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23 novembre 2015 1 23 /11 /novembre /2015 19:30
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

23/11/2015 source EMA

 

Le lundi 23 novembre 2015 à 12h30, le groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions français Charles de Gaulle, déployé en Méditerranée orientale, a conduit ses premières missions au-dessus des zones contrôlées par Daech en Irak. Simultanément, deux patrouilles ont effectué deux missions de reconnaissance armée en appui des forces irakiennes engagées à Ramadi et à Mossoul en Irak. Les deux frappes ont détruit les cibles visées.

 

Vers 8 heures (heure française), deux patrouilles de Rafale Marine ont été catapultées du GAN pour rejoindre le théâtre irakien. Chacune constituées de deux chasseurs, ces deux missions de reconnaissance armée avaient pour objectif d’appuyer les forces irakiennes directement engagées contre Daech dans les régions de Ramadi et de Mossoul.

 

A Ramadi, les frappes ont mis hors de combat un groupe de terroristes. Une position d’artillerie de Daech qui était en train de tirer sur les troupes irakiennes a été détruite à Mossoul. Au total, l’opération a duré près de 7 heures. Les quatre chasseurs français ont été ravitaillés par des avions de la coalition.

 

Ces missions aériennes sont conduites en coordination avec le centre des opérations aériennes de la coalition (CAOC) situé à Al Udeïd au Qatar.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daech. Le dispositif est structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Il comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour la formation et le conseil des militaires irakiens. Le 24 septembre 2015, la frégate anti-aérienne (FAA) Cassard a rejoint les forces françaises engagées au Levant. Depuis le 23 novembre 2015, le groupe aéronaval (GAN) est engagé dans l’opération. Actuellement déployé en Méditerranée orientale (MEDOR), le GAN est constitué de 18 Rafale Marine, 8 Super étendard modernisés, 2 Hawkeye, 2 Dauphin, et d’1 Alouette III – portant les effectifs de l’opération Chammal à 3 500 militaires.

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22 novembre 2015 7 22 /11 /novembre /2015 18:55
crédits DCSSA

crédits DCSSA


21/11/2015 par DCSSA

 

Suite aux attentats du 13 novembre à Paris, les hôpitaux militaires ont mis en pratique leur savoir-faire dans le domaine de la médecine de guerre au profit des victimes.

 

Bégin, 22h30. L’hôpital décide d’activer le plan blanc suite aux attentats qui frappent la capitale. Les équipes soignantes sont appelées en renfort. Des médecins réservistes, mais aussi des soignants des hôpitaux de Paris qui habitent tout près se présentent spontanément pour prêter main forte. En 45 minutes, 48 médecins et 25 paramédicaux sont mobilisés, la salle des urgences est entièrement reconfigurée. La préparation et l’anticipation seront cruciales cette nuit-là.

Les premières victimes en urgence absolue arrivent à 23h50. Entre minuit et 1 heure, il y a 31 blessés balistiques enregistrés. Les équipes médico-chirurgicales de Bégin sont rôdées à la prise en charge de ces plaies complexes. Le plan MASCAL (massive casualties) mis en œuvre en opérations extérieures pour faire face à un afflux de blessés est appliqué : triage, catégorisation des blessés, examens, puis passage en chirurgie où est appliqué le damage control pour sauver un maximum de vies. « La catégorisation rapide et efficace des blessés a été la clé pour la régulation des urgences » explique le MCS Vincent, chirurgien viscéraliste. Cinq blocs opératoires tournent simultanément. Des gestes maintes fois répétés lors de formations spécifiques aux médecins militaires, puis en réalité lors des opérations extérieures, sont effectués.

Une équipe mobile de soutien psychologique est rapidement constituée. Elle se déplace dans les différents services auprès des blessés et des familles, pour leur apporter un réconfort, les rassurer, les écouter et les aider à mettre des mots sur les images d’horreur. L’équipe intervient aussi auprès du personnel soignant. L’objectif : le préserver. Outre les débriefings collectifs, chacun va bénéficier d’un suivi personnalisé dans les jours à venir.

Les opérations au bloc ont continué jusqu’ au samedi 23h. Bégin a pris en charge 41 victimes. L'hôpital Percy en a soigné dix-sept. « Faire face à la mort est le propre de l’urgentiste. L’expérience militaire permet dans ce cas de figure d’avoir des repères qui permettent de garder son sang-froid » explique le MC Eric, chef du service des urgences de l’HIA Bégin. « Malgré l’afflux de blessés sur une courte période, chacun savait précisément ce qu’il avait à faire. Tout s’est déroulé dans la sérénité. Tous les patients ont eu une chance » ajoute-t-il.

D’autres victimes, indirectes ou psychologiques, se sont présentées les jours suivants. Le personnel soignant répond encore présent. L’HIA s’est reconditionné, a complété ses stocks et se tient à nouveau prêt.  « C’est notre devoir à la fois de médecin et de militaire d’être présent pour la population française. Les Parisiens ont besoin de nous. Nous serons là H24 », conclut le MC Eric.

Le coeur de métier des médecins militaires est le soutien des soldats sur  le territoire national et en opérations extérieures. Ils sont déployés au plus près des combats et opèrent si nécessaires dans des antennes chirurgicales, installées sous tente, en environnement souvent hostile, comme en Afghanistan ou au Mali. La volonté du service de santé des armées est de toujours offrir aux blessés la meilleure chance de survie et de récupération fonctionnelle.

Le service de santé des armées en opérations extérieures : une chaîne de soins continue et permanente

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22 novembre 2015 7 22 /11 /novembre /2015 17:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale


22.11.2015 45eNord.ca (AFP)
 

La France va pouvoir engager dès lundi son porte-avions Charles de Gaulle contre le groupe État islamique (EI) en Syrie mais exclut en revanche d’y envoyer des forces spéciales, a annoncé dimanche le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

Le Charles de Gaulle, arrivé en Méditerranée orientale, « sera en mesure, avec les avions de chasse qui sont à bord (..) d’agir à partir de demain (lundi) », a déclaré M. Le Drian sur la radio Europe 1, neuf jours après les attentats de Paris revendiqués par l’EI qui ont fait 130 morts et quelque 350 blessés.

L’armée française va ainsi tripler sa capacité de frappes sur l’Irak et la Syrie, les 26 chasseurs embarqués sur le porte-avions – 18 Rafale et huit Super Étendard – venant s’ajouter aux 12 appareils stationnés aux Émirats arabes unis et en Jordanie (respectivement six Rafale et six Mirage 2000).

La lutte contre l’EI est « à la fois une guerre de l’ombre et une guerre du champ de bataille », a souligné le ministre. Il faut combattre un « ennemi à deux têtes », c’est-à-dire un « État » organisé, avec une armée, qui occupe une partie de l’Irak et de la Syrie, et un « mouvement terroriste international qui a pour objectif de frapper le monde occidental ».

« Il faut traquer les terroristes, ceux qui esssaient de frapper la démocratie (..) et il faut en même temps frapper au coeur, dans le champ de bataille, au Levant pour anéantir l’État islamique », a-t-il insisté.

Parmi les cibles, il faut frapper « Mossoul (Irak) où se trouvent les lieux de décision politique (de l’EI) et Raqa (Syrie) où se trouvent les centres de formation des +foreign fighters+, c’est-à-dire les combattants destinés à agir à l’extérieur », a-t-il dit.

Il faut aussi frapper « les capacités de ressources qu’a l’État islamique, c’est-à-dire les lieux de pétrole, les champs pétrolifères », a-t-il ajouté.

M. Le Drian s’est félicité à cet égard « des modifications très sensibles des règles d’engagement, en particulier de l’armée de l’Air américaine » contre les « champs pétrolifères et les pôles d’approvisionnement pétrolier en Irak et en Syrie ».

Les avions de chasse américains, très limités dans leurs engagements – tout comme les Français – par les risques de dommages collatéraux, ont commencé à bombarder des camions-citernes transportant du pétrole dans les fiefs de l’EI.

« Aujourd’hui la multiplication des actions va considérablement limiter cette capacité », qui fournit d’importantes sources de revenus à l’EI, a noté le ministre.

Le ministre a aussi souligné que seule une opération terrestre permettrait in fine de déloger l’EI de ses positions, quelle que soit la portée des frappes américaines, françaises et désormais russes contre l’organisation.

« Une victoire et une destruction de Daech passent obligatoirement à un moment donné par une présence au sol (..) cela ne veut pas dire la présence française au sol », a-t-il dit.

La France exclut tout déploiement au sol dans des opérations armées, y compris de forces spéciales dont Washington a demandé l’envoi en Syrie selon des médias américains. « Cette hypothèse (des forces spéciales) n’est pas envisagée aujourd’hui », a précisé M. Le Drian.

Pour battre l’EI, « il faut des frappes en appui (de la coalition, ndlr) et des forces au sol » qui peuvent être kurdes ou de l’Armée syrienne libre (ASL), a-t-il ajouté, en avertissant toutefois que cela « prendra du temps ».

Le dirigeant de la région autonome du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, dont les forces viennent de reprendre Sinjar, au nord de l’Irak, se dit ainsi prêt à participer à une opération terrestre à Raqa.

« Dans le cadre d’une coalition internationale puissante, il est possible que les peshmergas fassent également partie des forces qui libèreront la ville de Raqa », a-t-il dit dans l’hebdomadaire français Journal du Dimanche (JDD).

M. Le Drian s’est également félicité du soutien que les 27 autres Etats-membres de l’UE ont promis d’apporter à la France, après l’invocation par Paris de l’article 42-7 des traités européens, prévoyant une clause de solidarité en cas d’agression.

Ce soutien va prendre « trois formes », a-t-il détaillé. « Un certain nombre d’Etats vont, je l’espère, participer aux actions de frappes, aux actions fortes sur le territoire syrien et irakien », a-t-il dit en notant que les « Britanniques y réfléchissent » parmi d’autres.

« D’autres vont pouvoir apporter du soutien logistique » (hélicoptères, avions de transport tactiques ou autres) à la France, voire « soulager l’effort militaire français » avec des moyens en hommes sur d’autres théâtres, notamment au Sahel, a-t-il dit.

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22 novembre 2015 7 22 /11 /novembre /2015 17:30
Inherent Resolve – Chammal sit rep 22 Nov – CJTF-OIR

 

November 22, 2015 by CJTF-OIR Release # 20151122-01

 

Military Strikes Continue Against ISIL Terrorists in Syria and Iraq

 

SOUTHWEST ASIA- On Nov. 21, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria and Iraq. In Syria, coalition military forces conducted nine strikes using ground-attack, attack, fighter, bomber and remotely piloted aircraft. Separately in Iraq, coalition military forces conducted 16 strikes coordinated with and in support of the Government of Iraq using bomber, attack, ground-attack, fighter, and remotely piloted aircraft against ISIL targets.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Syria

• Near Al Hasakah, five strikes struck three separate ISIL tactical units and destroyed two ISIL vehicles, three ISIL structures, an ISIL vehicle borne improvised explosive device (VBIED), damaged an ISIL structure, and wounded ISIL fighters.

• Near Al Hawl, three strikes struck three separate ISIL tactical units and destroyed two ISIL vehicles and wounded ISIL fighters.

• Near Mar’a, one strike struck an ISIL tactical unit.

 

Iraq

• Near Haditha, one strike destroyed an ISIL tactical vehicle.

• Near Hit, one strike denied ISIL access to terrain.

• Near Kisik, one strike destroyed an ISIL bunker.

• Near Mosul, one strike destroyed an ISIL artillery piece.

• Near Ramadi, five strikes struck two separate ISIL tactical units and destroyed three ISIL IED obstacles, two ISIL fighting positions, six ISIL heavy machine gun positions, two ISIL vehicles, three ISIL weapon caches, an ISIL staging area, an ISIL VBIED, cratered an ISIL road, suppressed an ISIL rocket position, and denied ISIL access to terrain.

• Near Sinjar, three strikes struck two separate ISIL tactical units and destroyed an ISIL mortar position and an ISIL checkpoint.

• Near Sultan Abdallah, one strike suppressed an ISIL mortar position.

• Near Tal Afar, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL fighting position.

• Near Tikrit, two strikes struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL heavy machine gun, an ISIL fighting position, and four ISIL vehicles.

 

Strike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

 

A strike, as defined in the CJTF releases, means one or more kinetic events that occur in roughly the same geographic location to produce a single, sometimes cumulative effect for that location. So having a single aircraft deliver a single weapon against a lone ISIL vehicle is one strike, but so is multiple aircraft delivering dozens of weapons against a group of buildings and vehicles and weapon systems in a compound, for example, having the cumulative effect of making that facility (or facilities) harder or impossible to use. Accordingly, CJTF-OIR does not report the number or type of aircraft employed in a strike, the number of munitions dropped in each strike, or the number of individual munition impact points against a target.

 

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria, and the wider international community.

 

The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted strikes in Iraq include Australia, Belgium, Canada, Denmark, France, Jordan, Netherlands, United Kingdom, and the United States. Coalition nations which have conducted strikes in Syria include Australia, Bahrain, Canada, France, Jordan, Saudi Arabia, Turkey, United Arab Emirates, and the U.S.

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21 novembre 2015 6 21 /11 /novembre /2015 12:20
Le Conseil de sécurité (photo Amanda Voisard - archives ONU)

Le Conseil de sécurité (photo Amanda Voisard - archives ONU)

 

20 novembre 2015 – source ONU

 

A la suite de récents attentats sanglants à Paris et à Beyrouth notamment, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté vendredi une résolution dans laquelle il appelle tous les Etats qui le peuvent à lutter contre l'Etat islamique d'Iraq et du Levant (EIIL), aussi appelé Daech.

Dans cette résolution, proposée par la France et adoptée à l'unanimité de ses 15 membres, le Conseil « demande aux Etats qui ont la capacité de le faire de prendre toutes les mesures nécessaires, (…) sur le territoire se trouvant sous le contrôle de l'EIIL, également connu sous le nom de Daech, en Syrie et en Iraq, (…) pour redoubler d'efforts et coordonner leur action en vue de prévenir et de mettre un terme aux actes de terrorisme commis en particulier » par ce groupe, « ainsi que par le Front el-Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al-Qaïda ».

Il les invite également à « éliminer le sanctuaire qu'ils ont créé sur une grande partie des territoires de l'Iraq et de la Syrie ».

Il engage les Etats membres à « intensifier leurs efforts pour endiguer le flux de combattants terroristes étrangers qui se rendent en Iraq et en Syrie et empêcher et éliminer le financement du terrorisme ».

Le Conseil « condamne sans équivoque dans les termes les plus forts les épouvantables attentats terroristes commis qui ont été commis par l'EIIL (…) le 26 juin 2015 à Sousse, le 10 octobre 2015 à Ankara, le 31 octobre 2015 au-dessus du Sinaï, le 12 novembre 2015 à Beyrouth et le 13 novembre 2015 à Paris, et tous les autres attentats commis par l'EIIL, y compris les prises d'otages et les assassinats ».

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21 novembre 2015 6 21 /11 /novembre /2015 11:55
 photo ECPAD

photo ECPAD

 

20/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Aujourd’hui, la force Sentinelle est constituée de 10 000 soldats - dont 6 500 en Ile-de-France et 3 500 en province. Au total, 50 unités de l’armée de terre ont été mises à contribution pour participer à cet effort. Retour sur cette montée en puissance.

 

Dans la nuit du 13 novembre 2015, l’armée a immédiatement renforcé les dispositifs sécuritaires des forces de sécurité intérieure (FSI) sur les sites frappés par les attentats terroristes. Dans les 48 heures qui ont suivi les attentats, 1000 hommes sont venus renforcer le dispositif Sentinelle d’Ile de France. Puis en 72 heures, 2000 hommes supplémentaires portent les effectifs déployés en France à 10 000 hommes. En région parisienne, l’arrivée de ces renforts porte à 150 le nombre d’unités militaires déployées. Elles sécurisent plus de 350 lieux – en appui des FSI. En province, la vigilance reste maintenue et le 20 novembre, 500 hommes ont renforcé les 3 000 soldats déjà en place. Lancée à la suite des attentats survenus à Paris les 7, 8 et 9 janvier 2015, l’opération Sentinelle vise à protéger les Français et sécuriser, en appui des FSI, les sites les plus sensibles à Paris et en province.

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21 novembre 2015 6 21 /11 /novembre /2015 11:45
BSS : libération d’otages à Bamako

 

20/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le vendredi 20 novembre 2015 au Mali, les forces spéciales françaises engagées en appui des forces maliennes ont contribué à la libération de 170 personnes prises en otage par 2 terroristes dans l’hôtel Radisson Blu à Bamako. Les terroristes ont été tués et les otages ont été libérés.

 

Vers 09h30 (heure de Paris), des terroristes lourdement armés de fusil d’assaut AK47 pénètrent enforce dans l’hôtel. Ils prennent en otage 170 personnes (dont une quinzaine de français – 12 membres de l’équipage d’Air France et du personnel de Thales) et exécutent certains d’entre eux. A la demande de gouvernement malien, l’ordre est donné aux forces spéciales françaises prépositionnées dans la bande sahélo-saharienne (BSS) de rejoindre la zone d’action pour appuyerles forces maliennes. Un groupe d’une quarantaine d’hommes des forces spéciales (FS) se pose à Bamako vers 15h00. Entre temps, les forces de sécurité maliennes investissent l’hôtel et font face à un point de résistance très dur au 3e étage où les terroristes se sont retranchés. Vers 16h30, les militaires français, renforçant les forces maliennes, passent à l’assaut. Ensemble, ils parviennent à réduire le point de résistance et progressent ensuite pièce par pièce et étage par étagepour débusquer les terroristes. Au cours de la progression, 2 terroristes sont tués et les otages libérés. Les otages sont ensuite évacués de l’hôtel et mis en sécurité. Au cours de cette action, particulièrement dangereuse, deux opérateurs des forces spéciales françaises ont été très légèrement blessés.

 

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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 17:55
photo ECPAD

photo ECPAD


20/11/2015 Armée de Terre

 

L’Assemblée nationale a approuvé ce jour une prolongation de trois mois de l'état d'urgence en France. En effet, vendredi 13 novembre, alors que Paris et les abords du Stade de France à Saint-Denis subissaient plusieurs attaques simultanées, le président de la République a décrété cette mesure exceptionnelle qui restreint la circulation des personnes et des véhicules.

 

Créé par la loi du 3 avril 1955, l’état d’urgence a été institué au moment de la guerre d’Algérie. Il peut être déclaré sur tout ou partie du territoire en cas de péril imminent résultant d’un trouble à l’ordre public ou d’une situation de calamité publique. C’est le Parlement qui, initialement, avait le pouvoir de le décréter, mais une ordonnance de 1960 l’a également confié au gouvernement.

 

Qu’elle est sa durée ? 

La durée initiale de l’état d’urgence est de douze jours. Cette durée peut cependant être prorogée par une loi qui doit en fixer la durée définitive. Dans le cas des événements récents, le Parlement devra donc se prononcer sur une éventuelle prolongation de l’état d’urgence après le 26 novembre.

 

En quoi ça consiste ?

L’état d’urgence, dont les mesures sont appliquées dans les départements par les préfets,  permet aux autorités de limiter diverses libertés fondamentales comme la restriction de la circulation des personnes et des véhicules par le biais d’un couvre-feu, l’assignation à résidence, l’interdiction de séjour, l’institution de zones de sécurité au sein du pays, la fermeture de salles de spectacles ou l’interdiction de tout type de réunion.

 

Qu’elle est la place de l’armée de Terre ? 

Depuis les attentats de janvier 2015, l’armée de Terre participe activement à la protection du territoire national dans le cadre de l’opération SENTINELLE. Une opération renforcée par des effectifs supplémentaires venus, depuis ce week-end, de toute la France. Au total, ce sont donc 50 formations de l’armée de Terre qui ont été mises à contribution pour participer à cet effort. A noter que l’échelon supérieur est l’état de siège. Codifié dans le Code de la Défense, l’état  de siège permet le transfert des pouvoirs des autorités civiles aux autorités militaires.

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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 14:30
L’armée française a intensifié ses opérations contre Daech en Irak et en Syrie - photo EMA / Armée de l'air

L’armée française a intensifié ses opérations contre Daech en Irak et en Syrie - photo EMA / Armée de l'air



20/11/2015 source EMA

 

Depuis le 15 novembre 2015, l’armée française a intensifié ses opérations contre Daech en Irak et en Syrie.

 

En Syrie, la semaine a été marquée par une intensification des frappes contre le fief de Daech basé à Raqqah. En 48 heures, deux centres d’entraînement et quatre centres de commandement ont été frappés. Au total, 35 objectifs ont été détruits.

En Irak, les dernières semaines ont été marquées par des offensives menées par les forces irakiennes contre Daech. Des succès ont été enregistrés et les lignes de front ont évolué au bénéfice des forces irakiennes dans les régions de Sinjar, Tall Afar, Mossoul, Bayji et Ramadi. La ville de Bayji a été reprise par les forces irakiennes ; à Ramadi, les troupes irakiennes exercent une pression continue sur Daech ; dans la région de Sinjar, une opération de grande envergure a permis de reprendre l’axe logistique entre Mossoul (Irak) et la Syrie.
Ces avancées sont les conséquences des choix stratégiques de la coalition.

Les succès opérationnels ont ainsi été rendus possibles grâce aux appuis de la coalition : opérations aériennes et entraînement dispensé aux forces irakiennes et peshmergas.

 

Pour en savoir plus sur l'opération Chammal, cliquez ici.

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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 13:50
photo Bundesminister des Innern

photo Bundesminister des Innern

 

20/11/2015 LePoint.fr ( AFP)

 

Le Commissaire européen chargé des Affaires intérieures, Dimitris Avramopoulos, a proposé vendredi la création d'une Agence européenne du renseignement après les attentats de Paris qui ont mis en lumière des failles dans la coopération entre services secrets.

 

"Après les attentats de Charlie Hebdo (en janvier à Paris, ndlr), j'avais proposé - et cela a été fait - de créer un centre antiterroriste au sein d'Europol", l'agence européenne de coopération policière basée à La Haye, a rappelé le commissaire à son arrivée à une réunion extraordinaire des ministres européens de l'Intérieur et de la Justice convoquée après les attentats de Paris.

 

"Mais je crois qu'il est temps de faire un pas supplémentaire en avant et de créer la base d'une Agence européenne du renseignement", a-t-il plaidé. "Il faut que notre coopération soit basée sur la confiance et l'efficacité", a insisté M. Avramopoulos.

 

La création d'une telle agence, une sorte de FBI à l'européenne, ne peut avoir lieu sans un changement des traités, puisque le renseignement est par excellence un domaine relevant de la souveraineté nationale.

 

Le ministre allemand de l'Intérieur, Thomas de Maizière, a immédiatement étouffé le projet dans l'oeuf: "Nous ne devrions pas gaspiller notre énergie sur une Agence européenne de renseignement. Je ne peux pas imaginer qu'on puisse renoncer à notre souveraineté nationale" en la matière *, a-t-il réagi.

 

"Nous devrions plutôt nous concentrer sur l'amélioration de l'échange d'informations entre des institutions déjà existantes. C'est là qu'on peut avoir un vrai gain en termes sécuritaires", a avancé le ministre allemand.

 

Les ministres de l'Intérieur et de la Justice des 28 pays de l'UE doivent pousser vendredi à un renforcement de la lutte contre le trafic d'armes, à une révision rapide des règles de l'espace Schengen --afin que les contrôles systématiques aux frontières extérieures de l'UE puissent désormais aussi concerner les ressortissants européens--, et faire le point sur les négociations sur le fichier européen de passagers aériens (PNR).

 

* Note RP Defense: l'Allemagne a parfaitement illustré la coopération en matière de renseignement. Le Bundesnachrichtendienst (BND) a parfaitement coopéré avec la NSA. Mais il ne s'agissait pas de coopération européenne.

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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 08:55
photo Marine Nationale Armée de Terre ECPAD

photo Marine Nationale Armée de Terre ECPAD

 

nov 19, 2015 notes-geopolitiques.com

 

Les enjeux géopolitiques d’une sanglante attaque

 

Le carnage du 13 novembre 2015 dans les rues de Paris, aux abords du Stade de France et dans une salle de spectacle, est une première, par son ampleur, dans l’histoire de notre pays. C’est la première fois en effet qu’une attaque terroriste de cette nature et de cette envergure – à la fois rustique et visiblement très bien organisée – provoque de tels dommages sur le territoire national. Le bilan est extrêmement lourd, cruel. Il a conduit le chef de l’État à décréter l’état d’urgence et la situation politique n’est pas à « l’union nationale » observée après les attentats du mois de janvier.

Le climat aussi est lourd, notamment parce que tous les spécialistes avaient annoncé le risque d’une telle action, et prédisent que ce n’est sans doute pas la dernière. Loin d’être strictement « sécuritaire », le problème est de nature géopolitique. Les réponses devront donc l’être également.

« Nous sommes en guerre, a déclaré le Premier ministre à la télévision le lendemain des attentats. Annonçant vouloir répliquer « coup pour coup pour anéantir Daesh »: « Nous frapperons cet ennemi pour le détruire, bien sûr en France mais aussi en Syrie et en Irak. Et nous répondrons au même niveau que cette attaque. [...] Et nous gagnerons cette guerre. »

L’intensification des frappes françaises en Syrie constitue l’une des premières conséquences de cette attaque terroriste sur le sol national. Mais l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin met en garde : « Ces attentats sont en grande partie liés à un processus historique qui s’est accru avec les interventions en Afghanistan, en Irak, en Libye, et ailleurs et qui ont toutes rajouté de l’huile sur le feu. [...] Depuis 10 ans, les choses n’ont jamais cessé de s’aggraver et nous n’avons jamais gagné aucune de ces guerres. Cette approche-là, de guerre contre le terrorisme, n’est pas la bonne approche » (Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI, 15/11/2015).

Derrière l’expression d’une opinion, il y a un fait : « déclarer la guerre » à l’État islamique exige de savoir qui il est, et ce que nous voulons. Sachant que le « front » est également intérieur: comme l’a rappelé l’islamologue Gilles Kepel (France 2, 14/11/2015), la France est « le plus gros fournisseur » de jeunes candidats au djihad, le pouvoir n’ayant pas vu ou anticipé l’émergence de ces terroristes « de 3e génération ».

 

Aux racines du mal : un « pourrissement » local et international

« L’État islamique est la résurgence d’un rêve médiéval qui va bouleverser durablement le Moyen Orient », écrivaient Olivier Hanne et Thomas Flichy de la Neuville dans l’édition revue et augmentée de leur ouvrage L’État islamique, primé par le Festival de géopolitique de Grenoble au début de l’année 2015.

Des causes immédiates sont à l’origine de son apparition, puis de son développement. L’invasion américaine de 2003, bien sûr, qui a directement provoqué une résistance armée « du faible au fort », matrice du terrorisme, tout en aggravant les failles ethno-religieuses de la société irakienne.

Mais aussi la compétition énergétique, les erreurs politiques du Premier ministre chiite Nûri al-Maliki (2006-2014), l’embrasement de la Syrie voisine à partir de 2011, ou encore l’opportunisme des clans et tribus sunnites, aux allégeances fragiles. L’avènement du Califat islamique répond aussi à des causes plus profondes, souterraines, de nature identitaire.

« Une grande partie du succès de l’EI tient en effet à sa référence à un passé glorieux, lorsque Damas (avec la suprématie de la dynastie des Omeyyades,VIIe-VIIIe siècles) puis Bagdad (califat abbasside,VIIIe-XIIIe siècles) étaient capitales de l’Oumma » (note CLES n°163, « L’État islamique, laboratoire du siècle ? », 11/06/2015).

C’est ce qui explique, au-delà de moyens de propagande redoutablement efficaces, son attractivité au sein de communautés en voie de réislamisation – notamment en Europe. L’EI ne propose pas seulement « un sunnisme débarrassé du laïcisme et du baassisme » : il entend imposer territorialement un islam « pur », rigoriste, capable de « concurrencer les chiites irakiens pour le scrupule religieux ».

Et ce, dans une région où « la présence des mosquées, de l’histoire et des symboles musulmans imprègne la population et suscite le rappel du culte, même auprès des croyants tièdes voire éloignés ».

Le renforcement de Daesh, et désormais son expansion hors de ses bases territoriales, doivent beaucoup à la dégradation de la situation en Syrie. Il convient ici de souligner la part de responsabilité qui incombe aux chancelleries occidentales – et en particulier française.

Par le choix de soutenir et armer, dans le cadre d’une guerre civile, des rebelles « islamistes modérés » qui ont été naturellement, et rapidement, subjugués par plus radicaux qu’eux (État islamique mais aussi bon nombre d’autres factions islamistes telles que le Front al-Nosra, soit la branche syrienne d’Al Qaida, ou les djihadistes d’Ahrar Cham).

Par l’illisibilité de certains choix diplomatiques aussi, américains puis français, Paris persistant à faire du départ d’Assad le préalable à toute solution politique, tout en se résignant à une « adaptation stratégique » au mois de septembre 2015, en décidant de frappes aériennes en Syrie.

Mais si la France est aujourd’hui directement visée, c’est aussi parce qu’elle symbolise, au-delà de ses choix diplomatiques et de ses engagements militaires (y compris au Sahel), la quintessence du pays « impie », en raison de sa civilisation et en particulier de la revendication de sa laïcité.

Car « le terme de laïcité renvoie pour beaucoup de musulmans aux heures sombres des répressions antireligieuses d’Ataturk abolissant le Califat, de Nasser emprisonnant les Frères musulmans, de Hafez el Assad les massacrant en Syrie ou de Saddam Hussein » (Pierre Conessa, rapport pour la Fondation d’aide aux victimes du terrorisme, décembre 2014, Diploweb.com).

 

S’il y a « guerre », qui est « l’ennemi » ?

L’État islamique est aujourd’hui une puissance politico-militaire, comptant sans doute plus de 10 000 combattants, dont l’ossature est fournie par d’anciens officiers de Saddam et des milices armées. C’est pourquoi il ne peut être vaincu par une simple campagne de frappes aériennes, même appuyée par des opérations spéciales. Seule une armée de puissance au moins comparable serait à même d’en venir à bout.

C’est la conclusion à laquelle sont arrivés récemment les Russes. Mais c’est aussi le calcul des puissances occidentales et de leurs alliés, qui ont choisi depuis plusieurs mois de renforcer les moyens et la formation des peshmergas kurdes et de l’armée irakienne, en charge des combats au sol.

Car ce qui fait la force de l’État islamique, son emprise territoriale, est également une faiblesse face à un adversaire déterminé, qui sait dès lors où frapper. Mais, comme le rappelle Dominique Moïsi dans Les Echos (16/11/2015), « il nous faut comprendre sa stratégie et pour cela le reconnaître pour ce qu’il est, c’est-à-dire un adversaire intelligent et à sa manière parfaitement rationnel. »

A l’instar d’Al Qaida dont il est pour partie issu, et conformément aux préceptes de l’islam, l’EI entend assurer l’avènement d’un califat mondial. Mais en s’assurant au préalable le contrôle d’une base territoriale sûre.

Ce qui fait dire à Alain Bauer, par comparaison avec le communisme, que l’EI suit « la voie stalinienne » de la révolution mondiale. « Outre un dispositif structuré et internationalisé, l’EI semble avoir pris comme modèle une synthèse entre le Hezbollah, le Baas et le parti bolchevik. Organisation véritable et pyramidale, faisant régner la terreur en interne et en externe, rassemblant des brigades aguerries (Libyens, tchétchènes, occidentaux,…), la structure est surtout connue pour sa brutalité, notamment contre ses ennemis les plus proches, les militants restés fidèles au dernier carré de dirigeants de ce qui reste d’Al Qaida » (« Les enfants de Zarqaoui », www.huffingtonpost.fr, 13/06/2014).

 

L’arme terroriste

Dans ce contexte, le terrorisme n’est pas une différence de nature, mais de degré avec les autres actions de l’État islamique, qui utilise déjà la terreur et l’effroi en Syrie, en Irak ou en Libye.

Sa particularité est de viser un effet médiatique davantage qu’opérationnel: c’est une « action de groupes clandestins non étatiques commettant des attentats dans un but idéologique sur des cibles symboliques », rappelle le chercheur François-Bernard Huyghe (Terrorisme, violence et propagande, Gallimard, 2011).

Les objectifs, comme les solutions d’ailleurs, une fois le rapport de force rétabli favorablement par l’État visé, sont toujours politiques, sur le long terme. Le problème ici est que l’objectif est le Jihad puis l’application de la Charia sur le continent européen, ce que les gouvernements ne peuvent accepter.

D’où la perspective d’un long et douloureux conflit, où le renseignement est primordial. Comme le rappelle le juge antiterroriste Marc Trévidic (Le Dauphiné, 16/11/2015) : « Nous avons besoin de bras, dans le renseignement, la justice, la police. [...] Quand vous avez un tel potentiel de personnes radicalisées, il faut se mettre à niveau ».

Il est désormais attesté que l’État islamique avait donné pour instruction aux candidats jihadistes français et européens de ne plus venir en Irak ou en Syrie, mais d’agir en France et en Europe. L’EI a également menacé d’infiltrer des combattants parmi les nombreux migrants atteignant les côtes européennes.

Depuis le mois de janvier 2015, « les autorités françaises n’ont eu de cesse de déjouer des projets à visée terroriste plus ou moins aboutis » (Le Monde, 14/11/2015) – certains n’échouant « que par miracle » quand d’autres n’ont atteint qu’une partie de leurs objectifs, comme à Saint-Quentin-Fallavier le 26 juin avec l’assassinat et la décapitation de l’entrepreneur Hervé Cornara.

« J’ai acquis la conviction que les hommes de Daesh ont l’ambition et les moyens de nous atteindre beaucoup plus durement en organisant des actions d’ampleur, incomparables à celles menées jusqu’ici, annonçait de façon prémonitoire Marc Trévidic dans un entretien à Paris Match (30/09/2015). Les jours les plus sombres sont devant nous ». Nous y sommes.

 

Télécharger Attentats de Paris et « guerre à Daesh »

 

Pour aller plus loin:

  • L’État islamique.Anatomie du nouveau Califat, par Olivier Hanne et Thomas Flichy de la Neuville, Bernard Giovanangeli Editeur, 191 p., 15 € ;
  • « Terrorisme: l’Irak, l’origine de tout. Le laboratoire du siècle », supplément au n°5 de la revue Conflits dirigé par Xavier Raufer, 27 p., avril-mai-juin 2015 ;
  • Géopolitiques des terrorismes, sous la direction de Pierre Verluise, Diploweb.com, 24/01/2015.
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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 08:30
D'où vient la fortune de l'État islamique ?

 

18/11/15 Alain Mouton, journaliste  - Trends

 

L'État islamique, l'organisation derrière les attentats de Paris, est une des armées de mercenaires les plus solvables au monde. Elle tire ses gigantesques moyens financiers de diverses sources: pétrole, chantage, enlèvements, antiquités et même coton. À cela, on peut ajouter des dons de mécènes des riches États du Golfe.

 

Des terroristes ont pu commettre des attentats au nom de l'État islamique (EI, IS ou Daech) principalement parce qu'ils disposaient de suffisamment de moyens financiers pour préparer leurs opérations sanguinaires. Et de l'argent, l'EI en a en abondance.

Différents rapports de services secrets et de groupes de réflexion en Europe et aux État-Unis font état de très diverses sources de financement dans le chef de l'État islamique. Pour 2015, le budget de l'organisation est estimé à 2 milliards de dollars. D'où vient cette manne d'argent ?

 

1. Un État qui lève des impôts

Le 29 juin 2014, Daech a proclamé le Califat islamique dans certaines parties de la Syrie et de l'Irak, où l'on applique sévèrement la charia islamique. Profitant d'un vide de pouvoir en Irak et des révoltes contre le régime de Bachar el-Assad en Syrie, l'État islamique a pu s'ancrer dans la région et même prendre le relais d'un gouvernement classique.

Qui dit gouvernement, dit impôts. IS perçoit effectivement ceux-ci dans les zones sous son contrôle. Des impôts allant jusqu'à 50% des revenus des fonctionnaires et des employés irakiens et syriens. Les camions de passage dans la région doivent s'acquitter d'une taxe de transport. La population - quelque 10 millions de personnes vivent dans les zones contrôlées par l'État islamique - doit payer une sorte d'impôt de révolution. L'argent est en partie utilisé pour remplir un certain nombre de tâches étatiques, comme l'approvisionnement en eau et les soins de santé. C'est en effet une façon idéale de s'attirer la sympathie des populations locales. Mais la majeure partie des impôts est allouée au paiement des combattants de l'État islamique.

Prendre le rôle de l'État signifie aussi avoir accès aux réserves d'une Banque Nationale. L'EI dispose de 400 millions de dollars de réserves en devises depuis la prise de la ville de Mossoul au nord de l'Irak, où se trouve un siège local de la Banque Nationale irakienne. Avec cet argent, IS a les moyens de payer, pendant une année entière, 600 dollars par mois à 60.000 combattants, tweetait le Britannique Eliot Higgins, spécialiste de l'islam.

Depuis sa capitale officieuse à Raqqa, l'EI contrôle les principaux territoires agricoles de Syrie, où l'on cultive des céréales, mais surtout du coton. Céréales et coton représentent 7% des revenus de l'État islamique (voir tableau). Avant la guerre, la Syrie était le plus important producteur de coton au monde et Daech contrôle désormais 90% des champs du pays. Le coton est transporté vers la Turquie par des routes de contrebande, où il est revendu en pratiquant le dumping. Le gouvernement turc, officiellement opposé à l'État islamique, ferme les yeux. IS gagne ainsi 180 millions d'euros par an grâce à la vente de coton, de céréales et d'autres cultures. Un agriculteur doit par ailleurs payer un impôt sur une partie du produit.

 

2. Les revenus du pétrole

Les routes de contrebande entre la Syrie et la Turquie sont aussi empruntées pour l'exportation de pétrole. IS contrôle d'importantes sources de pétrole en Syrie (60% du total), en fait l'exploitation et en vend le produit. Les revenus du pétrole représenteraient plus de 700 millions de dollars par an, soit 38% des revenus de l'État islamique. L'organisation terroriste produirait des dizaines de milliers de barils par jour, qui sont vendus à un prix d'à peine 20 à 25 dollars le baril alors que le prix sur les marchés internationaux tourne autour des 44 dollars.

Daech est devenue une compagnie pétrolière qui tourne bien, écrivait le Financial Times en octobre. La vente de pétrole se fait dans le plus pur style de la mafia: l'acheteur est mis sous pression pour conclure un deal lucratif pour l'EI.

Et pour la gestion des champs de pétrole, l'État islamique attire des techniciens et des ingénieurs avec de hauts salaires. La production de pétrole continue à fonctionner, malgré les bombardements des sites par la coalition internationale. La vétusté des infrastructures de pompage de pétrole, qui exige de nouveaux investissements, semble poser un plus grand problème à l'État islamique.

Le plus important acheteur du pétrole de l'EI est la Turquie, pourtant membre de l'OTAN et membre de la coalition internationale contre l'organisation terroriste. Et la Turquie n'est pas sanctionnée pour ce commerce par les États-Unis. Pour les experts en politique internationale, c'est une preuve du rôle ambigu joué par la Turquie et les États-Unis dans la région.

Autre situation absurde: l'EI contrôle différentes centrales électriques qui s'avèrent cruciales pour l'approvisionnement des parties de la Syrie sous contrôle du régime de Bachar el-Assad. Le gouvernement syrien paye l'État islamique pour cette électricité, alors que les deux parties se mènent une guerre sans merci.

L'exploitation d'autres matières premières, comme le ciment et les phosphates, représente encore 20% des revenus.

 

3. La vente de trésors culturels

Les musées et sites archéologiques de Syrie et d'Irak hébergent des oeuvres d'art millénaires. Les combattants de l'EI, qui considèrent ces antiquités comme une forme d'idolâtrie, postent régulièrement des vidéos dans lesquelles on les voit saccager ces trésors culturels.

Mais à côté de cela, ces objets d'art représentent une importante source de revenus. Certains datent d'il y a 8000 ans. Le pillage des musées rien que dans la région syrienne d'Al-Nabuk aurait déjà rapporté plus de 36 millions de dollars à l'EI.

 

4. Enlèvements et trafic d'esclaves

Le chantage et les enlèvements contribuent aussi à la manne de l'EI. Les opposants à l'organisation terroriste ou les minorités religieuses voient par ailleurs leurs propriétés confisquées et vendues par Daech. Cela vaut aussi pour les propriétés des réfugiés.

Et il y a encore le commerce d'esclaves de femmes issues de toutes sortes de groupes minoritaires. Une pratique moyenâgeuse qui rapporte.

 

5. Mécènes

Ce dont on parle peu, ce sont les lignes d'approvisionnement financier en provenance des États du Golfe comme l'Arabie Saoudite et le Qatar. Il ne s'agit pas d'un soutien direct d'État, mais de financement par de riches mécènes qui ont de la sympathie pour le fondamentalisme musulman. Un tel financement international fait de l'État islamique une véritable multinationale terroriste.

L'importance de cette source de revenus recule toutefois à seulement 2% des revenus.

Pendant longtemps, le Koweït a été une plaque tournante pour le transfert de ces fonds vers les organisations djihadistes, mais depuis peu, de tels flux d'argent sont contrôlés plus sévèrement.

Un important 'fundraiser' était le Tunisien Tariq Bin-Al-Tahar Bin Al Falih Al-'Awni, qui a réussi à recueillir 2 millions au Qatar pour Daech. Il a été tué par un drone américain en juin.

 

6. Payer des mercenaires et être payé

Enfin, l'EI est dans les faits une armée de mercenaires qui recrute partout dans le monde. Les combattants en Syrie proviennent de 110 pays au moins. La majorité - ce qui est surprenant - ne vient peut-être pas d'Europe mais d'Arabie Saoudite (2.500) et de Tunisie (3.000), contre environ 400 de Belgique et 800 de France. Ils constituent une source de revenus parce que, entre autres, ils emportent avec eux de l'argent, par exemple d'un crédit à la consommation engagé en Europe et jamais remboursé.

D'après le criminologue français Xavier Raufer, de nombreux combattants en Syrie issus de France et de Belgique par exemple sont liés à des réseaux criminels dans leur pays d'origine. Ils seraient impliqués dans des trafics d'armes et de drogue. Quand ils partent en Syrie, ils emporteraient également les moyens financiers nécessaires.

La caractéristique propre aux mercenaires, c'est qu'ils se mettent à disposition de ceux qui paient le plus. Cela est aussi vrai en Irak et en Syrie. Pour les mercenaires actifs dans les groupes de rebelles dits modérés - par ailleurs financés par les États du Golfe, mais aussi par les États-Unis (qui combattent contre l'État islamique et contre Assad) -, la tentation est grande de franchir le pas vers l'EI, meilleur payeur. Lors de leur transition, ils peuvent également emporter du matériel militaire, qui leur est ironiquement livré en suffisance par les pays qui combattent Daech.

 

Répartition des revenus de l'Etat Islamique

Pétrole 38%

Gaz        17%

Chantage / Impôts / art               16%

Mines de phosphate     10%

Production de ciment   10%

Coton / céréales              7%

Dons     2%

Source: GRC

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 21:45
Aide du Maroc pour trouver le Belgo-Marocain Abaaoud, le roi reçu à l'Elysée

 

19 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Un renseignement marocain a contribué à mettre les enquêteurs français sur la piste du Belgo-Marocain Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attentats de Paris tué mercredi, et le président François Hollande recevra vendredi le roi du Maroc à l'Elysée, selon les autorités françaises.

 

C'est notamment un renseignement marocain, mais pas seulement, qui a mis les enquêteurs sur la piste du jihadiste, abattu lors d'un assaut mercredi à Saint-Denis dans la banlieue parisienne, a-t-on appris jeudi de source proche de l'enquête.

 

Les autorités françaises avaient aussi indiqué cette semaine avoir bénéficié d'une information de la Turquie pour localiser Abdelhamid Abaaoud, le situant en Grèce.

 

L'Elysée a annoncé jeudi que le président français recevrait vendredi après-midi le roi du Maroc Mohammed VI, une semaine après les attentats de Paris et au Stade de France.

 

Le roi du Maroc se trouvait en visite privée en France et a souhaité s'entretenir avec le président, a-t-on précisé auprès de l'entourage présidentiel.

 

Les deux chefs d'Etat devraient notamment s'entretenir de la lutte contre le terrorisme et le coopération en matière de sécurité.

 

Après un an de brouille sérieuse en 2014 à la suite d'un conflit judiciaire, la coopération franco-marocaine, notamment dans l'échange de renseignements, avait repris en janvier dernier avec l'adoption d'un accord judiciaire prévoyant notamment d'instruire prioritairement au Maroc les plaintes des binationaux franco-marocains.

 

Les attentats de Paris ont fait 129 morts et plus de 350 blessés. Les attaques se sont produites dans la salle de spectacles du Bataclan, dans des restaurants et aux abords du Stade de France où se trouvait François Hollande.

 

La visite du roi du Maroc à l'Elysée sera la deuxième d'un dirigeant d'un pays du Maghreb depuis les attentats. Samedi, à sa demande également, le président tunisien Béji Caïd Essebsi avait été le premier chef d'Etat à rencontrer son homologue français. Il avait alors condamné les attentats barbares perpétrés la veille à Paris.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 20:55
Terrorisme : "Nous n'avons jamais sous-estimé notre adversaire" (SGDSN)

 

19/11/2015 Par Michel Cabirol  - LaTribune.fr

 

Selon le secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, Louis Gautier, les attentats simultanés de vendredi à Paris sont les "agressions les plus meurtrières depuis la Seconde Guerre Mondiale". Des "événements similaires sont à redouter dans le futur", a-t-il averti.

 

Pour le secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, Louis Gautier, le plus dur reste à venir. Lors d'une table ronde organisée dans le cadre du salon sur la sécurité Milipol à Paris, il a expliqué que "des événements similaires" aux "attentats simultanés" de vendredi soir à Paris, "sont à redouter dans le futur". "Nous devons les contrer", a-t-il fait valoir. Car "le drame que nous venons de vivre nous rappelle que la menace terroriste demeure plus que jamais à un niveau extrêmement élevé", a-t-il souligné.

"Nous sommes confrontés à un ennemi qui souhaite détruire les fondements même de notre démocratie, nous nous devons de lui livrer un combat sans merci", a estimé Louis Gautier.

Les événements de vendredi 13 novembre exécutés par des "hommes égarés et remplis de haine", sont "d'une ampleur inédite", a-t-il constaté. "Il s'agit de l'agression la plus meurtrière en France depuis la Seconde Guerre mondiale, a affirmé Louis Gautier. Il s'agit également de la première fois où des terroristes commettent sur notre sol des attentats suicides".

 

"Notre adversaire dispose d'une réelle capacité opérationnelle"

S'agissant des attaques simultanées de vendredi dans Paris et à Saint-Denis, "ce cas de figure, les services de renseignement, les forces de sécurité et le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale le redoutaient", a précisé le secrétaire général. Mais il a eu lieu. "Nous avons travaillé à l'empêcher mais il s'est produit, malgré nos efforts", a-t-il regretté. Pour autant, a assuré Louis Gautier, "nous n'avons jamais sous-estimé notre adversaire. Nous savons depuis longtemps qu'il est déterminé à nous atteindre et qu'il dispose d'une réelle capacité opérationnelle".

Dans ce contexte, Louis Gautier a rappelé que cet adversaire a "été contré à de nombreuses reprises, parfois in extremis comme lors de la récente tentative terroriste du Thalys en août dernier".

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 20:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

19/11/2015 Sources : État-major des armées

 

La situation sécuritaire dans la Bande sahélo-saharienne (BSS) n’a pas connu d’évolution particulière. Face à une menace transfrontalière et transnationale, les forces partenaires sont particulièrement mobilisées. Barkhane et les alliés internationaux poursuivent leur appui aux forces partenaires. Leader au sein de cet engagement, Barkhane maintient la pression sur les Groupes armés terroristes (GAT).

En permanence, Barkhane prolonge son action de harcèlement des GAT dans les zones où les terroristes tentent de se réfugier. Surprendre l’adversaire, c’est lui interdire toute liberté d’action à moins de 3 000 km de nos frontières. Du 12 au 19 novembre 2015, les aéronefs de la force Barkhane ont réalisé 82 sorties.

Du 18 au 20 novembre 2015, à N’Djamena au Tchad, se déroule le sommet du G5 Sahel réunissant l’ensemble des acteurs politiques et militaires engagés contre le terrorisme dans la BSS. La charte du partenariat militaire de coopération transfrontalière sera présentée à cette occasion.

 

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 19:55
Sentinelle - photo Marine Nationale Armée de Terre ECPAD

Sentinelle - photo Marine Nationale Armée de Terre ECPAD

 

19/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis vendredi 13 novembre 2015, l’armée est mobilisée pour protéger les Français. Immédiatement après les attentats, les militaires ont renforcé les dispositifs sécuritaires des forces de sécurité intérieures (FSI). Dans la nuit du 13 novembre, 1500 militaires ont ainsi été engagés - en appui des FSI, pour sécuriser les sites frappés par les terroristes.

 

A partir du samedi 14, un renfort de 1 000 hommes a été déployé dans Paris et son agglomération. Après l’arrivée de ce premier renfort, 2 000 soldats supplémentaires ont été mobilisés. 1 500 d’entre eux sont en cours de déploiement en IDF. Aujourd’hui, la force est constituée de 10 000 militaires - dont 6 500 en Ile-de-France. 50 unités de l’armée de terre ont été mises à contribution pour participer à cet effort.

Le Service de santé des armées (SSA) a également été sollicité pour faire face à l’afflux de blessés. Au total, 58 blessés ont été pris en charge par les hôpitaux militaires.

 

Retour sur le renforcement de Sentinelle en appui des FSI

 

Nuit du vendredi 13 novembre 2015

1 500 soldats dépêchés en renfort des FSI sur les sites frappés par les attentats terroristes.

un poste de commandement tactique, 5 unités et 3 groupes de réaction rapide sont déployés : Bastille, Bataclan, République, Nation, Voltaire, Bichat.

Sécurisation du Sénat, de l’Assemblée Nationale et de Matignon.

Samedi 14 novembre 2015

Arrivée à l’aéroport de Roissy de 300 parachutistes du 3e RPIMa.

Dimanche 15 novembre 2015

700 militaires supplémentaires rejoignent la capitale.

Lundi 16 novembre 2015

2 000 soldats sont mobilisés pour l’opération Sentinelle.

En 72 heures, la force Sentinelle passe de 7 000 à 10 000 militaires déployés en métropole.

Plus de 350 lieux sécurisés dans Paris.

Mardi 17 novembre 2015

Intensification et densification des patrouilles.

Présence accrue dans la capitale.

En province, la vigilance est maintenue avec 3 000 militaires.

Mercredi 18 novembre 2015

240 militaires sont déployés ou placés en réserve d’intervention pour sécuriser la zone d’opération du RAID dans la ville de Saint Denis.

Jeudi 19 novembre 2015

Poursuite de l’arrivée des renforts (1 500 soldats en cours de déploiement) en Île-de-France.

L’arrivée de ces renforts porte à près de 150 le nombre des unités élémentaires présentes en région parisienne (dans le cadre de l’opération Sentinelle, une UE est constituée de 60 militaires).

 

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 19:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

19/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 15 novembre 2015, l’armée française a intensifié ses opérations contre Daech en Irak et en Syrie. En complément des raids menés à partir des bases du golfe Arabo-Persique et de Jordanie, le groupe aéronaval (GAN) sera rapidement déployé en Méditerranée orientale (MEDOR). Avec au total 38 chasseurs, le GAN triplera les capacités d’action aérienne de l’opération Chammal.

 

Raqqah : intensification des raids contre Daech en Syrie

En Syrie, la semaine a été marquée par une intensification des frappes contre le fief de Daech basé à Raqqah. En 48 heures, deux centres d’entraînement et quatre centres de commandement ont été frappés. Au total, 35 objectifs ont été détruits.

 

Situation en Irak

En Irak, les dernières semaines ont été marquées par des offensives menées par les forces irakiennes contre Daech. Des succès ont été enregistrés et les lignes de front ont évolué au bénéfice des forces irakiennes dans les régions de Sinjar, Tall Afar, Mossoul, Bayji et Ramadi. La ville de Bayji a été reprise par les forces irakiennes ; à Ramadi, les troupes irakiennes exercent une pression continue sur Daech ; dans la région de Sinjar, une opération de grande envergure a permis de reprendre l’axe logistique entre Mossoul (Irak) et la Syrie.

 

Ces avancées sont les conséquences des choix stratégiques de la coalition.

Les succès opérationnels ont ainsi été rendus possibles grâce aux appuis de la coalition : opérations aériennes et entraînement dispensé aux forces irakiennes et peshmergas.

 

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 17:55
Opération Sentinelle pour la 5 cie du 2e REI

 

19-11-2015 par 2e REI Réf : 384 -1078

 

A la fin du mois d’octobre, la 5ème compagnie aux ordres du capitaine de SAMIE est désignée pour la mission Sentinelle première mission depuis sa création le 15 juin dernier.

 

Après une préparation riche en activités en commencent par un camp compagnie à l’IILE de Puyloubier ou elle a effectué une marche jusqu’au sommet de la Sainte Victoire, des séances d’instruction technique accompagné d’un gros travail de TIOR (Technique Intervention Opérationnelle Rapprochée) ainsi que la mise en application de cas concrets en vu de la mission Sentinelle.

 

Dès son retour au quartier, la 5ème compagnie continue son entrainement sans relâche afin « d’être prêt »!

 

Le 25 octobre 2015 la 5ème compagnie du 2e REI part pour Paris. Il s’agira de soutenir les forces de sécurité intérieure sur les sites dans l’ancien Vigipirate socle. L’Ecole militaire, les Invalides, l’îlot Saint-Germain et la tour Eiffel seront laissés sous la surveillance de la 5 qui s’attachera à remplir la mission avec honneur et fidélité.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 17:55
Photo P. Kohler  Marine nationale

Photo P. Kohler Marine nationale

 

19.11.2015 par FORFUSCO

 

Depuis le 14 septembre dernier, une trentaine de fusiliers marins, principalement des groupements de fusiliers marins de Toulon et Brest, sont engagés dans l’opération Sentinelle à Paris.

Ces fusiliers marins, reconnaissables à leurs casquettes marine et bâchis, patrouillent sur des points névralgiques de la capitale et de ses transports, comme ici au Jardin du Luxembourg, devant le Sénat.

Le bâchi ne manque pas d’interpeller l’attention des Parisiens, qui l’ont sans doute oublié, mais qui veillait déjà sur les rues de la capitale en août / septembre 1914, quand l’offensive allemande faisait rage.

Aujourd’hui, la marine compte environ 1500 fusiliers marins qui participent à la protection des sites sensibles de la marine et de la Défense, des activités liées à la dissuasion nucléaire et des unités, en mer ou à terre, en opérations. Pleinement mobilisés depuis janvier 2015 dans le renforcement de la sécurité des emprises militaires, les fusiliers marins avaient été engagés une première fois dans l’opération Sentinelle en janvier 2015 pour protéger des sites civils à Brest et Toulon et le sont à nouveau depuis septembre à Paris. Les fusiliers marins apportent ainsi leur expertise dans les actions de protection au sein du dispositif Sentinelle.

 

Reportage photos

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 17:30
ISIS's Global Strategy

ISIS's Global Strategy - credits ISW

 

Nov 14, 2015 - Harleen Gambhir - ISW

 

ISIS continues to execute its global strategy to defend its terrain within Iraq and Syria, to foster affiliates in the Middle East, North Africa, and Central Asia, and to encourage and resource terror attacks in the wider world. 

The October 31 downing of Russia's Metrojet 9268 and the November 14 terror attacks in Paris suggest that ISIS may be prioritizing its campaign launch disruptive terror attacks against its foreign enemies. This is a dangerous development that will have significant implications for European security and the integrity of the EU, as well as for ongoing international talks on the future of Syria. 

 
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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 17:30
crédits ISW

crédits ISW

 

19.11.2015 par Laurent Marchand - tout un Monde

 

Entretien avec Camille Grand, Directeur de la Fondation pour la Recherche Stratégique.

 

Moscou et Paris coopèrent et se déclarent résolus contre Daech. C’est un tournant diplomatique ?

Nous venons d’assister à une sorte de rapprochement dans les derniers jours, qui avait commencé avant les attentats de Paris puisque le processus de Vienne était déjà là. On voit, notamment sur le point d’opposition central qu’est l’avenir de Bachar el Assad, des positions se rapprocher sans se superposer. On a des Russes qui parlent d’un processus politique qui peut conduire à son départ sous 18 mois, qui acceptent que ce soit la Jordanie qui dresse la liste des organisations qualifiées comme terroristes en Syrie, la Jordanie étant proche des occidentaux. Et on a d’un autre côté, un François Hollande qui appelle à une large et unique coalition, qui dit qu’il veut parler à tout le monde et le met en pratique, en appelant Rohani et en allant à Washington et Moscou. Donc on a un vrai effort. Dans ce contexte, ce qui est clair, c’est que les événements terroristes majeurs viennent de faire bouger les lignes au plan diplomatique. On voit que les Russes, victimes eux-mêmes de l’attentat du Sinaï, qui voient sans doute aussi les limites de leur propre stratégie en Syrie puisque leur intervention n’a pas changé radicalement les termes du conflit, sont tentés de faire mouvement aussi. Il y a une sorte de rapprochement des positions des uns et des autres. Autour d’une idée claire : la priorité accordée à la lutte contre Daech. Est-ce que pour autant cela veut dire qu’on est d’accord sur tout, ce n’est évidemment pas le cas. Et notamment la question du positionnement de Bachar el Assad et des troupes du régime dans tout ce dispositif, restent très problématiques.

 

Suite de l'entretien

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 17:30
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

 

Nov 16, 2015 - Harleen Gambhir

 

ISW’s Counter-terrorism Analyst Harleen Gambhir makes the case that  "Europe and the United States must accept the reality that protracted sectarian warfare in the Middle East is a clear and present danger to their safety and security at home" arguing that these attacks "are yet more proof that we cannot live in peace at home while millions of people are engulfed in war." Read her full op-ed in the Washington Post.

 

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 15:30
Inherent Resolve – Chammal sit rep 19 Nov – CJTF-OIR

 

Nov. 18, 2015 by CJTF-OIR

 

Military Strikes Continue Against ISIL Terrorists in Syria and Iraq

 

SOUTHWEST ASIA- On Nov. 18, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria and Iraq. In Syria, coalition military forces conducted eight strikes using attack, fighter, and remotely piloted aircraft. Separately in Iraq, coalition military forces conducted 19 strikes coordinated with and in support of the Government of Iraq using bomber, attack, fighter, and remotely piloted aircraft against ISIL targets.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Syria

• Near Palmyra, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL checkpoint, an ISIL vehicle, and an ISIL crane.

• Near Mar’a, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL mortar position and an ISIL fighting position.

• Near Al Hasakah, four strikes struck three separate ISIL tactical units and destroyed five ISIL buildings.

• Near Dayr Az Zawr, one strike struck an ISIL gas and oil separation plant.

• Near Ar Raqqah, one strike struck an ISIL storage facility.

 

Iraq

• Near Kirkuk, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL heavy machine gun and an ISIL fighting position.

• Near Kisik, six strikes struck five separate ISIL tactical units and destroyed two ISIL weapons caches, 12 ISIL fighting positions, three ISIL vehicles, and an ISIL heavy machine gun.

• Near Mosul, four strikes struck three separate ISIL tactical units and destroyed an ISIL weapons cache and two ISIL fighting positions.

• Near Ramadi, four strikes struck a large ISIL tactical unit and destroyed two ISIL tactical vehicles, an ISIL tunnel, seven ISIL fighting positions, an ISIL- controlled bridge, an ISIL vehicle borne explosive device (VBIED), an ISIL bed down location, an ISIL staging area, and cratered two ISIL roads.

• Near Sinjar, four strikes struck two separate ISIL tactical units and destroyed an ISIL fighting position, an ISIL tactical vehicle, and suppressed an ISIL mortar position.

 

Strike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

 

A strike, as defined in the CJTF releases, means one or more kinetic events that occur in roughly the same geographic location to produce a single, sometimes cumulative effect for that location. So having a single aircraft deliver a single weapon against a lone ISIL vehicle is one strike, but so is multiple aircraft delivering dozens of weapons against a group of buildings and vehicles and weapon systems in a compound, for example, having the cumulative effect of making that facility (or facilities) harder or impossible to use. Accordingly, CJTF-OIR does not report the number or type of aircraft employed in a strike, the number of munitions dropped in each strike, or the number of individual munition impact points against a target.

 

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria, and the wider international community.

 

The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted strikes in Iraq include Australia, Belgium, Canada, Denmark, France, Jordan, Netherlands, United Kingdom, and the United States. Coalition nations which have conducted strikes in Syria include Australia, Bahrain, Canada, France, Jordan, Saudi Arabia, Turkey, United Arab Emirates, and the U.S.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 14:55
photo Marine nationale

photo Marine nationale

 

19/11/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Jusqu'ici la France se battait avec un boulet au pied - le traité de Maastricht - contre le terrorisme. Après l'attaque terroriste de vendredi, les pays européens se disent prêts à aider la France.


Comment la France peut-elle faire la guerre contre des terroristes aussi déterminés avec un boulet financier - le Traité de Maastricht -, qui la contraint sur le plan budgétaire et l'empêche d'assurer pleinement la sécurité des Français ainsi que sa pleine souveraineté? La Commission européenne pourrait néanmoins faire preuve prochainement de souplesse envers la France en matière de déficit pour prendre en compte la hausse des dépenses liées à la sécurité après les attentats de Paris, a déclaré mardi le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Pierre Moscovici.

Ce débat - pacte de stabilité ou pacte de sécurité -, les Français y ont droit. Car ils viennent de payer très chèrement le prix du sang (132 morts selon un bilan encore provisoire), la France ayant choisi de faire la guerre au terrorisme international au Mali, en Irak et en Syrie notamment. Contrairement à beaucoup d'autres pays européens. Mais la guerre a un prix. Pour 2015, le surcoût des opérations extérieures devait s'élever à 1,2 milliard d'euros et celui des opérations intérieures à 180 millions. Des estimations qui ne prenaient pas en compte les attaques du vendredi 13 novembre.

 

"Le pacte de sécurité l'emporte sur le pacte de stabilité"

Dans ce contexte si particulier, François Hollande a annoncé lundi au Congrès un surcroît de dépenses liées à la sécurité en déclarant que "le pacte de sécurité l'emporte sur le pacte de stabilité"... Le président français a également lancé un appel solennel aux autres pays européens, invoquant pour la première fois de l'histoire de l'Union une "clause de solidarité" des traités, l'article 47.2 qui n'a jamais été encore utilisé. Il n'était que temps. Car tous les responsables militaires ont très tôt - et ce, bien avant les attentats de janvier ayant visé notamment le journal satirique Charlie Heddo - averti que la guerre contre Daech serait longue et dure... Donc coûteuse.

Fin 2014 déjà, le chef de l'état-major de l'armée de Terre, le général Jean-Pierre Bosser, affirmait que "l'adversaire n'est plus seulement aux portes de l'Europe, il en a franchi le seuil". Mais, devant cette urgence maximale, certains grands pays ont continué à se voiler la face jusqu'ici, jouant encore et toujours les gardes-chiourmes des critères de Maastricht. Vendredi 13 novembre la France en a payé le prix, le prix du sang. Et jusqu'ici le Traité de Maastricht a prévalu sur la sécurité des Français et des Européens?

 

L'Europe prête à aider la France

Pour aider la France, l'Europe a trois solutions : soit les pays européens acceptent de partager le prix de cette guerre avec la France, soit elle retire certaines dépenses de défense du périmètre maastrichtien, soit, encore plus simple, les critères de Maastricht sont au moins gelés, sinon abolis, pour faire face à l'état d'urgence face à Daech. Car le budget de la défense reste très contraint en dépit d'un nouvel effort budgétaire au printemps dernier lors de la révision de la loi de programmation militaire (LPM).

Quatre jours après les attentats de Paris, l'Union européenne a donc voulu démontrer sa solidarité avec la France, en apportant un soutien "unanime" à sa demande d'assistance militaire, et en lui laissant entrevoir de la bienveillance face à de nouveaux dérapages budgétaires. "Aujourd'hui, l'UE par la voix de tous les États membres, a exprimé unanimement son plus fort soutien", à la France, a affirmé mardi la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, après une réunion des ministres de la Défense des 28 à Bruxelles. Ce "soutien unanime" est "un acte politique de grande ampleur", s'est félicité le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, qui a participé à la réunion ministérielle, a pour sa part précisé que la France n'avait en revanche pas "demandé d'invoquer l'article 5" de l'Alliance atlantique, qui prévoit une riposte commune en cas d'attaque d'un de ses membres. "Mais de nombreux Alliés de l'Otan ont proposé un soutien et de l'aide à la France", notamment sur le partage de renseignements, a-t-il souligné.

 

Quelle aide?

Ce soutien "va nous permettre maintenant, dans les heures qui viennent, d'avoir les (réunions) bilatérales nécessaires" de la France avec chacun des États membres de l'UE, pour établir précisément l'aide que chacun est prêt à apporter concrètement, a expliqué le ministre. Car la France "ne peut pas être partout à la fois", a insisté mardi depuis Bruxelles Jean-Yves Le Drian. Paris ne demande pas une assistance militaire d'autres pays sur son territoire, mais veut pouvoir compter sur davantage d'aide contre l'EI en Syrie et en Irak et "partager le fardeau militaire" sur d'autres théâtres d'intervention, a souligné son entourage.

Les contributions d'autres Etats "peuvent prendre la forme d'avions de transport, de ravitaillement, d'armements" compte tenu de l'intensification des opérations en Syrie, a-t-on  précisé. Paris avait également adressé un appel à la solidarité européenne sur un autre terrain, budgétaire cette fois. Il a été accueilli mardi avec bienveillance à Bruxelles, qui n'a toutefois pas délivré de blanc-seing. Car les engagements budgétaires européens de la France "seront forcément dépassés, nous devons l'assumer et l'Europe doit le comprendre", a lancé mardi le Premier ministre français Manuel Valls.

 

Le retour à moins de 3% de déficit public s'éloigne

Pour la France, il n'est plus question de se focaliser sur l'objectif d'un retour à moins de 3% de déficit public en 2017. D'autant que François Hollande a annoncé la création prochaine de 8.500 postes dans les forces de l'ordre et la justice et a annulé quelque 9.200 suppressions de postes de militaires prévues entre 2017 et 2019. De nouvelles dépenses sont aussi prévues pour renforcer les moyens concrets des forces de l'ordre (véhicules, armes...), après les attentats sans précédent qui ont coûté la vie à 129 personnes vendredi à Paris.

Il est "trop tôt pour dire maintenant comment ça va se traduire sur la trajectoire budgétaire de la France", a commenté mardi le commissaire européen aux Affaires économiques, le Français Pierre Moscovici, mais "nous comprenons ce qu'est la priorité à la sécurité". Le pacte de stabilité n'est "ni rigide, ni stupide", a-t-il dit.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 13:30
" Que retenir de l’opération israélienne « Bordure protectrice » de l’été 2014 contre Gaza ? "


19/11/2015  IRSEM - Notes de Recherche Stratégique

 

Numéro 25 - 2015 (pdf - 390 ko)
" Que retenir de l’opération israélienne « Bordure protectrice » de l’été 2014 contre Gaza ? "
Auteur : Pierre RAZOUX

Il y a un an, l’armée israélienne lançait une opération massive baptisée « Bordure protectrice » contre le Hamas retranché dans la bande de Gaza. Il s’agissait du troisième affrontement entre Tsahal et le Hamas en cinq ans, après les épisodes « Plomb durci » en 2009 et « Pilier de défense » en 2012.

 

 

Parutions précédentes

 

Numéro 24 - 2015 (pdf - 694 ko)
"La professionnalisation des armées arabes face à un nouveau contexte stratégique régional : les cas de l’Algérie, de la Tunisie et de l’Égypte"
Auteur : Flavien BOURRAT

Un nouveau contexte stratégique caractérise le monde arabe, posant avec une acuité particulière la question des capacités des forces armées locales à affronter des défis vis-à-vis desquels elles n’ont pas été préparées. Ce contexte est désormais marqué par la montée en puissance d’un jihadisme armé et territorialisé ...

 

Numéro 23 - 2015 (pdf - 721 ko)
"Les images dans la communication opérationnelle française (2000-2010)"
Auteur : Bénédicte CHERON

Cette note vise à éclairer une question cruciale sur la place des images dans la communication opérationnelle, sur leur captation, leur rôle et leur utilisation à destination des médias. La décennie 2000-2010 marque en effet un moment de forte évolution dans la réflexion et les décisions prises sur ce point

 

Numéro 22 - 2015 (pdf - 721 ko)
La spécificité de l’adaptation des forces aériennes : l’exemple de l’armée de l’air en Afghanistan
Auteur : LCL Jérôme de LESPINOIS

La Force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS) a officiellement été dissoute à Kaboul en décembre 2014. Cet évènement clôt une phase qui avait débuté en octobre 2001 avec les premiers bombardements aériens américains de l’opération Enduring Freedom (OEF).

 

Numéro 21 - 2015 (pdf - 721 ko)
Une aide militaire à l’Ukraine : Réflexion stratégique
Auteur : Colonel Philippe SIDOS

Le rapport publié par The Atlantic Council en février 2015 a nourri la réflexion stratégique et les débats diplomatiques sur la forme de l’aide militaire à apporter au gouvernement ukrainien alors que Kiev se heurte, après un an de conflit, à une impasse opérationnelle

 

Numéro 20 - 2015 (pdf - 661 ko)
OTAN et PSDC : vers un rapprochement des processus capacitaires
Auteur : Général de division (2S) Maurice de LANGLOIS

Tout État ou organisation s’interroge sur la manière de préparer l’avenir et de faire face aux futurs risques et menaces qu’il aura à affronter. Ainsi l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) et l’Union européenne, à travers la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC), se sont attachées à développer une démarche visant à se doter des moyens capacitaires capables de répondre aux nouveaux enjeux.

 

Numéro 19 - 2015 (pdf - 711 ko)
Le rapprochement de la Russie avec la Chine : le triomphe de la stratégie sur la tactique ?
Auteur : Céline MARANGÉ

Au lendemain de l'annexion de la Crimée, nombreux étaient les responsables politiques russes à plaider en faveur d'une "réorientation stratégique" des intérêts de la Russie en Asie...

 

Numéro 19 (En) - 2015 (pdf - 370 ko)
Russia’s rapprochement with China: does strategy triumph over tactics ?
By Céline MARANGÉ

In the aftermath of Crimea’s annexation, political leaders in Russia were many to call for a reorientation of Russian interests towards Asia...

 

Numéro 18 - 2015 (pdf - 661 ko)
La menace stratégique des États faibles : quand les faits relativisent la théorie
Auteur : Sonia LE GOURIELLEC

Les recherches qui se concentrent sur l’échec de l’État à remplir ses fonctions régaliennes rencontrent un franc succès depuis la fin de la guerre froide et après le 11 septembre 2001. L’une des principales hypothèses est que les États dits faibles ou pire faillis seraient générateurs de conflits : « Most of the security problems of Africa largely hang on the failure of the postcolonial state ».

 

Numéro 18 (En) - 2015 (pdf - 670 ko)
The strategic threat of weak states: when reality calls theory into question
Auteur : Sonia LE GOURRIELLEC

Research that focuses on the failure of a state to fulfil its sovereign duties has met with resounding success since the end of the Cold War and in the aftermath of September 11 2001. One of the main theories proposed is that states deemed weak, or worse, failed, generate conflict. “Most of the security problems of Africa largely hang on the failure of the postcolonial state” (Buzan, Weaver, 2006 : 220).

 

Numéro 17 - 2015 (pdf - 1,9 Mo)
Politiques contre les violences sexuelles dans les armées : le cas des États-Unis
Auteur : LCL Arnaud PLANIOL

Représentant un enjeu pour de nombreuses démocraties occidentales, les questions de harcèlement et violences à caractère sexuel sont prises très au sérieux par le Department of Defense (DoD), qui lutte déjà depuis plusieurs années contre ces comportements déviants, suite notamment à plusieurs affaires emblématiques qui avaient secoué les académies militaires américaines au début des années 2000.

 

Numéro 16 - 2015 (pdf - 1,6 Mo)
La présence de l’histoire dans les relations stratégiques : influence inconsciente ou ressource rhétorique ?
Auteur : Eric SANGAR

La crise en Ukraine semble témoigner d’une réapparition de l’histoire sous plusieurs formes. En effet, dans les tentatives de compréhension des origines de la crise, de nombreux analystes occidentaux se focalisent sur le rôle de l’histoire en parlant d’un « retour » aux conceptions politiques d’expansion territoriale du 19e siècle. Des analogies sont notamment tracées avec les accords de Munich de 1938, ou bien en interprétant la politique russe comme une stratégie de « réparation » de l’humiliation causée par la chute de l’Union soviétique.

 

Numéro 15 - 2015 (pdf - 1,3 Mo)
Oman : future pièce maîtresse de la stratégie américaine dans le Golfe et l’océan Indien
Auteur : Pierre RAZOUX

Si à court terme, l’avenir du sultanat d’Oman est empreint d’incertitudes liées à la crise de succession qu’engendrerait la disparition du sultan Qaboos (malade et sans héritier), la valeur géostratégique d’Oman est indubitablement en forte hausse à moyen et long termes, justifiant une plus grande attention des milieux de la recherche stratégique.

 

Cette collection est identifiée par le n° ISSN 2430-598

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