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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 13:30
Rafale - Mirage 2000D (Armée de l’Air) – Rafale Marine (Marine Nationale)

Rafale - Mirage 2000D (Armée de l’Air) – Rafale Marine (Marine Nationale)


18.11.2015 45eNord.ca (AFP)
 

La France a conduit jusqu’à maintenant 12% des frappes non-américaines menées par la coalition contre le groupe État islamique, et ce chiffre devrait augmenter avec l’entrée en lice du porte-avions Charles de Gaulle, a estimé mercredi un porte-parole militaire américain.

 

« La France a été le premier partenaire de l’Otan a frapper en Irak en septembre 2014, et a conduit à peu près 12% de toutes les frappes non américaines en Irak et en Syrie jusqu’à maintenant », a déclaré le colonel Steve Warren, un porte-parole militaire américain qui s’exprimait par vidéoconférence depuis Bagdad.

« Je m’attends à ce que ce pourcentage augmente » avec l’arrivée prochaine du Charles-de-Gaulle pour participer aux frappes, a-t-il ajouté.

Le porte-avions français apporte « une capacité de frappe significative à la coalition », a-t-il souligné.

Le Charles-de-Gaulle a appareillé mercredi de Toulon (France) pour rejoindre la Méditerranée orientale ou il doit participer à la campagne contre le groupe Etat islamique, triplant la capacité de frappe française dans la région.

L’armée française disposera au total de 26 chasseurs embarqués sur le porte-avions — 18 Rafale et huit Super Etendard — plus des douze appareils stationnés aux Emirats arabes unis (six Rafale) et en Jordanie (six Mirage 2000).

Paris a décidé d’intensifier ses opérations en Syrie, en riposte aux pires attentats commis vendredi sur son territoire (129 morts, plus de 350 blessés), revendiqués par l’organisation de l’Etat islamique (EI).

Selon les statistiques publiquement disponibles compilées et mises en ligne par l’ONG britannique Airwars, la France est jusqu’à maintenant le troisième pays, autre que les Etats-Unis, en terme de nombre de frappes, derrière le Royaume-Uni et au niveau des Pays-Bas.

La campagne aérienne contre le groupe Etat islamique repose toutefois essentiellement sur les Etats-Unis, qui ont mené plus de 80% des frappes jusqu’à maintenant, selon les chiffres du Pentagone.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 08:55
Bloc opératoire HIA Bégin - photo ECPAD

Bloc opératoire HIA Bégin - photo ECPAD

 

18/11/2015 Service de santé des armées - DCSSA

 

Hôpitaux militaires, centre de transfusion sanguine, psychiatres, DAPSA, CMA, le service de santé a été largement mobilisé suite aux attentats commis  dans Paris ce week-end.

 

Les deux HIA Percy et Bégin ont été immédiatement mobilisés. Chaque HIA a conditionné ses blocs opératoires pour faire face à l’afflux massif de blessés. Ils ont, au total, accueilli 58 blessés, soit 18% des urgences absolues. En une heure à Bégin, 8 ambulances ont acheminé une trentaine de blessés, dont 20 par balle et de nombreuses urgences psychologiques. Au même moment, 17 blessés étaient accueillis à Percy.  Dès l’arrivée des ambulances de la BSPP, les blessés étaient triés, catégorisés, examinés avant le passage au bloc opératoire. « Les équipes médicales ont mis en œuvre au profit des blessés français sur le territoire national ce qu’elles font habituellement en opération extérieure » a souligné le MG Gygax-Genero, directrice de l’HIA Bégin.

 

« Si chaque hôpital a eu un nombre important de blessés, aucun n’était dans un afflux dit saturant. Chaque victime a donc pu avoir le traitement nécessaire : le damage control, c’est-à-dire des mesures conservatoires qui permettent la survie du blessé, du membre » a expliqué les MCS Rigal, chef du service de chirurgie orthopédique de l’HIA Percy.

 

Une cellule médico-psychologique a également été déployée dans chaque HIA au profit des blessés, de leur famille, mais aussi du personnel soignant, fortement impacté. L’action du CTSA a été également déterminante dans la prise en charge des blessés grâce à un approvisionnement en sang efficace et continu. 

 

Le lendemain, une équipe de psychiatres et psychologues du Service intervenaient à l’école militaire pour soutenir les familles de victimes. « Nous étions là pour leur apporter une présence, un accueil, un réconfort, faire en sorte qu’ils puissent mettre des mots sur ces événements d’horreur absolus » a expliqué le médecin en chef Martinez, coordinateur national du soutien médico-psychologique des armées.

 

Pendant ce temps, les établissements du ravitaillement sanitaire déployaient 2500 garrots et pansements compressifs nécessaires aux 1500 militaires envoyés en renfort de l’opération sentinelle.

 

Rôdé à la prise en charge des blessés de guerre, physiques et psychiques, le personnel soignant a fait preuve d’une efficacité et d’un dévouement remarquables. Le ministre de la défense a d’ailleurs salué « la mobilisation, la réactivité et le sang-froid du personnel du SSA »lors de sa visite à Bégin, lundi 17 novembre. A midi, entouré du personnel hospitalier, il a observé une minute de silence en hommage aux victimes de l’attentat.

 

L’action continue dans les hôpitaux au profit des blessés dont le parcours de reconstruction s’annonce long et difficile, toujours entouré du personnel soignant.

Infographie HIA-Attentas novembre 2015 - credits DCSSA

Infographie HIA-Attentas novembre 2015 - credits DCSSA

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 08:55
Le Raid confirme utiliser le "Made in Israel" dans son mode opératoire

 

18.11.2015 IsraelValley Desk – Défense (source LeFigaro.fr)

 

Jean-Michel Fauvergue, directeur du Raid, raconte en détails, comment ses hommes ont mené l’assaut dans le nord de Paris. L’opération, qui a duré sept heures, a occasionné «des centaines de coups de feu» et blessé 5 hommes de l’unité d’élite de la police.

 

LE FIGARO. – Que savez-vous avant de commencer l’assaut?

 

Jean-Michel FAUVERGUE. – Au départ, on nous a dit qu’il y avait trois personnes à l’intérieur. On pense qu’il y a une femme et deux hommes radicalisés.

 

Vous saviez que la femme portait un gilet explosif?

Oui, on savait que les terroristes étaient sans doute armés de kalachnikov et de gilets explosifs.

 

Abu Abdelhamid Abaaoud pouvait-il être présent?

On savait qu’il était peut-être là. Les autres services nous avaient transmis cette information.

 

Pouvez-vous nous raconter l’assaut?

L’assaut commence à 4h16 et il dure tout le temps du siège. On décide de faire une ouverture de porte à l’explosif car c’est généralement efficace et sidérant pour les gens qui sont à l’intérieur. Malheureusement, comme ça arrive quelques fois, ça ne marche pas bien. La porte blindée s’ouvre mal. On a du mal à rentrer et donc l’effet de surprise n’existe pas et très rapidement nos gars sont pris dans des échanges de tirs nourris. On riposte.

Les terroristes ont rapidement installé un porte-bouclier derrière la porte. Un porte bouclier assez lourd, posé sur une structure à roulettes. Ça n’est pas un bouclier sarcophage, mais ça y ressemble.

L’échange de tirs dure entre une demi-heure et trois-quarts d’heure. Des centaines de coups de feu sont échangés. Les terroristes ont également lancé des grenades offensives. Puis les tirs deviennent plus sporadiques, entrecoupés de périodes de feu plus intenses.

Après un long moment sans tir, on décide d’envoyer un chien pour qu’il fasse une reconnaissance des lieux. Malheureusement, Diesel, un chien d’attaque, est tué à la Brenneke.

On avait auparavant placé 6 tireurs d’élite devant les ouvertures, sur des immeubles aux alentours. L’un de nos hommes voit un des terroristes, lui demande de lever les mains. Il ne le fait pas. Le tireur d’élite tire. Le terroriste est touché mais continue de risposter à la kalachnikov. Les échanges de tirs continuent assez longtemps.

Puis la femme présente à l’intérieur envoie une longue rafale de tirs et s’ensuit une grande explosion. Les fenêtres, côté rue, volent en éclats. Un bout de corps, un morceau de colonne vertébrale, tombe sur une de nos voitures.

 

La femme s’est-elle jetée sur les forces d’intervention?

Non, nous sommes prudents. La femme s’est fait sauter toute seule dans l’appartement, en espérant que la force de l’explosion nous touche. Mais l’explosion ne nous a pas touchée, en revanche le choc a fait plier des murs porteurs. L’appartement est fragilisé mais il ne s’effondre pas.

Nous sommes au milieu de la mission, il est environ 9 heures. Les tirs de kalachnikov se poursuivent. Puis nous n’entendons plus qu’une kalachnikov car la deuxième s’est tue.

On décide alors de travailler à la grenade de 40mm. C’est une grenade qui contient 40 grammes d’explosif et qui sert à assourdir et à sidérer les assaillants. On en jette une vingtaine.

Puis on continue la progression dans l’appartement. C’est une progression raisonnée.

 

C’est-à-dire? Vous utilisez des moyens de reconnaissance?

On avance prudemment dans l’appartement. On envoie un drone pour regarder à travers les vitres et les velux mais ça ne nous apprend pas grand-chose.

On balance un premier robot muni d’une caméra pour faire une reconnaissance des lieux. Mais il est rapidement bloqué par les gravats. On emprunte un robot plus gros et plus haut, celui de la sécurité civile qui sert au déminage, mais il ne peut pas non plus progresser à cause des gravats. On n’arrive pas à le déployer.

On s’aperçoit qu’il y a des trous un peu partout, dans le parquet. Alors on décide d’utiliser l’appartement du dessous, du deuxième étage, pour passer des perches dotées de caméras. On voit alors qu’un corps est passé du troisième au deuxième étage. Le cadavre est abîmé car il a sans doute pris des grenades et il a reçu une poutre lorsqu’il est tombé. Il n’est pas identifiable.

On décide de repartir au troisième étage. D’autres personnes sont sur le pallier, deux hommes se cachaient sous du linge et avec ce qu’ils avaient trouvé. On les arrête. On continue notre progression mais on ne voit plus rien.

 

Des policiers ont été blessés durant l’assaut?

Cinq de nos hommes sont blessés, certains par balles, d’autres ont pris des morceaux d’explosifs. Ils ont été touchés aux bras, aux jambes, aux mains, dans le bas du dos, mais leur pronostic vital n’est pas engagé.

 

Vous êtes-vous coordonnés avec la BRI?

Oui, à la fin de l’opération, il fallait que l’on vérifie d’autres bâtiments, d’autres appartements qu’on nous avait désignés. La BRI est donc venue en renfort et c’est elle qui a fait cette mission.

Nous étions 110 policiers d’intervention sur le terrain, dont 70 du Raid.

 

Avez-vous des techniques d’intervention particulières?

L’engagement du Raid et de la BRI est un engagement total mais nos hommes ne sont pas suicidaires et on a mis au point des techniques d’intervention particulières. Mais ça pose problème de travailler sur des gens qui portent des gilets explosifs.

 

Ça pose quels problèmes?

On est obligé de rester à distance car effectivement il ne faut pas que l’on se fasse péter.

 

Est-ce que cette nouvelle forme de terrorisme va modifier vos techniques d’intervention?

On les a déjà modifiées. On s’est servi de l’expérience de nos amis étrangers et notamment des techniques utilisées en Israël mais aussi dans d’autres pays. Ce sont des techniques pour essayer d’avoir le moins de dégâts possibles avec un kamikaze.

 

C’est éprouvant pour les nerfs des hommes…

Oui, des hommes mais aussi des chefs. Vous êtes en train de commander une colonne et vous allez demander à vos gars d’aller au contact sur des individus qui sont prêts à se donner la mort.

Si cette série continue, le comportement de mes hommes restera le même. Si on arrive à conserver du temps de repos, ça se passera bien. Là, on est en train de gérer la fatigue et le repos".

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 08:30
Le magazine de l’État islamique se vante des attentats russe et parisiens

 

18/11/2015 Par Anne-Laure Debaecker - Valeurs Actuelles

 

Islamisme. Dans sa douzième édition parue ce mercredi, Dabiq, le magazine de propagande de l’État islamique, indique comment il aurait piégé l’avion russe écrasé dans le Sinaï et se réjouit des attentats survenus à Paris vendredi.

France, Angleterre, Etats-Unis, Espagne mais aussi Hollande ou encore Turquie : nombreux sont les journaux nationaux et internationaux qui ont consacré leur Une aux attentats de vendredi dernier à Paris. Dabiq, le journal de propagande de l’Etat islamique, n’est pas en reste.

Une photo des sapeurs-pompiers parisiens en train d’évacuer des blessés illustrent, en effet, la couverture de sa douzième édition, diffusée ce mercredi. Avec comme titre « Just terror ». Ce magazine écrit en anglais, disponible en PDF, est utilisé comme une arme de communication et propagande à destination des djihadistes ainsi que des convertis en voie de radicalisation. Si les messages contenus dans ce média sont à prendre avec des pincettes, eut égard au biais introduit par cette propagande, ils peuvent toutefois fournir quelques informations concernant les agissements des djihadistes qui y détaillent leurs crimes.

Suite de l'article

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 07:55
photo DGPN

photo DGPN

 

18 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Tout laisse à penser que les personnes arrêtées ou tuées mercredi matin lors de l'assaut d'un appartement à Saint-Denis, au nord de Paris, pouvaient passer à l'acte pour un nouvel attentat, a déclaré le procureur François Molins.

 

Le cerveau présumé des attentats de Paris, Abdelhamid Abaaoud (129 morts), ne figure pas parmi les huit personnes interpellées, et on ignore s'il figure parmi les personnes décédées, a ajouté mercredi soir le procureur François Molins, en charge de l'enquête, lors d'une déclaration à la presse.

 

Des corps ont été retrouvés dans les décombres de l'appartement, mais le procureur a dit n'être pas en mesure de communiquer leur nombre, ni les identités. Les autorités avaient annoncé auparavant qu'au moins deux personnes avaient été tuées lors de l'assaut.

 

Les trois personnes interpellées dans l'appartement n'ont pas non plus été encore identifiés, leur identité étant en cours de vérification, a indiqué le procureur. Il a précisé que ni Abaaoud ni Salah Abdeslam, soupçonné d'avoir fait partie d'une des trois équipes de tueurs vendredi, ne figurent parmi les personnes arrêtées.

 

L'opération policière a été lancée sur la foi d'un témoignage lundi sur la présence en France d'Abaaoud, a ajouté M. Molins.

 

Le procureur a présenté Abaaoud comme un individu suspecté d'être l'inspirateur de nombreux projets d'attentats ou attentats terroristes en Europe pour le compte de l'organisation terroriste Etat islamique.

 

Le procureur a encore affirmé qu'un SMS indiquant on est parti, on commence a été envoyé le soir des attaques de vendredi à partir d'un téléphone portable qui a ensuite été découvert dans une poubelle à l'extérieur de la salle de concert du Bataclan. Les investigations s'attachent bien évidemment à déterminer quel est le destinataire de ce message, envoyé à 21H42, peu avant l'attaque, a-t-il ajouté.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 20:55
photo EMA

photo EMA

 

18/11/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 17 novembre 2015, le général d’armée Pierre de Villiers a reçu le Premier ministre, Manuel Valls, au Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) à Balard, pour lui faire un point des engagements de l’armée française dans la lutte contre le terrorisme, en France et à l’étranger.

 

Repère

 

Depuis le 19 juin 2015, le commandement des opérations a rejoint Balard.

 

Lors de l’inauguration des nouveaux locaux du ministère de la Défense le 5 novembre 2015, le Président de la République s’était fait présenté le CPCO au sein du nouveau cœur opérationnel.

 

Après la réorganisation des états-majors d’armée puis celle de l’état-major des armées, ce regroupement constitue une nouvelle étape de la transformation du commandement des armées. Le chef d’état-major des armées (CEMA) voit son équipe de commandement regroupée en un même lieu autour de lui.

 

Entouré des chefs d’état-major d’armée qui le conseillent et l’assistent, il s’appuie par ailleurs sur les capacités désormais concentrées au sein du nouveau pôle opérationnel construit au cœur de Balard. Organisé autour du Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), le « Pôle ops » regroupe l’ensemble des équipes ou fonctions qui contribuent aux travaux d’anticipation stratégique, ainsi qu’à la planification et la conduite de nos engagements opérationnels (états-majors opérationnels, commandement interarmées de l’espace, cyberdéfense, renseignement, soutiens,…).

 

Le CPCO, à la fois état-major d’aide à la décision et centre de commandement, est connecté 7 jours sur 7 et 24h sur 24 avec l’ensemble des théâtres d’opération. Il permet au CEMA d’assurer le commandement des opérations militaires, de conseiller le gouvernement dans le champ des opérations et de proposer des options stratégiques au Président de la République, chef des armées.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 20:55
photo 1e BL - Armée de Terre

photo 1e BL - Armée de Terre

 

18/11/2015 Armée de Terre

 

48 heures après les attentats du 13 novembre à Paris, l’opération Sentinelle était renforcée de 1 000 hommes et femmes venus de toute la France. Pour coordonner cette montée en puissance, la 1re brigade logistique est entrée en piste très tôt samedi matin…

 

Toutes les 6 semaines, c’est la même mécanique qui se met en marche : les experts du centre de mise en œuvre (CMO) de la 1re brigade logistique travaillent en auto-relève pour assurer l’arrivée d’environ 4 000 soldats en Ile de France et le retour de 4 000 autres vers leur garnison. Un flux de 8000 hommes à envisager sur une période habituelle de 6 jours.

 

Ce week-end, le rythme s’est trouvé accéléré : en 48 heures, ces experts ont dû gérer l’arrivée et le déploiement fluide et rapide de plus de 1000 soldats supplémentaires, venant de 22 entités différentes.

 

Depuis le 8 janvier 2015, le CMO coordonne en effet les mouvements de relèves du dispositif Sentinelle d’Ile de France. Cette petite entité de l’armée de Terre travaille en deux phases :

- en amont : la planification de la relève avec les différents interlocuteurs (le niveau tactique sur zone, mais également les services du commissariat pour les véhicules et la perception de l’équipement sur la zone de transit de Brétigny, etc.) ;

- en temps réel : la conduite de la relève depuis le centre opérationnel de Saint-Germain-en-Laye afin de s’adapter aux impondérables d’un tel engagement.

 

Ce weekend, le CMO a donc été mis en alerte dans la nuit du 13 au 14 novembre pour assurer le déploiement exceptionnel qui lui était confié. Outre ce centre, près de 1000 hommes de la brigade logistique sont actuellement engagés sur l’opération Sentinelle, que ce soit sur les missions de surveillance, d’organisation ou sur des missions d’approvisionnement.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 20:55
photo ECPAD

photo ECPAD

 

16/11/2015 Armée de Terre

 

Le samedi 14 novembre 2015 en début de soirée, 300 parachutistes du 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa) de Carcassonne sont arrivés à Paris par avions militaires, en renfort suite aux attentats du 13 novembre.

 

Suivez leur déploiement, de leur décollage de l’aéroport Toulouse Blagnac à leur perception d’armement et leurs patrouilles dans Paris et son agglomération.

 

Outre les missions traditionnelles dévolues aux régiments d’infanterie motorisée, le 3e RPIMa est organisé et entraîné pour couvrir une grande unité face à une menace inopinée, mener un combat sur les arrières, contrôler une zone à l’étranger… De par leur instruction axée principalement sur l’acquisition des actes élémentaires individuels du combattant (obtention du brevet militaire parachutiste ainsi que passage en centre d’entraînement commando), les militaires du 3e RPIMa ont donc pour vocation d’intervenir partout dans le monde, en France comme à l’étranger.

 

Au total, 5 000 soldats de Sentinelle sont mobilisés dans Paris et son agglomération. Près de 19 unités de l’armée de Terre ont été mises à contribution (voir la liste des régiments). 48h après les attentats du 13 novembre à Paris, l’opération Sentinelle a été renforcée de 1 000 hommes et femmes venus de toute la France. D’autres soldats arriveront d’ici mercredi.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 19:30
photo Russia MoD

photo Russia MoD

 

November 17, 2015: Strategy Page

 

The Russian intervention in Syria involves some 4,000 troops and about fifty warplanes and helicopters. The small size of this force exposes a sad fact of post-Cold War Russia; the military no longer has much in the way of combat capability and few post-Cold War weapons. Thus Russia has few smart bombs and is mostly relying on unguided bombs built in the 1980s, just before the Cold War ended in 1991. Through the 1990s some 80 percent of the huge Cold War Russian (Soviet) armed forces melted away. The Russian air force and navy are now less than ten percent of their Cold War strength and the army has fewer combat brigades than it did armies during the Cold War. But there is one important thing that Russia does have and that the Syrian armed forces desperately needs; support for maintaining and upgrading Syria’s largely Russian weapons and equipment. Russian maintenance and technical personnel are pouring into Syria, largely unnoticed, along with spare parts, upgrade kits and special maintenance equipment. Thousands of Syrian army weapons and vehicles that had become inoperable, or only partially functional are now being returned to usable condition. Russia is also sending in a lot of the new UAVs it has been building, apparently pulling a lot of them out of the Ukraine fighting, along with a lot of their world-class electronic warfare equipment. With new and repaired radios, more medical supplies and equipment as well as military field rations in abundance Syrian forces get daily reminders that things are looking up even if they are not in combat. This makes the Syrian forces more effective when fighting and is a big boost for Syrian morale in general.

 

Russia is using the experience in Syria to upgrade its own armed forces. The Russians have already found that they are not as good at keeping combat aircraft ready (the “readiness rate”) in a combat zone as Western air forces are. American military aircraft in the Middle East have a readiness rate of about 90 percent while the Russian rate is 70 percent. The Americans have a lot more experience, especially in the Middle East. The Russians are learning, especially from the Syrians who are showing them how to deal with the dust, sand and heat. Meanwhile Russia is hustling to build more satellite (GLONASS/ GPS) and laser guided bombs and missiles. Russia is now learning which of their smart bombs work best in combat and are modifying the designs even as they try to increase production. Russia never had a lot of these and now there is a need and it will take until the end of the year before new production will start to make a difference. Even then Russia will not be able to use smart (laser or GPS) guided bombs as often as Western and some Arab (oil rich Gulf States) air forces do. These countries tend to use such weapons in over 90 percent of their air strikes.

 

Russia was known to have had smart weapons since the 1970s, many of them based on American smart bombs (or fragments) captured in Vietnam. The problem was that Russia never built or used a lot of these weapons. For a long time Russia considered these special weapons for rare special occasions and there were few such occasions until now. Russia has known since the 1990s that these smart weapons can make a big difference but throughout the 1990s Russia had no money for new bombs of any kind.

 

Even in the United States it wasn’t until the 1991 Gulf war that the full impact of these weapons was noted. There only 16 percent of the 250,000 bombs dropped were guided. But analysis of the battlefield later revealed that the guided bombs had done 75 percent of the actual damage. This pattern kept repeating itself and by the late 1990s the U.S. was on its way to using nothing but smart bombs. Not so Russia. While new smart bombs were developed in Russia very few were built. Moreover few Russian warplanes were equipped to use smart bombs and few pilots had any experience with these weapons. So it should be no surprise that Russia is using few smart bombs in Syria. The simple fact is that Russia has few of these weapons and even fewer aircraft and pilots able to handle them.

 

Meanwhile China is building a lot more smart bombs and equipping more (than Russia) of its aircraft to use them. Since the 1990s China could afford to do so while Russia could not. Meanwhile China is still learning from Russia. In 2010 China introduced a new laser guided bomb; the LT-2. This weapon looked very similar to the Russian KAB-500L 1100 pound laser guided bomb. The KAB-500L in turn is very similar to the American Paveway series of laser guided bombs. That is, a dumb bomb has a guidance kit attached. In 1994 China introduced a laser guided bomb that appeared to be reverse engineered U.S. Paveway. These apparently did not perform very well, so China apparently used Russian smart bombs as a model.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 18:30
Crash A321 image. Crédits CNES 2015 - Distribution Airbus DS Spot Image

Crash A321 image. Crédits CNES 2015 - Distribution Airbus DS Spot Image

 

18.11.2015 Romandie.com (ats)

 

L'Etat islamique (EI) a annoncé mercredi avoir eu l'intention d'abattre un avion occidental au-dessus du Sinaï en Egypte. Mais il a changé d'objectif pour frapper un avion russe après la décision de Moscou de mener des frappes aériennes en Syrie.

L'EI, qui a fait cette annonce dans son magazine Dabiq, dit avoir introduit la bombe dans l'Airbus de la compagnie russe Metrojet après avoir trouvé une faille dans le système de sécurité à l'aéroport de Charm el Cheikh, d'où était parti l'avion.

"Une bombe a été introduite dans l'avion et a causé la mort de 219 Russes et de cinq autres croisés, un mois à peine après la décision insensée de la Russie" d'intervenir en Syrie, dit l'EI. "Les croisés de l'Est et de l'Ouest, qui sont divisés, pensaient être en sécurité en bombardant lâchement les musulmans du Califat. Alors, la vengeance s'est abattue sur ceux qui se sentaient en sécurité dans leurs cockpits", poursuit-il.

 

Une canette de Schweppes

Le magazine publie aussi la photo présentée comme celle de la bombe artisanale qui a détruit l'Airbus A321 russe le 31 octobre. La photo montre sur un fond bleu une canette de Schweppes Gold et ce qui semble être un détonateur et un interrupteur.

Dabiq publie également une photo de passeports qui auraient appartenu à des passagers russes de l'Airbus, "obtenus par les moudjahidine".

Moscou a confirmé mardi que le crash avait été provoqué par l'explosion d'une bombe à bord de l'appareil. Quelques jours après le crash de l'avion, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne avaient déjà dit privilégier la thèse de l'attentat à la bombe. L'Egypte de son côté semble traîner des pieds pour reconnaître la thèse de l'attentat.

 

Deux otages exécutés

L'EI annonce par ailleurs l'exécution de deux otages chinois et norvégien détenus par l'organisation djihadiste depuis début septembre en Syrie. Dabiq publie les photos des corps des deux otages présumés au visage ensanglanté, frappées d'un grand bandeau en rouge sur lequel est écrit: "Exécutés après avoir été abandonnés par les nations et les organisations infidèles".

Il n'a pas été possible dans l'immédiat de vérifier l'authenticité de ces photos.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 18:30
photo Russia MoD

photo Russia MoD

 

18 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Moscou - L'aviation russe a reçu l'ordre de tirer à vue sur les camions-citernes transportant des produits pétroliers dans les zones contrôlées par l'organisation Etat islamique (EI), a déclaré mercredi le chef des opérations militaires russes en Syrie, le général Andreï Kartapolov.

 

Il a été décidé aujourd'hui que les avions de l'armée russe devaient tirer à vue sur les camions-citernes transportant des produits pétroliers dans une zone contrôlée par l'EI, a-t-il annoncé, cité par l'agence Interfax.

 

Le général ne précise pas le mode opératoire des avions russes, leur altitude lors de leurs frappes ni leurs moyens de reconnaître un camion-citerne appartenant aux jihadistes de l'EI.

 

Le commandant de l'opération militaire russe en Syrie a par ailleurs indiqué que 500 camions-citernes avaient déjà été détruits par l'aviation russe, sans préciser à quels groupes terroristes - Etat islamique ou autres groupes - ils appartenaient.

 

La destruction de ces camions-citernes a eu lieu au cours des derniers jours avant que ne soit prise la décision de tirer à vue sur ces véhicules, a-t-il ajouté.

 

Ces dernières années, sur le territoire qu'ils contrôlent, l'EI et d'autres groupes extrémistes ont mis en place ce que nous appelons +un oléoduc roulant+, a-t-il déclaré, estimant que ces camions-citernes avaient déjà livré des milliers de tonnes de pétrole aux raffineries situées en Irak, avec qui la Syrie partage une frontière à l'est.

 

L'organisation Etat islamique contrôle la majorité des champs pétroliers de Syrie, notamment dans la province de Deir Ezzor, et les camions-citernes et sites d'approvisionnement en pétrole fournissent de précieux revenus au groupe jihadiste.

 

Selon une enquête publiée en octobre par le quotidien américain Financial Times, la contrebande de pétrole rapporte aux jihadistes 1,5 million de dollars par jour lorsque le prix moyen s'établit à 45 dollars le baril.

 

Lundi, le Pentagone avait annoncé la destruction par la coalition conduite par les Etats-Unis de 116 camions-citernes utilisés par l'EI près de Boukamal, une localité tenue par le groupe jihadiste à la frontière de l'Irak.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 17:45
Afrique du Nord et Moyen-Orient source assemblee-nationale.fr

Afrique du Nord et Moyen-Orient source assemblee-nationale.fr

 

November 18, 2015: Strategy Page

 

Despite all the Islamic terrorist activity in the Middle East and the rest of the world Algeria (and its neighbors Morocco and Tunisia) have been largely unaffected. Algerian officials attribute this to an internal security system that successfully detects Islamic terrorist activity and deals with it. While all three countries have problems with corruption and bad government these issues are less damaging here than elsewhere in the region. In addition Algeria has the advantage of a population that is particularly hostile to Islamic terrorism because of a bloody war with Islamic terrorists during the 1990s. During this conflict the Islamic terrorists tried, unsuccessfully, to coerce (via mass murder) reluctant civilians to support them. The peace deal that ended that war included an amnesty program that saw a lot of Islamic terrorists switch sides. There are still Islamic terrorists in Algeria but they have not been able to do much for over a decade. The intensity of ISIL (Islamic State in Iraq and the Levant) violence elsewhere helps suppress support for Islamic terrorism inside Algeria and the police continue to get lots of tips about actual or suspected Islamic terrorist activity. So far so good, despite a recent purge in the security services because of a growing anti-corruption movement.

 

The Mali border continues to be a problem because the Islamic terrorists operating in Mali still try to move through Algeria, usually to smuggle drugs to the coast and thence to Europe. Doing this is a major source of income for Islamic terrorist groups who, when they have established a safe route, will also use it to move weapons and Islamic terrorists. Normally bribes would work to safely move drugs through but the Islamic terrorism angle means that few military or police officials will accept the money and the smugglers have to rely on skill and luck to get through. That often isn’t enough, as can be seen by the constant clashes on the Mali and Niger borders. Algeria has good relations with tribes in the south, especially Tuareg ones that have good connections with Tuareg across the border in Mali, Niger and Libya. This connection enables the security forces down there to keep watch on what is really going on in northern Mali. These Tuareg connections also enabled Algeria to help mediate the recent peace deal in northern Mali that ended the latest Tuareg insurrection. All that is left in northern Mali is the small groups of Islamic terrorists who now have fewer Tuareg they can depend on.

 

Meanwhile the neighbors are trying to contain the Islamic terrorist disease Libya is harboring. Tunisia is building a border wall along the Libyan frontier and imposing stricter screening at ports and airports. Egypt has done the same and sent thousands of additional troops to the border. The Algerian efforts have so far managed to protect Algeria from the Islamic terrorist threat from Libya. While Algeria helped arrange a workable peace deal in Mali it has been unable to do the same in Libya. Instead Algeria has managed to seal its borders sufficiently to keep most Libya based Islamic terrorists out. Algerian security forces have managed to hunt down and destroy those that do get in.

 

President Abdelaziz Bouteflika has run the country since 1999 and despite suffering a stroke in 2013 and being 78 years old is still in power. Apparently the close associates (family, friends, political allies) of Bouteflika have managed to hold tight the reins of power with or without a lot of help from the elderly and ailing president. This is all about mutual assistance among the few families (which were prominent in the 1960s rebellion against France) that have run the country for over half a century and have gotten rich in the process. This is a common pattern worldwide and especially in the Middle East. Everyone knows that corruption and bad government are the main cause of stagnant economies and general unrest but not enough of those in charge are willing to give up enough wealth or power to fix the problem. Thus the 2011 “Arab Spring” uprisings largely failed because too many people with power were not willing to give it up and had the means to eventually defeat the rebels and keep up the old ways. By weakening the counter-terror forces the government makes it more likely that there will be another revolution, most likely led by Islamic radicals. This is a cycle that keeps repeating.

 

Meanwhile the ruling families and Algerians in general are threatened by the declining oil production. Despite efforts to find more of it and revive older wells, production has declined 18 percent since its 2007 peak. Like most undeveloped countries with oil the rulers use as much of the oil wealth (and no more) to keep the population from rebelling. The current low (less than half what they were in 2013) oil prices makes that more difficult. For the ruling families oil income is a matter of survival (or exile and possible prosecution for corruption).

 

November 15, 2015: Across the Tunisian border near the mountain town of Kasserine Tunisian soldiers killed three Islamic terrorists while losing one of their own. Army and police patrols have been scouring the area since the March terror attack in the Tunisian capital that left 22 dead (most of them foreign tourists).  Patrols were recently intensified to find a group believed responsible for the recent beheading of a 16 year old boy the Islamic terrorists accused of cooperating with the police.

 

November 12, 2015: In the south (the Mali border) troops, acting on tips from locals, arrested four suspected Islamic terrorists (they were armed, not acting like smugglers and trying to sneak across the border) and seized a large cache of ammunition in two separate incidents.

 

November 8, 2015: In the north (90 kilometers south of the capital) troops encountered an armed Islamic terrorists and killed him. An AK-47, additional ammo and other equipment were seized.

 

October 27, 2015: Tunisia and Algeria signed a series of security and economic agreements. Both countries are, in addition to Morocco, the only nations in North Africa that are not cursed with a lot of Islamic terrorism. There is some Islamic terrorism in each country but it is relatively minor and not threatening the existence of the government and the economy.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 17:35
Counter-Terrorism: More State Supported Islamic Terror Against Christians

 

November 18, 2015: Strategy Page

 

In Aceh (westernmost Indonesia), the local government ordered several Christian churches to be shut down in October 2015.  This was the result of an effort to deal with Islamic intolerance of other religions by trying to use local councils, with clergy from all local faiths (usually Moslem, Christian and Hindu) working out and agreeing to who could build new churches where. The problem is that hardline Islamic clergy dominate in Aceh and make no secret of their desire to drive all other religions out of Aceh. The recent violence led to Islamic clergy leading mobs to burn down Christian churches they considered “intrusive” and illegal. The violence spread to local Christians and so far over 10,000 have fled their homes.

 

The central government does not like to oppose Moslem clergy and will try to avoid intervening to halt this sort of violence. Since 2004 the government has had no doubt about the dominance of Islam in the country. In that year the Indonesian parliament passed a law that required every citizen to declare their religion. However, only six religions were recognized (Islam, Protestantism, Catholicism, Hinduism, Buddhism and Confucianism). Many Indonesians still practice traditional (pagan) religions, while many others follow modern religions not "officially recognized." All of these people fear persecution and their fears turned out to be well founded. Some 90 percent of the 220 million Indonesians are Moslem. The new law was seen as a ploy by Islamic conservatives to halt the spread of religions that seek converts (increasingly successfully) among Moslems. There was also a growing split between Islamic conservatives (influenced by hardcore Arabian Islamic practices) and the more traditional Indonesian approach to Islam (which incorporated many pre-Islamic religious practices and was much less militant.) The new law backfired, and encouraged local Islamic radicals to undertake more violence against local non-Moslems.

 

Aceh has always been the most Islamic part of the country. That makes sense as Aceh was where Moslem missionaries first landed centuries ago. With great difficulty the government put down a violent separatist movement in Aceh, A 2006 peace deal granted provincial authorities a lot of power over religious practiced. Out of a population of 4.4 million less than two percent of the Aceh population is non-Moslem and about twenty percent are ethnic minorities. An even larger minority opposes Sharia law, mainly because it did not, as promised, reduce corruption and improve the quality of government. The religious police, who harass and sometimes arrest people for "un-Islamic behavior" are particularly unpopular.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 17:35
The US Air Force has maintained one squadron of F-16 Fighting Falcon aircraft at the Bagram Air Base since the 2014 drawdown - photo USAF

The US Air Force has maintained one squadron of F-16 Fighting Falcon aircraft at the Bagram Air Base since the 2014 drawdown - photo USAF

 

November 18, 2015: Strategy Page

 

In early October something rare and strange happened in eastern Afghanistan; an American F-16 came back to base shot up by bullets fired from the ground. That rarely happens. The air force would not say what the circumstances of this incident were, meaning that the F-16 was probably coming in low to strafe targets that were threatening a commando operation. The enemy may have been so close to a small team of SEALs or Special Forces that it was too risky to use a smart bomb. But with current gunsight technology an F-16 pilot can come in low and hit a small target with the 20mm autocannon. In this case there were a lot of bad guys down there with machine-guns because many of them must have been firing on the F-16s. The pilot was forced to jettison two drop tanks, a missile and two bombs before returning to base. Normally F-16s stay high enough to avoid machine-gun fire but train to come low and strafe, just in case.

 

As the air force is planning to retire the A-10C ground attacks aircraft more attention is being paid to preparing some F-16 pilots to replace A-10s for low altitude work. The A-10 was designed for low level strafing, using a 30mm cannon, but F-16s, with a new, and more capable gun sight, have proved to be very effective at strafing. However, F-16s moves faster than the A-10, and it is more difficult to control on the deck. That's a necessary trade-off, because the F-16 is a multi-mission aircraft, while the A-10 just does ground support.

 

There are other dangers for F-16s that come in low. In 2006 an F-16 pilot was killed when, on a low level strafing run in Iraq, when he was momentarily distracted and his aircraft crashed. The U.S. Air Force considers it an acceptable risk to come in that low to use its 20mm cannon on a ground target. Because of safety concerns, pilots are not allowed to perform that kind of maneuver during peacetime training. Since it's now wartime, such training is allowed. That training can be risky in other ways. In 2008 an F-16 was practicing firing at ground targets at night (where much of the action takes place in Iraq), became momentarily distracted, and shot up an SUV on a nearby highway.

 

While F-16 pilots are willing to come in low and use their cannon, the F-16 was not designed for this sort of thing. The aircraft is too fast. An F-16 coming in low to use cannon on ground targets is going at least 400 kilometers an hour. The A-10 can slow down to 250 kilometers an hour. In addition, the A-10 is designed to more easily maneuver down low and slow, and is armored to better survive ground fire. Not so the F-16. But the air force insists the F-16 can do the job, and pilots die as a result.

 

What the F-16 can do is carry a dozen or more smart bombs, and in that role it is very useful to the ground troops. The newly upgraded A-10Cs can also carry smart bombs.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 17:30
Chammal (sept 2015) - photo EMA / Armée de l'Air - Marine nationale

Chammal (sept 2015) - photo EMA / Armée de l'Air - Marine nationale

 

18/11/2015 G.B. – LaDepeche.fr

 

Pour frapper Daech, l'Élysée peut compter pour l'instant sur six Mirage 2000 (trois «D», trois «N») basés en Jordanie et six Rafale aux Émirats Arabes Unis (EAU). Une flotte de douze avions de chasse auxquels s'ajoutent des avions de reconnaissance type Atlantique 2.Si l'état-major de l'armée de l'air reste discret sur le nombre de pilotes des deux bases de la région c'est pour «préserver les équipages» confie-t-on à l'Hexagone, le nouveau Pentagone français.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 16:55
Les vapocraqueurs 1 et 2 du site TOTAL de Carling Saint-Avold, en Moselle - Crédits : Total

Les vapocraqueurs 1 et 2 du site TOTAL de Carling Saint-Avold, en Moselle - Crédits : Total

 

18 novembre 2015 Par Gaëlle Fleitour - Usine Nouvelle

 

Information Usine Nouvelle : Préoccupés par les risques d’attentats pesant sur les sites hébergeant des produits dangereux, les industriels ont obtenu mardi de l’Etat de faire retirer du Web des informations trop précises. Explications.

 

 Depuis les attentats, la vigilance est maximale dans les usines classées Seveso, cette réglementation européenne qui encadre les sites industriels les plus sensibles. A travers la France, 1 170 établissements sont concernés, dont la moitié d’entre eux hébergent des produits chimiques jugés dangereux. Les industriels le savent, la menace est réelle depuis que des actes terroristes sont survenus cet été dans l’usine d’Air Products à Saint-Quentin-Fallavier (Isère) et sur le site pétrochimique de Berre-L’Étang (Bouches-du-Rhône). Mardi 17 novembre, une réunion a donc rassemblé durant l’après-midi le Ministère de l’Ecologie et l’Union des Industries Chimiques (UIC). Avec une urgence : retirer les informations sensibles des sites internet.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 15:30
En trois jours, la France frappe trois fois Daech en Syrie

En 48 heures, la France a procédé à trois raids aériens qui ont permis de détruire "six objectifs d'importance contrôlés par Daech", selon le ministère de la Défense - photo EMA / Armée de l'Air

 

18/11/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

En 48 heures, la France a procédé à trois raids aériens qui ont permis de détruire "six objectifs d'importance contrôlés par Daech", selon le ministère de la Défense.

 

C'est la réaction de la France à la suite des attaques terroristes de vendredi à Paris. En 48 heures, la France a procédé à trois raids aériens qui ont permis de détruire "six objectifs d'importance contrôlés par Daech", selon un communiqué publié mardi soir par le ministère de la Défense. Ces raids interviennent alors que la France a prévenu ce weekend qu'elle serait "impitoyable" dans la "guerre" contre Daech, qui a revendiqué les attentats sanglants ayant frappé Paris vendredi.

"Nous allons mener le combat, il sera impitoyable", avait déclaré vendredi soir François Hollande près du Bataclan, la salle de concert où 89 personnes ont été tuées. "Parce que quand des terroristes sont capables de faire de telles atrocités, ils doivent être certains qu'il y aura en face d'eux une France déterminée, une France unie, une France rassemblée et une France qui ne se laissera pas impressionner même si aujourd'hui elle exprime une émotion infinie."

 

Troisième frappe en 48 heures

En début de soirée à partir de 19h30 (heure française), l'armée de l'air française a de nouveau frappé Daech à Raqqah, le fief de l'organisation terroriste en Syrie située dans le nord de la Syrie à moins de 400 km de Damas. La force Chammal a successivement bombardé deux centres de commandement de Daech. Le raid était constitué de 10 avions de chasse (Rafale et Mirage 2000), qui ont été engagés à partir des Emirats arabes unis et de la Jordanie.

S'exprimant mardi soir sur TF1, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a souligné que les secteurs de Raqqah mais aussi de Daïr az Zour, à 150 km au sud-est le long de l'Euphrate, constituaient les cibles principales de ces frappes. Il s'agit, a-t-il ajouté, des "sites principaux de la formation des combattants étrangers".

 

Des frappes aériennes avaient déjà touché Raqqah

Dimanche entre 19H50 et 20H25, la force Chammal avait déjà frappé des infrastructures opérationnelles tenues par Daech à Raqqah. Les deux objectifs visés par les frappes avaient été détruits. Le premier objectif détruit était utilisé par Daech comme poste de commandement, centre de recrutement djihadistes et dépôt d'armes et de munitions. Le deuxième objectif abritait un camp d'entraînement terroriste.

Ce premier raid était constitué de 12 aéronefs français, dont 10 avions de chasse, qui ont été engagés simultanément à partir des Emirats arabes unis et de la Jordanie. 20 bombes ont été délivrées. Il s'agissait d'un raid d'une ampleur sans précédent en raison du nombre d'appareils engagés, depuis le début des frappes françaises en Syrie fin septembre. Planifiée sur des sites préalablement identifiés lors des missions de reconnaissance réalisées par la France, cette opération a été conduite en coordination avec les forces américaines.

L'aviation française avait de nouveau bombardé Raqqah dans la nuit de lundi à mardi, détruisant un centre de commandement et un centre d'entraînement, selon le ministère français de la Défense. "L'armée française a conduit pour la seconde fois en l'espace de 24 heures un raid aérien contre Daech (acronyme de l'Etat Islamique en arabe) à Raqqah en Syrie", a indiqué le ministère dans un communiqué.

 

Les Russes ont bombardé Raqqah

Deux semaines après l'attentat contre un avion commercial qui a explosé au-dessus du Sinaï et qui a fait 224 morts, Moscou a procédé à d'intenses frappes contre Rakka. La Russie a lancé un "nombre significatif de frappes sur Raqqah", qui "pourraient" avoir impliqué des missiles tirés depuis des navires en mer et des bombardiers à long rayon d'action, a affirmé mardi un responsable américain sous couvert de l'anonymat. Les forces russes ont prévenu les États-Unis avant le lancement de ces frappes dans le cadre d'un accord pour assurer la sécurité des appareils des deux armées opérant au-dessus du territoire syrien.

De son côté, le commandement de l'armée américaine a annoncé de son côté que les avions de la coalition avaient aussi frappé la ville ces derniers jours. Pour organiser la riposte militaire, François Hollande rencontrera Barack Obama à Washington mardi prochain et Vladimir Poutine deux jours plus tard à Moscou, dans l'espoir d'une coalition unique visant à "détruire" l'Etat Iislamique (EI). Le président russe a ordonné à sa marine de "coopérer" avec la France.

 

33 morts parmi les djihadistes

Les frappes menées depuis trois jours par des chasseurs de l'armée française et d'autres nations ont fait au moins 33 morts dans les rangs de l'organisation Etat islamique (EI) à Raqqah, rapporte mercredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). L'Observatoire, qui s'appuie sur un réseau de sources en Syrie, fait également mention du départ de djihadistes et de dizaines de membres des familles des cadres du mouvement vers Mossoul, la grande ville du nord de l'Irak que contrôle l'EI depuis juin 2014.

A l'instar de Mossoul pour l'Irak, la ville de Raqqah est devenue le quartier-général et le centre politique des opérations du groupe djihadiste en Syrie. Les combattants de l'EI et leurs familles représentent désormais une partie importante de la population.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 14:55
Terrorisme : les trois défis de l'opération Sentinelle

"Un soldat n'est pas formé pour rester en garde fixe au pied d'un lieu jugé - à juste titre - sensible. Mais nous allons faire autre chose, autrement", avait estimé le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers - photo EMA

 

17/11/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'armée de Terre doit recruter pour assurer pleinement l'opération sentinelle. Surtout l'état-major demande une évolution des missions de l'armée, qui souhaite amener son expérience des opérations extérieures.

 

En 2015, dans la continuité de 2014, les forces armées françaises ont connu un très fort engagement opérationnel, avec les opérations Sentinelle (France), Sangaris (Centrafrique), Chammal (Irak et Syrie) et Barkhane (Sahel). À travers cette mobilisation de 10.000 hommes en janvier pour l'opération Sentinelle, puis ramenée à 7.000, l'armée a montré qu'elle était capable de mobiliser beaucoup d'hommes en peu de temps avec efficacité. Mais cette opération a rapidement montré les limites du format des armées défini par le livre blanc de la défense et la sécurité nationale de 2013.

D'autant que les opérations extérieures (OPEX) lancées sont appelées à durer. Ainsi, comme l'a reconnu le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, il n'avait "pas autant diminué qu'initialement prévu les effectifs sur certaines opérations, en particulier Sangaris. En raison de l'augmentation des tensions, j'ai ainsi demandé au président de la République de m'autoriser à maintenir plus de 900 militaires sur le camp de M'Poko (Centrafrique, ndlr). Cela complique encore l'année 2015".

 

Une armée qui a été déstabilisée

En février, le chef d'état-major des armées (CEMA), le général Pierre de Villiers, tirait déjà la sonnette d'alarme sur l'écart de plus en plus flagrant entre les moyens donnés aux armées et les missions qui lui sont confiées par les plus hautes autorités de l'État. Pas assez d'hommes pour assurer toutes les missions. Du coup, en mai dernier, le gouvernement annonce une moindre déflation des effectifs de 18.750 postes sur les 33.675 prévus initialement dans la loi de programmation militaire 2014-2019 (LPM). "Soyons clairs : notre modèle d'armée ne pouvait plus subir davantage de réduction !", avait estimé le 15 octobre le général Pierre de Villiers.

"Si l'on dresse un bilan de la situation, la tendance est toujours à plus de missions pour nos armées, car, aux missions opérationnelles, il faut encore ajouter tout le reste. Je pense à l'environnement de soutien et de gestion, mais aussi au soutien aux exportations, ou encore à nos actions en faveur de la cohésion nationale avec le service militaire volontaire", avait expliqué en octobre le CEMA lors de son audition à la commission de la défense de l'Assemblée nationale.

Des suppressions de postes qui venaient après celles décidées par Nicolas Sarkozy (54.000 sur la période 2009-2014). Bref, les saignées successives dans les effectifs ont rendu exsangue les forces armées, incapables de gérer sur le long terme les opérations extérieures (OPEX), les opérations intérieures (OPINT) et les journées d'entrainement nécessaires à la préparation des missions. "La préparation opérationnelle, autrement dit l'entraînement, n'est donc pas négociable, sauf à mettre en danger les soldats en opération extérieure, et il s'agirait d'un danger de mort", avait expliqué le 15 octobre le général Pierre de Villiers. Nicolas Sarkozy, tout comme François Hollande dans un premier temps, n'ont pas compris toute l'importance d'un outil militaire suffisamment doté pour remplir ses missions fondamentales.

 

1/ Une fragilité temporaire de Sentinelle

En dépit des moindres déflations, l'armée avait déjà dû mal à assurer les missions de l'opération Sentinelle avant les tragiques attaques terroristes du vendredi 13. Une situation temporaire, comme l'indiquait le général Pierre de Villiers. Pourquoi? "Dans les mois à venir, avait-il expliqué, le volume des forces engagées sur le territoire national restera une source de fragilité : tant que les manœuvres de recrutement et de formation de l'armée de terre ne seront pas terminées, c'est-à-dire d'ici à la fin de l'année 2016 ou au début de l'année 2017, des renoncements perdureront pour garantir les effectifs de Sentinelle".

"C'est en 2015 que l'opération Sentinelle pose problème puisqu'on doit assurer la présence de 7.000 militaires, susceptible d'être portée à 10.000 de toute urgence, avec des effectifs qui sont ceux de début d'année", a confirmé Jean-Yves Le Drian.

Cette fragilité provient en raison même d'un changement en volume des militaires engagés dans l'opération Sentinelle sur le long terme. "Avec 7.000 soldats engagés chaque jour, et la capacité de monter jusqu'à 10.000 hommes sur court préavis, le volume de l'opération Sentinelle est plus de quatre fois supérieur à ce qui existait auparavant. C'est considérable !", avait jugé le chef d'état-major des armées. Ce changement stratégique doit se réaliser "sans compromettre nos engagements futurs".

 

2/ Quelles missions pour les militaires de l'opération Sentinelle?

"Une réflexion doctrinale interministérielle est en cours pour répondre à ces changements afin que la mission Sentinelle ne soit pas qu'une excroissance du dispositif Vigipirate, mais une véritable plus-value stratégique en complément des forces de sécurité intérieure", avait expliqué le général Pierre de Villiers. L'état-major réfléchit à une rupture stratégique, sous le pilotage du secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN). Un rapport doit être remis au président de la République avant la fin de l'année. Jean-Yves Le Drian doit en rendre compte devant le Parlement en janvier.

Quel est le rôle des forces armées sur le territoire national, et précisément avec l'opération Sentinelle ? "Je considère que la mission des armées, en temps de crise comme en temps de paix, est de protéger tous les Français où qu'ils se trouvent, à l'étranger, outre-mer ou en métropole", avait affirmé le chef d'état-major des armées. Et il rappelait que "le soldat actuellement engagé dans Sentinelle est le même que celui qui, demain, partira au Sahel combattre au sein de la force Barkhane".

Mais, selon lui, "nous devons la prendre en compte et trouver la bonne réponse en complément des forces de sécurité intérieure". Pas question de "demander durablement aux soldats français d'aider, de remplacer, de suppléer des forces de sécurité intérieure qui ne seraient pas assez nombreuses", avait-il précisé. L'opération Sentinelle, ce n'est pas cela, pour le général Pierre de Villiers. "Loin d'être une sorte de Vigipirate bis, Sentinelle répond à une rupture stratégique : nous considérons que la situation n'est plus la même qu'il y a un an et que le niveau de menace est tel en France que les forces de sécurité intérieure ont besoin du renfort substantiel et durable des forces armées. Mais plutôt que de suppléer les forces de sécurité, les armées doivent apporter des savoir-faire complémentaires".

"L'apport de nos armées à la protection des Français à l'intérieur de nos frontières est essentiel. La mission Sentinelle rassure nos concitoyens ; la grande popularité de nos soldats le prouve. De plus, Sentinelle envoie un message fort à nos adversaires et montre la force et la détermination de notre pays : nous ne permettrons pas que des actions de guerre soient commises sur notre sol. La protection de la France et des Français demeure la vocation première des forces armées".

 

3/ Quelle plus-value de l'armée?

"Un soldat n'est pas formé pour rester en garde fixe au pied d'un lieu jugé - à juste titre - sensible. Mais nous allons faire autre chose, autrement", avait estimé le CEMA. Dans ce cadre, l'état-major des armées cherche à créer un dispositif cohérent, dans lequel les militaires apporteraient leurs compétences. D'autant que les adversaires utilisent les mêmes modes d'action que sur les opérations extérieures. Ainsi, les soldats pourraient être "plus mobiles, opérer de nuit, utiliser des équipements et des techniques que nous sommes les seuls à avoir".

"Puisque nous avons affaire aux mêmes terroristes, nous devons pouvoir recourir, le cas échéant, à des modes d'action à l'intérieur qui s'inspirent de ceux utilisés à l'extérieur du territoire national. Le dispositif Sentinelle va donc évoluer", a estimé le CEMA. Ce que confirme Jean-Yves Le Drian : "il faut continuer d'affiner les concepts, tirer les leçons de la situation, définir la doctrine, les capacités, l'articulation avec le ministère de l'Intérieur sur la durée".

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 13:55
photo DCSSA

photo DCSSA


17/11/2015  DCSSA

 

Dans une quinzaine de  jours, vous pourrez faire une promesse de don de sang datée en appelant les sites de collecte du CTSA (01 41 46 72 26 pour le site de Clamart et 04 83 16 22 60 pour le site de Toulon) en heures et jours ouvrables.

 

L'exceptionnelle mobilisation des donneurs de sang en Ile-de-France depuis samedi 14 novembre a permis de compléter la banque de sang militaire (CTSA). Nous vous remercions pour votre générosité.

En dehors des collectes déjà programmées, tous ceux qui voudraient s'engager dans le soutien du service de santé des armées doivent réserver leur don pour les semaines à venir et particulièrement pour les fêtes de fin d'année qui sont toujours des périodes en manque de donneurs.

Il est important de respecter cette consigne d'étalement des dons car tous ceux qui donnent aujourd'hui ne pourront plus donner en sang total pendant deux mois.

Pour votre promesse de don, dans une quinzaine de jours, appelez au 01 41 46 72 26 pour le site de Percy/Clamart et 04 83 16 22 60 pour le site de Sainte-Anne/Toulon du centre de transfusion sanguine des armées

 Pour en savoir plus sur le don du sang et le centre de transfusion sanguine des armées

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 13:45
Paris attacks: Kenya and Uganda step up security


16.11.2015 BBC Africa

 

Kenyan and Ugandan security forces have stepped up patrols in the wake of the attacks on Paris.

 

Uganda's army spokesman Lt Col Paddy Ankunda said that the "threat of terrorism is real". The head of Kenya's police, Joseph Boinnet, echoed those comments on Twitter and called for the public to be alert. Both Uganda and Kenya have experienced attacks by the Somalia-based militant Islamist group al-Shabab. In April this year 147 people died when a university campus in the Kenyan town of Garissa was attacked.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 13:45
Nigeria: la lutte contre Boko Haram minée par la corruption dans l'armée

 

18 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Abuja - La lutte contre les islamistes de Boko Haram a été minée par la corruption au sein même de l'armée nigériane, a regretté le président nigérian Muhammadu Buhari après avoir reçu un rapport d'une commission spéciale sur ce sujet.

 

Le rapport révèle plusieurs transactions financières illicites et frauduleuses, mettant notamment en cause le Bureau du conseiller à la Sécurité nationale, dont l'ancien titulaire est déjà inculpé de blanchiment d'argent, affirme un communiqué de la présidence nigériane publié dans la soirée de mardi.

 

Le président Buhari a donné l'ordre que tous ceux impliqués dans des contrats frauduleux d'achats d'armes et d'équipement, qui représentent plusieurs milliards de dollars, rendent des comptes, ajoute le communiqué.

 

Les révélations du rapport sont extrêmement inquiétantes compte tenu que ces malversations ont eu lieu à un moment où l'armée combattant l'insurrection dans le nord-est avait un besoin désespéré d'équipements et de munitions, a jugé le président Buhari.

 

Si les fonds siphonnés par ces entreprises douteuses avaient réellement été utilisés dans le but auquel ils étaient destinés, des milliers de vies innocentes de Nigérians auraient été épargnées, a-t-il assuré.

 

Général à la retraite et déjà président du Nigeria de décembre 1983 à août 1985, Muhammadu Buhari a pris ses fonctions en mai et s'est fixé comme priorité de mettre un terme d'ici la fin de l'année à l'insurrection de Boko Haram qui a fait quelque 17.000 morts depuis 2009.

 

Il avait institué au printemps une commission spéciale de 13 membres chargée d'enquêter sur les contrats d'achats militaires de 2007 à 2015, dont le rapport n'a pas été rendu public.

 

Selon le communiqué de la présidence, les malversations concernent particulièrement le Bureau du conseiller à la sécurité nationale, dont l'ancien titulaire, Sambo Dasuki, 60 ans, a déjà été inculpé de détention d'armes et blanchiment d'argent.

 

Homme-clé du régime de l'ex-président Goodluck Jonathan battu par M. Buhari lors de la présidentielle fin mars, Sambo Dasuki avait servi comme conseiller à la sécurité de juin 2012 jusqu'à son limogeage mi-juillet par le président Buhari.

 

Selon le rapport de la commission cité par le communiqué présidentiel, quelque 5,3 milliards de dollars avaient été alloués au Bureau du conseiller à la sécurité nationale et aux états-majors de la Défense, des armées de terre et de l'air et à celui de la marine.

 

Il apparaît que malgré cet énorme effort financier, très peu a été dépensé pour soutenir les approvisionnements militaires, note le communiqué.

 

Des 513 contrats étudiés, 53 se sont révélés frauduleux et Sambo Dasuki, selon la présidence, a conclu des contrats fictifs et fantômes pour un total de 2 milliards de dollars pour l'acquisition de quatre chasseurs Alpha Jet, douze hélicoptères et des explosifs et munitions, selon la présidence.

 

Les contrats n'ont pas été exécutés, les équipements ne sont jamais parvenus à l'armée de l'air nigériane et ne figurent pas à son inventaire, poursuit-elle.

 

Selon la présidence, le rapport note que Sambo Dasuki avait également demandé à la Banque centrale du Nigeria de transférer 132 millions de dollars et près de 10 millions d'euros sur des comptes ouverts en Afrique de l'Ouest, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis à des fins indéterminées, sans document d'explication sur les transactions.

 

Sambo Dasuki a pour sa part indiqué mercredi dans un communiqué qu'il était surpris et embarrassé par ces accusations alors qu'il n'a jamais été invité à se présenter devant la commission.

 

En défendant le bilan de son action, qui a coïncidé avec une vague de succès militaires contre Boko Haram depuis le début de l'année 2015, il a ajouté qu'il laisse les Nigérians juger.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 12:55
photo Marine Nationale

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18 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Toulon - Le porte-avions français Charles-de-Gaulle avec 26 chasseurs à bord a appareillé mercredi de Toulon (sud-est de la France) pour se rendre en Méditerranée orientale afin de participer à la lutte contre le groupe Etat islamique, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Après les attentats meurtriers de vendredi, le président français François Hollande a décidé d'engager le groupe aéronaval en Méditerranée orientale, avant de lui faire rallier, le cas échéant, le golfe arabo-persique, a indiqué l'amiral René-Jean Crignola, commandant du groupe aéronoval, avant l'appareillage.

 

Le Charles-de-Gaulle et ses 26 chasseurs -18 Rafale et huit Super-Etandard - ne mettra que quelques jours pour se rendre sur cette zone, au large de la Syrie ou du Liban, contre environ un mois pour rejoindre le golfe arabo-persique, sa mission initiale.

 

Dans les jours qui viennent, l'arrivée sur le théâtre des chasseurs du groupe aérien embarqué, va tripler les capacités actuelles d'action de la France, a souligné M Crignola, qui commande la totalité de la Task Force 476, comprenant, outre le groupe aéronaval français, plusieurs navires étrangers, parmi lesquels une frégate britannique et une autre belge, le Léopold Ier.

 

Le 13 nov 2015, la France a été attaqué sur son territoire par Daech, qui a commis des attentats terroristes simultanées à Paris et dans son agglomération faisant plusieurs centaines de victimes. Le 16 novembre, le Président de la République a annoncé devant le congrès l'intensification des opérations militaires contre Daesch, notamment en Syrie, a expliqué M. Crignola.

 

C'est la troisième mission du porte-avions français dans cette zone lors des deux dernières années.

 

Deux jours après les attaques de Paris et Saint-Denis, l'aviation française a massivement bombardé dimanche soir Raqa, capitale de facto du groupe Etat islamique (EI) dans le nord de la Syrie.

 

Dans un raid d'une ampleur sans précédent depuis les premières frappes françaises en Syrie fin septembre, dix chasseurs-bombardiers ont largué 20 bombes sur un poste de commandement et un centre d'entraînement de l'Etat islamique (EI).

 

Nous poursuivrons ces frappes au cours des semaines à venir (...) Il n'y aura aucun répit ni aucune trève, avait martelé le président Hollande devant les parlementaires.

 

La France est en guerre (...) Nous sommes dans une guerre contre le terrorisme jihadiste qui menace le monde entier, avait-il dit.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 12:55
photo DGPN

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18.11.2015 Romandie.com (ats)

 

L'assaut lancé mercredi par les forces de sécurité contre un immeuble du centre de Saint-Denis, près de Paris, est terminé, a-t-on appris de source policière. Mais les opérations de sécurisation se poursuivaient à la recherche d'éventuels autres suspects.

"L'assaut vient d'être terminé. Les forces de l'ordre restent sur place pour sécuriser l'environnement, notamment les riverains", a-t-on précisé.

L'opération, en lien avec l'enquête sur les attentats du 13 novembre, a fait deux morts dans les rangs de djihadistes présumés - une femme qui s'est fait exploser et un suspect dont l'identité reste à déterminer - et cinq blessés chez les policiers.

Les forces de l'ordre ont procédé à sept interpellations: trois "extraites" par la police de l'appartement visé, deux dans des appartements voisins, et deux autres à proximité.

 

Cerveau des attentats visé

Les enquêteurs ciblaient Abdelhamid Abaaoud, le commanditaire présumé des attentats de Paris, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Sa présence dans l'immeuble situé près du Stade de France n'était toutefois pas certaine, selon une source judiciaire qui parle d'"hypothèse de départ".

Une autre source a indiqué que "les forces de l'ordre recherchaient des terroristes qui préparaient un acte prochain sur la base d'informations de la SDAT (les services antiterroristes, ndlr) et de l'étranger". Selon elle, il s'agissait d'"une nouvelle équipe qui projetait un attentat à La Défense."

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 12:40
photo Marine Nationale

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17.11.2015 45eNord.ca (AFP)
 

Le président russe Vladimir Poutine a ordonné mardi à ses navires de guerre déployés en mer Méditerranée d’entrer en « contact direct » avec le porte-avions Charles de Gaulle et de « coopérer avec les alliés » français.

 

« Un détachement naval français mené par un porte-avions arrivera bientôt dans votre secteur. Il faut établir un contact direct avec les Français et travailler avec eux comme avec des alliés », a déclaré Vladimir Poutine lors d’une réunion de l’état-major de l’armée russe consacrée aux opérations militaires en Syrie.

Le président russe s’est par ailleurs entretenu par téléphone avec son homologue français François Hollande, avant une rencontre prévue le 26 novembre. Les deux chefs d’Etat se sont mis d’accord pour une « coordination plus étroite » de leurs agences de renseignement sur le conflit syrien après les attentats vendredi à Paris, a indiqué le Kremlin.

Comme la France après ces attentats, la Russie a décidé mardi d’intensifier ses frappes en Russie en raison du crash de l’Airbus russe en Egypte, désormais considéré comme un attentat par Moscou.

Des bombardiers stratégiques russes ont pour la première fois frappé des positions de l’organisation État islamique (EI) en Syrie, où Moscou mène depuis le 30 septembre une campagne de frappes aériennes, a indiqué le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou lors de la réunion de l’état major.

Jusqu’à présent, la Russie n’utilisait en Syrie que des bombardiers tactiques et des avions d’appui au sol. L’utilisation de bombardiers stratégiques à long rayon d’action, plus puissants et décollant depuis la Russie, constitue une nouvelle étape dans la démonstration de force militaire russe dans le pays.

Des bombardiers Tu-22 ont frappé mardi matin des cibles de l’EI dans les provinces de Raqa (nord-est) et de Deir Ezzor (est), tandis que des Tu-160 et des Tu-95MC ont bombardé les provinces d’Alep (nord-ouest) et d’Idleb (nord-ouest), selon M. Choïgou.

Selon le chef d’état-major russe Valeri Guerassimov, l’aviation de Moscou a frappé en 48 jours d’intervention 4.111 cibles en Syrie pour un total de 2.299 sorties, détruisant 562 postes de commandement, 64 camps d’entraînement et 54 ateliers de fabrication de munitions et de matériel.

« Le nombre de sorties a doublé, ce qui permet de mener des frappes puissantes et précises sur les combattants de l’EI sur tout le territoire de la Syrie », s’est félicité le ministre de la Défense.

L’armée russe a en outre annoncé qu’elle allait renforcer son contingent aérien en Syrie de 37 avions, dont huit Su-34 et 4 Su-27.

Le président français François Hollande a annoncé lundi que le porte-avion Charles-de-Gaulle allait être déployé en Méditerranée orientale pour prendre part aux opérations en Syrie. Il va quitter Toulon, dans le sud de la France, jeudi.

La France a promis d' »intensifier ses opérations en Syrie » après les attentats meurtriers du 13 novembre à Paris, revendiqués par les jihadistes de l’EI. Dimanche soir, l’aviation française a massivement bombardé Raqa, capitale de facto du groupe dans le nord de la Syrie.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 11:55
"Quand l'Europe de la Défense aura la capacité d'intervenir immédiatement, ce sera dans 150 ans !" (Jean-Yves le Drian) - photo Ministère de la Défense

"Quand l'Europe de la Défense aura la capacité d'intervenir immédiatement, ce sera dans 150 ans !" (Jean-Yves le Drian) - photo Ministère de la Défense

 

18/11/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

A l'exception de la France et de la Grande-Bretagne, très peu de pays européens sont prêts à aller se battre sur des théâtres d'opérations contre Daech. Londres et Paris sont en première ligne contre le terrorisme international.


"Quand l'Europe de la Défense aura la capacité d'intervenir immédiatement, ce sera dans 150 ans ! ". Quel homme politique français a tenu de tels propos dans une interview accordée à la « Voix du Nord » en février 2013 ? Ils ont été prononcés par... le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui avait eu ce jour-là un discours de vérité sur les faiblesses de l'Europe dans le domaine de la diplomatie, de la défense et de l'engagement des forces armées. Pour que cela change, "il faudrait que l'Europe ait un gouvernement unifié, une assemblée européenne et une autorité militaire communes. Je ne sais pas si on verra ça", avait-il précisé.

Tout est vraiment dit dans ces propos chocs de Jean-Yves Le Drian sur l'Europe de la Défense. Et de poser la question : "Consulter les 27 pays membres? Tout cela est du bla-bla". Le Mali ne s'y est d'ailleurs pas trompé. Quand le président malien par intérim a appelé à l'aide face à la menace djihadiste, il s'est tourné directement vers la France.  "Le président du Mali nous a appelé à l'aide le 10 (janvier, ndlr). La décision d'intervenir a été prise par le président (François Hollande, ndlr) le 11 à 12h30, j'y étais. Et nos forces ont commencé à arriver à 17 heures". Jamais l'Europe n'aurait pu prendre une décision aussi rapidement même en cas d'urgence absolue. Ce qui était le cas au Mali puisque les djihadistes fonçaient vers le sud, et plus précisément vers Bamako.

 

La France et la Grande-Bretagne en première ligne

A l'exception de la Grande-Bretagne notamment, la France a d'une façon générale choisi de faire la guerre au terrorisme international. Ses forces armées combattent en même temps dans la bande sahélo-sahélienne, en Irak et en Syrie où elle a entre autre déployé le porte-avions Charles-de-Gaulle et de nombreux avions de combat (18 Rafale, 6 Mirage 2000D, 9 Super-Etendard). Contrairement à à la  plupart des pays européens qui y participent du bout des orteils, notamment l'Allemagne. Angela Merkel a envoyé une quarantaine d'instructeurs en Irak et en Syrie. Seuls les Pays-Bas, la Belgique, le Danemark et l'Italie ont envoyé quelques avions pour combattre au sein de la coalition internationale en Irak et en Syrie.

D'ailleurs le général François Lecointre, ancien commandant de l'opération de l'Union européenne au Mali, avait bien résumé dans une interview accordée à « La Croix » en février 2014, l'état d'esprit des Européens lors de l'opération Serval. "L'Union européenne a une réelle capacité d'action quand la volonté politique est là, qui permet d'assouplir les procédures, avait-il souligné. Pourvu qu'on n'ait pas l'ambition d'envoyer des troupes d'autres pays européens au combat, alors le consensus peut se faire. Les Européens, dans ce cas précis, ont accepté la mission de formation". Une participation a minima qui ne prévoit pas d'aller au combat... Seule la France ou presque s'y colle.

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