (Photo DoD)

09/07/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Dans un rapport d’enquête publié hier, on apprend que la «négligence» et la «complaisance» du Pakistan ont permis à l’ancien chef d’Al Qaïda, Oussama Ben Laden, de se réfugier sans trop de difficultés dans ce pays pendant près de dix ans.

Peu après l’assaut, en mai 2011, de la résidence où se trouvait le chef d’Al Qaïda par des commandos d’élite américains des Navy Seals, à Abbottabad, une commission d’enquête avait été mise en place par les autorités du pays. La chaîne de télévision Al-Jazeera a mis en ligne lundi soir une copie du rapport de cette commission.

Il est notamment écrit dans le rapport de 337 pages qu’«[Oussama Ben Laden] a été en mesure de rester dans les limites du périmètre d’Abbottabad en raison de l’échec collectif des autorités militaires, des services de renseignement, de la police et de l’administration civile».

«Cet ressort de la négligence ainsi que de l’incompétence. Et à un degré indéterminé, il a pu impliquer – ou non – un niveau de complicité important» de la part de l’armée et du renseignement, poursuit un peu plus loin le rapport, qui indique toutefois ne pas avoir de preuves à ce sujet.

NOTRE DOSSIER SUR LA MORT DE BEN LADEN >>

Arrivé au Pakistan en 2002, soit quelques mois après le début de la guerre en Afghanistan, Oussama Ben Laden a été transféré dans une résidence d’Abbottabad en 2005.

Ce qui étonne la commission d’enquête, c’est que la résidence où a vécu Ben Laden se situait à environ un kilomètre de l’académie Kakul, l’école militaire la plus prestigieuse du pays, équivalent du Westpoint américain, du St-Cyr français, ou du Collège militaire royal du Canada.

«Que le voisinage, les responsables locaux, la police, les forces de sécurité et les services de renseignement n’aient pas porté attention à la forme étrange de l’immeuble, sa dimension, ses barbelés, l’absence de voitures ou de visiteurs pendant six ans dépasse tout simplement l’entendement», note le rapport qui ne se prive pas de lancer que «ce niveau d’incompétence, pour rester poli, est stupéfiant pour ne pas dire incroyable. Au moins 25 personnes vivaient dans cette maison mais selon un recensement local, la demeure était inhabitée».

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 07:35
Une photo d’Oussama Ben Laden sur un écran du Pentagone (Photo DoD)

Une photo d’Oussama Ben Laden sur un écran du Pentagone (Photo DoD)

09/07/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Dans un rapport d’enquête publié hier, on apprend que la «négligence» et la «complaisance» du Pakistan ont permis à l’ancien chef d’Al Qaïda, Oussama Ben Laden, de se réfugier sans trop de difficultés dans ce pays pendant près de dix ans.

Peu après l’assaut, en mai 2011, de la résidence où se trouvait le chef d’Al Qaïda par des commandos d’élite américains des Navy Seals, à Abbottabad, une commission d’enquête avait été mise en place par les autorités du pays. La chaîne de télévision Al-Jazeera a mis en ligne lundi soir une copie du rapport de cette commission.

Il est notamment écrit dans le rapport de 337 pages qu’«[Oussama Ben Laden] a été en mesure de rester dans les limites du périmètre d’Abbottabad en raison de l’échec collectif des autorités militaires, des services de renseignement, de la police et de l’administration civile».

«Cet ressort de la négligence ainsi que de l’incompétence. Et à un degré indéterminé, il a pu impliquer – ou non – un niveau de complicité important» de la part de l’armée et du renseignement, poursuit un peu plus loin le rapport, qui indique toutefois ne pas avoir de preuves à ce sujet.

NOTRE DOSSIER SUR LA MORT DE BEN LADEN >>

Arrivé au Pakistan en 2002, soit quelques mois après le début de la guerre en Afghanistan, Oussama Ben Laden a été transféré dans une résidence d’Abbottabad en 2005.

Ce qui étonne la commission d’enquête, c’est que la résidence où a vécu Ben Laden se situait à environ un kilomètre de l’académie Kakul, l’école militaire la plus prestigieuse du pays, équivalent du Westpoint américain, du St-Cyr français, ou du Collège militaire royal du Canada.

«Que le voisinage, les responsables locaux, la police, les forces de sécurité et les services de renseignement n’aient pas porté attention à la forme étrange de l’immeuble, sa dimension, ses barbelés, l’absence de voitures ou de visiteurs pendant six ans dépasse tout simplement l’entendement», note le rapport qui ne se prive pas de lancer que «ce niveau d’incompétence, pour rester poli, est stupéfiant pour ne pas dire incroyable. Au moins 25 personnes vivaient dans cette maison mais selon un recensement local, la demeure était inhabitée».

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 18:35
Le raid des drones américains visait un bâtiment voisin d’un grand marché de Miranshah, principale ville du district tribal du Waziristan du Nord, dans le Nord-Ouest du Pakistan (Photo: Archives/Al Jazeera)

Le raid des drones américains visait un bâtiment voisin d’un grand marché de Miranshah, principale ville du district tribal du Waziristan du Nord, dans le Nord-Ouest du Pakistan (Photo: Archives/Al Jazeera)

03/07/2013 par Gaëtan Barralon- 45eNord.ca

 

D’après les services de sécurité pakistanais, plusieurs drones américains ont tiré, ce mercredi, quatre missiles sur un bâtiment voisin d’un grand marché de Miranshah, principale ville du district tribal du Waziristan du Nord, dans le Nord-Ouest du Pakistan, faisant 17 victimes au cœur de ce fief des talibans.

 

«Quatre drones survolaient la zone au moment de l’attaque, et deux d’entre eux ont tiré quatre missiles sur un bâtiment», a déclaré à l’AFP un responsable de sécurité locale. Si ce dernier avait d’abord fait état de quatre morts et quelques blessés, le bilan des victimes a été revu à la hausse, se portant désormais à 17 tués dans ce raid aérien. «L’attaque est survenue alors que les insurgés dormaient dans le bâtiment ciblé», a précisé ce même responsable.

 

À en croire des commandants talibans ainsi que différentes sources sécuritaires, la plupart des victimes étaient des combattants afghans du réseau Haqqani. Il s’agirait du groupe d’insurgés le plus dangereux en Afghanistan, selon les Américains.

 

De quoi déclencher de nouvelles tensions entre Kaboul et Islamabad. En froid sur le dossier des talibans, les autorités afghanes accusent notamment leurs homologues pakistanaises de soutenir l’insurrection actuelle.

 

Islamabad a donné son feu vert, selon le chef de l’armée afghane

 

«Les talibans sont sous le contrôle» du Pakistan, a déclaré le chef de l’armée afghane, le général Sher Muhammad Karimi, dans un entretien à la BBC, enregistré à Kaboul, ce samedi. «Le Pakistan est confronté au terrorisme autant que je le suis. Ensemble nous pouvons combattre cette menace à condition que [tout le monde soit] sincère», a-t-il ajouté.

 

Mais le général afghan est également monté au créneau contre le positionnement stratégique et diplomatique des responsables pakistanais. Une forme de duplicité, caractérisée, selon lui, par les déclarations du Premier ministre pakistanais, Nawaz Sharif, condamnant les agissements américains sur son territoire.

 

«Les États-Unis n’ont pas commencé à lancer des attaques de drones tout seuls», sans concertation avec les autorités pakistanaises, a martelé le général Karimi.

 

Pour autant, Nawaz Sharif a, de son côté, rappelé sa volonté de lutter efficacement contre l’insurrection des talibans, en concertation avec son voisin afghan. Il s’est ainsi engagé à s’«attaquer à l’extrémisme et au terrorisme avec plus de vigueur encore et en collaboration étroite avec nos amis».

 

Le Pakistan est «fermement résolu à promouvoir l’objectif commun d’un Afghanistan pacifié et stable», a-t-il ajouté, à l’issue de pourparlers avec son homologue britannique, David Cameron.

 

Une deuxième frappe américaine en un mois

 

Le raid perpétré, ce mercredi, constitue la deuxième frappe américaine depuis l’investiture de Nawaz Sharif au poste de Premier ministre pakistanais. La précédente avait touché, le 7 juin dernier, des installations à Shokhel, dans ce même district du Waziristan du Nord, faisant sept morts.

 

Avant cela, le tout récent chef du gouvernement avait également condamné l’attaque de drone américain qui avait provoqué, le 29 mai dernier, la mort du numéro deux du Mouvement des talibans du Pakistan (TTP), Wali ur-Rehman.

 

Face à ces attaques d’avions sans pilote, les autorités pakistanaises dénoncent régulièrement une violation de leur souveraineté nationale. Le tout, en essayant de lutter contre l’extrémisme et le terrorisme. Un discours peu convaincant pour le voisin afghan, en proie à une insurrection tenace des talibans, laissant craindre un vide sécuritaire à l’issue du retrait des troupes internationales à la fin 2014.

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 16:35
Les talibans afghans revendiquent l'attentat qui a tué 7 soldats géorgiens

 

 

07 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

KANDAHAR (Afghanistan) - Les rebelles talibans ont revendiqué vendredi l'attaque suicide menée la veille contre une base militaire géorgienne dans la province afghane du Helmand (sud), qui a coûté la vie à sept soldats géorgiens de la force internationale de l'Otan dans le pays (Isaf).

 

L'attaque a été revendiquée par un porte-parole des insurgés, Yousuf Ahmadi, dans un communiqué publié sur un site internet taliban.

 

Le général Irakli Dzneladze, chef d'état-major de l'armée géorgienne, avait annoncé jeudi que sept soldats avaient péri lorsqu'un terroriste kamikaze a fait sauter un camion chargé d'explosifs à l'extérieur de la base. Neuf autres soldats ont été blessés, avait-t-il ajouté.

 

L'attaque a eu lieu vers 16H00 locale (11H30 GMT), a indiqué à l'AFP Sayed Mulook, commandant de l'armée afghane dans la province du Helmand, une place forte des talibans.

 

Suite à l'attentat, le Premier ministre (géorgien Bidzina Ivanishvili) a demandé au ministre de la Défense (Irakli Alasania) d'interrompre une visite officielle à Bruxelles et de se rendre en Afghanistan, où il est arrivé (jeudi) soir, a indiqué à l'AFP Manana Tokmajishvili, conseiller du Premier ministre géorgien.

 

M. Alasania a rencontré son homologue afghan Bismillah Khan Mohammadi, qui lui a adressé ses condoléances et les deux hommes ont discuté de la situation en Afghanistan, a précisé le ministère géorgien de la Défense dans un communiqué.

 

Le ministère ajoute que M. Alasania s'est rendu à la base militaire pour rencontrer les militaires blessés et qu'une journée de deuil a été décrétée vendredi en Géorgie.

 

Le patron de l'Isaf, le général américain Joseph Dunford, a également présenté ses condoléances aux familles des victimes.

 

Aussi triste ce moment soit-il pour les Géorgiens et les forces de la coalition, il ne saurait nous détourner de nos efforts visant à donner au peuple afghan stabilité et sécurité, a déclaré le général dans un communiqué.

 

Au total, 30 militaires géorgiens ont été tués depuis le début de l'intervention internationale en Afghanistan fin 2001, dont trois le 13 mai dernier, déjà dans une attaque suicide contre une de leurs bases dans le sud.

 

La Géorgie, avec 1.500 militaires déployés dans la province méridionale de Helmand, est le plus important contributeur non membre de l'Otan à la force internationale en Afghanistan, selon le ministère de la Défense.

 

Le pays caucasien a annoncé son souhait de maintenir des soldats en Afghanistan pour assister l'armée afghane lorsque l'Otan aura transféré toute la responsabilité de la sécurité du pays aux forces afghanes à la fin 2014.

 

L'Otan s'est engagée à accepter en son sein la Géorgie, sans toutefois donner de date pour cette adhésion. Le souhait de Tbilissi d'intégrer la coalition occidentale a provoqué la colère de la Russie voisine qui considère l'expansion de l'Otan à ses portes comme une menace.

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 22:16
Accident d'hélicoptère: au moins huit étrangers au mains des talibans

22 avril 2013 19h50 Romandie.com (AFP)

 

PULI ALAM (Afghanistan) - Les insurgés talibans détiennent au moins neuf personnes, principalement des Turcs, voyageant dans un hélicoptère civil qui a fait un atterrissage d'urgence dans l'est de l'Afghanistan en raison d'une météo défavorable, ont indiqué lundi des responsables locaux.

 

Dans un communiqué publié sur leur site internet, les talibans, qui exagèrent régulièrement le bilan de leurs actions, ont indiqué de leur côté détenir 11 étrangers appartenant à l'armée américaine, dont deux traducteurs, capturés vivants et transférés vers la région la plus sûre du pays.

 

L'hélicoptère a fait un atterrissage d'urgence dimanche soir dans la province du Logar, située dans l'est du pays et au sud de la capitale Kaboul, a dit le numéro deux de la police provinciale, Rais Khan Sadeq.

 

Les forces de sécurité ont trouvé l'hélicoptère, mais pas les neuf personnes à bord. Elles ont été capturées par les talibans, a dit à l'AFP ce responsable afghan.

 

Les personnes capturées sont un Afghan et huit Turcs, a précisé Din Mohammad Darvish, porte-parole du gouvernement provincial, une information confirmée par d'autres responsables locaux qui avaient fait état plus tôt lundi de neuf Turcs et aucun Afghan enlevés.

 

Les talibans affirment avoir cerné l'hélicoptère puis l'avoir incendié.

 

Les forces étrangères, en se dissociant de l'hélicoptère, tentent de faire passer les prisonniers pour des civils mais leurs dénégations sont vaines car toutes les personnes capturées portent l'uniforme de l'armée américaine, ont-il assuré.

 

Hamidullah Hamid, le gouverneur du district d'Azra, où l'hélicoptère s'est posé, a confirmé que les neuf personnes à bord avaient été capturées par les talibans. Et des chefs de tribus locaux tentaient lundi de convaincre les insurgés de libérer ces neuf personnes, ont indiqué à l'AFP des sources locales requérant l'anonymat.

 

L'ambassade turque (à Kaboul) mène des discussions intensives avec les autorités afghanes pour localiser les personnes enlevées, a dit à l'AFP une source diplomatique turque.

 

Nous espérons que nos ressortissants seront libérés le plus vite possible et qu'ils pourront regagner en toute sécurité les régions où ils travaillent, a déclaré à Ankara le vice-Premier ministre turc Bülent Arinç.

 

L'appareil avait décollé de Khost, ville de l'est afghan près de la frontière pakistanaise où ces employés turcs travaillaient à la construction d'une route, en direction de la capitale Kaboul, a ajouté ce responsable.

 

Un porte-parole du transporteur aérien local Khorasan Cargo Airlines a quant à lui indiqué à l'AFP que sept Turcs, et non huit, étaient à bord de l'hélicoptère de fabrication russe MI-8, ainsi que deux Russes, le pilote et un ingénieur, et un Afghan.

 

L'hélicoptère s'est posé d'urgence dans le Logar en raison d'une averse intense, a ajouté ce responsable disant ne pas savoir où se trouvaient l'équipage et les passagers de ce vol.

 

Un porte-parole de la force de l'Otan en Afghanistan (Isaf) a confirmé de son côté que cet hélicoptère civil ne faisait pas partie de la flotte de la coalition occidentale.

 

La Turquie, membre de l'Otan et dont la population est très majoritairement musulmane, dispose d'environ 1.850 soldats en Afghanistan, déployés principalement à Kaboul. Ceux-ci ne participent pas aux combats et sont cantonnés à des missions de patrouille.

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 10:55
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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 17:20
Afghanistan: les "attaques de l'intérieur" pourraient accélérer le retrait de l'Otan

 

02/10/2012 Par LEXPRESS.fr

 

Une cinquantaine de soldats occidentaux ont été tués par des attaques "green on blue" de soldats ou policiers afghans qui retournent leurs armes contre les militaires de l'Otan, en 2012. Cette situation pourrait accélérer le retrait prévu en 2014, a admis le secrétaire général de l'Otan.

 

Les attaques "green on blue" vont sans doute accélérer le retrait des forces de l'Otan basées en Afghanistan, a déclaré Anders Fogh Rasmussen dans une interview au Guardian, publiée lundi. Le secrétaire général de l'Alliance admet que la pression causée par les attaques de soldats ou policiers afghans qui retournent leurs armes contre les militaires de l'Otan (green on blue) sape le moral des troupes de la force multinationale en Afghanistan (Isaf).  

 

"D'ici à 2014, nous allons adapter notre présence. Nos troupes pourraient être redéployées, assumer d'autres tâches, voire se retirer; ou bien nous pouvons réduire leur nombre" a répondu le secrétaire général aux questions du quotidien britannique.  

 

Rasmussen a en effet reconnu que la cinquantaine de soldats de l'ISAF tués par des attaques "green on blue" a nui à la relation entre l'ISAF et les forces de sécurité afghanes. Début septembre, l'une de ces attaques a conduit à la suspension de l'entraînement des policiers Afghans. 

 

>>> Lire La police afghane infiltrée par les talibans 

 

La dernière en date de ces "attaques de l'intérieur", celle d'un homme vêtu d'un uniforme de policier a causé la mort de trois soldat de l'Isaf, et d'au moins 13 civils afghans lundi. Environ 1 soldat de de l'Otan sur 5 est tué par une attaque green on blue a de son côté estimé, dimanche, le général John Allen, le commandant de l'Isaf lors de l'émission 60 minutes de CBS.  

 

Le plan de départ des forces occidentales en Afghanistan, fin 2014, prévoit le passage de relais de la sécurité du pays aux 352.000 membres des forces afghanes, après leur formation. La croissance rapide de l'appareil de sécurité aux ordres du gouvernement de Kaboul est jugée indispensable pour le succès de ce transfert.  

Une stratégie d'Infiltration des talibans

Le général français Olivier de Bavinchove, chef d'état-major de l'Isaf et numéro 3 de la coalition, attribue en partie ces attaques à une différence culturelle: "Une des raisons profondes des green on blue, c'est beaucoup plus une question d'éducation. Les Afghans ont été habitués pendant des siècles à régler les conflits par la violence, y compris les conflits domestiques". 

 

Mais Anders Fogh Rasmussen voit quant à lui dans cette hausse des attaques une stratégie d'infiltration des talibans, facilitée par le recrutement accéléré exigé pour le plan de retrait de l'Otan. Jusqu'à présent, l'Otan évaluait que 25% des attaques green on blue étaient liées à l'infiltration d'insurgés dans les rangs des forces afghanes. Le reste des pertes serait dû, selon certains analystes, au ressentiment des soldats et policiers afghans vis-à-vis de l'Alliance.

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 12:50
US Marines to wind down Afghan combat in 2012

 

November 28, 2011 defpro.com

 

US Marines will march out of Afghanistan by the thousands next year, winding down combat in the Taliban heartland and testing the US view that Afghan forces are capable of leading the fight against a battered but not yet beaten insurgency in the country's southwestern reaches.

 

At the same time, US reinforcements will be sent to eastern Afghanistan in a bid to reverse recent gains by insurgents targeting Kabul, the capital.

 

General James F Amos, commandant of the Marine Corps, said in an Associated Press interview that the number of Marines in Helmand province will drop "markedly" in 2012, and the role of those who stay will shift from countering the insurgency to training and advising the Afghan security forces.

 

The change suggests an early exit from Afghanistan for the Marine Corps, even as the prospects for solidifying their recent successes are uncertain.

 

"Am I OK with that? The answer is 'yes,'" Amos said.

 

At stake is President Barack Obama's pledge to win in Afghanistan the war he touted during his 2008 presidential campaign as worth fighting, while pledging to get out of Iraq.

 

Facing a stalemate in 2009, Obama ordered an extra 30,000 US troops to Afghanistan including about 10,000 Marines to Helmand province in the belief that if the Taliban were to retake the government al-Qaida would soon return to the land from which it plotted the September 11, 2001, attacks. (DD India)

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