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8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 11:55
Loi renseignement - Urvoas : "Des garanties réelles ont été mises en place"

 

07/04/2015 Propos recueillis par Jean Guisnel - Défense ouverte / Le Point.fr

 

Le président de la commission des Lois de l'Assemblée nationale revient sur les évolutions du texte controversé qui sera discuté la semaine prochaine.

 

L'Assemblée nationale examinera le projet de loi relatif au renseignement en séance publique à partir du 13 avril. Mais elle n'a pas fini, malgré les 172 amendements déposés en commission des Lois, de susciter débats et polémiques. La discussion parlementaire de ce projet de loi, dont on trouvera ici l'exposé des motifs, est le dernier épisode en date de la lutte sempiternelle, dans un État de droit, entre la défense des libertés individuelles et collectives et les impératifs de la sécurité publique

 

Le Point.fr : L'examen de la loi sur le renseignement en commission des Lois est terminé. Quel bilan tirez-vous de cette première étape parlementaire ?

 

Jean-Jacques Urvoas : Présenté en conseil des ministres le 19 mars et inscrit à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale en procédure accélérée, le texte a été étudié en commission des Lois le 1er avril dernier. Entre-temps, j'ai procédé à trente-sept auditions d'associations, comme la Ligue des droits de l'homme, de syndicats de magistrats administratifs et judiciaires, d'autorités constitutionnelles comme le défenseur des Droits, d'autorités administratives indépendantes comme la CNCIS ou l'Arcep. Lors de l'examen en commission, nous avons adopté 172 amendements, venant de tous les groupes qui en avaient déposé. Le texte a ainsi connu des changements d'importance et il est maintenant prêt à être discuté en séance publique, ce qui se fera à partir du 13 avril jusqu'à la fin de la semaine. Puis il partira au Sénat où il sera discuté vers la fin mai.

 

Suite de l’entretien

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 16:45
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense


07.04.2015 europe1.fr
 

Le général Grégoire de Saint-Quentin, chef du commandement des opérations spéciales, est revenu sur l'opération de l'armée française qui a conduit à la libération de l'otage néerlandais lundi au Mali.

 

Rare dans les médias, le chef du commandement des opérations spéciales (COS), Grégoire de Saint-Quentin, a raconté au micro d'Europe 1 les coulisses de l'opération ayant abouti à la libération de l'otage néerlandais, Sjaak Rijke, lundi dans le nord du Mali.

 

Comment s'est préparée l’opération ? "C'est une grande fierté et une grande satisfaction. L'opération, qui a eu lieu cette nuit, a été précédée d'une phase de renseignement. Il faut savoir que localiser le campement sur lequel l'otage était détenu a été extrêmement long. Ce sont des opérations qui nécessitent énormément de moyens et qui mobilisent notamment la direction du renseignement militaire et de la DGSE. Une fois que nous avons eu une bonne vision de la zone, nous avons déclenché l'action."

 

Comment s'est-elle déroulée ? "Cet otage était détenu dans un endroit extrêmement reculé, loin de tout, au milieu d'une zone désertique. C'est donc une manœuvre extrêmement complexe d'y amener des moyens et des capacités militaires, car il faut rester discret jusqu'à la fin pour avoir la meilleure finesse possible dans l'action. Ceci a donc nécessité un certain nombre de moyens d'infiltration sophistiqués pour amener l'équipe d'assaut au plus près, sans qu'elle soit dévoilée par les preneurs d'otage, qui sont extrêmement déterminés dès lors qu'ils sont menacés."

 

Combien d'hommes mobilisés ? "Une vingtaine d'hommes a été mobilisée pour donner l'opération. Dans cette situation, on cherche à encadrer l'objectif en s'infiltrant le plus discrètement possible sans être dévoilé. C'est ce qu'il s'est passé, même si dans les dernières dizaines de mètres, une équipe de sentinelles des preneurs d'otage a ouvert le feu sur nos hommes, engageant une riposte. Nos hommes ont tué deux preneurs d'otage, deux autres se sont rendus, et l'otage a été libéré. Tout cela s'est passé en quelques secondes.

Il faut leur rendre hommage, car ce sont des opérations très complexes qui mettent en oeuvre énormément de moyens. Il ne s'agit d'ailleurs pas que des moyens des forces spéciales, mais aussi des armées. Il y a finalement peu de pays capables de conduire de telles actions, je crois que nous pouvons en être fiers."

 

Quelle a été la réaction de l'otage ? "L'otage nous est tombé dans les bras, il nous paraît en bonne santé mentale et physique. Il a réussi à garder le cap, malgré 1.224 jours de détention. Il était placé à l'isolement, et n'avait que ses geôliers avec qui dialoguer. Il a un temps été détenu avec le Français Serge Lazarevic."

 

Que sait-on de sa détention ? "Pour l'instant, nous savons encore peu de chose. Mais il nous a dit assez spontanément que ce qui l'avait aidé à tenir, c'est d'avoir tous les jours imaginé refaire sa maison, pierre par pierre et brique par brique. Voire même, quand il le pouvait et avec les matériaux qu'il trouvait dans le désert avec le peu de liberté de mouvement qu'il avait, d'en faire la maquette dans le sable pour se concentrer sur ce qui lui était cher. Il refaisait comme ça sa maison et son jardin, tous les jours, jour après jour."

 

Ces opérations sont-elles dangereuses ? "C'est toujours dangereux. Encore une fois, nous cherchons à protéger la vie de l'otage jusqu'au dernier moment. Nous concevons le risque, et sommes donc conscients d'être exposés à une réaction de l'ennemi."

 

Que sait-on des preneurs d'otage ? "Nous ne savons pas à quel groupe ils appartiennent. Je pense que les différents débriefing, et notamment celui de l'otage, apporteront davantage d'informations. Ils étaient puissamment armés, ils avaient un véhicule pour transporter leur otage et étaient discrètement installés.

D'où l'importance des moyens de renseignement pour pouvoir les trouver. Il faut imaginer que le Nord du Mali fait la taille de la France : cela revient à chercher une aiguille dans une botte de foin si les moyens de renseignement ne sont pas suffisamment étoffés."

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 16:30
photo 13e DBLE

photo 13e DBLE

 

07-04-2015 13e DBLE Réf : 474 | 883

 

Le 25 février dernier, un détachement de la 13e DBLE a atterri en Irak dans le cadre de l’opération Chammal ; volet français de l’opération Inherent Resolve conduite par la coalition pour lutter contre le terrorisme.

 

La mission du détachement, déployé à Bagdad consiste à former des unités d’élite appartenant à l’Iraki Counter Terrorism Service (ICTS), force qui a été mise sur pied par les Américains en 2003.

 

La mission consiste à prendre en compte des détachements de l’ICTS et selon une programmation conçue en coordination avec les pays membres de la coalition, de les instruire et de les former avant que les soldats irakiens ne reprennent, seuls, le chemin des combats. Le savoir-faire des légionnaires en termes de lutte contre-EEI, de combat urbain, ou de secours au combat sont très précieux pour des Irakiens qui suivent avec beaucoup d’attention le début d’une reconquête qu’ils espèrent décisive.

photo 13e DBLE

photo 13e DBLE

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 12:56
Intervention du RAID et la BRI à Paris - Porte de Vincennes photo MI SG Dicom A.Lejeune

Intervention du RAID et la BRI à Paris - Porte de Vincennes photo MI SG Dicom A.Lejeune

 

03 avril 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Six personnes qui s'étaient cachées dans le supermarché Hyper Cacher à Paris où un jihadiste a tué quatre personnes le 9 janvier ont déposé une plainte pour mise en danger de la vie d'autrui, visant les médias, notamment la chaîne BFMTV, a annoncé leur avocat.

 

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire, a indiqué vendredi une source judiciaire.

 

Amédy Coulibaly, l'un des trois jihadistes ayant mené les attentats de Paris, avait tué trois clients et un employé juifs dans un supermarché casher, ainsi qu'une policière municipale la veille.

 

Dans cette plainte contre X dont l'AFP a eu connaissance et déposée le 27 mars selon Me Patrick Klugman, les plaignants reprochent en particulier à la chaîne privée d'information continue d'avoir révélé pendant la prise d'otages que des clients étaient dissimulés dans la chambre froide de l'Hyper Cacher.

 

De nombreux autres médias manquaient aux règles les plus élémentaires de prudence, d'une part en retransmettant en direct l'évolution des opérations des forces de l'ordre et d'autre part en annonçant que l'assaut était donné en Seine-et-Marne (région parsienne) contre les autres auteurs des attentats, les frères Kouachi, alors que Coulibaly retenait des otages à Paris, selon les plaignants.

 

Les méthodes de travail des médias en temps réel dans ce genre de situation sont des pousse-au-crime, a dénoncé auprès de l'AFP Me Klugman. Ses clients relèvent dans leur plainte que Coulibaly suivait l'évolution des informations sur différentes chaînes, dont BFMTV, et qu'il avait été en contact avec des journalistes de la chaîne.

 

La vie de ses clients aurait été exposée si Coulibaly avait eu connaissance en temps réel de l'information diffusée par BFMTV sur le fait qu'ils étaient dissimulés dans la chambre froide, a notamment dénoncé Me Klugman.

 

La question est de savoir qui est responsable de ce délit' La personne morale? La direction de l'information' Le journaliste?, a-t-il demandé. Il n'y a que devant un tribunal que le délit pourra être réparé.

 

La mise en danger de la vie d'autrui est passible d'un an de prison et 15.000 euros d'amende.

 

Les plaignants s'appuient notamment sur des communiqués du gendarme de l'audiovisuel, le CSA, qui, le 11 février, avait adressé à 16 médias audiovisuels 21 mises en demeure relatives à leur couverture des attentats de Paris.

 

Le 7 janvier, les frères Kouachi ont assassiné 12 personnes au siège de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo et dans leur fuite. Le 8, Amédy Coulibaly a tué une policière municipale près de Paris, avant d'assassiner le lendemain quatre personnes dans l'Hyper Cacher.

 

Les trois hommes, qui agissaient au nom de l'islam le plus radical, ont été tués dans les assauts donnés par les forces de l'ordre.

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 06:45
photo EMA

photo EMA

 

02/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 20 mars 2015, dans le cadre de l’opération Barkhane, le Groupement de transport opérationnel (GTO) basé sur le détachement air (DETAIR) de Niamey au Niger, a réalisé une mission tactique de transport au sein de la bande Sahalo-saharienne. L'objectif de la mission était d’effectuer un « largage gravité » en vivres et matériels au-dessus du Nord Mali, dans la région de Terz, afin de ravitailler des unités du fuseau Ouest de Barkhane stationnées ponctuellement dans cette région.

 

Par ailleurs, la force poursuit l’exploitation du renseignement collecté lors des dernières opérations conduites. Du 28 mars au 2 avril 2015, Barkhane a procédé à des fouilles de points d’intérêt dans la région de Timétrine, à environ 200 km au SO de Tessalit. Ces points d’intérêt ont été identifiés grâce à des renseignements collectés dans le Tigharghar courant mars. Leur investigation, a permis de saisir un stock important d’armement et munitions, incluant près de 15 000 munitions, 450 obus, 10 roquettes de 122mm, mais également 1,4 tonnes de matière explosive (nitrate d’ammonium). Ces caches, qui pourraient dater de plusieurs années, laissent penser qu’elles ne sont pas l’aboutissement de mouvements récents dans la région. Ces opérations permettent à nouveau d’affaiblir les capacités d’action des terroristes.

 

Enfin, les détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) ont poursuivi quotidiennement leurs patrouilles aux côtés des forces maliennes et de la MINUSMA sur leurs quatre points d’appuis au Mali : ils ont ainsi appuyé une quinzaine de patrouilles cette semaine à Tessalit, Kidal, Ansongo et Tombouctou.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armées terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMAphoto EMA

photo EMA

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 06:30
photo EMA / Marine nationale

photo EMA / Marine nationale

 

02/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Le GAN, en relâche à Abu Dhabi du 25 au 31 mars, a repris ses activités aériennes au profit de la coalition le 1er avril.

 

Les avions français ont réalisé 23 missions depuis le 26 mars. Comme toujours, elles ont permis de cartographier le front et d’alimenter les données permettant aux avions de la coalition de frapper. Elles ont également permis, le 1er avril, de frapper directement des objectifs sur opportunité, en l’occurence des positions de tirs de Daech dans la région de Kirkouk.

 

En parallèle, les activités d’instruction conduites à Bagdad au profit de l’ICTS se poursuivent. Le détachement de conseil d’état-major termine quant à lui d’identifier, avec la 6ème division irakienne, les domaines dans lesquels porteront les efforts de conseil et d’assistance.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval et de son groupe aérien embarqué (douze Rafale Marine, neuf Super Etendard modernisés et un Hawkeye).

photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 16:50
Gilles de Kerchove, EU Counter-terrorism Coordinator

Gilles de Kerchove, EU Counter-terrorism Coordinator

 

01-04-2015 - by SEDE

 

On 30 March the AFET Committee and SEDE Subcommittee held an exchange of views with Jens Stoltenberg, NATO Secretary General. After this exchange of views AFET and SEDE MEPs had a debate with Gilles de Kerchove, EU Counter-Terrorism Coordinator.

 

Further information

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 11:30
source Towersight TW

source Towersight TW

 

March 29, 2015: Strategy page

 

In early March the Kurdish government of northern Iraq sent the fourth detachment of troops to Kobane in Syria. The Iraqi Kurds have been doing this monthly since late October 2014 to help defeat a determined ISIL (Islamic State of Iraq and the Levant) effort to take the largely Kurdish town. At first and for over a month Turkey refused to allow the Iraqi Kurds to move through Turkey to get to Kobane. Sending the troops in via northern Syria was not practical because of all the fighting going on throughout the area. Finally the Turks relented, largely because of all the media attention the Syrian Kurds were getting for holding off this major ISIL attack. By January 2014 ISIL admitted defeat and withdrew from Kobane. Now the Kurds are pushing ISIL back in this part of northern Syria, fighting the Islamic terrorists in dozens of Kurdish villages surrounding Kobane.

 

The Iraqi Kurds are specialized combat troops, many trained by American Special Forces. Each group of Iraqi Kurds goes to Kobane for a month, so as not to wear them out and lose them in the intense fighting these. Each of the four groups sent so far is company size (120-160 troops) and return to train other Kurds on how best to handle ISIL tactics.

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 07:45
Nigeria: Violent accrochage entre Boko Haram et coalition régionale après la reprise d’une localité stratégique

 

1 avril 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Un violent accrochage s’est produit mercredi matin entre les islamistes de Boko Haram et les armées du Tchad et du Niger après la reprise par la coalition régionale de Malam Fatori, une localité stratégique du nord-est du Nigeria, a-t-on appris mercredi de source militaire nigérienne.

 

Le violent accrochage s’est produit entre Malam Fatori et la ville nigérienne frontalière de Bosso, a indiqué un haut gradé nigérien, sans plus de précision.

L’armée nigérienne devrait publier prochainement un communiqué du bilan des combats, a-t-il ajouté.

Une source humanitaire a fait état de nombreux blessés côté tchadien et nigérien, des ambulances faisant depuis 12H00 locales (11H00 GMT) la liaison vers l’hôpital de Diffa, la capitale du sud-est nigérien.

Des morts et des arrestations sont à attendre parmi les combattants de Boko Haram, a-t-elle poursuivi.

Un responsable civil de Diffa a indiqué à l’AFP avoir vu des blessés civils et militaires dans une ambulance, sans autres précisions.

Les armées du Tchad et du Niger ont repris mardi Malam Fatori aux insurgés islamistes de Boko Haram.

Malam Fatori est tombée depuis hier (mardi) soir, a déclaré à l’AFP le porte-parole de l’armée nigérienne, Moustapha Ledru.

La ville est sous notre contrôle. On est en train de faire du ratissage, s’est félicité un gradé nigérien. Les éléments de Boko Haram ont fui, il n’y a pas eu de résistance hormis quelques accrochages avec des éléments isolés, finalement neutralisés, faisant une dizaine de morts parmi les islamistes, a-t-il poursuivi.

Les combattants en fuite de Boko Haram se sont dirigés une partie vers le lac Tchad (voisin), une partie vers le sud, a-t-il dit.

La prise de Malam Fatori est importante pour la coalition régionale, qui poursuit son offensive contre le groupe armé nigérian. Cette ville frontalière du Niger avait été identifiée comme le principal lieu de repli des combattants de Boko Haram après plusieurs défaites.

L’armée nigériane, qui a repris depuis quelques semaines une offensive contre Boko Haram, affirme à l’inverse que Malam Fatori est sous son contrôle.

Depuis leur entrée le 8 mars dans le nord-est du Nigeria, les troupes tchadiennes et nigériennes avaient fait de Malam Fatori un objectif majeur.

Après la capture rapide de la ville nigériane de Damasak, les militaires de la coalition sont allées d’ouest en est, sur un axe qui longe la frontière nigérienne, reprenant les localités de Gachagar, Talagam, Abadam, puis Malam Fatori.

Des milliers de soldats nigériens et tchadiens sont impliqués dans l’offensive au nord-est du Nigeria. Le Tchad, qui intervient de part et d’autre du lac Tchad, est également actif sur un second front plus au sud, en territoires camerounais et nigérian

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 07:30
Navy airstrike against Daesh staging area near Mosul, Iraq, March 26

 

1 avr. 2015 US Navy

 

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria, the region, and the wider international community. The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the terrorist group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted airstrikes in Iraq include Australia, Belgium, Canada, Denmark, France, Jordan, Netherlands, United Kingdom and U.S. Coalition nations which have conducted airstrikes in Syria include Bahrain, Jordan, Saudi Arabia, United Arab Emirates and the U.S.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 16:30
The destroyed streets of Yarmouk. photo UNRWA

The destroyed streets of Yarmouk. photo UNRWA

 

01 avril 2015 Romandie.com (AFP)

 

Damas - Les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) se sont emparés mercredi de la plus grande partie du camp palestinien de Yarmouk, dans le sud de Damas, a affirmé à l'AFP le directeur des affaires politiques de l'OLP en Syrie, Anouar Abdel Hadi.

 

Les combattants de l'EI ont pris d'assaut ce matin le camp de Yarmouk et se sont emparés de la plus grande partie du camp, a précisé ce responsable de l'Organisation de la Libération de la Palestine, faisant état de combats qui se poursuivaient à l'intérieur avec des groupes armés.

 

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a également confirmé que le groupe extrémiste contrôlait une grande partie du camp, après des combats contre un groupe armé palestinien hostile au régime de Bachar al-Assad. Ils se sont infiltrés à partir de la localité rebelle Hajar al-Aswad, contiguë au camp.

 

Le camp de Yarmouk, le plus grand des camps palestiniens de Syrie, comptait près de 160.000 habitants syriens et palestiniens avant le début de la guerre en Syrie il y a quatre ans, contre seulement 18.000 personnes actuellement.

 

En février 2014, les groupes rebelles syriens s'étaient retirés du camp à l'issue d'un accord avec les organisations palestiniennes armées anti-régime.

 

Les habitants souffrent de pénuries de nourriture, d'eau et de médicaments en raison d'un siège presque total imposé depuis plus d'un an par le régime.

 

L'émergence de l'EI dans le conflit syrien a compliqué la donne car si le groupe extrémiste considère le régime de Damas comme son ennemi, il combat également tous les groupes rebelles, dans sa quête d'hégémonie territoriale.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 08:30
Opération Chammal : portraits de femmes au sein du détachement air projeté en Jordanie

 

01/04/2015 Sources :  EMA

 

Les femmes militaires déployées en Jordanie dans le cadre de l’opération Chammal nous racontent leur différents parcours et livrent leurs impressions.

 

Caporal-chef Tania, commando parachutiste de l’air

Au sein du détachement de protection projeté en Jordanie, le caporal-chef Tania est le seul personnel féminin. Ce militaire du rang a rejoint les commandos parachutistes de l’air n°20 (CPA 20) en 1999 et est devenu l’une des premières femmes commandos en CPA. Pour l’opération Chammal, elle est intégrée au sein d’une équipe d’une quinzaine de commandos, et s’occupe avec eux de la protection du personnel, des infrastructures et des aéronefs français. Suivant un cycle opérationnel régulier, elle participe également aux groupes de protection et d’intervention (GPI) mis en place pour sécuriser le camp français.

 

Sergent-chef Laëtitia, cellule chancellerie

Arrivée sur le théâtre jordanien mi-février 2015, le sergent-chef Laëtitia est responsable des différents travaux de la cellule chancellerie. Ce sous-officier dynamique s’est porté volontaire pour cette première opération extérieure avec le soutien de son époux. « Je suis partie avec quelques appréhensions au sujet des opérations extérieures mais dès mon arrivée elles ont été totalement effacées ».  Travaillant au sein de l’état-major fonctionnel du détachement air, elle souligne que « les relations y sont très cordiales et respectueuses. L’ambiance entre les collègues est très bonne ».Elle s’est habituée très rapidement à ce rythme de vie et de travail différent de la base aérienne de Cazaux où elle travaille à la cellule relations publiques.

 

Aspirant « Sissi », sous-chef navigateur

Au sein du personnel navigant, on retrouve l’aspirant surnommé « Sissi ». Elle est sous-chef navigateur à l’escadron 2/3 « Champagne ». Cet officier de 29 ans effectue aujourd’hui sa deuxième opération extérieure. Sur le théâtre, elle est la seule femme issue du corps du personnel navigant : « En opération comme en France, il n’y a aucun rejet, ou aucun sentiment de protection venant de mes collègues parce que je suis une femme. » Pour l’opération Chammal, Sissi se retrouve au sein d’une équipe d’une vingtaine de pilotes et navigateurs. « Ce sont tous de très bons collègues et quand je suis avec eux, il n’y a aucune gêne dans les discussions. Je ne me sens absolument pas exclue. Et comme on dit : dans les armées, il n’y a pas de distinctions il n’y a que des militaires ; c’est tout à fait vrai pour ma part» .

 

Sergent-chef Anne-Sophie, interprétateur photos

Le sergent-chef Anne-Sophie travaille à la cellule renseignement des Mirage 2000D, dans une équipe de six personnes. Interprétateur photos, elle est en charge de préparer, entre autres, les missions pour les équipages en insérant dans leur tablette (UMPC) tous les points intéressants et importants sur la zone qui sera survolée. Au retour de vol et en cas de tir, elle crée le compte rendu de tir reprenant tous les éléments de la mission en y insérant les photos des positions tirées. En poste sur la base aérienne 188 de Djibouti depuis quatre ans, elle travaille au sein de l’escadron 3/11 « Corse » où elle prépare aussi les briefings et les instructions sur le matériel de reconnaissance. En tant que femme militaire, Anne-Sophie confie : « je n’ai jamais eu de souci à travailler avec des hommes, tant que le travail est fait c’est le principal ». Elle ajoute : « pour l’opération Chammal,nous travaillons dans une très bonne ambiance. Les relations avec les équipages  se passent très bien. Ce qu’il faut avant tout c’est qu’on puisse répondre à leurs attentes, qu’on soit un homme ou une femme. »

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 12:30
Credits BBC MidEast

Credits BBC MidEast

 

31 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Kirkouk (Irak) - Les forces de sécurité irakiennes ont repris le siège du conseil provincial à Tikrit, près d'un mois après le lancement de leur offensive sur cette ville du nord de l'Irak tenue par le groupe Etat islamique, ont rapporté mardi des responsables.

 

Il s'agit de la percée la plus significative depuis le lancement le 2 mars de l'offensive, la plus importante opération contre les jihadistes depuis qu'ils se sont emparés en juin dernier de vastes pans du territoire, notamment dans le nord de l'Irak.

 

Les forces irakiennes ont nettoyé le complexe gouvernemental à Tikrit, a indiqué notamment un général de l'armée s'exprimant sous le couvert de l'anonymat.

 

Nous avons le contrôle des bâtiments gouvernementaux depuis la nuit dernière, a-t-il ajouté.

 

Le gouverneur de Salaheddine, dont Tikrit est le chef-lieu, Raad al-Joubouri a confirmé que le siège du gouvernement local avait été repris, disant que les drapeaux irakiens flottaient à nouveau sur plusieurs bâtiments.

 

Le porte-parole de la milice chiite Badr, Karim al-Nouri, a confirmé la reprise du siège, affirmant que des membres des Unités de mobilisation générale --UMG, des forces pro-gouvernementales dominées par les milices chiites soutenues par l'Iran-- avaient pris part aux combats aux côtés des unités de la police.

 

Les UMG ont joué un rôle crucial pendant les trois premières semaines de l'offensive mais ont indiqué se mettre en retrait lorsque les forces de la coalition internationale menée par les Etats-Unis ont lancé des frappes sur Tikrit le 25 mars, à la demande de Bagdad.

 

Elles avaient notamment accusé Washington de chercher à leur voler la victoire à Tikrit.

 

Les Etats-Unis, qui reprochaient aux milices chiites irakiennes d'être sous l'influence de l'Iran, ont affirmé eux s'être engagés dans la bataille de Tikrit après avoir obtenu la garantie de Bagdad que les forces gouvernementales joueraient le premier rôle dans l'offensive.

 

Les dernières frappes de la coalition dans le secteur de Tikrit ont eu lieu dimanche et lundi, selon le Pentagone.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:30
04.02.2015 Deux CF18 Hornet escortent un CC150 Polaris après avoir été ravitaillés pendant l’op. Impact (Photo Caméra de combat des Forces canadiennes, MDN)

04.02.2015 Deux CF18 Hornet escortent un CC150 Polaris après avoir été ravitaillés pendant l’op. Impact (Photo Caméra de combat des Forces canadiennes, MDN)

 

30 mars 2015 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca

 

Sans vraiment de surprise, c’est par un vote de 142 pour et 129 contre que les députés de la Chambre des communes ont voté pour prolonger d’un an la mission militaire canadienne contre le groupe armé État islamique et l’étendre de l’Irak à la Syrie.

 

Les Conservateurs, tel que prévu, ont unanimement voté pour la motion, alors que les Libéraux et les Néo-Démocrates ont voté contre, ainsi que les Verts.

L’opération des Forces armées canadiennes Opération IMPACT est ainsi prolongée jusqu’au 31 mars 2016 et la force opérationnelle aérienne voit son mandat grandir avec l’ajout de la Syrie.

En plus de bombarder certaines positions en Irak, les CF-18 canadiens iront donc jusqu’en Syrie. Il n’est pas encore clair comment les pilotes pourront différencier des djihadistes de l’EI et d’autres groupes, ni jusqu’où ils s’enfonceront en territoire syrien.

«Notre choix n’est pas entre de bombarder ou de ne rien faire», a martelé à plusieurs reprises le chef de l’Opposition officielle Thomas Mulcair lors de son discours de fin des débats.

«On est en train d’aider indirectement Bachar al-Assad», a déclaré à 45eNord.ca la porte-parole néo-démocrate en matière d’affaires étrangères Hélène Laverdière.

«Le problème qui demeure est que c’est une mission mal définie, sans fin, et qui va aller bien au-delà du 31 mars 2016», a dit pour sa part Marc Garneau, porte-parole libéral en matière d’affaires étrangères.

 

 

La veille du vote, le ministre de la Défense nationale Jason Kenney avait affirmé sur les ondes de Radio-Canada que le Canada frapperait l’EI «là où il peut poser une menace à la sécurité internationale ou à celle du Canada».

Étant bien présent en Syrie, le «Califat» autoproclamé dérange donc, mais le Premier ministre Stephen Harper a annoncé qu’il ne demandera pas le consentement clair au président syrien Bachar al-Assad pour frapper sur son territoire, sous entendant ainsi une certaine communication entre les deux gouvernements.

En octobre dernier, lors du premier vote sur la mission en Irak, Stephen Harper avait pourtant déclaré le contraire, expliquant son refus de frapper en Syrie par son désir de ne pas entrer en conflit avec le gouvernement de Damas.

Le risque est également plus grand pour les avions de chasse canadiens en Syrie qu’en Irak.

«Aucun appareil de la coalition internationale n’a été touché par des tirs du gouvernement syrien jusqu’à maintenant», a relativisé Jason Kenney soulignant que les batteries de missiles et radars de défense aérienne du gouvernement syrien ne sont pas présents dans les régions que viseront les CF-18.

La mission pourrait cependant durer bien plus que 12 mois supplémentaires. Le Pentagone a, à plusieurs reprises, averti qu’il faudrait «plusieurs années» pour en finir avec l’EI. Le Premier ministre Harper a d’ailleurs indiqué que le Canada ne cessera pas ses activités «tant que l’EI sera actif».

Les détails seront prochainement connus sur quand et comment les bombardements canadiens auront lieu en Syrie. Interrogé à sa sortie du vote, le ministre de la Défense Jason Kenney a confié à 45eNord.ca que le chef d’état-major de la Défense, le général Tom Lawson, s’activait à finaliser les détails de l’extension de la mission canadienne à la Syrie et qu’on devrait donc savoir bientôt «le quand et le comment».

Dans un courriel, la Défense nationale nous a cependant indiqué que l’Aviation royale canadienne était «prête à commencer les frappes aériennes peu après l’adoption de la motion au Parlement». C’est toutefois les priorités de la coalition et l’attribution de cibles pour le Canada qui déterminera le calendrier des frappes.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 19:20
Le siège de la NSA attaqué à la voiture-bélier: un mort

 

30.03.2015 Romandie.com (ats)

 

Un homme a été tué et un autre grièvement blessé lundi alors qu'ils tentaient d'enfoncer avec leur voiture les grilles du quartier général de l'Agence de sécurité nationale (NSA) près de Washington. Selon le FBI, cette attaque n'aurait pas de lien avec le terrorisme.

La police fédérale américaine a indiqué qu'elle enquêtait "sur une fusillade" à l'entrée de la NSA. "L'incident est clos et une enquête est en cours", a précisé le commandant de la base de Fort Meade, le colonel Brian Foley.

"Les habitants, les militaires et les personnels civils sont en sécurité. Nous restons vigilants à tous nos points d'entrée", a-t-il ajouté. Selon l'armée américaine, les deux hommes n'ont pas pu "accéder aux installations" de la base militaire.

 

Armes et drogue

Des représentants des forces de l'ordre interrogés par Reuters ont confirmé que deux personnes avaient tenté de lancer une voiture-bélier contre les grilles de la NSA. On ignore pour l'instant les raisons de leur geste. Un membre des services de sécurité a parlé d'un acte criminel.

Selon NBC, qui cite des sources non identifiées, les deux hommes étaient déguisés en femmes et se trouvaient dans une voiture volée. La chaîne ajouté qu'une arme et de la drogue ont été retrouvées dans le véhicule.

Un porte-parole de la Maison-Blanche, Eric Schultz, a par ailleurs fait savoir que le président Barack Obama "avait été informé" de l'incident.

Outre la NSA et ses installations hyper-sécurisées, le site immense de Fort Meade accueille également le commandement militaire américain pour le cyber-espace (US Cyber command) et plusieurs autres agences américaines. Au total, près de 11'000 militaires et 29'000 civils y travaillent, selon le site internet de la base.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 05:45
Opération Barkhane : mission de ravitaillement par air

 

27/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 20 mars 2015, dans le cadre de l’opération Barkhane, le Groupement de transport opérationnel (GTO) basé sur le détachement air (DETAIR) de Niamey au Niger, a réalisé une mission tactique de transport au sein de la bande Sahalo-saharienne.

 

L'objectif de la mission était d’effectuer un « largage gravité » en vivres et matériels au-dessus du Nord Mali, dans la région de Terz, afin de ravitailler des unités du fuseau Ouest de Barkhane stationnées ponctuellement dans cette région.

 

L’équipage s’est rendu à Gao, où se trouvait l’équipe de largage du 1er Régiment du train parachutiste (RTP). Une réunion s’est tenue entre l’équipage de largage et les personnels en relation avec les troupes au sol qui recevront la livraison, permettant ainsi de rassembler et coordonner toutes les données inhérentes à la mission. La présentation de la zone, le briefing météo, les coordonnées géographiques, les procédures de largage, ou encore la situation tactique de la manœuvre ont été étudiés afin d’anticiper toutes complications pouvant porter atteinte au bon déroulement de la mission. Un avion de transport C160 Transall a ainsi été chargé de près de sept tonnes de vivres et matériels. Après plus d’une heure de vol en haute altitude pour rejoindre la zone concernée, le Transall a effectué sa livraison par air à 125 mètres d’altitude.

 

Ces missions tactiques de transport de moyens logistiques effectuées par le GTO sur les théâtres d’opérations doivent s’affranchir des contraintes de transport en zone d’insécurité. Elles sont déterminantes pour les missions car elles permettent d’assurer le ravitaillement logistique.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la BSS.

Opération Barkhane : mission de ravitaillement par air
Opération Barkhane : mission de ravitaillement par air
Opération Barkhane : mission de ravitaillement par air
Opération Barkhane : mission de ravitaillement par air
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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 07:45
Boko Haram (Mar 2015) - credits BBC

Boko Haram (Mar 2015) - credits BBC

 

26 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Niamey - Les armées du Tchad et du Niger poursuivent leur offensive contre Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, fief des insurgés islamistes, où elles ont repris la ville de Gachagar, a indiqué jeudi à l'AFP le ministre de la Défense nigérien.

 

Nous avons pris Gachagar, une ville nigériane proche de la frontière avec le Niger, a déclaré le ministre Mahamadou Karidjo, qui a évoqué des bombardements aériens et terrestres menés ces derniers jours dans le nord-est du Nigeria par les armées tchadienne et nigérienne.

 

Nous nous dirigeons vers Malam Fatori, une autre ville nigériane frontalière avec le Niger, a poursuivi le ministre, qui a fait état de quelques accrochages avec les insurgés, sans évoquer d'éventuelles pertes humaines.

 

Selon l'armée nigérienne, des combattants de Boko Haram se sont repliés au sud de Malam Fatori, après plusieurs défaites successives au cours des dernières semaines. L'armée nigériane affirme à l'inverse que Malam Fatori est sous son contrôle.

 

Tchad et Niger mènent depuis le 8 mars une offensive terrestre et aérienne contre Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, à partir du sud-est du Niger voisin.

 

Ils ont notamment repris Damasak. Située à une trentaine de kilomètres de la ville nigérienne de Diffa, la localité de Damasak avait été conquise par les islamistes nigérians fin novembre 2014.

 

Des bombardements aériens ciblés sont en cours depuis quelques jours contre des positions de Boko Haram en territoire nigérian, a déclaré jeudi à l'AFP un cadre de la municipalité de Diffa, capitale du sud-est du Niger, frontalière avec le Nigeria.

 

Selon un journaliste local, ces frappes sont menées depuis le début de la semaine sur les zones encore tenues par Boko Haram.

 

Ce (jeudi) matin, nous avons aperçu des avions militaires se diriger vers le Nigeria pour de probables bombardements, a-t-il affirmé.

 

Une source humanitaire a de son côté mentionné des mouvements de troupes nigéro-tchadiennes jeudi matin et des combats avec des combattants de Boko Haram.

 

Le groupe islamiste avait multiplié les conquêtes territoriales dans le nord-est du Nigeria courant 2014 mais a été mis à mal dans son fief par l'opération lancée début février par le Nigeria avec l'appui décisif des pays voisins, Tchad en tête.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 17:55
Retour sur l’ancrage du 3e RIMa à Lyon

 

27/03/2015  Gabriel Boyer - armée de Terre

 

Projeté à Lyon du 25 février au 24 mars 2015 dans le cadre de l’opération SENTINELLE, la 2e section de la 1ère compagnie du 3e Régiment d’Infanterie de Marine (3e RIMa) de Vannes aura au total effectué 22 interventions.

 

Des actions de sécurisation de périmètre à des actions d’assistance à personne en danger et de renfort des forces de sécurité, les marsouins ont eu l’occasion d’utiliser tout leur sang-froid et leur détermination,  à l’image des savoir-faire appris en régiment.

 

Après 406 patrouilles et 616 heures de présence sur le terrain lors de ce mois d’engagement, la section est rentrée sur Vannes très fière de son action. « Un peu de repos puis ils passeront déjà à la phase de préparation en vue de leur prochaine projection. Ce sera l’occasion de continuer à capitaliser les savoir-faire qui nous ont été si utiles pendant SENTINELLE », témoigne le lieutenant Laurent, le chef du détachement.

 

Héritier des traditions de l'infanterie de marine, elle-même issue des compagnies de la mer créées par Richelieu en 1622, le 3e RIMa est entièrement professionnalisé depuis 1970. Il fut engagé sur tous les théâtres d'opérations de ces trente dernières années (Tchad, Liban, Koweït, Balkans, Afghanistan, RCA...).

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 17:55
photo MI SG Dicom

photo MI SG Dicom

 

27 mars 2015 Sénat.fr

 

Lundi 30 mars, le Président du Sénat, Gérard Larcher, organisera, avec Jean Bizet, président de la commission des affaires européennes, une réunion sur la lutte contre le terrorisme avec les représentants des assemblées de certains États européens.

 

Dans un contexte de menace terroriste durable sur l’Union européenne, et alors que nos concitoyens attendent des réponses claires, le Sénat a en effet décidé de faire des propositions sur les réformes européennes souhaitables.

 

Depuis plusieurs semaines, sa commission des affaires européennes et sa commission des lois ont ainsi examiné les perspectives de la création du PNR européen, d’un renforcement de l’Espace Schengen, de la création d’un Parquet européen, du développement accéléré de la coopération policière et judiciaire dans la lutte contre le terrorisme, et de l’amélioration de l’action de l’Union européenne contre les sites internet faisant l’apologie de la violence terroriste.

 

Plusieurs assemblées d’États membres de l’Union européenne ayant été confrontés à des actes terroristes seront représentées à cette réunion du 30 mars : Bundesrat de la République fédérale d’Allemagne, Parlement du Royaume du Danemark, Sénat du Royaume d’Espagne, Chambre des Lords du Royaume-Uni. La Saeima de la République de Lettonie, pays assurant la présidence de l’Union européenne, sera également représentée.

 

Une déclaration commune rappelant les principes fondamentaux et les actions prioritaires au niveau européen, devrait être adoptée. Pour souligner la solidarité et l’engagement des parlements européens, le dynamisme de leur coopération et envoyer un signal fort aux institutions européennes afin qu’elles prennent rapidement les décisions nécessaires.

 

Cette déclaration sera complétée, le 1er avril, par l’examen en séance publique, d’une proposition de résolution européenne, adressée au Gouvernement et définissant « la stratégie européenne » du Sénat en matière de lutte contre le terrorisme.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 07:50
Nicolai Wammen, Minister of Defence

Nicolai Wammen, Minister of Defence

 

27.03.2015 Romandie.com (ats)

 

La police danoise a arrêté deux hommes, d'origine somalienne et pakistanaise, dans une enquête sur les préparatifs d'une attaque contre le ministre de la Défense du pays, Nicolai Wammen, ont indiqué les médias locaux jeudi. Ils ont été placés en garde à vue mercredi.

La police a également perquisitionné un certain nombre d'appartements à Copenhague et dans ses alentours, a indiqué le quotidien "Ekstra Bladet".

Selon le journal, les faits reprochés sont les préparatifs d'une agression contre le gouvernement ou des ministres, infraction expressément prévue par le code pénal, et non d'un acte de terrorisme. La police s'est refusée à tout commentaire.

 

Ministre sous protection

L'avocat d'un des prévenus a souligné que s'il n'y avait pas eu d'audience pour décider d'une éventuelle incarcération, alors les charges pesant sur son client "ne sont peut-être pas trop graves".

Dans un pays où les hommes politiques tâchent en temps normal de vivre une vie de citoyens ordinaires, le ministre de la Défense s'est vu attribuer d'une protection policière après les attaques en février d'un Danois d'origine palestinienne. L'homme de 22 ans avait tué deux personnes en attaquant un débat sur la liberté d'expression puis la synagogue de Copenhague.

Les services de renseignements (PET) ont ouvert une enquête, il y a quelques semaines, "fondée sur des observations autour" de l'un des deux suspects et de sa résidence, a écrit le journal "Ekstra Bladet".

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 21:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

26/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Ces dernières semaines ont été marquées par trois opérations majeures, réparties sur l’ensemble de la zone d’opération : une opération à l’ouest du Mali avec les forces armées mauritaniennes (région Ouagadou), une au Nord du Mali (région Tighargar), et une au Nord du Niger avec les forces armées nigériennes (région Madama). L’objectif de ces opérations est d’empêcher les groupes armés terroristes de se réinstaller, et de permettre aux pays partenaires de s’approprier pleinement cette lutte. La dernière en date, dans le massif du Tighargar, a abouti à la destruction d’un millier d’obus, de 4000 munitions et d’un groupe de combattants terroristes. Elle a permis de confirmer qu’il n’existe plus de sanctuaire terroriste dans cette zone, même si le terrain est ponctuellement utilisé à des fins logistiques et d’entraînement.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armées terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 21:30
pphoto EMA / Marine Nationale

pphoto EMA / Marine Nationale

 

26/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 31 sorties aériennes, dont quatre ont abouti à des frappes au sol. Le 20 mars, une patrouille a tiré sur un bâtiment abritant une fabrique d’IED dans la région de Ramadi, alors qu’une seconde patrouille a détruit deux camions suicides dans la région de Bagdad. Le lendemain, les avions français, en appui des forces irakiennes au contact au sol, ont neutralisé un poste de combat situé sur un immeuble dans la région de Ramadi. Enfin, le 22 mars, la force Chammal, en appui de Peshmergas, a neutralisé une trentaine de combattants qui étaient abrités dans un immeuble dans la région de Sinjar.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval et de son groupe aérien embarqué (douze Rafale Marine, neuf Super Etendard modernisés et un Hawkeye).

photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 13:30
MOD responds to Defence Committee report on ISIL action

 

25 March 2015 Ministry of Defence

 

The Government has responded to the Defence Select Committee’s report on the UK’s activity to tackle ISIL, rejecting the suggestion that the UK’s contribution has been “modest”.

 

The UK has been and remains at the forefront of the international diplomatic and military effort to support the Iraqi Government and moderate Syrian Opposition to defeat ISIL. The Committee’s conclusions are based on out of date or inaccurate information and do not recognise the major role the UK Government has played since the beginning of operations.

Defence Secretary Michael Fallon Said:

The report recognises the UK is right to respond actively to the threat posed by ISIL but we reject the Committee’s conclusion that we are making a ‘strikingly modest’ contribution. We have played a major role in the military campaign from the start and have conducted 194 airstrikes in Iraq, second only to the US.

Throughout the campaign we have focused our military contribution where it can have the most impact – supporting Iraqi forces from the air, providing vital intelligence, surveillance and air-to-air refuelling capabilities. The RAF has contributed assets that few coalition partners can match and the US and other partners have acknowledged the impact these are having on the campaign.

The UK now has over 600 military personnel supporting operations, including over 140 in Iraq. We have trained over 1000 Iraqi ground forces and have gifted around 400 tonnes of equipment and ammunition. As a world leader in countering improvised explosive devices (C-IED) we are leading the coordination of the coalition’s C-IED training programme.

Clear strategy - In contrast with the Committee view that the UK lacks a clear strategy for the fight against ISIL the Government has been clear that the first priority is to minimise the threat to UK security and interests in the Middle East by pursuing three objectives. These include disrupting threats to the UK, working as part of an international coalition to defeat ISIL and to discredit its violent ideology and to mitigate the impact of ISIL and other violent extremist groups. The criticisms of the Service Chief’s “inability or unwillingness… to provide a clear, and articulate statement of the UK’s objectives” are unfounded and based around an outdated understanding of their role within Defence as responsibility for setting out a clear governance structure for military strategy does not lie with the Service Chiefs.

Number of airstrikes - The Committee also stated that the UK has only conducted 6% of air strikes – this is inaccurate. It is based on figures for Iraq and Syria and we only have parliamentary permission to conduct strikes over Iraq.

Number of military personnel - The Committee has also inaccurately compared the UK’s commitment with that of other countries, for example they stated that there were 400 Australian military personnel outside of Kurdish regions compared to only three UK military personnel. To date the Australians have deployed a similar number to the UK’s current deployment of around 140 military personnel.

Outside of Defence, the UK has contributed £39.5 million in humanitarian support to Iraq and the UK Government is supporting Prime Minister Haider al-Abadi’s steps towards political reconciliation and economic reform. Furthermore, the UK is taking action to counter ISIL’s finances and messaging and to restrict the flow of foreign fighters.

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 12:30
Credits BBC MidEast

Credits BBC MidEast

 

26 mars 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Les États-Unis ont lancé mercredi des frappes aériennes pour aider les forces irakiennes à reprendre Tikrit (nord) au groupe Etat islamique, se retrouvant alliés de facto de l’Iran qui joue déjà un rôle clef de soutien à Bagdad dans la bataille.

 

Les États-Unis et leurs alliés de la coalition « fournissent frappes aériennes, renseignement aérien, conseil et assistance au quartier général des forces irakiennes, pour renforcer leurs capacités à battre l’EI » à Tikrit, a déclaré dans un communiqué le commandement américain dirigeant les frappes (CJTF).

 

Les opérations ont été lancées « à la demande du Premier ministre irakien Haider al-Abadi », précise le CJTF.

 

Selon une source militaire irakienne, la coalition a bombardé « quatre endroits » du centre de Tikrit, dans des opérations qui ont commencé après le coucher du soleil.

 

L’offensive irakienne sur Tikrit, qui a débuté le 2 mars, implique des milliers d’Irakiens, soldats, policiers et paramilitaires alliés aux forces gouvernementales, dont les « Unités de mobilisation populaire », groupe composé essentiellement de miliciens chiites soutenus par l’Iran.

 

Les Iraniens ont notamment fourni de l’artillerie et des conseillers à ces milices chiites.

 

L’offensive a permis de reconquérir des villes menant à la ville d’origine de Saddam Hussein, et d’encercler les quelques centaines de jihadistes toujours retranchés dans Tikrit.

 

Mais la reconquête de la ville elle-même s’est avérée plus difficile en raison des importants dispositifs défensifs mis en place par les jihadistes, dont un grand nombre d’engins explosifs disséminés dans les rues et les bâtiments.

 

L’opération a été suspendue depuis la semaine dernière, selon les Irakiens.

 

Les Américains justifiaient jusqu’à aujourd’hui leur non-implication dans la bataille de Tikrit par le fait que le gouvernement irakien ne leur avait pas fait de demande d’intervention.

 

Seul un des chefs militaires irakiens de l’offensive sur Tikrit, le général irakien Abdelwahab al-Saadi, s’était exprimé publiquement le 15 mars en faveur d’un soutien aérien de la coalition.

 

Les responsables américains ne cachaient pas qu’ils considéraient que l’Irak a fait une erreur en ne demandant pas de frappes de la coalition depuis le début de l’offensive, et en s’appuyant seulement sur l’aide iranienne.

 

« Les capacités militaires fiables, professionnelles, avancées sont des choses qui très clairement et très nettement appartiennent à la coalition » a souligné le colonel Warren dans la journée de mercredi.

 

Le rôle joué par Téhéran dans la bataille de Tikrit et l’importance sur le terrain du général iranien Ghassem Souleimani, qui dirige la Force al-Qods, une unité des Gardiens de la révolution iraniens sont perçus d’un mauvais oeil par Washington, alors que l’Iran ne fait pas partie de la coalition internationale anti-jihadistes.

 

Les Américains ont répété depuis le début de l’implication iranienne dans la bataille contre l’EI qu’ils ne se « coordonnaient pas » avec l’Iran, et que les Irakiens étaient leurs seuls interlocuteurs sur le terrain.

 

« Tout le monde sait qu’il y a un certain mouvement des forces iraniennes -à la fois dans et à l’extérieur du nord de l’Irak- qui sont engagées dans les combats depuis le tout début. Mais ce n’est pas coordonné. Nous ne nous coordonnons pas avec eux », avait expliqué début mars le secrétaire d’Etat John Kerry.

 

Les Etats-Unis menaient déjà des vols de reconnaissance près de Tikrit, avait indiqué mardi un haut responsable de la coalition internationale anti-jihadistes, confirmant pour la première fois une implication américaine dans cette offensive.

 

Les frappes entamées mercredi « sont destinées à détruire les bastions de l’EI avec précision, sauvant ainsi des vies irakiennes innocentes, tout en minimisant les dommages collatéraux aux infrastructures », a déclaré le général américain James Terry, qui dirige le CJTF.

 

« Pour être clair, la coalition se coordonne seulement avec le gouvernement irakien et les forces de sécurité irakiennes. Nous ne nous coordonnons pas nos opérations d’aucune façon avec l’Iran ou les milices soutenues par les Iraniens », a toutefois précisé le colonel Patrick Ryder, porte-parole du Centcom, le commandement américain de la région.

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 11:55
France : l'armée va recruter 11.000 hommes sur trois ans

 

25/03/2015 Par Le Figaro.fr


Le nouveau modèle de l'armée de terre, qui sera présenté le 1er avril à Jean-Yves Le Drian, prévoit le recrutement de 11.000 militaires sur trois ans. En 2017, les forces opérationnelles terrestres devraient ainsi atteindre 77 000 hommes, soit 10 000 de plus que le niveau fixé par le dernier livre blanc.

Ce tournant est rendu nécessaire par la mobilisation de 7 000 militaires «dans la durée» annoncée le 11 mars par François Hollande pour assurer la protection du territoire national dans le cadre de l'opération «Sentinelle», face à la menace terroriste.

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