26/03/2014 Armée de l'air
Mardi 18 mars, sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier, s’est déroulé un exercice de sécurité nucléaire. De niveau 2, il a impliqué toutes les unités présentes sur cette base aérienne à vocation nucléaire (BAVN).
Durant la journée, le personnel de la base a ainsi été mobilisé afin de mettre en œuvre le plan d’urgence interne (PUI). Les premières actions consistaient à évacuer les blessés, circonscrire l’origine de l’incident, mettre à l’abri le personnel présent sur la base et établir un périmètre de sécurité de la zone potentiellement contaminée. Celle-ci a ensuite été affinée par le biais d’une phase de détection sur le terrain.
Organisés régulièrement, ces exercices ont pour vocation d’entraîner les BAVN et les bases aériennes « gîte d’étape » pour le transport d’éléments d’arme nucléaire (TEAN), à faire face à une potentielle situation d’urgence radiologique. Ils sont classés selon quatre niveaux qui vont du plus élémentaire (niveau 1) au niveau national à dominante sécurité civile avec l’implication des pouvoirs publics (niveau 4). À partir du niveau 2, tous les exercices de sécurité nucléaire sont organisés (scénario, aspects techniques, logistique) par le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), en relation avec l’état-major des armées pour les niveaux nationaux, et en collaboration avec le commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA).
Le prochain rendez-vous est fixé les 17 et 18 juin prochains sur la base aérienne d’Istres avec un exercice national de niveau 4 (AIRNUC), auquel participera la préfecture des Bouches du Rhône.