Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 08:30
Australia 'to send more troops to train Iraqi forces'

 

2 March 2015 BBC

 

Australia is poised to significantly increase its contingent of troops training local forces in Iraq, Australian media say.

 

They say 300 troops will join the 200 special forces soldiers already in the country training the Iraqi army. The new deployment will form part of a joint mission with New Zealand. Fighter jets from the Royal Australian Air Force joined the US-led coalition bombing Islamic State (IS) targets in Iraq in October. The cabinet approved the plan on Monday, Australia's ABC News reported. Prime Minister Tony Abbott is expected to make a formal announcement later on Tuesday. New Zealand Prime Minister John Key pre-empted the announcement last week when he revealed that New Zealand was sending 143 troops to Iraq in a joint operation with Australia.

 

Read more

Partager cet article
Repost0
3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 08:30
Irak: l’armée déploie 30.000 soldats et lance un assaut sur Tikrit

 

2 mars 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Les forces gouvernementales irakiennes bombardaient lundi des positions djihadistes dans et autour de Tikrit, un bastion du groupe armé État islamique au nord de Bagdad où une offensive d’envergure impliquant quelque 30 000 hommes était en cours, a indiqué l’armée.

 

«Les forces de sécurité avancent depuis trois directions vers Tikrit, Ad-Dawr (au sud) et Al-Alam (au nord)», a déclaré par téléphone à l’AFP un colonel de l’armée irakienne.

«Des chasseurs-bombardiers, des hélicoptères et l’artillerie visent Tikrit pour assurer la progression (des forces progouvernementales) et couper les voies de ravitaillement», a-t-il précisé.

Des sources militaires ont fait état d’avions irakiens participant à l’opération, mais il n’était pas clair dans l’immédiat si l’offensive pouvait aussi compter sur un soutien aérien étranger, iranien ou de la coalition internationale antidjihadistes conduite par les États-Unis.

Selon le colonel, les forces progouvernementales «progressent également sur les routes secondaires afin d’empêcher la fuite de Daech (un acronyme du groupe djihadiste en arabe)», qui contrôle Tikrit depuis neuf mois.

Le groupe armé État islamique (EI) s’était emparé de cette ville en juin à la faveur d’une percée fulgurante dans le nord et l’ouest de l’Irak, où ce groupe extrémiste sunnite impose sa loi et multiplie les atrocités, comme sur les territoires qu’il contrôle en Syrie voisine.

L’opération militaire en cours à Tikrit est l’une des plus ambitieuses entreprises par Bagdad à ce jour pour faire reculer les djihadistes.

Elle a débuté tôt lundi, après avoir été annoncée la veille par le premier ministre Haider al-Abadi.

D’après le colonel irakien interrogé par l’AFP, les forces impliquées dans la bataille de Tikrit appartiennent à l’armée, à la police, à des unités antiterroristes, à des groupes de volontaires progouvernementaux connus sous le nom d’Unités de mobilisation populaire et à des tribus locales sunnites hostiles à l’EI.

«Venger Speicher»

Depuis Samarra, l’autre grande ville de la province de Salaheddine, le premier ministre irakien a appelé dimanche les forces progouvernementales à épargner la population civile lors de cette offensive majeure.

«La priorité que nous avons fixée à l’armée et aux forces qui l’aideront est de préserver la sécurité des citoyens», a indiqué M.Abadi, semblant vouloir rassurer la population de Tikrit, principalement sunnite, qui craint des représailles de la part des forces de sécurité si les djihadistes sont chassés de la région.

Le premier ministre a martelé ce message sur les réseaux sociaux, appelant «à protéger les civils et les propriétés avec le plus grand soin».

L’armée irakienne resserre l’étau depuis plusieurs semaines sur Tikrit, une ville qu’elle a plusieurs fois échoué à reprendre même si elle a enregistré quelques succès dans d’autres secteurs de l’Irak depuis le début des frappes de la coalition internationale contre les djihadistes.

Hadi al-Ameri, commandant des Unités de mobilisation populaire et figure centrale de la lutte en Irak contre l’EI, avait appelé samedi la population de Tikrit à quitter la ville dans les «48 heures», «pour venger Speicher».

Speicher est une base militaire proche de Tikrit où plusieurs centaines de nouvelles recrues, essentiellement chiites, avaient été enlevées avant d’être exécutées lors des premiers jours de l’offensive de l’EI en Irak.

Les milices chiites en particulier ont toujours promis de venger les exécutions de Speicher, suscitant des craintes de massacres visant la population sunnite dans le cas d’une reprise de Tikrit, région d’origine de l’ancien président irakien Saddam Hussein.

D’autant que certaines tribus sunnites de la région ont été accusées d’être impliquées dans le massacre de Speicher.

Dimanche, M. Abadi s’est également adressé aux habitants de Tikrit pour leur demander de se retourner contre les djihadistes.

«J’appelle tous ceux qui ont été trompés et ont commis des erreurs à déposer les armes aujourd’hui. Celle-ci pourrait être leur dernière chance», a-t-il dit, suggérant la possibilité d’une amnistie pour certains habitants qui avaient choisi le camp de l’EI.

Partager cet article
Repost0
3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 08:20
21st-century DARPA Tool Could Work Against ISIL

 

WASHINGTON, March 2, 2015 By Cheryl -  Pellerin - DoD News

 

Today’s national security landscape challenges the Defense Department with threats ranging from low-tech, lone-wolf terrorists and high-tech peer adversaries to extremist groups that use both approaches, like the Islamic State of Iraq and the Levant; the Defense Advanced Research Projects Agency prepares for them all.

 

DARPA Director Dr. Arati Prabhakar spoke here recently with CNN defense correspondent Barbara Starr at the First Annual Future of War Conference. “My first tour at DARPA was in the Cold War, and at that time [we] worked against the one monolithic existential threat and everything else was just sort of backseat,” Prabhakar said. “We don't really have the luxury of dealing with [just] one kind of national security threat today,” she added.

 

Read more

Partager cet article
Repost0
2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 22:30
Iraq 'seizes districts from Daesh' in Tikrit advance

 

2 March 2015 BBC MidEast

 

Iraqi government forces say they have retaken some districts around Tikrit in their fight to recapture the city from Islamic State (IS).

 

A force of about 30,000 troops and militia are said to be attacking on different fronts, backed by air strikes from Iraqi jets. A commander of Iran's Revolutionary Guards is taking part in the operation, a Shia militia commander told the BBC. Tikrit, north of the capital Baghdad, fell to IS militants last June. Security sources told the BBC that pro-government troops had seized control of the two districts of al-Tin, near Tikrit university north-east of the city, and the district of al-Abeid, in the west. Earlier, fighting was also reported in al-Dour, south-east of Tikrit, as well as in al-Alam, north of the city, and nearby Qadisiya. There were few details of the operation but army and medical sources were quoted as saying that five soldiers and 11 militia fighters had been killed.

 

Read more

Partager cet article
Repost0
2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 21:45
Credits : Idé

Credits : Idé

 

2-03-2015 Par Madjiasra Nako envoyé spécial – RFI

 

L'armée tchadienne a mené une offensive contre Boko Haram au Nigeria et repris la ville de Dikwa, dans le nord-est du pays. Dikwa était aux mains du groupe islamiste Boko Haram depuis plusieurs semaines. Selon l'état-major de l'armée tchadienne, il y a eu un mort et trente-quatre blessés du côté tchadien et il y a des morts également dans les rangs des islamistes. Un important matériel militaire a été récupéré au cours de l'opération. Notre correspondant au Tchad, Madjiasra Nako, a pu se rendre à Dikwa où l'armée tchadienne continue son ratissage.

 

Lire l’article

Partager cet article
Repost0
2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 18:30
Credits VOA

Credits VOA

 

02/03/2015 Par Georges Malbrunot – LeFigaro.fr

 

La population sunnite craint des représailles des milices chiites accompagnant l'armée dans ses opérations contre Daech, qui contrôle depuis juin ce bastion de l'ancien dictateur Saddam Hussein.

 

Après avoir essuyé plusieurs échecs au cours des six derniers mois, l'armée irakienne a lancé lundi une opération d'envergure pour reprendre Tikrit, mobilisant plus de 30 000 hommes pour la reconquête de la plus importante ville de la province de Salaheddine, à 160 km au nord de Bagdad.

«Les forces de sécurité avancent depuis trois directions», a déclaré à l'AFP un officier de l'armée irakienne. «Des chasseurs bombardiers, des hélicoptères et l'artillerie visent Tikrit pour assurer la progression (des forces gouvernementales) et couper les voies de ravitaillement». On ignore si des avions iraniens ou de la coalition internationale anti-Daech (acronyme de l'État islamique en arabe) participent à cette délicate opération.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 17:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

28 février 2015 ASAF (Propos rapportés par le Midi Libre du 27 février 2015)

 

Par le Général d'Armée (2S) Elrick IRASTORZA, Ancien chef d’état-major de l’armée de Terre.

 

Pendant des années, comme tout chef qui se respecte et respecte les lois de son pays, je n'ai cessé de répéter à nos soldats qui partaient en opération et avec lesquels je suis parti en opération : « Vous partez avec, collé à la semelle de vos chaussures, les règles du droit national, celles du droit international et nos règles de comportement si bien synthétisées dans ce code du soldat que vous devez porter sur vous en permanence ! Où que vous alliez, quoi que vous fassiez, elles ne devront jamais vous quitter »

 

A force d'entendre des élucubrations en tout genre sur la façon dont il conviendra de réinsérer les djihadistes revenant au pays une fois commis leurs forfaits, j'ai pensé qu'il était temps de rappeler que nous vivons dans un état de droit et que la moindre des choses c'est que ce droit s'applique avec la même rigueur à tous. Il serait stupéfiant que ceux qui mènent, avec une sauvagerie qui n'épargne ni les enfants, ni les femmes ni même les œuvres d'art, le même combat que ceux qui nous tuent des soldats et sont allés jusqu'à égorger nos blessés, puissent rentrer au pays comme si de rien n'était. Pour moi ce ne sont que des criminels de guerre. D'où cet article paru dans le courrier des lecteurs de Valeurs actuelles.

 

Je suis particulièrement décontenancé par les commentaires que j'entends sur les jeunes partant faire le djihad comme d'autres vont au foot ou à la pêche à la ligne...pour le fun plus que par convictions bien ancrées : Mais que va-t-on en faire lorsqu'ils vont rentrer au pays... comme d'autres rentrent de vacances avec le sentiment d'avoir passé un bon moment ? Dans un pays qui s'est fait le champion de la judiciarisation des opérations dans lesquelles il engage ses soldats pour la sécurité élargie de la patrie et la défense des intérêts supérieurs de la nation, la réponse tombe sous le sens : combattants irréguliers de bandes armées qui se rendent coupables de crimes contre l'humanité, ce sont tous des criminels de guerre.

 

Qu'ils soient donc jugés sans faiblesse comme tels et châtiés en conséquence avec toute la rigueur du droit national et international que nos soldats et leurs chefs se font un honneur de respecter partout où ils sont engagés.

 

A ce titre, il est intéressant de noter la différence entre Article L224-1 de la loi "antiterroriste" et le projet de loi adopté par l'Assemblée nationale en première lecture lors de la seconde session extraordinaire de 2013-2014 du 18 septembre 2014 :

 

Le projet est le suivant : « Tout ressortissant français peut faire l'objet d'une interdiction de sortie du territoire lorsqu'il existe des raisons sérieuses de croire qu'il projette : 1° Des déplacements à l'étranger ayant pour objet la participation à des activités terroristes, des crimes de guerre ou des crimes contre l'humanité (…). »

 

La mouture définitive de la LOI n°2014-1353 du 13 novembre 2014 - art. 1 est un peu différente : « Tout Français peut faire l'objet d'une interdiction de sortie du territoire lorsqu'il existe des raisons sérieuses de penser qu'il projette : 1° Des déplacements à l'étranger ayant pour objet la participation à des activités terroristes (…). »

 

Exit les crimes de guerre ou les crimes contre l'humanité ... et sans doute les poursuites contre ceux qui reviendraient du djihad alors que l'arsenal juridique nécessaire existe par ailleurs...

 

Tartuffe est toujours bien vivant comme le soulignait Valeurs Actuelles en couverture.

 

Il est vrai que j'aurais pu regarder tout ce petit monde « comme des insectes bizarres » parler de « maladie mentale », de « folie »de cheminements, de « sociopathes et de psychopathes » et clamer qu' « il faut arrêter les délires mentaux, les excès (…) éliminer les poisons ».

 

Ce n'est plus la peine. Le Recteur Dalil Boubakeur s'en est chargé au Club de la presse de Montpellier le 26 février.

 

Elrick IRASTORZA. Ancien chef d’état-major de l’armée de Terre*

Partager cet article
Repost0
2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 17:30
Photo Jürgen Braekevelt - MIL.be

Photo Jürgen Braekevelt - MIL.be

 

2/03/15 7sur7.be

 

Les 35 militaires que le gouvernement a décidé vendredi de dépêcher en Irak pour assurer durant six mois la formation de l'armée irakienne dans le cadre de la coalition contre le groupe terroriste Etat islamique (EI) dirigée par les Etats-Unis sont arrivés sans encombre dimanche à Bagdad, a-t-on appris lundi de source militaire.

 

"Oui (ils sont arrivés) dimanche en fin d'après-midi" en Irak, a laconiquement indiqué un porte-parole militaire à l'agence BELGA deux jours après le départ du détachement belge dans la plus grande discrétion.

Il s'est refusé à tout détail supplémentaire en raison du caractère délicat de la mission, qui se déroulera sur l'aéroport de Bagdad, un lieu fortement gardé depuis l'invasion de l'Irak par les Etats-Unis en 2003 - à laquelle la Belgique s'était opposée - et considéré comme vital par les Américains mais vulnérable aux actions des djihadistes.

En janvier dernier, un Boeing 737 de la compagnie Flydubai avait été touché par trois balles de petit calibre avant son atterrissage sur l'aéroport international de Bagdad.

Le vol entre Bruxelles et Bagdad n'a sans doute pas été direct puisqu'il a fallu deux jours aux militaires belges pour gagner l'Irak.

 

Offensive contre l'EI

L'arrivée du détachement belge intervient alors que les forces de sécurité irakiennes, soutenues par des milices et des combattants tribaux, ont lancé lundi une offensive d'envergure en vue de reprendre la ville de Tikrit et d'autres régions du nord de Bagdad aux djihadistes de l'EI.

L'envoi de ces militaires (vingt instructeurs et quinze hommes pour le support et la sécurité) se fait dans le cadre du second volet de l'engagement - et le premier au sol - après le déploiement de chasseurs-bombardiers F-16 en Jordanie en octobre dernier pour combattre depuis les airs les djihadistes de l'EI (alias Daesch en arabe) dans le cadre de l'opération américaine "Inherent Resolve".

Il n'est toutefois pas question d'une mission de combat, mais de participer au programme "Building Partner Capacity" développé par la coalition afin de permettre à terme aux forces militaires irakiennes d'assurer la souveraineté du pays. Les Etats-Unis avaient sollicité la Belgique dès septembre dernier.

 

Formation de l'armée irakienne

La mission de formation doit commencer dans les prochains jours. Il s'agira d'aider à la sélection du personnel militaire irakien, d'entraîner des soldats irakiens à des techniques commandos, au tir ainsi qu'aux soins médicaux, avec comme objectif également de former des instructeurs selon le principe "Train the Trainers". Son coût estimé est de 1,815 million d'euros pour six mois, selon la Défense.

Cet engagement terrestre - mais le gouvernement récuse l'expression de "troupes au sol" car les instructeurs ne participeront pas à la reconquête du territoire irakien aux mains de l'EI - vient compléter celui des six chasseurs F-16 opérant depuis la Jordanie et servis par quelque 110 personnes pour mener des raids aériens contre les positions des djihadistes, à raison de quelque 400 heures de vol mensuelles. Cette mission devrait toutefois se terminer fin juin, après neuf mois, selon des sources militaires, en l'absence de crédits pour la prolonger au-delà.

Partager cet article
Repost0
2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 12:30
Le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby, lors d'un point de presse. (DoDNews)

Le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby, lors d'un point de presse. (DoDNews)

 

28 février 2015 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca

 

Le Pentagone prévoit que l’entraînement des rebelles syriens modérés en Turquie devrait commencer d’ici « quatre à six semaines », a indiqué vendredi le porte-parole du ministère américain de la Défense, le contre-amiral John Kirby.

 

« Notre évaluation, c’est que nous devrions être prêts à commencer concrètement l’entraînement dans quatre à six semaines », a déclaré

Après plusieurs mois de négociations difficiles tractations, Washington et Ankara ont signé le 19 février un accord pour l’entraînement, sur une base turque, de groupes rebelles modérés hostiles au président Bachar el-Assad, ainsi que pour la fourniture de matériel militaire.

Ankara, qui a fait du président Assad sa bête noire, souhaite que ces rebelles soient entraînés pour combattre tant le régime de Damas que les insurgés du groupe djihadiste État islamique (EI) qui contrôlent de larges zones de l’Irak et de la Syrie à sa frontière.

Mais Washington, dont la force aérienne effectue des attaques ciblées contre les positions de l’EI, souhaite plutôt former les rebelles dans le cadre de sa lutte contre le groupe djihadiste.

Le gouvernement américain espère que les premiers combattants rebelles formés puissent être opérationnels d’ici la fin de l’année, selon le Pentagone.

Un porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères a indiqué pour sa part le même jour, vendredi, que le programme d’entraînement commencerait encore plus tôt.

Le porte-parole turc, Tanju Bilgiç, cité par l’agence de presse gouvernementale Anatolie,a déclaré lors de son point-presse hebdomadaire que le programme « va démarrer le 1er mars », sans toutefois donner d’autre détails.

Mais, selon le contre-amiral Kirby, pour l’instant seule une grosse centaine de candidats à la formation a franchi le processus de filtrage, destiné à éviter que des adversaires ne se glissent parmi les recrues.

Il faut à peu près 200 à 300 personnes pour faire une promotion, a-t-il indiqué.

Les États-Unis ont envoyé une centaine de personnes en Turquie pour préparer la mission d’entraînement, qui comptera, lorsqu’elle aura pris son envol environ un millier d’Américains, formateurs ou éléments de soutien.

Au total, 1.500 Syriens modérés sont considérés comme des recrues potentielles pour l’instant, a indiqué vendredi le contre-amiral Kirby, précisant que le but est de former de 5 à 5.500 personnes sur l’année, selon lui.

Mais « s’il y a de la demande », et si « le processus de filtrage » est efficace, l’objectif pourrait être revu à la hausse, a-t-il ajouté.

Partager cet article
Repost0
2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 08:35
Japan and the ‘Counter-Pivot’

 

By

 

With the U.S. increasingly engaged elsewhere, should Japan do more for regional security itself?

 

The U.S. pivot (or rebalance) towards Asia is America’s “I’m back” moment and a warning to China (to paraphrase The Terminator’s “I’ll be back” message). For Japanese who fear Chinese expansionism it is a welcome development. But there is now a risk of a counter-pivot. A full-scale war with Russia is unlikely. But the invasion of Ukraine, combined with European disunity, vacillation, and weakness, ensures that Washington will focus more on NATO’s eastern borders in the coming months and probably years.

 

Read full article

 

* Robert Dujarric is Director, Institute of Contemporary Asian Studies, Temple University Japan, robertdujarric@gmail.com

Partager cet article
Repost0
1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 12:45
Barkhane : portrait d’un contrôleur aérien opérationnel

 

27/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le mois de janvier 2015, le maréchal des logis Lucas, participe à sa première opération extérieure au Mali dans le cadre de l’opération Barkhane, en qualité de contrôleur aérien.

 

Cinq ans après son intégration militaire, le maréchal des logis Lucas, âgé de 24 ans, est chargé d’assurer la gestion du trafic aérien continu de la force Barkhane et de la MINUSMA, sur la plateforme opérationnelle désert (PfOD) de Gao.

 

Entré en service en 2010, le maréchal des logis Lucas est affecté au 1er régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC) de Phalsbourg, où il y exerce le métier de contrôleur aérien opérationnel après avoir suivi une formation pointue au sein de l’école nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) de Rochefort, puis au centre d’instruction de contrôle et de défense aérienne à Mont de Marsan (CICDA), et enfin à l’école de l’aviation légère de l’armée de Terre de Dax (EALAT). Tout en suivant ces étapes successives, le jeune contrôleur aérien s’est exercé au sein de son régiment sous l’égide d’un contrôleur confirmé.

 

Il gère notamment l’organisation des mouvements des appareils au sol (zone de parking, Taxiway, pistes), et en vol dans sa zone de responsabilité, afin d’éviter tout risque de collision. En lien avec les équipages, il leur transmet des informations au sol qui leur sont nécessaires lors de leur phase d’approche (axe de la piste notamment). Au Radar, il est en mesure d’appuyer les pilotes par mauvaise météo ou par grande fatigue suite à leurs missions opérationnelles. « Il faut s’assurer que la plateforme aéronautique ne présente aucun danger pour les appareils et les équipages, si nécessaire nous sommes en mesure d’intervenir sur très court préavis » nous livre le maréchal des logis Lucas. Appliqué et bien intégré au sein de son équipe, il est en mesure de prendre en charge le contrôle aérien à tout instant, les rotations de personnels étant constamment effectives. En moyenne, les contrôleurs de Gao suivent du haut de la tour de contrôle près de 400 mouvements aériens (atterrissage et décollage), par semaine.

 

L'opération Barkhane regroupe 3000 militaires dont la mission en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Partager cet article
Repost0
28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 16:45
MQ-1 Predator armed with an AGM-114 Hellfire missile

MQ-1 Predator armed with an AGM-114 Hellfire missile

 

28 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Une attaque menée par un drone vraisemblablement américaine a tué samedi au Yémen trois combattants présumés d’Al-Qaïda, alors que des heurts ont opposé soldats et séparatistes sudistes dans le sud du pays plongé dans le chaos.

 

Le Yémen, pays pauvre de la péninsule arabique, est en butte à de multiples conflits impliquant la puissante milice chiite des Houthis qui a pris le contrôle de la capitale Sanaa, le réseau Al-Qaïda implanté dans le Sud et le Sud-Est, et le mouvement séparatiste sudiste qui veut l’indépendance du Sud.

Le chef de l’Etat Abd Rabbo Mansour Hadi, soutenu par la communauté internationale et un temps assigné à résidence par les Houthis à Sanaa, a fui la capitale et s’est installé le 21 février à Aden, la grande ville du Sud et fief de ses partisans.

Samedi avant l’aube, un drone -type d’appareil que les Etats-Unis sont les seuls à utiliser dans la région- a pris pour cible un véhicule transportant trois membres d’Al-Qaïda dans le village de Bijane dans la province de Chabwa, tuant les passagers dont les corps ont été carbonisés, selon une source tribale.

Malgré la situation très instable au Yémen, les Etats-Unis ont affirmé leur détermination à continuer à combattre Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) basée au Yémen et considérée par Washington comme la branche la plus dangereuse du réseau extrémiste.

Aqpa a admis début février la mort de l’un de ses chefs, Hareth al-Nadhari, dans un raid de drone américain le 31 janvier dans le sud du Yémen, pays allié des Etats-Unis dans la lutte contre Al-Qaïda.

Toujours dans le sud du pays, neuf soldats yéménites ont été blessés dans des heurts avec des hommes armés de la branche radicale du Mouvement sudiste dans la région de Hbayline dans la province de Lahej, selon des sources locales.

Les éléments séparatistes ont tiré sur trois véhicules militaires regagnant leur base et des échanges de tirs s’en sont suivis, a-t-on ajouté.

La situation est tendue dans cette localité depuis l’enlèvement de 12 soldats la semaine dernière par des séparatistes sudistes qui ont menacé de tuer leurs otages si l’armée ne leur remettait pas une base de la région.

La branche radicale du Mouvement sudiste estime que la prise du pouvoir des Houthis à Sanaa est une occasion pour tenter de faire de nouveau du Sud un Etat indépendant, mais l’arrivée de M. Hadi dans le Sud a brouillé les cartes, Aden étant devenue de facto la capitale politique et diplomatique du pays.

Plusieurs pays arabes ont d’ailleurs déplacé leurs services diplomatiques de Sanaa à Aden, le dernier étant le Koweït.

Entretemps à Sanaa, des dizaines d’hommes et de femmes ont manifesté contre le coup d’Etat des Houthis et appelé à la libération de la Française Isabelle Prime, enlevée mardi dans la capitale avec son interprète yéménite Chérine Makkaoui par des hommes déguisés en policiers.

Isabelle Prime travaillait pour une société sous-traitante d’un programme en partie financé par la Banque mondiale.

Des chefs tribaux et des miliciens chiites houthis ont été sollicités pour obtenir la libération des deux femmes, mais l’absence d’autorités légitimes à Sanaa et le départ des diplomates occidentaux compliquent les recherches.

D’autres manifestations anti-houthis ont eu lieu à Taëz et Ibb, au sud de Sanaa.

Enfin, les forces politiques restent en désaccord sur le lieu de la reprise du dialogue national après que M. Hadi a demandé son transfert hors de Sanaa. L’ex-président Ali Abdallah Saleh insiste pour sa tenue dans la capitale yéménite et les Sudistes veulent le transférer à l’étranger.

Partager cet article
Repost0
28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 16:30
French planes on Gulf-based carrier make first strikes (25 Feb.)

 

Feb 25, 2015 Spacewar.com (AFP)

 

Aboard The Charles De Gaulle - French warplanes from an aircraft carrier in the Gulf carried out their first strikes Wednesday since the warship joined the fight against jihadists in Iraq this week.

 

"We hit a training base for Daesh in the west of Iraq," said Marc Gander, communications advisor to Vice-Admiral Eric Chaperon, commander of the warship's battle group.

 

He used an Arabic acronym to refer to the Islamic State jihadist group.

 

The target was "close to the borders with Syria, at Abu Qaim," said Gander.

 

One of the four Rafale fighter jets that took off on Wednesday morning returned having released all four of its guided missiles while another dropped two, an AFP photographer said.

 

The two pilots shook hands after stepping down from their planes.

 

French warplanes have formed part of the US-led coalition carrying out raids against IS jihadists in Iraq for several months.

 

But the Charles de Gaulle only began operations against the Islamic State group in Iraq on Monday, stepping up France's campaign seven weeks after deadly jihadist attacks in Paris.

 

The carrier's 12 Rafale jets and nine Super Etendard add to France's nine Rafales based in the United Arab Emirates and six Mirage 2000Ds flying out of Jordan.

 

The carrier will be operational in the Gulf for eight weeks.

Partager cet article
Repost0
28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 16:30
Fighting IS not a priority for Turkey: US spy chief

 

Feb 26, 2015 Spacewar.com

 

Washington  - Turkey does not place a high priority on fighting Islamic State jihadists and as a result foreign fighters are able to travel through the country into Syria, US intelligence chief James Clapper said Thursday. Asked if he was optimistic that Turkey would take a more active role in the war against the IS group, Clapper told senators: "No, I'm not." "I think Turkey has other priorities and other interests," he told the Senate Armed Services Committee. The Turkish government was more concerned with Kurdish opposition and the country's economy, the director of national intelligence said. "Public opinion polls show in Turkey they don't see ISIL as a primary threat," said Clapper, using an alternative acronym for the extremists. The effect of Turkey's approach was to allow a "permissive" climate for foreign recruits heading to Syria to take arms for the IS group, he said. "And of course, the consequence of that is a permissive environment... because of their laws and the ability of people to travel through Turkey en route to Syria," Clapper said. "So somewhere in the neighborhood of 60 percent of those foreign fighters find their way to Syria through Turkey." The spy chief said some other governments in the Middle East have been reluctant to join the US-led coalition against the IS group because of Washington's reluctance to directly confront the Syrian President Bashar al-Assad's regime. But the "brutal savagery" of the IS militants, including the beheadings of hostages and the immolation of a captured Jordanian fighter pilot, "have had a galvanizing effect on opinion in the Mideast region," he said. There was more willingness to cooperate with the United States in the war effort, with some countries now sharing intelligence with Washington, he said.

Partager cet article
Repost0
28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 16:30
Anti-IS mission puts hardened French pilot on new flight path (25 Feb.)

 

Feb 25, 2015 By Valérie Leroux Aboard The Charles De Gaulle (AFP)

 

After having flown missions over Afghanistan and Libya, French Rafale fighter pilot "Sharpy" now faces fresh challenges on his new assignment against the Islamic State jihadist group in Iraq.

 

"We are well-trained, we know all the procedures but you still need to get used to the territory," he said after landing his fighter on the carrier Charles de Gaulle following a nighttime sortie.

 

French warplanes have formed part of the US-led coalition carrying out raids against IS jihadists in Iraq for several months.

 

As in Afghanistan, the enemy is extremely mobile and often elusive.

 

IS fighters embed in towns among the general population, complicating air strikes and attempts by Iraqi forces to retake territory seized by the extremists.

 

But unlike in previous conflicts, where air power supported an extensive troop presence, "we have very few people on the ground" in Iraq, Sharpy said.

 

"The planes have a role to play in identifying how the enemy moves, changes position. It's really another way of waging war."

 

After takeoff from the Charles de Gaulle, stationed in the Gulf, the Rafale and Super Entendard attack planes fly northwest, conducting sorties over jihadist strongholds, including Tikrit and Mosul.

 

After refuelling from coalition supply planes, the jets spend several hours in and around their operation zone where they mainly conduct aerial reconnaissance.

 

The planes photograph potential future coalition targets and assist Iraqi and Kurdish peshmerga forces below with real-time intelligence on IS positions.

 

"With our means of reconnaissance, including models of infrared video cameras, we can see personnel and vehicle movements and give (allies) a better idea of what is happening on the ground," Sharpy said.

 

The pilot said the hardest part was when the jets engage the enemy. "You need to respond quickly and possibly drop a bomb or fire your guns. It is stressful," Sharpy said.

 

- 'Milliseconds from disaster' -

 

Concentration is paramount and even though each flight can last several hours, the pilots cannot afford to switch off for a second.

 

"The adrenaline is pretty concentrated, that keeps you going," according to Sharpy. "There are times during the flight when you can relax a little and that is when the fatigue creeps in."

 

Yet those on mission must keep their guard up, even after the enemy has withdrawn.

 

There is a long series of checklists to complete, and they must maintain regular radio contact in airspace that can grow congested with coalition planes.

 

After up to six hours of solid flying, the pilots need to be especially focused as they come in to land.

 

Although it is one of the biggest aircraft carriers on earth, landing a supersonic jet on the Charles de Gaulle can prove challenging.

 

"You're only milliseconds from disaster," Sharpy said.

 

Even with their wheels down, the coalition pilots also face danger on the ground.

 

The burning to death of captured Jordanian pilot Maaz al-Kassasbeh in a gruesome IS video released last month drove home for Sharpy and his colleagues how the airmen are always in the enemy's firing line.

 

He gave the interview with his face covered, part of the French military's strict policy of anonymity for its servicemen since January attacks by Islamist gunmen in Paris that killed 17 people.

 

Seeing "such abuses inevitably has a psychological effect," Sharpy admitted.

 

"Many pilots ask themselves: 'What happens if I fall into the hands of IS?'"

 

"But this has also increased our determination. Fighting an enemy that is capable of such terrible acts is obviously a great source of motivation for pilots."

Partager cet article
Repost0
27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 16:30
photos Armée de l'Air

photos Armée de l'Air

 

27/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 23 au 26 février 2015, la moitié du détachement de protection mis en place sur le détachement chasse projeté en Jordanie dans le cadre de l’opération Chammal a été relevé.

 

Déployé dès le début de la mission, le détachement des Commandos Parachutistes de l’Air 20 (CPA 20) connaît sa première relève. Ainsi seize personnels du CPA 20 constituant le détachement de protection (DETPRO) du détachement chasse quitteront le sol jordanien cette semaine et seront remplacés par seize militaires des Commandos Parachutistes de l’Air (CPA 30).

 

Au sein des forces en présence, le détachement du CPA 20 a travaillé en étroite collaboration avec les forces de sécurité jordanienne et a assuré la sécurité des personnels, matériels et des installations du détachement contre les agressions potentielles. Il a également assuré la protection des aéronefs lors des phases de décollage ou d’atterrissage, grâce à la mise en œuvre de patrouilles légères franco-jordaniennes, dont les missions principales sont de surveiller, renseigner et alerter.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal  mobilise dorénavant 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval composé notamment du porte-avions Charles de Gaulle avec à bord 12 Rafale Marine et 9 Super Etendard Modernisés.

photos Armée de l'Air
photos Armée de l'Air

photos Armée de l'Air

Partager cet article
Repost0
27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 11:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

27 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

La coalition internationale qui combat le groupe État islamique a mené jeudi des frappes contre des positions des djihadistes dans le nord-est de la Syrie, où ils ont enlevé plus de 220 chrétiens assyriens.

 

Ces trois derniers jours, près de 1.000 familles d’ Assyriens, soit quelque 5.000 personnes, ont fui leur domicile pour trouver refuge à Hassaké et Qamichli, deux villes du nord-est tenues par les forces kurdes et gouvernementales, selon un responsable assyrien.

« Ils sont désespérés, dans un total dénuement, ils ont tout laissé derrière eux », a raconté à l’AFP par téléphone depuis Qamichli Jean Tolo, responsable de l’Organisation assyrienne pour les secours et le développement.

Joint par téléphone à Hassaké, Danny Jano, 35 ans, a expliqué à l’AFP avoir fui en pyjama avec sa femme et ses deux filles en apprenant que les djihadistes approchaient de son village.

« Les combats ont commencé lundi à 04H00 du matin. Nous avons entendu le bruit des armes automatiques et des bombardements durant sept heures avant de décider d’abandonner notre maison », a-t-il raconté.

Dans un nouveau bilan, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a fait état du rapt de 220 personnes, contre 90 précédemment, depuis lundi.

Les Assyriens ont été enlevés dans la région de Tall Tamer, à une vingtaine de km à l’ouest de Hassaké, où l’EI contrôle désormais 10 villages chrétiens, selon l’ONG. La ville de Tall Tamer demeure elle sous le contrôle de forces kurdes.

Des raids de la coalition ont eu lieu autour de Tall Tamer, selon cette même source qui n’a pas fourni dans l’immédiat un bilan des victimes des frappes.

 

Boucliers humains ?

Selon Oussama Edward, directeur du Réseau assyrien des droits de l’Homme basé en Suède, les otages assyriens, « en grande majorité des femmes, des enfants et des personnes âgées », ont été emmenés à Chaddadé, un fief de l’EI au sud de Hassaké.

« L’EI perd du terrain et ils ont pris ces otages pour en faire des boucliers humains », a-t-il affirmé, estimant que le groupe tentera aussi d’échanger ses otages contre des prisonniers jihadistes aux mains des Kurdes.

Au moins 35 combattants de l’EI et 25 membres des forces kurdes et assyriennes ont été tués dans les combats dans la région ces trois derniers jours, selon l’OSDH.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a « condamné fermement » ces enlèvements de chrétiens, qui sont les premiers de cette ampleur en Syrie, et réclamé leur « libération immédiate et sans condition ».

« De tels crimes montrent une nouvelle fois la brutalité de l’EI qui est responsable de milliers de crimes et violations contre les gens de toutes les religions, ethnies et nationalités ».

 

Assad le ‘dictateur’

Le groupe sunnite radical a lancé jeudi sur le web une « campagne internationale » de soutien à son « califat islamique », proclamé en juin 2014 par son chef Abou Bakr al-Baghdadi sur les territoires conquis en Syrie et en Irak.

« Frères, rejoignez-nous dans cette campagne et participez au combat contre les opérations que les mécréants lancent pour nous stopper », indique l’EI dans son appel, en référence aux frappes de la coalition qui visent aussi l’EI en Irak.

La montée en force de l’EI en Syrie a grandement éclipsé la confrontation entre le régime de Bachar al-Assad, mis au banc par de nombreux pays occidentaux, et la rébellion, qui entrera le mois prochain dans sa cinquième année et a fait plus de 210.000 morts.

Le médiateur de l’ONU pour la Syrie Staffan de Mistura est attendu vendredi à Damas, où il discutera le lendemain de sa proposition de gel des combats entre rebelles et forces du régime pendant six semaines dans la grande ville du nord Alep, selon la presse syrienne.

Lors d’une rencontre mercredi avec trois parlementaires français, le président Bachar al-Assad a déclaré son appui à cette initiative, selon des participants à la réunion.

L’entretien de ces parlementaires avec M. Assad, avec lequel Paris n’entretient plus de relations, a été condamné par le président français François Hollande, qui a qualifié le chef de l’Etat syrien de « dictateur ».

Partager cet article
Repost0
27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:30
photo Patrick Baz -MarineNationale

photo Patrick Baz -MarineNationale

 

26/02/2015 Par Valérie LEROUX à bord du Porte-Avions Charles de Gaulle  -Lepoint.fr (AFP)

 

Le porte-avions Charles de Gaulle va relever d'ici avril son pendant américain, l'USS Carl Vinson, pendant plusieurs jours dans le Golfe, une première entre les deux marines, explique à l'AFP le contre-amiral Eric Chaperon, commandant du groupe aéronaval français.

 

Q : Pourquoi avoir engagé cette semaine le Charles de Gaulle dans la coalition internationale contre Daech (groupe Etat islamique) en Irak, alors que 15 chasseurs français, stationnés aux Emirats arabes unis et en Jordanie, y participent déjà ?

R : Vu l'étendue du théâtre, la coalition n'a pas suffisamment d'avions (...) Cette puissance est aussi intéressante à ce stade de la campagne parce qu'on sent bien qu'aujourd'hui, Daech est en difficulté. Le porte-avions offre une réserve de puissance très flexible. Si un effort particulier devait être nécessaire (en soutien des forces irakiennes), sur Mossoul ou d'autres sites, il est l'instrument idéal. Ce n'est pas non plus qu'un outil de puissance ou une vitrine technologique, comme certains voudraient le suggérer. C'est aussi un instrument politique, un signal politique fort à l'adresse de Daech, mais aussi et peut-être surtout de nos partenaires.

 

Q : Vous êtes engagés aux côtés du porte-avions USS Carl Vinson. Comment les deux bâtiments coopèrent-ils au sein de la coalition ?

R : Le Carl Vinson va être relevé et c'est nous qui assurerons la permanence pendant la relève. Pour la première fois dans un dispositif américain, le rôle du porte-avions sera tenu par un porte-avions français. C'est bien la marque de la confiance qui unit les deux marines et du niveau d'interopérabilité auquel on est parvenu. Après la relève, le groupe du (porte-avions) Roosevelt se présentera. On va même réaliser des vols conjoints, c'est-à-dire qu'on aura une patrouille avec un avion français et un avion américain. Cela aussi, ça ne s'est jamais fait. On a par ailleurs une frégate britannique dans notre groupe. Là aussi, c'est la première fois qu'une frégate britannique remplace nombre pour nombre une frégate française. C'est un signe très encourageant pour la relation franco-britannique et pour la défense européenne.

 

Q : Quels sont les défis militaires, techniques d'une mission dans le Golfe, une région parmi les plus exposées du monde ?

R : C'est une zone compliquée pour des porte-avions. Vous avez énormément de pêcheurs, de navigation commerciale. Les plateformes pétrolières génèrent des flux d'embarcations, d'hélicoptères. On s'astreint à ne pas les survoler. Il suffit aussi de voir la carte des trafics aériens pour comprendre que la vie de nos pilotes n'est pas simple. La météo est assez capricieuse. On passe de phases sans vent, où les porte-avions sont obligés d'aller vite (afin de créer du vent sur le pont pour les avions), ce qui dans le trafic peut être très compliqué, à des phases où le vent vous amène du sable. On est aussi à proximité des côtes iraniennes, de leur zone d'entraînement. Donc, il faut éviter toute situation de méprise ou d'incompréhension.

Partager cet article
Repost0
27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:30
Pourquoi des Occidentaux partent combattre l'État islamique

 

26/02/2015 Par Anne-Laure Debaecker – Figaro- Vox Monde

 

Tim Locks, un quadragénaire britannique, vient de tout plaquer pour aller grossir les rangs des Occidentaux qui s'engagent auprès de milices kurdes et chrétiennes pour combattre l'État islamique. Thibault de Montbrial * décrypte ce phénomène nouveau.

 

Des dizaines d'occidentaux ont rejoint des milices kurdes, les Unités de protection du peuple kurde (YPG ), ou chrétiennes qui ont pris les armes contre l'État islamique pour défendre des villages. Ce phénomène vous étonne-t-il?

Ce n'est pas particulièrement étonnant: il était inévitable qu'à force de voir des massacres commis quotidiennement sur des minorités kurdes ou chrétiennes par les islamistes, des initiatives individuelles soient prises ici et là dans les pays occidentaux pour aller aider ceux qui sont persécutés. C'est dans l'ordre naturel des choses.

 

Pensez-vous qu'il va s'accentuer?

Il est trop tôt pour le dire mais cela n'est pas exclu. On manque encore de vision globale sur les identités et parcours des intéressés, c'est un phénomène qui en est à ses débuts.

 

Certains parlent de «symétrie» ou encore «d'effet miroir» entre ces occidentaux qui partent combattre l'État islamique et ceux qui vont, eux, dans l'autre camp rejoindre les djihadistes. Ce parallèle vous paraît-il juste?

Je ne trouve pas. Je pense qu'il y a d'un côté des gens qui sont sincèrement choqués par les massacres commis envers les minorités de ces régions et qui veulent aller aider. Et de l'autre les djihadistes, c'est à dire des gens qui partent au nom d'une idéologie islamique qui est politique, conquérante et guerrière, pour rejoindre des gens dont ils ne peuvent ignorer qu'ils commettent des massacres contre des minorités, compte tenu de tous les éléments de propagande auxquels ils ont eu accès sur internet. Donc d'un côté il y a les massacreurs, et de l'autre les massacrés. La démarche ressemble donc plus à la volonté de participer à une forme de légitime défense des massacrés, chrétiens ou kurdes.

 

Ne risquent-ils pas néanmoins de perturber les vrais militaires sur place?

Pour le moment, il n' y a pas sur place de militaires occidentaux sur le terrain. S'ils rejoignent des groupes constitués en milice, cela renvoie à la question d'une coordination éventuelle entre les chrétiens, les kurdes et la coalition qui mène les raids aériens contre l'Etat islamique.

 

Le premier occidental pro-kurde est mort mardi lors d'une offensive contre l'État islamique. Ces hommes peuvent-il être devenir des «héros» utiles pour mobiliser l'opinion?

Cela dépend d'encore beaucoup de facteurs mais je ne suis pas sûr que, dans leur ensemble, les opinions publiques occidentales soient prêtes à ce jour à associer des initiatives individuelles de cette nature à de l'héroïsme.

 

* Thibault de Montbrial est avocat au Barreau de Paris et Président du Centre de Réflexion sur la Sécurité Intérieure (CRSI).

Partager cet article
Repost0
27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:30
Le Charles de Gaulle à plein régime contre l'EI

 

24 févr. 2015 by AFP

 

Le Charles de Gaulle a entamé sa deuxième journée d'opérations contre le groupe Etat islamique (EI) mardi 24 février, quelque part entre l'Arabie saoudite et l'Iran. Trois "pontées" (décollages) ont été réalisées, soit douze avions catapultés vers l'Irak et revenus sains et saufs quelques heures plus tard

Partager cet article
Repost0
26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 21:55
Chammal : Point de situation du 26 février

 

26/02/2015 Sources EMA

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé vingt-sept missions aériennes au-dessus de l’Irak, incluant plusieurs missions de reconnaissance armée et un raid ayant abouti à la destruction d’un camp d’entraînement de Daech.

 

Dans la matinée du 25 février 2015, deux avions Rafale Marine ont décollé depuis le porte-avions Charles de Gaulle, pour leur première mission de frappe au-dessus de l’Irak. Le groupe aéronaval, engagé depuis le 23 février dans l’opération Chammal, est déployé à partir du golfe arabo-persique où il vient renforcer les composantes françaises déjà engagées dans la coalition depuis plus de cinq mois.

 

Parallèlement, dans le cadre du volet conseil et formation de l’opération Chammal, plusieurs éléments sont arrivés en Irak cette semaine : la quasi-totalité du détachement d’instruction opérationnelle (DIO) génie de Bagdad le 21 février, et le DIO infanterie de Bagdad le 24 février. Ces DIO, respectivement orientés sur les domaines du génie et de l’infanterie, seront tous deux réalisés au profit de militaires irakiens de l’Iraqi Counter Terrorism Service. Au total, avec le DIO génie d’Erbil, déjà en place, et les mentors de la mission de conseil d’état-major Advise & Assit, qui seront mis en place prochainement, ce sont une centaine de militaires français qui participeront au volet conseil et formation de l’opération Chammal.

 

Lancée depuis le 19 septembre 214, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval.

Chammal : Point de situation du 26 février
Chammal : Point de situation du 26 février
Partager cet article
Repost0
26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 21:45
Barkhane : point de situation au 26 février

 

26/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La force Barkhane poursuit ses opérations quotidiennes visant à entraver la liberté de mouvements des groupes armées terroristes (GAT).

 

Dans le fuseau Ouest, une opération quadripartite a été conduite de part et d’autre de la frontière et du fleuve Niger, dans la région dites des « trois frontières » entre le Mali, le Niger et le Burkina-Faso. Lors de cette opération, ces trois pays ont mené avec l’appui de la force Barkhane des actions de reconnaissance et de contrôle de zone visant à réduire le potentiel des groupes armés terroristes qui profitent de ces frontières pour se soustraire à l’action des forces armées. Il s’agissait de la sixième opération conjointe transfrontalière planifiée et conduite par les Etats du G5 Sahel en lien avec la France, illustrant leur capacité à opérer conjointement et à se coordonner à leurs frontières.

 

Durant l’opération, des représentants de l’Union européenne et de l’Union africaine ont rendu visite au poste de commandement quadripartite à Gao, afin d’être en mesure d’exporter cette synergie dans les initiatives internationales, à l’instar des missions européennes (EUCAP Sahel Mali et  EUTM) ou africaines (Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel - MISAHEL).

 

Le 21 février, M. Laurent Fabius, Ministre des affaires étrangères et du développement international (MINAEDI), s’est rendu à N’Djaména où il a été accueilli par le général de division Jean-Pierre Palasset, commandant l’opération Barkhane.

 

Le même jour a eu lieu la cérémonie de fin de formation du 6e GTIA formé par la mission EUTM Mali.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armées terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Partager cet article
Repost0
26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 19:45
Les forces spéciales canadiennes au Niger hors de portée de Boko Haram

Un membre du Régiment d'opérations spéciales du Canada enseigne à un sergent comment utiliser correctement un inclinomètre pour déterminer la vitesse du vent, à Agadez, au Niger, le 21 février 2014. (Archives/Spc. Timothy Clegg/US Army)

 

25 février 2015 par Jacques N. Godbout -  45eNord.ca

 

Les forces spéciales canadiennes, en mission de formation à la lutte contre le terrorisme au Niger, ont été contraintes de quitter la zone frontalière et déménager dans une autre partie du pays pour s’éloigner des combats entre les extrémistes de Boko Haram et les troupes gouvernementales.

 

Lors d’une de leurs missions de formation en février, après avoir essuyé le feu des djihadistes de l’État islamique sur la ligne de front en Irak, nos Forces spéciales canadiennes se sont aussi retrouvés dangereusement près des combattants du redoutable groupe islamiste Boko Haram en Afrique, alors qu’ils s’entraînaient  à la périphérie de la ville de Diffa avec les troupes du Niger en préparation «à l’exercice FLINTLOCK 15, un exercice financé par les États-Unis et dirigé par le Tchad.

Les troupes canadiennes n’ont pas été impliqués dans les combats dans la ville de Diffa, qui se trouve sur la frontière avec le Nigeria, mais elles risquaient à tout moment d’être plongées en pleine tourmente alors que le groupe djihadiste multipliaient les attaques contre la ville.

Les soldats du Régiment d’opérations spéciales ou ROSC étaient autorisés à se défendre mais pas à prendre part au combat.

Alors qu’il devenait  de plus en plus difficile de mener la mission de formation  et que la situation sécuritaire ne cessait de se détériorer, les  officiers canadiens des forces spéciales ont alors  pris la décision  de plutôt poursuivre la mission dans d’autres parties du pays.

Mais les Forces armées canadiennes affirment qu’elles sont prêtes à renforcer leur rôle au Niger si Ottawa décide d’envoyer de l’aide à ce pays.

Et, entre temps, les forces spéciales canadiennes continuent, comme en Irak, l’entraînement de leurs homologues locaux, cette fois, dans le cas du Niger, la formation au tir, aux communications et à la planification de mission – des compétences qu’ils pourront utiliser dans leur combat contre Boko Haram.

Boko Haram, qui contrôle les régions frontalières du Nigeria, dispose de 4.000 à 6.000 des hommes armés aguerris. Le groupe, qui a tué des milliers de personnes au cours des ans et cherche maintenant, à l’instar du groupe État islamique en Irak et en Syrie, à établir un émirat islamique, multiplie les raids sur les pays voisins, dont le Niger.

En outre, le Niger, le Nigeria, le Tchad, le Bénin et le Cameroun font partie d’une alliance régionale lutte contre Boko Haram.

Partager cet article
Repost0
26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 17:30
photo  U.S. Department of State

photo U.S. Department of State

 

26/02/2015 Le Point.fr (AFP)

 

Le secrétaire d'État s'exprimait mercredi devant une commission du Congrès américain. Washington avait déjà reconnu le "rôle" de Téhéran dans la région.

 

Les États-Unis et l'Iran ont de facto "un intérêt commun" à lutter contre le groupe radical sunnite État islamique, a admis mercredi le secrétaire d'État John Kerry, même s'ils ne coopèrent pas militairement contre cette organisation. "Nous avons au moins un intérêt commun, mais pas de coopération", a déclaré M. Kerry devant une commission du Congrès américain, à propos de la lutte contre l'EI en Irak et en Syrie, au moment où Washington et Téhéran sont dans la dernière ligne droite de leurs négociations sur le programme nucléaire iranien.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 17:30
Le groupe EI a enlevé 220 chrétiens assyriens, selon l'OSDH

 

26/02/2015 Le Point.fr

 

"Pas moins de 220 Assyriens ont été enlevés dans 11 villages par le groupe EI au cours des trois derniers jours" dans la province de Hassaké, selon l'ONG.

 

Le nombre de chrétiens assyriens enlevés par le groupe extrémiste État islamique (EI) en Syrie s'élève à 220 au total, a rapporté jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). "Pas moins de 220 Assyriens ont été enlevés dans 11 villages par le groupe EI au cours des trois derniers jours" dans la province de Hassaké (nord-est), bordée par la Turquie et l'Irak, a indiqué l'ONG. L'OSDH avait dans un premier temps fait état mardi de l'enlèvement de 90 Assyriens.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories